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  • Sam 4 Mar - 22:15
    Lardon laissait échapper un petit grognement de groin en traversant le couloir austère dont le silence était brisé par le grincement des lattes du plancher qui couinaient à chacun de ses pas. Il ne se sentait pas à l'aise dans son uniforme devenu presque une demi-taille trop étroit même si son inconfort provenait d'avantage du  rendez-vous d'aujourd'hui avec le directeur du RSAF pour lui remettre en main propre le bilan du projet d'étude des Lancondas qu'il menait avec son amie et chef de projet, Siline. Peut-être aussi parce qu'il n'avait jamais rencontré le directeur en presque dix ans de service au sein de Luxuriance mais l'hybride se rassurait qu'au moins cette première rencontre se ferait en compagnie de la scientifique militaire responsable du projet.
    Tandis qu'il arrivait dans l'alcôve vide située devant la porte dont les lettres gravées dans le bois indiquait crânement le nom du directeur actuel, la drakochon fronçait les sourcils de mécontentement.

    - Siline !
    Point de cri qui risquerait de déranger la quiétude des salles avoisinantes, l'homme-bête venait de s'exclamer avec indignation seulement par la pensée, pensée qu'il envoyait directement vers la destinataire qui devait se trouver au sein de la citée souterraine.
    - Oui mon Lardon ?~ se formait en réponse la voix doucereuse de la naine dans l'esprit du télépathe. Mon Cerberus en 3B dévore ton Champa en 6C. annonçait-elle ensuite, fière.
    - Nous n'avons pas le temps pour ça, le bilan est à rendre aujourd'hui au directeur et tu n'es pas là. Tu n'aurais quand même pas oublié, Siline, n'est-ce pas ?
    - Bien sûr que non, Lardon ! La réponse à sa question ne lui parvint que trois longues secondes plus tard, c'était le signe évident que l'affaire lui était sortit de la tête, il la connaissait sur le bout des doigts depuis le temps.
    - Où es-tu ? s'impatientait-il.
    - Aux enclos de la dernière génération, ils nous ont encore perdu le petit dernier. Lardon tiqua, son froncement de sourcils s'accentuant. Je sais, ça fait déjà trois fois ce mois-ci, je suis en train de vérifier s'il n'y a pas un défaut d'enceinte.
    - Reporte l'incident à la sécurité avec le nom de tous ceux de garde, ils trouveront rapidement s'ils méritent un blâme ou si nous auront droit à de nouveaux subalternes.  il marquait une pause, le temps d'un soupir. Commence par vérifier le secteur Ouest, nous l'avions retrouvé là bas les deux dernières fois.
    - Oui, je m'en souviens. Ne t'en fais pas, tu vas t'en sortir sans moi, mon Lardon.~ De nouveau ce ton mièvre qu'elle use lorsqu'elle tente de faire passer une pilule. Je sais que tu as tous les rapports avec toi, ce ne sera qu'une formalité de les lui présenter et puis les résultats sont très bons dans l'ensemble.

    Lardon feuilletait machinalement les rapports que mentionnait Siline, ils les avaient soigneusement organisés et classés, la compilation des cinq dernières années d'études et d'expériences menées conjointement avec elle.
    - Là n'est pas le problème, qu'elle image va renvoyer l'absence de la responsable en chef du projet selon toi ? 
    - L'image d'une responsable investie et travailleuse qui à une totale confiance en son superviseur adjoint. retentissait la voix guillerette dans sa tête. Je te laisse gérer pendant je m'occupe du fuyard.. Et reste détendu sinon tu vas nous faire du mauvais lard.~
    L'hybride ne pu retenir un grognement contrarié devant l'apparente insouciance du jour de sa collègue.
    - Griffon 1H en 5H. Tu es échec à mon prochain coup. conclut-il un peu sec avant de rompre la conversation télépathique avec la naine.

    Lardon prit la peine d'expirer longuement, plusieurs fois, devant la porte du bureau, le temps de se calmer et d'organiser ses pensées pour sa présentation prochaine.
    S'il n'avait jamais rencontré le directeur il en avait entendu plusieurs rumeurs au réfectoire des ouvriers. Un excentrique qui aimait s'affubler de fausses oreilles de chat et moustaches, qui selon certains avait été catapulté grâce à des pots-de-vin à ce poste lorsqu'il fut vacant, alors que d'après d'autres il avait été nommé par la royauté en personne. Bien évidemment aucun de ceux qui lui avait rapporté ces témoignages n'avaient vraiment rencontré cet énergumène en personne mais le cousin du collègue d'un de leur ami l'aurait juré sur sa tête, c'était donc d'une incontestable fiabilité !
    Bien qu'il n'accordait aucune foi aux rumeurs, elles avaient très souvent un fond de vérité, exagéré ou déformé, il espérait cependant qu'aucune des nombreuses qui avait pu lui être contés n'en soit pourvu.
    Il réajusta son uniforme étroit une dernière fois, il fallait faire bonne figure bien que son faciès n'était justement guère un atout pour les premières impressions. Ses dossiers bien calés sous son bras, Lardon frappa de trois coup à la porte du bureau.
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  • Ven 17 Mar - 14:55
    Chat, cochon et serpent
    Feat Lardon


    Concentrée...

    Exténuée ? Peut-être... Cela faisait maintenant une semaine que tu enchaînais les courtes nuits, n'ayant que peu de repos à t'accorder face à la masse de travail qui s'accumulait sur ton bureau. Évidemment, tu ne t'en plaignais pas. La tranquillité était un poison pour un esprit érudit, tu ne le savais que trop bien, ayant déjà vu bon nombre de tes collègues finissant par perdre leurs passions avec le temps.

    Cependant, même pour toi, expérimentée et efficace à la tâche, tu avais tes limites. Le monde subissait des changements constants et tu devais t'assurer que le RSAF puisse tenir la cadence avec les exigences grandissantes de la couronne. Depuis que tu avais prit la tête de l'organisme, vos résultats ne manquaient pas d'impressionner les dirigeants, cherchant à voir jusqu'où vous étiez capable d'aller, repoussant les possibles à chaque instance.

    La rançon de la gloire ? Très certainement.

    Néanmoins, même accablée par la fatigue, tu n'en restais pas moins avisée et attentive. Tu avais déjà perçu le bruit des pas lourds de l'ouvrier se diriger jusqu'à ta porte. Etrange... Bien que tu reconnaissais cette démarche comme tu pouvais le faire avec celles des milliers d'employés travaillant au sein du RSAF, tu ne manquais pas d'être perplexe. Il était rare qu'un ouvrier vienne jusqu'à ta porte, et lorsqu'il frappe sur celle-ci, tu ne pus que l'inviter à y entré d'un ton ferme.

    -  Rentrez et asseyez vous.


    Sans pointer ton regard vide vers lui, tu pointais une chaise devant ton bureau. Fronçant légèrement les sourcils tu venais à sortir les quelques documents que tu avais toi même de ton côté quant au projet dont il allait sans doute te parler. Il serait mal placé de croire que tu n'étais pas au fait de tout ce qui se passait dans ce royaume sous-terrain, bien qu'il t'arrivait, même à toi, d'avoir du mal à garder un suivi constant. C'était d'ailleurs la raison de ce genre de rencontre, bien que généralement, on ne te faisait pas l'affront de t'envoyer qu'un simple ouvrier, tout superviseur adjoint qu'il pouvait être.

    - Dois-je voir en votre présence une offense de la part de Madame Siline ?


    Tu penchais légèrement ta tête sur le côté, alors que tu venais à passer ton doigt sur les quelques feuilles résumant le projet Laconda. Normalement, celui-ci devait bientôt arriver à son terme, les bilans devaient être posés et tu allais devoir prendre la décision quant à l'avenir de celui-ci. SI les rapports étaient concluants, alors ils pourraient sans doute jouir d'un financement encore plus importants... Si ce n'était pas le cas... Les moyens déployés seraient sans doutes répartis ailleurs, sur des projets plus prometteur pour la couronne.

    - Je vous écoute.


    Autoritaire ? Tu l'étais. Malveillante ? Cela dépendait de l’œil de l'observateur. Tu appréciais ceux qui prenaient à cœur leur travail mais tu condamnais lourdement les tires au flanc. Tu étais vue comme une femme suffisamment ferme pour se faire respecter de toutes les créatures de cet endroit, employé comme animaux. Tu ne laissais que rarement place au hasard bien que tu savais qu'il fallait parfois accorder une once d'imprévue pour qu'un miracle puisse se produire au delà de toutes les espérances.

    CENDRES
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  • Sam 18 Mar - 6:12
    Une voix féminine ? Voilà qui était incongru, ses larges oreilles roses n'étaient pourtant pas défaillantes et il était pourtant sûr de ne pas se méprendre. Après un court instant d'hésitation l'hybride poussa la porte pour constater l'évidence d'une vérité jusque là occultée. Ce n'était pas « un » directeur excentrique comme attendu mais bien une directrice, arborant du peu qu'il pouvait en voir, des oreilles félines. Accessoires ou vraies difficile à dire, était-elle donc vraiment loufoque ou, aussi improbable qu'il puisse l'imaginer, une hybride comme lui ?
    Ses interrogations s'estompaient à mesure qu'il se rapprochait du duo de chaise qui faisaient face au bureau, s'arrêtant devant, il se redressa au garde-à-vous et bien qu'il ne salua pas comme un soldat il se présenta avec le même formalisme.

    - Ouvrier Lars Petitgroin, désigné superviseur-adjoint du projet d'étude sur les Lancondas sous la tutelle de la scientifique militaire responsable Siline Silvermaul. Croyez bien que l'absence du superviseur Silvermaul ne témoigne pas d'un manque de respect envers la direction mais est due à la résolution d'un.. rrnk ! d'un imprévu survenu peu avant ce rendez-vous et nécessitant son intervention.

    Simple, concis et la vérité de surcroît, Lardon ne pouvait pas faire mieux pour la couvrir.
    Tandis qu'il parlait, l'hybride observait son homologue qui n'avait pas levé le nez de ses documents, elle paraissait si petite assise à ce grand bureau, comme une fillette qui avait emprunté le fauteuil de son père. Il avait également du mal à fixer un âge sur les traits, presque juvéniles pour certains, de son visage, cependant Lardon était lui même dans ce cas vis à vis de ses collègues et amis, peut-être était-ce un trait typique de leur hybridation ? Il n'avait pas vraiment le loisir d'y réfléchir pour l'heure et entreprit une descente de son postérieur sur l'assise de la chaise, celle-ci protesta d'un léger et bref grincement.

    - Le premier dossier rassemble des données standards sur le Lanconda sauvage, il confirme la plupart des autres informations et témoignages dont dispose déjà les archives de Luxuriance mais apporte également plusieurs précisions. Il pourra s'avérer utile pour de futures études ou pour les chasseurs.

    La drakochon soustrayait une pochette contenant plusieurs feuilles manuscrites, une dizaine, de la pile qu'il gardait dans sa main droite, il ne savait pas bien s'il devait la lui déposer maintenant sur son bureau déjà bien encombré, sans désordre, de documents, de feuillets et de tampons. Prudent il la gardait posée sur sa cuisse gauche tant que la directrice ne lui ferait pas signe ou ordre de lui transmettre.
    Le pli cartonné était le gardien de centaines d'heures d'observation, relatant les habitudes alimentaires, la croissance, le comportement territorial, et une pléthore d'autres informations détaillées concernant ces serpents géants, différenciant même les données observées à l'état sauvage de celles des spécimens élevés en captivité au sein de Luxuriance.

    - Comme vous le savez, le but de ces recherches visaient à jauger de l'utilité des Lancondas à des fins militaires ainsi que d'explorer et exploiter leur éventuel potentiel. Le bilan de cette étude se décline en cinq catégories ; Le dressage militaire, le renforcement artificiel, l'efficacité de drogues et stimulants, l'influence du régime alimentaire sur leur croissance et leur métabolisme et enfin les utilisations tertiaires.

    Le débit de parole du superviseur adjoint était à peine plus lent que sa présentation, se focalisant sur sa diction afin de laisser échapper le moins de renâclement possible tout en tournant les premières feuilles sur lesquelles étaient inscrites le sommaire du premier chapitre.

    - Les résultats de cette première partie sont plus que satisfaisant puisqu'en découle tout l'intérêt du projet et, oui, les Lancondas peuvent être dressés et entraînés à des fins militaires et tactiques. Lardon fit une pause avant de lever les yeux vers la directrice comme pour marquer l’aparté qui allait suivre A l'état sauvage la femelle surveille ses œufs jusqu'à leur éclosion afin que ses petits l'identifient comme leur mère, puis elle s'en désintéresse aussitôt. Ce procédé lui assure la fidélité de sa progéniture qui ne cherchera pas à empiéter son territoire à moins qu'il ne soit question de survie. Les femelles Lancondas peuvent pondre d'un unique à une centaine d'oeufs par période de reproduction annuelle, dépendamment d'un facteur important ; leur taille. Plus elles sont massives moins nombreux seront les œufs mais plus grand seront les individus de la descendance à l'éclosion. Les plus petits œufs observés, au sein d'une couvée d'une centaine, ont été mesuré à deux centimètres, alors que le plus grand morceau de coquille trouvé dans la nature laisse supposer un œuf d'environ deux mètres. Deux pages sont tournées ensuite. Cette précision met en évidence l'information suivante : hormis envers la mère reconnue auquel le Lanconda se soumet, cette espèce n'est sociable que pendant la période d'accouplement survenant au début de la saison estivale. En dehors il fait preuve d'un instinct territorial et de survie exacerbé, le poussant même à dévorer les membres de sa fratrie s'il doit se sustenter, empêchant la surpopulation de l'espèce par ce biais, ainsi que le concours d'autres prédateurs. Les Lancondas sont une parfaite représentation de la « loi du plus fort ». L'orateur eu un grognement de groin presque nerveux, traduisant peut-être son respect pour cette espèce qu'il côtoyait et étudiait depuis tant d'années. Ainsi enrichi de ces deux observations, nous avons été en mesure de dresser et entraîner plusieurs couvées de Lancondas en s'arrogeant le statut de « mère » et en s'assurant que leurs besoins en nourriture soit satisfait.

    Lardon développa la suite du chapitre d'un monologue instructif détaillant la teneur des capacités militaires enseignées. Actuellement trois groupes de cinq Lancondas étaient capable d'appliquer des tactiques simples comme l'encerclement, les manœuvres de tenailles et revers ainsi que des méthodes d'agression dites « de guérilla » en parfaite autonomie, sans requérir la supervision directe d'un dresseur, pouvant être utilisé pour surveiller, garder et intercepter des intrus dans une zone donnée, mettant à profit la mémoire et l'intelligence de ces monstres.
    De fait, si le dresseur est présent, il peut commander plus efficacement les Lancondas pour des opérations mobiles et rapides sur le terrain, élargissant le champ des applications aux missions de reconnaissances, de sabotage de ligne d'approvisionnement ou de matériel et de raids éclairs.
    Les trois escouades les plus expérimentées et formées à l'autonomie sont constitués d'individus de cinq, sept et dix mètres de longs.
    Après l'orgueil des réussites, Lardon mit cependant un point d'honneur à relater également les bémols et conditions de telles utilisations.
    L'armée ne pourrait déployer efficacement sur le terrain les Lacondas sans la tutelle du dresseur ayant supervisé l’entraînement, c'est à dire « la mère » reconnue par les couvées, cela suggérait en sus que le dresseur dispose de la maîtrise des tactiques enseignées mais également de certains dons magiques qui favorise le dressage et la communication, comme la compréhension du langage animal et la télépathie.
    En l'absence de leur « mère », les serpents ne redevenait pas sauvage pour autant et par mesure de sécurité ils étaient également dressé à répondre à certains types de stimulations sensorielles, ainsi certaines odeurs, sons ou contacts pouvaient dispenser des ordres « simples » comme le repli, un déplacement dans une direction donnée ou l'attaque totale, leur potentiel était donc amoindri.
    Également l'équipe de Lardon n'était pas parvenu à faire différencier des types d'intrus aux serpents. S'ils gardaient une zone, en totale autonomie encore une fois, un intrus qu'il soit espion ou fils de Reikois serait indistinctement attaqué et dévoré, ce problème mettant en évidence le heurt entre le dressage inculqué et l'instinct naturel des reptiles géants, l'un prenant forcément le pas sur l'autre.
    Ce bémol mettait également en lumière que cet instinct amoindri d'un Lancondas standard dressé réduisait ses capacités d'initiatives lors d'une confrontation avec un spécimen sauvage d'une taille équivalente, laissant un taux de survie inférieur à cinquante pour cent s'il était laissé seul sans ordre. En revanche ce même bémol était le revers d'une réussite éclatante lorsqu'il s'agissait d'une confrontation d'équipe, même contre un ou plusieurs Lancondas sauvages plus gros jusqu'au double de taille. La cohésion instruite par les dresseurs aux individus des couvées les rendait meurtrier face aux spécimens dépourvus de sens tactique et mué seulement par l'instinct, ramenant le pourcentage de victoire au maximum.

    - Bien sûr, le déploiement du dresseur directement sur la ligne de front n'est pas indispensable. Si la situation et ses capacités le permettent, ce dernier peut commander les Lancondas depuis la tente des opérations ou un poste d'observation, en collaboration avec les unités de renseignements et reconnaissance. Rr-rnk ! Je recommanderais alors, si l'utilisation militaire venait à être validée et appliquée, la formation d'une unité spécialisée dans les domaines de compétences sus-mentionnés.

    Le superviseur-adjoint, de cette dernière suggestion, s'avançait un peu, peut-être pouvait-elle prendre cela pour de l'orgueil ou de la confiance mal placée, peut-être même qu'il démontrait son ignorance en méconnaissant l'existence d'une telle unité déjà mise en place, après tout il connaissait bien l'armée et Luxuriance mais il ne connaissait pas toute l'armée ni tout Luxuriance. Il n'était pas non plus homme-cochon à affectionner les faux-semblant. « Au diable ! » avait-il pensé juste avant qu'il ne formule ses mots, même prématurée cette idée se devait d'être énoncée, entendue et, peut-être par la suite, réfléchie.
    L'hybride avait pu le constater au fil des ans au sein de Luxuriance, ses collègues des différents services excellaient pour la plupart dans plusieurs domaines, ceux-là même qui les avaient mené à obtenir un poste dans cette cité sous la capitale mais la majorité des dresseurs n'étaient pas des foudres de guerre tactiques, tout comme certains n'utilisaient ni la télépathie ni la compréhension des bêtes pour se faire obéir et se faire comprendre d'elles, hors dans ce cas de figure précis, certaines conditions devaient impérativement être respectées pour maximiser l'utilisation du plein potentiel Lancondas.
    Puisqu'il avait fini d'énoncer le premier chapitre, la pochette en carton du dessus de la pile glissa jusqu'à sa cuisse gauche, la gardant entre ses doigts tout en portant son regard vers la directrice, dans l'attente d'un échange. Peut-être avait-elle des questions à formuler sur la synthèse qu'il venait de faire à l'oral ou voudrait-elle jeter un œil sur le contenu du dossier qui rassemblait évidemment bien plus d'informations et de données précises, notamment les effectifs globaux actuels capable d'être manœuvré ainsi que les actuelles « mères » actives, les taux de réussites et d'échecs aux diverses simulations testés, le répertoire de tous les types de stimuli et ordres associés ainsi que tous les échecs et tentatives infructueuses et leurs causes sous-jacente. Dans le cas contraire, il poursuivrait certainement avec le bilan suivant.
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  • Lun 17 Avr - 19:52
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    Feat Lardon


    Perplexe...

    Tu avais penché la tête sur le côté face à la réponse de l''hybride. Tu n'appréciais pas les imprévus, encore moins lorsque ceux-ci te prenaient au dépourvu de la sorte. Pour autant, ton métier demandait une certaine souplesse et une capacité à s'adapter à ce genre de chose. Ainsi, tu restais silencieuse te contentant de lui indiquer à continuer d'un mouvement de la main. Tu recevais ce genre de rapport presque quotidiennement, cependant, ton temps était précieux. Si tu avais inévitablement besoin de ce genre d'information, tu espérais que l'ouvrier puisse faire concis sans se perdre dans davantage de détail. Ses compétences étaient là pour éviter que tu n'ai à juger de toi même l’entièreté de son projet.

    Tu te rappelais alors une nouvelle fois des premières lignes grossières qui avaient été écrite lorsque ce projet avait été lancé. Celui-ci n'était pas primordiale au bon fonctionnement de la couronne, mais il promettait quelques résultats intéressant. Même si vous n'arriviez à quelque chose de concret à même de satisfaire les exigences du Royaume, tu espérais que cela permette au moins de déceler quelques pistes à explorer.

    Pour autant, tu ne garantissais pas que cela aille aux oreilles de la couronne. Qu'importe ce qu'on pouvait en dire, en l'absence du Roi et de la Reine, tu étais la seule à pouvoir prendre une décision concrète. Ainsi, tu pouvais mettre un terme sur le champ au projet si tu pensais que cela ne mènerait à rien de plus. A tord ou à raison, tu étais aussi celle qui prenait les responsabilités face à la Couronne. Tu mettais une rigueur extrême à optimiser les ressources dépensées. S'il était possible de faire des erreurs, tu ne pouvais pas faire en sorte que celles-ci remettent en cause l'intégrité du RSAF.

    Malgré tout, tu l'écoutais. Tu déplorais l'absence de la cheffe du projet. Celle-ci était sans doute plus à même de défendre ses découvertes. Pour autant, l'hybride ne paraissait pas démériter. Heureusement pour lui, il semblait connaître son sujet et arrivait à décrire avec précision les avancées de son équipe jusqu'ici.

    Sur quelques points, tu vins à arquer un sourcil, cependant tu ne lui coupas pas un seul instant la parole. Tu étais connue pour être difficile à décrypter, et imaginer pouvoir prédire tes réactions, c'était se fourrer les doigts dans l’œil. Lorsqu'il vint à terminer son récit, tu marquas une pause. A la fois pour digérer l'ensemble des informations que celui-ci t'avait partagé mais aussi pour juger le tempérament de l'hybride en face de toi. Qu'il le veuille ou non, en cet instant, il s'était présenté comme porte parole de son équipe. Il était la seule ligne de défense qui séparait son équipe d'un sort tragique quant au projet sur lequel ils travaillaient tous depuis suffisamment longtemps.  


    - Monsieur Petitgroin... Lorsque j'ai donné l'accord pour ce projet je n'attendais rien de particulier. Nos troupes à la surface regroupe déjà d'un bon nombre de bête à usage militaire. Vous noterez que ces bêtes ont été maintes fois éprouvées par les années et nous pouvons donc désormais nous assurer que celles-ci auront l'usage qu'on espère d'elle. Si je me suis accordée à vous laisser le champ libre, c'était car j'ai à cœur de chercher des solutions alternatives viables en cas d'imprévu. Cependant...  


    Tu marquais une nouvelle pause tandis que tu te levais de ta chaise. Tu avais beau être aveugle, tu arrivais parfaitement à discerner la différence de gabarit entre lui et toi. Et pourtant... Tu ne paraissais pas être impressionnée le moins du monde, la faute à une vie de dressage de bête tous plus grotesques et démesurées les unes que les autres. Tu étais née au RSAF, du moins quasiment. Tu y avais grandit et tu avais passé l'intégralité de ton existence à y intégrer les rouages. Marchant alors vers l'immense vitre qui donnait sur les champs en contrebas, tu restais pensive.

    - L'usage d'unité spécialisé uniquement dans cette tâche rend la chose délicate en l'état. Nous avons déjà plusieurs dresseurs qui s'affairent à dresser et à rendre utilisable nos bêtes de combats. Même les griffons, une fois ceux-ci élevés correctement, n'ont plus besoin de dresseur du RSAF pour être guidé. Un simple soldat finira par pleinement avoir le contrôle sur celui-ci. C'est ce que nous avons toujours promulgué, une indépendance de l'armée vis-à-vis de nos dresseurs, afin de ne pas rendre nos ressources trop dépendantes l'une de l'autre.


    Naturellement, l'armée devait pouvoir le contrôle total sur ses armes. Même s'il y avait des dresseurs au sein des bataillons, ceux-ci n'étaient pas dédiés qu'à une tâche précise. Ils étaient certes des supports, mais sans eux, l'armée pouvait quand même avancer sans craindre leurs pertes. Cependant, dans ce cas précis, s'il devait y arriver quelque chose à cette escouade d'élite, ou à ce simple dresseur, alors c'était l'intégralité des ressources dépensés pour déployer ces Lancondas qui étaient mit en périlles. Ce genre de vulnérabilité pouvait, dans des rares cas, mener à la perte d'une bataille. La probabilité n'était pas négligeable...

    - Malgré tout. J'admets volontiers que les progrès réalisés et les découvertes qui en découlent sont satisfaisantes lorsque l'on prend en compte les ressources et le temps dépensé pour en arriver là. Je suis disposée à vous écouter davantage, mais sachez être convaincant.


    Tu paraissais déjà condamner le projet. La réalité était cependant tout autre. Le simple fait que tu étais encline à le laisser présenter davantage son dossier était une marque d'approbation. Sans quoi, tu aurais déjà mit un terme à la rencontre. Quand bien même il y avait des défauts que tu pouvais aisément mettre en avant, cela ne voulait pas dire qu'il n'y avait aucune manière de les combler. D'autant qu'il n'avait que gratter la surface de ses résultats. Tu savais voir au delà des premiers mots prononcés.


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  • Mer 19 Avr - 8:55
    Après avoir déposé le dossier sur sa cuisse, Lardon observait la directrice se lever et marcher dans la pièce. C'est la première fois qu'il entendait quelqu'un s'adresser à lui en terme de « Monsieur », cela lui paraissait étrange, ni plaisant ni son contraire, juste inhabituel. Il affichait cependant une légère moue, brève, à sa première intervention, à savoir qu'elle n'attendait rien du projet, même si Siline et lui ne s'étaient pas voilés la face en se lançant dans cette étude.
    Sachant l'existence de Luxuriance s'élevant à plusieurs centaines années, ils avaient bien deviné que de nombreuses thèses avaient du être pensées, des théories échafaudées et vérifiées par la réussite ou l'échec. Il n'était même pas si saugrenu d'imaginer que la citée souterraine avait pu voir l'émergence et l'extinction de plusieurs espèces.
    Quand bien même, l'hybride comptait lui prouver que, malgré son manque d'attente, les années et les efforts investis dans ce projet n'auront pas été vains et permettront un d'élargissement des possibilités militaires de l'armée Reikoise.

    - Je concède que la mise en place d'unités spécialisées ajoute une surcharge logistique, cependant c'est justement ce qui fait tout l'intérêt des Lancondas, son adaptabilité insoupçonnée. Lardon se lève comme si rester posé sur son cul ne rendait pas honneur au projet qu'il défendait, déposant le reste de la compilation sur l'assise de sa chaise, il n'en avait en fait pas besoin pour énumérer son contenu qu'il connaissait par cœur. Il reste cependant entre le bureau et sa chaise, faisant face à la directrice.
    Nous serions tout à fait capable de créer des hardes de Lanconda commun pour servir de « chair à canon », comme mentionné les femelles peuvent être très fertiles et nous sommes capables de déclencher leur période de reproduction annuelle de façon saisonnière. Ajoute-t-il en laissant ses mains gesticuler pour agrémenter son discours. L'alternative de commandement via stimulis que j'ai indiqué est largement suffisante et efficace pour qu'un « simple soldat » puisse se faire obéir d'un Lanconda, s'il s'en sert de monture par exemple, ou si un officier décide de coordonner des vagues d'assauts contre une position ou des troupes ennemis, bien sûr. Commence-t-il par éclaircir. Ma recommandation d'utiliser un dresseur spécialisé a pour but des opérations plus complexes que de simples manœuvres terrestres et surtout la coordination est immédiate, proche d'une relation symbiotique, le dresseur pense, le Lanconda exécute, même à distance, en territoire ennemi et sans que les ordres ne puissent être interceptés. Il marque une légère pause.
    Pour étayer mes propos je vais me permettre de reprendre votre exemple ; Les griffons peuvent-ils errer de longues heures dans le climat glacial du Nord en plein blizzard ? Peuvent-ils se mouvoir sous la surface de l'eau ou peuvent-ils se nourrir d'aliments empoisonnés ? Questionne l'hybride d'un ton rhétorique, laissant filer une seconde de silence. Nos Lancondas le peuvent. Annonce-t-il d'un sourire.

    Le drakochon vivait littéralement son plaidoyer, il était au delà du simple compte-rendu, il témoignait d'un profond respects autant pour les bêtes que pour tous les efforts investis durant ces années de recherches par ses collègues. Il se redressait, ses mains et ses bras remuant pour ponctuer son discours, avec une certaine retenue.

    - Ce que vous devez bien comprendre, Directrice, c'est que le Lanconda dispose d'atouts qu'aucune autre bête ne peut se vanter de posséder, à commencer par les bienfaits qu'il tire de son régime alimentaire.
    Un Lanconda sauvage, que fait-il ? Il naît, mange, grandit, et meurt prématurément de diverses causes, principalement par la prédation d'un animal plus fort que lui, mais qu'advient-il s'il n'est jamais prit comme proie ? Il continue de grandir, et surtout, il s'adapte. C'est pour cette raison que l'ont peut en trouver dans des biomes si différents, tel que les forêts, le désert ou les glaciers.
    A nouveau il marque une pause, comme pour se tempérer lui même et retrouver un ton qui transpire moins l'enthousiasme d'un enfant devant la vitrine d'une pâtisserie et d'avantage le professionnalisme.
    Le Laconda évolue à chaque mue et est affecté par ce qu'il mange ainsi que son environnement. En dehors de ceux communs des forêts, nous avons pu créer des spécimens uniques. Lardon commence à faire les cents pas entre la chaise et le bureau, soit véritablement plutôt quatre pas, agitant un index professoral. C'est d'ailleurs le budget supplémentaire que vous nous aviez accordé il y a cinq ans qui nous a permis d'élargir l'hypothèse première, nous avons pu augmenter les chasses visant à ramener des Kirins sauvages, en plus de l'élevage de Luxuriance, et vous devez déjà avoir deviné où mène mon résumé. Lardon s'arrête pour se tourner vers la directrice du RSAF de nouveau. Nous disposons d'un Lanconda capable de générer de puissantes décharges de foudre, et rendu insensible à cet élément. Déclare le cochon d'un ton calme, épuré cette fois d'enthousiasme ou de complaisance pour renforcer le sérieux de son annonce. Et pas seulement ! Fort de cette ébauche nous avons lancés divers tentatives de... d'améliorations.
    - Lardon. S'insinuait la voix de Siline dans son esprit pendant qu'il parlait.
    - BIen qu'ils ne soient pas capable de générer un souffle de givre ou de feu de façon naturelle, nous avons des Lancondas capables de survivre à des températures extrêmes et de résister à ces même éléments. Nous avons pu décupler l'intensité du poison de certains tout en les rendant résistants à plusieurs toxines, jusqu'à être capable de se nourrir de la chair de Terrarus sans indigestion. L'acquisition de mucus d'Aboleth et un dressage adéquat nous ont permis de forcer un Lanconda à adapter son système respiratoire et musculaire au milieu aquatique, et bien que ce processus en particulier fut plus difficile, c'est désormais un spécimen parfaitement adapté à la vie terrestre ET sous-marine, capable de se mouvoir et chasser avec une aisance et une efficacité supérieure dans les deux environnements.
    - Lardon !
    - Siline, je suis occupé avec la directrice. Répondait l'hybride en pensée. En revanche, ces... spécimens uniques ne sont pas capable... de transmettre leur évolution divergente à leur descendance. Continuait le co-superviseur avec un débit plus lent, l'exercice de parler à la fois de vive voix et par télépathie n'étant pas des plus simples, de plus un léger malaise commençait à naître chez l'hybride, l'insistance de son amie en cause. L'évolution et les changements physiques chez les Lancondas se limite à l'individu en lui même et vont dépendre de la vitesse de leur mue qui... Lardon ! Je reviens du secteur Ouest. ...va être influencée par deux facteurs ; l'apport de nourriture et des conditions environnement.. Ils y avaient parqués des Wyvernes en quarantaine. Il ne reste plus que des cadavres, elles ont été dévorées. ..tales. Le premier va permettre d'accélérer sa croissance et le second... Elles allaient être traitées contre la rage ! ..influencera directement le type d'évolution et l'adaptati... Lardon, t'es en danger s'il l'a contracté ! Sors de là ! Maintenant !
    - Directrice, éloignez-vous de la fenêtre ! S'interrompit l'hybride en se précipitant vers cette dernière à grandes enjambées.

    En la rejoignant il colla son groin sur contre la vitre, cherchant frénétiquement du regard au milieu des champs en contrebas la moindre trace du Lancondas en fuite et en chasse. Une masse, un sillon, n'importe quoi.

    - Il semble que l'imprévu qui ai retenu la responsable Silvermaul se soit aggravé. Explique-t-il précipitamment, le souffle court, pour justifier son comportement en se tournant vers l'hybride féline. Nous devons quitter votre bureau po... Un « Kssss » furieux retentit depuis la porte d'entrée vers laquelle commençait à se diriger Lardon, figeant le porcin sur place. Petite futée...

    La porte, et tout le pan de mur, volèrent en éclat, enfoncés par une masse lourde invisible tandis que le cochonnet se jetait sur sa droite pour éviter la charge de justesse. Tout ce qui se trouvait dans l'axe de l'attaque fut aussi emporté, le bureau de la directrice fut fracassé contre le mur proche, une commode et une étagère à livres également. L'assaut suivit une trajectoire courbe vers le mur gauche, là où avait sauté l'homme-cochon, évitant de fait l'hybride chat et transperçant la cloison d'une ouverture béante de plus de deux mètres de large, la charge ravageant alors la pièce voisine vide d'occupants.
    Des cris de panique s'élevaient du couloir, des curieux sortant de leurs alcôves de travail pour savoir ce qui avait créée ce barouf de tous les diables et qui tombaient nez à écailles avec le corps massif d'un Lanconda d'au moins dix mètres de long en train de se mouvoir.

    - Il faut évacuer le bâtiment ! Lançait Lardon en se relevant difficilement après s'être retrouvé les quatre fers en l'air. Il a contracté la rage des Wyvernes, nous ne pourront pas l...

    Un nouveau sifflement interrompit l'hybride tandis qu'une tête serpentine au museau court et aux écailles de couleur vert-feuille agrémenté de tâche brune reparaissait par le mur éventré où se trouvait il y a peu une porte d'entrée. Les pupilles du prédateur, deux fentes noires cerclées d'un jaune strié de veines rouges semblable à un début de kératite confirmaient l'un des premiers symptômes de la maladie. La gueule ouverte au ras-du-sol du Lanconda laissait percevoir ses longues dents de la taille de grands couteaux à viande, ce dernier prêt à fondre sur sa proie porcine qui n'avait pas plus de quelques secondes de répit, quand soudain l'animal se figea et braqua son regard en direction de Kaelinn.
    Se dressant aussitôt et d'autant que le plafond le lui permettait, les épines osseuses de sa collerette commencèrent à frémir furieusement et produire un son de crécelle.

    - L'écho vibratoire ? Laissait échapper un Lardon incrédule. Ce phénomène que les Lancondas créait grâce aux vibrations des os de leur collerette, utilisé uniquement lorsqu'ils défiaient leurs semblables pour la prise d'un territoire de chasse. Directrice ! Il vous a prit pour cible !

    Bien que Lardon soit sa « mère », l'instinct du serpent géant avait reconnu en la présence de Kaelinn un statut supérieur à ce dernier et de fait l'adversaire à abattre pour s'emparer de ce territoire.
    Les vibrations de la collerettes s'intensifièrent tout comme le sifflement qui s'était mué en hurlement de rage si aigu que la vitre de la fenêtre commençait à vibrer, tandis que ses écailles commençaient à réfracter la lumière, rendant progressivement la bête parfaitement invisible à l'oeil, prête à passer à l'attaque.
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