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Noble du Reike
Shamash Ra'aen

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crédits : 116
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Info personnage
Race: Humain
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique Bon
Rang: B
Le grand dieu Soleil est à son zénith, frappant de sa torride chaleur toute vie se trouvant dans la mer de sable, Shamash et ses compagnons subissent son courroux. Le petit groupe d’à peine cinq personnes avait quitté Taisen il y a de ça une journée aidée par leur monture atypique, des dromadaires. Après tout, les montures plus classiques comme les chevaux ne sont guère très efficaces sur les étendues de plaine de sable, il était donc tout naturel d’utiliser les dromadaires qui eux sont optimaux pour traverser le désert. Leur destination, Al’khan, un village fortifié en plein cœur du désert entre Taisen et Kyouji qui sert autant de carrefour commercial, un souk dans la langue des nomades, que de foyer pour la tribu Ra’aen dont Shamash est à la tête. Dès lors que Shamash et ses compagnons approchaient des remparts, un couloir à travers la foule se formait pour laisser passer le chef, le Cheikh dans la langue natale du basané. Mais ce n’est ni son prénom et ni son titre de chef qui est sans cesse répété. Al Shams, que vous pouvez traduire plus littéralement “Le Soleil”. Bien que cela n’est point du goût de notre protagoniste, il apprit avec le temps qu’il y eût des combats perdus d’avance surtout lorsque ceux-ci concernent une croyance très ancrée dans les mœurs d’un peuple aussi petit soit-il. Il avait pourtant bien du mal à s’y faire malgré tout.
Leur première halte dans Al’khan fut de déposer les cargaisons qu’ils avaient convoyées depuis Ikusa et Taisen, cela ne pouvait être autrement. Un voyage dans le désert demande des ressources vitales qui le sont déjà dans une nature placide, mais l’environnement impitoyable de la région ne permet pas ce genre de confort. Alors un aller-retour pour Ikusa doit forcément servir une cause et pour cette fois-ci, des marchandise destiné à être revendu à Liberty ou utiliser pour le souk. Leur prochaine étape était aussi toute trouvée comme un rituel qu’organisait Shamash après chaque retour d’excursion hors de murs de son village, la taverne. C’est une des fiertés de Shamash, Al’khan ne possédait pas de lieu semblable lorsqu’il prit les rênes de la famille et du souk, mais pour lui qui aime s’enivrer et faire la fête, il était inconcevable qu’un tel endroit soit inexistant. De plus, la taverne servait aussi de centre névralgique d’Al’khan pour les marchands et passants.
En bon vivant donc, c’était la destination obligatoire pour cet homme qui ne lésine pas sur la dépense. Allégresse, jeu d’argent, concours de buvette et quelques joutes amicales entre milicien et Medjay qui revenait de service. Cet endroit accueillait sûrement bien plus Shamash que son propre lit dans sa tour d’argent. Après quelques heures de félicité, soudain, alors que tous semblaient avoir oublié leur obligation, un homme arrivait brusquement. Les cliquetis au rythme des pas de l'individu étaient parfaitement audibles malgré le tapage provoqué en grande partie par le Cheikh d’Al’khan. L’homme à la carrure imposante s'arrêtait devant l’échine de Shamash qui s'était vautré dans les nombreux canapés et coussins majlis, sirotant et dégustant bière et fruit juteux. Alors que la présence de l’arrivant avait fait calmer quelque ardeur, le grand gaillard qu’est Shamash, lui, l’ignorait sciemment, continuant les festivités. Après une tape sèche à l’arrière du crâne, la parole fut prise par le nouveau venu. “Al Shams Shamash, tu dois assumer ton rôle et cesser d’agir avec tant d'oisiveté, on a besoin de toi à ta demeure pour une transaction.”. Bien que le ton puisse sembler rude et peu respectable, l’utilisation du qualificatif Al Shams était utilisé pour faire savoir que malgré son ton, il était respecteux envers le titre du réprimandé.
Les pupilles dorées observaient par-dessus l’épaule pour regarder l’homme qui venait de prendre parole, non pas pour vérifier son identité puisque le guerrier Medjay le savait déjà, mais plus par réaction naturelle. “ Je m’amusais bien Qasim … ! Je reviens d’une expedition d’Ikusa je pense l’avoir bien mérité.” Disait-il tout en soupirant, pourtant, il ne pouvait s'empêcher de demander à voix basse comme un enfant rechignant à la tâche, de quoi s’agissait-il. “La famille Yn est de passage et souhaite une entrevue avec toi, ils ont visiblement une requête…” Qasim marquait un temps d'arrêt comme pour chercher ses mots avec soin “Inhabituelle.”. Le sourcil arqué, Shamash était intrigué. De toute façon, bien qu’il feignait la paresse, il savait qu’elles étaient ses obligations et le devoir d’aller à leur rencontre. Les Ra’aen avaient bâti une relation de confiance avec les Yn grâce à des échanges commerciaux nombreux, ils étaient donc estimés parmi la tribu d’A’khan.
Un simple voile blanc de soie sur les épaules, un pagne noble et des parures d’or, Shamash se présentais avec un attirail digne d’un pharaon, montrant ainsi le respect qu’il était dû à ses futurs interlocuteurs. Les Yn avaient été priés de patienter dans la villa royale, les appartements du Soleil comme aime l'appeler les habitants. Ornée de nombreuses toiles, plantes exotiques et de mobilier de repos de luxe, le thé avaient été servis pour faire patienter les hôtes. Arrivant les bras grand ouvert dans le salon, le guerrier s’exclame avec joie. “ Bienvenue dans ma demeure ! J’espère que je ne vous ai pas fait trop attendre !” Une petite révérence pour les saluer ainsi que franche poignée de main, le ton de Shamash n’était plus celui pris dans la taverne, il était bien plus solennel bien que chaleureux, néanmoins, il n’était pas forcé ou faussé, il était sincère comme à son habitude. “Mon cousin Qasim m’a fait part d’une requête de votre part ? N’hésitez pas, parlez en toute franchise ! Ce serait un honneur pour notre famille de vous aider ! Quel type de bien voulez-vous commercer ?”
Shamash n'avait pas encore fait attention à celle qui serait bientôt le centre de la discussion et de cette histoire. Grossière erreur, il allait peut-être le regretter…
Leur première halte dans Al’khan fut de déposer les cargaisons qu’ils avaient convoyées depuis Ikusa et Taisen, cela ne pouvait être autrement. Un voyage dans le désert demande des ressources vitales qui le sont déjà dans une nature placide, mais l’environnement impitoyable de la région ne permet pas ce genre de confort. Alors un aller-retour pour Ikusa doit forcément servir une cause et pour cette fois-ci, des marchandise destiné à être revendu à Liberty ou utiliser pour le souk. Leur prochaine étape était aussi toute trouvée comme un rituel qu’organisait Shamash après chaque retour d’excursion hors de murs de son village, la taverne. C’est une des fiertés de Shamash, Al’khan ne possédait pas de lieu semblable lorsqu’il prit les rênes de la famille et du souk, mais pour lui qui aime s’enivrer et faire la fête, il était inconcevable qu’un tel endroit soit inexistant. De plus, la taverne servait aussi de centre névralgique d’Al’khan pour les marchands et passants.
En bon vivant donc, c’était la destination obligatoire pour cet homme qui ne lésine pas sur la dépense. Allégresse, jeu d’argent, concours de buvette et quelques joutes amicales entre milicien et Medjay qui revenait de service. Cet endroit accueillait sûrement bien plus Shamash que son propre lit dans sa tour d’argent. Après quelques heures de félicité, soudain, alors que tous semblaient avoir oublié leur obligation, un homme arrivait brusquement. Les cliquetis au rythme des pas de l'individu étaient parfaitement audibles malgré le tapage provoqué en grande partie par le Cheikh d’Al’khan. L’homme à la carrure imposante s'arrêtait devant l’échine de Shamash qui s'était vautré dans les nombreux canapés et coussins majlis, sirotant et dégustant bière et fruit juteux. Alors que la présence de l’arrivant avait fait calmer quelque ardeur, le grand gaillard qu’est Shamash, lui, l’ignorait sciemment, continuant les festivités. Après une tape sèche à l’arrière du crâne, la parole fut prise par le nouveau venu. “Al Shams Shamash, tu dois assumer ton rôle et cesser d’agir avec tant d'oisiveté, on a besoin de toi à ta demeure pour une transaction.”. Bien que le ton puisse sembler rude et peu respectable, l’utilisation du qualificatif Al Shams était utilisé pour faire savoir que malgré son ton, il était respecteux envers le titre du réprimandé.
Les pupilles dorées observaient par-dessus l’épaule pour regarder l’homme qui venait de prendre parole, non pas pour vérifier son identité puisque le guerrier Medjay le savait déjà, mais plus par réaction naturelle. “ Je m’amusais bien Qasim … ! Je reviens d’une expedition d’Ikusa je pense l’avoir bien mérité.” Disait-il tout en soupirant, pourtant, il ne pouvait s'empêcher de demander à voix basse comme un enfant rechignant à la tâche, de quoi s’agissait-il. “La famille Yn est de passage et souhaite une entrevue avec toi, ils ont visiblement une requête…” Qasim marquait un temps d'arrêt comme pour chercher ses mots avec soin “Inhabituelle.”. Le sourcil arqué, Shamash était intrigué. De toute façon, bien qu’il feignait la paresse, il savait qu’elles étaient ses obligations et le devoir d’aller à leur rencontre. Les Ra’aen avaient bâti une relation de confiance avec les Yn grâce à des échanges commerciaux nombreux, ils étaient donc estimés parmi la tribu d’A’khan.
Un simple voile blanc de soie sur les épaules, un pagne noble et des parures d’or, Shamash se présentais avec un attirail digne d’un pharaon, montrant ainsi le respect qu’il était dû à ses futurs interlocuteurs. Les Yn avaient été priés de patienter dans la villa royale, les appartements du Soleil comme aime l'appeler les habitants. Ornée de nombreuses toiles, plantes exotiques et de mobilier de repos de luxe, le thé avaient été servis pour faire patienter les hôtes. Arrivant les bras grand ouvert dans le salon, le guerrier s’exclame avec joie. “ Bienvenue dans ma demeure ! J’espère que je ne vous ai pas fait trop attendre !” Une petite révérence pour les saluer ainsi que franche poignée de main, le ton de Shamash n’était plus celui pris dans la taverne, il était bien plus solennel bien que chaleureux, néanmoins, il n’était pas forcé ou faussé, il était sincère comme à son habitude. “Mon cousin Qasim m’a fait part d’une requête de votre part ? N’hésitez pas, parlez en toute franchise ! Ce serait un honneur pour notre famille de vous aider ! Quel type de bien voulez-vous commercer ?”
Shamash n'avait pas encore fait attention à celle qui serait bientôt le centre de la discussion et de cette histoire. Grossière erreur, il allait peut-être le regretter…