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Citoyen de La République
Halewyn G. Sampiero

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Assis dans une carriole verrouillée, Halewyn regarde dehors, boudeuse. Pourquoi on l'envoie à Magic déjà? Ah oui, pour se faire examiner en profondeur. le médecin de l'armée qui l'a inspecté ayant parlé d'une blessure qui s'est infectée, ensuite c'est un trou noir... Et iel a atterrit ici quand iel a repreis connaissance, bien verrouillé dans ce qui ressemble à un fourgon cellulaire. Et on a osé lui sortir que c'était pour son bien!!!!
La seule chose qui lui a retenu la main de causer un bordel monstre est le fait qu'iel ne sentait aucune duplicité, iel n'était pas menotté et que les barreaux étaient trops écartés. Sous forme serpentesque, iel pourra facilement s'évader en cas d'ennuis. Pour le moment,la curiosité le retenait de foutre le feu à la baraque... Quoique... Cette merde était surement ignifugée.
Soupir Soupir Soupir
Pense Halewyn en regardant un coquillage, le regard vide. Pour qui il l'avait ramassé déjà?
Tout à son examen, Halewyn fixe la surface nacrée tandis que le carosse passe la porte pour entrer dans la cours, le conducteur, un énorme drakyn de deux mètres et noir comme la suie, tend une autorisation. Il ne dit rien, certain que l'état-Major a déjà contacté les responsables. Il ne peut s'empêcher de s'étonner cependant. þourquoi tant d'égard pour un simple gigolo?
Signez ici et je vous donne la clef.
La seule chose qui lui a retenu la main de causer un bordel monstre est le fait qu'iel ne sentait aucune duplicité, iel n'était pas menotté et que les barreaux étaient trops écartés. Sous forme serpentesque, iel pourra facilement s'évader en cas d'ennuis. Pour le moment,la curiosité le retenait de foutre le feu à la baraque... Quoique... Cette merde était surement ignifugée.
Soupir Soupir Soupir
Pense Halewyn en regardant un coquillage, le regard vide. Pour qui il l'avait ramassé déjà?
Tout à son examen, Halewyn fixe la surface nacrée tandis que le carosse passe la porte pour entrer dans la cours, le conducteur, un énorme drakyn de deux mètres et noir comme la suie, tend une autorisation. Il ne dit rien, certain que l'état-Major a déjà contacté les responsables. Il ne peut s'empêcher de s'étonner cependant. þourquoi tant d'égard pour un simple gigolo?
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Eloise Natsk

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‘Oui, tu vas voir, le travail ne consiste pas uniquement à donner des cours aux élèves, tu peux te retrouver à devoir faire dans la consultation de temps à autre.’ Il me semble que je lui ai ri au nez quand il m’a dit ça, surement en ajoutant que de toute façon beaucoup de personnes mieux placées ou plus compétentes que moi exercent dans le bâtiment et qu’avant qu’on vienne me voir j’avais le temps de voir venir. Je m’en souviens très bien, c’est exactement comme ça que les choses se sont passées. Et il a quand même pris le temps de m’expliquer les procédures, sans même se donner la peine de rebondir sur mes remarques. Et il a bien eu raison. Évidemment que j’allais être mise à contribution, je n’ai pas bataillée pour que mes compétences soient reconnues pour rien. Il le savait. Le souci n’est pas que je sois convoqué ou que me demande à moi de m’occuper de ce cas. Le souci, c’est le cas en lui-même.
“Madame Natsk ? Ils arrivent.” Et évidemment je n’ai pas le temps de reprendre tout ça. Ils savent qu’une journée ne comporte que vingt-quatre heures ? Et même avec tous mes efforts je ne suis pas encore capable de me dédoubler. Athénaïs a bien de la chance la dessus. “J’arrive. Ils entrent par la porte Ouest je suppose ?” C’est la plus proche d’ici en plus d’être l’une des moins fréquentée, s’ils veulent éviter d’attirer l’attention c’est le meilleur choix. En plus de m’arranger, pas très envie de gambader dans toute l’académie. “On m’a dit qu’ils comptaient passer par l’entrée principale. Pour qu’ils puissent juste le déposer sans avoir à perdre plus de temps.” Et apparemment dans tout ça mon temps à moi n’est pas une priorité… Soit, ce n’est pas comme si j’avais le luxe de choisir. Ou même de me plaindre.
Rapide coup d'œil sur les feuilles éparpillées sur mon bureau. Son dossier et mes notes. Des choses qu’il vaut mieux éviter de laisser traîner. Les murs de l’académie sont sûrs mais on m’a bien appris à toujours être plus prudente que nécessaire. Glissant le tout dans une chemise en papier j’indique d’un petit signe de la main que nous pouvons y aller à mon escorte.
Je passe le chemin perdue dans mes pensées, réfléchissant à la situation, cherchant à mettre de l’ordre dans les informations dont je dispose. Un dossier atypique mais intéressant. Les malédictions sont monnaies courantes mais un élément physique capable d’en déclencher une, c’est tout de suite plus rare. Un contact avec un morceau de Rathonite ? C’est une idée… En tout cas si je devais partir sur une piste sans réaliser d’examens préliminaires c’est celle que je choisirais. Le résultat colle avec les propriétés connues de cette pierre. Mais si c’est bien le cas… Oh j’ai l’impression que pour mon premier dossier ils ont décidé de ne pas me simplifier la tâche.
La carriole, si on peut l’appeler comme ça, vu la couche de rouille qui recouvre les barreaux, c'est un miracle que le toit ne se soit pas écroulé à la première secousse. Ils doivent avoir leurs raisons je suppose. Et je ne vais pas m’amuser à critiquer les choix de l’armée. “Bonjour, je viens m’occuper de votre passager.” Son conducteur est aimable comme une porte de prison. Peut-être même est-il en poste ici pour cette raison. Ce n’est pas mon affaire. Une signature et on en parle plus. La clef est dans le même état que les barreaux. Je n’irais pas dire que je suis surprise, ce serait mentir. Au moins la serrure est en bon état, ça va m’éviter d’avoir à m’acharner dessus. Tout en faisant un pas en arrière je tire la porte qui s’ouvre dans un grincement de tous les diables. Je crois que j’aurais été déçue si ça n’avait pas été le cas.
“Halewyn Sampiero, propriétaire immobilier… En lien avec l’armée… Et parmi nous suite à…” Je reprends mes notes rapidement, cherchant la tournure exacte de la phrase. “Ah. Je cite. Une blessure de source inconnue (potentiellement infectée) pouvant présenter des effets indéterminés, dangereux et nocif pour le patient et son entourage.” La manière dont a été écrit le rapport me tire un sourire. “Soit il n’avait pas envie de prendre du temps à vous ausculter soit nous sommes face à un problème un peu trop important pour un simple médecin.” Toujours souriante je fais un pas en avant, tendant la main à mon auditeur. “Enchantée. Eloïse Natsk. C’est moi qui reprends ton dossier.”
“Madame Natsk ? Ils arrivent.” Et évidemment je n’ai pas le temps de reprendre tout ça. Ils savent qu’une journée ne comporte que vingt-quatre heures ? Et même avec tous mes efforts je ne suis pas encore capable de me dédoubler. Athénaïs a bien de la chance la dessus. “J’arrive. Ils entrent par la porte Ouest je suppose ?” C’est la plus proche d’ici en plus d’être l’une des moins fréquentée, s’ils veulent éviter d’attirer l’attention c’est le meilleur choix. En plus de m’arranger, pas très envie de gambader dans toute l’académie. “On m’a dit qu’ils comptaient passer par l’entrée principale. Pour qu’ils puissent juste le déposer sans avoir à perdre plus de temps.” Et apparemment dans tout ça mon temps à moi n’est pas une priorité… Soit, ce n’est pas comme si j’avais le luxe de choisir. Ou même de me plaindre.
Rapide coup d'œil sur les feuilles éparpillées sur mon bureau. Son dossier et mes notes. Des choses qu’il vaut mieux éviter de laisser traîner. Les murs de l’académie sont sûrs mais on m’a bien appris à toujours être plus prudente que nécessaire. Glissant le tout dans une chemise en papier j’indique d’un petit signe de la main que nous pouvons y aller à mon escorte.
Je passe le chemin perdue dans mes pensées, réfléchissant à la situation, cherchant à mettre de l’ordre dans les informations dont je dispose. Un dossier atypique mais intéressant. Les malédictions sont monnaies courantes mais un élément physique capable d’en déclencher une, c’est tout de suite plus rare. Un contact avec un morceau de Rathonite ? C’est une idée… En tout cas si je devais partir sur une piste sans réaliser d’examens préliminaires c’est celle que je choisirais. Le résultat colle avec les propriétés connues de cette pierre. Mais si c’est bien le cas… Oh j’ai l’impression que pour mon premier dossier ils ont décidé de ne pas me simplifier la tâche.
La carriole, si on peut l’appeler comme ça, vu la couche de rouille qui recouvre les barreaux, c'est un miracle que le toit ne se soit pas écroulé à la première secousse. Ils doivent avoir leurs raisons je suppose. Et je ne vais pas m’amuser à critiquer les choix de l’armée. “Bonjour, je viens m’occuper de votre passager.” Son conducteur est aimable comme une porte de prison. Peut-être même est-il en poste ici pour cette raison. Ce n’est pas mon affaire. Une signature et on en parle plus. La clef est dans le même état que les barreaux. Je n’irais pas dire que je suis surprise, ce serait mentir. Au moins la serrure est en bon état, ça va m’éviter d’avoir à m’acharner dessus. Tout en faisant un pas en arrière je tire la porte qui s’ouvre dans un grincement de tous les diables. Je crois que j’aurais été déçue si ça n’avait pas été le cas.
“Halewyn Sampiero, propriétaire immobilier… En lien avec l’armée… Et parmi nous suite à…” Je reprends mes notes rapidement, cherchant la tournure exacte de la phrase. “Ah. Je cite. Une blessure de source inconnue (potentiellement infectée) pouvant présenter des effets indéterminés, dangereux et nocif pour le patient et son entourage.” La manière dont a été écrit le rapport me tire un sourire. “Soit il n’avait pas envie de prendre du temps à vous ausculter soit nous sommes face à un problème un peu trop important pour un simple médecin.” Toujours souriante je fais un pas en avant, tendant la main à mon auditeur. “Enchantée. Eloïse Natsk. C’est moi qui reprends ton dossier.”

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Halewyn G. Sampiero

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Le carosse ralentit et s'arrête, les âmes à posséder vont et viennent tandis qu'avec un soupir, Halewyn range le coquillage dans sa poche de redingote. Ca lui semble important, iel ne sait pas trop pourquoi, avec minutie, iel arrange alors sa mise pour être impeccable. Le fait est qu'iel ne comprend pas à moitié. a seule raison pourquoi iel a accepté... C'est pourquoi au fait? es sourcils délicats se nouent en un pli soucieux.
L'être qui est assis tel un roi sur son trône quand la porte s'ouvre, dépare atrocement avec le fourgon ceulaire. La tresse sanglante coule comme la soie la plus pure sur l'indigo galonné d'argent de son vêtement de voyage. La peau parfaite de l'être sembe illuminer de l'intérieur tandis que les lèvres roses de la grande bouche s'ourlent en un sourire délicat. Les grands yeux de biche noirs légèrement ourlés de Khôl brillent d'inteligence. Droit et fier, les jambes délicatements croisées, iel examine celle qui vient de lui ouvrir la porte avec attention.
On me nomme Halewyn Giovinetta Sampiero dit iel finalement en prenant la main de la doctoresse aux cheveux court avec grâce, élégance et une étrange fermeté tout en répondant d'une voix aussi ingenrable que son apparence.Je ne sais pas pourquoi l'Etat-Major m'a enfermé ici pour vous rejoindre, pourtant je n'ai point déserté.... Je me suis juste perdu en chemin. Du coup j'ai fait quelques escales en court de route. On m'a fait valoir qu'il était possible que je sois contagieuse. Du coup, ne devrie-vous pas revêtir scaphandres et masque médical? Dites-moi, mademoiselle.
Ca ne lui dérange pas de ne pas capter la moitié des raisons qu'iel est ici, iel succube sachant pertinemment que son passé en cet instant est pire qu'un fromage Reikois. Plein de trous. C'est agacant, mais iel est encore en vie non? Pour le moment, iel est bien là et vivant, la mortelle qui vient d eui ouvrir étant appétissante. D'ailleurs ie avait Faim, mais iel ne se rappelait plus de quoi. Etrange copte tenu du fait que votre démon favori n'a nul besoin de s'alimenter.
Avec un sourire, Halewyn fait un baise-main éélégant à la demoiselle avant de la regarder directement dans les yeux en reprenant la parole, descendant d'un ton, envoyant une légère onde chaude dans les reins de la jeune fille, les prunelles noires prenant un éclat hypnotique. Suis-je prisonnier ici?
L'être qui est assis tel un roi sur son trône quand la porte s'ouvre, dépare atrocement avec le fourgon ceulaire. La tresse sanglante coule comme la soie la plus pure sur l'indigo galonné d'argent de son vêtement de voyage. La peau parfaite de l'être sembe illuminer de l'intérieur tandis que les lèvres roses de la grande bouche s'ourlent en un sourire délicat. Les grands yeux de biche noirs légèrement ourlés de Khôl brillent d'inteligence. Droit et fier, les jambes délicatements croisées, iel examine celle qui vient de lui ouvrir la porte avec attention.
On me nomme Halewyn Giovinetta Sampiero dit iel finalement en prenant la main de la doctoresse aux cheveux court avec grâce, élégance et une étrange fermeté tout en répondant d'une voix aussi ingenrable que son apparence.Je ne sais pas pourquoi l'Etat-Major m'a enfermé ici pour vous rejoindre, pourtant je n'ai point déserté.... Je me suis juste perdu en chemin. Du coup j'ai fait quelques escales en court de route. On m'a fait valoir qu'il était possible que je sois contagieuse. Du coup, ne devrie-vous pas revêtir scaphandres et masque médical? Dites-moi, mademoiselle.
Ca ne lui dérange pas de ne pas capter la moitié des raisons qu'iel est ici, iel succube sachant pertinemment que son passé en cet instant est pire qu'un fromage Reikois. Plein de trous. C'est agacant, mais iel est encore en vie non? Pour le moment, iel est bien là et vivant, la mortelle qui vient d eui ouvrir étant appétissante. D'ailleurs ie avait Faim, mais iel ne se rappelait plus de quoi. Etrange copte tenu du fait que votre démon favori n'a nul besoin de s'alimenter.
Avec un sourire, Halewyn fait un baise-main éélégant à la demoiselle avant de la regarder directement dans les yeux en reprenant la parole, descendant d'un ton, envoyant une légère onde chaude dans les reins de la jeune fille, les prunelles noires prenant un éclat hypnotique. Suis-je prisonnier ici?

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Eloise Natsk

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Son carrosse a beau être dans un état désastreux, voir un véhicule en lien avec l’armée dans cet état fait se demander à quoi peuvent bien servir les impôts que nous versons à l’état, le moins que l’on puisse dire c’est qu’il a tout fait pour préserver les apparences à l’intérieur. C’est déjà ça. En espérant qu’il ne fait que se donner un genre. Je n’ai vraiment pas envie d’avoir à traiter avec un patient et son ego hors norme, trop d’élèves sont déjà dans ce cas et rendent mes journées épuisantes. Au moins, contrairement à mes étudiants, son apparence colle à l’image qu’il renvoie.
Sa poignée de main est ferme, visiblement pas de soucis liés à la blessure ici. J’aimerais commencer à prendre des notes pour être sûre de ne rien oublier mais il semble bien décidé à ne pas me lâcher la main. On va faire avec, ce n’aurait été que suppositions et constatations, je peux très bien me contenter de garder tout ça en tête en attendant l’arrivée dans les locaux. Ses remarques sont intéressantes par contre. Pas de connaissance de la raison de sa raison. Ce qui veut dire que la blessure mentionnée dans les notes ne doit pas être plus dérangeante que ça. Heureusement, je pense être capable de gérer une malédiction, même si encore une fois la source de cette dernière est surprenante, mais si j’avais dû en plus gérer avec une blessure physique la situation aurait été quelque peu plus compliquée. “Dans les faits vous n’avez pas totalement tort, dans la mesure ou n’avons pas beaucoup d’informations sur votre mal une tenue de protection n’aurait pas été de trop.” Et en même temps il faudrait me payer cher pour que j’en passe une. “Mais non seulement je pense qu’il est important que dans une relation entre un patient et son médecin, même si ce n’est pas exactement ce que je suis, la première impression soit bonne, ce qui n’aurait pas été le cas si j’étais arrivée sur-protégée, mais en plus nous sommes à Magic. Si jamais vous êtes effectivement contagieuse nous aurons très certainement des gens capables de soigner ça. Et le cas échéant au moins nous pourrons nous assurer que cela ne s’éloigne pas d’ici.”
Maintenant que j’y pense, il est d’ailleurs dommage que je ne maîtrise pas les sorts de soins élémentaire. Ça n’aurait pas coûté grand-chose d’essayer de soigner le mal par les moyens classiques. Enfin, s’ils ont demandé à une professeur de Magic de gérer le dossier, c’est que les moyens classiques ont déjà été essayés sans résultats probants… Je suppose.
Je marque un petit temps de surprise face à son baise-main. Non seulement pour la démarche en elle-même, pour quelqu’un qui s’inquiétait d’être potentiellement contagieux, le voilà bien tactile d’un coup, mais ensuite, et surtout, pour l’impression que cela me laisse. Un sentiment de… Chaleur ? Oui c’est ça… Une espèce de sphère de chaleur dans le bas du dos. Est-ce son contact ? Un effet de la source de son mal ? Ou totalement autre chose ? Ça ne me dit rien de bon, peut-être que sa remarque sur le fait de porter une protection ne concernait pas uniquement la raison de sa présence ici… Et son regard… Non définitivement, quelque chose ne va pas, c'est certain mais pour l’instant impossible de dire quoi. Ou même juste d’être certaines que ce n’est pas qu’une mauvaise impression. “Prisonnier ? Pas du tout. Bon, si jamais vous vouliez tourner les talons et partir tout de suite je pense qu’effectivement ce ne serait pas possible ne nous mentons pas. Mais vous n’êtes clairement pas retenus prisonniers, l’état-major veut juste s’assurer que vous ne risquez rien suite à votre blessure. Et je suis là pour ça. D’ailleurs je pense ne clairement pas ressembler à un gardien de prison.” J’essaye de chasser mes doutes par la plaisanterie. Pour l’instant je n’ai qu’une vague impression, ce n’est pas la peine de me concentrer dessus, si les choses doivent évoluer j’aurais le temps d’improviser. Il n’empêche que cet éclat dans ses yeux et troublant…
Sa poignée de main est ferme, visiblement pas de soucis liés à la blessure ici. J’aimerais commencer à prendre des notes pour être sûre de ne rien oublier mais il semble bien décidé à ne pas me lâcher la main. On va faire avec, ce n’aurait été que suppositions et constatations, je peux très bien me contenter de garder tout ça en tête en attendant l’arrivée dans les locaux. Ses remarques sont intéressantes par contre. Pas de connaissance de la raison de sa raison. Ce qui veut dire que la blessure mentionnée dans les notes ne doit pas être plus dérangeante que ça. Heureusement, je pense être capable de gérer une malédiction, même si encore une fois la source de cette dernière est surprenante, mais si j’avais dû en plus gérer avec une blessure physique la situation aurait été quelque peu plus compliquée. “Dans les faits vous n’avez pas totalement tort, dans la mesure ou n’avons pas beaucoup d’informations sur votre mal une tenue de protection n’aurait pas été de trop.” Et en même temps il faudrait me payer cher pour que j’en passe une. “Mais non seulement je pense qu’il est important que dans une relation entre un patient et son médecin, même si ce n’est pas exactement ce que je suis, la première impression soit bonne, ce qui n’aurait pas été le cas si j’étais arrivée sur-protégée, mais en plus nous sommes à Magic. Si jamais vous êtes effectivement contagieuse nous aurons très certainement des gens capables de soigner ça. Et le cas échéant au moins nous pourrons nous assurer que cela ne s’éloigne pas d’ici.”
Maintenant que j’y pense, il est d’ailleurs dommage que je ne maîtrise pas les sorts de soins élémentaire. Ça n’aurait pas coûté grand-chose d’essayer de soigner le mal par les moyens classiques. Enfin, s’ils ont demandé à une professeur de Magic de gérer le dossier, c’est que les moyens classiques ont déjà été essayés sans résultats probants… Je suppose.
Je marque un petit temps de surprise face à son baise-main. Non seulement pour la démarche en elle-même, pour quelqu’un qui s’inquiétait d’être potentiellement contagieux, le voilà bien tactile d’un coup, mais ensuite, et surtout, pour l’impression que cela me laisse. Un sentiment de… Chaleur ? Oui c’est ça… Une espèce de sphère de chaleur dans le bas du dos. Est-ce son contact ? Un effet de la source de son mal ? Ou totalement autre chose ? Ça ne me dit rien de bon, peut-être que sa remarque sur le fait de porter une protection ne concernait pas uniquement la raison de sa présence ici… Et son regard… Non définitivement, quelque chose ne va pas, c'est certain mais pour l’instant impossible de dire quoi. Ou même juste d’être certaines que ce n’est pas qu’une mauvaise impression. “Prisonnier ? Pas du tout. Bon, si jamais vous vouliez tourner les talons et partir tout de suite je pense qu’effectivement ce ne serait pas possible ne nous mentons pas. Mais vous n’êtes clairement pas retenus prisonniers, l’état-major veut juste s’assurer que vous ne risquez rien suite à votre blessure. Et je suis là pour ça. D’ailleurs je pense ne clairement pas ressembler à un gardien de prison.” J’essaye de chasser mes doutes par la plaisanterie. Pour l’instant je n’ai qu’une vague impression, ce n’est pas la peine de me concentrer dessus, si les choses doivent évoluer j’aurais le temps d’improviser. Il n’empêche que cet éclat dans ses yeux et troublant…

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Halewyn G. Sampiero

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La main d'Halewyn pivote et iel finit par la tenir comme une demoiselle de la haute tiendrait celle d'un gentleman pendant qu'iel descend finalement du véhicule avec la même grâce qu'iel avait assis. Prenant une pause pour réajuster son vêtement, Halewyn contemple l'intérieur de la cours. Joli, pense t'iel, mais horriblement ennuyeux. Tout ces pavés parfaitement imbriqués, aucune mauvaise herbe ne dépassant. Tout est soigneusement pensé...
Stérile est le mot qui lui vient à l'esprit au moment ou son omoplate se met à lui lancer . Pendant un moment, iel relève la tête et fixe la tour en elle-même, comme si il s'agissait du Raazkhal. Le fait est qu'un argument l'avait poussé ici, un argument béton qui ui avait fait accepter. Halewyn tient ses promesses, mais iel ne se rappelle plus pourquoi et cela, pour iel, est très perturbant. A l'image des mois passés d'ailleurs. Le fait est qu'iel na aucune confiance aux mortels qui y évoluent, s'attendant à se faire disséquer, torturer, tester, éviscéré, saigné, et que des tests tous plus barbares les uns que les autres.
Le fait est qu'iel a aussi promis. Mais pourquoi Halewyn? Pourquoiiiii?????
Relâchant la main de la doctoresse, le Spectre se tourne et prends son paquetage du véhicule, le portant à son épaule saine et décide de prendre le taureau par les cornes....
Juste besoin de me montrer ma chambre et de me donner la clef, je ferai le tour des lieux à temps perdus. J'ai fortement conscience que votre temps est précieux. Aussi je n'ai qu'une exigence. Ne m'embarrez pas. J'ai accepté pour l'examen et c'est tout, je n'ai aucun problème de santé àmon sens. Si ce n'est quelques problèmes occasionnels de mémoire.
Effectivement, iel ne se rappelait jamais de ce qui le torturait. Un gros, très gros problème en fait. Etais ce de l'étourderie? De l'ennui ou quelque chose de plus profond.?
Iel démon avisa quelquun qui passait par là. un elfe, assez mignon d'ailleurs. Et les prunelles noires s'éclairèrent. En voilà du beau monde!!!
Pour les repas, je les prends dans la cafétéria?
Demanda t'iel avec un pragmatisme déconcertant.
Stérile est le mot qui lui vient à l'esprit au moment ou son omoplate se met à lui lancer . Pendant un moment, iel relève la tête et fixe la tour en elle-même, comme si il s'agissait du Raazkhal. Le fait est qu'un argument l'avait poussé ici, un argument béton qui ui avait fait accepter. Halewyn tient ses promesses, mais iel ne se rappelle plus pourquoi et cela, pour iel, est très perturbant. A l'image des mois passés d'ailleurs. Le fait est qu'iel na aucune confiance aux mortels qui y évoluent, s'attendant à se faire disséquer, torturer, tester, éviscéré, saigné, et que des tests tous plus barbares les uns que les autres.
Le fait est qu'iel a aussi promis. Mais pourquoi Halewyn? Pourquoiiiii?????
Relâchant la main de la doctoresse, le Spectre se tourne et prends son paquetage du véhicule, le portant à son épaule saine et décide de prendre le taureau par les cornes....
Juste besoin de me montrer ma chambre et de me donner la clef, je ferai le tour des lieux à temps perdus. J'ai fortement conscience que votre temps est précieux. Aussi je n'ai qu'une exigence. Ne m'embarrez pas. J'ai accepté pour l'examen et c'est tout, je n'ai aucun problème de santé àmon sens. Si ce n'est quelques problèmes occasionnels de mémoire.
Effectivement, iel ne se rappelait jamais de ce qui le torturait. Un gros, très gros problème en fait. Etais ce de l'étourderie? De l'ennui ou quelque chose de plus profond.?
Iel démon avisa quelquun qui passait par là. un elfe, assez mignon d'ailleurs. Et les prunelles noires s'éclairèrent. En voilà du beau monde!!!
Pour les repas, je les prends dans la cafétéria?
Demanda t'iel avec un pragmatisme déconcertant.

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Eloise Natsk

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Est-ce qu’il comprend réellement la raison de sa présence ici et les enjeux que cela peut impliquer ? Pour sa personne comme pour le reste ? C’est dur à dire en tout cas il n’en donne pas l’impression. De la même manière qu’il ne donne pas l’impression de savoir l’endroit où il est. Une conséquence de sa blessure ou autre chose ? S’il travaille pour l'armée, je ne peux pas vraiment croire qu’il puisse être si tête en l’air. Et en même temps j’ai bien rencontré un ministre qui est aux antipodes de ce qu’on peut imaginer d’une personne de son rang. Alors peut-être… Bon, pas de conclusions hâtives, on va avoir assez du reste de la journée pour faire le point la-dessus. Une journée qui s’annonce comme étant assez proche de mes journées de cours finalement, des heures à répéter la même chose à un auditoire plus ou moins assidu. On va faire avec, au final si ce n’est que ça j’ai l’habitude.
“Pour votre logement ce n’est pas moi qui m’en occupe, mais je ne pense pas que vous pourrez ‘faire le tour des lieux’. Magic est assez libre néanmoins nous ne permettons pas à n’importe qui de parcourir l’établissement à son bon vouloir. Alors même si nous ne vous priverons pas de votre liberté il va aussi falloir accepter que pendant le temps de votre convalescence ici vos déplacements seront soit limités soit accompagnés.” Et connaissant les hautes instances de l’école s’il veut bouger dans l’école, je ne parle même pas de l’extérieur, ils ne prendront pas la peine de lui attribuer un garde du corps. C’est probablement moi qui vais devoir m’en charger. J’espère que cela ne veut pas dire passer tout mon temps à ses côtés pendant la durée de sa convalescence… Il y a de grandes chances… On rajoute ça à la liste des choses à voir en temps voulu, je n’ai pas l’envie et la force de me concentrer dessus maintenant.
Les repas… Au moins la situation n’a pas l’air de l’inquiéter plus que ça s’il prend le temps de se concentrer sur des choses aussi futiles. “Je n’ai pas eu d’informations la dessus mais à mon avis comme pour le reste vous allez être quelque peu à l’écart du reste de l’université. Je pense que vos repas comme les miens vont nous être amenés directement dans la salle d’examens. Ou dans votre salle de repos mais en soit les deux sont liées donc ça revient au même.” Vu la nature de son mal et dans la mesure où nous ne savons pas s’il est contagieux ou non, ils ne vont pas le laisser tranquillement se poser dans l’infirmerie. Décidément j’ai hérité d’un premier dossier bien particulier. Et d’un patient qui l’est tout autant. Et encore une fois pourquoi moi qui suis si étrangère au corps médical ? J’ai en grande partie ma réponse sur cette question mais cela n’en reste pas moins surprenant. Soit il s’agit d’une mise à l’épreuve, après tout je n’enseigne pas depuis si longtemps, soit ils n’avaient vraiment personne d’autre sous la main…
“Est-ce que vous avez d’autres questions ? Si ce n’est pas le cas, on va pouvoir commencer à y aller, les salles de soin ne sont pas toutes proches. Prenez vos affaires avec vous, nous n’avons pas de porteur pour vous aider à les transporter.” J’anticipe peut-être une question mais vu la nature des précédentes je préfère prendre de l’avance. On ne sait jamais. Me tournant légèrement pour lui indiquer le chemin j’attends sa réponse avant de commencer à avancer.
“Pour votre logement ce n’est pas moi qui m’en occupe, mais je ne pense pas que vous pourrez ‘faire le tour des lieux’. Magic est assez libre néanmoins nous ne permettons pas à n’importe qui de parcourir l’établissement à son bon vouloir. Alors même si nous ne vous priverons pas de votre liberté il va aussi falloir accepter que pendant le temps de votre convalescence ici vos déplacements seront soit limités soit accompagnés.” Et connaissant les hautes instances de l’école s’il veut bouger dans l’école, je ne parle même pas de l’extérieur, ils ne prendront pas la peine de lui attribuer un garde du corps. C’est probablement moi qui vais devoir m’en charger. J’espère que cela ne veut pas dire passer tout mon temps à ses côtés pendant la durée de sa convalescence… Il y a de grandes chances… On rajoute ça à la liste des choses à voir en temps voulu, je n’ai pas l’envie et la force de me concentrer dessus maintenant.
Les repas… Au moins la situation n’a pas l’air de l’inquiéter plus que ça s’il prend le temps de se concentrer sur des choses aussi futiles. “Je n’ai pas eu d’informations la dessus mais à mon avis comme pour le reste vous allez être quelque peu à l’écart du reste de l’université. Je pense que vos repas comme les miens vont nous être amenés directement dans la salle d’examens. Ou dans votre salle de repos mais en soit les deux sont liées donc ça revient au même.” Vu la nature de son mal et dans la mesure où nous ne savons pas s’il est contagieux ou non, ils ne vont pas le laisser tranquillement se poser dans l’infirmerie. Décidément j’ai hérité d’un premier dossier bien particulier. Et d’un patient qui l’est tout autant. Et encore une fois pourquoi moi qui suis si étrangère au corps médical ? J’ai en grande partie ma réponse sur cette question mais cela n’en reste pas moins surprenant. Soit il s’agit d’une mise à l’épreuve, après tout je n’enseigne pas depuis si longtemps, soit ils n’avaient vraiment personne d’autre sous la main…
“Est-ce que vous avez d’autres questions ? Si ce n’est pas le cas, on va pouvoir commencer à y aller, les salles de soin ne sont pas toutes proches. Prenez vos affaires avec vous, nous n’avons pas de porteur pour vous aider à les transporter.” J’anticipe peut-être une question mais vu la nature des précédentes je préfère prendre de l’avance. On ne sait jamais. Me tournant légèrement pour lui indiquer le chemin j’attends sa réponse avant de commencer à avancer.

Citoyen de La République
Halewyn G. Sampiero

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Sous ces questions insouciantes d'apparences, Halewyn teste son niveau de liberté. Magic est libre et blablabla mais... Tout ce qu'il y a avant un mais, c'est de la merde et c'est connu. Fıxant toujours l'agréable fessier de l'étudiant, le démon engrange les informations et ses possibilités d'action avant de faire une moue adorable en se tournant vers sa garde chiourme attitrée.
Alors je pourrai pas me promener dans les jardins et dessiner des nus au plein air? Je ne pourrai pas philosopher et découvrir la bibliothèque? Ou jouer avec quelqu'un?
Demante iel succube, un trémolo dans la voix. L'ennui, un ennui mortel sera ce séjour apparamment, et rien ne transforme Halewyn en démon mesquin que l,isolement et le manque de stimulus social. Et la voilà qui lui ordonne de transporter ses choses, qu'il n'y a pas de porteur. Avec une vigueur surprenante, iel prend son paquetage et emboite le pas à la mage, se promettant de faire de leur vie un vrai enfer si ils l'enferment à double tour.
Ce qui le retient? Iel ne le sait pas, mais ca a rapport avec une promesse faite à l'état-major et qui concerne les Spectres. Plutôt un Spectre dont il ne se rappelle plus du tout le nom. Ces pertes de mémoires sont horripilantes en fait.
Dites, j'aurai au moins accès à de l'eau, du pain dur et un seau pour ne pas salir ma ''salle de repos''? Et j'ose espérer que vous ne comptez pas me disséquer j'espère. L'on m'a déjà assez charcuté en un mois pour meubler l'éternité en fait.
Alors je pourrai pas me promener dans les jardins et dessiner des nus au plein air? Je ne pourrai pas philosopher et découvrir la bibliothèque? Ou jouer avec quelqu'un?
Demante iel succube, un trémolo dans la voix. L'ennui, un ennui mortel sera ce séjour apparamment, et rien ne transforme Halewyn en démon mesquin que l,isolement et le manque de stimulus social. Et la voilà qui lui ordonne de transporter ses choses, qu'il n'y a pas de porteur. Avec une vigueur surprenante, iel prend son paquetage et emboite le pas à la mage, se promettant de faire de leur vie un vrai enfer si ils l'enferment à double tour.
Ce qui le retient? Iel ne le sait pas, mais ca a rapport avec une promesse faite à l'état-major et qui concerne les Spectres. Plutôt un Spectre dont il ne se rappelle plus du tout le nom. Ces pertes de mémoires sont horripilantes en fait.
Dites, j'aurai au moins accès à de l'eau, du pain dur et un seau pour ne pas salir ma ''salle de repos''? Et j'ose espérer que vous ne comptez pas me disséquer j'espère. L'on m'a déjà assez charcuté en un mois pour meubler l'éternité en fait.
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