2 participants
La Chaleureuse Noyeuse
Takhys Suladran
Messages : 489
crédits : 688
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Info personnage
Race: Sirène
Vocation: Mage élémentaliste
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: C
Ah l'aube ! Toutes ces couleurs chatoyantes à l'approche du lever du soleil, qui annonçait la promesse d'une nouvelle journée fructifiante. Takhys était tout sourire et termina de s'étirer en sortant de la tente mise à disposition pour les volontaires des forces armées républicaines. Bien que la bataille fût remportée, on pleurait encore les morts et les disparus... Y avait quoi ? Un ou deux jours après qu'on avait enterré la Présidente et l'ancienne Mairesse de Courage ? Donc, pendant que la plupart des terrestres terminaient de se lamenter sur leurs sorts et sur celui de la République, la Sirène était passée à autre chose depuis bien longtemps. Alors, oui, la République était endeuillée, et tout ce blablabla très humain... Mais la vie poursuivait son cours. Et elle avait, elle aussi, très à faire.
Que de mieux évaluer la situation économique et immobilière de la cité en pareille crise ? C'était comme dans la vie sous-marine. Rien ne se perdait en mer, tout trouvait sa place pour servir à un animal ou à un végétal marin. Tout se recyclait. C'était la vie en somme. Donc, Liberty, pour la belle blonde, avait quelques petites opportunités à offrir. Mais avant, elle devait préparer le terrain et savoir réellement ce qu'elle désirait. Là, elle ne pouvait pas précisément partir sur un coup de tête. Elle devait bien réfléchir. Que de mieux que de passer ici et là, au gré de ses humeurs ? Là, elle pourrait s'adonner à une idée subite. Elle partit donc en vadrouille, se promenant d'un pas sûr et observant les lieux, étudiant de son regard brun pailleté d'ambre ce qu'elle pourrait tirer comme projet avec une boutique d'herboriste totalement vidée de ses marchandises ; pillage ou par nécessité pour soigner les blessés sans doute, ou alors là, une taverne spécialisée dans le tabac, dont il ne restait plus que trois murs et la moitié d'un toit...
Durant sa petite pérégrination, elle nota mentalement ce qui pourrait être intéressant à revoir plus tard pour étudier son potentiel, ou ce qui était d'office une cause perdue. Au détour d'une rue récemment nettoyée de ses débris, qu'on avait amoncelés dans un recoin, elle tomba sur un panneau d'auberge. Elle haussa un sourcil en voyant un mouton dessus. Il était relativement propre, comme le reste de la bâtisse. L'eau avait marqué les murs à l'extérieur, mais le reste semblait avoir été épargné. Si elle visitait l'intérieur ? Ce sera l'occasion pour elle de se reposer et de voir ce que valait ce commerce-là, qui ne devait pas avoir beaucoup de clients en ce moment.
Elle toqua, ouvrit tranquillement la porte. L'intérieur n'avait pas subi les effets des inondations. Intérieurement, elle sourit. Peut-être qu'elle tenait sa perle rare.
"Y aurait-il quelqu'un ? J'ai prestement soif et je suis affamée ! "
Jouer la cliente... que de mieux pour voir ce que valait le service et la nourriture, s'il y en avait encore bien évidemment, et cela, ce n'était pas garanti.
Que de mieux évaluer la situation économique et immobilière de la cité en pareille crise ? C'était comme dans la vie sous-marine. Rien ne se perdait en mer, tout trouvait sa place pour servir à un animal ou à un végétal marin. Tout se recyclait. C'était la vie en somme. Donc, Liberty, pour la belle blonde, avait quelques petites opportunités à offrir. Mais avant, elle devait préparer le terrain et savoir réellement ce qu'elle désirait. Là, elle ne pouvait pas précisément partir sur un coup de tête. Elle devait bien réfléchir. Que de mieux que de passer ici et là, au gré de ses humeurs ? Là, elle pourrait s'adonner à une idée subite. Elle partit donc en vadrouille, se promenant d'un pas sûr et observant les lieux, étudiant de son regard brun pailleté d'ambre ce qu'elle pourrait tirer comme projet avec une boutique d'herboriste totalement vidée de ses marchandises ; pillage ou par nécessité pour soigner les blessés sans doute, ou alors là, une taverne spécialisée dans le tabac, dont il ne restait plus que trois murs et la moitié d'un toit...
Durant sa petite pérégrination, elle nota mentalement ce qui pourrait être intéressant à revoir plus tard pour étudier son potentiel, ou ce qui était d'office une cause perdue. Au détour d'une rue récemment nettoyée de ses débris, qu'on avait amoncelés dans un recoin, elle tomba sur un panneau d'auberge. Elle haussa un sourcil en voyant un mouton dessus. Il était relativement propre, comme le reste de la bâtisse. L'eau avait marqué les murs à l'extérieur, mais le reste semblait avoir été épargné. Si elle visitait l'intérieur ? Ce sera l'occasion pour elle de se reposer et de voir ce que valait ce commerce-là, qui ne devait pas avoir beaucoup de clients en ce moment.
Elle toqua, ouvrit tranquillement la porte. L'intérieur n'avait pas subi les effets des inondations. Intérieurement, elle sourit. Peut-être qu'elle tenait sa perle rare.
"Y aurait-il quelqu'un ? J'ai prestement soif et je suis affamée ! "
Jouer la cliente... que de mieux pour voir ce que valait le service et la nourriture, s'il y en avait encore bien évidemment, et cela, ce n'était pas garanti.
Citoyen de La République
Vanay Vyldrithe
Messages : 71
crédits : 947
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Info personnage
Race: Drakyn
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: C
Une danse avec une insomnie qui a finalement remporté la victoire. Je suis là, assise sur le comptoir, la tête penchée en arrière, lâchant un râle d’agacement. Je vais devoir enchaîner la nouvelle journée sans avoir suffisamment dormi… Et avec l’ambiance qui règne en ville, ça va être long.
- Quelle plaie !
Foutu pour foutu, autant rendre cette insomnie utile. Je descends de ma place assise et me dirige vers la réserve. Molly ne devrait plus trop tarder à arriver, je pense… Quoique, à force de tourner en rond, je ne sais plus vraiment à quelle heure je vis.
Attrapant quelques tomates, de la farine et un pot de moutarde, je finis par atterrir dans la cuisine en récupérant les ingrédients qu’il me manque. Prendre de l’avance dans les préparations occupera ma tête et me fera passer le temps. Et quoi de mieux qu’une tarte à la tomate pour donner le sourire ?
Je m’attelle à mes préparations : mélange pour la pâte d’un côté, découpe de mes tomates de l’autre, et ainsi de suite pour la préparation et l’assemblage. Une petite heure s’est écoulée et je profite des quelques minutes avant la fin de la cuisson pour trouver de quoi accompagner ce plat. Et comme souvent, il s’agira de charcuterie.
L’aube finit par gentiment pointer le bout de son nez, tandis que je baille, la gueule grande ouverte, avec franchement peu d’élégance. Au final il était plus… Tard ? Tôt ? Que je ne l’imaginais. J’ai tout juste le temps de sortir mon plat du four quand j’entends quelqu’un entrer dans l’auberge.
- J’arrive !
Que je gueule à pleins poumons. Le plat chaud rapidement posé sur le plan de travail, j’époussette ma tenue : un simple pantalon et une chemise trop large pour moi mais qui offre un certain décolleté, avant de me diriger dans la salle principale pour accueillir l’arrivant avec un grand sourire.
- Bonjour ! Et bienvenue au Mouton Frisé ! Installez-vous où vous voulez !
Mes yeux ambrés se posent sur cette blondinette qui débarque sacrément tôt dans l’auberge. La clientèle est plutôt rare le matin… Encore plus avec les temps qui courent. Sans compter que la tendance est plutôt à une clientèle principalement masculine.
- Vous êtes bien matinale ! Qu’aimeriez-vous ? Je peux vous proposer une tarte à la tomate que je viens de sortir du four si vous souhaitez du salé. Sinon, je peux vous proposer des petits pains, du miel et de la confiture si vous préférez quelque chose de plus sucré.
Je marque une pause, le temps qu'elle puisse choisir si elle s'installe au comptoir ou bien sur l'une des sept tables éparpillées dans la salle principale.
- Sinon, en boisson, je peux vous proposer de la bière, blonde ou brune, ce qui est classique. Autrement, nous avons quelques bouteilles d’hypocras et d’hydromel… Ou un pichet d’eau ?
Je lâche un petit rire. Proposer de l’eau après toute la flotte qu’on a prise sur la gueule, ça deviendrait presque une menace de mort.
- Je m’excuse pour le peu de choix en boissons… "matinales", mais nous avons plus souvent de la clientèle aux douze coups de midi. Vous êtes en vadrouille sur Liberty ?
- Quelle plaie !
Foutu pour foutu, autant rendre cette insomnie utile. Je descends de ma place assise et me dirige vers la réserve. Molly ne devrait plus trop tarder à arriver, je pense… Quoique, à force de tourner en rond, je ne sais plus vraiment à quelle heure je vis.
Attrapant quelques tomates, de la farine et un pot de moutarde, je finis par atterrir dans la cuisine en récupérant les ingrédients qu’il me manque. Prendre de l’avance dans les préparations occupera ma tête et me fera passer le temps. Et quoi de mieux qu’une tarte à la tomate pour donner le sourire ?
Je m’attelle à mes préparations : mélange pour la pâte d’un côté, découpe de mes tomates de l’autre, et ainsi de suite pour la préparation et l’assemblage. Une petite heure s’est écoulée et je profite des quelques minutes avant la fin de la cuisson pour trouver de quoi accompagner ce plat. Et comme souvent, il s’agira de charcuterie.
L’aube finit par gentiment pointer le bout de son nez, tandis que je baille, la gueule grande ouverte, avec franchement peu d’élégance. Au final il était plus… Tard ? Tôt ? Que je ne l’imaginais. J’ai tout juste le temps de sortir mon plat du four quand j’entends quelqu’un entrer dans l’auberge.
- J’arrive !
Que je gueule à pleins poumons. Le plat chaud rapidement posé sur le plan de travail, j’époussette ma tenue : un simple pantalon et une chemise trop large pour moi mais qui offre un certain décolleté, avant de me diriger dans la salle principale pour accueillir l’arrivant avec un grand sourire.
- Bonjour ! Et bienvenue au Mouton Frisé ! Installez-vous où vous voulez !
Mes yeux ambrés se posent sur cette blondinette qui débarque sacrément tôt dans l’auberge. La clientèle est plutôt rare le matin… Encore plus avec les temps qui courent. Sans compter que la tendance est plutôt à une clientèle principalement masculine.
- Vous êtes bien matinale ! Qu’aimeriez-vous ? Je peux vous proposer une tarte à la tomate que je viens de sortir du four si vous souhaitez du salé. Sinon, je peux vous proposer des petits pains, du miel et de la confiture si vous préférez quelque chose de plus sucré.
Je marque une pause, le temps qu'elle puisse choisir si elle s'installe au comptoir ou bien sur l'une des sept tables éparpillées dans la salle principale.
- Sinon, en boisson, je peux vous proposer de la bière, blonde ou brune, ce qui est classique. Autrement, nous avons quelques bouteilles d’hypocras et d’hydromel… Ou un pichet d’eau ?
Je lâche un petit rire. Proposer de l’eau après toute la flotte qu’on a prise sur la gueule, ça deviendrait presque une menace de mort.
- Je m’excuse pour le peu de choix en boissons… "matinales", mais nous avons plus souvent de la clientèle aux douze coups de midi. Vous êtes en vadrouille sur Liberty ?
Fight so dirty, but you love so sweet
Talk so pretty, but your heart got teeth
Late night devil, put your hands on me
And never, never, never ever let go
Talk so pretty, but your heart got teeth
Late night devil, put your hands on me
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La Chaleureuse Noyeuse
Takhys Suladran
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Info personnage
Race: Sirène
Vocation: Mage élémentaliste
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: C
Elle tendit son regard vers ce qui semblait être la cuisine. Il y avait donc bien quelqu'un. Elle se retint de sourire, l'imaginant déjà en train de préparer les bases mêmes des futurs repas pour les quelques clients qui pourraient passer. Déjà dans son esprit, elle essayait de voir comment elle se serait organisée, au vu des circonstances de Liberty. Rapidement, elle sut tenir son esprit en pleine réflexion professionnelle, qu'une employée sortit desdites cuisines. La blonde lorgna la tenue sommaire et bien trop large pour la Drakyn. Par manque de temps ? Pour se simplifier le démarrage de la journée ? Ou alors n'était-elle qu'un commis ? Bah, peu importait.
"Salutations !fit-elle avec un large sourire accueillant.
Le Mouton Frisé ? Original comme nom, alors qu'on était en plein milieu de Liberty. Peut-être qu'elle adorait ces bestioles-là, ou alors que cela rentrait dans le cadre d'une spécialité culinaire. Elle aura l'occasion de découvrir cela. Donc, toujours le sourire à ses lèvres, elle opta pour une place non loin d'une fenêtre, pour garder une belle vue sur l'extérieur, même si l'état des rues et des maisons alentours n'apportait guère de détente oculaire. Mais elle n'était pas venue ici pour observer l'extérieur de cette auberge. Cet établissement était déjà bien placé de base, donc l'étude de la population fourmillante du coin n'était pas au programme de la matinée. Surtout que bon... peu de monde passait actuellement, ce sera donc une observation bien morne.
Une fois bien assise à une table propre, la Drakyn qui transpirait l'enthousiasme proposa déjà quelques possibilités de plats et de boissons. Cela ouvrait l'appétit !
"Oui, j'aime bien rentabiliser ma journée. On perd déjà tellement de temps à dormir durant toute notre vie.. Alors, je vais goûter votre tarte à la tomate et un verre d'hydromel. Pour cette tarte, c'est vous qui l'avez faites ? "
Elle aussi était curieuse. Et elle rit pour le pichet d'eau.
"Je pense que j'ai bu assez d'eau jusqu'à la fin de ma vie. "Et elle libéra un nouveau rire, plus cristallin. Elle disait cela juste pour la forme, bien évidemment. Une Sirène comme elle vivait de l'eau justement. Quelle délicieuse farce.
"Je ne suis pas difficile pour ce qui est de boire ou de manger. Au vu des circonstances, je peux comprendre que vous êtes limitée en denrées. "
De toute façon, un client pouvait difficilement faire la fine bouche. Avoir un peu de café ou certains types de thés pour la boisson chaude du matin ne se trouvait pas... comme d'autres aliments plus prisés. Mais grâce aux efforts et aux décisions des autorités locales et du contrôle de la chaîne de ravitaillement, il n'y avait pas trop de risque de famine. Oh bien entendu, cela n'empêchait pas le commerce souterrain, qui essayait de profiter un peu de la pénible reconstruction de la capitale.
"Oui, je suis un peu en mode promenade, oui... Je prends le temps de visiter Liberty, pour voir ce qui a été détruit définitivement, quels commerces n'arriveront pas à s'en remettre. Alors, je me promène pour faire un peu de prospection. "
"Salutations !fit-elle avec un large sourire accueillant.
Le Mouton Frisé ? Original comme nom, alors qu'on était en plein milieu de Liberty. Peut-être qu'elle adorait ces bestioles-là, ou alors que cela rentrait dans le cadre d'une spécialité culinaire. Elle aura l'occasion de découvrir cela. Donc, toujours le sourire à ses lèvres, elle opta pour une place non loin d'une fenêtre, pour garder une belle vue sur l'extérieur, même si l'état des rues et des maisons alentours n'apportait guère de détente oculaire. Mais elle n'était pas venue ici pour observer l'extérieur de cette auberge. Cet établissement était déjà bien placé de base, donc l'étude de la population fourmillante du coin n'était pas au programme de la matinée. Surtout que bon... peu de monde passait actuellement, ce sera donc une observation bien morne.
Une fois bien assise à une table propre, la Drakyn qui transpirait l'enthousiasme proposa déjà quelques possibilités de plats et de boissons. Cela ouvrait l'appétit !
"Oui, j'aime bien rentabiliser ma journée. On perd déjà tellement de temps à dormir durant toute notre vie.. Alors, je vais goûter votre tarte à la tomate et un verre d'hydromel. Pour cette tarte, c'est vous qui l'avez faites ? "
Elle aussi était curieuse. Et elle rit pour le pichet d'eau.
"Je pense que j'ai bu assez d'eau jusqu'à la fin de ma vie. "Et elle libéra un nouveau rire, plus cristallin. Elle disait cela juste pour la forme, bien évidemment. Une Sirène comme elle vivait de l'eau justement. Quelle délicieuse farce.
"Je ne suis pas difficile pour ce qui est de boire ou de manger. Au vu des circonstances, je peux comprendre que vous êtes limitée en denrées. "
De toute façon, un client pouvait difficilement faire la fine bouche. Avoir un peu de café ou certains types de thés pour la boisson chaude du matin ne se trouvait pas... comme d'autres aliments plus prisés. Mais grâce aux efforts et aux décisions des autorités locales et du contrôle de la chaîne de ravitaillement, il n'y avait pas trop de risque de famine. Oh bien entendu, cela n'empêchait pas le commerce souterrain, qui essayait de profiter un peu de la pénible reconstruction de la capitale.
"Oui, je suis un peu en mode promenade, oui... Je prends le temps de visiter Liberty, pour voir ce qui a été détruit définitivement, quels commerces n'arriveront pas à s'en remettre. Alors, je me promène pour faire un peu de prospection. "
Citoyen de La République
Vanay Vyldrithe
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Info personnage
Race: Drakyn
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: C
- Je prends volontiers votre temps de sommeil si vous n'en voulez pas.
Je souris en coin. Moi qui fais régulièrement des insomnies et dois enchaîner des journées, c’est le genre de phrase qui me fait doucement rire. On se rend compte que le sommeil est précieux uniquement quand on commence à ne plus en avoir suffisamment.
- Va pour la tarte à la tomate avec de l’hydromel ! Et je vous remercie pour votre compréhension, tous ne sont pas aussi conscients de ce que cela implique de subir un tel déluge, même si le bâtiment a tenu le choc et qu’à l’extérieur, dans les rues, c’est le bordel.
Je pose mon regard sur la fenêtre, observant l’extérieur comme pour appuyer mes propos avant de tourner ma tête une nouvelle fois vers la blondinette en gardant mon sourire.
- Et pour vous répondre, oui, c’est bien moi qui l’ai faite ! C’est Molly, la propriétaire de l’établissement, qui m’a appris quelques trucs en cuisine. Mais ça reste elle la principale maîtresse des fourneaux. Je ne fais que les petits plats simples et c’est pas plus mal.
J’espère intérieurement que la pâte tienne et qu’elle ne soit pas trop sèche… Ou, du moins, si elle est sèche, qu’elle ait un bon goût. S’il y a bien un truc que je n’ai jamais réussi à préparer, ce sont les pâtes… Et même en suivant les dosages au gramme près
- Je me demande bien ce que vous allez trouver dans le coin. Beaucoup de bâtiments sont si abîmés qu’il est étonnant qu’ils tiennent encore debout, et les autres sont en ruine ou bien dévalisés par les nécessiteux… M’enfin ! Je vais vous chercher votre repas.
Sur ces quelques paroles, je pars en direction des cuisines d’un pas plutôt tranquille. En tête de liste : trancher cette tarte et prier pour que la pâte ne soit pas ratée. Malheureusement pour moi, elle ne se tient pas et la croûte part un peu en lambeaux. Je lâche un petit soupir, décidément, je n’arriverai jamais à en faire une qui soit potable. J’ajoute à l’assiette de la blondinette quelques charcuteries et je sers sa boisson avant de ramener le tout sur un plateau à sa table.
- Voilà pour vous ! Navré pour la pâte, elle est bonne mais visiblement, ce n’est pas son jour.
Je ris, un peu gêné, en lui déposant le tout proprement devant elle, couverts compris, on n'est pas des sauvages ici.
C’est à ce moment que la porte de l’auberge s’ouvre à nouveau et laisse apparaître une naine à la chevelure grise avec une pipe fumante au bec. Son regard tombant sur l’invitée lui fait hausser un sourcil et moi, je roule des yeux, le sourire en coin.
- Bah ! En v’la une première ! On a d’la clientèle au p’tit matin maintenant !
- Quand on parle du loup ! Je vous présente Molly ! C’est la fameuse propriétaire dont je vous parlais.
- Ah ! Bah parce qu’en plus on parle de moi ?
Qu’elle lance d’un ton qui se veut plutôt amical, même si forcé, et son visage affiche sa visible mauvaise humeur matinale. Elle n’a jamais été du matin et heureusement pour ma cliente que je suis là. Molly peut franchement être désagréable quand on l’aborde au réveil, même si elle s’est améliorée avec les années. Je finis par chuchoter, toujours mon sourire en coin.
- Elle n’est pas du matin mais, en dehors de ça, c’est une femme très sympathique.
Je souris en coin. Moi qui fais régulièrement des insomnies et dois enchaîner des journées, c’est le genre de phrase qui me fait doucement rire. On se rend compte que le sommeil est précieux uniquement quand on commence à ne plus en avoir suffisamment.
- Va pour la tarte à la tomate avec de l’hydromel ! Et je vous remercie pour votre compréhension, tous ne sont pas aussi conscients de ce que cela implique de subir un tel déluge, même si le bâtiment a tenu le choc et qu’à l’extérieur, dans les rues, c’est le bordel.
Je pose mon regard sur la fenêtre, observant l’extérieur comme pour appuyer mes propos avant de tourner ma tête une nouvelle fois vers la blondinette en gardant mon sourire.
- Et pour vous répondre, oui, c’est bien moi qui l’ai faite ! C’est Molly, la propriétaire de l’établissement, qui m’a appris quelques trucs en cuisine. Mais ça reste elle la principale maîtresse des fourneaux. Je ne fais que les petits plats simples et c’est pas plus mal.
J’espère intérieurement que la pâte tienne et qu’elle ne soit pas trop sèche… Ou, du moins, si elle est sèche, qu’elle ait un bon goût. S’il y a bien un truc que je n’ai jamais réussi à préparer, ce sont les pâtes… Et même en suivant les dosages au gramme près
- Je me demande bien ce que vous allez trouver dans le coin. Beaucoup de bâtiments sont si abîmés qu’il est étonnant qu’ils tiennent encore debout, et les autres sont en ruine ou bien dévalisés par les nécessiteux… M’enfin ! Je vais vous chercher votre repas.
Sur ces quelques paroles, je pars en direction des cuisines d’un pas plutôt tranquille. En tête de liste : trancher cette tarte et prier pour que la pâte ne soit pas ratée. Malheureusement pour moi, elle ne se tient pas et la croûte part un peu en lambeaux. Je lâche un petit soupir, décidément, je n’arriverai jamais à en faire une qui soit potable. J’ajoute à l’assiette de la blondinette quelques charcuteries et je sers sa boisson avant de ramener le tout sur un plateau à sa table.
- Voilà pour vous ! Navré pour la pâte, elle est bonne mais visiblement, ce n’est pas son jour.
Je ris, un peu gêné, en lui déposant le tout proprement devant elle, couverts compris, on n'est pas des sauvages ici.
C’est à ce moment que la porte de l’auberge s’ouvre à nouveau et laisse apparaître une naine à la chevelure grise avec une pipe fumante au bec. Son regard tombant sur l’invitée lui fait hausser un sourcil et moi, je roule des yeux, le sourire en coin.
- Bah ! En v’la une première ! On a d’la clientèle au p’tit matin maintenant !
- Quand on parle du loup ! Je vous présente Molly ! C’est la fameuse propriétaire dont je vous parlais.
- Ah ! Bah parce qu’en plus on parle de moi ?
Qu’elle lance d’un ton qui se veut plutôt amical, même si forcé, et son visage affiche sa visible mauvaise humeur matinale. Elle n’a jamais été du matin et heureusement pour ma cliente que je suis là. Molly peut franchement être désagréable quand on l’aborde au réveil, même si elle s’est améliorée avec les années. Je finis par chuchoter, toujours mon sourire en coin.
- Elle n’est pas du matin mais, en dehors de ça, c’est une femme très sympathique.
Fight so dirty, but you love so sweet
Talk so pretty, but your heart got teeth
Late night devil, put your hands on me
And never, never, never ever let go
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La Chaleureuse Noyeuse
Takhys Suladran
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crédits : 688
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Race: Sirène
Vocation: Mage élémentaliste
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: C
"Oh, je pense que vous n'auriez guère d'heure à me prendre, vu que je me couche des fois bien assez tard pour terminer d'accomplir tous mes objectifs de la journée"
Quand l'idée d'aller se balader en mer la prenait, elle pouvait en effet en avoir pour la journée, et même la nuit entière. Puis, elle ne manqua pas de rire. Comment des terrestres pourraient encore se montrer difficile pour se nourrir vu la situation actuelle de Liberty ?
"Des gens chipotent ? Vous pouvez alors être certaine qu'ils n'ont jamais eu faim de leur vie. Ou si peu qu'ils ne connaissent pas la douleur qu'un estomac vide peut imposer "
Elle aurait eu affaire à des clients pareils alors que la nourriture n'était pas en abondance, elle les aurait fait sortir immédiatement. Point de pitié quand on vient à dédaigner ce qui reste de potable et de simple à manger.
"J'ai déjà l'eau à ma bouche, alors si c'est du fait maison et fait de vos mains ! "
Au moins la Sirène put apprendre de la bouche de la rouquine cornue qui était propriétaire des lieux. Ne sait-on jamais. Si l'idée lui prenait de voir si un partenariat commercial était faisable... ou mieux ! De racheter l'auberge tout en gardant ses employés ! Mais elle devait voir son potentiel futur, quand la ville retrouvera des activités plus correctes dans les prochains mois/
"Rien ne vaut la simplicité à mes yeux. C'est là qu'on apprécie les choses, qu'on admire... ou qu'on mange"
Elle ne manqua pas de faire un sourire sincère à son interlocutrice quant à sa curiosité de ce qu'elle pourrait trouver de potable dans le coin. Pensait-elle que sa seule cliente du moment cherchait un commerce en très bon état ? Elle se retint d'en rire, hochant de la tête quand la Drakyn s'en retourna aux cuisines pour chercher son repas.
Takhys en profita pour étudier les lieux. Elle sourit plus intensément. Ici, tout simplement, avoir été préservé en grande totalité. Puis, la jeune femme revint avec la commande en face de la blonde. Takhys apprécia le service. Ça faisait plaisir de se faire servir, de temps en temps.
"Oh, n'ayez pas d'inquiétude. Bientôt, il n'y aura plus de traces de sa présence…"
La porte s'ouvrit et cette fois, ce fut pour entendre une voix plus enjouée. La patronne venait de faire son entrée, confirmée par la rouquine. Takhys salua la nouvelle venue d'un hochement de tête amical.
"Oui, et en bien, je vous rassure. Enchantée de faire votre connaissance, Molly. Moi, c'est Takhys. "
Elle se retint de faire un bien étrange sourire aux murmures de la serveuse. Elle n'était pas du matin hein ? Les nains n'étaient pas réputés pour avoir bon caractère de toute façon. Cela promettait d'être intéressant pour la suite.
"Nous parlions de nourriture et de clientèle très chère. On dirait que les affaires ne vont guère fort en ce moment depuis l'attaque. Et à l'inverse, trouver une auberge d'ouverte en ces journées difficiles n'est guère aisé. Mais j'ai eu de la chance. Puis-je escompter voir votre établissement ouvert tous les jours, ou seulement certains, pour éviter de plomber votre trésorerie ?"
Ou comment se renseigner sur l'état des bénéfices du Mouton Frisé en demeurant simple dans ses interrogations.
Quand l'idée d'aller se balader en mer la prenait, elle pouvait en effet en avoir pour la journée, et même la nuit entière. Puis, elle ne manqua pas de rire. Comment des terrestres pourraient encore se montrer difficile pour se nourrir vu la situation actuelle de Liberty ?
"Des gens chipotent ? Vous pouvez alors être certaine qu'ils n'ont jamais eu faim de leur vie. Ou si peu qu'ils ne connaissent pas la douleur qu'un estomac vide peut imposer "
Elle aurait eu affaire à des clients pareils alors que la nourriture n'était pas en abondance, elle les aurait fait sortir immédiatement. Point de pitié quand on vient à dédaigner ce qui reste de potable et de simple à manger.
"J'ai déjà l'eau à ma bouche, alors si c'est du fait maison et fait de vos mains ! "
Au moins la Sirène put apprendre de la bouche de la rouquine cornue qui était propriétaire des lieux. Ne sait-on jamais. Si l'idée lui prenait de voir si un partenariat commercial était faisable... ou mieux ! De racheter l'auberge tout en gardant ses employés ! Mais elle devait voir son potentiel futur, quand la ville retrouvera des activités plus correctes dans les prochains mois/
"Rien ne vaut la simplicité à mes yeux. C'est là qu'on apprécie les choses, qu'on admire... ou qu'on mange"
Elle ne manqua pas de faire un sourire sincère à son interlocutrice quant à sa curiosité de ce qu'elle pourrait trouver de potable dans le coin. Pensait-elle que sa seule cliente du moment cherchait un commerce en très bon état ? Elle se retint d'en rire, hochant de la tête quand la Drakyn s'en retourna aux cuisines pour chercher son repas.
Takhys en profita pour étudier les lieux. Elle sourit plus intensément. Ici, tout simplement, avoir été préservé en grande totalité. Puis, la jeune femme revint avec la commande en face de la blonde. Takhys apprécia le service. Ça faisait plaisir de se faire servir, de temps en temps.
"Oh, n'ayez pas d'inquiétude. Bientôt, il n'y aura plus de traces de sa présence…"
La porte s'ouvrit et cette fois, ce fut pour entendre une voix plus enjouée. La patronne venait de faire son entrée, confirmée par la rouquine. Takhys salua la nouvelle venue d'un hochement de tête amical.
"Oui, et en bien, je vous rassure. Enchantée de faire votre connaissance, Molly. Moi, c'est Takhys. "
Elle se retint de faire un bien étrange sourire aux murmures de la serveuse. Elle n'était pas du matin hein ? Les nains n'étaient pas réputés pour avoir bon caractère de toute façon. Cela promettait d'être intéressant pour la suite.
"Nous parlions de nourriture et de clientèle très chère. On dirait que les affaires ne vont guère fort en ce moment depuis l'attaque. Et à l'inverse, trouver une auberge d'ouverte en ces journées difficiles n'est guère aisé. Mais j'ai eu de la chance. Puis-je escompter voir votre établissement ouvert tous les jours, ou seulement certains, pour éviter de plomber votre trésorerie ?"
Ou comment se renseigner sur l'état des bénéfices du Mouton Frisé en demeurant simple dans ses interrogations.
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Vanay Vyldrithe
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Quand on voit l’état des bâtisses aux alentours, on peut se dire que l’auberge du Mouton Frisé est un petit miraculé d’avoir survécu avec aussi peu de dégâts. Ses murs de pierre n'avaient pas flanché face au déluge qui avait inondé tout Liberty, même s’ils avaient fini par boire la tasse en laissant entrer l’eau à l’intérieur et en perdant quelques tuiles. Son intérieur en bois avait absorbé assez d’eau pour le restant de sa vie, mais en dehors de ça, tout était là. Oui, le bois allait probablement bouger, prendre de la moisissure ou autre, mais ce genre de problème paraît si petit à côté de l’idée que le bâtiment aurait pu finir écroulé comme un château de sable.
Nous avions perdu un peu là où beaucoup d’autres avaient tout perdu ou presque.
Et, au fond de moi, je sais que même si Molly peut avoir une confiance et un courage qui la feraient paraître comme un colosse, perdre le bâtiment lui aurait fait plus de mal qu’elle ne voudrait l’admettre.
J’en remercie encore les Astres de nous avoir accordé cette chance.
Molly finit par s’approcher de la table, tirant une grande bouffée sur sa pipe avant de recracher la fumée vers le plafond. Son œil avisé de cuisinière se pose sur ma pâte mal foutue et je sais, d’avance, ce qu’elle va me dire.
- J’ne sais pas comment tu fais… C’est pourtant pas le truc le plus compliqué à faire ! Bon sang ! Mais qu’est-ce que je vais faire de toi ! Et le pire, c’est que je sais que tu fais tout comme je te dis !
Ma queue vient fouetter légèrement le cuir de ses bottes alors que je tire une moue boudeuse.
- Roh ! C’est bon hein ! M’fais pas c’tte tête !
Elle finit par porter son attention sur la blonde, aspirant une nouvelle bouffée de fumée et la recrachant aussitôt en direction du plafond, tandis que je détourne la tête, vexé.
- Pas de « vous » avec moi, Blondinette. Et si ça te plaît pas, eh bah, t’apprendras à faire avec.
Ma main vient aussitôt se poser sur mon visage, dépité par le comportement de cette naine.
- Bonjour l’accueil des nains… Bourru, acariâtre, rude… Molly, si j’avais un doute…
Elle m’ignore parfaitement, ce qui me fait rouler des yeux. Ce n’est pas faute d’avoir essayé de lui apprendre les bonnes manières… Mais ce n’est clairement pas à son âge qu’elle va complètement changer et devenir un modèle en savoir-vivre. Et puis bon, on parle quand même d’une naine.
- Donc, Takhys, c’est bien ça ? Le bâtiment est debout et c’est bien ce qu’on lui demande ! Fière, fort et beau ! Juste un peu mouillé mais ça, c’est absolument rien au vu de ce que certains ont pris dans la gueule.
Elle pose son regard une nouvelle fois sur moi, me faisant signe d’approcher mon visage, ce que je fais. Léchant son pouce, elle vient essuyer ma joue d’une tache qui, j’en suis certaine, n’a jamais existé. C’est juste Molly et sa façon, toute particulière, de montrer sa tendresse, en bonne mère. Je râle et me défais de son emprise, et elle reprend sa conversation en sortant sa sacoche à tabac pour nourrir sa pipe.
- Pas b’soin d’avoir fait de grandes études pour répondre à une bonne partie de tes questions, blondinette. Les affaires vont. Elles vont moins bien et c’est normal vu du bordel que ça a été.
Elle rallume sa pipe en aspirant légèrement pour attiser les braises avant de recracher une fumée, évitant toujours de l’envoyer sur le visage de Takhys..
- J’ouvre effectivement moins souvent pour éviter le gâchis. Et aussi, et surtout, parce que j’ai autre chose à foutre de ma vie qu’attendre que le temps passe sans rien faire. Mais vu que j’ai de l’alcool, c’est amplement suffisant pour que la clientèle se fasse. Que le moral soit en bas ou en haut, l’alcool attire toujours. Donc j’me fais pas de souci.
Cette fois-ci, elle plante son regard sévère et méfiant dans celui de son interlocutrice.
- Maintenant, explique-moi ce qui t’amène dans l’coin.
Elle prend enfin place à cette table en face d’elle.
De mon côté, je la laisse parler. Tout ce qui concerne les affaires de l’auberge, c’est elle qui s’en charge, et c’est très bien comme ça.
Nous avions perdu un peu là où beaucoup d’autres avaient tout perdu ou presque.
Et, au fond de moi, je sais que même si Molly peut avoir une confiance et un courage qui la feraient paraître comme un colosse, perdre le bâtiment lui aurait fait plus de mal qu’elle ne voudrait l’admettre.
J’en remercie encore les Astres de nous avoir accordé cette chance.
Molly finit par s’approcher de la table, tirant une grande bouffée sur sa pipe avant de recracher la fumée vers le plafond. Son œil avisé de cuisinière se pose sur ma pâte mal foutue et je sais, d’avance, ce qu’elle va me dire.
- J’ne sais pas comment tu fais… C’est pourtant pas le truc le plus compliqué à faire ! Bon sang ! Mais qu’est-ce que je vais faire de toi ! Et le pire, c’est que je sais que tu fais tout comme je te dis !
Ma queue vient fouetter légèrement le cuir de ses bottes alors que je tire une moue boudeuse.
- Roh ! C’est bon hein ! M’fais pas c’tte tête !
Elle finit par porter son attention sur la blonde, aspirant une nouvelle bouffée de fumée et la recrachant aussitôt en direction du plafond, tandis que je détourne la tête, vexé.
- Pas de « vous » avec moi, Blondinette. Et si ça te plaît pas, eh bah, t’apprendras à faire avec.
Ma main vient aussitôt se poser sur mon visage, dépité par le comportement de cette naine.
- Bonjour l’accueil des nains… Bourru, acariâtre, rude… Molly, si j’avais un doute…
Elle m’ignore parfaitement, ce qui me fait rouler des yeux. Ce n’est pas faute d’avoir essayé de lui apprendre les bonnes manières… Mais ce n’est clairement pas à son âge qu’elle va complètement changer et devenir un modèle en savoir-vivre. Et puis bon, on parle quand même d’une naine.
- Donc, Takhys, c’est bien ça ? Le bâtiment est debout et c’est bien ce qu’on lui demande ! Fière, fort et beau ! Juste un peu mouillé mais ça, c’est absolument rien au vu de ce que certains ont pris dans la gueule.
Elle pose son regard une nouvelle fois sur moi, me faisant signe d’approcher mon visage, ce que je fais. Léchant son pouce, elle vient essuyer ma joue d’une tache qui, j’en suis certaine, n’a jamais existé. C’est juste Molly et sa façon, toute particulière, de montrer sa tendresse, en bonne mère. Je râle et me défais de son emprise, et elle reprend sa conversation en sortant sa sacoche à tabac pour nourrir sa pipe.
- Pas b’soin d’avoir fait de grandes études pour répondre à une bonne partie de tes questions, blondinette. Les affaires vont. Elles vont moins bien et c’est normal vu du bordel que ça a été.
Elle rallume sa pipe en aspirant légèrement pour attiser les braises avant de recracher une fumée, évitant toujours de l’envoyer sur le visage de Takhys..
- J’ouvre effectivement moins souvent pour éviter le gâchis. Et aussi, et surtout, parce que j’ai autre chose à foutre de ma vie qu’attendre que le temps passe sans rien faire. Mais vu que j’ai de l’alcool, c’est amplement suffisant pour que la clientèle se fasse. Que le moral soit en bas ou en haut, l’alcool attire toujours. Donc j’me fais pas de souci.
Cette fois-ci, elle plante son regard sévère et méfiant dans celui de son interlocutrice.
- Maintenant, explique-moi ce qui t’amène dans l’coin.
Elle prend enfin place à cette table en face d’elle.
De mon côté, je la laisse parler. Tout ce qui concerne les affaires de l’auberge, c’est elle qui s’en charge, et c’est très bien comme ça.
Fight so dirty, but you love so sweet
Talk so pretty, but your heart got teeth
Late night devil, put your hands on me
And never, never, never ever let go
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La Chaleureuse Noyeuse
Takhys Suladran
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Info personnage
Race: Sirène
Vocation: Mage élémentaliste
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: C
Ah les nains ! Pour le peu qu'elle avait pu en croiser depuis qu'elle vivait à la surface, ils sortaient tous du même moule, mâles comme femelles. Un caractère de cochon et irascible à souhait ! Silencieusement donc, la Sirène assista à la petite engueulade de la Drakyn tout cela parce qu'elle avait raté la cuisson de la pâte de la tarte. Ça et autre chose. Puis, délaissant son petit personnel qui se résumait aujourd'hui à une seule personne ; si elle en avait plus bien entendu, la rageuse courte sur pattes s'intéressa à sa seule cliente du moment. Presque cérémonieusement, la belle blonde l'écouta tout comme elle l'observa s'affairer à de menus détails. Elle avait la bougeotte et avait l'air d'avoir besoin d'occuper ses mains et son regard. Après quoi, elle s'installa en face de Takhys, qui eut un bien étrange sourire. Moqueur ? Amusé ? Posé ? Difficile à dire.
" "Vous" ou "tu", peu importe, tant que nous arrivons à nous comprendre. "
Elle entama la part de tarte apportée par la Drakyn et prit le temps de la savourer. La pâte n'était pas si ratée que cela, elle était même plus savoureuse qu'elle ne s'y attendait. Il y avait un côté fondant qui donnait presque la texture d'une omelette sans en être une. Après avoir avalé sa première bouchée, elle put prendre la parole.
"Vous dites que c'est raté ? Moi je dis que je me régale."
Elle regarda la Drakyn qui s'était mise un peu en retrait.
"Moi je vois bien là une alternative possible à faire comme un genre d'omelette, sans que cela en soit une, voyez-vous où je veux en venir ? En étudiant un peu plus son enrichissement avec quelques condiments, pour affiner sa saveur, ce serait un chouette petit plat innovant à proposer et pas cher à faire en prime."
Elle lui sourit et prit plaisir à dévorer ce qui restait de la tarte. En même temps, elle n'était pas difficile pour ce qui était de manger de la nourriture terrestre. Ça, elle pouvait concéder qu'ils savaient toujours bien mieux cuisiner que ceux de son peuple. Il était difficile d'avoir un bon feu sous la mer, même dans des lieux emplis d'air.
"Oui, c'est bien Talkhys. Et t'as eu de la chance ma chère Molly, clairement. Mais pour ce qui est de la santé de tes affaires, je n'ai peut-être pas fait Magic ou une autre grande école pour savoir que tu ne fais que vivoter en ce moment. Survivre même. L'alcool s'écoule bien pour l'instant, car c'est la déprime dehors. Des pertes matérielles comme des proches... L'alcool aide au réconfort. Mais cela ne durera qu'un temps. As-tu songé à l'avenir ?"
Elle repoussa légèrement son assiette, tout en passant sa langue sur les recoins de ses lèvres et attrapa son hydromel. Elle s'adressa alors à Vanay.
"Des clients qui passent, que pensent-ils de l'avenir ? Du moins, le proche avenir, leurs aspirations, leurs désirs ? Tu vois souvent les clients..."
Plus que la naine, elle en était certaine.
"Ce serait intéressant de voir ce qu'ils attendent en secret quand Liberty retrouvera une meilleure stabilité économique..."
Puis, elle posa ses yeux ambrés vers Molly.
"Je viens étudier la situation commerciale du coin. La destruction est propice au renouveau. De nouvelles tavernes ou auberges pourraient voir le jour et venir à vous concurrencer si tu n'y prends pas garde."
Elle leva son breuvage alcoolisé à hauteur de ses lèvres, qui affichèrent un rictus presque carnassier.
"Je suis venue prospecter dans le coin, pour voir ce que je pourrais ouvrir comme petite taverne à Liberty."
" "Vous" ou "tu", peu importe, tant que nous arrivons à nous comprendre. "
Elle entama la part de tarte apportée par la Drakyn et prit le temps de la savourer. La pâte n'était pas si ratée que cela, elle était même plus savoureuse qu'elle ne s'y attendait. Il y avait un côté fondant qui donnait presque la texture d'une omelette sans en être une. Après avoir avalé sa première bouchée, elle put prendre la parole.
"Vous dites que c'est raté ? Moi je dis que je me régale."
Elle regarda la Drakyn qui s'était mise un peu en retrait.
"Moi je vois bien là une alternative possible à faire comme un genre d'omelette, sans que cela en soit une, voyez-vous où je veux en venir ? En étudiant un peu plus son enrichissement avec quelques condiments, pour affiner sa saveur, ce serait un chouette petit plat innovant à proposer et pas cher à faire en prime."
Elle lui sourit et prit plaisir à dévorer ce qui restait de la tarte. En même temps, elle n'était pas difficile pour ce qui était de manger de la nourriture terrestre. Ça, elle pouvait concéder qu'ils savaient toujours bien mieux cuisiner que ceux de son peuple. Il était difficile d'avoir un bon feu sous la mer, même dans des lieux emplis d'air.
"Oui, c'est bien Talkhys. Et t'as eu de la chance ma chère Molly, clairement. Mais pour ce qui est de la santé de tes affaires, je n'ai peut-être pas fait Magic ou une autre grande école pour savoir que tu ne fais que vivoter en ce moment. Survivre même. L'alcool s'écoule bien pour l'instant, car c'est la déprime dehors. Des pertes matérielles comme des proches... L'alcool aide au réconfort. Mais cela ne durera qu'un temps. As-tu songé à l'avenir ?"
Elle repoussa légèrement son assiette, tout en passant sa langue sur les recoins de ses lèvres et attrapa son hydromel. Elle s'adressa alors à Vanay.
"Des clients qui passent, que pensent-ils de l'avenir ? Du moins, le proche avenir, leurs aspirations, leurs désirs ? Tu vois souvent les clients..."
Plus que la naine, elle en était certaine.
"Ce serait intéressant de voir ce qu'ils attendent en secret quand Liberty retrouvera une meilleure stabilité économique..."
Puis, elle posa ses yeux ambrés vers Molly.
"Je viens étudier la situation commerciale du coin. La destruction est propice au renouveau. De nouvelles tavernes ou auberges pourraient voir le jour et venir à vous concurrencer si tu n'y prends pas garde."
Elle leva son breuvage alcoolisé à hauteur de ses lèvres, qui affichèrent un rictus presque carnassier.
"Je suis venue prospecter dans le coin, pour voir ce que je pourrais ouvrir comme petite taverne à Liberty."
Citoyen de La République
Vanay Vyldrithe
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Info personnage
Race: Drakyn
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: C
J’aurais pu vaquer à mes occupations et les laisser parler d’affaires qui ne m’intéressent franchement pas, mais mon petit doigt me dit qu’il serait bien que je reste proche des deux. Je connais la naine et je sais que lui titiller les nerfs de bon matin, c’est une garantie de la faire partir en flammes.
Sacrée naine, les gens ont tendance à avoir du mal à croire qu’elle sait être tendre et douce… Et ça se comprend quand on voit à quel point elle peut être aussi adorable que les portes des geôles du Razkaal. J’en aurais toute une trilogie du samedi soir à raconter si nous étions dans un autre univers.
Je souris en coin, posant tour à tour mon regard sur la naine puis la blonde quand cette dernière me sort de mes pensées.
- Je vous remercie pour le compliment ! Enfin quelqu’un qui reconnaît mes efforts !
Que je lance en faisant un clin d’œil à Tahkys avant de reporter mon regard sur la naine, qui se gratte grossièrement la tête sans se soucier de ce que je dis, ce qui me fait froncer le museau avant de venir, à mon tour, poser mon fessier sur le dernier tabouret.
- Qu’est-ce que tu peux être agréable le matin, vieux caillou !
- Je ne te permets pas ! Je te rappelle que je suis ta cheffe !
- Je vais me gêner, tiens !
Je pouffe en la voyant ronchonner et s’agiter sur place pendant qu’elle tire sur sa pipe. Si je n’avais pas passé quasiment une décennie à la côtoyer, je jurerais que de la fumée sortait de ses oreilles alors qu’elle reste attentive aux dires de la seule cliente de l’auberge.
- Je vous remercie, Tahkys, pour le compliment sur ma tarte ratée et votre idée. Je la testerai, surtout si ça peut m’éviter de me battre avec la pâte à tarte.
- Tant que tu ne fous pas le bordel dans ma cuisine…
Je ne cache aucunement que ce simple compliment, qu’il soit sincère ou non, gonfle mon ego, un grand sourire adressé à la naine dévoilant mes quenottes blanches alors qu’elle roule des yeux avant de répondre à notre invitée du jour.
- Si tu penses que je n’y ai pas pensé, ma grosse ! Tu te fourres le doigt dans l’œil, et jusqu’au coude ! J’ai effectivement quelques idées. Le tout est de pouvoir les mettre en place, mais je t’écoute.
Je viens me pincer l’arête nasale, fatigué de son comportement. J’espère surtout et avant tout que la blonde ne lui en tiendra pas rigueur alors qu’elle s’adresse à moi.
- Actuellement, les gens sont effectivement déprimés et ça se comprend au vu des dégâts. Et pour le coup…
Je repose mes pupilles dorées sur la naine, un air plus grave se dessinant sur mon visage.
- Molly, je suis d’accord avec Tahkys. Nous avons eu de la chance et tu le sais aussi bien que moi. Une telle chance qu’on pourrait s’imaginer des choses qui saliraient l’image du Mouton frisé.
Je marque une légère pause, voyant que la naine fronce méchamment du nez. Je sais parfaitement qu’elle n’apprécie pas qu’on touche à son bébé. Mais c’est bel et bien la réalité, on a juste eu de la chance, beaucoup de chance… Et pour certains, c’en est beaucoup trop.
- Pour vous répondre, Tahkys, les gens, le peuple, sont chamboulés. Quand certains souhaitent revenir à la normale comme si rien ne s’était passé, d’autres parlent de « renforcer » la sécurité, avec tous les travers que cette simple phrase peut avoir.
Je soupire légèrement avant de reposer mon regard sur Tahkys.
- J’ai déjà eu quelques commentaires franchement désagréables sur mon origine et une vieille, habituellement sympathique, qui me fuit maintenant comme si je portais la peste.
J’observe un instant mon interlocutrice, détaillant un peu plus les traits de son visage avant de reprendre.
- Même si je suis d’accord que la destruction apporte du renouveau, elle a aussi tendance à découvrir de nouvelles brèches et c’est là que ça peut poser problème.
- Et si j’avais su qu’on viendrait m’emmerder de bon matin, moi…
- Molly… s’il te plaît.
Encore une fois, la naine aspire sa fumée, observant Tahkys plus sévèrement.
- Tu veux donc venir poser ton cul en Liberty et pour ça tu viens fanfaronner sous mon nez, ce que j’apprécie moyennement.
Est-ce que ça étonne quelqu’un ? Probablement personne… Je souris à Tahkys, la suppliant intérieurement de passer au-delà de la mauvaise humeur de Molly.
- Mais tu sembles avoir des « bonnes idées », alors je t’écoute, crache ta bave.
Sacrée naine, les gens ont tendance à avoir du mal à croire qu’elle sait être tendre et douce… Et ça se comprend quand on voit à quel point elle peut être aussi adorable que les portes des geôles du Razkaal. J’en aurais toute une trilogie du samedi soir à raconter si nous étions dans un autre univers.
Je souris en coin, posant tour à tour mon regard sur la naine puis la blonde quand cette dernière me sort de mes pensées.
- Je vous remercie pour le compliment ! Enfin quelqu’un qui reconnaît mes efforts !
Que je lance en faisant un clin d’œil à Tahkys avant de reporter mon regard sur la naine, qui se gratte grossièrement la tête sans se soucier de ce que je dis, ce qui me fait froncer le museau avant de venir, à mon tour, poser mon fessier sur le dernier tabouret.
- Qu’est-ce que tu peux être agréable le matin, vieux caillou !
- Je ne te permets pas ! Je te rappelle que je suis ta cheffe !
- Je vais me gêner, tiens !
Je pouffe en la voyant ronchonner et s’agiter sur place pendant qu’elle tire sur sa pipe. Si je n’avais pas passé quasiment une décennie à la côtoyer, je jurerais que de la fumée sortait de ses oreilles alors qu’elle reste attentive aux dires de la seule cliente de l’auberge.
- Je vous remercie, Tahkys, pour le compliment sur ma tarte ratée et votre idée. Je la testerai, surtout si ça peut m’éviter de me battre avec la pâte à tarte.
- Tant que tu ne fous pas le bordel dans ma cuisine…
Je ne cache aucunement que ce simple compliment, qu’il soit sincère ou non, gonfle mon ego, un grand sourire adressé à la naine dévoilant mes quenottes blanches alors qu’elle roule des yeux avant de répondre à notre invitée du jour.
- Si tu penses que je n’y ai pas pensé, ma grosse ! Tu te fourres le doigt dans l’œil, et jusqu’au coude ! J’ai effectivement quelques idées. Le tout est de pouvoir les mettre en place, mais je t’écoute.
Je viens me pincer l’arête nasale, fatigué de son comportement. J’espère surtout et avant tout que la blonde ne lui en tiendra pas rigueur alors qu’elle s’adresse à moi.
- Actuellement, les gens sont effectivement déprimés et ça se comprend au vu des dégâts. Et pour le coup…
Je repose mes pupilles dorées sur la naine, un air plus grave se dessinant sur mon visage.
- Molly, je suis d’accord avec Tahkys. Nous avons eu de la chance et tu le sais aussi bien que moi. Une telle chance qu’on pourrait s’imaginer des choses qui saliraient l’image du Mouton frisé.
Je marque une légère pause, voyant que la naine fronce méchamment du nez. Je sais parfaitement qu’elle n’apprécie pas qu’on touche à son bébé. Mais c’est bel et bien la réalité, on a juste eu de la chance, beaucoup de chance… Et pour certains, c’en est beaucoup trop.
- Pour vous répondre, Tahkys, les gens, le peuple, sont chamboulés. Quand certains souhaitent revenir à la normale comme si rien ne s’était passé, d’autres parlent de « renforcer » la sécurité, avec tous les travers que cette simple phrase peut avoir.
Je soupire légèrement avant de reposer mon regard sur Tahkys.
- J’ai déjà eu quelques commentaires franchement désagréables sur mon origine et une vieille, habituellement sympathique, qui me fuit maintenant comme si je portais la peste.
J’observe un instant mon interlocutrice, détaillant un peu plus les traits de son visage avant de reprendre.
- Même si je suis d’accord que la destruction apporte du renouveau, elle a aussi tendance à découvrir de nouvelles brèches et c’est là que ça peut poser problème.
- Et si j’avais su qu’on viendrait m’emmerder de bon matin, moi…
- Molly… s’il te plaît.
Encore une fois, la naine aspire sa fumée, observant Tahkys plus sévèrement.
- Tu veux donc venir poser ton cul en Liberty et pour ça tu viens fanfaronner sous mon nez, ce que j’apprécie moyennement.
Est-ce que ça étonne quelqu’un ? Probablement personne… Je souris à Tahkys, la suppliant intérieurement de passer au-delà de la mauvaise humeur de Molly.
- Mais tu sembles avoir des « bonnes idées », alors je t’écoute, crache ta bave.
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And never, never, never ever let go
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Takhys Suladran
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Takhys commençait à apprécier la petite tension naissante entre la serveuse Drakyn et sa naine de patronne. Ou alors prenait-elle plaisir à semer une possible petite zizanie ? Mais quand la rouquine gloussa après une réplique nanesque, la Sirène comprit immédiatement qu'il y avait comme une sorte de complicité entre l'employée et l'employeuse. Décidément, la belle blonde n'arriverait jamais à saisir ce genre de jeu comportemental chez les terrestres, peu importait leur race.
Aux remerciements de la Drakyn pour ses compliments, Takhys hocha doucement la tête pour les accepter. Puis, toujours avec son sourire malicieux, elle se permit de lui répondre :
"C'est un plaisir. Quand vous aurez trouvé la bonne recette ; et je ne doute pas que vous y réussirez, j'espère avoir droit à une petite part gratuite pour la tester et, d'office, la savourer."
Il n'y a pas de petits profits. Puis, ses interrogations eurent leur lot de réponses, ce qui ne faisait que confirmer les quelques hypothèses qu'elle s'était faites sur le moral des clients du coin. Chose certaine était que la naine était titilleuse, surtout quand la Sirène abordait l'avenir, qui était aux portes de la ville déjà. Les reconstructions allaient bon train, même s'il faudra encore bien des mois pour que disparaissent totalement les traces de l'attaque menée par l'Assemblée. Mais heureusement, Vanay apporta une touche plus approfondie.
Bien, songea alors l'Aquarienne. Elle avait déjà une petite idée de ce qui se tramait dans la tête de la plèbe locale. Maintenant, restait la partie commerciale, et elle ne put s'empêcher de sourire plus largement encore quand la Naine ronchonna à l'idée de voir une concurrente poser ses valises dans les environs.
"Et pourquoi pas ?" énonça-t-elle alors avec un petit ton amusé, proche du défi malgré tout. Elle saisit la signification du regard de Vanay. Elle eut un sourire en coin, le message était passé. Mais ce n'était pas une naine irascible qui l'impressionnerait. Même un requin bouledogue avait de quoi être plus effrayant que la dénommée Molly. Et pour avoir survécu à l'attaque des Titans comme aux assauts de ces enfoirés de nagas, ce n'était donc pas une courte sur pattes colérique qui l'effraierait.
"J'ai de bonnes idées oui, mais je ne suis pas certaine que ce serait une bonne idée de les aborder. Il serait dommage que j'en perde le possible bénéfice parce qu'elle serait dans une bonne oreille qui saurait la développer avant moi. Tu disposes déjà de ces lieux, alors que moi, je n'ai encore rien."
Elle gloussa.
"Ma longue crinière est peut-être dorée, mais j'ai un bon cerveau, pas celui d'une linotte..."
C'est comme cela qu'on dit ? Bah, elle comprendra, la petite Molly.
"Mais comme tu es si désireuse que je dévoile quelques-unes de mes bonnes idées, alors tu vas les entendre. Mais je ne suis pas certaine qu'elles te plaisent."
Elle prit une posture sur sa chaise un peu plus... aguichante, rien que pour montrer sur quels arguments elle savait déjà jongler. Et toujours avec le sourire.
"Certains propriétaires de tavernes n'auront pas les finances nécessaires pour tout reconstruire et sont déjà au bord de la faillite. Tu as de la chance, tu as encore des murs et un toit. Ce n'est pas le cas de tes autres potes tenanciers ou aubergistes. Au choix. Et dans un cadre de morosité, où crois-tu que les hommes se rendront pour se rincer le gosier ? Dans un coin où il y a une naine constamment grincheuse ou une belle ferme forte en argument et qui aura toujours le sourire ?"
Elle fanfaronnait là ? Peut-être. Si elle ne se trompait pas sur le sens de ce mot.
"Et puis, si j'ai les reins assez solides, avec une petite réserve financière suffisante pour parer au manque de bénéfices, quitte à gagner à perte le temps que tout revienne à la normalité, je pourrai me permettre de prendre quelques petits risques culinaires, pour que les gens aient à boire comme à manger. Je me défends pas trop mal en cuisine. Satisfaire les estomacs actuels ne sera pas compliqué en plus. Ou alors..."
Elle sourit, plus dangereusement cette fois.
"Je peux tout aussi bien te proposer d'acheter cette taverne, pour le prix que tu souhaites et comme cela, tu redémarres dans de meilleures conditions dans un quartier plus porteur...."
Aux remerciements de la Drakyn pour ses compliments, Takhys hocha doucement la tête pour les accepter. Puis, toujours avec son sourire malicieux, elle se permit de lui répondre :
"C'est un plaisir. Quand vous aurez trouvé la bonne recette ; et je ne doute pas que vous y réussirez, j'espère avoir droit à une petite part gratuite pour la tester et, d'office, la savourer."
Il n'y a pas de petits profits. Puis, ses interrogations eurent leur lot de réponses, ce qui ne faisait que confirmer les quelques hypothèses qu'elle s'était faites sur le moral des clients du coin. Chose certaine était que la naine était titilleuse, surtout quand la Sirène abordait l'avenir, qui était aux portes de la ville déjà. Les reconstructions allaient bon train, même s'il faudra encore bien des mois pour que disparaissent totalement les traces de l'attaque menée par l'Assemblée. Mais heureusement, Vanay apporta une touche plus approfondie.
Bien, songea alors l'Aquarienne. Elle avait déjà une petite idée de ce qui se tramait dans la tête de la plèbe locale. Maintenant, restait la partie commerciale, et elle ne put s'empêcher de sourire plus largement encore quand la Naine ronchonna à l'idée de voir une concurrente poser ses valises dans les environs.
"Et pourquoi pas ?" énonça-t-elle alors avec un petit ton amusé, proche du défi malgré tout. Elle saisit la signification du regard de Vanay. Elle eut un sourire en coin, le message était passé. Mais ce n'était pas une naine irascible qui l'impressionnerait. Même un requin bouledogue avait de quoi être plus effrayant que la dénommée Molly. Et pour avoir survécu à l'attaque des Titans comme aux assauts de ces enfoirés de nagas, ce n'était donc pas une courte sur pattes colérique qui l'effraierait.
"J'ai de bonnes idées oui, mais je ne suis pas certaine que ce serait une bonne idée de les aborder. Il serait dommage que j'en perde le possible bénéfice parce qu'elle serait dans une bonne oreille qui saurait la développer avant moi. Tu disposes déjà de ces lieux, alors que moi, je n'ai encore rien."
Elle gloussa.
"Ma longue crinière est peut-être dorée, mais j'ai un bon cerveau, pas celui d'une linotte..."
C'est comme cela qu'on dit ? Bah, elle comprendra, la petite Molly.
"Mais comme tu es si désireuse que je dévoile quelques-unes de mes bonnes idées, alors tu vas les entendre. Mais je ne suis pas certaine qu'elles te plaisent."
Elle prit une posture sur sa chaise un peu plus... aguichante, rien que pour montrer sur quels arguments elle savait déjà jongler. Et toujours avec le sourire.
"Certains propriétaires de tavernes n'auront pas les finances nécessaires pour tout reconstruire et sont déjà au bord de la faillite. Tu as de la chance, tu as encore des murs et un toit. Ce n'est pas le cas de tes autres potes tenanciers ou aubergistes. Au choix. Et dans un cadre de morosité, où crois-tu que les hommes se rendront pour se rincer le gosier ? Dans un coin où il y a une naine constamment grincheuse ou une belle ferme forte en argument et qui aura toujours le sourire ?"
Elle fanfaronnait là ? Peut-être. Si elle ne se trompait pas sur le sens de ce mot.
"Et puis, si j'ai les reins assez solides, avec une petite réserve financière suffisante pour parer au manque de bénéfices, quitte à gagner à perte le temps que tout revienne à la normalité, je pourrai me permettre de prendre quelques petits risques culinaires, pour que les gens aient à boire comme à manger. Je me défends pas trop mal en cuisine. Satisfaire les estomacs actuels ne sera pas compliqué en plus. Ou alors..."
Elle sourit, plus dangereusement cette fois.
"Je peux tout aussi bien te proposer d'acheter cette taverne, pour le prix que tu souhaites et comme cela, tu redémarres dans de meilleures conditions dans un quartier plus porteur...."
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Vanay Vyldrithe
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Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Neutre
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Mâchouillant le bout de sa pipe, les plis sur le nez de la naine s’adoucissent au fur et à mesure que l’importune déverse chacune de ses paroles et, soudain, un grand rire sortant du plus profond de ses poumons résonne dans l’auberge. Si soudain que je suis moi-même surprise par un tel éclat.
- T’as tout un chapitre de retard, la blondinette ! Même tout un roman !
Son rire continue, plus fort, jusqu’à ce qu’elle pose son regard enflammé et déterminé dans les pupilles de Takhys, et qu’un large sourire, empreint de cette fierté que je lui connais bien, se dessine sur son visage.
- Je suis en Liberty depuis une éternité, j’y ai fait mon trou alors que t’étais même pas née, ma grande !
Un nouveau rire sort de sa gorge avant qu’elle ne reprenne en me pointant du doigt. Obligée d’une certaine manière de la suivre, je mets mes arguments un peu plus en avant avec un large sourire qui vient habiller mon visage.
- J’ai aussi ma vitrine, ma petite ! Sans compter que mon humeur et moi-même restons principalement en cuisine. La cornue que tu vois ici fait le service, aidée de ma gamine, et mon homme gère le comptoir. Donc, t’en fais pas, les gens sont même plus que ravis, surtout les hommes.
Un nouveau rire et, de mon côté, je tire légèrement la langue avec un clin d’œil en direction de la blondinette et pouffe discrètement du nez. Je ne connais pas toutes les affaires de la naine quand elle sort, mais une chose est sûre, c’est qu’elle n’est pas la dernière quand il s’agit d’en faire. Il paraît qu’elle a même un surnom : « la Baronne des Pièces », que j’entends les rares fois où elle conclut ses trafics dans l’auberge. Rien d’illégal… Enfin, je crois, mais le contraire m’étonnerait fortement.
- Tu fanfaronnes mais t’arrives trente ans après la guerre. Mais je ne t’en voudrais pas ! T’es jeune et toi et ta « ferme forte » aux pies de vache molle apprendrez vite, ça, j’en doute pas.
Elle aspire une grande bouffée de fumée avant de la recracher au visage de celle qui fanfaronne devant ses yeux. De mon côté, je lève les miens au plafond, désapprouvant cette action que je trouve plus que malpolie.
- C’était franchement pas nécessaire de faire ça, Molly !
Clairement, je me retrouve entre deux feux, deux prédateurs pour un même territoire, et j’ai la sensation que la suite de cette conversation va prendre une tout autre tournure.
- Ça fait des années que je fais du « prêter pour un rendu », si tu vois c’que je veux dire, la linotte. Ici, on me connaît pour ma générosité malgré mon fort caractère.
Un nouveau rire et son sourire s’étire toujours plus, de plus en plus fier, sur son visage avant qu’elle ne vienne vider l’intérieur de sa pipe dans l’assiette vide de la blonde.
- Quand tu auras les épaules pour me parler d’acheter mon auberge, tu me rediras, mais pour le moment, tu me donnes juste l’impression d’être un petit poisson au milieu de requins.
Elle marquera une pause pour remplir sa pipe avant de reprendre, le ton toujours aussi fier.
- Ceci dit, je reste ouverte à tout partenariat, du moment que j’y trouve mon compte. J’ai donc une question pour toi : est-ce que t’as quelque chose à me proposer qui en vaille la peine ?
Un nouveau rire et la voilà à nouveau avec sa pipe en bouche, fumant une nouvelle fois.
- Et dire que t’as pas pigé c’que j’voulais dire quand j’parlais d’autre chose à faire que d’attendre bêtement dans l’auberge. Le temps, c’est d’l’argent, ma grande.
- T’as tout un chapitre de retard, la blondinette ! Même tout un roman !
Son rire continue, plus fort, jusqu’à ce qu’elle pose son regard enflammé et déterminé dans les pupilles de Takhys, et qu’un large sourire, empreint de cette fierté que je lui connais bien, se dessine sur son visage.
- Je suis en Liberty depuis une éternité, j’y ai fait mon trou alors que t’étais même pas née, ma grande !
Un nouveau rire sort de sa gorge avant qu’elle ne reprenne en me pointant du doigt. Obligée d’une certaine manière de la suivre, je mets mes arguments un peu plus en avant avec un large sourire qui vient habiller mon visage.
- J’ai aussi ma vitrine, ma petite ! Sans compter que mon humeur et moi-même restons principalement en cuisine. La cornue que tu vois ici fait le service, aidée de ma gamine, et mon homme gère le comptoir. Donc, t’en fais pas, les gens sont même plus que ravis, surtout les hommes.
Un nouveau rire et, de mon côté, je tire légèrement la langue avec un clin d’œil en direction de la blondinette et pouffe discrètement du nez. Je ne connais pas toutes les affaires de la naine quand elle sort, mais une chose est sûre, c’est qu’elle n’est pas la dernière quand il s’agit d’en faire. Il paraît qu’elle a même un surnom : « la Baronne des Pièces », que j’entends les rares fois où elle conclut ses trafics dans l’auberge. Rien d’illégal… Enfin, je crois, mais le contraire m’étonnerait fortement.
- Tu fanfaronnes mais t’arrives trente ans après la guerre. Mais je ne t’en voudrais pas ! T’es jeune et toi et ta « ferme forte » aux pies de vache molle apprendrez vite, ça, j’en doute pas.
Elle aspire une grande bouffée de fumée avant de la recracher au visage de celle qui fanfaronne devant ses yeux. De mon côté, je lève les miens au plafond, désapprouvant cette action que je trouve plus que malpolie.
- C’était franchement pas nécessaire de faire ça, Molly !
Clairement, je me retrouve entre deux feux, deux prédateurs pour un même territoire, et j’ai la sensation que la suite de cette conversation va prendre une tout autre tournure.
- Ça fait des années que je fais du « prêter pour un rendu », si tu vois c’que je veux dire, la linotte. Ici, on me connaît pour ma générosité malgré mon fort caractère.
Un nouveau rire et son sourire s’étire toujours plus, de plus en plus fier, sur son visage avant qu’elle ne vienne vider l’intérieur de sa pipe dans l’assiette vide de la blonde.
- Quand tu auras les épaules pour me parler d’acheter mon auberge, tu me rediras, mais pour le moment, tu me donnes juste l’impression d’être un petit poisson au milieu de requins.
Elle marquera une pause pour remplir sa pipe avant de reprendre, le ton toujours aussi fier.
- Ceci dit, je reste ouverte à tout partenariat, du moment que j’y trouve mon compte. J’ai donc une question pour toi : est-ce que t’as quelque chose à me proposer qui en vaille la peine ?
Un nouveau rire et la voilà à nouveau avec sa pipe en bouche, fumant une nouvelle fois.
- Et dire que t’as pas pigé c’que j’voulais dire quand j’parlais d’autre chose à faire que d’attendre bêtement dans l’auberge. Le temps, c’est d’l’argent, ma grande.
Fight so dirty, but you love so sweet
Talk so pretty, but your heart got teeth
Late night devil, put your hands on me
And never, never, never ever let go
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La Chaleureuse Noyeuse
Takhys Suladran
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Info personnage
Race: Sirène
Vocation: Mage élémentaliste
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: C
Takhys était demeurée égale à elle-même, malgré les rires bien tonitruants de la naine et ses répliques parfois trop arrogantes, parfois trop mordantes. Plus encore quand la fumée âcre de la pipe l’atteignit au visage. Ah si, elle cligna un peu plus des paupières devant l’agression un peu piquante des restes de combustion du tabac fourré dans la pipe. De toute façon, La Molly là, elle ne l’impressionnait guère. Son sourire enjoué demeurait indéfectible. Sans avoir besoin de chercher ou d’orienter la conversation sur certains détails, la naine les donnait d’elle-même. Quelle naïve… Surtout quand elle évoqua de manière indirecte une de ses activités "extra". Elle devait en faire quelques-unes en prime, d’ailleurs, puisqu’elle affirmait que le temps était de l’argent.
— Et la patience est une vertu. Prendre le temps de faire fructifier quelque chose finit par rapporter bien plus gros.
Son sourire s’étendit pour se faire un peu plus… carnassier.
— Tu es dans la mer des affaires depuis longtemps très chère, c’est un fait. Mais ne crois pas que cela donne du poids dans la balance des affaires.
Cette fois, ce fut elle qui lâcha un léger rire cristallin.
— Penses-tu que je sois un simple petit poisson ? Les apparences peuvent être trompeuses…
Elle profita que la naine humecta ses lèvres avant de tirer une bouffée de sa pipe pour appeler la glace. Le but ? Geler en suffisance les lèvres épaisses de son interlocutrice pour lui couper la chique. Et avec une naine, ce ne sera pas simplement du givre qu’elle invoquera, mais bel et bien de la glace.
— Ça, c’est pour la fumée, dit-elle en se retenant de rajouter une pointe de sarcasme dans son ton. — Bien, très chère Molly, je ne te pensais pas aussi bavarde… Tu as dévoilé quelques activités qui n’engagent jamais à la loyauté bien longtemps quand on propose de meilleurs services…
Elle laissa sciemment quelques secondes de silence avant de reprendre.
— Les requins sont des êtres solitaires et se bouffent parfois entre eux quand leur propre survie est engagée. Alors, il est vrai que je suis dans l’ignorance, pour l’instant, de la solidité de tes reins financiers, mais un rien suffirait pour que tu perdes du terrain sans que tu t’en aperçoives. Connais-tu la lamproie ? C’est un poisson parasite, qui profite de s’accrocher à son hôte pour se nourrir de son sang et de ses chairs, sans que son porteur ne puisse faire quoi que ce soit. Petit à petit, le porteur faiblit, jusqu’à en crever… Silencieusement, la lamproie s’en repaît sans effort. Qui te dit que tu n’as pas une lamproie dans le dos ? Sans que tu le saches ? Liberty se reconstruit, avec bien des opportunités intéressantes, et juteuses dans un proche avenir.
Elle prit une posture totalement décontractée, totalement sereine. Même si la discussion n’aboutissait pas à ce qu’elle espérait, elle s’amusait complètement. C’était déjà ça.
— Ne pas juger un livre à sa couverture… n’est-ce pas ce que disent les humains ? Moi et mes deux collines de chair ne sommes pas réellement à prendre pour ce que nous sommes au premier regard. La glace qui scelle tes lèvres, par exemple, n’est qu’un petit avant-goût de certaines compétences, acquises dans ma petite jeunesse. Oh, je te rassure, je suis bel et bien jeune, si on compare l’âge de ton espèce. Mais je pense que j’ai eu à affronter bien plus de dangereux prédateurs que toi…
Elle ne put s’empêcher de rire en imaginant une comparaison interespèce.
— À voir ta tête renfrognée, on dirait un de ces foutus nagas.
Petit rire cristallin, à nouveau.
— Parlons donc plus sérieusement. Avec un peu de temps et quelques graissages de pattes auprès des bons contacts, il y a moyen de te faire couler… Mais j’ai déjà un projet en cours à Liberty, tu as de la chance. Cependant, je ne suis pas contre un possible partenariat. Tu sais, mes deux mamelons rosés et moi-même avons aussi quelques activités qui rapportent un peu. Je pourrais t’ouvrir quelques portes, surtout que les emprunts que tu proposes, il y a de grandes chances que certains ne te soient jamais remboursés.
Elle fixait toujours la naine avec ses yeux bruns pailletés d’ambre, se demandant si elle la libérerait ou non de la glace qui devait bien brûler ses lèvres désormais.
— Ce que je te propose, pour compenser une partie de ces pertes, c’est de te mettre avec un ou deux de mes amis, qui pourraient peut-être t’aider à retrouver les mauvais payeurs… et en échange, je ne te prends qu’une fraction de tes bénéfices. Je ne suis pas quelqu’un de gourmande, sais-tu.
Ses "un ou deux amis" étaient des bipèdes qui lui devaient quelque chose. Eux aussi avaient une dette, mais qui attendait le bon moment pour être remboursée sous la forme d’un service. C’était quelque chose de plus avantageux aux yeux de la Sirène que d’avoir une masse d’argent rapidement.
— Je vais libérer ta bouche. Mais modère tes mots, très chère. Je m’en voudrais d’offrir une naine glacée à ta clientèle… et à notre chère Drakyn.
Elle fit un clin d’œil à Vanay.
— Ah, et j’oubliais… je suis moi-même un genre de requin…
— Et la patience est une vertu. Prendre le temps de faire fructifier quelque chose finit par rapporter bien plus gros.
Son sourire s’étendit pour se faire un peu plus… carnassier.
— Tu es dans la mer des affaires depuis longtemps très chère, c’est un fait. Mais ne crois pas que cela donne du poids dans la balance des affaires.
Cette fois, ce fut elle qui lâcha un léger rire cristallin.
— Penses-tu que je sois un simple petit poisson ? Les apparences peuvent être trompeuses…
Elle profita que la naine humecta ses lèvres avant de tirer une bouffée de sa pipe pour appeler la glace. Le but ? Geler en suffisance les lèvres épaisses de son interlocutrice pour lui couper la chique. Et avec une naine, ce ne sera pas simplement du givre qu’elle invoquera, mais bel et bien de la glace.
— Ça, c’est pour la fumée, dit-elle en se retenant de rajouter une pointe de sarcasme dans son ton. — Bien, très chère Molly, je ne te pensais pas aussi bavarde… Tu as dévoilé quelques activités qui n’engagent jamais à la loyauté bien longtemps quand on propose de meilleurs services…
Elle laissa sciemment quelques secondes de silence avant de reprendre.
— Les requins sont des êtres solitaires et se bouffent parfois entre eux quand leur propre survie est engagée. Alors, il est vrai que je suis dans l’ignorance, pour l’instant, de la solidité de tes reins financiers, mais un rien suffirait pour que tu perdes du terrain sans que tu t’en aperçoives. Connais-tu la lamproie ? C’est un poisson parasite, qui profite de s’accrocher à son hôte pour se nourrir de son sang et de ses chairs, sans que son porteur ne puisse faire quoi que ce soit. Petit à petit, le porteur faiblit, jusqu’à en crever… Silencieusement, la lamproie s’en repaît sans effort. Qui te dit que tu n’as pas une lamproie dans le dos ? Sans que tu le saches ? Liberty se reconstruit, avec bien des opportunités intéressantes, et juteuses dans un proche avenir.
Elle prit une posture totalement décontractée, totalement sereine. Même si la discussion n’aboutissait pas à ce qu’elle espérait, elle s’amusait complètement. C’était déjà ça.
— Ne pas juger un livre à sa couverture… n’est-ce pas ce que disent les humains ? Moi et mes deux collines de chair ne sommes pas réellement à prendre pour ce que nous sommes au premier regard. La glace qui scelle tes lèvres, par exemple, n’est qu’un petit avant-goût de certaines compétences, acquises dans ma petite jeunesse. Oh, je te rassure, je suis bel et bien jeune, si on compare l’âge de ton espèce. Mais je pense que j’ai eu à affronter bien plus de dangereux prédateurs que toi…
Elle ne put s’empêcher de rire en imaginant une comparaison interespèce.
— À voir ta tête renfrognée, on dirait un de ces foutus nagas.
Petit rire cristallin, à nouveau.
— Parlons donc plus sérieusement. Avec un peu de temps et quelques graissages de pattes auprès des bons contacts, il y a moyen de te faire couler… Mais j’ai déjà un projet en cours à Liberty, tu as de la chance. Cependant, je ne suis pas contre un possible partenariat. Tu sais, mes deux mamelons rosés et moi-même avons aussi quelques activités qui rapportent un peu. Je pourrais t’ouvrir quelques portes, surtout que les emprunts que tu proposes, il y a de grandes chances que certains ne te soient jamais remboursés.
Elle fixait toujours la naine avec ses yeux bruns pailletés d’ambre, se demandant si elle la libérerait ou non de la glace qui devait bien brûler ses lèvres désormais.
— Ce que je te propose, pour compenser une partie de ces pertes, c’est de te mettre avec un ou deux de mes amis, qui pourraient peut-être t’aider à retrouver les mauvais payeurs… et en échange, je ne te prends qu’une fraction de tes bénéfices. Je ne suis pas quelqu’un de gourmande, sais-tu.
Ses "un ou deux amis" étaient des bipèdes qui lui devaient quelque chose. Eux aussi avaient une dette, mais qui attendait le bon moment pour être remboursée sous la forme d’un service. C’était quelque chose de plus avantageux aux yeux de la Sirène que d’avoir une masse d’argent rapidement.
— Je vais libérer ta bouche. Mais modère tes mots, très chère. Je m’en voudrais d’offrir une naine glacée à ta clientèle… et à notre chère Drakyn.
Elle fit un clin d’œil à Vanay.
— Ah, et j’oubliais… je suis moi-même un genre de requin…
Citoyen de La République
Vanay Vyldrithe
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Info personnage
Race: Drakyn
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: C
Mes pupilles d’or fendues par une fine ligne noire, les pointes des oreilles basses, et une fumée noire sortant d’entre mes dents serrées, provenant d’un feu s’accentuant peu à peu dans le creux de ma gorge. La seule chose qui m’empêchait de lui sauter à la gorge alors que j’étais en position, c’était la main de la naine posée sur mon épaule. Naine, qui était restée stoïque face à la menace qu’elle recevait, comme si tout cela n’était qu’un simple verre d’eau renversé, tandis que de mon côté, un grognement menaçant sortait clairement de ma gorge.
Ce n’est qu’une fois les lèvres libérées de la glace que la naine reprit, en commençant par poser son regard sur moi et s’adresser à moi d’un ton doux.
- Calme toi, veux-tu ? Je n’ai rien et ravale tes flammes.
Ma queue bat l’air tel un fouet menaçant, alors que mon visage reste fixé sur la blonde. Ce fut uniquement mes yeux qui tournèrent pour observer la petite Molly du coin de l’oeil, me laissant un instant de réflexion entre : arracher la chaire de la blonde et lui cracher mes flammes dans la carotide, ou juste poser sagement mes fesses sur ce tabouret qui avait basculé au moment même ou je m’étais aperçu de ce qui se tramait et m’étais redressé.
- Je le répète, je n’ai rien, Vanay. Rassieds-toi et éteins tes flammes, s’il te plaît.
Elle avait repris, toujours sur un ton doux, avant de se retourner vers la blonde et de pencher la tête sur le côté, la jugeant de haut en bas, pendant que je releve le tabouret pour y déposer mes fesses. les flammes de ma gorge s’éteignant difficilement, et ma queue bâtant toujours autant l’air.
- Tu veux parler sérieusement ? Alors parlons sérieusement. Graisser la patte, c’est bien, mais encore faut-il que la patte en question n’ait pas juste envie de te prendre ton argent et rien d’autre. Comme je t’l’ai dit, ici, j’ai aidé beaucoup d’monde.
Son ton était neutre, presque froid, alors qu’elle tirait à nouveau sur sa pipe comme si rien ne s’était passé, pendant que de mon côté, j’invoquais ma dague dans mes mains gardé sous la table et ne lâchais pas Takhys du regard.
- Ici, beaucoup me doivent leur survie et certains privilèges qu’ils ont.
Une autre aspiration, et un autre crachat de fumée remontant au plafond comme une volute de cheminée.
- Ici, les mauvais payeurs sont vite connus et perdent rapidement leurs privilèges, qu’ils soient commerciaux ou autres. C’est ça, mettre des sous un peu partout et être capable, en un mot, de reprendre un commerce dans lequel j’ai investi.
Elle finit par croiser les jambes et taper sa pipe pour la vider une nouvelle fois dans l’assiette vide posée sur la table, avant de reposer ses mirettes sur celles de la cliente.
- J’en ai franchement rien à foutre de tes acolytes et encore moins de tes mauvais payeurs. Si tu penses que ça marche comme ça avec moi, c’est que tu ne connais vraiment pas encore l’endroit. J’ne suis pas ce genre de pigeon heureux qui dit oui à la moindre miette, et encore moins à un menu fortin qui se prend pour un requin.
Sa pipe vidée, elle finit par la ranger dans sa pochette avant de reprendre d’un air fatigué.
- Et je sais aussi assurer mes arrières quand une sardine frétille un peu trop.
Elle finit par descendre de son tabouret, s’étirer du haut de ses un mètre vingt de naine et s’épousseter les vêtements, tandis que je la rejoins en me posant à ses côtés, la lame dans la main.
- Prends ce conseil comme tu veux. Tu devrais éviter de te mettre des gens à dos alors que tu viens d’arriver. Tu as confiance en toi, c’est bien. Mais ici, dans cette ville, tu n’es rien d’autre qu’une sardine qui se prend pour un requin. Maintenant, si tu n’as rien d’autre à me proposer, je t’invite à porter tes pies de vache hors de mon bâtiment.
Si la naine est toujours autant stoïque, Je restais sur mes gardes prête à attaquer au moindre danger.
- Vanay ! Range moi cette arme tout de suite !
Pour seule réponse, la pauvre Molly recevra un grognement de ma part, tandis que je ne quitte pas des yeux la blondinette, scrutant le moindre de ses faits et gestes.
- Bonté-divine qu'elle est têtu s'te gamine !
Ce n’est qu’une fois les lèvres libérées de la glace que la naine reprit, en commençant par poser son regard sur moi et s’adresser à moi d’un ton doux.
- Calme toi, veux-tu ? Je n’ai rien et ravale tes flammes.
Ma queue bat l’air tel un fouet menaçant, alors que mon visage reste fixé sur la blonde. Ce fut uniquement mes yeux qui tournèrent pour observer la petite Molly du coin de l’oeil, me laissant un instant de réflexion entre : arracher la chaire de la blonde et lui cracher mes flammes dans la carotide, ou juste poser sagement mes fesses sur ce tabouret qui avait basculé au moment même ou je m’étais aperçu de ce qui se tramait et m’étais redressé.
- Je le répète, je n’ai rien, Vanay. Rassieds-toi et éteins tes flammes, s’il te plaît.
Elle avait repris, toujours sur un ton doux, avant de se retourner vers la blonde et de pencher la tête sur le côté, la jugeant de haut en bas, pendant que je releve le tabouret pour y déposer mes fesses. les flammes de ma gorge s’éteignant difficilement, et ma queue bâtant toujours autant l’air.
- Tu veux parler sérieusement ? Alors parlons sérieusement. Graisser la patte, c’est bien, mais encore faut-il que la patte en question n’ait pas juste envie de te prendre ton argent et rien d’autre. Comme je t’l’ai dit, ici, j’ai aidé beaucoup d’monde.
Son ton était neutre, presque froid, alors qu’elle tirait à nouveau sur sa pipe comme si rien ne s’était passé, pendant que de mon côté, j’invoquais ma dague dans mes mains gardé sous la table et ne lâchais pas Takhys du regard.
- Ici, beaucoup me doivent leur survie et certains privilèges qu’ils ont.
Une autre aspiration, et un autre crachat de fumée remontant au plafond comme une volute de cheminée.
- Ici, les mauvais payeurs sont vite connus et perdent rapidement leurs privilèges, qu’ils soient commerciaux ou autres. C’est ça, mettre des sous un peu partout et être capable, en un mot, de reprendre un commerce dans lequel j’ai investi.
Elle finit par croiser les jambes et taper sa pipe pour la vider une nouvelle fois dans l’assiette vide posée sur la table, avant de reposer ses mirettes sur celles de la cliente.
- J’en ai franchement rien à foutre de tes acolytes et encore moins de tes mauvais payeurs. Si tu penses que ça marche comme ça avec moi, c’est que tu ne connais vraiment pas encore l’endroit. J’ne suis pas ce genre de pigeon heureux qui dit oui à la moindre miette, et encore moins à un menu fortin qui se prend pour un requin.
Sa pipe vidée, elle finit par la ranger dans sa pochette avant de reprendre d’un air fatigué.
- Et je sais aussi assurer mes arrières quand une sardine frétille un peu trop.
Elle finit par descendre de son tabouret, s’étirer du haut de ses un mètre vingt de naine et s’épousseter les vêtements, tandis que je la rejoins en me posant à ses côtés, la lame dans la main.
- Prends ce conseil comme tu veux. Tu devrais éviter de te mettre des gens à dos alors que tu viens d’arriver. Tu as confiance en toi, c’est bien. Mais ici, dans cette ville, tu n’es rien d’autre qu’une sardine qui se prend pour un requin. Maintenant, si tu n’as rien d’autre à me proposer, je t’invite à porter tes pies de vache hors de mon bâtiment.
Si la naine est toujours autant stoïque, Je restais sur mes gardes prête à attaquer au moindre danger.
- Vanay ! Range moi cette arme tout de suite !
Pour seule réponse, la pauvre Molly recevra un grognement de ma part, tandis que je ne quitte pas des yeux la blondinette, scrutant le moindre de ses faits et gestes.
- Bonté-divine qu'elle est têtu s'te gamine !
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La Chaleureuse Noyeuse
Takhys Suladran
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La Sirène avait failli appeler sa magie avec plus de puissance devant la réaction de la Drakyne lorsqu'elle découvrit ce qui s'était passé avec la Naine. Un peu de givre pour sceller les lèvres de la robuste interlocutrice n'aurait pas mis sa vie en danger. Mais ce n'était pas l'avis de la serveuse écailleuse, qui montra tous les signes évidents d'une réaction à chaud, à la limite de se jeter sur Takhys. Cette dernière gardait le sourire, malgré la menace qui hérissait ses écailles. Elle aurait pu rire de cet effet-là. Ne s'était-elle pas moquée de sa propre patronne tantôt ? Et même ouvertement en sa présence ? Ce genre de familiarité lui échapperait toujours. À moins que la cornue, tendue comme une murène réveillée en sursaut, ne soit qu'une esclave qui n'avait jamais su se détacher de sa condition d'esclave à maître, même une fois sa liberté retrouvée ?
L'amusement marquant ses lèvres, la Sirène fixa sans aucune hostilité Vanay, que Molly calma à de nombreuses reprises. Visiblement, la Naine avait du mal à se faire obéir de sa propre employée. En même temps, vu le caractère de cette espèce reptilienne, c'était comme demander à un serpent agacé de se détendre. Après quoi, elle posa ses yeux bruns pailletés d'ambre sur la patronne, qui avait pris un ton des plus sérieux. Et elle, elle gardait toujours son indéfectible sourire, jusqu'au bout du discours au ton moralisateur. Donc, elle n'avait pas besoin d'aide... en même temps, Takhys n'avait proposé qu'un exemple de "travail". Et là, chercher à proposer autre chose serait comme supplier la Naine de la prendre comme partenaire. À cela, la Sirène ne s'y rabaisserait pas. Même quand la Drakyne présenta une petite lame pour montrer qu'elle était toujours sur ses gardes. Quand elle se prit une remontrance, Takhys ne put s'empêcher de glousser.
"Je ne connais peut-être pas aussi bien Liberty que toi, mais on retrouve bien des choses communes à bien des villes. Tu as raison dans les grandes lignes. N'empêche... comment juger de la véritable valeur de ton autorité en voyant que tu dois t'y reprendre à plusieurs fois avec ta serveuse ?"
Elle gardait toujours son sourire.
"Pour qui veut faire commerce avec toi, il se fiera tant à ta réputation qu'à ce qu'il notera en première impression... Un rien suffit à gripper un jeu d'engrenages, surtout quand il est bien rôdé et n'aurait plus besoin de pièces à rajouter à son ensemble pour perfectionner son fonctionnement."
Ça sonnait bien ça, d'imager avec des mécaniques humaines.
"Puisque tu parles de sardines, n'omets pas une chose très chère. Elle est à la base de toute une chaîne alimentaire. Fais-la disparaître et tout s'effondre. Elle débute et termine le cycle..."
Elle rit à nouveau.
"Non, en effet, je ne te proposerai rien d'autre de ce que je sais faire et qui aurait pu être lucratif sur le long terme. Si tu avais eu un réel désir de peaufiner tes acquis, d'en avoir un ou deux de plus que de rester figée par confort, tu aurais été possiblement plus intéressée que cela et m'aurais poussée à cracher un peu plus de mes compétences. Mais après tout, je comprends. Pourquoi chercher à étendre les affaires quand on a ce qu'il faut."
Elle se leva avec grâce et darda un regard prédateur sur Vanay.
"Tu devrais écouter ta patronne. Juste histoire de faire bonne impression. Et je n'ai pas besoin d'un couteau pour trancher net" dit-elle en dévoilant un sourire amusé. Elle tenait sa magie prête à réagir si la Drakyne venait à prendre le mors aux crocs.
L'amusement marquant ses lèvres, la Sirène fixa sans aucune hostilité Vanay, que Molly calma à de nombreuses reprises. Visiblement, la Naine avait du mal à se faire obéir de sa propre employée. En même temps, vu le caractère de cette espèce reptilienne, c'était comme demander à un serpent agacé de se détendre. Après quoi, elle posa ses yeux bruns pailletés d'ambre sur la patronne, qui avait pris un ton des plus sérieux. Et elle, elle gardait toujours son indéfectible sourire, jusqu'au bout du discours au ton moralisateur. Donc, elle n'avait pas besoin d'aide... en même temps, Takhys n'avait proposé qu'un exemple de "travail". Et là, chercher à proposer autre chose serait comme supplier la Naine de la prendre comme partenaire. À cela, la Sirène ne s'y rabaisserait pas. Même quand la Drakyne présenta une petite lame pour montrer qu'elle était toujours sur ses gardes. Quand elle se prit une remontrance, Takhys ne put s'empêcher de glousser.
"Je ne connais peut-être pas aussi bien Liberty que toi, mais on retrouve bien des choses communes à bien des villes. Tu as raison dans les grandes lignes. N'empêche... comment juger de la véritable valeur de ton autorité en voyant que tu dois t'y reprendre à plusieurs fois avec ta serveuse ?"
Elle gardait toujours son sourire.
"Pour qui veut faire commerce avec toi, il se fiera tant à ta réputation qu'à ce qu'il notera en première impression... Un rien suffit à gripper un jeu d'engrenages, surtout quand il est bien rôdé et n'aurait plus besoin de pièces à rajouter à son ensemble pour perfectionner son fonctionnement."
Ça sonnait bien ça, d'imager avec des mécaniques humaines.
"Puisque tu parles de sardines, n'omets pas une chose très chère. Elle est à la base de toute une chaîne alimentaire. Fais-la disparaître et tout s'effondre. Elle débute et termine le cycle..."
Elle rit à nouveau.
"Non, en effet, je ne te proposerai rien d'autre de ce que je sais faire et qui aurait pu être lucratif sur le long terme. Si tu avais eu un réel désir de peaufiner tes acquis, d'en avoir un ou deux de plus que de rester figée par confort, tu aurais été possiblement plus intéressée que cela et m'aurais poussée à cracher un peu plus de mes compétences. Mais après tout, je comprends. Pourquoi chercher à étendre les affaires quand on a ce qu'il faut."
Elle se leva avec grâce et darda un regard prédateur sur Vanay.
"Tu devrais écouter ta patronne. Juste histoire de faire bonne impression. Et je n'ai pas besoin d'un couteau pour trancher net" dit-elle en dévoilant un sourire amusé. Elle tenait sa magie prête à réagir si la Drakyne venait à prendre le mors aux crocs.
Citoyen de La République
Vanay Vyldrithe
Messages : 71
crédits : 947
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Info personnage
Race: Drakyn
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: C
Molly pencha la tête sur le côté, dévisageant un instant la blonde de haut en bas avant de détourner totalement le regard, visiblement désintéressée par cette intruse. Elle était plus occupée à retirer doucement la lame de ma main pour la ranger à sa ceinture, plutôt que par la menace potentielle que prétendait représenter cette malvenue.
- Ton discours est plein de jolis mots, la blonde, mais il me semble que tu sous-estimes ce qu'il faut vraiment pour maintenir l'ordre ici. La réputation ne se construit pas seulement sur des démonstrations de force ou des remarques bien placées.
Puis, elle se retourna doucement, gardant un silence qui venait appuyer ses propos. Elle n’avait effectivement montré ni peur ni colère, loin de là. Non, c’était moi qui avais été prête à planter mes crocs dans la gorge de la blondinette. Une réaction sûrement exagérée, mais j’avais déjà tout perdu une fois, alors il était hors de question que je laisse la moindre chance que cela se reproduise.
Son regard vint se planter dans celui de Takhys. Un regard fatigué par l’insolence d’une nouvelle venue se prenant pour ce qu’elle n’est pas. Le chat qui titille plus gros que lui et qui finira, un jour ou l’autre, par le regretter amèrement quand les coups tomberont.
- Mais sur la loyauté, la constance, et la maîtrise. Mon autorité, elle est gravée dans la pierre de cette ville, Oui, Une première impression est importante, mais elle ne remplace pas l'expérience.
Sa voix, toujours aussi dénuée d'émotion, et son visage, toujours aussi impassible, montraient que Molly s’était refermée comme un mur impénétrable. Les piques envoyées par la blonde lui passaient complètement au-dessus, sans même parler de la taille de la naine.
- Quant à ton "offre"… Si je n’ai pas mordu à l’hameçon, c’est peut-être que ta proposition n’était pas aussi alléchante que tu le pensais. Maintenant, tu peux bien penser ce que tu veux, je n’ai plus rien à faire avec toi ou avec tes soi-disant détracteurs.
Elle croisa les bras sur son poitrail avant de lever un seul doigt, pointant en direction de la porte de l’auberge, sans montrer plus d’intérêt ni faire plus d’effort pour cette invitée qui n’était plus la bienvenue.
- Je t’invite vivement à prendre le chemin de la sortie. J’en ai personnellement terminé avec toi, puisque tu n’as rien qui m’intéresse. Et cela, peu importe comment tu tournes les choses.
Et comme pour appuyer ses mots, elle tourna une nouvelle fois le dos à la blonde et s’éloigna tranquillement vers l’une des deux portes situées de l’autre côté du comptoir.
- Je n’ai strictement plus rien à faire avec toi. Vanay, si elle a du mal à trouver la sortie, tu peux l’y conduire, ma grande.
- Avec plaisir, Molly.
La naine finit par disparaître dans une autre pièce, me laissant en tête-à-tête avec Takhys. Je la dévisage à mon tour de haut en bas, les sourcils et le museau froncés. Contrairement à la naine, je suis très expressif quant à mon mécontentement.
- Je te conseille vivement de l'écouter, de prendre tes affaires et de foutre le camp d'ici.
Sur la défensive, ma queue fouettant l'air en signe de menace, j'étais prête à cracher du feu au moindre geste suspect de sa part.
- Et t’as pas compris, ça veut simplement dire que tu prends tes cliques et tes claques, et que tu te casses d’ici. Et je te conseille fortement de ne plus jamais y remettre les pieds.
Que les astres me pardonnent, mais je n’aurai aucune pitié envers cette étrangère si elle s’en prend à ma famille.
- Ton discours est plein de jolis mots, la blonde, mais il me semble que tu sous-estimes ce qu'il faut vraiment pour maintenir l'ordre ici. La réputation ne se construit pas seulement sur des démonstrations de force ou des remarques bien placées.
Puis, elle se retourna doucement, gardant un silence qui venait appuyer ses propos. Elle n’avait effectivement montré ni peur ni colère, loin de là. Non, c’était moi qui avais été prête à planter mes crocs dans la gorge de la blondinette. Une réaction sûrement exagérée, mais j’avais déjà tout perdu une fois, alors il était hors de question que je laisse la moindre chance que cela se reproduise.
Son regard vint se planter dans celui de Takhys. Un regard fatigué par l’insolence d’une nouvelle venue se prenant pour ce qu’elle n’est pas. Le chat qui titille plus gros que lui et qui finira, un jour ou l’autre, par le regretter amèrement quand les coups tomberont.
- Mais sur la loyauté, la constance, et la maîtrise. Mon autorité, elle est gravée dans la pierre de cette ville, Oui, Une première impression est importante, mais elle ne remplace pas l'expérience.
Sa voix, toujours aussi dénuée d'émotion, et son visage, toujours aussi impassible, montraient que Molly s’était refermée comme un mur impénétrable. Les piques envoyées par la blonde lui passaient complètement au-dessus, sans même parler de la taille de la naine.
- Quant à ton "offre"… Si je n’ai pas mordu à l’hameçon, c’est peut-être que ta proposition n’était pas aussi alléchante que tu le pensais. Maintenant, tu peux bien penser ce que tu veux, je n’ai plus rien à faire avec toi ou avec tes soi-disant détracteurs.
Elle croisa les bras sur son poitrail avant de lever un seul doigt, pointant en direction de la porte de l’auberge, sans montrer plus d’intérêt ni faire plus d’effort pour cette invitée qui n’était plus la bienvenue.
- Je t’invite vivement à prendre le chemin de la sortie. J’en ai personnellement terminé avec toi, puisque tu n’as rien qui m’intéresse. Et cela, peu importe comment tu tournes les choses.
Et comme pour appuyer ses mots, elle tourna une nouvelle fois le dos à la blonde et s’éloigna tranquillement vers l’une des deux portes situées de l’autre côté du comptoir.
- Je n’ai strictement plus rien à faire avec toi. Vanay, si elle a du mal à trouver la sortie, tu peux l’y conduire, ma grande.
- Avec plaisir, Molly.
La naine finit par disparaître dans une autre pièce, me laissant en tête-à-tête avec Takhys. Je la dévisage à mon tour de haut en bas, les sourcils et le museau froncés. Contrairement à la naine, je suis très expressif quant à mon mécontentement.
- Je te conseille vivement de l'écouter, de prendre tes affaires et de foutre le camp d'ici.
Sur la défensive, ma queue fouettant l'air en signe de menace, j'étais prête à cracher du feu au moindre geste suspect de sa part.
- Et t’as pas compris, ça veut simplement dire que tu prends tes cliques et tes claques, et que tu te casses d’ici. Et je te conseille fortement de ne plus jamais y remettre les pieds.
Que les astres me pardonnent, mais je n’aurai aucune pitié envers cette étrangère si elle s’en prend à ma famille.
Fight so dirty, but you love so sweet
Talk so pretty, but your heart got teeth
Late night devil, put your hands on me
And never, never, never ever let go
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La Chaleureuse Noyeuse
Takhys Suladran
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Info personnage
Race: Sirène
Vocation: Mage élémentaliste
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: C
Les terrestres... tous les mêmes, surtout quand ils ont un caractère d'âne. Alors certes, la dénommée Molly était une naine, mais visiblement, profiter de possibles opportunités ne l'intéressait plus. Elle se vouait à rester sur ses acquis, à faire durer tout ce qui était construit... Une vie rangée en somme... C'est ainsi que la Sirène comprit les choses. Le désir d'accroître un peu l'entreprise, d'étendre un peu plus les branches, de perfectionner les bases. Non, clairement, la naine n'avait plus cette flamme passionnée d'aventures et de prises de risques. Alors certes, les prises de risques pouvaient provoquer une perte sèche, voire pire. Un vieil ours, quand il prenait trop d'habitudes, se perdait dans son train-train et finissait par se faire évincer un jour ou l'autre par un autre de ses congénères, qui ne s'était pas empâté.
Au final, l'Aquarienne ne prit même pas la mouche face aux remontrances froides de la naine. Elle avait d'autres projets. Cette naine perdait une possible opportunité, rien de plus. Tant pis pour elle. Elle n'était pas la seule sur le "marché" de toute façon. Ne pas savoir se renouveler quand le courant changeait, c'était la fin.
Toujours souriante, elle garda le silence. Causer à cette courtaude ne serait qu'une perte de temps. Par contre, quand cette dernière ordonna à la Drakyn de la virer de la taverne, son regard brun pailleté d'or se fixa sur Vanay. La petite serveuse écailleuse devenait un requin bouledogue. Voilà qui était intéressant à noter, ce changement d'humeur. Une vraie conditionnée.
Takhys afficha un sourire carnassier à l'égard de la jeune Drakyn. C'est dommage, elle avait commencé à la trouver sympathique, cette petite terrestre écailleuse. Mais voir comment elle était si... chaotique ? Le terme s'y prêtait presque, même si elle la voyait comme une soumise. Des terrestres qui changeaient radicalement d'humeur à la moindre injonction étaient, aux yeux de la Sirène, aussi vicieux qu'un Naga.
Dardant un regard à la limite de la provocation, la belle blonde ne tremblait même pas devant la menace de la Drakyn.
"Je suis déçue. Je te trouvais très gentille et très amicale, mais la girouette tourne quand il faut jouer les gros bras."
Elle se retint de glousser.
"Retiens tes flammes ma chère, ce n'est pas encore la saison pour les employer..."
Par simple petit jeu provocateur cette fois, elle appela la glace à se cristalliser à l'intérieur des narines de la Drakyn, là où les muqueuses étaient humides... La jeune écailleuse ressentirait juste la sensation de respirer de l'air un peu congelé, comme si elle se trouvait dans les hautes cimes des montagnes républicaines.
"Évite la moindre flamme... il serait dommage que la glace se montre plus envahissante. Au passage, je suis peut-être blonde, mais je suis loin d'être une imbécile. Je saisis les mots."
Et elle ne jouait pas un semi-rôle, elle.
Avec élégance, elle pivota déjà vers la porte de l'auberge, gardant un œil sur la Drakyn. Pendant qu'elle se mouvait vers la sortie, on entendit un étrange écoulement d'eau. Une petite flaque avait commencé à apparaître sur le sol de la taverne, croissant de plus en plus. Takhys atteignit le seuil de la porte.
"On dirait qu'il reste encore un reliquat des inondations. Dame Molly avait raison. Il n'y avait pas de quoi faire affaire. De l'eau dans les fondations, risque de... champignons, qu'on appelle mérule, c'est cela ? Une vraie saloperie, il paraît..."
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