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    Malédictions et apprentissage [PV Eloïse] - Page 2 JvNj4PH
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    Invité
    Anonymous
  • Dim 16 Juil 2023 - 12:14
    Ses craintes sont justifiées. Magic pourrait me tenir rigueur d’être venue ici afin d’apporter de l’aide. Les cours ne sont pas gratuits, la connaissance encore moins. Cependant, ils ne peuvent pas réellement me reprocher de vouloir mettre en relation deux connaissances. Les choses sont un peu différentes mais ils n’ont pas à le savoir, si les événements venaient effectivement à leur être remonté c’est la version qu’ils auraient. Mais elle n’a pas à le savoir, la crainte qu’impose l’établissement est déjà suffisante, savoir que je contourne les règles risque juste de lui imposer une charge supplémentaire dont visiblement elle se passerait bien. Soit, je laisserai la question en suspens pour l’instant, mais je ne compte pas lâcher l’affaire aussi facilement. Qu’elle en ait besoin ou non, j'ai décidé que je lui apporterais mon aide, elle ne va pas s’en tirer aussi facilement. “Prenez votre temps, la réponse ne presse pas. Sachez juste que c’est une proposition que je vous fait à titre personnel, Magic n’est en rien impliqué dedans et n’as pas à se mêler d’affaires que je pourrais entreprendre sur mon temps libre. S’ils devaient le faire plus d’un professeur ou étudiant de l’université aurait des soucis.

    En revanche, est-il vrai que je ne dois rien à son établissement ? Probablement… Je ne saurais dire exactement pourquoi j’ai commencé à les aider. Pour être celle qui offre l’éducation à tous ? Peut-être bien. Par vanité personnelle ? Ce n’est pas impossible non plus. Elle a en effet très certainement raison en disant que je ne lui doit rien. Mais si j’avais besoin de connaître les gens ou leur devoir quoi que ce soit pour leur venir en aide la situation serait bien triste. En tout cas, je serais bien triste de laisser une telle situation évoluer. “Des envies Travis ? Vous l’avez entendu, vous pouvez faire comme vous l’entendez. Concernant la leçon… Vous en avez oublié au niveau de votre oreille et la méthode n’est pas conventionnelle mais je me contenterais de regarder le résultat pour cette fois. Qui, indiscutablement, est là.” Ce qui n’était pas gagné il faut bien l’avouer. J’aimerais bien savoir ce qui a pu entraîner un tel changement dans ses résultats… Le cadre, le fait de ne pas être à l’académie et, d’une certaine manière, dans un contexte qui lui est familier ? Ou le fait qu’il s’agisse d’une invitation personnelle de ma part ? “Je… Merci madame… Je pense que je vais rester un peu ici si ça ne vous dérange pas. J’ai envie de passer un peu de temps avec les enfants de l’orphelinat…” Son regard ne trompe pas, c’est quelque chose qui lui tient réellement à cœur. “Vous… Comment est-ce… Laissez tomber, rien d’important. Profitez bien de votre journée, ne faites rien qui pourrait porter préjudice à qui que ce soit. Et ne les laissez pas faire des expériences sur vous. Je ne serai pas là pour rattraper les bêtises.[/i][/b][/color]” Une phrase sur un ton de reproche mais autant le timbre de ma voix que mon sourire ne le trompe pas. Je suis contente pour lui. Et j’aimerais savoir ce que fait un étudiant comme lui en pratique interdite. Si je devais parler comme les enfants d’ici, il n’a rien d’un méchant. “Bonne journée Phiva, à bientôt peut-être.” Un simple signe de la main me répond et m’invite à sortir de la pièce.

    À cette heure de la journée, les rues de la ville ne sont pas fortement fréquentées, pourtant, assez pour que les regards se posent sur nous. Nous sortons du lot et l’orphelinat de Dahlia n’est pas le moins connu de Liberty. J’aimerais dire que ce n’est qu’un détail, à mes yeux ça l’est, les gens peuvent bien me regarder comme ils veulent cela ne m’importe pas réellement néanmoins, il semblerait que ce ne soit pas exactement le cas de ma partenaire. Malheureusement il faut faire avec. En nous éloignant du centre-ville les gens se font plus rares, les regards moins insistants, jusqu’à ce que nous devenions des personnes comme les autres. C’est aussi ça le pouvoir de cette colline. Tout le monde est égal ici. Un combat de longue haleine, qui dure encore aujourd’hui mais tous les habitants et habitués le savent, en ces lieux le statut social s’efface, l’orphelin vagabond et politicien influent se tiennent enfin côte à côte. Et, au milieu de tout ça, de cet équilibre précaire, se tient l’Éphémère. Bulle d’oxygène coupée du monde.

    Nombreux sont les gens à passer à côté sans le voir. C’est le charme de cet endroit. Nathael essaye de lancer une rumeur comme quoi son établissement ne peut être trouvé que par ceux qui le souhaitent vraiment, par les gens dans le besoin. Parfois, quand je vois les gens qui découvrent le lieux, je me demande si c’est réellement une rumeur.” Elle en est le parfait exemple. Et c’est pour cette raison que nous sommes là. “Ne vous inquiétez pas, ne pensez pas à tout ça. Il est rare de tomber sur de bonnes âmes en République ? C’est vrai. À mon grand regret. Et à son grand regret aussi. C’est pour ça qu’il a mis en place ce lieu. Peut-être comprendrez-vous un peu mieux à l’intérieur. Mais… Dites-vous qu'en ces lieux, entre ces murs, les gens se valent tous. Une seule entité est supérieure au reste. Les fleurs.” Nathael serait bien capable de jeter dehors quelqu’un qui parlerait mal de ses fleurs… Il l’a déjà fait. Mais elle ne devrait pas avoir de mal avec ça.

    La porte teinte doucement quand nous entrons dans le restaurant. Comme on pouvait s’y attendre en cette fin d’après-midi à l’exception de deux habitués, un nain et une élémentaire d’eau au comptoir, la salle est vide. Le mur longeant la porte d’entrée est une gigantesque cascade s’écoulant paresseusement, créant différents jeux de lumière grâce aux pierres qui la composent alors que le bassin à sa base recèle de toute une variété de plantes aquatiques. La paire de rame accrochée au-dessus me tire un sourire. Il n’a jamais pu se décider à s’en débarrasser. Le comptoir est un enchevêtrement de racines en tout genre et le sol composé principalement de dalles et d’herbe, est bien loin du parquet et du carrelage habituel des grands restaurants, encore une excentricité de son propriétaire. D’un petit signe de tête le nain me confirme ce que je pense, Nathael est dans le jardin extérieur. “Vous m’excusez une minute ?” Je laisse un instant Dahlia dans la salle pour pencher la tête à la porte de la cuisine. “Bonjour Anastasia tout va bien ? J’ai amené quelqu’un. On se pose un instant puis on ira rejoindre Nathael derrière. Tu peux nous préparer deux parts de gâteau ? Oui c’est parfait. Tu es une crème.” La porte se referme alors que je rejoins la directrice. “C’est par ici. Si tu trouves le lieu impressionnant tu n’as pas encore vu son laboratoire. Tu es une privilégiée, tout le monde ne peux pas y accéder aussi facilement. Encore moins à la première visite.

    Tendant la main pour l’inviter à passer à l'extérieur, je réalise mon erreur… Si on peut parler d’erreur. Une erreur qui ne me dérange pas mais qui pourrait la mettre mal à l’aise… “Pardonne-moi, je t’ai tutoyé par habitude… Comme je disais, l’une des volontés de Nathael est que tous soient égaux ici alors… C’est un peu une coutume de ne pas se vouvoyer dans le restaurant.” Tout en lui exposant la situation j’avance dans le premier jardin, la terrasse sur laquelle se repose les clients souhaitant manger à l’extérieur. Plusieurs piliers soutiennent un auvent de bois, le tout parcouru de plantes en tout genre. “Du chèvrefeuille aujourd’hui. Sûrement à la demande d’Anastasia, c’est une de ses fleurs préférées.” Une multitude de petites fleurs blanches s’épanouissent le long des constructions, prenant même place sur la façade du bâtiment. En lui tirant une chaise, j'invite Dahlia à s'asseoir, désignant une petite porte cachée derrière les plantes. “Nous irons le voir après. Et nous verrons pour ce fameux cours là-bas. En attendant… Ça ne te dérange pas si nous prenons un petit peu de temps pour nous reposer ? Juste profiter de l’endroit, parler un peu… Un rendez-vous entre deux amies ? Loin de tous les tracas de la ville et de la vie. Si ça te convient bien sûr ?
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    Invité
    Anonymous
  • Lun 7 Aoû 2023 - 21:49
    Dahlia croyait rêver éveillée. Face à l'enseigne fleurie de ce somptueux restaurant, la Fae ne savait plus où donner de la tête, ses yeux jonglant d'un point à l'autre de l'établissement avec la même ferveur, la même soif de curiosité à assouvir alors qu'une joie non feinte commençait à s'installer doucement dans son esprit. L'espace d'un instant, la jeune femme oublia ses tracas, l'orphelinat qui l'attendait, les enfants qui se bousculaient dans les couloirs, l'attente de l'être aimé qui se faisait inlassablement désirer, la culpabilité qui la rongeait. En face d'Eloïse, elle n'était qu'une femme parmi tant d'autres, qu'une âme dansant avec une vie bien trop cruelle pour elle. Un sourire étira ses traits tandis que ses doigts jouaient avec les coutures de sa robe, entre la nervosité et l'excitation alors que la voix de la professeure arrivait jusqu'à ses oreilles attentives. Ainsi, le lieu avait la réputation de ne se révéler qu'aux âmes en peine. Légèrement surprise par cette constatation, de par le fait que Dahlia se savait être un cas désespéré, elle se contenta de hausser les épaules. « J'aurais aimé connaître cet endroit avant. Non pas que je suis mécontente de le découvrir maintenant à vos côtés, Dame Natsk, j'en suis ravie. Parfois il est bon de se rappeler que même avec une longévité aussi étendue que la mienne, il est encore possible d'être surpris, à quelques mètres de sa propre porte. »


    Elle acquiesça aux paroles de la professeure, les buvant tandis que son admiration ne faisait que grandir, replongée en enfance. « Ma mère était fleuriste. Une très talentueuse fleuriste, si je puis me permettre, quand bien même vous pourriez être tentée de penser que je ne suis pas vraiment objective à son sujet… Vous auriez probablement raison. ». Le bout de son nez se mit à gigoter, les fragrances des plantes lui arrivant dans les narines. « Elle aurait adoré visiter ce restaurant. ». Une pointe de tristesse dans la voix qui se brisa légèrement, Dahlia éprouvait de grandes difficultés à ne pas se laisser engloutir par la tristesse et la nostalgie. La joie n'avait été, comme d'ordinaire, que momentanée. Une seconde de répit pour des heures de souffrance. Une fois entrée à l'intérieur de l'établissement, la Fae croisa les bras dans son dos et se fit toute petite, saluant timidement de la main ceux qui la regardaient d'un peu trop près, se demandant une seconde si elle avait bien rétracté ses ailes avant de sortir. Après avoir jeté un petit coup d'oeil en arrière pour s'en assurer, elle poussa un soupir de soulagement, le nain et l'élémentaire d'eau retournant à leur discussion autour d'une boisson chaude. Prise au dépourvu par Eloïse qui s'éloignait, la Fae se dandina doucement, mettant son poids sur une jambe puis sur l'autre, mal à l'aise de se retrouver ainsi dans un endroit qui la dévisageait en retour. Elle ferma les yeux pour se concentrer à nouveau, réalisant que sa tâche n'était pas si ardue. Elle devait rester professionnelle, faire preuve de reconnaissance et ne pas se faire remarquer. Ce n'était pas l'eau à boire.


    Au retour d'Eloïse, la Fae sentit le poids qui s'était installé sur son coeur s'en aller, et elle ne réalisa pas tout de suite qu'elle venait de la tutoyer. La tête penchée sur le côté, sa chevelure dorée dansant au creux de ses reins, la Fae entreprit de rassurer sa nouvelle collègue. « Ne vous.. enfin… Ne t'excuse pas. Je me fais tutoyer toute la journée par des enfants qui ne sont pas censés le faire, je ne vais pas me formaliser avec vo.. avec toi. ». Un petit rire cristallin s'échappa de ses lèvres. « Il semblerait que nous ayons chacune un problème. Je ne voudrais pas offenser le maître de maison, je vais faire un effort sur le tutoiement. ». Un petit pas pour l'humanité, un gigantesque pour Dahlia qui se noyait habilement sous une montagne de politesses parfois bien trop lourdes pour ses interlocuteurs. Elle suivit sagement la professeure, s'arrêtant lorsque la chaise lui fut tirée pour s'y installer, attrapant les pans de sa robe qui risquaient de traîner par terre. Une douce brise vint rafraîchir l'atmosphère et au même moment, le coeur de la Fae loupa un battement. « Entre… ». La bouche entre-ouverte, Dahlia se raidit lentement. Venait-elle d'entendre ce qu'elle avait cru entendre ? Abasourdie par le déroulement des événements, elle balbutiait.


    « Amies ? ». Elle laissa planer un silence pesant, ses pensées se mélangeant dans l'incompréhension qui la gagnait et elle se reprit en constatant ce que ses paroles pouvaient signifier. Tout du moins, son manque de paroles. « Je.. Je suis navrée Dame Na… E… Eloïse. Je… Je ne voulais pas t'offenser, c'est… j'ai été prise au dépourvu. ». Son regard se mit à fuir le sien, fixant le sol également fleuri. « Je… Au risque de te paraître un peu étrange, je n'ai pas énormément d'amies. Le quotidien de directrice d'orphelinat m'empêche de… de créer des liens qui sont autres que professionnels. Le… Le nôtre l'est évidemment, mais… ». Peu habituée à exprimer ses sentiments de cette manière, Dahlia ressemblait à une enfant venant de faire une gigantesque bêtise. « Je… Je serais vraiment ravie d'être ton… ton amie. Si.. Si tu es d'accord. Je ne sais pas si je serais une bonne amie, je… je n'ai pas assez d'expérience pour me faire une idée mais… ». Elle tendit ses mains sur la table, venant saisir celles d'Eloïse, les yeux brillants de reconnaissance. « Je ferais tout pour l'être ! »
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