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    Résonance [PV Razaäl] JvNj4PH
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  • Lun 13 Fév - 21:55
    Résonance
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    Sous une forte chaleur et le regard accusateur d'un Soleil de plomb, le Démon des Rôcheuses traverse péniblement les plaines de sables arides du Reike. Bien loin des montagnes sauvages qui l'ont vu naître, ce désert inhospitalier participe pleinement à ce dépaysement total. Dans l'impossibilité de passer par Maël à cause de sa dernière mésaventure dans la cité blanche, il a dû pour le moment concéder d'éviter les zones à fortes densités Reikoises. Passant aux abords de la bien silencieuse Bénédictus afin de traverser le Mont Kazan et se retrouver seul au beau milieu du territoire de l'Empire. Qu'est-ce qui peut bien amener un fervent croyant à parcourir le territoire de son ennemi naturel si ce n'est la quête perpétuelle d'un nouveau défi ? En réalité, il a été chargé par l'ordre auquel il appartient de partir à la recherche de potentiel fidèle et adorateur des Titans dans les pays voisins. Une mission de propagande en soit.

    Quelle idée d'envoyer un colosse maniant un gigantesque espadon à deux mains pour prêcher la bonne foi de ses maîtres. Même s'il n'est pas aussi sauvage qu'il en a l'air, il aime à le croire en tout cas, peut-être que quelqu'un d'autre aurait été plus à même de réaliser cette tâche de première importance. Après mûre réflexion, peut-être qu'aucun des autres membres avaient assez de cran pour s'exposer directement au sein du Reike. Alors quand il faut envoyer quelqu'un au charbon, on envoie naturellement le plus grand et le plus costaud. Autant dire que sa quête ne commence pas sous de bons augures. Soit, qu'à cela ne tienne.

    Un pas après l'autre, il avance lourdement dans cet environnement des plus hostiles avec sa larme épée à la lame noire qui pèse de tout son poing dans son dos. Et ce n'est même pas la saison des grosses chaleurs. Des gens vivent toute l'année dans ce pays merdique ? Rien que de l'envisager, cela le dépasse complètement.

    « Il a l'air de faire sacrément chaud, tu transpires comme un goret. Tu vas quand même pas me clamser sous les bras hein ? C'est bien un truc de mortel ça. »
    « Ta gueule. »

    Parce que les conversations entre les deux compagnons de routes sont toujours aussi courtes qu'elles sont comiques. Alors qu'il resserre un peu plus le morceau de tissus qu'il a enroulé autour de sa tête pour se protéger du Soleil, il aperçoit au loin une large colonne de fumée qui s'élève dans le ciel bleu à l'horizon. Il pense d'abord à un mirage mais celui-ci persiste bien pendant une dizaine de minutes tout en devenant de plus en plus visible. Cela se rapproche ou plutôt c'est lui qui n'est plus très loin de l'origine de la fumée. Grimpant péniblement une grande dune de sable sur son chemin, il profite d'un point haut pour passer tout le paysage en revue et trouver l'origine de cette fameuse fumée noire. Un peu plus loin sur la route se trouve un tout petit village nomade d'une quinzaine d'habitant en proie aux flammes et à l'anarchie. En tendant l'oreille, il peut entendre l'agitation qui y règne. Des cris et des sanglots. Des appels à l'aide.

    « Oh. C'est que ça a l'air de s'amuser par là-bas. On se joint à la fête ? »

    Son sang ne fait qu'un tour et il se met à glisser afin de redescendre de l'autre côté de la dune. Ignorant la soif et la fatigue qui l'assaillent depuis ce matin, Dante presse rapidement le pas afin d'avaler la distance qui le sépare du village en feu dans l'espoir de ne pas arriver trop tard.

    CENDRES
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  • Sam 18 Fév - 12:03
    Depuis la dissolution de la Horde, Razaäl arpentait le Reike en quête des siens. Il avait déjà mit la main sur de petits groupes mais le gros du clan était toujours porté disparu. Tandis que certains éclaireurs se concentraient sur le campement d’esclaves au Nord, le chef de clan lui, avait suivi d’autres pistes.
    D’après les quelques nomades intérrogeaient ici et là, des groupuscules orcs semblaient mener des raids sur des cibles isolés dans le désert, perturbant le commerce des caravaniers.
    Le petit camp de l’orc pâle se trouvait sur une dune. Faisant brièvement une pause, les orcs mangeaient leur viande séché tout en réfléchissant à la suite. Razaäl, tout commes les siens, apprenait. Il avait comprit que s’il voulait retrouver les siens, il devait se faire oublier de l’armée reikoise. Ainsi les groupes qui étaient à la recherche des disparus étaient de faible nombre pour ne pas attirer l’attention de l’Empire.
    Ce fut dans cette optique que Razaäl avait délaissé pour un moment sa monture, préférant la laisser protéger ceux étant dans l’incapacité de se défendre. Puis il avait prit la tête d’une équipe et nous étions là, sur cette dûne.

    -Chef, on a repéré de la fumée au loin…

    Terminant sa viande séchée, l’orc se leva en grognant légèrement. Il prit des mains la longue vue que l’éclaireur avait et jeta un coup d’oeil.

    -La fumée est noire… Ils sont sans doute encore là. Je veux la tête de Krogsnag. En route !

    Les guerriers se levèrent. Krogsnag… En voilà un nom que le chef de clan avait du mal à entendre. Après la Dune Sanglante, un simple guerrier du nom de Krogsnag avait profité de la confusion pour rassembler des partisans et fonder son propre clan. La société orque était ainsi faites, les opportunistes se taillaient un peu d’influence en grand coup de traitrise et de luttes intestines.
    Les guerriers accompagnés de leur chef se mirent à courir en direction de la fumée. Ils arrivèrent finalement au niveau du village de nomades. Ce dernier était en proie à la désolation. Le regard de Razaäl se posa d’abord sur les orcs en plein pillage avant de couler un regard derrière eux. Une silouette se tenait là et visiblement, cet étranger n’avait aucun rapport avec les pillards, ni avec les nomades.
    Toutefois le chef de clan ne put se concentrer sur ce mystère plus longtemps. Les pillards le remarquèrent , lui et ses guerriers. Un affrontement s’engagea.
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  • Lun 20 Fév - 22:33
    Résonance
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    En s'approchant du village, il ne peut que constater de l'ampleur des dégâts. Un pillage est en cours et il arrive à point nommé pour pouvoir intervenir avant qu'il ne soit trop tard. Pour être honnête, la situation est un sacré foutoir indescriptible. Ici et là, des caravanes et des toiles de tentes prennent feu. Les gens sont apeurés, ils fuient dans tous les sens pour échapper à une horde d'orc venu piller et certainement faire le plein d'esclave. Des orcs qui se baladent en meute dans le désert du Reike ? Pas sûr que ce soit courant.

    En entrant dans le village, il lève rapidement son bras droit pour le plier de manière à atteindre l'arrière de son épaule. Sa paume de main et ses cinq doigts se saisissent brusquement sur la poignée de sa lame qu'il dégaine dans un large mouvement jusqu'à tendre complètement son bras au-dessus de sa tête. Le chevalier errant s'arrête brusquement lorsqu'un homme portant un petit garçon dans ses bras, trébuche et tombe aux pieds du Shoumeien. Son regard est explicite, il peut y voir la peur dans sa forme la plus pure. De l'effroi, celle qui nous paralyse et nous rend impuissant face au seul adversaire qu'on ne peut tromper, qu'on ne peut défaire : la Mort. Un orc transpirant et recouvert de sable arrive à la suite, un glaive à la main et les crocs sortis. S'en prendre à un enfant ? Voilà qui est bien décevant de la part d'un autre guerrier. Dante connait un de leurs congénères qu'il a rencontré sur les routes dévastées de Shoumei, il a beaucoup de considération pour le guerrier et le croyant qu'il est. Naïvement, Dante pensait sûrement que tous les orcs issus de cette culture tribale et sauvage étaient au moins autant digne d'intérêt que peut l'être Nargulg. Quelle déception.

    D'un mouvement du poignet, il fait glisser le manche de son arme dans sa main. La lame pointant à présent vers le sol, il plie à nouveau le bras en contractant ses muscles pour armer son geste. Tenant son épée comme il tiendrait une lance et sans prendre le moindre élan, la lame d'acier noire s'envole en fendant l'air sur son chemin dans un bruit sourd. Bien trop rapide pour que son opposant puisse réagir, l'orc se fait empaler au niveau du plexus solaire et se fait emporter par le choc alors que la lame vient se planter plus loin dans les décombres d'une caravane. L'orc surpris par ce qu'il vient de lui tomber dessus, ne meurt pas tout de suite. Mais il est bien incapable de retirer l'épée de son corps alors qu'il commence déjà à se vider de son sang immonde. Le cornu abaisse ses deux yeux sombres vers l'homme et son fils qu'il vient certainement de sauver d'un destin tragique.

    « Fuyez pour votre vie. Vers la ville la plus proche. Maintenant. »

    Son intonation de voix n'avait rien de très rassurante, on peut dire qu'elle était même assez menaçante bien que ce n'était pas voulu. L'homme acquiesce et se relève en vérifiant que son fils n'a rien, puis se met à s'enfuir à toutes jambes dans la direction d'où vient Dante. Seront-ils capable de survivre à la traversée du désert ? Malheureusement, il ne pourra pas s'en assurer. Il y a une autre religion en place dans ce pays d'ailleurs, alors ils n'auront qu'à tenter de prier leurs faux Dieux dans l'espoir de pouvoir vivre un jour de plus. L'agitation se fait un peu plus bruyante tout d'un coup de l'autre côté du village en flamme. En y regardant de plus près, il y a étrangement plus d'orc qu'avant et d'ailleurs ils commencent à se foutre sur la gueule entre eux. Des dissensions dans les rangs ? Il ne comprend pas vraiment sur le moment mais ça l'arrange. On lui mâche le travail et surtout, ça lui offre un temps précieux pour évacuer les derniers survivants. Il tend son bras dans la direction de sa lame et celle-ci se retire violemment de la cage thoracique de l'orc pour revenir à toute vitesse dans la main de l'oni, comme s'il était capable d'attirer l'artefact par sa propre volonté.

    Alors pendant que les orcs s'affrontent, Dante se met à rapidement faire le tour des habitations et des caravanes à la recherche de nomades cachés. Peu importe que ce soit un partisan de Krogsnag ou de Razaal, Dante abattra n'importe quel orc qui se mettra en travers de son chemin avec une brutalité sans pareil. Lorsqu'il aura regroupé quelques survivants, il leur ouvrira un passage sûr vers l'extérieur du village afin qu'ils puissent s'enfuir à l'opposé des affrontements. Maintenant qu'il n'y a plus personne pour lui trainer dans les pieds, il peut enfin se défouler sans se retenir. Le vagabond bondit dans les airs pour faire une entrée très remarquée en plein milieu de la mêlée, écrasant un orc sous son poids en l'empalant au niveau de la mâchoire. Il relève la tête pour faire face à cette foule exclusivement composée d'orcs en s'adressant d'une voix grave et résonnante.

    « Où est votre chef ? Je vous saignerai tous comme des porcs pour le trouver s'il le faut. »

    Oh les orcs ne sont pas connus pour être particulièrement intelligents, alors il se doute qu'il n'aura pas la réponse aussi facilement. Tant mieux, il avait justement besoin d'un peu d'exercice. Dante ne prend parti pour aucun des deux clans, soyons clairs. Il se contente de taillader dans le tas et de faire couler toujours plus de sang dans son sillage. Il massacre, encore et encore et les blessures qu'il encaisse se referment à une vitesse surnaturelle. Il est un électron libre que rien ne semble pouvoir arrêter.

    CENDRES
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  • Mar 21 Fév - 16:28

    Les hurlements et le fracas des armes, les empoignades et le choc des cranes se rencontrèrent. Il n’y avait rien de plus grandiose qu’un combat entre orcs !
    Dans l’affrontement, Razaäl perdit même un croc mais cela importait peu car à ce moment là précis, il était heureux ! Il n’y avait plus de Démon de Feu, plus d’exode, plus de Dune Sanglante. Il n’était plus dans le désert funeste du vaste Empire mais dans les montagnes de Benedictus, à lutter contre les siens, avec les siens !

    Certains orcs tombèrent mais par la grâce des Esprits, ils purent rejoindre leur ancêtres. Un seul élément brisa ce tableau. Le nomade avec cette drôle d’épée… Ce dernier sembla ne faire aucune distinction entre les Mains Blanches et les renégats. Triste retour à la réalité.
    Ce choc brutal provoqua un profond sentiment d’amertume dans la bouche du chef de clan. Pire que ça, il n’avait pas vu la moindre trace de l’auteur de la traitrise : Krogsnag.


    Lorsque le nouveau venu demanda à voir le chef, il eut un léger temps calme malgré l’euphorie des combats. Les renégats eurent un comportement à la hauteur de leur traitrise.

    -C’est lui ! La Flamme d’Albâtre du Pic Foudroyant !

    L’orc grogna devant un pareil stratagème. En voyant les prouesses du nomades, certains partisans de Razaäl avancèrent pour faire barrage. Seul les lâches usaient de subterfuges pour arriver à leur fin. Razaäl ne se dissimula donc pas, au lieu de ça, il avisa l’Oni.
    Le guerrier n’avait pas d’armure, aussi Razaäl prit soin de retirer les lanières de ses protections, les laissant tomber au sol. Il avançait à présent vers Dante. Seul les laches restaient en retrait et laisser les leur mourir. Un véritable chef de clan mourrait en première ligne, avec les siens.

    Certains renégats voulurent profiter de la nouvelle vulnérabilité du chef de clan pour l’abattre une bonne fois pour toute. Malheureusement pour eux, les partisans de Razaäl couvrèrent l’avancer du chef de clan : les combats reprirent de plus belle.

    Armé d’une lame grossière. Razaäl engagea le combat en hurlant. Son manque d’apptitudes physiques trouvait son origine dans l’absence de bras droit et dans les sequelles des combats passés. Toutefois, cette inforité, Razaäl tachait de la combler par une volonté à toute épreuve.
    Plus animal que véritable guerrier, le chef de clan agitait avec fougue et furreur son arme. L’Oni para chaque assaut sans grande difficulté et leur épées entrèrent en contact dans un choc assourdissant. Ce fut à ce moment là que l’orc pâle envoya son front dans le visage de son adversaire en grognant.
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  • Jeu 23 Fév - 18:55
    Résonance
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    Son entrée théâtrale a fait son petit effet visiblement puisque les affrontements les plus proches de l'oni se sont calmer pendant un bref moment. Faut dire que l'oni dénote complètement du paysage au milieu de tous ces orcs. Certains auraient surement pris leurs jambes à leurs cous mais Dante n'est pas de ceux-là, il s'est jeté naturellement dans la mêlée comme s'il aucune autre option ne s'offrait à lui. Incapable de refuser un combat digne de ce nom, toujours à l'aise devant un seul homme ou un bataillon tout entier.

    Honnêtement, il s'attendait à devoir laisser quelques cadavres de plus avant de tomber sur le chef. Un orc aux traits particulièrement disgracieux prend la parole le premier et lui désigne un de ses congénères à la peau pâle un peu plus loin. Dante pose les yeux sur l'orc blanc et c'est comme si cela sonnait comme une évidence à présent. Est-il le meilleur guerrier du tas ? Peut-être pas mais une chose est sûr c'est que cet orc dégage un certain charisme rare qu'on ne retrouve que chez un véritable meneur d'homme. Ça ne fait plus aucun doute, mais quelque chose le dérange dans cette scène. Il y a vraisemblablement deux clans différents qui s'affrontent mais il n'y a qu'un seul chef. Troublant, il devrait y en avoir un deuxième. Est-ce qu'il se cache de Dante ? Un couard donc. Un stratagème aussi lucide qu'immonde. Tant pis, ce n'est pas comme s'il avait l'intention de laisser des survivants de toute façon. Il finira bien par tomber dessus. Il doit déjà s'occuper de l'orc pâle qui lui, ne semble pas redouter l'oni.

    Dante retire sa lame ensanglantée de la mâchoire du combattant sur lequel il avait atterrit il y a quelques secondes. Il cale sa lame sur son épaule et jauge son futur adversaire qui se débarrasse de son armure. Un geste respectable qu'il prend immédiatement comme un honneur. Dante ne porte pas son armure actuellement et son adversaire laisse tomber la sienne pour que le combat soit plus "équitable". Quoi que si le combat l'était vraiment, l'oni aurait sûrement dû s'amputer d'un bras puisqu'il en manque un à Razaäl. Malheureusement, il ne pourra pas aller aussi loin pour un simple duel. Il respecte la détermination du chef de clan et le fait qu'il marche la tête haute en regardant la mort droit dans les yeux. Il compte bien lui gratifier d'un combat à la hauteur de ses espérances.

    Les affrontements recommencent soudainement autour d'eux et l'oni d'un geste large balance son épée en arc de cercle pour sèchement trancher la tête de l'orc qui avait pris la parole un peu plus tôt pour lui désigner Razaäl. Un vil délateur qui a cru pouvoir avoir la vie sauve en lui offrant la position du chef du clan adverse. Un imbécile et un lâche, à l'image du second chef de clan qui ne s'est toujours pas montré. Maintenant qu'il s'est débarrassé de la vermine, l'oni peut librement engager le combat contre Razaäl. C'est l'orc qui est à l'initiative et il comprend rapidement à quel genre d'adversaire il a à faire. Une véritable bête sauvage qui le harcèle de coup et compte notamment sur sa force brute pour pouvoir briser la garde du chevalier errant. Il ne peut pas nier que son adversaire est fort mais ses gestes sont trop prévisibles. C'est à moment-là que le front de l'orc vient violemment frapper le nez de l'oni l'obligeant à reculer et à mettre sa jambe en opposition pour ne pas tomber. Déjà qu'il a du mal à se déplacer sur le sable, il n'est pas vraiment habitué à se battre dans cet environnement.

    Dante, légèrement sonné pendant un instant, passe sa main sous son nez pour essuyer le sang qui s'échappe de sa narine alors qu'un sourire carnassier apparait sur son visage.

    « Tu sais te battre, dommage que tu préfères t'en prendre à des innocents sans défenses au lieu d'affronter quelqu'un à ta hauteur. »

    Razaäl n'est pas à l'origine de l'attaque du village mais ça, Dante n'en a aucune idée. Il ne sait même pas pourquoi les orcs se battent entre eux et dans l'immédiat c'est vraiment le cadet de ses soucis. le vagabond réplique, bien décidé à rendre coup pour coup. Il s'élance et enchaîne quelques coups d'épées au moins aussi puissants que ceux de l'orc pâle. Néanmoins, Dante ne frappe pas au hasard et chacun de ses coups sont parfaitement réfléchis à l'avance. Si son style de combat n'est pas très conventionnel non plus, on peut facilement le comparer à un animal lorsqu'il balance le tranchant de sa lame contre la garde de son adversaire. Il balance un coup particulièrement puissant puis enchaîne rapidement afin de dévier la lame de l'orc afin de briser sa garde et s'offrir une opportunité. Il arme sa frappe et envoi brutalement son poing dans le menton de son adversaire dans un uppercut dévastateur.

    CENDRES
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  • Jeu 2 Mar - 13:14
    Les combats faisaient rage autour des deux combattants. Le sang venaient se mêler à la tranquillité du sable sous leur pieds. Les orcs du clan Main Blanches furent avantager par rapport à leur opposant. C’était sans doute dù à la présence de leur chef de clan sur le champs de bataille, contrairement au clan adverse.
    Razaal accompagna chacun de ses assauts par un rugissement pour gagner en intencité mais cela ne semblait pas suffire. Son adversaire le dominait en tout point, tant par la technique que par la puissance des coups portés.

    L’épéiste tenta de communiquer avec l’orc mais, prit par l’euphorie du combat, ce dernier ne lui accorda pas la moindre réponse.
    Les lames finirent par se croiser et dans un mouvement astucieux, Dante brisa la garde du chef orc avant de venir lui offrir un coup puissant. Razaal sentit certains des os de sa mâchoire craquer sous l’assaut qui le fit tituber.

    -Tu es un guerrier habile, étranger.

    Planta sa lame dans le sable, l’orc se tata le menton avant de grogner. Il attrapa se dernier avec sa main avant d’exercer un mouvement sec dessus. Un craquement se fit entendre suivit d’un hurlement de douleur : la mâchoire était de nouveau en place.

    Reprenant son souffle, l’orc posa la main sur le manche de son arme tout en regardant autour de lui. Les combats ne tarderaient pas à être terminé. Aussi, il prit les devants en voulant en finir rapidement. Il souleva sa lame brusquement. Cette dernière emporta avec elle du sable dans le mouvement, sable que l’orc dirigea vers l’épéiste pour l’aveugler momentanément.

    Il se rua ensuite sur lui en hurlant et tenta de le plaquer, l’emmenant au sol, là ou son poids serait un avantage pour abattre l’oni.
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  • Ven 3 Mar - 20:36
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    Dante s'est complètement plongé dans son combat contre l'Orc blanc. Faisant abstraction de tout le reste et notamment des combats alentour. Une marque de respect en un sens, il avait face à lui un féroce combattant qui méritait que le chevalier errant prenne très au sérieux l'ampleur de la tâche. Razaal n'est peut-être pas l'adversaire le plus fort, le plus rapide ou le plus endurant avec qui il a eu l'occasion de croiser le fer pendant son existence, mais il peut très largement prétendre à la place du plus acharné. Il se bat véritablement comme un animal, symbolisé par ses quelques rugissements qui accompagnent sa lame lorsqu'il frappe contre la sienne.

    Il ne s'attendait pas vraiment à avoir une réponse de la part de son adversaire, de toute manière l'Orc blanc n'a pas l'air très bavard, communiquant presque exclusivement par onomatopée. Ironiquement, c'est quand le colosse lui assène un coup assez violent pour lui déboiter la mâchoire que l'Orc daigne enfin utiliser un langage civilisé.

    « Dante. C'est le nom de l'homme qui prendra ta vie, Orc. »

    Il marque une pause, laissant à son adversaire le temps de se remettre la mâchoire en place. Son honneur finira sûrement un jour par le perdre. Cette obstination qu'il a lorsqu'il veut absolument un combat digne de ce nom, loin de toutes ruses et stratagèmes puérils. Il aurait peut-être dû faire passer le mot avant de se jeter dans la mêlée, l'Orc ne semble pas être à la même page que lui et il a bien raison. Dans un combat à mort, peu importe comment on s'en sort. A la fin, c'est toujours le gagnant qui a raison. C'est astucieux et bien tenté de la part de Razaäl, le sable qui voltige en direction de son visage l'oblige à se couvrir de son avant-bras et donc de perdre son adversaire de vue rien qu'une seconde. Mais une seconde qui aurait pu s'avérer mortelle. Sa garde est ouverte.

    Son ennemi s'élance sur lui, privant Dante de son allonge supérieure à celle de Razaâl. Encaissant le choc de plein fouet, il plante sa lame noire dans le sable dans un dernier réflexe. Elle ne lui est pas très utile dans un corps à corps, elle l'encombre pour rien alors il s'en débarrasse pour se libérer une main. Incapable de tenir debout sur ce sable chaud qui glisse sous ses pieds, il tombe à la renverse sous le poids de son adversaire. Il plaque son genou contre le torse de l'Orc pour l'empêcher d'avoir une prise parfaite et garder une petite distance entre eux. Il devine son attention alors il enroule fermement ses deux bras dans le dos de Razaâl en embarquant son bras armé par la même occasion pour l'empêcher de se redresser et d'armer sa prochaine frappe.

    Habilement et adepte de la Lutte, il tente de retourner le poids de l'Orc contre lui, cherchant à glisser sur le côté pour passer dans le dos de l'orc et échanger les deux positions afin de reprendre l'ascendant sur le chef de meute. Le terrain n'est pas stable et la manoeuvre est plus compliquée qu'elle en a l'air. Maintenant une prise étouffante, il resserre ses deux bras autour du cou de l'Orc pâle pour au moins l'obliger à lâcher sa lame grossière lorsqu'il se rendra compte qu'il manque d'air. Dans un élan de lucidité, l'Oni aussi se rend compte que tuer l'Orc pâle n'arrangera pas tous ses problèmes.

    « Dis à tes hommes d'arrêter le pillage et je songerais à te laisser la vie sauve. Ils ont besoin d'un chef, réfléchis bien. »

    Contrairement à ce qu'il peut laisser penser, Dante n'est pas un meurtrier. Il ne prend aucun plaisir à tuer de sang froid ou à massacrer gratuitement. Mais il peut le faire, lorsqu'il juge que c'est nécessaire. Alors s'il peut éviter d'en arriver là, une option plus pacifique ne serait pas pour lui déplaire.

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