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Président de La République
Falconi Genova
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Aile Ouest de la Maison Bleue, deuxième étage.
Salle du Conseil des Ministres.
18 Février, An 5
Salle du Conseil des Ministres.
18 Février, An 5
Les bruits de pas continuent de frapper le marbre pour monter dans le couloir de l’aile ouest. Les Officiers républicains de Liberty qui montent la garde devant la double porte s’écartent à l’arrivée du quinquagénaire Patriarche de la Grande Famille républicaine la plus prestigieuse et accessoirement Président de la République. Falconi Genova se plante là, un brin nerveux, devant le bois biseauté de la porte de la Salle du Conseil. Il avait ressenti la même anxiété deux fois auparavant, chaque fois qu’il s’apprêtait à rencontrer son nouveau Gouvernement fraîchement assemblé. Il passe son index lentement sur son arcade sourcilière, un tic qu’il répète régulièrement quand il a l’esprit pensif ou préoccupé, et il ressert sa prise sur les dossiers de dernière minute qu’il porte sous le bras. Relevant son regard dépareillé sur la poignée, il actionne enfin la clanche et pénètre à l’intérieur de la salle du conciliabule au milieu des raclements de chaises qui se poussent et des ministres qui se lèvent.
Un petit comité, seulement quatre des six ministres du Gouvernement ont pu répondre présent à l’appel présidentiel pour cette première réunion de l’octennat de crise, vient accueillir l’arrivée du nouveau représentant de l’État avec le silence respectueux de l’étiquette. La table ovale asymétrique qui affiche trois places sur chacun de ses côtés et un septième en bout de table est proprement organisée, chaque siège de Ministre fait face à une petite chemise de documents, encrier et plume ainsi qu’une carafe d’eau et un gobelet. Falconi dévisage un petit instant ses quatre collègues et leur rend leur salut d’un petit hochement de tête approbateur, un rictus timide sur le visage.
”Bonjour à tous, bonjour, comment allez-vous?” dit-il tandis qu’il s’avance de quelques pas vers la première silhouette à sa rencontre. ”Grand Mécène Aiwenor.”
Il saisit la dextre de la Lumina et sans la toucher, mime un baise-main rapide pour la saluer. La jeune femme fait partie des points d’interrogation du Patriarche, inconnue au bataillon avant son ermitage forcé de huit ans, Falconi n’avait jamais entendu parler d’elle jusqu’à ce que les menues nouvelles de l’extérieur se mettent à lui parler de cette femme devenue Consule de la République puis représentante des Humanistes aux présidentielles. Il avait cru bon de la nommer au poste de Grand Mécène afin de poursuivre sur la lancée humaniste que le rôle avait connu jusqu’alors sous Mirelda, et il considérait également que la Lumina devait lui rallier une autre partie de l’électorat de feu Zelevas et des Humanistes en tendance montante. Poursuivant derrière elle, il salue avec bien plus de chaleur l’élémentaire de sable qui est assise à ses côtés. Écartant les bras alors que son rictus se teinte d’une légère trace de tristesse à peine perceptible, il attrape la femme aux nattes épaisses par les épaules avant de se pencher pour lui faire la bise:
”Dorylis, je suis navré de ne pas avoir pu te revoir personnellement avant ça, mais je n’ai pas eu une minute à moi depuis ce dernier mois, je peux donc enfin te le dire de vive voix, heureux de t’avoir à cette table.”
Une pique lui traverse le coeur en entendant la voix de Rockraven pour la première fois depuis huit ans, remuant en lui des souvenirs désagréables d’amertumes, tous liés à… l’oeil atrophié de Falconi rétréci en voyant le regard furtif de Dorylis s’attarder sur la cicatrice qui macule son profil gauche. Il pince ses lèvres et son sourire s’agrandit un peu plus.
”Vilain n’est-ce pas?”
S’il n’avait pu compter sur la Rockraven qu’en tant que Sénatrice durant son deuxième mandat présidentiel, il était cependant satisfait de savoir qu’elle avait répondu présent à sa demande épistolaire. Une simple lettre, envoyée en coup de vent entre deux déplacements de sa campagne express, pour demander à l’ancienne mécène et amie de sa femme si elle accepterait le poste de Porte-Parole de la République. Il avait été soulagé en recevant sous quelques jours la lettre de réponse qui s’avérait favorable, pressant donc amicalement le bras de l’élémentaire de sable il fit demi-tour pour passer de l’autre côté de la table et aller à la rencontre de son Grand Argentier.
”Grand Argentier Wessex.”
Il avait déjà rencontré la 'jeune' Hestia Wessex à de multiples reprises auparavant, fusse lors de soirées mondaines de la haute société républicaine aux alentours de Courage ou de Liberty datant d'avant sa première présidence, lors de quelques évènements pendant son premier mandat ou encore à sa cérémonie de mariage, bien que pour cette dernière occasion il ne se rappela plus si elle fut présente ou non. La quasi totalité des membres des six Grandes Familles républicaines avaient été conviés à l'évènement et il était possible que la jeune elfe y soit venue, bien que nombre de convives de la haute n'avaient pas pu répondre présent à la dantesque cérémonie. Pareillement que pour la Grand Mécène Aiwenor, Falconi simula un baise main sobre, lui accorda un sourire et passa à la suite. Enfin, il vient saluer la dernière personne de cette petite réunion, assise à la droite du fauteuil du Président, le demi-ange le toise d’un regard peu avenant auquel Falconi répond tout aussi froidement:
”Goldheart.”
Une poignée de main ferme plus tard, les deux hommes n’échangent pas un mot de plus que ces brèves salutations et tout le monde se rassied en même temps que le Président, dernier arrivé. Falconi prend quelques dizaines de secondes pour sortir les documents de sa chemise et les disposer sur le bureau, avant d’ouvrir officiellement la réunion:
”Bien! Je souhaite déjà remercier chacun d’entre vous d’être ici aujourd’hui, je sais que d’ordinaire il relève plus d’un honneur de siéger au Gouvernement, mais je crains que cette fois il ne s’agisse d’une épreuve à relever. Je nous souhaite une collaboration aussi stable que possible. Mes précédentes compositions gouvernementales ont été bien plus conservatrices que ne l’est cette itération, ce sera donc une première pour moi aussi en quelque sorte. Je souhaiterai qu’avant tout un esprit d’équipe lie cette assemblée, nous travaillons ensemble, main dans la main, pour faire avancer ce pays. La communication libre, la coopération volontaire et le respect mutuel de chacun seront des éléments essentiels de notre fonctionnement, je compte sur vous tous.”
En parlant d’une petite voix, ses mains sont posées sur la table tandis qu’il joint ses doigts machinalement, puis il aborde enfin le menu du jour:
”Alors, voyons-voir, la réunion d’aujourd’hui doit principalement nous servir à déterminer les lignes directrices de notre politique pour les années à venir, avant tout chose je souhaite bien évidemment adresser l’absence de notre confrère Consul qui a eu un empêchement à l’hémicycle aujourd’hui, ainsi que celle de notre collègue Garde des Sceaux qui a dû répondre à une urgence au Razkaal nécessitant une présence à Courage. Je ferai en sorte que leur opinion soit entendues et que leur participation à une réunion ultérieure soit garantie.”
Il plaque la première feuille en face de lui sur la table et se penche légèrement en avant pour la lire silencieusement, Falconi passe une main dans ses cheveux drus et courts avant de reprendre à voix haute:
”Bon de ce que je vois, le cours terme est assez chargé donc je propose de déjà procéder par l’optique long-terme de notre Gouvernement. En haut de la liste nous avons bien évidemment la double crise sécuritaire et sociale qui frappe le pays en ce moment même. Les multiples attentats récents ont mis en lumière les failles de nos institutions, et la première promesse de la République est celle de protéger ses citoyens n’est-ce pas?” Descendant son index d’un cran sur la liste énumérant les différents sujets à traiter, le Président poursuit en accordant un regard alerte à Dorylis. ”L’autre aspect de cette crise implique également les mauvaises répercussions de la désorganisation latente dans notre accueil des réfugiés shoumeïens sur nos terres.” Un artefact indésirable de la mauvaise présidence qui l’a précédé, mais il se garde bien de le formuler de façon trop ostensible devant le neveu de la principale concernée. ”Si la République s’est permise de mettre de côté l’intégration de ces populations, il apparaît maintenant comme apparent que ce problème ne peut plus durer, c’est un travail qui se doit d’être de longue haleine et notre politique doit refléter ceci tant pour ceux sur nos terres… que ceux à l’extérieur. Nos relations avec le Reike commencent par une clarification de notre position par rapport aux récents agissements de l’Empire sur les terres Shoumeïennes.”
Il marque une pause avant de tourner sa tête pour regarder tour à tour Goldheart et Wessex.
”Il serait sans doute plus prudent de recueillir un maximum d’informations concernant les derniers évènements qui se sont déroulés sur les terres de l’ouest, nos seuls yeux et nos oreilles seront sans doute le SCAR, parce que la propagande reikoise dont ils abreuvent probablement leur peuple ne va sans doute pas nous apprendre l’exacte véracité de ce qui s’est passé.” Tendant un doigt dans la direction générale de l’Argentier, il ajoute, ”Un découpage de notre budget va être nécessaire pour déterminer quelles ressources nous disposons afin de mener ces opérations. Dès qu’on aborde les missions en extérieurs les zéros se rajoutent assez rapidement… et de manière générale un bilan globale ne va pas nous faire de mal, entre la reconstruction de Liberty, la reconstitution des rangs de notre armée, de notre flotte et des différentes subventions et investissement auxquels nous allons devoir recourir, sachant que notre exportation va en prendre un coup aussi, j’ai beaucoup de mal à visualiser les injections d’argent possibles. Combien nous coûte le SCAR?”
La question est lancée un peu en l’air, puisqu’il n’a ni idée de qui saurait y répondre ni de comment fonctionne cette mystérieuse organisation. De son temps, Falconi procédait aux renseignements de la nation en utilisant son propre réseau d’espionnage issu de la Famille Génova, une méthode que tout les Présidents venant de Grande Famille utilisaient avant lui. La vieille garde de Goldheart n’avait jamais eu l’espionnage à compter dans ses points forts, elle avait eu beau acheter des mercenaires, graisser des pattes et soudoyer des agents doubles, elle n’avait jamais réussi à s’octroyer un réseau qui puisse rivaliser avec les implantations racinaires des Grandes Familles millénaires. Certains contacts, certaines méthodes et certaines expériences ne s’achètent tout simplement pas avec l’argent, et Goldheart le savait. Cette sorcière de Mirelda et son chat noir de gosse sur l’épaule avaient forgé le SCAR dans le double but de pourvoir la République -à défaut d’eux-même- d’une institution officielle de renseignements, mais aussi d’affaiblir le réseau d’espionnage des Grandes Famille, et vu le noir quasi total dans lequel avait évolué Falconi sur ces dernières années, le second objectif avait sacrément mieux marché que le premier.
”Je voudrai qu’on aborde notre développement industriel et culturel un peu après, mais pour le moment les priorités sont pour moi sur la sécurité immédiate et long-terme. Qu’elles soient militaires ou médicales.” Son oeil valide vint rapidement se poser sur son Vice-Président avant de retourner épier la liste des points griffonnée à l’encre noire sur le papier. ”Commençons par la base, le budget et un point sur nos finances, de là nous verrons ce qui nous est accessible.”
Vice-Président de La République
Soren Goldheart
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Quitter le poste au Sénat et n'être plus qu'une présence fantôme, anecdotique au sein de Good Omens furent bien les meilleures dernières décisions de Soren.
Depuis que Falconi l'avait approché pour lui proposer la vice-présidence de la nation, il semblait que le temps avait quelque peu accéléré. Une question de perception, certainement. Le demi-ange n'éprouvait pas grand chose à l'égard de l'homme défiguré qui venait de prendre la tête de la République : un vague sentiment de répugnance face à une cicatrice foutrement mal soignée et mal guérie, apparemment résultat d'un macabre travail mené par Mirelda au cours de la dure vie de ce Falconi qui fort heureusement, savait faire la part des choses, une méfiance mesurée, un masque professionnel neutre, platonique. Les deux hommes s'observaient et s'étudiaient certainement.
La moindre des choses que l'on pouvait dire en tout cas, c'est qu'il était moins doué pour le verbe que le pauvre Zelevas qui reposait au fond de sa cellule à l'heure actuelle. Le Président, ironiquement, celui qui devait rassurer les gens par des discours travaillés et argumentés clairs, qui devait posséder une solide rhétorique était ici quelqu'un d'un peu maladroit dans sa maîtrise, pas très charismatique ni très fascinant. Soren fit cependant fi de cette caractéristique de son chef direct pour se concentrer sur la problématique amenée par celui-ci.
"Bonjour à tous", commença-t-il calmement en rassemblant des documents devant lui qu'il avait déjà lu plusieurs fois. "Comme vous venez de le dire, M. Falconi, nous devons nous attendre à de lourds blâmes du peuple pour les trop nombreuses failles dont ont fait preuve nos services secrets et notre système de sécurité face aux menaces intestines." Le regard grave et doré parcourait l'assemblée. "Les shoumeïens n'ont à mon sens, jamais été accueillis comme il se devait au sein de notre nation après la chute de la Fédération, mais l'action reikoise à leur rencontre récemment est absolument abominable. Nous nous devons de montrer notre position favorable à leur cause." Il jeta une oeillade au président. "Je suis en train de travailler au remaniement du SCAR. Pour le moment, ça coûte cher, et c'est inefficace."
C'était dit. Soren n'était jamais du genre à tourner autour du pot, surtout dans ce genre de réunion où il valait mieux aller droit-au-but et ne faire perdre de temps à personne.
"Je me permets d'appuyer qu'il est plus qu'important de renforcer notre système de santé et de soins accessibles à tous au sein de notre nation. C'est une valeur que je portais déjà avec mon entreprise, Good Omens, et voir des campements de fortune dans Liberty avec des professionnels surbookés et non formés m'a sincèrement fait remettre en question notre avancée sur ces points-là, ainsi que la formation de nos soigneurs." L'ange prit les lunettes dorées rondes qu'il avait posées sur la table et les mis sur le bout de son nez. "Il nous serait fortement bénéfique de débloquer une enveloppe à cet effet, tout comme à la militarisation, mesurée et complètement restructurée, de notre défense. Mieux former notre personnel républicain, en somme. Éviter les épidémies et les attentas, des choses contrariantes et récurrentes dans ce pays."
L'état des finances, il les connaissait, mais sans grande précision. Mais le Grand Argentier était certainement le plus à même de faire état objectif de celles-ci. Aussi se tourna-t-il vers Hestia Wessex.
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Hestia entra dans la salle du conseil avec une élégance naturelle. Elle portait une robe longue en velours vert foncé, une teinte qui rappelait les sapins et se fondait dans le paysage hivernal. Les manches étaient longues, légèrement bouffantes et un col en dentelle argentée rehaussait la robe ajustée. Un châle crème était négligemment déposé sur ses épaules, la préservant du froid. Ses longs cheveux châtains avaient été soigneusement brossés et laissés lâches, seulement deux mèches tirées vers l’arrière restaient maintenues par une broche qui évoquait une feuille d’argent.
Elle accueillit le président Falconi avec un sourire chaleureux. Elle l’avait rencontré à plusieurs reprises lors d’évènements mondains, sans avoir eu l’occasion de converser longuement avec lui. Toutefois, elle lui témoignait du respect et appréciait son sérieux et son esprit réfléchi. Elle s’inclina légèrement devant lui.
- « Monsieur le Président. Je suis ravie de vous revoir et honorée de travailler à vos côtés. » dit-elle d’une voix douce.
Elle poursuivit ensuite son tour de salle, se dirigeant vers ses collègues ministres. Elle se tourna vers Dorylis Rockraven, la nouvelle Porte-Parole de la République. Hestia avait œuvré au Sénat en sa compagnie. Malgré les divergences d’opinion, elles avaient su maintenir un respect professionnel. Hestia prit la main de la ministre et la salua cordialement.
- « Madame la Porte-Parole, bonjour. Un plaisir de vous compter au gouvernement, j’espère que nous pourrons continuer à travailler ensemble avec le même esprit qu’au Sénat, en collaboration. » dit-elle amicalement.
Puis Hestia s’adressa à la Grande Mécène. « Bonjour madame la Grande Mécène, pareillement je souhaite continuer à unir nos efforts pour le bien de la République. »
La noble elfe ne partageait pas les idéologies humanistes de ses collègues ministres, pour autant, elles allaient devoir avancer ensemble. Il fallait garder ses convictions dans le respect pour le bon fonctionnement de ce nouveau gouvernement hétérogène.
Enfin, le Grand Argentier se dirigea vers le Vice-Président Goldheart. Elle connaissait ce dernier par les cercles mondains et n’appréciait pas son tempérament arrogant et instable. Toutefois, elle n’en montrait rien et le salua tout aussi chaleureusement que les autres.
- « Monsieur le Vice-Président, vos compétences sont précieuses pour notre gouvernement, j’ai hâte de vous voir à l’œuvre. » dit-elle dans un sourire avenant.
Les politesses terminées, Hestia rejoint sa place sur la table ovale, prête à écouter le discours de leur président, puis la réponse du Vice-Président. Elle se redressa sur sa chaise, offrant une posture droite et digne, prête à prendre la parole. Elle savait que ses opinions restaient controversées, mais elle restait alignée sur ses convictions et celles de sa famille.
- « Je partage vos inquiétudes quant aux récents attentats et les failles de nos systèmes de sécurité. Toutefois, mon avis est différent concernant l’accueil des réfugiés shouméiens. » Elle balaya l’ensemble du conseil du regard, s’assurant d’obtenir l’attention de ses collègues. « Notre priorité reste la sécurité des citoyens de la République. Garder ceux qui sont parfaitement intégrés et en règle, je suis pour. Cela dit, je rejette formellement l’idée d’accueillir de nouveaux réfugiés sur le sol républicain. Le drame récent nous démontre à quel point il est primordial de resserrer nos défenses, afin de faire face à nos conflits internes. » Elle marqua une pause. « L’intégration des shouméiens présente de nouveaux défis que nous ne sommes pas disposés à ignorer en ces temps troublés. Nous devons avant tout renforcer nos institutions, ainsi que notre armée et nos services de renseignement. En somme, concentrer nos ressources et nos efforts sur la protection et la stabilité de la Nation. » Une nouvelle pause, ne relâchant pas la force de sa conviction. « Nous devons aussi prévoir des moyens pour arrêter un processus flagrant de radicalisation dans les rangs shouméiens. Cet attentat est loin de les laisser indifférents et je crains une hausse des menaces causées par ce peuple. » et elle ajouta. « Et pour le Reike, je propose d’adopter une position ferme sur leurs actions en Shoumei. Bien que je veuille assurer que la République reste un bastion de sécurité pour les républicains, je condamne fermement le massacre commis par le Reike. » Elle restait sceptique quant à l’accueil favorable suite à ses propos. Pourtant, elle espérait une approche plus pragmatique pour résoudre les crises actuelles au sein de la Nation Bleue.
L’elfe de la maison Wessex écouta la suite des propos du président. Le budget restait un point crucial à aborder suite aux évènements récents. Elle souhaitait apporter des solutions concrètes et pérennes pour le bien de la République et sa stabilisation économique.
- « Oui, il faut effectuer un découpage précis de notre budget et comprendre l’étendue de nos ressources disponibles. Je vais effectuer un bilan complet et détaillé, de manière à réduire les dépenses superflues. Nous avons débuté la phase de reconstruction de Liberty et évidemment, le budget alloué aux travaux est conséquent. Il est essentiel de reconstituer notre armée, c’est une priorité, tout en restant réaliste sur les ressources à offrir à ces projets. » Elle fit une pause. « Concernant l’exportation, cela va être difficile de compter dessus. Mais il faut plutôt encourager l’innovation et les investissements dans les secteurs de recherche et d’industrie pour stimuler de manière pérenne notre économie. » évidemment, elle plaçait également les industries de métallurgie de sa famille dans le lot, vu qu’ils avaient des projets d’expansion et de recherches de nouvelles technologies magiques. Elle observa silencieusement Falconi, avant de conclure. « J’estime qu’il faudrait communiquer avec le peuple républicain, leur expliquer nos décisions et nos priorités économiques, leur assurer de placer leur sécurité avant le reste. La confiance populaire est cruciale en période de crise. » Elle laissa alors la parole, espérant la bonne réception de ses propositions, qui aidaient au redressement de la Nation Bleue.
Noble de La République
Azura Aiwenor
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Aussitôt l'arrestation de Zelevas actée et la désillusion passée, Azura Aiwenor s'en était retourné à Liberty, la tête basse, pour déposer sa lettre de démission auprès des institutions sénatoriales. Se retirant de la position de Consule et de sénatrice, elle n'avait plus aucune envie de se noyer de nouveau dans les mensonges, la tromperie et les faux-semblants de cet environnement toxique qu'était la politique républicaine. Elle n'avait plus envie de nager dans cet océan de requins. Zelevas était celui sur lequel elle s'appuyait depuis de nombreux mois, étant le premier à avoir manifesté un fervent soutien pour la lumina, sans lui elle aurait eut grand mal à se hisser là où elle en est aujourd'hui.
Or, elle n'avait plus envie de se battre et l'envie d'aller plus loin ne l'habitait plus. Azura n'avait qu'une envie : Quitter le labyrinthe infernal de la capitale pour s'en retourner aux îles paradisiaques. Elle avait d'abord pensé aller se faire oublier à Courage, son premier pied à terre en ce monde, mais la ville portuaire étant en pleine effervescence, elle aurait finit par retomber dans les méandres de la politique. Il lui restait bien Melorn, où elle avait vécu bien des années, mais la cité elfe traversait une mauvaise passe qui n'était guère propice à la tranquillité de la lumina qui finalement s'était rabattue sur l'idée de rentrer aux îles paradisiaques, les terres où elle avait surement vécue les plus belles années de sa vie, avec Urbras, son second mari.
Là-bas, elle pourrait couper tous les liens qu'elle avait tissé avec la machine infernale que constituaient les hautes instances républicaines, rongées de l'intérieur. Tout ceci aurait pu se dérouler comme escompté si une lettre ne lui était pas parvenue quelques semaines plus tôt, peu avant son départ, à son adresse temporaire qu'était l'appartement prêté par Dorylis, l'un de ses derniers soutiens. Le nouveau président, récemment élu en catastrophe, sorti des méandres de l'histoire républicaine occultée par le règne de Mirelda, la voulait dans son gouvernement, au poste de Grand Mécène de surcroit.
Et là encore, si Dorylis n'avait pas fait preuve d'une planche de salut, Azura aurait déclinée. Mais vraisemblablement sa présence au gouvernement était plus que requise pour éviter que la République ne chute de nouveau dans un tourbillon digne de l'ère Mirelda. Il y avait toujours besoin de personnes dignes de confiance dans ce renouveau, de gens qui s'étaient battus pour le bien de tous, comme Azura qui avait surement tout donné pour défaire Kaiyo. La lumina était devenue une sorte de figure prépondérante dans le paysage politique républicain, à tel point que son retrait de la vie politique à un tel point était tout simplement inenvisageable. Falconi était assurément clairvoyant au point de l'avoir perçu lui aussi. En revanche, s'il comptait sur la candeur latente de l'ex-consule pour mieux la manipuler à son avantage, il devait être tout aussi clairvoyant pour deviner qu'elle n'était pas femme à se faire avoir deux fois.
Azura avait donc acceptée, sans grand espoir, l'offre de Falconi, à la grande joie de Dorylis. Là voilà de nouveau dans le jeu, autour de la table des ministres cette fois. Elle s'était cependant jurée de ne pas accorder sa confiance aussi facilement que lorsqu'elle avait été sénatrice. Les enjeux n'étaient plus les mêmes. Si elle avait brigué le consulat et avait effleuré la vice-présidence pendant un temps, plus rien de tout cela n'avait de valeur à ses yeux, c'était le passé. Une nouvelle ère s'ouvrait à elle.
Elle s'abimait justement dans ces réflexions et remembrances lorsque le président de la République pénétra dans la salle, les saluant respectueusement, elle la première. C'était la première fois qu'elle le rencontrait et elle devait reconnaitre qu'il lui faisait bonne impression. Malgré un passif houleux, il semblait être un homme droit, respectueux et plein d'estime. Azura se jura toutefois de guetter les écueils du personnage dans les temps à venir, ces derniers finiraient bien par se révéler lorsque les premières décisions radicales tomberaient à l'ordre du jour. Pour ce qui était de l'apparence physique, Azura était bien la dernière à faire cas de ce détail. Ayant fréquenté Mortifère trop longtemps pour y faire encore attention, et finalement c'était bien elle qui était tombée amoureuses à deux reprises d'hommes âgés, bien que bien conservés, peu attrayants physiquement parlant.
Quant à Hestia Wessex, ministre des finances et du budget de son état, elle l'avait certe rencontrée lors de quelques occasions, mais sans avoir l'occasion d'échanger profondément avec elle. Ceci-dit, elle reconnaissait que c'était là aussi quelqu'un de droit et de visiblement intègre, se montrant pour le moins déférente à son égard. Un respect que la lumina lui rendait, lui adressant un sourire lorsque l'elfe l'avait salué à leur arrivée. Ayant écouté le prolégomène du président puis le rebond de Goldheat puis enfin le discours de Wessex, Azura avait put parcourir le dossier sur le sujet et décida de placer un point qui avait retenu son attention.- Chers collègues, monsieur le président, j'aimerai m'exprimer sur le dernier point abordé par Madame Wessex au sujet de la reconstruction de Liberty qui, pour moi, est tout aussi primordial que la réorganisation du SCAR ou la reconstitution de nos forces armées. L'université MAGIC s'engage en effet à mettre en œuvre toutes ses ressources dans le but de rebâtir ce qui a été détruit, une excellente chose, vous en conviendrez.
Elle rangea ses mains dans ses manches pour signifier qu'elle avait terminée sa brève intervention, cherchant encore à se faire à sa nouvelle position.
Personnages similaires à Azura
Giselle (Enchanted) - Amélie Poulain (Le Fabuleux Destin) - Margaery Tyrell (Game of Thrones) - Mantis (Guardians of the Galaxy) - Sam Gamgee (Lord of the Rings) - Jaskier (The Witcher)
Thème musical d'Azura
Noble de La République
Dorylis de Rockraven
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Le temps des changements était venu mais pas comme il l'aurait dû. Tout cela avait eu lieu dans un chaos orchestré par les ennemis de la République et de cette confusion était née une nouvelle ère sans Mirelda. Si l’on y réfléchissait cela avait du bon en réalité mais l’ancienne grande Mécène ne pouvait accepter les faits, il y avait des manières de faire, des façons de jouer au jeu des châteaux, coups bas, manipulations, chantage, escroquerie, c’était là le jeu de la Nation Bleue mais les meurtres… Non cela ne pouvait être et encore ce jour elle peinait à comprendre pourquoi Zelevas avait agi ainsi, il aurait pu être un bon Président, il avait la stature pour cela. Mais elle avait vite fait son deuil de cet avenir quand les élections avaient pointé le bout de leur nez, si le candidat qui avait resurgi des ombres n’était pas de son bord politique c’était un homme avec qui elle savait depuis bien longtemps pouvoir débattre de longues heures durant sans pour autant qu’aucun des deux ne change d’avis, oui Falconi était de ses amis. Le destin, l’amour de l’art et d’une jeune cantatrice que sa famille soutenait les avait mené à se croiser il y a longtemps et de mécène elle était devenue une amie du couple. Elle avait pleuré la mort de son épouse et avait assisté impuissante à la chute et l’enfermement de Falconi. Mais maintenant, il était de retour et si elle avait hésité à rester au gouvernement il avait su trouver les bons mots pour la convaincre de le suivre dans cette nouvelle page de l’histoire républicaine.
Habillée sobrement, une fois n’étant pas coutume, elle avait donc pris la direction de la salle de réunion pour cette première réunion du conseil des Ministres, cela lui semblait étrange d’avoir changé de rôle et d’avoir confié les clés des coffres de la Maison Bleue à la jeune Azura, enfin jeune… Ils l’étaient tous à ses yeux surtout le nouveau Vice Président mais dans le fond ils étaient l’avenir.
Quand Falconi fit son tour de salutations, elle répondit d’un sourire doux, peu coutumier chez elle.
- Rien de moins normal Falconi, le devoir avant tout mais je te remercie de m’avoir conviée à te suivre dans ce gouvernement.
Nul besoin d’épiloguer ou de discourir plus longuement, leur amitié n’était pas un mystère et c’était logique qu’il cherche des appuis sûrs pour son retour en politique. Alors qu’il parlait avec amertume de son visage, elle avait répondu qu’il portait lui aussi les stigmates des conflits républicains.
Elle avait salué tous les présents avec amabilité, en connaissant certains mieux que d’autres. Bien sûr Azura était celle dont elle avait été proche mais les événements de Liberty les avaient éloignés en un sens sans parler de l’enquête et de l’arrestation de Zelevas. Elle avait appris à connaître Soren dans l’adversité et il se révélait être un jeune homme direct et avec des idées, fasse la Nation qu’il œuvre pour sa grandeur et pas seulement pour sa gloire personnelle? Elle ne le connaissait pas assez pour savoir de quel bois il était fait même si leurs rencontres au Sénat avaient été polies et constructives. Puis venait la grande argentière, héritière de la famille Wessex, elle ne la cotoyait que peu, mais elle avait du respect pour cette femme qui portait sur elle les attentes de toute une dynastie elfe, ces familles avaient un don unique pour imposer des lignes de conduite immuables… Dorylis se satisfaisait d’être née élémentaire de sable, ils étaient au service de la République depuis sa fondation mais chacun le faisait à sa façon et personne ne leur imposait cela, changeants, mouvants, partout , disséminés, discrets…
Falconi prit la parole en premier pour donner le ton de la discussion et ouvrir les grands axes qui allaient leur servir de base. Elle l’écouta avec attention. Le premier des points abordés concerne l’accueil des réfugiés de l’ancien Shoumei et si la politique avait été plutôt attentiste du temps de Mirelda elle était curieuse de connaitre les avis des nouveaux membres du gouvernement.
- Je vous ai tous écoutés et je vais maintenant vous donner mon avis concernant ce premier point qu’est l’intégration des réfugiés. De mon point de vue, il faut les accueillir massivement, il n’est cependant pas question de les autoriser je crois à monter des temples pour leurs cultes, vu ce que Kaiyo a fait à Liberty il est légitime pour nous de les accepter, de les autoriser à pratiquer leur foi mais chez eux, sans prosélytisme ou lieu de culte consacré par respect pour nos propres morts. Ils sont de surcroît une main d'œuvre non négligeable pour les travaux de reconstruction qui sont nombreux à être d’ores et déjà planifiés et leur savoir faire pourra aider à avancer plus vite. Ainsi si ils travaillent et gagnent leur pain, ils se sentiront mieux intégrés parmi nous, les deux partis seraient ainsi gagnants. Les rumeurs qui nous sont arrivées des monts de Célestia semblent confirmer pour l’heure une attaque brutale de la cité antique et une destruction pure et dure de tout ce qui faisait sa beauté, sa richesse, des millénaires de culture vaporisés pour satisfaire la soif de conquête de nos voisins qui ont vaillamment détruit le Nouvel Ordre ainsi et une partie de la population qui n’a pas voulu quitter sa ville natale. Mais il est vrai que nous avons besoin de plus d’informations, il faudrait envoyer des agents sur place avec des mages téléporteurs et qu’on puisse user de talents de transe sur place pour voir les faits.
Et les acteurs de ce massacre sans pareille.
Le constat de Soren sur le remaniement du SCAR était ennuyeux dans le sens ou pour l’heure nulle solution d’évolution intéressante ne pointait le bout de son nez et la nouvelle Porte Parole n’avait pas eu le temps de chercher des pistes pour aider son collègue.
- Je soutiens au demeurant les idées et besoins soulevés par Soren concernant la mise en avant de budget pour la santé. La guerre, les blessés, la reconstruction… Cela apporte des maladies, des faiblesses, des carences, tout comme le mauvais logement des gens, la précarité est source de nombreux maux. Il faut se saigner pour financer les efforts dans ces domaines à mon sens plus qu’au niveau de la défense. Aujourd’hui nous devons reconstruire, et préparer demain, et il nous faut un peuple fort et vaillant, bien nourri, logé sous un toit et capable de travailler. En ce sens, je ne suis pas d’accord avec les priorités prônées par Dame Wessex.
Elle détestait les nantis qui se complaisent dans l’oisiveté sans rien faire pour la société de son côté mais reconnaissait la valeur du travail au-delà du reste. Pour le reste.
- Je la rejoins cependant sur le point que nous devons adopter une ferme et condamner publiquement leurs agissements, un massacre de plus à leur tableau de chasse en effet. Même si je ne les crois pas capable de tenir une ville supplémentaire. Sancta et Benedictus sont hors de leur portée, Melorn a des ennuis, Aquaria vit en ermite et dans Mael ils sont tolérés mais je doute que les maeliens ne se sentent Reikois surtout maintenant.
Son intervention passée elle se réinstalla confortablement dans son fauteuil.
Habillée sobrement, une fois n’étant pas coutume, elle avait donc pris la direction de la salle de réunion pour cette première réunion du conseil des Ministres, cela lui semblait étrange d’avoir changé de rôle et d’avoir confié les clés des coffres de la Maison Bleue à la jeune Azura, enfin jeune… Ils l’étaient tous à ses yeux surtout le nouveau Vice Président mais dans le fond ils étaient l’avenir.
Quand Falconi fit son tour de salutations, elle répondit d’un sourire doux, peu coutumier chez elle.
- Rien de moins normal Falconi, le devoir avant tout mais je te remercie de m’avoir conviée à te suivre dans ce gouvernement.
Nul besoin d’épiloguer ou de discourir plus longuement, leur amitié n’était pas un mystère et c’était logique qu’il cherche des appuis sûrs pour son retour en politique. Alors qu’il parlait avec amertume de son visage, elle avait répondu qu’il portait lui aussi les stigmates des conflits républicains.
Elle avait salué tous les présents avec amabilité, en connaissant certains mieux que d’autres. Bien sûr Azura était celle dont elle avait été proche mais les événements de Liberty les avaient éloignés en un sens sans parler de l’enquête et de l’arrestation de Zelevas. Elle avait appris à connaître Soren dans l’adversité et il se révélait être un jeune homme direct et avec des idées, fasse la Nation qu’il œuvre pour sa grandeur et pas seulement pour sa gloire personnelle? Elle ne le connaissait pas assez pour savoir de quel bois il était fait même si leurs rencontres au Sénat avaient été polies et constructives. Puis venait la grande argentière, héritière de la famille Wessex, elle ne la cotoyait que peu, mais elle avait du respect pour cette femme qui portait sur elle les attentes de toute une dynastie elfe, ces familles avaient un don unique pour imposer des lignes de conduite immuables… Dorylis se satisfaisait d’être née élémentaire de sable, ils étaient au service de la République depuis sa fondation mais chacun le faisait à sa façon et personne ne leur imposait cela, changeants, mouvants, partout , disséminés, discrets…
Falconi prit la parole en premier pour donner le ton de la discussion et ouvrir les grands axes qui allaient leur servir de base. Elle l’écouta avec attention. Le premier des points abordés concerne l’accueil des réfugiés de l’ancien Shoumei et si la politique avait été plutôt attentiste du temps de Mirelda elle était curieuse de connaitre les avis des nouveaux membres du gouvernement.
- Je vous ai tous écoutés et je vais maintenant vous donner mon avis concernant ce premier point qu’est l’intégration des réfugiés. De mon point de vue, il faut les accueillir massivement, il n’est cependant pas question de les autoriser je crois à monter des temples pour leurs cultes, vu ce que Kaiyo a fait à Liberty il est légitime pour nous de les accepter, de les autoriser à pratiquer leur foi mais chez eux, sans prosélytisme ou lieu de culte consacré par respect pour nos propres morts. Ils sont de surcroît une main d'œuvre non négligeable pour les travaux de reconstruction qui sont nombreux à être d’ores et déjà planifiés et leur savoir faire pourra aider à avancer plus vite. Ainsi si ils travaillent et gagnent leur pain, ils se sentiront mieux intégrés parmi nous, les deux partis seraient ainsi gagnants. Les rumeurs qui nous sont arrivées des monts de Célestia semblent confirmer pour l’heure une attaque brutale de la cité antique et une destruction pure et dure de tout ce qui faisait sa beauté, sa richesse, des millénaires de culture vaporisés pour satisfaire la soif de conquête de nos voisins qui ont vaillamment détruit le Nouvel Ordre ainsi et une partie de la population qui n’a pas voulu quitter sa ville natale. Mais il est vrai que nous avons besoin de plus d’informations, il faudrait envoyer des agents sur place avec des mages téléporteurs et qu’on puisse user de talents de transe sur place pour voir les faits.
Et les acteurs de ce massacre sans pareille.
Le constat de Soren sur le remaniement du SCAR était ennuyeux dans le sens ou pour l’heure nulle solution d’évolution intéressante ne pointait le bout de son nez et la nouvelle Porte Parole n’avait pas eu le temps de chercher des pistes pour aider son collègue.
- Je soutiens au demeurant les idées et besoins soulevés par Soren concernant la mise en avant de budget pour la santé. La guerre, les blessés, la reconstruction… Cela apporte des maladies, des faiblesses, des carences, tout comme le mauvais logement des gens, la précarité est source de nombreux maux. Il faut se saigner pour financer les efforts dans ces domaines à mon sens plus qu’au niveau de la défense. Aujourd’hui nous devons reconstruire, et préparer demain, et il nous faut un peuple fort et vaillant, bien nourri, logé sous un toit et capable de travailler. En ce sens, je ne suis pas d’accord avec les priorités prônées par Dame Wessex.
Elle détestait les nantis qui se complaisent dans l’oisiveté sans rien faire pour la société de son côté mais reconnaissait la valeur du travail au-delà du reste. Pour le reste.
- Je la rejoins cependant sur le point que nous devons adopter une ferme et condamner publiquement leurs agissements, un massacre de plus à leur tableau de chasse en effet. Même si je ne les crois pas capable de tenir une ville supplémentaire. Sancta et Benedictus sont hors de leur portée, Melorn a des ennuis, Aquaria vit en ermite et dans Mael ils sont tolérés mais je doute que les maeliens ne se sentent Reikois surtout maintenant.
Son intervention passée elle se réinstalla confortablement dans son fauteuil.
Président de La République
Falconi Genova
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Une fois le premier tour de table achevé, un court silence tombe sur la Salle du Conseil pendant que Falconi soupèse les différentes participations. Ses yeux dépareillés fixent un point au centre de la table pendant que les neurones s’activent dans sa tête, préparant sa prochaine intervention avec tact. Ça toujours été la force du Patriarche: mauvais en discours ou en persuasion, il s’est très souvent reposé sur ses équipes et sur sa capacité à amener les gens à coopérer ensemble, cette fois il s’était constitué un véritable défi en mettant sur pieds ce gouvernement cosmopolite mais il savait qu’avec les temps difficiles que la République traversait, il ne parviendrait pas à la protéger en restant dans sa zone de confort. La pièce maîtresse de cette première rencontre ministérielle tiendrait sans doute en un mot clé, le compromis. Décroisant ses mains pour en poser une sur la table et l’autre sur son coude, le Président Genova adressa tout d’abord un sourire affable aux deux humanistes de la tablée:
”Il y a quelques mois encore, l’Alliance Réformateurs-Humaniste était largement en tête pour la Présidence, ce n’est pas parce que les évènements ont reviré de bord et qu’un Conservateur l’a emporté qu’il faut croire que les cartes ont foncièrement changées. Il y a un désir de changements de la part du peuple qui se lit en filigrane dans l’opinion publique. Vous avez donc tout à fait raison de prôner non seulement la reconstruction mais aussi les améliorations de nos services de santé et la distribution du travail et de nos ressources.” Il déglutit, regardant son Vice-Président avec une légère hésitation, s’il l’avait choisi en connaissance de cause, Falconi s’apprête à goûter à un moment de vérité. Dans quelques instants, il saurait vraiment à quoi s’attendre de la cohabitation avec le Goldheart. ”Nous devons aussi euh, nous soucier de la nuance de ma réélection, ce n’était pas qu’un vote de confiance, c’était surtout un vote de sécurité, et par là j’entend d’aversion au risque.” Il pointe du doigt la Grand Argentier. ”Une reconstruction doit être à la fois métaphorique et littérale, rebâtir notre capitale, mais aussi consolider nos institutions. Grand Mécène Aiwenor je suis déjà enchanté de savoir que MAGIC a promi une participation à l’effort, il est impératif que nous mettions en avant autant que possible leur participation. Le peuple doit voir qu’ils peuvent compter sur leur patrimoine culturel et l’héritage républicain dès qu’ils en ont le plus besoin. Ahem. Je crois qu’il est également temps d’institutionnaliser notre santé ou alors de coopérer plus étroitement avec nos plus gros acteurs privés.”
Il marque une pause pour lire la réaction de Soren, le Genova se doute que le Goldheart sait pourquoi il a commencé par ces points, débuter avec les sujets d’accord permettait à Falconi d’approfondir la conversation sur les éléments de discorde et celui qui allait s’ensuivre serait visiblement épineux.
”Donc les points centraux de notre découpe budgétaires seront la reconstruction, et le renforcement. Une valeur qui va de l’avant, et une autre qui apporte confort et sécurité.”
Il va devoir arrêter de tourner autour du pot et adresser le problème principal qui a été soulevé:
”Quant à notre réponse à Shoumeï uhmm, c’est une question très difficile. Accueillir massivement…” réfuter l’option en bloc manquerait de diplomatie, à la place, soulever les problèmes les uns après les autres en mettant en valeur l’intervention d’Hestia permettrait peut-être de mettre de l’eau dans le vin de l’Optimates tout en tempérant l’humanisme de Dorylis. Falconi espère les amener à s’ouvrir un peu plus à la discussion plutôt qu’exprimer catégoriquement leurs avis si tranchés. ”Ce ne sont pas tant les Shoumeïens qui représentent un problème quelconque que le divinisme, il y a une nuance même si ces deux cultures sont profondément imbriquées l’une dans l’autre. Interdire le prosélty… prosélé-, le pro-sé-li-tisme (je vais y arriver) tout en augmentant significativement le pourcentage de population Shoumeïenne dans nos ville est une contradiction que ce peuple ne tardera pas à adresser, ils vont demander des lieux de culte publics, surtout après que Mirelda les leurs ait accordés, leur retirer soudainement leurs rassemblements c’est accroître les tensions et nécessairement une hausse de la criminalité aussi. En plus, il nous serait infiniment plus difficile de contrôler et de surveiller la radicalisation des fanatiques si on leur interdit les rassemblements religieux, imaginez, on ferme leurs églises, à votre avis ça va les dissuader? Non, ils vont simplement opérer à des messes clandestines en plus de connoter négativement la pratique de leur religion, et derrière ce sera à nos OR de devoir passer du temps à déterrer ces messes clandestines au lieu de faire quelque chose de réellement utile, en plus ça nous fera passer pour des persécuteurs. Nous n’avons pas non plus envie d’avoir à accorder de budget à la construction de ces églises ou autres bâtiments religieux, donc il serait préférable de procéder autrement. Cependant stopper net toute immigration n’est peut-être pas non plus une bonne option.” Sa bouche cicatrisée s’avance en cul de poule tandis qu’il trace une droite invisible du bout des doigts dans les airs pour appuyer un mot. ”Régulation. Ce qui est important c’est de récompenser les Shoumeïens intégrés et mettre l’accent sur les bienfaits de notre culture, un effacement passif des caractéristiques dérangeantes avec la population qu’on accueille. Pourquoi pas par exemple euh… permettre aux citoyens républicains nés shoumeïens et naturalisés récemment de pouvoir faire importer leurs membres de famille si tant est qu’ils peuvent subvenir à leurs besoins.”
Une solution en demi-teinte, afin d’éviter d’avoir à fournir des allocations supplémentaires à des Shoumeïens, de pouvoir pacifier les inquiétudes des immigrés de l’ouest qui craignaient pour la sécurité de leur famille sans pour autant enfoncer dans le visage des autres républicains le soutien que leur pays n’investissait pas chez eux mais chez le voisin.
”Ou une autre solution qui mènerait vers un apaisement social court-terme le temps qu'on puisse mettre en oeuvre le reste de nos mesures, je suis preneur.”
”Il y a quelques mois encore, l’Alliance Réformateurs-Humaniste était largement en tête pour la Présidence, ce n’est pas parce que les évènements ont reviré de bord et qu’un Conservateur l’a emporté qu’il faut croire que les cartes ont foncièrement changées. Il y a un désir de changements de la part du peuple qui se lit en filigrane dans l’opinion publique. Vous avez donc tout à fait raison de prôner non seulement la reconstruction mais aussi les améliorations de nos services de santé et la distribution du travail et de nos ressources.” Il déglutit, regardant son Vice-Président avec une légère hésitation, s’il l’avait choisi en connaissance de cause, Falconi s’apprête à goûter à un moment de vérité. Dans quelques instants, il saurait vraiment à quoi s’attendre de la cohabitation avec le Goldheart. ”Nous devons aussi euh, nous soucier de la nuance de ma réélection, ce n’était pas qu’un vote de confiance, c’était surtout un vote de sécurité, et par là j’entend d’aversion au risque.” Il pointe du doigt la Grand Argentier. ”Une reconstruction doit être à la fois métaphorique et littérale, rebâtir notre capitale, mais aussi consolider nos institutions. Grand Mécène Aiwenor je suis déjà enchanté de savoir que MAGIC a promi une participation à l’effort, il est impératif que nous mettions en avant autant que possible leur participation. Le peuple doit voir qu’ils peuvent compter sur leur patrimoine culturel et l’héritage républicain dès qu’ils en ont le plus besoin. Ahem. Je crois qu’il est également temps d’institutionnaliser notre santé ou alors de coopérer plus étroitement avec nos plus gros acteurs privés.”
Il marque une pause pour lire la réaction de Soren, le Genova se doute que le Goldheart sait pourquoi il a commencé par ces points, débuter avec les sujets d’accord permettait à Falconi d’approfondir la conversation sur les éléments de discorde et celui qui allait s’ensuivre serait visiblement épineux.
”Donc les points centraux de notre découpe budgétaires seront la reconstruction, et le renforcement. Une valeur qui va de l’avant, et une autre qui apporte confort et sécurité.”
Il va devoir arrêter de tourner autour du pot et adresser le problème principal qui a été soulevé:
”Quant à notre réponse à Shoumeï uhmm, c’est une question très difficile. Accueillir massivement…” réfuter l’option en bloc manquerait de diplomatie, à la place, soulever les problèmes les uns après les autres en mettant en valeur l’intervention d’Hestia permettrait peut-être de mettre de l’eau dans le vin de l’Optimates tout en tempérant l’humanisme de Dorylis. Falconi espère les amener à s’ouvrir un peu plus à la discussion plutôt qu’exprimer catégoriquement leurs avis si tranchés. ”Ce ne sont pas tant les Shoumeïens qui représentent un problème quelconque que le divinisme, il y a une nuance même si ces deux cultures sont profondément imbriquées l’une dans l’autre. Interdire le prosélty… prosélé-, le pro-sé-li-tisme (je vais y arriver) tout en augmentant significativement le pourcentage de population Shoumeïenne dans nos ville est une contradiction que ce peuple ne tardera pas à adresser, ils vont demander des lieux de culte publics, surtout après que Mirelda les leurs ait accordés, leur retirer soudainement leurs rassemblements c’est accroître les tensions et nécessairement une hausse de la criminalité aussi. En plus, il nous serait infiniment plus difficile de contrôler et de surveiller la radicalisation des fanatiques si on leur interdit les rassemblements religieux, imaginez, on ferme leurs églises, à votre avis ça va les dissuader? Non, ils vont simplement opérer à des messes clandestines en plus de connoter négativement la pratique de leur religion, et derrière ce sera à nos OR de devoir passer du temps à déterrer ces messes clandestines au lieu de faire quelque chose de réellement utile, en plus ça nous fera passer pour des persécuteurs. Nous n’avons pas non plus envie d’avoir à accorder de budget à la construction de ces églises ou autres bâtiments religieux, donc il serait préférable de procéder autrement. Cependant stopper net toute immigration n’est peut-être pas non plus une bonne option.” Sa bouche cicatrisée s’avance en cul de poule tandis qu’il trace une droite invisible du bout des doigts dans les airs pour appuyer un mot. ”Régulation. Ce qui est important c’est de récompenser les Shoumeïens intégrés et mettre l’accent sur les bienfaits de notre culture, un effacement passif des caractéristiques dérangeantes avec la population qu’on accueille. Pourquoi pas par exemple euh… permettre aux citoyens républicains nés shoumeïens et naturalisés récemment de pouvoir faire importer leurs membres de famille si tant est qu’ils peuvent subvenir à leurs besoins.”
Une solution en demi-teinte, afin d’éviter d’avoir à fournir des allocations supplémentaires à des Shoumeïens, de pouvoir pacifier les inquiétudes des immigrés de l’ouest qui craignaient pour la sécurité de leur famille sans pour autant enfoncer dans le visage des autres républicains le soutien que leur pays n’investissait pas chez eux mais chez le voisin.
”Ou une autre solution qui mènerait vers un apaisement social court-terme le temps qu'on puisse mettre en oeuvre le reste de nos mesures, je suis preneur.”
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Dorylis de Rockraven
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Il était certain que la politique des mois prochains allait être parfaitement décisive et que leurs décisions seraient mesurées et analysées. Falconi était un homme prudent et avisé et il savait naviguer en eaux troubles ou plutôt ménager le chèvre et le chou quand cela s'avérait nécessaire. Plus ouvert que beaucoup il était conscient du travail qui devait être accompli.
-Et nous sommes ici tous conscients du fait qu'il s'agit d'un gouvernement de compromis et de cohabitation. Et vous vous doutez bien tous que je suis parfaitement consciente du fait que si je mets en avant le terme de reconstruction c'est parce que cela me semble être la clé de voute pour la suite.
La porte Parole se tut un instant réfléchissant aux implications et aux formalités de cette nouvelle donne pour le pays.
Elle approuva de son côté les paroles du Président concernant l'institutionnalisation du système de santé, c'était un progrès à ses yeux car accessible au plus grand nombre tout simplement.
- Du ciment pour fortifier les constructions déjà présentes et des pierres pour permettre à l'édifice de s'élever plus encore.
Elle attendait le point de vue de son vieil ami concernant les Shoumeien et en réalité elle n'avait que peu d'attentes. Ils avaient des visions presque opposées mais leur force, elle voulait le croire c'était de réussir à trouver un terrain d'entente qui puisse satisfaire au plus grand nombre.
- Nous sommes tous faits de contradiction soyons clairs. Faisons les oublier notre leur ancienne vie. Montrons leur ce que nous avons à leur offrir. Un travail, un toit, une bonne santé et donc un avenir. Nous sommes une nation dans laquelle les cultes ont toujours été libres mais peu encadrés car nous n'avons jamais fait preuve d'une ferveur spirituelle. Nous apprécions l'art, l'épanouissement personnel, le confort mais nous n'aspirons pas à des théories concernant la vie après la mort. Faisons en sorte qu'ils oublient avec le temps. Ils ne construisent pas de temple et commenceront par prier chez eux, sans blâme aucun mais sans se réunir pour autant. Il n'est pas compliqué de surveiller ceux qui avaient des rôles importants dans les cultes, ils s'en vantent, nous saurons aisément s'ils continuent leurs activités non?
Elle se tut quelques instants avant de reprendre.
- Nous avons besoin d'eux c'est un fait ils sont la solution à nos problèmes de main d'oeuvre, après si d'autres ont des idées pour éviter de les voir s'accrocher à leurs déités destructrices... Nous pouvons aussi rappeler régulièrement les dégâts causés par Kaiyo, autant que par ses folles de l'Assemblée. Ils sont les ennemis de notre paix et nous cherchons des alliés. Ne fermons pas de suite les lieux de culte, augmentons les frais d'entretien ou de location des lieux... Nous avons besoin de fonds pour reconstruire c'est légitime, nous avons besoin d'hospices, d'accueil, transformons ces lieux en ce genre d'office peut-être?
Elle réfléchissait à d'autres solutions pour avancer et faire avancer les siens dans ce monde en reconstruction.
- Nous pouvons travailler à la communication d'Etat, jusqu'à présent les Porte Paroles étaient souvent par monts et par vaux à faire simplement acte de représentation devant nos voisins. Mais nous en oublions un outil redoutablement efficace en notre possession : l'Hebdo Républicain. Nous allons en faire un outil de propagande *elle sourit de ce mot considéré comme péjoratif* de nos travaux et visées, cet outil a toujours été trop peu usité et c'est un tord. J'ai convoqué tous les journalistes et chef d'impression dans deux jours pour leur donner la ligne directrice du prochain numéro.
-Et nous sommes ici tous conscients du fait qu'il s'agit d'un gouvernement de compromis et de cohabitation. Et vous vous doutez bien tous que je suis parfaitement consciente du fait que si je mets en avant le terme de reconstruction c'est parce que cela me semble être la clé de voute pour la suite.
La porte Parole se tut un instant réfléchissant aux implications et aux formalités de cette nouvelle donne pour le pays.
Elle approuva de son côté les paroles du Président concernant l'institutionnalisation du système de santé, c'était un progrès à ses yeux car accessible au plus grand nombre tout simplement.
- Du ciment pour fortifier les constructions déjà présentes et des pierres pour permettre à l'édifice de s'élever plus encore.
Elle attendait le point de vue de son vieil ami concernant les Shoumeien et en réalité elle n'avait que peu d'attentes. Ils avaient des visions presque opposées mais leur force, elle voulait le croire c'était de réussir à trouver un terrain d'entente qui puisse satisfaire au plus grand nombre.
- Nous sommes tous faits de contradiction soyons clairs. Faisons les oublier notre leur ancienne vie. Montrons leur ce que nous avons à leur offrir. Un travail, un toit, une bonne santé et donc un avenir. Nous sommes une nation dans laquelle les cultes ont toujours été libres mais peu encadrés car nous n'avons jamais fait preuve d'une ferveur spirituelle. Nous apprécions l'art, l'épanouissement personnel, le confort mais nous n'aspirons pas à des théories concernant la vie après la mort. Faisons en sorte qu'ils oublient avec le temps. Ils ne construisent pas de temple et commenceront par prier chez eux, sans blâme aucun mais sans se réunir pour autant. Il n'est pas compliqué de surveiller ceux qui avaient des rôles importants dans les cultes, ils s'en vantent, nous saurons aisément s'ils continuent leurs activités non?
Elle se tut quelques instants avant de reprendre.
- Nous avons besoin d'eux c'est un fait ils sont la solution à nos problèmes de main d'oeuvre, après si d'autres ont des idées pour éviter de les voir s'accrocher à leurs déités destructrices... Nous pouvons aussi rappeler régulièrement les dégâts causés par Kaiyo, autant que par ses folles de l'Assemblée. Ils sont les ennemis de notre paix et nous cherchons des alliés. Ne fermons pas de suite les lieux de culte, augmentons les frais d'entretien ou de location des lieux... Nous avons besoin de fonds pour reconstruire c'est légitime, nous avons besoin d'hospices, d'accueil, transformons ces lieux en ce genre d'office peut-être?
Elle réfléchissait à d'autres solutions pour avancer et faire avancer les siens dans ce monde en reconstruction.
- Nous pouvons travailler à la communication d'Etat, jusqu'à présent les Porte Paroles étaient souvent par monts et par vaux à faire simplement acte de représentation devant nos voisins. Mais nous en oublions un outil redoutablement efficace en notre possession : l'Hebdo Républicain. Nous allons en faire un outil de propagande *elle sourit de ce mot considéré comme péjoratif* de nos travaux et visées, cet outil a toujours été trop peu usité et c'est un tord. J'ai convoqué tous les journalistes et chef d'impression dans deux jours pour leur donner la ligne directrice du prochain numéro.
Vice-Président de La République
Soren Goldheart
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feat. politique républicaine
Sa hanche le faisait souffrir. Non mais quel âge j'ai ? Il avait cru le mal endormi, enterré, complètement vaincu par la longue thérapie de rééducation commencée suite au sauvetage express de ses enfants lors de la destruction de Shoumei, suite aux recherches de nouveaux analgésiques pour sa propre pomme, spécialement conçues pour traiter ses problèmes osseux... mais il semblerait que la contrariété des derniers événements et les pics d'adrénaline récurrents cumulés au stress intense et à la fatigue faisait revenir sur terre les problèmes de santé de celui qui clamait vouloir guérir le plus grand nombre.
Aussi, l'ange se rassit correctement, dans une autre position, un peu tordue mais qui le soulageait un peu : il n'allait certainement pas prendre des cachets devant tout le monde, quand bien même il ne s'agissait "que" de remèdes bien connus. La préservation de son image devait être contrôlée. Il fit reposer sa tête sur sa paume, le coude plaqué à la table en bois noble. Il écouta ainsi Hestia Wessex, qu'il avait aperçu que quelques fois auparavant dans la sphère politique : charmant elfe, minois fort sympathique à regarder mais idées systématiquement trop extrémistes à l'image de sa famille.
Les autres, il les connaissait. Il était au fond plutôt satisfait de trouver à ses côtés Azura et Dorylis : toutes deux humanistes, elles avaient l'esprit vif. Le dynamisme et la bravoure pour l'une, l'expérience et le pragmatisme pour l'autre. Le Président ne tarda point à rebondir sur leurs propos et l'ange écouta avec attention l'intervention de la nouvellement nommée Porte-Parole, qui comptait bien occuper avec efficacité son rôle.
"Nous tombons d'accord sur plusieurs des sujets majeurs, ce qui me donne une vision optimiste de notre future collaboration à tous", reprit le Vice-Président sans se relever ni changer de position. Les plus avisés remarqueront qu'il n'est physiquement pas dans son meilleur jour. "Je suis ravi de vous voir au poste de Grand Argentier tout d'abord, Mme Wessex. Les finances de notre nation seront à coup sûr gérées d'une main experte. Cependant, je ne vous suis plus dans votre histoire de processus flagrant de radicalisation shoumeienne : leur peuple est détruit et oppressé, leurs ressortissants bien moins nombreux que nous et persécutés et au point le plus faible de leur histoire." Ses yeux allèrent de l'elfe à l'élémentaire de sable. "Je suis d'accord avec vous : ce qu'il s'est passé à Célestia est extrêmement condamnable et aura sûrement des répercussions. Je crois que nos concitoyens shoumeiens sont ici les plus vulnérables et manipulables : le Reike est offensif à leur égard et présente leur esprit conquérant habituel. Soyons pour eux leur terre d'accueil, un refuge, mais poussons-les à adopter nos mœurs pour se fondre dans la masse Républicaine. Ils ont tout intérêt à nous prêter leur force, tant en termes de main d’œuvre que de protection pour eux-même."
Il abandonna sa paume pour lier ses deux mains baguées sur la table.
"Interdire des lieux de culte, c'est se les mettre à dos. En revanche, les placer sous surveillance, les restreindre et les contraindre, par exemple à des jours et des amplitudes horaires, me semble mesuré. Un croyant peut ne pas abandonner sa foi mais souhaiter avoir un sentiment d'appartenance au sein d'une nation qui l'a accueilli après la destruction de la sienne si celle-ci montre au moins un peu de liberté à son égard. C'est le nom de notre capitale. Je rejoins donc M. Le Président sur la notion de reconnaissance des efforts d'intégration." Il reprit une inspiration, se forçant à ne pas sourire sur les défauts d'expression de son Président un peu clownesques. "Le remaniement du SCAR est en cours et je relance des missions, pour information. L'espionnage au Reike et évincer les taupes chez nous est ma priorité. Évidemment qu'il faut miser sur notre défense, reconstruire notre armée, investir dans les secteurs appropriés pour notre sécurité et pérennité et je fais confiance ici à notre Grand Argentier. J'appuie également les propos de madame la Porte Parole : nous rapprocher du peuple me semble perspicace. Sans parler de propagande directement, terme qui me surprend un peu de votre bouche, De Rockraven", il releva les sourcils, saisissant le sourire de celle-ci, "communiquer plus ouvertement et régulièrement sur les mesures que nous allons prendre et sur les sujets que l'on traite, ainsi que l'avancée de ceux-ci, à condition de rédiger tout cela de manière élogieuse effaçant nos contradictions, est un mouvement habile de notre part. Il faut affirmer nos positions vis-à-vis des récents événements et nous montre plus tranchants et dynamiques, dans l'action face aux menaces et tragédies essuyées chez nous et ailleurs. Notre gouvernement est jeune mais nous sommes tous dévoués. Prouvons-leur, disons-leur aussi."
#f6efd8
Good Omens - Linael & Avenn (enfants)
- Infos & Pouvoirs:
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Linael & Avenn
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Lacrimosa (Potion de délire euphorique)
Potion de Surpuissance
Lumière P2
Soin élémentaire P1
Guérison des poisons, maladies et envoûtements P2
Séduction P1
Télékinésie P1
Télépathie P1
Lecture de l'esprit P1
Détection des mensonges
Vol P2
Invité
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Conseil des Ministres
Feat Politique républicaine
Si dans un premier temps, la noble elfe accordait beaucoup de crédit aux paroles du Président Falconi, elle déchanta dans un second temps en entendant ses mesures sur le regroupement familial et la récompense éventuellement offerte aux shouméiens pour leur assimilation. Elle ressentait cette contradiction dans ses propos, il cherchait en même temps à l’apaiser et à comprendre les motivations de l’humaniste. Cela manquait de consistance et de sévérité. Il voulait contenter tout le monde, au final cela ne contentait personne. Toutefois, Hestia fut surprise des mots de Dorylis, elle semblait plus ferme qu’elle ne le pensait.
Celle qui appartenait au courant Optimates se doutait que sa proposition d’interdire de manière pure et dure l’immigration ne passerait pas.
- « Nous restons tous conscients de ce gouvernement hétérogène et des compromis qu’il faudra faire pour avancer ensemble. Déjà, nous sommes d’accord sur les points fondamentaux, la reconstruction et le renforcement de la République. » dit-elle, de manière à se montrer plus ouverte au dialogue et optimiste sur l’avenir de leur politique intérieure.
- « Je maintiens ma volonté de préserver l’identité nationale de la République, sans ne jamais compromettre la sécurité de tous nos concitoyens. La pratique religieuse shouméienne devra être contrôlée, régulée, encadrée de manière stricte. En mettant en avant la richesse de notre culture. Toutefois, récompenser les immigrés intégrés ? C’est peut-être un peu gros… Après tout, cela est juste naturel. Au contraire, punir ceux qui refusent de s’intégrer, cela ferait un meilleur exemple. Ils nous sont redevables pour l’accueil que nous leur fournissons, pas l’inverse. » Dit-elle sévèrement, mais l’elfe se stoppa. Il fallait agir en douceur, elle savait qu’elle était loin d’être en milieu conquis. Personne ici ne partageait ses idées les plus extrémistes.
« Enfin, je m’inquiète des dépenses occasionnées et leur impact sur notre budget. L’idée d’importer les membres de la famille des shouméiens présents sur notre sol augmentera les coûts pour notre Nation. »
Il fallait trouver le parfait équilibre entre intégration et contrôle et ce n’était pas une mince affaire, voilà qui allait ajouter plus de travail de surveillance et de gestion des conflits pour les officiers républicains.
- « Dans tous les cas, si récompense il devait y avoir, je m’assurerais qu’elles ne soient pas diluées dans les dépenses budgétaires allouées à l’office et à l’armée. Je comprends les raisons de proposer une régulation plutôt qu’une interdiction totale de l’immigration, en mettant évidemment l’accent sur nos valeurs nationales. Mais nous ne devons pas passer pour affaiblis aux yeux des autres nations. »
L’idée de la propagande par les journaux la séduisait et elle accorda un signe de tête approbateur à Dorylis. Et elle partageait le sentiment de dévotion de l’héritier Goldheart. Finalement, ce gouvernement hétéroclite avait peut-être des chances de s’en sortir.
- « Si la tendance est à l’intégration parfaite des shouméiens déjà présents sur notre sol, je proposerais une campagne visant à promouvoir nos valeurs républicaines. Sur les droits et devoirs des concitoyens, le respect de la loi. Mais aussi l’étude de l’histoire de la Nation, de sa culture et de ses traditions. Pourquoi ne pas faire des journées à thème, renforcer nos valeurs dans les programmes scolaires, organiser des évènements artistiques autour de la célébration nationale… En somme, utiliser les ressources à disposition pour fortifier l’union patriotique. »
Noble de La République
Azura Aiwenor
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Si au départ Azura doutait instinctivement de l'efficacité de ce gouvernement qu'elle craignait en proie à des dissentions trop importantes pour aboutir, elle devait reconnaitre que la discussion avançait rapidement vers une conclusion qui mènerait à des actions qu'elle jugeait pour le moins nécessaires. Même si deux bords politiques se heurtaient, elle voyait bien que Falconi n'était pas homme à entretenir la confrontation par pur plaisir de camper ses propres positions. Il jouait parfaitement l'arbitre conciliateur qui proposait les motions tout en les jetant dans le débat qui se révélait pour le moins constructif.
Différents points de vue étaient exprimés, ce qui donnait une ligne directrice plutôt nuancée entre les deux bords, semblant peu à peu satisfaire les différentes opinions. Il ne faisait aucun doute que si le gouvernement ici présent parvenait à s'accorder sur la question de l'émigration shoumeïenne, la décision qui en découlerait satisferait également le plus gros du peuple. Et c'était justement cette recherche de consensus qui avait motivé Falconi à constituer un gouvernement hétéroclite comme celui-ci.
Azura ne pouvait qu'applaudir la position du nouveau Président qui commençait son mandat avec une sagesse qui la surprenait la Lumina. Lorsque tous eurent donné leur avis constructif sur la question, Azura sentit qu'elle devait en faire autant, décidant de reprendre les différents points soulevés pour en faire ressortir le meilleur. Tout du moins, de son point de vue.- Pour conclure ce tour de table, je tiens à manifester mon plein accord pour l'intégration des réfugiés shoumeïens et également la possibilité pour eux de faire venir leurs proches. De cette façon, ils se sentiront plus facilement chez eux, reconnaissants envers votre gouvernement, monsieur le Président, de leur avoir laissé cette chance inespérée. Quant à la liberté de culte, je rejoindrai plutôt monsieur le Vice-Président qui soulève le problème de l'atmosphère de répression que développerai l'interdiction de leur religion, aussi fallacieuse soit-elle. La liberté de penser est l'un des principes fondateurs de notre Nation, inutile de le rappeler, et c'est ainsi que je soutien naturellement la motion de leur permettre d'accéder facilement à la citoyenneté, afin de pleinement les assimiler, et alors leur culte ne fera que se dissoudre dans ce nouveau sentiment de patriotisme.
Quant à la nouvelle ligne directrice proposée par madame de Rockraven pour l'Hebdo républicain, c'est un outil parfait pour verrouiller cette intégration, ne serait-ce que par le rappel des catastrophes déclenchées par les Titans, mais aussi pour la possibilité d'être informé pour tous nos citoyens. Il me paraissait important, depuis longtemps, de redéfinir l'utilité de cet outil d'information hautement précieux, qui plus est en cette période mouvementée.
Madame Wessex a tout fait raison de faire confiance au pouvoir de l'éducation pour intégrer au mieux la diaspora shoumeïenne à notre fière Nation. Il est évident que tous les enfants et jeunes gens profitant de l'asile républicain pourront intégrer notre système scolaire au niveau le plus adéquat. De cette façon, le sentiment d'appartenance se développera naturellement chez les plus jeunes qui se verront offrir les mêmes chances que nos propres citoyens, de surcroit, il n'y a pas meilleur endroit pour dispenser les valeurs républicaines vitales à leur pleine intégration. Le sourire qu'elle afficha signifia qu'elle avait terminée.
Surement le Président allait-il prendre la parole pour trancher et garder le meilleur du débat.
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Président de La République
Falconi Genova
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Sa main posée contre ses lèvres invisibles, son doigt caresse le philtrum fin et élancé de Falconi pendant qu’il écoute sagement ses Ministres s’exprimer un par un sur la question épineuse du Shoumeï. Le Président redresse sa main le long de sa joue et effleure d’un air absent la partie bistrée de sa cicatrice, là où à la naissance de sa pommette son derme prend une texture similaire à de l’écorce desséchée, où jadis une paupière aurait cligné sur son globe oculaire alors on ne peut plus normal. Désormais privé de ces morceaux de peau, son oeil atrophié a tendance à s’assécher et le Genova utilise à la place son arcane pour générer quelques gouttes d’un poison huileux et salin à la surface de sa cornée. Falconi écoute tout d’abord Dorylis partager son avis sur l’utilisation de l’Hebdo comme bible de conversion des immigrés, et il sort un mouchoir de sa poche tandis que Goldheart enchaîne ensuite en soutien de la liberté de culte et du patriotisme. Falconi tamponne délicatement le coin du mouchoir contre son épithélium sec pour faire circuler le liquide poisseux à la surface et hydrater sa cornée, pendant qu’à son plus grand plaisir la Grand Argentier Wessex rejoint le reste de la table sur l’utilisation de l’éducation en outil de propagande. Il replie délicatement son mouchoir pour placer le surplus de toxine au centre du tissus et range le foulard dans sa poche avant de se reconcentrer pleinement sur la participation d’Aiwenor qui approuve certains des points soulevés par ses collègues. Le Président de la République sait que la cohabitation sera difficile durant cet octennat, mais les premières passes de ce conseil étaient décisives pour mesurer toute l’entente dont le gouvernement sera capable. Il apparait que l’espoir est permi alors que le Genova voit se dessiner le terrain d’entente sous ses yeux grâce aux médiations et aux concessions de chacun. Un sourire naissant sur ses lèvres, il parcours son Gouvernement du regard avec un dur rictus, il hoche la tête doucement en pondérant ses options et prend enfin la parole.
”Madame… la Porte-Parole du Gouvernement, je vous charge de modifier la trame directrice de l’Hebdo-Républicain et de la communication gouvernementale avec le peuple et la nation du Reike. Nous allons condamner ouvertement et explicitement les agissements de l’Empire et les intentions de leur ingérence à Shoumeï, en appelant le couple impérial à cesser leurs actions. Pour l’Hebdo, je souhaite que vous mettiez le plus vite possible en place une campagne médiatique d’information et de sensibilisation de l’accompagnement des migrants par la République, ainsi qu’une mise en avant de tout les évènements qui toucheront de près ou de loin au rétablissement et à la reconstruction de notre nation. Je veux voir l’avancée des travaux régulièrement faire la une, mettre en avant les prouesses de MAGIC et en faire un but à atteindre pour la population occidentale…” il appuie son propos en déviant son regard furtivement vers Aiwenor puisque ce point la concerne de près. ”... je veux que les efforts des acteurs locaux de la populace soient plus mis en avant que ceux de la SSG ou de la Banque des Chaînes, que les gens aient un idéal atteignable et immédiat devant leur nez et qu’ils puissent également se dire que leurs efforts sont récompensés. Le but est d’inciter les étrangers à participer à la culture de la République et d’abreuver la masse d’autant de patriotisme qu’on puisse l’écrire en colonnes de journaux.”
Falconi tourne son regard en direction de la Grande Mécène Aiwenor, les termes qu’il vient d’employer pour catégoriser leur propre politique mettent en lumière une certaine froideur, mais le Patriarche des Genova n’en est non seulement pas à son coup d’essai avec deux mandat déjà dans les pattes, mais en plus de ça il veut également montrer aux autres membres de son Gouvernement qu’il y a une bonne raison pour laquelle c’est Dorylis de tous qui s’adonne aussi facilement à l’emploi de stratégies de contrôle de foule et de termes tels que ‘propagande’ qui saurait précéder celui ‘d’endoctrinement’. La direction d’un pays est une tâche nécessitant pragmatisme et fermeté d’après l’expérience empirique du survivant, et il se doit de désensibiliser un peu les esprits plus jeunes du Gouvernement.
”Madame la Grand Mécène de la République, je vous charge de réécrire nos programmes universitaires pour mettre un appui subtil sur nos valeurs, de Rockraven a raison, montrons ouvertement les dégâts causés par les Titans en les intégrant activement dans les cursus. Modifiez les batteries d’examens des universités pour inclure plus de thématiques proches des conflits actuels, promulguez les projets scientifiques et artistiques qui aient une valeur républicaine, et surtout continuez le travail de décentralisation de l’éducation qui était déjà en marche, il s’agit d’un autre point crucial pour garantir l’expansion de l’éducation à la bleu.” Il fait une courte pause pour boire une gorgée d’eau et reprend. ”Pour ce qui est des lieux de culte et des messes divinistes, je souhaiterais également que la République cesse les chantiers en cours, nous ne leur en fermerons cependant pas l’accès en accord avec les valeurs que sont les nôtres de liberté et de justice, par contre nous utiliserons leur existence à des fins sécuritaires…”
Sans se tourner sur sa chaise, Falconi s’adresse au Goldheart en baissant les yeux sur la feuille en face de lui pour lire les points griffonnés dans ses notes:
”... Monsieur le Vice-Président et Directeur Général du SCAR, profitera justement de ces rassemblements religieux pour surveiller étroitement l’évolution des opinions dans les populations étrangères et les quartiers à risque. Ce sera une tâche dont la difficulté devrait permettre à nos renseignements de se réorganiser convenablement en interne tout en se rendant utile et de préciser un peu mieux leur modus operandi. J’aurai aimé limiter au maximum nos opérations d’intelligence en extérieur mais je crains toutefois qu’après les évènements de Célestia il ne soit nécessaire de surveiller le Reike maintenant plus que jamais. Malheureusement je vous annonce également que j’ai perdu la totalité des effectifs de la Guilde Genova pendant ces huit dernières années, je ne serai donc pas en mesure d’opérer personnellement à de la collecte d’information comme j’ai pu le faire dans mes mandats précédents.”
La Guilde Genova au service du clan éponyme s’était effritée comme neige au soleil sous les démarchages incessants de Mirelda, la formation du SCAR, les efforts de ce dernier à finir de démanteler l’influence de l’ex-Président cloîtré chez lui et le chaos qui était survenu dans le monde du mercenariat des suites de la réapparition des Titans. L’ancienne organisation d’assassins et de receleurs qui faisait les bras de la Famille Genova dans les vases nauséabondes de la haute sphère républicaine avait grandement servie le Président lors de ses seize ans passés au pouvoir, à une époque où la République ne possédait pas d’organisme national de renseignement parce que chaque représentant de l’état pour la plupart issus de Grandes Familles possédaient leurs propres réseaux d’espionnage. Désormais Falconi aurait l’impression d’avancer à l’aveugle en devant s’en remettre à une institution bancale dont il ne connaissait ni la composition ni le fonctionnement pour être ses yeux et ses oreilles, et il déteste cette idée. Une légère grimace plus tard et il continue cette fois après un contact visuel avec le demi-ange:
”Et vous avez carte blanche pour la santé Monsieur le Vice-Président, ce n’est pas moi qui vait vous ordonner là dessus.” Enfin il adresse la parole à la trésorière. ”Madame la Grand Argentier de la République, il va nous falloir un découpage budgétaire aux petits oignons pour pouvoir organiser les ressources dont nous disposons correctement. Notre programme de propagande ne devrait pas être très onéreux mais pour ce qui est de l’endoctrinement éducatif, ça va demander plus que réimprimer des livres d’école. Pareillement pour la part destinée à la Défense, j’aurai incessamment sous peu rendez-vous avec notre État-Major et j’aurai besoin d’une estimation budgétaire… généreuse. L’économie de la nation doit également se serrer la ceinture sur ce qui n’est plus essentiel à notre politique de consolidation et de reconstruction, quitte à mécontenter une partie de la population, mais ce sont des nécessités temporaires le temps que nous nous remettions sur pieds. Comme vous l’avez signifié la République doit paraître forte et c’est tel que nous la feront paraître.”
Falconi s’adosse dans son siège et écarte les bras en passant les mains le long de l’arête de la table, il joint ensuite les doigts devant sa poitrine et soulève une première ébauche d’accord:
”Nous allons permettre aux shoumeïens intégrés de faire rentrer leur famille sur le territoire républicain. Ce sera le gros titre du projet de loi que je souhaiterai présenter au sénat dès que possible, mais il y aura plusieurs conditions pour faire fonctionner la loi, les citoyens shoumeïens intégrés dans la culture républicaine, la population active et la vie sociale du pays seront éligibles pour faire entrer leurs proches, sous conditions que les importés accomplissent un quota trimestriel de travail. Qu’importe de quoi il s’agisse tant qu’ils apportent une plus-value de main-d’oeuvre, ou sinon ils se soumettent à une scolarisation républicaine.”
Falconi marque une pause le temps de laisser à ses Ministres un moment de brève réflexion avant de demander:
”Je voudrai connaître votre avis sur une telle proposition, et souhaite également passer à la suite en ce qui concerne notre plan de développement industriel et culturel. Je souhaiterai connaître les champs d’avancée au parfum ces dernières années, les domaines de production que nous pouvons augmenter, les axes de recherche sur lesquels nous devrions nous orienter et les oeuvres culturelles à promouvoir. Des suggestions?”
Noble de La République
Dorylis de Rockraven
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La Porte Parole rejoignait en ce point Soren, il y avait de grandes chances que ce gouvernement bien qu’hétéroclite puisse trouver des terrains d’entente sur de nombreux sujets même si de prime abord cela pouvait sembler compromis. Chacun ayant à cœur de faire retrouver à la République son aura ancienne et sa gloire maintenant que la situation retrouvait un semblant de calme.
Tous semblaient d’accord sur un point qui était des plus importants : il était nécessaire de condamner les actes reikois de Célestia d’une voix unie et forte. Pour le reste la porte parole rejoignait les autres, La Nation Bleue devait continuer d’être une véritable terre d’accueil. Elle avait d’ailleurs mis en place de nombreuses choses pour leur logement à Liberty et leur accession aux formalités administratives et leur religion en soi ne lui posait aucun souci même si… Même si elle ne comprenait pas l’acte de foi pour sa part, ne croyant qu’en les actes de tout un chacun et pas de celui d’un être supposément divin… N’avaient-ils pas comme les impériaux Reikois réussi à vaincre un avatar de Titan? N’étaient-ils pas en ce cas aussi divin que leur lune ou soleil? Quelle belle blague que tout cela, un ramassis de foutaises pour diriger les gens en leur faisant peur, mais c’était bien un mode de pensée Reikois et cela fonctionnait là-bas.
Elle haussa les épaules suite aux propositions de Soren de limiter et contraindre les cultes, pourquoi pas après tout, cela lui convenait aussi, c’était tellement plus mesquin en réalité qu’annoncer clairement qu’ils ne voulaient pas de dérives mais bon, elle devait se plier à tout cela. Elle se permit cependant de répondre à une des répliques du jeune Vice Président.
- Allons, osons utiliser les vrais termes, nous pouvons le tourner différemment mais cela n’en sera pas moins de la propagande dès lors que nous utilisons les moyens de communication à notre disposition pour faire passer nos idées et les rendre accessibles et disponibles au plus grand nombre. Ce mot n’est pas une insulte, c’est un résumé pour indiquer entre nous ce que nous souhaitons faire et comment nous espérons y parvenir. Nous voulons influencer les gens au final.
Elle n’avait pas bougé pour autant de son fauteuil, bien assise au fond, bras posés sur les accoudoirs, écoutant la suite des conversations et échanges avec un vif intérêt. A Hestia elle se permit juste de répondre sur un des arguments avancés.
- Faire venir la famille des réfugiés a un coût mais un revenu aussi, le travail, l’assurance que ces gens ne vont pas repartir dépenser leurs ailleurs, ils vont s’installer et apporter leurs connaissances, leur travail ici, ils sont des ressources humaines, des atouts pour la reconstruction à mon sens pour un investissement léger au départ. Mais j’entends et respecte l’idée de faire connaître les valeurs républicaines auxquelles chacun peut s’associer.
Elle avait souri aux propos d’Azura qui abondait dans son sens surtout pour le travail prochain de l’Hebdo Républicain, un atout non négligeable à ses yeux dans l’avenir politique de la Nation Bleue et sa consolidation.
Elle avait ensuite attendu que Mr le Président donne son avis, il restait finalement le Capitaine du Navire, celui qui prenait la décision finale en terme de ligne directrice des politiques que devaient mener les ministres et donc l’Etat.
Elle avait rapidement acquiescé aux propos concernant son rôle à venir et mettrait ses subalternes au travail dès cette réunion terminée, elle donnerait les ordres adéquats pour que soient lancés les prochains chantiers de politique intérieure en terme de communication mais aussi pour préparer son prochain voyage au Reike car elle se devait d’y aller en sachant quelle position elle allait défendre là-bas.
- Il en sera fait ainsi Monsieur le Président, la ligne directrice de L’Hebdo National sera remaniée et servira mieux notre communication afin que tous puissent savoir ce que nous prévoyons. Ce sera ainsi l’annonce officielle de la condamnation des actes reikois à Célestia, ils sauront ainsi en avance notre proposition lorsque je me rendrai à Ikusa pour y rencontrer la Voix. L’Hebdo sera le relai de nos travaux internes en terme de reconstruction aussi et d’accueil des réfugiés.
Elle avait pris note rapidement des mots prononcés par le Président pour ne rien omettre de son côté puis elle avait écouté le reste et abondé par des signes de tête. Il avait un rôle complexe à jouer mais elle trouvait qu’il était redoutablement efficace, ces années à l’écart n’avaient en rien diminué ses compétences oratoires, Falconi restait un homme efficace et direct.
Abordant finalement les propositions de lois au Sénat, la Porte Parole se permit d’ajouter qu’elle allait laisser sa place au Sénat, estimant que son rôle de Porte Parole demandait une flexibilité et des déplacements qui ne pouvaient coïncider avec son rôle de Sénatrice de Liberty contrairement à son ancien poste de Grande Mécène.
- Je ne peux qu’être d’accord avec l’esprit d’une telle loi, permettre l’accueil de tous dans notre belle nation, aider à ressouder des familles déchirées par la guerre tout en leur permettant de devenir Republicain mais en leur proposant de travailler pour la Nation qui les accueille, travail dépendant de leurs capacités. Avec un accès au logement, travail et à nos services de Santé.
Elle se tut laissant les autres répondre à ce sujet avant d’enchaîner sur la suite.
- Je laisserai bien entendu Dame Aiwenor parler pour la culture et les projets futurs mais je me dois d’annoncer que le gros projet sur lequel j’ai travaillé avec le Maire de Courage, Mr Wessex Arès est pratiquement terminé, la construction du grand Musée est finalisée et nous travaillons actuellement à remplir les salles et les différentes ailes pour une inauguration au début du printemps. Ce Musée mettra en avant l’histoire de la République par le biais des grandes familles républicaines qui tissent notre Histoire mais servira aussi à montrer des prouesses technologiques soutenues et développées par des ingénieurs de Magic.
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Vice-Président de La République
Soren Goldheart
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Le Vice-Président écouta, tantôt avec une attention un peu plus soutenue, tantôt plus distraitement, les opinions de chacun, les propositions, les positions qu'ils et elles prenaient. La réponse de Dorylis le fit légèrement sourire ; la République n'était qu'un vaste nid de petites vipères. En fait, il avait toujours eu sa place dans cette nation où l'on n'omettait pas d'utiliser les mots les plus justes pour parler des fourberies au sein des hautes instances politiques.
Il se demandait simplement s'il ferait long feu à son poste. Parfois, l'idée de tout abandonner lui traversait l'esprit, croulant sous le poids de son vécu, des atrocités commises, de ses parts qu'il rachetait au Diable en étant un peu moins con, un peu plus bon... Non, décidément, il n'aurait sûrement pas la longévité de Falconi qui, de son œil étrange - quelle était donc cette mystiquerie ? il faudra lui proposer un véritable soin ophtalmique plutôt que cet espèce d'orbe noir qui avait l'air fort peu ergonomique à porter et entretenir - toisait chacun et chacune, et semblait prendre tout en note dans sa tête pour enchaîner sur des instructions précises qui incombaient par la suite les susnommés.
"Rien ne vous interdit de reconstituer votre guilde, Genova", répondit-il en omettant le titre de son collègue de gouvernance, "tant que nous nous partageons les informations dénichées par les services de renseignement. Je vous l'ai déjà dit, je ne ferai pas cavalier solitaire dans cette démarche et je compte m'y tenir. Les cultes religieux seront donc surveillés en y intégrant des prétendus croyants au préalablement convenablement renseigné sur la religion et ses principes et une unité spéciale sera montée pour le Reike."
Nul besoin de maintenir secret les prochaines opérations qui auront lieu : seules les informations glanées compteront, et elles seront partagées uniquement entre Soren et Falconi, dans un premier temps.
"Quand à la politique de santé, je compte proposer quelques plans de protection sociale visant à la préservation de la santé de nos concitoyens. Comment pourrait-on appeler ça... Une genre de... sécurité sociale ?" Il fit des gestes de la main. "C'est un projet que je vous exposerai quand j'aurai convenablement évalué le coût, la faisabilité et l'application de ces idées. Une nation à la pointe de la technologie, c'est aussi une nation à la pointe de la médecine et des capacités à soigner le plus grand nombre. Nous n'avons pas l'armée la plus puissante, puissions-nous avoir des soldats et citoyens en forme et des soigneurs en quantité."
Il avait terminé sur ce sujet, et il le fit savoir en se redressant simplement sur sa chaise, balayant le bois de la table du plat de sa main baguée d'or, faisant crisser le métal de celles-ci.
"Je suis tout à fait d'accord avec votre proposition de loi concernant l'intégration des Shoumeiens." Rien de plus à dire, la suite. "Le Musée à Courage est en effet une aubaine pour exposer notre culture ; il serait intéressant, lorsque nous aurons rebâti notre capitale et remis en place nos systèmes primaires au fonctionnement juste de notre société, d'ouvrir plus de lieux dédiés à la culture Républicaine : notre histoire, nos jours de célébrations, nos jours de commémoration... tout ceci renforce le sentiment national". Il se racla la gorge et envia quelques instants le verre d'eau du Président. "Quand au développement industriel, l'accent a beaucoup été mis sur notre développement maritime mais je reste perplexe quand je vois nos voisins directs chevauchant les cieux allègrement au dos de créature fantastique. Nous avons d'éminents chercheurs dans notre nation, je pense qu'il serait judicieux de réfléchir à plusieurs points d'intervention : des importations et exportations par d'autres voies que les mers, la santé, encore et toujours, nos systèmes de protections... Comment mieux protéger nos citoyens, nos villes, mais aussi nos soldats ? N'avons-nous pas d'autres moyens que la magie et l'entraînement martial ou l'enseignement ?"
Il fit apparaître ses ailes, les étendit.
"Je suis né avec des ailes difformes et inaptes au vol. J'ai longtemps parcouru les airs à l'aide d'un système mécanique complexe d'un ami ingénieur qui permettait à mes ailes décharnées de prendre l'air et s'envoler. J'en ai encore les plans. Si une personne peut créer ça, un groupement entier pourront créer bien d'autres systèmes mêlant technique et puissance magique pour prendre de l'avance sur les menaces qui nous guettent dans l'ombre. Je suis un homme de science mais je ne peux nier que la magie domine ; pourquoi ne pas combiner les deux ?"
Oh, le projet Palladium du cher Zelevas n'était pas mauvais en tout ses points ; juste un poil dans son application.
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Azura Aiwenor
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Partie 3
Un oiseau - elle n'eut pas le temps de voir lequel - passa devant la fenêtre de la salle du conseil, découpant brièvement son ombre sur le visage de la Grande Mécène. Cette dernière gardait son regard posé sur le Président. Et alors que certains le faisaient avec insistance et d'autres avec attention, le regard d'Azura n'était que douceur, ne manquant pas une parole de Flaconi mais appréciait non seulement ses paroles mais son bon sens. S'il portait un quelconque titre, on pourrait l'appeler le Conciliateur, capable de prendre la température de la tablée pour trouver un consensus convenant à tous les partis. Ou presque.
Primo, elle se réjouit intérieurement qu'il opte pour la condamner l'opération militaire de Célestia, un massacre pur et simple qui ne saurait rester impuni. Et peu importe si cela accroissait les tensions avec le Reike, il était temps de freiner les ardeurs de ces suprémacistes. La lumina opina tout naturellement du chef lorsque le regard du Président passa sur elle, afin de lui signifier son plein concourt sur ce point là, juste avant qu'il ne s'adresse à elle, lui accordant sa pleine attention, le signifiant là aussi par le regard.
Azura inclina de nouveau la tête pour acquiescer les directives du Président. En effet, il était grand temps de remettre au gout d'un jour les programmes scolaires et universitaires, surtout en cette période troublée en demande de changements. C'était un travail déjà en cour au niveau ministériel que la lumina mettrait enfin en application durant le mandat de Falconi. Secundo, elle ne pouvait qu'être d'avantage en accord avec ses directives sur la politique d'accueil des shoumeïens et leur intégration. Tout ceci allait être tout bonnement probant, Azura en était certaine.
En revanche, elle trouvait Dorylis parfaitement rentrée dans son rôle de porte-parole, mettant en avant de grands projets tout en se montrant plus incisive qu'elle ne l'était auparavant. C'était comme si à ce poste, elle se sentait plus aux commandes de la Nation, ce qui en soit n'était pas une mauvaise chose, mais il était trop fréquent de voir de bonnes personnes vriller au contact du pouvoir. Elle n'hésitait pas à employer les termes d'endoctrinement ou de propagande là où c'étaient des termes qu'elle décriait lorsqu'Azura l'avait rencontré. Mais aux périodes compliquées, les grands termes. Surement...
Azura s'attendait presque à ce qu'un jour Dorylis finisse par supplanter Falconi si jamais elle évoluait encore en ce sens. Il n'en restait pas moins que les deux amies échangeaient toujours des sourires complices, signe qu'elles étaient toujours dans le même camp. De plus, Azura n'avait pas tant que ça à ajouter, tant Dorylis résumait parfaitement son propre ressenti sur les propositions du Président. Inutile de prendre la parole pour réitérer son soutiens aux motions avancées, seuls des hochements de tête de connivence suffisaient pour l'instant. Mais comme son alliée l'invita à prendre la parole à sa suite, la lumina reporta son regard sur Falconi.
- En effet, ce Musée de Courage était tout à fait nécessaire durant cette période mouvementée, étant présente à son ouverture, je m'accorde avec le Vice-Président : plus d'endroits de la sorte devront voir le jour au sein de la République, et même à l'étranger, même si Kyouji nous ferme peu à peu ses portes, il est important de faire rayonner culturellement la République. Cela sous-tend justement l'intégration des shoumeïens qui auront accès à l'immensité de notre culture, j'espère que la majorité y prendront gouts, comme beaucoup l'ont déjà fait. Son regard dévia sur Soren qu'elle considérait toujours comme un allié. Elle déglutit alors qu'elle se remémorait de sombres remembrances. - Mais pour dévier sur le sujet épineux abordé par monsieur le Vice-Président, il est vrai que lier la magie à l'ingénierie s'est révélé quelque peu chaotique, mais uniquement car c'était des expérimentations livrées à elles-mêmes. Il faudrait qu'elles soient à présent encadrées par Magic, monsieur le Président. C'était catégorique, même si son ton toujours aussi doux offrait au débat.
CENDRES
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Président de La République
Falconi Genova
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Falconi hoche la tête à l’écoute des propos de ses différents ministres, écoutant avec une attention toute particulière la conversation dès lors qu’elle semble dévier vers le scandal qui a secoué le paysage républicain il y a peu: l’Affaire Palladium. Le Président acquiesce les dires de Dorylis et d’Azura concernant le nouveau musée à Courage, prenant une note mentale pour ses futurs déplacements dans les prochaines semaines. Comme à chaque investiture il sait que les premiers mois de Présidence vont être extrêmement chargés, ses prochains jours remplis de rendez-vous importants avec les différents acteurs de la capitale et tout les organismes et individus ayant un impact considérable à l’échelle nationale, avant de devoir partir en voyage à travers le pays pour rencontrer les autres personnalités de Justice et de Courage. Le fameux Maire Wessex qu’il n’a jamais rencontré auparavant doit inévitablement faire partie des futures rencontres, et alors qu’il se pose déjà quelques questions à son encontre son regard furète discrètement en direction de son Grand Argentier restée silencieuse mais approbatrice pendant les dernières minutes de discussion, son calme et son sérieux semblent jouer en la faveur de son post malgré le fait qu’il ne s’agisse là que de sa deuxième nomination, un sang-froid certainement dû non seulement à son sang elfique mais aussi à une éducation à la hauteur des standards des Grandes Familles.
Puisque la question du mélange entre technologie et magie vient sur la table, le chef de l’État se sent obligé de devoir se prononcer, mais même s’il va pourtant y être obligé il ne préfère pas. À contre-coeur il retire sa main de son menton et son regard se pert sur le bois vernis de la table à la recherche des bons mots au fur et à mesure qu’il donne son avis:
”Je… je dois vous avouer que je suis dubitatif sur ce point, il y a visiblement eu de nombreuses avancées ces dernières années dont je n’ai forcément pas pu être témoin, et je dois dire que l’idée d’une… interaction? Entre la magie et les sciences plus physiques a toujours sonné comme une certaine euhm, pas déraison non, mais plutôt comme une impertinence, si vous voyez où je souhaite en venir. Les talents arcaniques qu’ils soient innés ou acquis ont toujours représenté un des plus grand facteur de risque et d’insécurité sur Sekaï, nous pouvons d’ailleurs nous estimer heureux que ces dons ne soient pas plus répandus qu’ils ne le sont aujourd’hui, nos forces de l’ordre en remercient la providence.” Falconi tourne alors son attention vers le trio de ministres qui étaient de mémoire présent lors de l’arrestation du Sénateur Fraternitas. ”Sommes-nous sûrs qu’une telle avancée représentera une plus-value à la société? Entendez-moi bien, nous parlons de progrès scientifique c’est certain, mais il ne va pas nécessairement de paire avec un progrès social, et historiquement nous avons toujours pu constater que ce n’est pas parce qu’on peut, qu’on doit.”
Le Président se recule dans son siège en laissant s’échapper un long soupir, regardant les têtes autour de la table avec une certaine circonspection:
”Ultimement comme je vous l’ai dit je ne connais pas aussi bien que vous les fameuses innovations dont il est question, donc forcément loin de moi l’idée de m’y opposer.” Falconi regarde Soren, assis à sa droite, d’une oeillade de sa pupille valide. ”Et encore une fois je ne suis pas un expert du domaine donc je ne me prononcerai pas sur l’éthique ni sur l’efficacité ou la rentabilité d’une telle entreprise, mais là où je puis être qualifié d’expert, c’est sur la gestion d’un pays. Je sais que les members les plus prolifiques d’un domaine, d’une science ou d’un art sont souvent bien au fait des problématiques qui entourent leur expertise, n’est-ce pas, mais ils sont également aussi souvent aveugles aux conséquences annexes que leurs idées pourraient avoir sur d’autres points qu’ils ne soupçonnent absolument pas. Je permettrai à MAGIC de faire l’étude de ces fameuses prothèses, des supports de vol dont parlait Monsieur le Vice-Président et… pour ce qui est de Palladium nous verrons bien une fois que j’aurai eu le temps de me pencher plus en détail sur le sujet, mais une fois que MAGIC aura émis son avis et une prévision approfondie de ses capacités de recherche en la matière, nous aviserons.”
Falconi conclut en regardant tour à tour chaque personne présente, avant de réaliser qu’il devrait sans doute émettre un avis plus clair qu’une réponse en demi-teinte:
”Ce n’est ni oui ni non, c’est un peut-être ‘encourageant’ si on peut le voir comme cela, mais je ne pense pas que ce sujet constitue une priorité immédiate en comparaison d’autres urgences, donc je souhaite que nous le reléguions à plus tard et je promets de l’étudier sérieusement ultérieurement.” Un rapide coup d’oeil supplémentaire lui permet de voir si cette conclusion semble satisfaire les différentes parties à la table.
”Bien je pense que nous avons déjà tous de bonnes directions selon lesquelles évoluer, nous allons donc pouvoir lever cette séance. Je souhaiterai idéalement en tenir le plus possible, afin de nous permettre de garder un cap commun sur nos décisions et sur la politique gouvernementale. Je préfère fonctionner avec de petits conseils tenus le plus régulièrement possible plutôt qu’avec de grosses réunions plus espacées, j’ai toujours trouvé que les réunions de groupe permettent sur le long terme d’économiser du temps et des moyens en discutant en profondeur des idées avant de commencer à les mettre en place. Mmh?”
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