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    Anonymous
  • Jeu 3 Nov 2022 - 22:48
    Lorsque l'elfe fut invité à entrer dans le salon et que Deirdre se tourna vers lui, les yeux de la jeune femme s'étaient entièrement dévoué à lui. Il y avait quelques heures, il lui était apparu très différent. Élégant, captivant, résolument intéressant, mais, il lui fit l'honneur de jouer sur les détails en arborant une tenue digne d'un noble Républicain... et cela lui allait étonnamment fort bien. Elle ne pouvait nier qu'elle n'était pas sensible à ce jeu. Il lui prouvait qu'il pouvait être multiple, ce qui la charmait un peu plus. Était-elle déjà un peu conquise ? Leur dernier échange le laissait à penser, et le regard qu'elle lui lançait laissait clairement sous-entendre qu'elle comptait bien reprendre leur "discussion".

    Mais en attendant, ils laissèrent place aux bonnes manières et quand elle le vit s'approcher, elle fut incapable d'en détourner les yeux. Le magnétisme qui avait préexisté dans son bureau au tribunal était toujours bel et bien présent malgré que le flottement de leur brève passion était passé. L'attraction pesait toujours, comme une légère pression qui participait à rendre tout un peu plus lourd ou plutôt, plus excitant. Il y avait comme un interdit sans en être un, des tensions que l'on retenait pour l'élégance du paraître. Et pourtant...

    « Oh et bien, je vous remercie pour tous ces compliments. Il me fallait néanmoins être à la hauteur de mon invité. Il faut dire que vous êtes très élégant et le style Républicain vous va formidablement bien.  »

    Son sourire s'élargit alors qu'elle apprécia le baisemain. L'elfe savait parfaitement charmer son hôtesse.

    « Mais je suis à peu près certaine qu'un rien peut vous habiller. C'est l'apanage des grands hommes.  »

    La Juge frémit un peu sous le contact d'Eliëndir, alors même qu'elle retira sa main en caressant la sienne du bout de ses doigts.

    « Si vous n'êtes trop pressé de dîner, je peux vous faire visiter le reste du manoir. Contrairement à feu mon père, j'ai aménagé toute une aile de la maison comme s'il s'agissait d'une galerie de peintures. J'y ai même condamné les fenêtres pour pouvoir en mettre plus sur les murs. Le prix de mon péché. »

    La collection de la jeune femme était vaste, changeante aussi au gré de ses humeurs, ses envies ou de ses lassitudes. Elle n'avait d'ailleurs aucun aprioris pour les artistes, quelques furent leur pays natal ou même leur rang social. Si le tableau était beau et inspirant, c'était l'unique chose qui comptait. Et puis, son plaisir à elle passait bien au-dessus des quand dira-t-on.

    « Si vous voulez bien me suivre, cher ami. »

    La Juge baissa légèrement la tête en affichant un petit sourire amusé, avant de lui indiquer la direction à prendre. Naturellement, elle prit les devants, laissant claquer ses talons sur le pavé dans un rythme assuré, dont la démarche soulignait avec provocation la forme de ses hanches qui se balançaient élégamment dans sa robe serrée. Elle profita de la brève balade dans les sinueux couloirs de sa maison pour fournir quelques détails sur le repas qui les attendait.

    « Ne sachant pas qu'elle était vos goûts, je me suis permise de faire préparer plusieurs types de plats, allant du mijoté de cerfs, du poisson nappé d'une sauce citronnée ou si vous n'êtes pas un adepte de viande, une compotée de légumes de saison. Le choix sera vôtre. Il n'y aura que le dessert... qui sera unique. »

    L'esquisse de la Juge réapparut sur visage à l'évocation d'un sous-entendu qui n'était pas caché. Elle profita d'ailleurs pour indiquer où se trouvait salle à manger, chambres d'amis et du personnel, son bureau jusqu'à arriver là où elle désirait l'emmener. Comme promis, la fameuse galerie personnelle de la jeune femme était à la hauteur de ce que l'on pouvait imaginer. Il y avait des tableaux partout, représentant des scènes très divers et recouvraient tous les murs. Elle avait même porté attention aux encadrements pour optimiser la place, mais aussi le plaisir de l'œil. Seule la lumière artificielle paraissait éclairer l'endroit, assez forte pour profiter de tout, mais aussi dévoiler une porte tout au fond.

    « Comme vous pouvez le voir, lorsque je ne suis pas dévorée par mes obligations, la peinture est pour moi une véritable passion. Je ne suis fermée à aucun style, ni même représentation. Je ne me laisse guider que par ce qu'elles m'inspirent. Parfois même, comme vous l'avez vu dans mon bureau, je peins moi-même. »

    Mais il n'y avait que très peu de tableau de sa main dans la pièce.

    « Toutefois, hormis celle qui prône au tribunal, je préfère les consigner dans mon atelier. Si vous êtes curieux, nous pouvons nous y rendre, mais je dois dire que je ne voudrais pas que vous vous salissiez. Je dois avouer avec un peu de honte que le lieu est assez désordonné en ce moment. »

    Que cela fut pour sa peinture, les objets qu'elle s'amusait à peindre, ses œuvres avortés, des draps blancs un peu partout pour protéger meubles ou œuvres de la lumière - car dans cette pièce, il y avait de grandes fenêtres pour aérer - la pièce était à l'opposé de l'apparence rigueur de Deirdre ou tout du moins, trahissait plutôt la passion qu'elle refrénait parfois et qui n'exultait qu'à l'abri des regards… et souvent dans la peinture.



    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Ven 4 Nov 2022 - 14:42
    Jugement  Éternel
    Feat Deirdre Velitès
    Un phénomène parfaitement surnaturel, c'est comme si la gravité se faisait plus forte dans la pièce pour une raison qu'il ne saurait expliquer avec des mots. Ou serait-ce à cause de la présence de son hôte dans cette robe écarlate dessinant à la perfection ses courbes ensorcelantes assurément capables de faire tourner la tête de n'importe quel homme. Son charme n'était pas sans effets sur lui, il ne peut contester qu'il y a quelque chose de spécial dans l'attraction qui les relient. Il aurait bien du mal à avouer que son petit jeu s'était peut-être un peu retourné contre lui. Il appréciait cette image de femme distante et sévère qu'elle se donnait au grand jour, mais découvrir la femme qui se cache presque honteusement derrière cet apparat avait ce quelque chose d'excitant pour lui. Et il comptait bien la voir sous absolument toutes ses facettes même les plus réprimées. Il opine de la tête et se décale légèrement sur le côté pour, dans un élan de galanterie, laisser passer la maitresse de maison afin qu'elle le guide à travers sa vaste demeure.

    « Nous ne sommes pas pressés, nous avons toute la nuit. J'aimerais beaucoup voir votre collection personnelle. Je vous en prie, après vous. »

    Il empoite le pas, juste derrière elle. Marchant dans ses pas au rythme de ses talons frappant contre le sol. Il ne peut feindre de ne pas remarquer la scène qui se déroule devant ses yeux avec beaucoup de provocation. De toute évidence, le jeu avait bel et bien commencé et la bataille faisait déjà rage. Essayant malgré tout de se concentrer sur sa petite visite, la maison avait bien changée quoi qu'elle est toujours aussi authentique. Plus de tableaux sur les murs assurément, de décorations peut-être. En tout cas ses employés font un travail remarquable pour entretenir un aussi grand manoir. En fait, ses longs couloirs et ses nombreuses portes lui rappelle un peu la demeure de son père où il a grandi. En plus sombre évidemment comparé à l'image qu'on peut se faire de Melorn la cité qui ne dort jamais, l'architecture étant totalement différente mais pas moins agréable. Il se fit gentiment interrompre dans ses souvenirs d'enfances, souriant à son hôte comme s'il pouvait en être autrement, pendant qu'elle lui liste le menu du soir

    « Ma foi, vous n'avez pas lésiné sur les moyens. Je suis très flatté, mademoiselle Velitès. Je suis certain que je trouverais quelque chose à mon goût ce soir. »

    C'était littéralement à qui fera le sous-entendu le moins subtil de la soirée. Ce qui avait au moins l'air de les amuser l'un comme l'autre. Une façon de faire monter l'envie, pendant qu'ils s'efforcent de suivre sagement les convenances imposées par la société. Après tout comme il l'a si bien dit, ils ne sont pas pressés bien au contraire. Il fera donc finalement irruption dans l'épatante galerie de son hôte. En tant qu'amateur d'art, il ne lui est pas rare de faire quelques acquisitions pour embellir un peu plus sa propre demeure mais c'est bien loin d'être aussi impressionnant que cette partie du bâtiment. Il s'arrête un moment, pivotant sur ses talons en levant les yeux pour contempler toute l'ampleur et la beauté de la pièce. Dire que la galerie est impressionnante serait un euphémisme, elle était grandiose peu importe sous quel angle il regarde. Certainement des années d'efforts à rassembler autant d'oeuvres d'arts au même endroit. Etait-ce calculé de sa part ? Car c'est un coup de maître, il fallait au moins ça pour autant l'impréssionner. Et c'était très réussi.

    « Je crains que les mots me manque pour décrire ce que je vois. C'est réellement sublime. De toute évidence, il m'est difficile de me comparer à vous dans ce domaine c'est assez prodigieux. »

    Il commence à déambuler lentement dans la pièce en examinant de plus près les tableaux sur les murs. Tournant la tête et posant de nouveau ses yeux améthystes sur Deirdre avec une pointe d'admiration dans le regard. Remarquant cette porte close au fond du couloir, il devine donc de quoi il s'agit.

    « Vraiment ? Comme c'est dommage. Du peu que j'en ai vu, vous n'avez rien à envier à tous ces artistes qui ornent vos murs de leurs créations. Vous venez réellement de piquer ma curiosité, mademoiselle Velitès. Je veux absolument voir votre atelier, je devine qu'il s'agit de cette porte ? »

    Il s'y dirige calmement en attendant tout de même confirmation de son hôte avant de tourner la poignée de celle-ci pour passer la porte et enfin découvrir son petit jardin secret.

    CENDRES
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Dim 6 Nov 2022 - 0:03
    Elle ne saurait dire pourquoi, mais quelque part, Deirdre sentait au fond d'elle qu'elle désirait surprendre l'elfe élégant. Un défi ? Possiblement. Pour elle-même ou pour éveiller un peu plus son intérêt à lui. Ce n'était pas comme si elle attendait l'approbation des autres, mais il y avait quelque chose en Eliëndir qui la poussait à vouloir conquérir une partie de lui. Peut-être tout. Elle ne savait pas encore bien que les promesses de leur collaboration en disaient déjà beaucoup sur leurs intentions communes et respectives.

    Un léger sourire étira ses lèvres lorsqu'elle entendit l'allusion de son invité. Il était vrai que la nuit qui commençait à peine était toute à eux. Par chance - ou bien plutôt par prévenance - Deirdre s'était arrangée pour se décharger de son travail pour le lendemain. Rare était les congés qu'elle prenait, mais elle avait estimés que probablement, cela serait nécessaire. Tâche à elle de faire en sorte que cela ne serait pas fait en vain. Elle avait quelque doute. Quelque chose lui soufflait dans le creux de son oreille que la soirée serait agréablement longue.

    Quoiqu'il en fut, la Juge emmena Eliëndir jusqu'à sa galerie personnelle, non sans espérer que cela put faire son petit effet. Quelle ne fut pas sa joie, grisante au possible, de voir l'étonnement sur le visage de l'elfe. Son sourire s'étira, laissant apparaître le blanc éclatant de ses dents, un sourire presque de victoire. Il fallait dire qu'elle était assez fière de ce lieu, son endroit préféré de toute la maisonnée, cela allait sans dire.

    « Vous me flattez beaucoup et je suis plutôt satisfaite de cet accomplissement. Mais je dirais que j'ai eu aussi beaucoup de chance, de tomber sur les bons artistes au bon moment. Toutefois, je n'ai guère de mérite. La peinture est mon principal plaisir lorsque je ne suis pas au travail, il m'est ainsi possible de plus aisément m'y consacrer.  »

    Les yeux de Deirdre quittèrent brièvement la silhouette de son magnétique collaborateur pour se tourner elle-même vers quelques œuvres. On pouvait voir son regard s'illuminer bien différemment quand elle posait ses yeux sur les tableaux. On y sentait sa fascination, son admiration et une forme de joie qu'elle ne feignait pas. Elle aimait l'art comme d'autres pourraient aimer une femme ou un homme. Mais à cet instant, elle se surprenait à avoir trouvé quelqu'un qui serait à même de comprendre cette dévorante passion. Elle fit en l'elfe un alter égo dès plus séduisant, et elle se surprit à vouloir peindre un portrait de lui. Il serait de plus bel effet dans ses quartiers personnels. Mais elle ne se pensait pas capable de capter aux mieux toute la force de son regard améthyste. Elle garderait ainsi ce petit désir secret... ou bien se donnerait-elle les moyens de l'apprendre par cœur, et sous toutes les coutures, pour parvenir à le dessiner sans lui demander d'être un modèle.

    « Décidément, vous me flattez encore beaucoup, Monsieur Eliëndir. Quelle bien mauvaise hôtesse, je serais si je ne pouvais satisfaire une demande aussi modeste. Si vous désirez tant voir mon atelier, suivez-moi, il se trouve en effet derrière cette porte.... mais je préfère vous prévenir que toutes mes "projets" ne se valent pas. Beaucoup, vous décevrons sans doute.  »

    Les talons de la magistrate tonnèrent une nouvelle fois jusqu'à parvenir devant son atelier. Là, elle poussa l'immense porte de bois qui grinça un peu pour y découvrir une vaste bien ronde. Il y avait une grande hauteur sous plafond, mais aussi d'immenses fenêtres qui apportaient beaucoup de lumière. Pour le reste, il avait tout d'un atelier de peintre. Il y avait de nombreux chevalets, une odeur de peinture qui persistait un peu dans l'air, de nombreux tableaux posés à même le sol, dissimulés derrières des draps blancs pour les protéger. Il y avait même quelques œuvres inachevés, certaines clairement abandonnées. Il y avait de grandes armoires où elle rangeait son matériel, mais aussi une commode où divers objets trônaient un peu en vrac, des choses qu'elle utilisait pour faire des natures mortes. Un petit pan de la pièce donnait l'impression d'être comme une petite scène de théâtre : légèrement rehaussé d'une marche par rapport au sol, des rideaux drapés sur le mur du fond, une causeuse et une table. Une scène pour qu'un modèle posa ou bien un semblant de salon pour qu'elle se reposa ? Sans doute un peu des deux.

    « Le lieu est bien modeste, mais il a l'avantage de me permettre de me couper du reste du monde. J'ai le plaisir de pouvoir m'y vider l'esprit et d'oublier mes préoccupations du moment. »

    Deirdre se plaça au centre de la pièce, en fit le tour comme pour en présenter tous les détails. Mais elle savait que ce qui intéressait le plus son hôte, c'étaient ses propres peintures.

    « Sous ses draps, vous trouverez quelques peintures finies. Je les ai séparés.. Nous dirons par thématique. »

    Elle commença à désigner de sa main fine ce qu'elle avait défini dans son classement.

    « Ici, vous trouverez quelques essais sur des paysages. De jours ou de nuit, d'ici ou d'ailleurs. Parfois, il s'agit de souvenirs de voyages. Je dois dire que je ne suis jamais véritablement satisfaite. Je ne fais pas assez honneurs à ces lieux prodigieux. »

    Elle pointa un autre côté, l'amas de draps étaient plus petits.

    « Mmmm... ces peintures-là sont sans grands intérêts. Je m'amusais à étudier les objets et à créer des compositions. Il s'agit plus d'essais de méthodes et de techniques que de véritables tableaux. Alors que dans ce coin-là, je me suis essayée à peindre... je dirais des souvenirs. Des souvenirs d'enfance, les couleurs y sont naturellement plus chatoyantes alors que les autres, là-bas, sont bien plus sombres et figuratives. »

    Tournant son visage vers Eliëndir, l'expression de sa figure laissait entrapercevoir un peu de malice.

    « Si quelque chose vous plaît, je vous laisse la possibilité de l'emporter. Ce sera un cadeau de ma part... à moins que vous préfériez que je vous peigne quelque chose dont vous choisirez le thème ? Cela me ferait plaisir. »

    L'idée qu'il puisse emporter quelque chose lui appartenait lui plaisait un peu, c'était un peu laisser sa marque et une façon à pousser l'elfe centenaire à ne pas l'oublier à chaque fois que ses yeux se poseraient dessus, si le temps faisait son office.



    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Lun 7 Nov 2022 - 0:00
    Jugement  Éternel
    Feat Deirdre Velitès
    Voilà à quoi ressemble donc le petit jardin secret de son hôte. La pièce au moins aussi importante que la gigantesque galerie derrière lui. A peine avait-il fait un pas dans la pièce, que cette odeur de peinture qui plane dans l'air vint lui caresser les narines. Ses yeux eux, s'arrêtèrent d'abord sur la forme et la taille de la pièce en elle-même, notamment son haut plafond assez caractéristique. Ses oreilles quant à elles, pouvaient entendre le bruit du vent frais de l'automne caresser les larges fenêtres en verres de l'atelier. Aucun doute, il était bien dans le lieu de culte le plus sacré que peut avoir un peintre. Des chevalets, des tableaux et des draps un peu partout. Sans parler de ces armoires remplies des outils les plus fidèles de l'artiste. Comme si un rien arrivait à attirer son attention. Pourtant, tout ceci appartenait à son hôte, des bribes de son histoire et de la personne qui se cache réellement derrière la magistrat impitoyable.

    Si elle ne le connaissait pas déjà un peu, elle pourrait croire qu'il semble un peu timide en entrant dans la pièce. Il était plutôt curieux, observateur. Comme s'il prenait son temps pour découvrir la pièce alors que la juge se place en son centre pour le guider et lui décrire ce qu'il y trouverait dans chaque recoin. Alors, au rythme de ses explications, il commença à faire le tour de la pièce. Soulevant le premier drap blanc qui cachait donc des paysages de ses précédents voyages. Lui-même ayant parcouru le monde un nombre incalculable de fois, il était très curieux de découvrir quelques-unes des destinations de son passé. Certains tableaux lui éveilleront certainement des souvenirs plus ou moins récents puisqu'il a aussi eut la chance de voir de ses propres yeux des paysages à couper le souffle dans ses nombreuses vies. Certains tableaux lui arracheront un petit sourire.

    Très silencieusement, remettant méticuleusement le drap blanc sur les toiles puisqu'elles étaient ainsi lorsqu'il est arrivé. Il se déplace lentement dans la pièce, répétant la chose pour jeter un oeil aux essais techniques et aux tableaux évoquant plus particulièrement des souvenirs. S'attardant nettement plus sur le deuxième tas de toiles, de vagues réminiscences de la petite fille qu'elle était et qui semble reprendre vie d'une certaine manière lorsqu'elle peint seule dans son atelier. Aucun doute que ce sont bel et bien ces tableaux-ci qui éveilleront le plus son intérêt puisque d'une certaine manière, on pourrait les comparer à des fragments relativement lointains.

    L'Elfe semblait se murer dans son silence, loin d'être déçu par ce qu'il voyait. Il prenait le temps de contempler les différentes oeuvres sans oser couper son interlocutrice alors qu'elle lui partage sa passion avec tant d'enthousiasme. Ceci dit, la dernière intervention de son hôte le sortit de son intérieur réflexion. Rabattant de nouveau le drap sur les toiles mises à nues, il se redresse lentement en pivotant légèrement sur ses talons jusqu'à pouvoir déposer à nouveau ses yeux sur elle.

    « Mademoiselle Velitès, je crois qu'absolument tout ce qui se trouve dans cette pièce me plait. Je serais bien incapable de choisir un tableau plus qu'un autre, malheureusement. »

    Il lui rend tout naturellement son sourire avant de calmement rejoindre une autre partie de la pièce, rejoignant ce qui ressemble à une petite scène de théâtre légèrement surélevée. Joignant ses mains dans son dos, il se tourne à nouveau vers sa talentueuse partenaire avec une petite illumination dans le regard.

    « Nous avons conclu un contrat, vous et moi. Cette après-midi, vous m'avez demandé ce que je souhaitais en échange de mon aide. »

    Quittant la petite scène pour rejoindre Deirdre au centre de l'atelier. Une fois à sa portée, il dépose délicatement son index sous son menton comme pour rehausser légèrement son visage vers le sien. Un geste similaire, qu'il a déjà eut un peu plus tôt dans le bureau de la juge d'ailleurs.

    « Votre talent est bien trop important pour être réfréné. Laissez libre cours à votre don. Je veux que votre prochaine oeuvre soit grandiose, une oeuvre dont vous serez sincèrement fière. Je veux vous voir peindre mon portrait, mademoiselle Velitès. Je serais votre modèle, si vous l'acceptez. Et si vous le souhaitez, cela va de soit. »

    Plongeant à nouveau son regard dans le sien, cette idée lui trottait déjà un moment dans la tête pour être honnête sans savoir que son hôte la partageait aussi. Un sentiment réciproque qui vient se rajouter à la liste qui s'agrandit de minute en minute. De toute sa longue existence, il en s'était jamais adonné à ce genre d'expérience. Une première assez spéciale donc, qu'il accorde à une personne tout aussi spéciale.

    CENDRES
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Mar 8 Nov 2022 - 0:12
    Lorsqu'il la regarda et qu'il déclara que tout ce qui avait dans la pièce lui plaisait, Deirdre sentit comme un frisson la parcourir. Elle ne saurait dire pourquoi, mais elle se sentait fière comme si elle venait de passer un examen avec brio, se surprenant soudainement d'apporter de l'intérêt à ce que pouvait penser son hôte. Ce n'était pourtant pas dans ses objectifs de départ, car c'était sa curiosité et la proximité de cet homme avec son père qui avait titillé tous ces intérêts. Oh, bien évidemment, il y avait aussi son petit "je-ne-sais-quoi" qui se trouvait dans son charme elfique, mais surtout, la manière pénétrante dont il était capable de la regarder.

    « Vraiment ? Je ne sais pas dans ce cas si je me dois d'être ravie ou désolée. Mais en tout cas, je suis heureuse de noter qu'un homme de votre goût soit sensible à mon art. Cela me flatte. »

    Elle acceptait parfois. La flatterie. Même si elle n'était pas du genre à se laisser émouvoir par elle. Elle concédait simplement de faire une exception avec Eliëndir. Puis ce fut alors que le "travail" se rappela un peu à eux, bien que couper du reste de la maisonnée en ce lieu. Femme de parole, elle opina de la tête sans sourciller.

    « En effet, nous avons en effet un contrat et je n'ai pas oublié. Je ne reviendrai pas sur ma parole. Dites-moi simplement ce que vous voulez. »

    Restant immobile au milieu de la pièce, la magistrate laissa l'elfe venir à sa rencontre avec un certain goût de déjà-vu. Voilà que ses pas se firent presque félin jusqu'à sentir son index pâle se glisser sous son menton. Sans effort, elle leva la tête pour se perdre dans le parme de ses yeux, attentives, mais surtout curieuses d'entendre la demande d'Eliëndir. Que pouvait désirer un homme comme lui ? Sa réponse la fit éminemment sourire.

    « Il est terriblement cocasse pour moi de noter que nous sommes si curieusement sur la même longueur d'onde. »

    Le sourire de la juge se fit malicieux alors qu'elle restait contemplative.

    « Il n'y a pas une minute, j'émettais le soin de pouvoir peindre un portrait de vous, mais je me voyais mal vous demander de poser pour moi, car vous devez avoir beaucoup à faire. Mais si vous m'en offrez l'opportunité, alors il est évident que je ne peux le refuser. Mais puis-je émettre une condition ? »

    Les yeux de la Juge glissèrent sur son visage alors que ses mains s'animèrent soudainement. Elles glissèrent sur sa veste, remontant légèrement jusqu'à son poitrail, avant d'arriver aux épaules et de les glisser le long de ses bras comme si elle cherchait déjà à apprendre ses formes.

    « L'un de ses portraits sera pour vous, mais j'en désire un pour moi-même pour ma collection personnelle. Oh, je ne vous exposerai pas, je vous conserverai juste… pou moi. »

    La magistrate en robe rouge releva à nouveau la tête vers son hôte élégant.

    « Toutefois, si je souhaite capturer un peu de votre essence pour faire le portrait le plus digne de vous, je vais devoir vous regarder sous toutes les coutures, apprendre chaque petit détail de vous, vous regardez avec une attention... appuyée. Cela peut parfois troubler les modèles, j'espère que vous ne m'en tiendrez pas rigueur ? »

    Deirdre s'amusait déjà rien à l'idée de penser ce moment, mais surtout, à la manière dont elle pourrait le peindre. Sans nul doute, aimerait-il pour lui quelque chose de solennel et très conventionnel, quelque chose qui mettrait en avant toute sa beauté et son charisme, quelque chose qui reflèterait son magnétisme, assez pour captiver ceux qui poseraient ses yeux dessus. Mais pour elle, oh bien entendu, elle imaginait quelque chose que seuls ses yeux pourraient profiter.


    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Mer 9 Nov 2022 - 0:48
    Jugement  Éternel
    Feat Deirdre Velitès
    C'est à croire que le destin semble lui jouer un sacré tour en ayant mis cette femme sur son chemin. C'est presque comme si, en plongeant son regard dans le sien il était capable d'y voir son propre reflet. Son alter ego. Il n'est pas simplement troublant de noter à quel point ils semblent s'entendre à merveille, il est absolument fascinant de s'imaginer ce que pourrait être capable ce duo naissant et jusqu'où ils pourront aller.

    « Je commence de plus en plus à croire que nous étions fais pour nous rencontrer, mademoiselle Velitès. »

    Lorsqu'ils sont tous les deux, c'est comme si la pression était plus forte. Que quelque chose l'attirait vers elle et il supposait qu'il en était de même à l'inverse sans pour autant en être sûr, bien qu'il sait pertinemment que ses charmes ne sont pas sans effets sur la magistrat. Son intérêt grandissait de minute en minute et il n'est pas sûr que ce soit déjà arrivé par le passé malgré ses nombreuses aventures d'ailleurs. Elle n'est pas la première femme qui croise son chemin et pourtant il y avait quelque chose de spécial qu'il a encore du mal à comprendre, quelque chose d'envoutant dans sa présence. Qu'est-ce qu'il déteste être dans une situation qu'il ne contrôle pas entièrement, mais il ne rechigne pas bien au contraire. Cette situation avait tout d'excitant.

    Il était attentif à sa réaction, à comment elle prendrait sa soudaine et particulière demande. L'entendre parler de placer une condition a eu pour conséquence de lui faire plisser les yeux dans un moment d'incompréhension pendant lequel il se demandait ce qu'elle souhaiterait en plus de ce qu'il lui a déjà promis. Son incertitude fut aussitôt balayée en sentant les mains de Deirdre se poser sur son buste puis sur ses bras. Il sourit lorsqu'elle lui exposa sa fameuse condition. Il capte à nouveau ses deux yeux sombres lorsqu'elle relève la tête vers lui.

    « Je vois. Dites-moi, ai-je l'air du genre d'homme qu'on peut troubler aussi facilement ? »

    Il laisse le bout de ses doigts effleurer son menton avant de venir délicatement caresser sa joue avec la paume de sa main. Approchant son visage du sien jusqu'à venir lui susurrer quelques mots dans le creux de l'oreille.

    « Dans ce cas, votre condition me semble tout à fait acceptable. Je serais votre modèle. Considérez mon corps votre aussi longtemps qu'il sera nécessaire. »

    La magistrat pourra sentir les lèvres de l'Elfe, se déposer silencieusement sur son cou. Une première fois, puis une seconde.

    CENDRES
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Jeu 10 Nov 2022 - 17:15
    Un petit sourire, peut-être un brin moqueur quand elle le laissa circonspect quelques secondes sur sa condition. Mais bien vite, elle exposa son souhait, un brin égoïste, mais dont elle préférait avoir l'approbation. Mais quand elle recroisa son regard, son esquisse s'étira de manière joueuse.

    « Il est vrai que j'ai pu constater que vous étiez un homme difficilement ébranlable... mais j'aime les défis. »

    Il était vrai, que l'elfe qui semblait fait de marbre donnait l'impression que rien ne pouvait l'atteindre. Que cela fut le temps ou les émotions, cela paraissait couler sur lui comme de l'eau. Pourtant, quand elle posait ses yeux sur lui, qu'elle se perdait dans les siens, elle aimait à croire qu'elle pouvait y trouver bien plus. Ces gestes et ses attentions laissaient sous-entendre qu'il y avait quelques ardeurs dont elle ne dissimulait pas la volonté de découvrir. Et puis, comment expliquer la pesante tension qu'il existait déjà entre eux. Ce n'était pas froid, pas comme l'image avec laquelle ils jouaient tous les deux, images qu'ils renvoyaient au monde. Mais là, entre deux âmes qui paraissaient se ressembler, c'était un peu un masque qui tombait. Qu'ils le voulaient ou non. Ceux qui avaient pour habitude de contrôler tout, ne contrôlait finalement rien de leur attirance. Pas de magie, mais un écho plus profond.

    Deirdre frissonna dès l'instant où elle sentit la main d'Eliëndir frôler son visage, elle tressaillit comme la première fois. Et que dire de ses paroles qui sonnaient comme une tentation dont il était impossible de ne pas céder. Deirdre aurait pu le maudire d'exercer autant d'influence, d'attiser en elle ce besoin nouveau, celui de le posséder un peu. Juste un peu ? Peut-être pas. Peut-être beaucoup plus. Ce sentiment se renforça dès l'instant où elle le sentit se glisser dans son cou.

    « Oh monsieur Eliëndir... vous devriez bien peser le poids de vos mots... à me tenter ainsi... il me serait si facile de me trouver mille excuses pour vous garder plus longtemps que nécessaire. »

    La main de la magistrate reprit son chemin et sa route pour atteindre la nuque de l'elfe. Appréciant les baisers qu'il déposa avec délicatesse, elle sentait son sang bouillir à nouveau sous sa peau, comme lorsqu'ils s'étaient retrouvés dans la pièce de son bureau quelques heures plus tôt. Son désir, la tension, l'excitation même... c'était comme si rien ne l'avait quitté et que rien n'avait été interrompu par la raison. Ses doigts glissèrent à nouveau, cherchant à capter le visage d'Eliëndir pour plonger son regard dans le sien. Front contre front, leurs deux nez s'effleurant un peu, elle sourit, encore, mais plus joueuse jamais.

    « Je ne saurais dire pourquoi, mais en votre présence, je suis animée par le désir profond de vouloir vous troubler un peu. »

    À ces mots, elle lui abandonna un baiser appuyé sur sa bouche.

    « Mais pas uniquement...  Car si je me plie volontiers à considérer votre corps comme un merveilleux modèle, il y a une part de mon égo qui aimerait en faire autant pour vous. »

    Deirdre lui vola un nouveau baiser, avant de reculer un peu, de simplement quelques pas alors que ses mains paraissaient tirer quelque chose derrière son dos. Elle défit un lacet, celui qui maintenant sa robe si serrée, avant que d'un geste lent et calculé, elle fit glisser les bretelles de sa tenue d'un côté, puis de l'autre, tout cela sans le quitter des yeux. Elle attrapa de ses deux mains son corsage et commença à le faire glisser, toujours avec lenteur jusqu'à dévoiler sa fière poitrine.

    « Vous n'êtes peut-être pas un peintre, mais j'aimerais faire jeu égal. Après tout, ne m'avez-vous pas dit que vous ne vous contenteriez pas seulement de mon âme ? Moi non plus. »

    Ce fut à cet instant qu'elle relâcha sa robe qui glissa naturellement de ses hanches à ses chevilles. Elle n'était alors que dans son plus simple appareil, habillée purement de ses escarpins rouges et de son audace.



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  • Ven 11 Nov 2022 - 18:11
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  • Dim 13 Nov 2022 - 0:26
    Si Deirdre ne portait plus un mètre de tissus, elle sentait pourtant le regard d'Eliëndir l'habiller à sa façon. Ses yeux parme la contemplaient comme si elle eut été une toile, elle aimait à voir cette expression sur son visage. Le désir, l'envie, la possession. Elle en brûlait aussi et bien plus encore quand il se plut, à son tour, à lui donner de quoi se perdre un peu plus ses appétits. Il lui parut impossible de décrocher son attention de ses gestes, elle suivait tout comme une louve qui guettait sa proie. Quand il défit habilement sa cravate, son imagination la guidait déjà bien loin sur toutes les possibilités de jeu que pourraient offrir ses mains. Et puis, quand ses doigts se glissèrent sur sa veste, la tension montait d'un cran nouveau, à tel point qui lui parut bien plus difficile de se contenir. La terrible lenteur avec laquelle il se plaisait à la torturer était d'un degré à peine supportable. Si cela ne tenait qu'à elle, Deirdre se serait abandonnée au part les plus sauvages de sa personnalité, et n'aurait eu aucune pitié pour l'élégante chemise. Mais, par un sang froid innommable, elle se contenta simplement de se mordre la lèvre, comme si cette légère morsure pouvait l'aider à conserver un peu de sa conscience.

    Et là, il se dévoila enfin. Sous ses petits yeux noirs se dessina la magnificence de ses traits, du galbe de sa fine musculature, du V parfait de son buste, aux nacres de sa peau. Il voulait qu'elle fasse de lui son chef-d'œuvre, elle n'avait aucune raison de douter du contraire. Il lui apparaissait beau dans le sens le plus noble du terme et du plus artistique. Oh oui, l'elfe avait quelque chose en lui d'indéfinissable qui la touchait au plus profondément de ses émotions. Mais il se montra un peu diable car il ne lui offrit pas la vue de tout. Est-ce qu'elle lui en voudrait ? Non, parce que s'il n'avait pas fait de lui-même les quelques pas qui les séparaient, elle ne s'y serait pas retenue.


    +18 pour public averti:

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  • Lun 14 Nov 2022 - 22:45
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    Feat Deirdre Velitès
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  • Mar 22 Nov 2022 - 19:02
    +18 pour public averti:

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  • Jeu 24 Nov 2022 - 21:57
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    Feat Deirdre Velitès
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