Invité
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Avec un soupir, je répète encore une fois mon histoire aux deux représentants de la loi qui me font face. Je me sens de plus en démunie.
- Je n'ai pas de tatouages parce que je suis marchande étrangère. Mes papiers sont en règles. Je ne suis pas une réfugiée du Shoumei, je viens de Mélorn, une cité amie ...
Je tente avec patience de faire valoir mes arguments raisonnables mais c'est à peine si les deux soldats qui m'encadrent les écoutent ou semblent regarder les autorisations officielles que je leur tend. La main gantée de l'un d'eux balaye même le papier que je tend vers lui, l'écartant brusquement au risque de le froisser.
- Les Melornois sont des elfes. Tu nous prends vraiment pour des crétins ?
- Ouais. Elle nous prend pour des cons.
Ce qui avait commencé comme un banal contrôle de la part des forces de l'ordre (j'en ai l'habitude) est en train de tourner petit à petit au cauchemar. Interpellée par les deux soldats alors que je sortais d'une taverne où j'ai pris mon repas du soir, je ne me suis pas un seul instant méfiée en me laissant entrainer à l'écart pour "une opération de contrôle routinière".
Je ne porte pas les tatouages magiques exigés ici dans le Reike. C'est un fait puisque je ne suis pas du pays. Ca ne m'empêche pas d'avoir toujours montré patte blanche en toutes circonstances vis à vis des autorités et des exigences bureaucratiques.
Je SAIS que je suis parfaitement en règle et jusqu'à aujourd'hui je n'avais jamais eu de problèmes.
Je suis soit tombée sur des individus particulièrement bouchés. Soit (et ce serait pire) sur des gens malveillants qui font exprès de ne pas comprendre. Sourires mauvais, les deux brutasses s'approchent, ajoutant leur présence physique aux menaces implicites d'arrestation et d'ennuis judiciaires que je pourrais subir.
- Mais ... on va trouver un arrangement ma petite n'est ce pas ... ?
- Tu va bien trouver un moyen de nous montrer que t'es de bonne foi.
Wow attend, il se passe quoi là ... ? Il est en train de me racketter ou bien ... ? Telle une souris prise au piège, je regarde tour à tour les deux prédateurs qui m'encadrent. Je commence vraiment à paniquer, ce qui est pas du tout une bonne idée quand on sait à quel point une bêtise est vite arrivée quand on possède des magies capables de couper des gens en deux !
Celui qui parle toujours en deuxième, le plus petit, se met à glousser en me regardant. Mains posées sur son ceinturon, l'autre me toise avec un regard plein de bien mauvaises intentions ...
De plus en plus inquiète je commence à fouiller mes poches, me demandant si le peu d'argent que j'ai sur moi suffira à les satisfaire. L'or a aucune importance, j'ai qu'une envie maintenant, c'est de me tirer de ce guêpier !
Je tente de balbutier la dernière défense qui me vient en tête.
- Je connais le ministre des finances ...
- Haha ouais et moi je suis l'Empereur du Reike.
L'autre rigole de nouveau. Comme si c'était la blague la plus fine et la plus drôle du monde.
Avant que je n'ai pu mettre la main sur la moindre somme à leur proposer, le baraqué perçoit des bruits de pas approchant. Un rictus contrarié apparait sur son visage.
- Merde, quelqu'un vient. C'est pas le moment. Dégages-le.
Pendant que son acolyte s'exécute et fait demi tour pour faire face à l'interruption, il se penche vers moi et vient presque cracher à mon visage.
- Toi ma jolie, essayes de moufter et tu le regretteras.
L'immense silhouette du bonhomme m'empêche de voir qui ou quoi est en train d'approcher. Je n'entends que la voix du second qui intime.
- Tout va bien, circulez. La situation ici est sous contrôle.
- Je n'ai pas de tatouages parce que je suis marchande étrangère. Mes papiers sont en règles. Je ne suis pas une réfugiée du Shoumei, je viens de Mélorn, une cité amie ...
Je tente avec patience de faire valoir mes arguments raisonnables mais c'est à peine si les deux soldats qui m'encadrent les écoutent ou semblent regarder les autorisations officielles que je leur tend. La main gantée de l'un d'eux balaye même le papier que je tend vers lui, l'écartant brusquement au risque de le froisser.
- Les Melornois sont des elfes. Tu nous prends vraiment pour des crétins ?
- Ouais. Elle nous prend pour des cons.
Ce qui avait commencé comme un banal contrôle de la part des forces de l'ordre (j'en ai l'habitude) est en train de tourner petit à petit au cauchemar. Interpellée par les deux soldats alors que je sortais d'une taverne où j'ai pris mon repas du soir, je ne me suis pas un seul instant méfiée en me laissant entrainer à l'écart pour "une opération de contrôle routinière".
Je ne porte pas les tatouages magiques exigés ici dans le Reike. C'est un fait puisque je ne suis pas du pays. Ca ne m'empêche pas d'avoir toujours montré patte blanche en toutes circonstances vis à vis des autorités et des exigences bureaucratiques.
Je SAIS que je suis parfaitement en règle et jusqu'à aujourd'hui je n'avais jamais eu de problèmes.
Je suis soit tombée sur des individus particulièrement bouchés. Soit (et ce serait pire) sur des gens malveillants qui font exprès de ne pas comprendre. Sourires mauvais, les deux brutasses s'approchent, ajoutant leur présence physique aux menaces implicites d'arrestation et d'ennuis judiciaires que je pourrais subir.
- Mais ... on va trouver un arrangement ma petite n'est ce pas ... ?
- Tu va bien trouver un moyen de nous montrer que t'es de bonne foi.
Wow attend, il se passe quoi là ... ? Il est en train de me racketter ou bien ... ? Telle une souris prise au piège, je regarde tour à tour les deux prédateurs qui m'encadrent. Je commence vraiment à paniquer, ce qui est pas du tout une bonne idée quand on sait à quel point une bêtise est vite arrivée quand on possède des magies capables de couper des gens en deux !
Celui qui parle toujours en deuxième, le plus petit, se met à glousser en me regardant. Mains posées sur son ceinturon, l'autre me toise avec un regard plein de bien mauvaises intentions ...
De plus en plus inquiète je commence à fouiller mes poches, me demandant si le peu d'argent que j'ai sur moi suffira à les satisfaire. L'or a aucune importance, j'ai qu'une envie maintenant, c'est de me tirer de ce guêpier !
Je tente de balbutier la dernière défense qui me vient en tête.
- Je connais le ministre des finances ...
- Haha ouais et moi je suis l'Empereur du Reike.
L'autre rigole de nouveau. Comme si c'était la blague la plus fine et la plus drôle du monde.
Avant que je n'ai pu mettre la main sur la moindre somme à leur proposer, le baraqué perçoit des bruits de pas approchant. Un rictus contrarié apparait sur son visage.
- Merde, quelqu'un vient. C'est pas le moment. Dégages-le.
Pendant que son acolyte s'exécute et fait demi tour pour faire face à l'interruption, il se penche vers moi et vient presque cracher à mon visage.
- Toi ma jolie, essayes de moufter et tu le regretteras.
L'immense silhouette du bonhomme m'empêche de voir qui ou quoi est en train d'approcher. Je n'entends que la voix du second qui intime.
- Tout va bien, circulez. La situation ici est sous contrôle.
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