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    sur des notes plus légères ♛ tyv | terminé - Page 2 JvNj4PH
    Gazette des cendres
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  • Mer 12 Oct - 19:36
    C’était étrange en effet, d’ordinaire l’histoire c’était quelque chose qui s’était passé il y avait des siècles de ça qu’elle découvrait dans les vieux livres poussiéreux de Drakstrang mais là le sujet de la pièce était une partie du temps qu’elle avait vécu. Toutefois l’étrangeté de cette sorte de dissociation, entre ce qu’elle avait vécu et ce qu’elle voyait, ne lui apparue qu’une fois que Pendor l’avait mentionné et maintenant que c’était fait elle n’arrivait plus à l’ignorer. La seconde remarque fit rire Tyvishani, un rire un peu jaune il fallait bien l’admettre. Même si c’était une plaisanterie, et que les chances que ça arrive étaient ridiculement basses, elle dû admettre qu’elle aurait apprécié être représentée dans une pièce. Cela dit ladite pièce ne se concentrer que sur les augustes personnages qui menaient les autres et leurs relations interpersonnelles, il n’y avait pas le temps pour s’inquiéter de deux soldats. Elle dû donc se résoudre à ce que ce n’arrive pas.

    « Sûrement, comment raconteur l’histoire de l’ascension de Tensai sans mentionner ses deux illustres prisonniers ? » Lança-t-elle sans se retourner alors qu’elle montait une volée de marche, l’idée de s’envoler pour gagner du temps lui avait traversé l’esprit mais l’atterrissage aurait été laborieux avec le nombre de gens qui se pressaient vers le vendeur ; si elle n’avait pas besoin de faire face à son interlocuteur pour être parfaitement entendu elle avait tout de même pris l’habitude de le faire, par pur mimétisme. Cependant lorsqu’il l’eut rejoint et qu’il confessa ce qu’il avait sur le cœur, la demi-ange se mit de profil, d’abord pour voir s’il ne se moquait pas d’elle, pour sa mauvaise humeur, et lorsqu’elle lu sur son visage que ce n’était pas le cas Tyvishani suivit son regard pour tomber sur une famille en plein débat sur ce que devrait faire la futur impératrice à ce moment de son histoire. « Prends Riva avec toi la prochaine fois que tu viens à la capitale comme ça le problème est réglé, elle est assez grande pour voyager maintenant. »

    Son ton s’était adouci, elle allait ajouter qu’au moins cette fois il serait là pour la protéger mais elle se ravisa, n’ayant pas d’autres façon de l’exprimer avec plus de tact elle préféra se taire complétement. A la place elle posa une main réconfortante sur son épaule.

    « Je peux lui envoyer un message de ta part si tu veux. » Elle aurait bien proposé de se projeter chez lui pour que la réception du message soit moins effrayant mais la demeure des de Sarleon ne lui était pas assez familière pour ça. « Bon je n’aurais pas sa réponse mais c’est toujours ça, au moins elle saura que tu penses à elle. »

    Ce qui n’avait peut-être pas l’air d’être beaucoup mais c’était tout de même important. Surtout que Pendor n’avait pas l’air d’être un homme qui faisait dans les effusions d’émotions.
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  • Ven 14 Oct - 2:43
    Je ne peux que sourire lorsqu'elle saisit ma perche, et répond sur le même ton que moi. Je lui rétorque directement, d'un air excessivement humble et un tantinet dramatique ; probablement inspiré par la pièce :

    " Humble, je ne sais point. Vaillant, c'est certain très chère ! "

    La remarque qui suit ne m'ôte pas mon sourire mais le rend doux-amer. L'accident qui est arrivé aux mieux est survenu sur la route de la capitale, et, l'idée d'avoir tout ce qui me reste de plus précieux sur ce même chemin m'inquiète gravement. Mais il faudra que je passe le cap, et, je me décide à ce moment là de le faire. Si elle est avec moi, je mourrais plutôt qu'il lui arrive quelque chose ; même si cela  impliquerait peut-être la fin de ma lignée.

    Sa proposition me touche, sincèrement ; et, je pense que mon regard que je pose sur Tyv est ostensiblement empreint de gratitude. Je lui annonce alors, un peu gêné :

    " Voyons, Tyv... Je ne veux pas gâcher ton potentiel ainsi "

    Mais il ne me faut pas grand chose de sa part pour que je cède finalement, et que je lui annonce :

    " Transmets lui que je pense très fort à mon petit moineau, de prendre soin de ses grands-parents et de sa très chère tante le temps de mon retour qui ne saura tarder "

    Le message est générique, mais, je ne peux me résoudre à être trop... personnel auprès de Tyv. Je pourrais, me dirais-je après avoir énoncer ce premier jet. Mais au final, je m'y résous, souhaitant ne pas trop passer pour un sentimental quand il est de mon devoir de garder la tête froide, et concentré sur mes devoirs en tant que noble tant que je suis à la capitale.

    Si je sais que je n'aurais point d'accusé de réception, j'attends tout de même un signe de sa part pour me remettre en marche ; me contentant de patienter tranquillement dans la file d'attente pour commander des boissons alors que cette dernière avance à un rythme peut-être un peu lent, mais au moins, régulier.
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  • Mar 18 Oct - 8:27
    La réponse à sa proposition manque de peu de la faire rire. C’était un prétexte bien étrange pour refuser. Tyvishani se demanda s’il voyait la magie comme une ressource finie, comme si l’énergie, comme celle physique, ne pouvait se régénérer. Elle secoua la tête.

    « Ne t’inquiète pas je devrais y survivre. » Elle lui sourit, un peu moqueuse. Comme elle s’en était doutée à la tête qu’il avait fait lorsqu’elle lui avait proposé de transmettre un message, la demi-ange n’eut pas à insister beaucoup pour qu’il finisse par accepter. « Je comptes sur toi pour être mon vaillant protecteur si jamais les choses tournent mal. »

    Bon elle ne savait pas trop de quoi Pendor pourrait la protéger, et encore moins comment ça pourrait mal tourner, mais référencer le début de la pièce qu’ils avaient vu à l’instant en citant un passage semblait de circonstance. Elle ferma les yeux et inspira profondément. Le plus difficile étant d’établir la communication et de la stabiliser, Tyvishani eu tout de même un peu de mal à trouver Riva, principalement à cause de la distance qui les séparaient et lorsque le lien fut accompli elle se rendit compte qu’elle n’avait pas pensé à préparer un message d’introduction. Elle se trouva un peu bête. Alors la télépathe commença par se présenter, incertaine que Riva se souvenait d’elle avant de lui expliquer pourquoi elle l’entendait, du moins aussi clairement qu’on pouvait expliquer la télépathie à une enfant, et de finalement transmettre ce que son père voulait lui dire. Lorsqu’elle rouvrit les yeux elle expira lentement la bouffée d’air prise plus tôt.

    « C’est fait. » Elle se retourna vers Pendor en se rendant compte d’une chose. « Qu’est-ce qu’elle est sensé faire à cette heure ? Je m’en voudrais de la déranger durant des leçons vespérales. »

    Si Tyvishani n’avait aucune idée de l’emploi du temps de Riva, elle pensait ne pas trop prendre de risque en supposant qu’une fillette de bonne famille voyait des précepteurs à n’en plus finir ; après tout ça avait été son cas alors pourquoi ça ne le serait pas pour d’autres ? Toutefois c’était trop tard pour s’en inquiéter maintenant que c’était fait mais peut-être qu’elle était en train de manger vu l’heure qu’il était.  

    « Quand est son anniversaire? » Ils arrivèrent devant le vendeur et elle laissa Pendor commander.
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  • Mer 19 Oct - 12:23
    « J'ose l'espérer ! - je rétorque un peu fort, ce qui capte l'attention d'autres spectateurs derrière et devant nous. Je reprends donc plus bas - Je suis incertain de constituer le meilleur garde du corps, mais je ferais au mieux »

    Je lui fais un petit clin d'œil. Je me débrouille avec une épée, et, surtout un arc, mais c'est tout. Je n'ai pas le don d'être extrêmement rapide, ou fort, ou magique. Non, je suis... normal ? Cette situation ne me déplaît pas, cependant. Je connais parfaitement mon rôle et ma place dans le monde et je n'essaie pas de m'y substituer.

    Sa question me fait réfléchir, et, j'admets en avoir honte. Il me faut un instant de réflexion avant que je puisse lui annoncer simplement :

    « S'ils ont déjà terminé de souper, elle doit être avec sa grand-mère »

    Heureusement qu'elle est là. Ma propre mère, poussée par ce sinistre destin à ce voyage dans le temps. Elle n'a rien oublié, et, est toujours la même ; je ne peux m'empêcher d'y penser à chaque fois que je la vois avec Riva. Cette patience, cette tendresse ; j'ai eu beaucoup de chance, et, j'en ai encore beaucoup pour avoir ce luxe de faire pleinement confiance à quelqu'un pour s'occuper de ma propre chair. Pour son anniversaire, je lui réponds :

    « Quelle question, le meilleure jour de l'année ! Le 12 décembre - j'annonce avant de me concentrer sur le marchant, et de lui demander - me revoilà, mon brave. Puis-je avoir deux de vos thés ? Aux fruits rouges, tout à l'heure »

    Je ne consulte pas l'avis de Tyv, j'assume que cette saveur lui conviendrait. Je préfère la taquiner :

    « Tu as l'instinct maternel, en tout cas. Tu feras une bonne mère, si tu ne t'épuises pas en envoyant des messages télépathiques à des enfants »
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  • Dim 23 Oct - 19:25
    En un sens elle en fut presque déçue de ne pas avoir interrompu la fillette durant une de ses leçons : ça lui aurait permis de faire une pause dans un apprentissage d’un sujet qui, certes, pouvait se révéler intéressant mais qui était trop souvent enseigné de façon bien ennuyeuse. Cependant elle aurait pu être punie pour son manque d’attention, un manque d’attention causé par la télépathe, ce que cette dernière ne désirait pas. Quant à la réponse sur l’anniversaire de Riva, elle amusa la demi-ange de par sa nature exagérée. Elle ne savait pas si le douze décembres était bel et bien le meilleur jour de l’année, elle avait des doutes, mais sans doute l’était-ce au moins pour le père et la fille. Ce fut donc le sourire aux lèvres qu’elle regarda Pendor commander deux thés, le parfum ne lui importait que peu, elle s’était assoupie dans les thermes de la demeure familiale et si elle cédait à la fatigue au théâtre elle imaginait sans mal qu’elle ne finirait pas d’en entendre parler ; surtout que c’était bien elle qui l’avait invité et qu’elle s’était moqué de l’ancien soldat quand ce dernier l’avait prévenu qu’il risquait de dormir.

    « Qui sait, peut-être qu’un jour ce sera à mes enfants que j’enverrais des messages télépathiques. » Répondit-elle, son sourire toujours accroché aux lèvres d’un rouge réhaussé par du maquillage. Elle commença à jouer avec l’une des deux mèches blanches aux pointes teintes en rouge qui encadraient son visage en observant le marchand œuvrer. « Dans pas si longtemps, d’ailleurs, si mon père n’arrête pas de me harceler avec ça. »

    L’eau fumante que l’elfe versait avec une certaine grâce qui semblait toute naturelle hypnotisa presque la demi-ange. Il réussissait à lever progressivement la théière à une vitesse constante sans pour autant créer d’éclaboussure brûlante avant de rabaisser le récipient pour recommencer avec la deuxième tasse. Elle se doutait que ladite grâce était acquise plus qu’innée.

    « J’en viens à me demander si je ne devrais pas lui dire que je me suis marié et trouver quelqu’un qui accepte de jouer le rôle d’époux de temps en temps pour parfaire l’illusion. Mon vaillant protecteur, fais moi une faveur: si jamais j'en viens à harceler mes enfants pour avoir des petits-enfants, colle moi une gifle pour me remettre les idées en place. »
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    Invité
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  • Dim 23 Oct - 20:55
    Je scrute son visage alors qu'elle fait la mention d'enfants, et je ne peux qu'essayer de l'imaginer en leur compagnie. Sa rencontre avec Riva ne comptait pas vraiment, pour être honnête ; ma cadette est un ange. Enfin, au sens figuré, et elle est sage comme une image surtout en présence d'inconnus. Les quelques fois où j'ai vraiment eut du mal à la canaliser, nous n'étions que tous les deux. Pas de grand-mère ou de tante pour la recadrer, et je me retrouvais seul, démuni, face à mon petit monstre préféré auquel je suis incapable de dire non, alors que quelques temps plus tôt, je menais des hommes aigris et hagards au combat. Quelle drôle de chute. Je garde en tête d'éviter de trop m'en vanter, sans quoi Tyv pourra se moquer de moi pour le reste de mon existence.

    J'hésite à la relancer vis-à-vis de la recherche de prétendants de son père ; est-il vraiment exigeant à ce point pour que sa fille ne soit toujours pas mariée ? Mais au final, je prends trop de temps à chercher que dire et elle relance sur une blague. Cette fois-ci, je réponds vite, trop vite, en annonçant maladroitement :

    « Sache que je serais prêt à me sacrifier pour toi, Tyv »

    Je détourne mon regard pile à temps pour observer l'elfe qui nous tend nos tasses, après que je lui ai versé l'appoint pour le breuvage qu'il nous sert. Cette blague sonne étrangement à mes yeux, et me provoque des émotions que j'aurais bien besoin d'analyser. Je me décide finalement de tenter une diversion pour m'en sortir en lui demandant :

    « Ton père a-t-il des idées de prétendants ? Il te consulte à ce sujet ? »

    Puis, sans attendre de réponse, j'esquisse le mouvement de revenir à nos places respectives.
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  • Lun 24 Oct - 12:43
    La réponse de Pendor la l’amusa, la faisant souffler du nez. En plus d’être un vaillant protecteur il était volontaire, que demander de plus ?!

    « Je te traines déjà au théâtre, je n’oserais te traîner devant mon père. » Ajouta-t-elle en gloussant, présentant son paternel comme s’il s’agissait d’un des terribles titans que le vétéran avait combattu il y avait de cela quelques années.

    Quoi que c’était peut-être un peu injuste de dire ça vu qu’il ne s’était pas montré si réticent que ça pour assister à la pièce, elle ne pouvait pas le lui enlever. Elle attrapa sa tasse et huma le parfum du thé avec satisfaction. Elle se retourna pour suivre le noble en écoutant ses questions avant d’y répondre.

    « Oh des idées de prétendants il en a. Il n’a plus que ça ces temps-ci. » Ses sourcils se froncèrent, elle se fit pensive, d’un sérieux mortel. « Son état ne s’améliore guère, récemment il m’a proposé d’épouser des gens qui sont morts. Alors oui, il me consulte, mais comme il n’a plus la force de communiquer télépathiquement depuis Kouji je suis assez tranquille le temps que les missives fassent le chemin jusqu’à la capitale. Surtout quand il oublie que je lui ait répondu et qu’il renvoies une deuxième fois la même proposition. »

    Devenant l’ombre de Pendor, elle lui emboîta le pas pour descendre les marches pour retrouver leurs places respectives. Heureusement la famille Piolet était déjà de retour à leurs sièges ce qui leur éviterait d’avoir à se lever pour les laisser passer. Et puis alors qu’ils descendirent, ce qu’elle avait dit comme une blague, sans y penser sérieusement, ne lui semblait plus être une idée aussi absurde que lorsqu’elle l’avait formulé la première fois. Surtout qu’elle n’aurait pas à chercher longtemps vu que Pendor s’était gentiment proposé. Lorsqu’ils s’assirent elle croisa les jambes, regardant la scène alors que les spectateurs les imitaient petit à petit.

    « Tu étais sérieux quand tu m’as dit que tu serais prêt à accepter ? » Elle plongea les lèvres dans le breuvage en reprenant ; il fallait dire qu’être télépathe avait des avantages comme celui de continuer à communiquer tout en buvant. « Tu te rends compte que tu devras me supporter plus régulièrement ? »

    Si la première question était sérieuse, elle profita de la deuxième pour essayer d’apaiser une potentielle tension.
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    Invité
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  • Lun 24 Oct - 21:30
    J'allais rétorquer quelque chose, vis-à-vis de son père, mais je me contente finalement de hausser les épaules avant de porter le thé à mes lèvres. Encore trop chaud à mon goût, je ne bois finalement pas et j'écoute finalement Tyv développer à propos de son paternel.Je la regarde d'un air désolé, l'écoute attentivement et réagis avec compassion à ses propos par les changements infimes dans l'expression de mon visage. Je ne peux être qu'empathique quand mon propre père est également en train de sombrer dans la vieillesse et les complications que cela entraîne.

    Mais le plus dur pour moi n'est pas mon père, mais le désespoir de ma mère qui m'envoie de longues missives sur l'état de ce dernier en demandant une aide et des conseils qu'e je n'ai pas l'impression d'être en mesure d'apporter.

    Je garde ces informations en tête, et, je compte bien en parler avec elle plus tard si elle en ressent le besoin. Mais dans les faits, je pense que l'idée de notre venue est de nous aérer l'esprit et c'est exactement ce que nous allons faire.

    Alors que nous sommes à nouveau installés, elle me pose une question qui, je ne peux que l'admettre, va me déstabiliser bien plus que ce que je pensais. Je détourne le regard un instant, et, rougit probablement un peu avant de relever timidement les yeux vers elle. Je lui esquisse un petit sourire, puis, prend un grand soupir, et je lui réponds :

    « Je ne...
    — Mesdames, messieurs, retournez à vos places parce que le spectacle va reprendre ! » annonce le héraut.

    Je déglutis, ma tête bascule entre la scène et Tyv, alors que la salle se plonge dans le silence le plus total. J'ai un dernier créneau pour lui répondre, mais alors que j'ouvre la bouche, Tomin et sa tribu s'excuse, et se glisse devant nous à la dernière seconde avant que la scène reprenne. Lui répondre maintenant est devenu impossible sans être malvenu ; et, j'admets que ça m'arrange.
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  • Mar 25 Oct - 21:08
    Lorsqu’il commença à répondre elle ne put s’empêcher de se retourner vers lui même si elle s’était dit qu’elle ne le ferait pas pour éviter de le gêner. Toutefois elle détourna bien vite le regard, son attention rappelée à l’ordre sur la scène par le héraut alors que déjà les personnages qui avaient survécu à la scène juste avant l’entracte se retrouvaient sur scène pour démêler un complot. Avec une pointe de regret elle resta concentrée sur l’histoire qui lui était raconté. Tyvishani aurait aimé entendre sa réponse surtout que les chances qu’il la lui donne plus tard étaient bien maigres, du moins bien maigres sans que le moment soit tout particulièrement gênant.

    Contre toute attente, enfin les attentes ironiques de deux spectateurs, leur temps passé fers aux poings ne fut pas représenté dans cette pièce qui se voulait épique. Elle fut tentée, de façon prononcée, de lui communiquer avec force d’envolée lyrique, toute sa déception et qu’elle ne manquerait pas d’aller voir le dramaturge pour lui faire remarquer son oubli des deux. Toutefois elle n’en fit rien, si elle pouvait dire quelque chose sans risquer de déranger autrui, ou du moins d’autres que celui avec qu’elle comptait contacter, ce n’était pas le cas de Pendor et Tyvishani devait admettre que c’était sa réponse qui l’amuserait sans doute. Au mieux le noble aurait droit à des regards hostiles appuyés, au pire à des « shhhh » agacés.

    A la vitesse à laquelle se déroulait les évènements, la demi-ange conjectura qu’il n’y aurait pas de troisième acte, contrairement à ce qu’elle avait pu penser au départ, et ne se trompa pas lorsqu’après le mariage du couple impérial, et l’annonce du nouveau maître du Reike de la création de l’empire tous les acteurs, et le héraut, se retrouvèrent sur scène pour saluer la foule qui se mit à applaudir. Ce que Tyvishani ne manqua pas de faire, se levant même, imitée par bien d’autres. Toutefois se faisant elle renversa sa tasse à moitié remplie et froide qu’elle avait oublié, happé par les péripéties mises en scène devant ses yeux. Elle ne s’en inquiéta guère, ne lançant même pas un deuxième coup d’œil au liquide rougeâtre qui se répandait dans l’amphithéâtre.

    Maintenant que la pièce était terminée les spectateurs sortirent petit-à-petit, les premiers à partir étaient ceux qui rentraient chez eux mais d’autres attendaient dehors ou à leur place dans l’espoir de pouvoir aller voir les acteurs après. Mais ce n’était pas le cas de la demi-ange, elle se retourna vers Pendor.

    « Est-ce que tu as mangé avant de venir ? »
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  • Mer 26 Oct - 2:43
    Lorsque la scène se termine, je ne peux être qu'épaté. Je me lève, suis le mouvement de bon cœur en applaudissant. Les acteurs sont doués, c'est indéniable, mais je suis fasciné à quel point ils furent capables de transformer certains passages peu intéressant  de l'histoire en quelque chose de grandiose et dramatique. Comme quoi, c'est un métier. Quand le tonnerre se calme, vient la cohue des gens qui se lèvent et s'en vont en commentant leur expérience. Heureusement que Tyv me parle dans ma tête, parce que Tomin s'adresse en même temps à moi en haussant la voix pour se faire entendre dans cette cacophonie :

    « Eh bien, m'sire Pendor ce fut un plaisir d'vous voir et d'rencontrer le héros dont m'parlait mon fils ! »

    Tiraillé entre deux discussion, je fais un rapide non de la tête à Tyv avant de me tourner vers Tomin pour lui annoncer :

    « Vous lui passerez mes plus sincères salutations, et mes meilleurs vœux en retard vis-à-vis de son mariage »

    Puis je baisse les yeux pour croiser les regards d'une ribambelles de gamins émerveillés, probablement plus par Tyv que par moi à mes yeux. L'un d'entre eux lâche  au père Piolet :

    « Papa, la belle ange c'est la femme de m'sire Pendor ? »

    Lui même n'ayant probablement pas la réponse à la question, il la détourne habilement en rigolant, en levant la main pour aller ébouriffer les cheveux du gosse comme si ce n'était qu'une blague. Puis, visiblement gêné par l'indiscrétion de ses enfants, s'approche et me glisse :

    « On va pas vous embêter plus qu'ça !
    — C'est loin d'être le cas ; c'est même l'inverse. Encore merci pour la place.
    — Oh, au plaisir. Et au plaisir d'vous recroiser. On va pas traîner en ville, mais, si vous passez à Oku un d'ses quatre passez m'voir ! »

    J'acquiesce à la mention du petit village-relais, et, je tend mon avant-bras à l'homme pour le saluer dignement et chaleureusement ; ce qui semble le surprendre. Puis, je me retourne vers Tyv et je commence par lui annoncer :

    « Désolé. Nous disions ? Ah, oui, le repas. Non. Mais... Je peux t'inviter, si tu le souhaites. Ce serait avec grand plaisir de ma part »

    Je lui esquisse un sourire sincère.
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    Invité
    Anonymous
  • Mer 26 Oct - 19:57
    Pendant que Tomin échange quelques mots avec Pendor, elle regarda une queue se former pour aller poser des questions au dramaturge qui, contrairement à ce que la majorité avait pensé, s’était montré très disponible et était assis sur la scène, les pieds balançant dans le vide, répondant aux questions. De temps à autres un de ses éclats de rire, accentué et amplifié par l’architecture de l’amphithéâtre lui parvenait avec la clarté des discussions qui avaient lieu juste à côté d’elle. Toutefois ce ne fut pas ce qui la fit sursauter, ce fut la question de l’enfant. Ses joues rosirent un peu et elle feignit, relativement mal à cause de la précipitation, de s’intéresser à nouveau à ce qui se passait en contrebas. Une seconde plus tard, alors qu’elle s’était plongée dans le rôle de l’observatrice, on aurait presque pu croire qu’elle réfléchissait à une question à poser à l’auguste écrivain mais il n’en était rien. Lorsqu’il en eut fini avec les aurevoirs elle se retourna vers lui.

    « Le repas. » L’aida-t-elle alors qu’il cherchait la dernière chose qu’elle lui avait demandé. D’un geste du menton elle désigna le couloir qui commençait à se vider. « Commençons par sortir. »

    Elle eut enfin la réponse à sa question alors qu’elle s’engagea dans la foule.

    « Ta galanterie n’a pas de limites. » Elle l’attendit pour marcher directement à ses côtés, après tout elle ne savait pas vraiment où ils allaient. « Où comptes-tu m’amener? »

    Maintenant qu’elle y pensait un peu, ça ressemblait de plus en plus à un rendez-vous romantique et peut-être que plus tard elle aurait l’occasion de lui redemander s’il était sérieux à propos de sa proposition, de son offre de sacrifice, mais pour le moment elle jugea que ce n’était pas vraiment le bon moment.
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Mer 26 Oct - 20:42
    Je ne peux qu'esquisser un sourire quand elle accepte sans rechigner mon invitation. Alyssa, lors de son dîner avec Tagar, est allé à un restaurant qui se nommait "Le Vent d'Ikuza" et elle y avait passé un bon moment d'après ses dires. C'est tout naturellement que je pense à cet endroit pour emmener Tyv, n'ayant pas d'autres idées en tête. Je n'ai pas vraiment l'habitude d'aller profiter d'un repas ailleurs  qu'au palais ou qu'à la cantine.

    Je me glisse à ses côtés, et, marchant d'une allure tranquille en passant les mains dans mon dos, je lui glisse un peu mystérieux :

    « Quelle question. Au bout du monde, Tyv. Au bout du monde »

    Je lui lance un regard en coin et j'esquisse un sourire du même acabit, avant de répondre un peu plus sérieusement :

    « Au Renard de Feu, s'ils ont encore de la place. Sinon, nous irons... Quelque part, je suppose »

    Le fait est que je n'ai pas d'autres idées, mais, j'improviserais sans problème. La soirée est bien tombée, et la plupart des établissements risquent de fermer sous peu, alors, il va falloir trouver vite pour pouvoir profiter de ce diner... ce diner qui me semble maintenant prendre une tournure romantique. Un sentiment de panique m'aspire quelques instants. Qu'est-ce que je suis en train de faire ?!

    FIN.
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