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Noble du Reike
Tagar Reys

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crédits : 2469
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Info personnage
Race: Humain
Vocation: Mage Elementiste
Alignement: Loyal Neutre
Rang: B - Coeur
5 juillet de l’an 3
J’aime sentir l’odeur de la République au petit matin. J’ai vraiment l’impression que l’air est différent, bon, c’est sûr qu’il est moins chaud et sec, mais il a un petit quelque chose. Après quelques minutes de réflexion, je comprends, l’air sent l’opportunité. Ici, on a l’impression que tout est possible et que l’on peut modifier son destin en quelques secondes.
Cela me change grandement de l’Empire où chacun connaît sa place et rare sont les personnes du peuple capable de sortir de leur condition pour intégrer le rang des nobles. C’est encore plus criant dans la ville de Courage où se croise les personnes venant de toutes les contrés du Sekai. Pourtant, je dois rester concentré sur ma mission. Le Cœur du Reike, notre ministre des Finances m’a missionné ici pour une tâche bien spécifique.
Je dois rencontrer la Maire de cette ville qui dispose de pouvoir étendu, sous la houlette de l’inamovible présidente, qui doit sans aucun se préparer pour son second mandat. La politique de la République m’a toujours semblé assez « spéciale », et même si je suis devenu un spécialiste de cette nation, suite à mes nombreux voyages, il y a toujours des choses qui me paraissent étranges.
Mais je dois mettre de côté mes préjugés, la guerre est terminée, grâce à l’Empereur d’ailleurs et j’ai été envoyé ici pour remettre en route les relations économiques entre les deux nations. J’ai dans ma serviette différents documents et je dois les remettre à la dirigeante, que l’on dit très jolie. J’ai quelques connaissances et je pourrais répondre à ses éventuelles questions, mais mon rôle doit se borner à celui de messager.
J’arrive donc devant le bâtiment officiel et je me présente à un des gardes :
Je suis Tagar Reys, Contrôleur Royal au service du Reike et j’ai rendez-vous avec son excellence Koraki Exousia.
Je porte sur moi, outre mon habituelle tenue noire brodé d'argent, la Médaille représentant l'honneur, le courage et la liberté, c’est la plus haute distinction Républicaine car autant faire jouer tous mes atouts.
J’aime sentir l’odeur de la République au petit matin. J’ai vraiment l’impression que l’air est différent, bon, c’est sûr qu’il est moins chaud et sec, mais il a un petit quelque chose. Après quelques minutes de réflexion, je comprends, l’air sent l’opportunité. Ici, on a l’impression que tout est possible et que l’on peut modifier son destin en quelques secondes.
Cela me change grandement de l’Empire où chacun connaît sa place et rare sont les personnes du peuple capable de sortir de leur condition pour intégrer le rang des nobles. C’est encore plus criant dans la ville de Courage où se croise les personnes venant de toutes les contrés du Sekai. Pourtant, je dois rester concentré sur ma mission. Le Cœur du Reike, notre ministre des Finances m’a missionné ici pour une tâche bien spécifique.
Je dois rencontrer la Maire de cette ville qui dispose de pouvoir étendu, sous la houlette de l’inamovible présidente, qui doit sans aucun se préparer pour son second mandat. La politique de la République m’a toujours semblé assez « spéciale », et même si je suis devenu un spécialiste de cette nation, suite à mes nombreux voyages, il y a toujours des choses qui me paraissent étranges.
Mais je dois mettre de côté mes préjugés, la guerre est terminée, grâce à l’Empereur d’ailleurs et j’ai été envoyé ici pour remettre en route les relations économiques entre les deux nations. J’ai dans ma serviette différents documents et je dois les remettre à la dirigeante, que l’on dit très jolie. J’ai quelques connaissances et je pourrais répondre à ses éventuelles questions, mais mon rôle doit se borner à celui de messager.
J’arrive donc devant le bâtiment officiel et je me présente à un des gardes :
Je suis Tagar Reys, Contrôleur Royal au service du Reike et j’ai rendez-vous avec son excellence Koraki Exousia.
Je porte sur moi, outre mon habituelle tenue noire brodé d'argent, la Médaille représentant l'honneur, le courage et la liberté, c’est la plus haute distinction Républicaine car autant faire jouer tous mes atouts.

Mairesse de Courage
Koraki Exousia

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crédits : 1434
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Info personnage
Race: Hybride (Femme/Corbeau)
Vocation: Mage Noire
Alignement: Neutre Mauvais
Rang: A
Oui, l'air était différent, ce matin. Cela n'avait rien à voir avec la chaleur estivale qui se faisait chaque jour plus oppressante ou les embruns de l'océan qui faisaient la richesse de la cité, mais bien quelque chose d'autres : c'était l'odeur du renouveau. Les relations entre la République et ce ... nouvel empire reikois avaient étés réduits à leur strict minimum dès le début du conflit. L'ingérence de Tensaï dans le conflit shoumeïo-titanique avait été mal reçu dans les hautes sphères du gouvernement de la nation bleue. Profiter d'un si terrible évènement pour prendre possession de Maël et des Terres du Nord était un impair diplomatique qui entacherait pour longtemps la réputation du Reike.
Ils avaient beau opposer le même argument envers la République, cette dernière ne s'en était prise à Kaizoku que dans le bût de faire valoir les vertus de liberté, de courage et de justice. Elle avait envahie cette île de pirate pour laver l'affront d'un attentat. Et Tagar était bien placé pour le savoir, après tout il était présent ce jour-là. Il avait combattu les assaillants aux côtés des républicains. Il avait vu les morts. Il avait même versé son propre sang.
Mais la raison d'Etat avait prévalue. Depuis, les deux nations entretenaient une froideur relationnelle.
Il appartenait de ce fait à Tagar comme à Koraki d'y mettre un terme. Le commerce et la diplomatie ne pouvaient s'épanouir que dans un climat de confiance. Ce qui, bien entendu, était parfaitement utopique. Mais cela n'allait pas empêcher les deux nations tout comme leurs représentants d'essayer.
Aussi, quand bien même le représentant du Cœur fut accueillit avec le faste protocolaire qui incombait à son rang, ce fut dans l'intimité du bureau de la Mairesse, uniquement entouré de quelques domestiques et secrétaires, qu'ils converseraient.
- Mr Reys, l'accueillie la politicienne dans un sourire aimable, permettez de vous souhaiter la bienvenue en notre glorieuse République. Puisse la Bonne Fortune nous accorder ses faveurs en ce jour.
Ils avaient beau opposer le même argument envers la République, cette dernière ne s'en était prise à Kaizoku que dans le bût de faire valoir les vertus de liberté, de courage et de justice. Elle avait envahie cette île de pirate pour laver l'affront d'un attentat. Et Tagar était bien placé pour le savoir, après tout il était présent ce jour-là. Il avait combattu les assaillants aux côtés des républicains. Il avait vu les morts. Il avait même versé son propre sang.
Mais la raison d'Etat avait prévalue. Depuis, les deux nations entretenaient une froideur relationnelle.
Il appartenait de ce fait à Tagar comme à Koraki d'y mettre un terme. Le commerce et la diplomatie ne pouvaient s'épanouir que dans un climat de confiance. Ce qui, bien entendu, était parfaitement utopique. Mais cela n'allait pas empêcher les deux nations tout comme leurs représentants d'essayer.
Aussi, quand bien même le représentant du Cœur fut accueillit avec le faste protocolaire qui incombait à son rang, ce fut dans l'intimité du bureau de la Mairesse, uniquement entouré de quelques domestiques et secrétaires, qu'ils converseraient.
- Mr Reys, l'accueillie la politicienne dans un sourire aimable, permettez de vous souhaiter la bienvenue en notre glorieuse République. Puisse la Bonne Fortune nous accorder ses faveurs en ce jour.


- Pouvoir de la Reine des Catins:
Marionnettiste Palier III
Nécromancie Palier I
Malédiction Palier I
Pétrification Palier I
Magie Elementaire de l'Ombre Palier II
Magie Elementaire Glace Palier II
Magie Elementaire Ombre-Givre Palier I
Soin élémentaire Palier I
Régénération Palier II
Vol Palier I
Métamorphose Palier I
Attaque Mentale Palier III

Noble du Reike
Tagar Reys

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Race: Humain
Vocation: Mage Elementiste
Alignement: Loyal Neutre
Rang: B - Coeur
Mazette ! Pour une fois, la rumeur était bien en dessous de la réalité, car lorsque je suis introduit avec beaucoup de faste dans le bureau de la maîtresse de cette ville, je reste un moment saisi par la jeune femme qui se tient en face de moi. C’est bien simple, elle est parfaite, que ce soit son visage parfais ou son corps de déesse extrêmement bien mis en valeur par sa tenue.
Quand je m’approche, je sens un doux parfum et je m’incline comme il sied devant une personne aussi puissante. Mais ce n’est pas fini, car quand elle s’adresse à moi, j’entends une voix suave qui me procure de très agréables sensations. Il me faut donc quelques secondes pour me reprendre et répondre à mon interlocutrice :
Votre excellence Koraki Exousia, je vous remercie pour votre accueil. Je suis certain que les Astres seront protecteurs à notre égard et qu’ils nous accorderont leurs faveurs.
Je suis une personne pieuse et je ne manque jamais mes obligations envers la religion du Shierak. Une fois les formalités terminées, je sors les documents de la mallette que j’ai apportée et lui indique :
J’ai avec moi les documents promis par le Cœur. Je me tiens à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. L’Empire souhaite reprendre des relations normales avec son plus propre voisin et espère que le commerce pourra reprendre entre nos deux nations.
Je n’ajoute pas les mots « comme avant », car nous sommes en bien meilleur position économique. Mais cela reste fragile, la guerre nous a coûté cher, très cher et la République, qui n’a guère aidé, a pu maintenir sa richesse, voir même l’augmenter grâce à l’annexion de l’île aux pirates. Dans les feuilles que je vais lui transmettre, il y a les taxes sur les différentes marchandises et autres sujets d’actualités qui devraient être mutuellement bénéfique aux deux parties.
Quand je m’approche, je sens un doux parfum et je m’incline comme il sied devant une personne aussi puissante. Mais ce n’est pas fini, car quand elle s’adresse à moi, j’entends une voix suave qui me procure de très agréables sensations. Il me faut donc quelques secondes pour me reprendre et répondre à mon interlocutrice :
Votre excellence Koraki Exousia, je vous remercie pour votre accueil. Je suis certain que les Astres seront protecteurs à notre égard et qu’ils nous accorderont leurs faveurs.
Je suis une personne pieuse et je ne manque jamais mes obligations envers la religion du Shierak. Une fois les formalités terminées, je sors les documents de la mallette que j’ai apportée et lui indique :
J’ai avec moi les documents promis par le Cœur. Je me tiens à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. L’Empire souhaite reprendre des relations normales avec son plus propre voisin et espère que le commerce pourra reprendre entre nos deux nations.
Je n’ajoute pas les mots « comme avant », car nous sommes en bien meilleur position économique. Mais cela reste fragile, la guerre nous a coûté cher, très cher et la République, qui n’a guère aidé, a pu maintenir sa richesse, voir même l’augmenter grâce à l’annexion de l’île aux pirates. Dans les feuilles que je vais lui transmettre, il y a les taxes sur les différentes marchandises et autres sujets d’actualités qui devraient être mutuellement bénéfique aux deux parties.

Mairesse de Courage
Koraki Exousia

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Une main se perdant dans ses cheveux argents, la Mairesse de Courage se montre une hôte attentionnée et en tout point diplomate. Les moindres désirs que pourrait manifester l'émissaire de l'Empire étaient satisfaits dans l'instant. Les domestiques étaient zélés, professionnels et, mieux que tout, aussi effacés et silencieux que possible, comme l'exigeait leur rang. Les secrétaires, eux, à l'annonce de Tagar concernant les documents qu'ils avaient avec lui, s'activèrent en sortant de leurs propres mallettes les juteux contrats promis.
D'un élégant mouvement de la main, elle prend les dits-papiers que lui tend l'envoyé du Coeur et les parcours rapidement, son oeil expert analysant les termes et les tournures de phrase. Après tout, ce n'était pas comme si elle découvrait à l'instant la teneur de ces fichiers. Cette rencontre n'était que le point culminant d'une correspondance qui s'étalait depuis des mois. Il y' avait là tout ce qui était convenu : taxation, relais de commerce, quantités des produits, nature des produits, méthodes de conditionnement, ... Tout était conforme à l'idée qui était sortie de leurs échanges épistolaires. Il fallait avouer que, ces dernières années, le Reike avait mis la main sur de nombreuses et nouvelles ressources qui manquaient cruellement à la République, essentiellement celles de nature minérales.
Ce qui était, bien entendu, une information que Koraki ne communiquerait jamais à hautes voix.
D'un claquement de doigt, elle ordonna qu'on lui apporte ses propres documents.
- Comme convenue, déclara t-elle, les ressources de Courage pallieront les légères déficiences du Grand Empire du Reike.
Bois, cordage, toiles, goudrons, expertise navales diverses, toutes ses ressources qui permettraient au Reike de ce constituer une flotte à minima correct pour faciliter le transport de troupes entre les terres originelles du Reike, l'Ile du Berceau et leur nouveau pied-à-terre à Mael, ainsi que d'entretenir les quelques navires dont ils disposaient déjà. Les aider dans leurs luttes contre les serviteurs des titans, voila qui devrait réchauffer un tant soit peu les relations entre les deux nations. A cela s'ajoutaient les diverses ressources que pouvaient offrir la mer, crustacés, poissons, graisse animale, sable fin, ...
L'un dans l'autre, ces deux accords commerciaux restaient très avantageux pour le Reike comme pour la République.
Deux plumes et deux encriers furent disposés sur la petite table qui séparait les politiciens. La Reine des Catins en pris une, prêtes à signer de son nom et au nom de la Nation Bleue. Il y aurait 6 papiers à remplir : les deux accords, chacun séparé en trois copie, une pour Koraki, une pour Tagar, une pour leurs archives respectives et une pour leur ville respectives.
- Nous y allons, Monsieur Reys ?
D'un élégant mouvement de la main, elle prend les dits-papiers que lui tend l'envoyé du Coeur et les parcours rapidement, son oeil expert analysant les termes et les tournures de phrase. Après tout, ce n'était pas comme si elle découvrait à l'instant la teneur de ces fichiers. Cette rencontre n'était que le point culminant d'une correspondance qui s'étalait depuis des mois. Il y' avait là tout ce qui était convenu : taxation, relais de commerce, quantités des produits, nature des produits, méthodes de conditionnement, ... Tout était conforme à l'idée qui était sortie de leurs échanges épistolaires. Il fallait avouer que, ces dernières années, le Reike avait mis la main sur de nombreuses et nouvelles ressources qui manquaient cruellement à la République, essentiellement celles de nature minérales.
Ce qui était, bien entendu, une information que Koraki ne communiquerait jamais à hautes voix.
D'un claquement de doigt, elle ordonna qu'on lui apporte ses propres documents.
- Comme convenue, déclara t-elle, les ressources de Courage pallieront les légères déficiences du Grand Empire du Reike.
Bois, cordage, toiles, goudrons, expertise navales diverses, toutes ses ressources qui permettraient au Reike de ce constituer une flotte à minima correct pour faciliter le transport de troupes entre les terres originelles du Reike, l'Ile du Berceau et leur nouveau pied-à-terre à Mael, ainsi que d'entretenir les quelques navires dont ils disposaient déjà. Les aider dans leurs luttes contre les serviteurs des titans, voila qui devrait réchauffer un tant soit peu les relations entre les deux nations. A cela s'ajoutaient les diverses ressources que pouvaient offrir la mer, crustacés, poissons, graisse animale, sable fin, ...
L'un dans l'autre, ces deux accords commerciaux restaient très avantageux pour le Reike comme pour la République.
Deux plumes et deux encriers furent disposés sur la petite table qui séparait les politiciens. La Reine des Catins en pris une, prêtes à signer de son nom et au nom de la Nation Bleue. Il y aurait 6 papiers à remplir : les deux accords, chacun séparé en trois copie, une pour Koraki, une pour Tagar, une pour leurs archives respectives et une pour leur ville respectives.
- Nous y allons, Monsieur Reys ?


- Pouvoir de la Reine des Catins:
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Noble du Reike
Tagar Reys

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La gérante de cette ville m’écoute avec grande attention et inspecte les documents. Je ne suis pas inquiet, tout est prévu depuis longtemps entre nos deux pays. Je hoche même la tête quand elle indique que les ressources de sa ville vont permettre au Reike de se développer, notre puissance commerciale étant encore inférieure à la République, malgré nos efforts.
Je paraphe donc les documents, utilisant le seau que m’a confié le Cœur et je signe les différents documents, en gardant précieusement un exemplaire. Le plus gros est fait et je peux un peu me détendre, je souris donc à mon interlocutrice et je lui indique :
Je vous remercie pour votre accueil. Cet accord entre nos deux nations, nous serons hautement profitables. Vous pouvez m'appeler Tagar si vous le souhaitez.
Autant être sympathique, cela ne peut que faciliter les choses. Puis j'enchaine:
J’aimerais aborder un autre point, si cela ne vous dérange pas.
J’attends sa réponse avant de lui dire :
Il s’agit de la lutte contre les fraudeurs, nous avons de nombreux Républicains qui ont profité de la guerre pour s’enfuir et s’installer dans nos villes et c’est également le cas pour certains de nos compatriotes. Je pensais donc obtenir un accord pour que les forces de police locale puissent arrêter et envoyer ces criminels dans leur pays d’origine.
C’est un problème qui me tient particulièrement à cœur. Chaque mois, le trésor impérial perd des sommes faramineuses à cause de personnes sans scrupuleuse qui préfère quitter le Reike pour habiter au sein de la République qui a un système d'impôt beaucoup plus souple. Il est vrai que la répartition des richesses est obligatoire chez nous et les taxes des plus riches sont particulièrement élevés.
J’espère que sa réponse sera positive, car depuis l’invasion de l’île de Kaizoku, il n’y a plus de paradis fiscal. Il restera ensuite d’autres points à discuter, mais celui-là est un des plus importants.
Je paraphe donc les documents, utilisant le seau que m’a confié le Cœur et je signe les différents documents, en gardant précieusement un exemplaire. Le plus gros est fait et je peux un peu me détendre, je souris donc à mon interlocutrice et je lui indique :
Je vous remercie pour votre accueil. Cet accord entre nos deux nations, nous serons hautement profitables. Vous pouvez m'appeler Tagar si vous le souhaitez.
Autant être sympathique, cela ne peut que faciliter les choses. Puis j'enchaine:
J’aimerais aborder un autre point, si cela ne vous dérange pas.
J’attends sa réponse avant de lui dire :
Il s’agit de la lutte contre les fraudeurs, nous avons de nombreux Républicains qui ont profité de la guerre pour s’enfuir et s’installer dans nos villes et c’est également le cas pour certains de nos compatriotes. Je pensais donc obtenir un accord pour que les forces de police locale puissent arrêter et envoyer ces criminels dans leur pays d’origine.
C’est un problème qui me tient particulièrement à cœur. Chaque mois, le trésor impérial perd des sommes faramineuses à cause de personnes sans scrupuleuse qui préfère quitter le Reike pour habiter au sein de la République qui a un système d'impôt beaucoup plus souple. Il est vrai que la répartition des richesses est obligatoire chez nous et les taxes des plus riches sont particulièrement élevés.
J’espère que sa réponse sera positive, car depuis l’invasion de l’île de Kaizoku, il n’y a plus de paradis fiscal. Il restera ensuite d’autres points à discuter, mais celui-là est un des plus importants.

Mairesse de Courage
Koraki Exousia

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Les accords sont ainsi officiellement signés, garants d’une nouvelle ère de prospérité pour Courage. Avec ces nouvelles rentrés d’argents et le dynamisme économique que cela allait susciter au sein de sa cité, de nouvelles possibilités s’ouvraient pour les braves citoyens de la ville portuaire. De telles opportunités allaient sûrement lui donner de quoi assurer sa dominance sur la Banque des Chaînes et la SSG. L’une comme l’autre étaient dirigés par des connaissances, mais elle ignorait encore leurs intentions. S’ils devaient se révéler hostile à la Mairesse, mieux valait que cette dernière ait des armes pour les contrer.
Et Tagar venait de les lui fournir. Puis il la remercia pour son accueil, avant de l’inviter à plus de familiarités entre eux. Proposition qui ne fut accueillie que par un sourire poli et charmeur par la Reine des Catins.
- Après trois années de guerre, j'ose espérer que nos pays respectifs pourront renouer de manière cordiale. Si nous même ne le sommes pas entre nous, comment pourrions nous l'exiger de nos gouvernements ? Plaisanta t-elle suite à ses remerciements.
Elle se lève élégamment, se dirigeant vers un petit guéridon où trônaient la bouteille de vin et deux verre de cristal. Ce n’est qu’une fois ces trois objets en main qu’elle répondit à la précédente proposition.
- Pas tout de suite, Mr Reys. Les familiarités conviennent avant tout aux moments d'intimités. Lorsqu'ils sont solennels comme celui que nous vivons actuellement, alors nous nous devons de respecter autant l'étiquette que les convenances.
Elle autorise ensuite la question, l’invitant dans ce même sourire agréable à la lui communiquer. Comment pourrait-elle lui opposer un refus alors qu’ils venaient de remettre leurs pays sur les voies de la diplomatie ? Toutefois, son regard se durcit sitôt eut-elle entendu ses paroles. Elle se pinça les lèvres, non pas par la colère que pouvait provoquer cette demande outrageuse, n’ayons pas peur des mots, mais bien par son incapacité à y répondre favorablement.
- Je comprends mieux ses réserves que j'avais put sentir lors de nos échanges ... Voila une discussion qui mérite autre chose que du vin.
Elle repose la bouteille de vin, puis tape dans ses mains. On lui apporte alors du Soleil Blanc, un vin blanc épicé auquel elle fut initié il y’a près de trois années lors d’une rencontre … Intéressante.
- Cuvée spéciale, précise t-elle. S'il vous sied, il me ferrait plaisir de l'incorporer à la liste des marchandises stipulées dans notre accord.
Elle tend un verre à Tagar et tend son propre verre en sa direction, l’invitant à trinquer avec elle. Après tout, il s'agissait là d'une des nombreuses richesses cachées de Courage, ainsi qu'un de ses produits les plus luxueux. Koraki elle-même avait initié la Présidente à ce millésime. La première gorgée lui arracha à léger « ouf ». Ce n’était pas là le genre de breuvage dont elle avait l’habitude. D’ordinaire, elle préférait les secs ou les fruités. Celui-ci était légèrement amer, tandis que les épices apportaient une note de sucré. Il fallait savoir l’apprécier pour en mesurer toute la richesse.
Nul doute que cet arôme puissant saurait satisfaire les papilles de Tagar, plus habitués à une gastronomie assaisonnée et brutale comme l’était celle du Reike.
- Mr l'Ambassadeur, vous devez bien comprendre que, même Mairesse de Courage, mes pouvoirs sont limités. Si la République devait accéder à cette requête, il appartiendrait avant tout à nos Députés, notre Sénat, nos Magistrats et notre Présidente d'en discuter les termes. Je n'aime pas être l'oiseau qui apporte les mauvaises nouvelles, mais si ces ressortissants dont vous me parlez ont acquis la nationalité républicaine, je crains fort que notre Constitution nous interdise purement et simplement tout mesure d'exclusion à leur encontre.
Comme quoi, la Loi Républicaine était bien faite. Les fraudeurs, et les richesses qu'ils avaient amenés avec eux, était protégés de toutes agression par la plus haute juridiction possible. Quel dommage pour le Trésor reikois …
Néanmoins, l’une des bases autant de la politique que du commerce était de toujours avoir de quoi marchander. Si la Mairesse voulait réellement que des liens commerciaux soient de nouveaux établis entre Courage et l’Empire, alors elle se devait de donner au reikois en sa présence de quoi le satisfaire.
Un minimum, du moins.
- Même des coupables de droits communs dans votre pays seraient protégés. Néanmoins, s’il s’agit d’une faute considérée comme grave dans votre pays, peut-être Justice peut-elle répondre à votre question. Je pourrais essayer d'intercéder en votre faveur.
Allez, cher Tagar, n'hésites pas à poser la fatidique question : "en échange de quoi ?". Après tout, tel était la base de la diplomatie.
Et Tagar venait de les lui fournir. Puis il la remercia pour son accueil, avant de l’inviter à plus de familiarités entre eux. Proposition qui ne fut accueillie que par un sourire poli et charmeur par la Reine des Catins.
- Après trois années de guerre, j'ose espérer que nos pays respectifs pourront renouer de manière cordiale. Si nous même ne le sommes pas entre nous, comment pourrions nous l'exiger de nos gouvernements ? Plaisanta t-elle suite à ses remerciements.
Elle se lève élégamment, se dirigeant vers un petit guéridon où trônaient la bouteille de vin et deux verre de cristal. Ce n’est qu’une fois ces trois objets en main qu’elle répondit à la précédente proposition.
- Pas tout de suite, Mr Reys. Les familiarités conviennent avant tout aux moments d'intimités. Lorsqu'ils sont solennels comme celui que nous vivons actuellement, alors nous nous devons de respecter autant l'étiquette que les convenances.
Elle autorise ensuite la question, l’invitant dans ce même sourire agréable à la lui communiquer. Comment pourrait-elle lui opposer un refus alors qu’ils venaient de remettre leurs pays sur les voies de la diplomatie ? Toutefois, son regard se durcit sitôt eut-elle entendu ses paroles. Elle se pinça les lèvres, non pas par la colère que pouvait provoquer cette demande outrageuse, n’ayons pas peur des mots, mais bien par son incapacité à y répondre favorablement.
- Je comprends mieux ses réserves que j'avais put sentir lors de nos échanges ... Voila une discussion qui mérite autre chose que du vin.
Elle repose la bouteille de vin, puis tape dans ses mains. On lui apporte alors du Soleil Blanc, un vin blanc épicé auquel elle fut initié il y’a près de trois années lors d’une rencontre … Intéressante.
- Cuvée spéciale, précise t-elle. S'il vous sied, il me ferrait plaisir de l'incorporer à la liste des marchandises stipulées dans notre accord.
Elle tend un verre à Tagar et tend son propre verre en sa direction, l’invitant à trinquer avec elle. Après tout, il s'agissait là d'une des nombreuses richesses cachées de Courage, ainsi qu'un de ses produits les plus luxueux. Koraki elle-même avait initié la Présidente à ce millésime. La première gorgée lui arracha à léger « ouf ». Ce n’était pas là le genre de breuvage dont elle avait l’habitude. D’ordinaire, elle préférait les secs ou les fruités. Celui-ci était légèrement amer, tandis que les épices apportaient une note de sucré. Il fallait savoir l’apprécier pour en mesurer toute la richesse.
Nul doute que cet arôme puissant saurait satisfaire les papilles de Tagar, plus habitués à une gastronomie assaisonnée et brutale comme l’était celle du Reike.
- Mr l'Ambassadeur, vous devez bien comprendre que, même Mairesse de Courage, mes pouvoirs sont limités. Si la République devait accéder à cette requête, il appartiendrait avant tout à nos Députés, notre Sénat, nos Magistrats et notre Présidente d'en discuter les termes. Je n'aime pas être l'oiseau qui apporte les mauvaises nouvelles, mais si ces ressortissants dont vous me parlez ont acquis la nationalité républicaine, je crains fort que notre Constitution nous interdise purement et simplement tout mesure d'exclusion à leur encontre.
Comme quoi, la Loi Républicaine était bien faite. Les fraudeurs, et les richesses qu'ils avaient amenés avec eux, était protégés de toutes agression par la plus haute juridiction possible. Quel dommage pour le Trésor reikois …
Néanmoins, l’une des bases autant de la politique que du commerce était de toujours avoir de quoi marchander. Si la Mairesse voulait réellement que des liens commerciaux soient de nouveaux établis entre Courage et l’Empire, alors elle se devait de donner au reikois en sa présence de quoi le satisfaire.
Un minimum, du moins.
- Même des coupables de droits communs dans votre pays seraient protégés. Néanmoins, s’il s’agit d’une faute considérée comme grave dans votre pays, peut-être Justice peut-elle répondre à votre question. Je pourrais essayer d'intercéder en votre faveur.
Allez, cher Tagar, n'hésites pas à poser la fatidique question : "en échange de quoi ?". Après tout, tel était la base de la diplomatie.


- Pouvoir de la Reine des Catins:
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Magie Elementaire de l'Ombre Palier II
Magie Elementaire Glace Palier II
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Vol Palier I
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Tagar Reys

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Vocation: Mage Elementiste
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Rang: B - Coeur
Nous arrivons enfin aux choses sérieuses, l’alcool ! Même si elle refuse de m’appeler Tagar, ce qui serait pourtant approprié face à notre différence de statut, étant contrôleur et elle seigneur, pardon maire d’une cité, je ne le prends pas mal. Et le festival continu quand elle fait apporter une autre bouteille et c’est elle-même qui me sert. Je respecte les règles de politesse et j’attends qu’elle ait elle-même goûté avant d’en prendre une gorgée. Le goût est tout à fait extraordinaire et je l’indique à mon hôtesse :
Voici un alcool tout à fait surprenant, je sens des épices, mais que j’ai du mal à définir. Il est vraiment excellent et c'est avec grand plaisir que j'accepte son incorporation à notre accord.
Je suis sûr que la grand Argentier ne trouvera rien à y redire. Elle répond ensuite à ma question et je l’écoute jusqu’au bout sans l’interrompre, puis une fois qu’elle a terminé, je lui dis en souriant :
Je suis désolé, je me suis mal exprimé. Je voulais bien sûr parler de Reikois n’ayant pas la nationalité Républicaine. Des fraudeurs ayant fui notre contrée pour se réfugier dans le vôtre et où j’aimerais l’aide de votre pays pour les expulser. Nous en ferons de même chez nous. Je sais à quel point votre pays est soucieux des libertés individuelles de ses citoyens et jamais je n’oserai vous demander de déroger à ce principe sacré.
En-tout-cas, le Reike n’accepterai pas d’exclure un Reikois sur demande de la République. C’est une question de prestige national. Avant la guerre des Titans, il y a eu une coopération des forces de la Loi des deux côtés. J’ai moi-même été chargé d’une mission de ce genre, alors j’aimerais faire en sorte que cela continu. J’attends donc la réponse de dame Koraki. Je ne parle pas des criminels ayant tué ou volés des gens, venus en République et acquis la nationalité Républicaine, il s’agit d’une mission dédiée à la Griffe. Je parle bien des gens ayant des dettes à rembourser à l'Empire.
Voici un alcool tout à fait surprenant, je sens des épices, mais que j’ai du mal à définir. Il est vraiment excellent et c'est avec grand plaisir que j'accepte son incorporation à notre accord.
Je suis sûr que la grand Argentier ne trouvera rien à y redire. Elle répond ensuite à ma question et je l’écoute jusqu’au bout sans l’interrompre, puis une fois qu’elle a terminé, je lui dis en souriant :
Je suis désolé, je me suis mal exprimé. Je voulais bien sûr parler de Reikois n’ayant pas la nationalité Républicaine. Des fraudeurs ayant fui notre contrée pour se réfugier dans le vôtre et où j’aimerais l’aide de votre pays pour les expulser. Nous en ferons de même chez nous. Je sais à quel point votre pays est soucieux des libertés individuelles de ses citoyens et jamais je n’oserai vous demander de déroger à ce principe sacré.
En-tout-cas, le Reike n’accepterai pas d’exclure un Reikois sur demande de la République. C’est une question de prestige national. Avant la guerre des Titans, il y a eu une coopération des forces de la Loi des deux côtés. J’ai moi-même été chargé d’une mission de ce genre, alors j’aimerais faire en sorte que cela continu. J’attends donc la réponse de dame Koraki. Je ne parle pas des criminels ayant tué ou volés des gens, venus en République et acquis la nationalité Républicaine, il s’agit d’une mission dédiée à la Griffe. Je parle bien des gens ayant des dettes à rembourser à l'Empire.

Mairesse de Courage
Koraki Exousia

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- Mon palais est semblable à d'autres ... mets. Je serais bien incapable de vous faire la liste de ce que nos viticulteurs utilise.
Koraki était plutôt du genre viandarde, voyez-vous ? Tendres, saignantes, bleues, à point, faisandées, fumées, marinées, qu'elles soient de bovidés, de volailles, d'ovidés ou d'équidés, elle appréciaient toutes les viandes, sans restriction. Cependant sa préférée, celle pour qui elle portait une affection et une attention toute particulière, était d'un autre ordre du règne animal. Pas si compliqué à trouver, en réalité, mais elle exigeait une cuisine si particulière et problématique qu'elle ne se la réservait qu'en cas de grands festins.
Enfin, là n'était pas le sujet ...
Ce dernier se concentrait plutôt sur les nobles reikois qui avaient fuient leurs terres natales. La raison en était simple : les réformes anti-esclavagistes de l'Impératrice. Beaucoup des anciens esclavagistes avaient mal vécus la transition de toute l'économie. Si la plupart c'étaient redressés grâce à l'emploi massive de main-d'œuvre mort-vivantes, quelque uns, par respect pour les traditions de leurs ancêtres, avaient préférés fuir cette loi liberticide plutôt que de trahir le commerce de leurs ancêtres. Et les voila ainsi réfugiés en République.
- Nous parlons dont là de criminels en fuite, ayant profitez de la générosité que la République à offert à ses hordes de pauvres réfugiés pour échapper à leurs obligations. Tsss, c'est pathétique.
"Pathétique" pour ces vils resquilleurs, bien entendu. Elle ne parlait absolument pas du fait que le si grand, le si glorieux, le si puissant Empire du Reike, soit incapable de faire payer leurs impôts à quelques administrés récalcitrants. Même si, il fallait le dire, en terme d'administration fiscale et civile, la République avait des siècles d'avance sur le Reike.
Cependant, chose qu'elle n'admettrais jamais à Tagar, il en allait surtout de la réputation de la République. Si d'aventures une poignée d'ex-esclavagistes avaient réellement trouvés refuge en sa cité où celles de Justice ou de Liberty, cela entacherait les valeurs même de la Nation Bleue. Et cela, Koraki ne pouvait le permettre.
- Il semblerait que les réformes de votre Impératrice ne soit pas du goût de tous, Mr Reys.
Et puisqu'il ne semble pas décidé à poser la question, alors la Mairesse allait lui poser sa condition :
- En échange de mon aide dans cette affaire, Mr Reys, je veux des garanties. Pour une durée de cinq années, l'intégralité du commerce reikois devra passer par Courage. Aucun autre intermédiaire ne saurait être privilégié : ni Liberty, ni Justice, ni la SSG, ni même la Banque des Chaînes. Ce sera à la Mairie de Courage et son service spécialisé de gérer cette importante, car première depuis trois ans, route commerciale.
Pourquoi cinq ans ? Car c'est la durée du mandat qu'il lui reste à accomplir. Ainsi, elle s'assure de la prospérité de sa cité. A condition que Tagar accepte, bien entendu. Mais il serait bien idiot de refuser, car si tel était le cas, alors il se pourrait que ces fraudeurs, dont l'existence vient de lui être révéler, soit retrouvés par des républicains. Leur fortune disparaitrait mystérieusement, tandis que les caisses de Courage se verraient remplies d'une manne bien opportune.
Koraki était plutôt du genre viandarde, voyez-vous ? Tendres, saignantes, bleues, à point, faisandées, fumées, marinées, qu'elles soient de bovidés, de volailles, d'ovidés ou d'équidés, elle appréciaient toutes les viandes, sans restriction. Cependant sa préférée, celle pour qui elle portait une affection et une attention toute particulière, était d'un autre ordre du règne animal. Pas si compliqué à trouver, en réalité, mais elle exigeait une cuisine si particulière et problématique qu'elle ne se la réservait qu'en cas de grands festins.
Enfin, là n'était pas le sujet ...
Ce dernier se concentrait plutôt sur les nobles reikois qui avaient fuient leurs terres natales. La raison en était simple : les réformes anti-esclavagistes de l'Impératrice. Beaucoup des anciens esclavagistes avaient mal vécus la transition de toute l'économie. Si la plupart c'étaient redressés grâce à l'emploi massive de main-d'œuvre mort-vivantes, quelque uns, par respect pour les traditions de leurs ancêtres, avaient préférés fuir cette loi liberticide plutôt que de trahir le commerce de leurs ancêtres. Et les voila ainsi réfugiés en République.
- Nous parlons dont là de criminels en fuite, ayant profitez de la générosité que la République à offert à ses hordes de pauvres réfugiés pour échapper à leurs obligations. Tsss, c'est pathétique.
"Pathétique" pour ces vils resquilleurs, bien entendu. Elle ne parlait absolument pas du fait que le si grand, le si glorieux, le si puissant Empire du Reike, soit incapable de faire payer leurs impôts à quelques administrés récalcitrants. Même si, il fallait le dire, en terme d'administration fiscale et civile, la République avait des siècles d'avance sur le Reike.
Cependant, chose qu'elle n'admettrais jamais à Tagar, il en allait surtout de la réputation de la République. Si d'aventures une poignée d'ex-esclavagistes avaient réellement trouvés refuge en sa cité où celles de Justice ou de Liberty, cela entacherait les valeurs même de la Nation Bleue. Et cela, Koraki ne pouvait le permettre.
- Il semblerait que les réformes de votre Impératrice ne soit pas du goût de tous, Mr Reys.
Et puisqu'il ne semble pas décidé à poser la question, alors la Mairesse allait lui poser sa condition :
- En échange de mon aide dans cette affaire, Mr Reys, je veux des garanties. Pour une durée de cinq années, l'intégralité du commerce reikois devra passer par Courage. Aucun autre intermédiaire ne saurait être privilégié : ni Liberty, ni Justice, ni la SSG, ni même la Banque des Chaînes. Ce sera à la Mairie de Courage et son service spécialisé de gérer cette importante, car première depuis trois ans, route commerciale.
Pourquoi cinq ans ? Car c'est la durée du mandat qu'il lui reste à accomplir. Ainsi, elle s'assure de la prospérité de sa cité. A condition que Tagar accepte, bien entendu. Mais il serait bien idiot de refuser, car si tel était le cas, alors il se pourrait que ces fraudeurs, dont l'existence vient de lui être révéler, soit retrouvés par des républicains. Leur fortune disparaitrait mystérieusement, tandis que les caisses de Courage se verraient remplies d'une manne bien opportune.


- Pouvoir de la Reine des Catins:
Marionnettiste Palier III
Nécromancie Palier I
Malédiction Palier I
Pétrification Palier I
Magie Elementaire de l'Ombre Palier II
Magie Elementaire Glace Palier II
Magie Elementaire Ombre-Givre Palier I
Soin élémentaire Palier I
Régénération Palier II
Vol Palier I
Métamorphose Palier I
Attaque Mentale Palier III

Noble du Reike
Tagar Reys

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Je vois que nous partageons le même sentiment envers les fraudeurs qui ont quitté leur pays d’origine pour des raisons financières. Je hoche donc la tête avec résolution pour bien lui montrer mon accord. Quand elle évoque les réformes de notre Impératrice, je me sens obligé de prendre sa défense, même si l’augmentation des impôts, surtout des riches, à contribué à la situation actuelle :
C’est le problème quand un dirigeant réalise d’audacieuses réformes, elles ne plaisent pas à tout le monde. Vous devez être au courant du problème, avec vos administrés, quoique vous fassiez, il y a toujours des mécontents.
Je l’écoute ensuite me parler de ses conditions pour lutter contre l'évasion fiscale qui me semblent assez élevées et comme je suis un petit gars prudent, je bois une nouvelle gorgée de cet excellent breuvage au cas où je me fasse virer manu-militari du bureau de la mairesse sans avoir le temps de le savourer. Une fois ceci, fait, je peux lui répondre, d’un ton neutre pour éviter de l’énerver :
J’ai bien entendu votre proposition et je la soumettrai à notre ministre des Finances, toutefois, je pensais à un accord basé sur la réciprocité.
Après tout, il y a des personnes qui quittent la République pour le Reike régulièrement. La corruption étant un gros problème dans ce pays, ceux qui savent qu’ils vont se faire attraper, préfèrent souvent tenter l’exil que croupir dans une cellule de prison. Je ne sais pas si la proportion est la même entre ceux qui arrive et ceux qui partent, mais cela n’est pas à négliger. J’attends donc sa réponse, car je doute que le Cœur accepte de tel contrainte juste pour récupérer quelques Reikois.
J’espère en tout cas, avoir mis les formes, car j’ai besoin de la bonne volonté de mon interlocutrice pour mettre en place les différentes mesures.
C’est le problème quand un dirigeant réalise d’audacieuses réformes, elles ne plaisent pas à tout le monde. Vous devez être au courant du problème, avec vos administrés, quoique vous fassiez, il y a toujours des mécontents.
Je l’écoute ensuite me parler de ses conditions pour lutter contre l'évasion fiscale qui me semblent assez élevées et comme je suis un petit gars prudent, je bois une nouvelle gorgée de cet excellent breuvage au cas où je me fasse virer manu-militari du bureau de la mairesse sans avoir le temps de le savourer. Une fois ceci, fait, je peux lui répondre, d’un ton neutre pour éviter de l’énerver :
J’ai bien entendu votre proposition et je la soumettrai à notre ministre des Finances, toutefois, je pensais à un accord basé sur la réciprocité.
Après tout, il y a des personnes qui quittent la République pour le Reike régulièrement. La corruption étant un gros problème dans ce pays, ceux qui savent qu’ils vont se faire attraper, préfèrent souvent tenter l’exil que croupir dans une cellule de prison. Je ne sais pas si la proportion est la même entre ceux qui arrive et ceux qui partent, mais cela n’est pas à négliger. J’attends donc sa réponse, car je doute que le Cœur accepte de tel contrainte juste pour récupérer quelques Reikois.
J’espère en tout cas, avoir mis les formes, car j’ai besoin de la bonne volonté de mon interlocutrice pour mettre en place les différentes mesures.

Mairesse de Courage
Koraki Exousia

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- Le problème des dirigeants audacieux, c'est qu'ils ne savent pas s'arrêter, ni quand ils doivent comencer. Les réformes doivent suivre une évolution de société, pas la provoquer. Le temps est le meilleur allié d'un dirigeant.
Si Koraki avait été dans la situation de l'Impératrice, elle n'aurait jamais mise en place ces réformes. Non pas qu'elle soit pour l'esclavage, au contraire ! Ce système économique étant une véritable hérésie capitaliste, il devait être détruit. Cependant, il était évident que le Reike n'était pas prêt à abandonner cette pratique culturelle vieille de plusieurs millénaires. Le ratio avantage/risque penchait dangereusement contre Ayshara. Avec ces réformes, elle ne faisait qu'alimenter ses détracteurs. Mieux aurait valut qu'elle patiente encore, afin d'asseoir son autorité et sa légitimité. Elle aurait dut y aller par étape.
Mais que voulez vous ? Ayshara n'était encore qu'une enfant capricieuse.
Heureusement qu'il existait en ce monde des femmes plus pragmatiques pour lui donner un exemple d'administratrice cohérente et avisée. Oui, elle pensait bien à elle-même. Koraki n'avait pour l'heure qu'une seule idée en tête : assurer, la prospérité économique de Courage.
- Certes .. Mais mes "mécontents" ne quittent pas pour autant ma cité, répondit-elle un sourire aux lèvres.
Pour commencer, elle ne l'admettrait jamais devant un représentant étranger. Les problèmes de la République ne pouvait et ne devait être connus que des Républicains. Et si cela devait réellement être le cas, alors il s'agirait de fortunes bien plus grosses que celles avec lesquelles le Reike devait avoir l'habitude. Mirelda n'était pas le seule milliardaire de la République et la fuite de ces capitaux était un problème que seul le gouvernement pouvait gérer. Ce n'était pas à Koraki et à sa mairie de lutter contre l'évasion fiscale à l'échelle nationale. La demande de "réciprocité" invoqué par Tagar était donc hors-sujet.
- Entendons-nous bien, Mr Reys, je vais devoir jouer de ma crédibilité, de ma réputation, de mes relations et de mon argents pour vous satisfaire. Des enquêtes devront être menées, des forces de l'ordre mobilisées, des procédures lancées. Des sommes importantes vont être engagées pour vous apporter satisfaction, et ce ne sera que part pure charité de la part de la République. J'entends que cet investissement soit rentable, me comprenez-vous ?
Elle se ressert une gorgée, laissant ainsi le temps à son interlocuteur de soupeser ses paroles. Il demandait à service à une nation étrangère, il était normale que cette dernière cherche à en être rénumérée. C'était la loi de l'offre et de la demande.
- Aussi je vous invite à revoir votre position. Je suis ouverte à la possibilité de revoir mes exigences à la baisse, mais pas à les abandonner. Donc faites vos jeux.
Si Koraki avait été dans la situation de l'Impératrice, elle n'aurait jamais mise en place ces réformes. Non pas qu'elle soit pour l'esclavage, au contraire ! Ce système économique étant une véritable hérésie capitaliste, il devait être détruit. Cependant, il était évident que le Reike n'était pas prêt à abandonner cette pratique culturelle vieille de plusieurs millénaires. Le ratio avantage/risque penchait dangereusement contre Ayshara. Avec ces réformes, elle ne faisait qu'alimenter ses détracteurs. Mieux aurait valut qu'elle patiente encore, afin d'asseoir son autorité et sa légitimité. Elle aurait dut y aller par étape.
Mais que voulez vous ? Ayshara n'était encore qu'une enfant capricieuse.
Heureusement qu'il existait en ce monde des femmes plus pragmatiques pour lui donner un exemple d'administratrice cohérente et avisée. Oui, elle pensait bien à elle-même. Koraki n'avait pour l'heure qu'une seule idée en tête : assurer, la prospérité économique de Courage.
- Certes .. Mais mes "mécontents" ne quittent pas pour autant ma cité, répondit-elle un sourire aux lèvres.
Pour commencer, elle ne l'admettrait jamais devant un représentant étranger. Les problèmes de la République ne pouvait et ne devait être connus que des Républicains. Et si cela devait réellement être le cas, alors il s'agirait de fortunes bien plus grosses que celles avec lesquelles le Reike devait avoir l'habitude. Mirelda n'était pas le seule milliardaire de la République et la fuite de ces capitaux était un problème que seul le gouvernement pouvait gérer. Ce n'était pas à Koraki et à sa mairie de lutter contre l'évasion fiscale à l'échelle nationale. La demande de "réciprocité" invoqué par Tagar était donc hors-sujet.
- Entendons-nous bien, Mr Reys, je vais devoir jouer de ma crédibilité, de ma réputation, de mes relations et de mon argents pour vous satisfaire. Des enquêtes devront être menées, des forces de l'ordre mobilisées, des procédures lancées. Des sommes importantes vont être engagées pour vous apporter satisfaction, et ce ne sera que part pure charité de la part de la République. J'entends que cet investissement soit rentable, me comprenez-vous ?
Elle se ressert une gorgée, laissant ainsi le temps à son interlocuteur de soupeser ses paroles. Il demandait à service à une nation étrangère, il était normale que cette dernière cherche à en être rénumérée. C'était la loi de l'offre et de la demande.
- Aussi je vous invite à revoir votre position. Je suis ouverte à la possibilité de revoir mes exigences à la baisse, mais pas à les abandonner. Donc faites vos jeux.

Noble du Reike
Tagar Reys

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C’est moi ou la maire de Courage vient de critiquer l’Impératrice ? Comme c’est un commentaire assez ambigu, je ne fais pas de réflexions, mais je reste sur mes gardes. Personne n’a le droit d’insulter Ayshara, je ne le permettrais pas. Elle me donne ensuite une information qui me fait douter, je ne vois pas pourquoi les mécontents ne quitteront pas sa cité.
Après tout, cette dernière est construite à flanc de montagne, avec des montées interminable, une odeur de poisson en permanence, des miséreux qui font la manche et des grosses entreprises qui font la loi face aux petits artisans. Elle essaye à nouveau de me convaincre et je lui réponds :
Je suis désolé, mais je n’ai pas mandat de la part de mon gouvernement pour modifier aussi profondément l’accord que je voulais mettre en place entre notre nation et votre ville. Je comprends que cela peut vous demander des efforts. Je vous propose donc que je parle de ce changement avec le Grand Argentier et je reviendrais vers vous.
Ces Républicains sont vraiment tous obsédé par l’argent, c’est incroyable ! Je lui propose de faire ce qui est juste et elle ne me parle que de retour sur investissement. On est vraiment trop différents pour se comprendre. Je n’ajoute donc rien à mes paroles. Les Reikois malhonnêtes quitteront donc mon pays avec les poches pleines d’argent pour se réfugier ici et des Républicains feront de même, appauvrissant les deux pays.
Quand je pense qu’un des proches de la Griffe avait comme projet de venir ici pour signer un accord contre le Nouvel Ordres, mettant en commun les informations. Je pense qu’il n’a aucune chance d’arriver à ses objectifs. Je suis sûr que Koraki voudra de l’argent en compensation ! C’est pour cette raison qu’ils n’ont pas aidé contre les Titans. Un jour ou l’autre, ils s’en mordront les doigts. Je les imagine très bien essayés de traiter avec les créatures, leur proposant de l’argent en échange de leurs vies. Ils risquent surtout de subir le même sort que les Shoumeins et de mourir dans d’atroces souffrances.
Après tout, cette dernière est construite à flanc de montagne, avec des montées interminable, une odeur de poisson en permanence, des miséreux qui font la manche et des grosses entreprises qui font la loi face aux petits artisans. Elle essaye à nouveau de me convaincre et je lui réponds :
Je suis désolé, mais je n’ai pas mandat de la part de mon gouvernement pour modifier aussi profondément l’accord que je voulais mettre en place entre notre nation et votre ville. Je comprends que cela peut vous demander des efforts. Je vous propose donc que je parle de ce changement avec le Grand Argentier et je reviendrais vers vous.
Ces Républicains sont vraiment tous obsédé par l’argent, c’est incroyable ! Je lui propose de faire ce qui est juste et elle ne me parle que de retour sur investissement. On est vraiment trop différents pour se comprendre. Je n’ajoute donc rien à mes paroles. Les Reikois malhonnêtes quitteront donc mon pays avec les poches pleines d’argent pour se réfugier ici et des Républicains feront de même, appauvrissant les deux pays.
Quand je pense qu’un des proches de la Griffe avait comme projet de venir ici pour signer un accord contre le Nouvel Ordres, mettant en commun les informations. Je pense qu’il n’a aucune chance d’arriver à ses objectifs. Je suis sûr que Koraki voudra de l’argent en compensation ! C’est pour cette raison qu’ils n’ont pas aidé contre les Titans. Un jour ou l’autre, ils s’en mordront les doigts. Je les imagine très bien essayés de traiter avec les créatures, leur proposant de l’argent en échange de leurs vies. Ils risquent surtout de subir le même sort que les Shoumeins et de mourir dans d’atroces souffrances.

Mairesse de Courage
Koraki Exousia

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Le sourire de la Mairesse est plus triomphale que jamais. Certes, les négociations qu'elle avait cherché à entamer n'avaient menés à rien, mais les informations qui en ressortaient étaient d'une richesse telle que seul un Républicain pourrait l'appréhender. Il ressortait que de cette petite entrevue que le Reike se trouvait dans une position fâcheuse, tiraillé entre l'ordre nouveau que son Impératrice entendait mettre en place, et les antiques traditions qu'elle bousculait. Il apparaissait que malgré la prise de Mael et des Terres du Nord, les finances de l'Empire n'étaient pas encore au beau fixe, au point qu'il en vient à rechercher activement les fraudeurs en République et à craindre une mainmise de Courage sur son commerce.
Tout cela était très intéressant, vraiment.
Et si Koraki avait put entendre les pensées de l'Emissaire, elle aurait probablement rit. Quand on confondait "critique" et "insulte", on risquait de se retrouver dans de fâcheuses positions, surtout lorsqu'on en occupait une aussi diplomatique que la sienne. La Mairesse de Courage l'avait dit et elle le maintenant, Ayshara avait fait une erreur en réformant aussi profondément l'esclavage aussi vite. Il était probable qu'elle ne devait de garder son trône que grâce à la gloire qui l'auréolait depuis sa victoire sur les Titans. Mais accordez quelques années aux anciens esclavagistes pour s'organiser et à l'économie reikoise de s'effondrer devant ce changement majeur, et l'Empire affronterait, encore, une nouvelle révolte. Et la République sera là pour compter les points et distribuer son argent.
Car l'argent, quoi que pouvait penser Tagar, était non seulement le nerf de la guerre, mais bien le poumon de toute société. Lutter contre l'évasion fiscale ne se faisait qu'en injectant de l'argent. Si la république investissait le sien pour le compte du Reike, alors il était normal qu'elle cherche à en retirer un bénéfice. Ce n'était pas là une étrangeté culturelle, ce n'était que du bon sens.
Hélas, voilà des années que Koraki à put constater à quel point les reikois en manquait.
Car quand on administre un pays, on doit avant tout recherche l'efficacité, pas la justice. Cela était le travail des Juges et des Avocats, pas des Maires. Ainsi était organisé la société républicaine, en un engrenage bien huilé depuis plusieurs millénaires, à présent. Le pays des Draknys pouvait-il prétendre à une telle stabilité ? Non, bien entendu. C'est cela qui marquait, définitivement, la supériorité de la Nation Bleue sur la Violette.
- Soyez assuré la tristesse qui m'étreint du fait que nous n'ayons pas put trouver d'accord. J'ose espérer que vous me reviendrez avec de meilleures nouvelles de la part du Grand Argentier, Mr Reys.
En espérant qu'entre-temps, il se soit familiarisé avec la diplomatie. Car, pour ce qu'elle en avait vue, Koraki trouvait Tagar trop en retrait, trop sur la défensive. Il n'osait pas s'opposer, n'osait pas imposer ses conditions, tout comme elle l'avait fait. Or, c'était-là l'essence même de l'art diplomatique : trouver le terrain d'entente. Aucun des deux partis n'était censé obtenir tout ce qu'il désirait, et pourtant tout deux ressortaient des négociations satisfaits.
De toute façon, l'essentiel avait, avant tout, été le traité commercial, à présent signé. Le reste n'aurait été qu'un simple bonus.
- J'ai crut comprendre que vous étiez un homme bien occupé, Mr Reys. Quand pensez-vous revenir en notre bonne cité de Courage ?
Même s'il trouvait qu'elle sentait le poisson, Courage restait une ville honteusement riche. Un seul ordre de Koraki, et la totalité du commerce maritime Reikois se retrouverait ... Purement et simplement bloqué.
Tout cela était très intéressant, vraiment.
Et si Koraki avait put entendre les pensées de l'Emissaire, elle aurait probablement rit. Quand on confondait "critique" et "insulte", on risquait de se retrouver dans de fâcheuses positions, surtout lorsqu'on en occupait une aussi diplomatique que la sienne. La Mairesse de Courage l'avait dit et elle le maintenant, Ayshara avait fait une erreur en réformant aussi profondément l'esclavage aussi vite. Il était probable qu'elle ne devait de garder son trône que grâce à la gloire qui l'auréolait depuis sa victoire sur les Titans. Mais accordez quelques années aux anciens esclavagistes pour s'organiser et à l'économie reikoise de s'effondrer devant ce changement majeur, et l'Empire affronterait, encore, une nouvelle révolte. Et la République sera là pour compter les points et distribuer son argent.
Car l'argent, quoi que pouvait penser Tagar, était non seulement le nerf de la guerre, mais bien le poumon de toute société. Lutter contre l'évasion fiscale ne se faisait qu'en injectant de l'argent. Si la république investissait le sien pour le compte du Reike, alors il était normal qu'elle cherche à en retirer un bénéfice. Ce n'était pas là une étrangeté culturelle, ce n'était que du bon sens.
Hélas, voilà des années que Koraki à put constater à quel point les reikois en manquait.
Car quand on administre un pays, on doit avant tout recherche l'efficacité, pas la justice. Cela était le travail des Juges et des Avocats, pas des Maires. Ainsi était organisé la société républicaine, en un engrenage bien huilé depuis plusieurs millénaires, à présent. Le pays des Draknys pouvait-il prétendre à une telle stabilité ? Non, bien entendu. C'est cela qui marquait, définitivement, la supériorité de la Nation Bleue sur la Violette.
- Soyez assuré la tristesse qui m'étreint du fait que nous n'ayons pas put trouver d'accord. J'ose espérer que vous me reviendrez avec de meilleures nouvelles de la part du Grand Argentier, Mr Reys.
En espérant qu'entre-temps, il se soit familiarisé avec la diplomatie. Car, pour ce qu'elle en avait vue, Koraki trouvait Tagar trop en retrait, trop sur la défensive. Il n'osait pas s'opposer, n'osait pas imposer ses conditions, tout comme elle l'avait fait. Or, c'était-là l'essence même de l'art diplomatique : trouver le terrain d'entente. Aucun des deux partis n'était censé obtenir tout ce qu'il désirait, et pourtant tout deux ressortaient des négociations satisfaits.
De toute façon, l'essentiel avait, avant tout, été le traité commercial, à présent signé. Le reste n'aurait été qu'un simple bonus.
- J'ai crut comprendre que vous étiez un homme bien occupé, Mr Reys. Quand pensez-vous revenir en notre bonne cité de Courage ?
Même s'il trouvait qu'elle sentait le poisson, Courage restait une ville honteusement riche. Un seul ordre de Koraki, et la totalité du commerce maritime Reikois se retrouverait ... Purement et simplement bloqué.


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Tagar Reys

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Heureusement, la maire de Courage accepte mes explications, je ne serais pas exclu du territoire pour lèse-majesté, ce qui est une bonne chose. Mieux, elle m’invite à revenir et je lui souris :
Je ne suis jamais trop occupé pour vous rendre visite. D’ici un mois, je pense, je serais de retour avec une nouvelle proposition qui, je l’espère, saura vous contenter.
Je vais devoir travailler d’arrache-pied pour fournir le montant en argent que représentante les exigences de la jeune femme, comparée à ce que nous coûtes, l’exil fiscale. Bien sûr, je ne pendrais pas la décision, mais je tiens à ce que mon supérieur hiérarchique a toutes les cartes en main pour choisir. Vu l’importance de la chose, il risque de consulter le couple Impérial et c’est une raison supplémentaire pour réaliser un rapport le plus complet possible.
Je pense que nous pouvons éviter de passer par Courage, si nous réformons notre système fiscal avec des contrôles plus systématiques et ciblé. Après tout, pour que l’exil soit rentable, il faut pouvoir frauder pendant des années et c’est uniquement possible grâce à un manque de suivi.
Je n’ai en effet guère de confiance envers des personnes motivées uniquement par l’appât du gain, se moquant de ce qui est bien ou mal. Je ne veux pas que le Reike se retrouve dans la même situation qu’avant la guerre. La conquête du Nord, la prise du trésor de Maël, l’arrivé de la main-d’œuvre constitué de mort-vivant, tout cela a permis à notre Impératrice de supprimer l’esclavage, sauf pour les crimes les plus graves. C’était le moment idéal pour le faire, et même si je ne suis pas d’accord avec cela, ma loyauté m’impose de faire en sorte que le Reike reste indépendant du point de vue financier. Je pense qu’il est temps pour moi de prendre congé et j’indique à la jolie femme qui me fait face :
Je vous remercie pour votre accueil et je ne manquerai pas de transmettre votre proposition à notre ministre des Finances.
Après avoir eu l’accord de mon hôtesse, je rentre à Ikuza, avec la satisfaction du devoir accompli.
Je ne suis jamais trop occupé pour vous rendre visite. D’ici un mois, je pense, je serais de retour avec une nouvelle proposition qui, je l’espère, saura vous contenter.
Je vais devoir travailler d’arrache-pied pour fournir le montant en argent que représentante les exigences de la jeune femme, comparée à ce que nous coûtes, l’exil fiscale. Bien sûr, je ne pendrais pas la décision, mais je tiens à ce que mon supérieur hiérarchique a toutes les cartes en main pour choisir. Vu l’importance de la chose, il risque de consulter le couple Impérial et c’est une raison supplémentaire pour réaliser un rapport le plus complet possible.
Je pense que nous pouvons éviter de passer par Courage, si nous réformons notre système fiscal avec des contrôles plus systématiques et ciblé. Après tout, pour que l’exil soit rentable, il faut pouvoir frauder pendant des années et c’est uniquement possible grâce à un manque de suivi.
Je n’ai en effet guère de confiance envers des personnes motivées uniquement par l’appât du gain, se moquant de ce qui est bien ou mal. Je ne veux pas que le Reike se retrouve dans la même situation qu’avant la guerre. La conquête du Nord, la prise du trésor de Maël, l’arrivé de la main-d’œuvre constitué de mort-vivant, tout cela a permis à notre Impératrice de supprimer l’esclavage, sauf pour les crimes les plus graves. C’était le moment idéal pour le faire, et même si je ne suis pas d’accord avec cela, ma loyauté m’impose de faire en sorte que le Reike reste indépendant du point de vue financier. Je pense qu’il est temps pour moi de prendre congé et j’indique à la jolie femme qui me fait face :
Je vous remercie pour votre accueil et je ne manquerai pas de transmettre votre proposition à notre ministre des Finances.
Après avoir eu l’accord de mon hôtesse, je rentre à Ikuza, avec la satisfaction du devoir accompli.

Mairesse de Courage
Koraki Exousia

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crédits : 1434
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Info personnage
Race: Hybride (Femme/Corbeau)
Vocation: Mage Noire
Alignement: Neutre Mauvais
Rang: A
Le Contrôleur n'était peut-être pas fin négociateur, mais il était un habile diplomate, cela ne pouvait faire l'ombre d'un doute. Il maniait savamment les mots, tant et si bien qu'il était impossible à la Mairesse de s'offenser.
- Les flatteries vous ouvrirons bien des portes en ma compagnie. Alors je souhaite sincèrement que les vents de l'océan vous ramène rapidement à Courage, Mr Reys.
Elle raccompagna l'Emissaire jusqu'à son carrosse, dans la plus pure étiquette républicaine. Elle attendit que la voiture n'ai complètement disparue avant de de finalement se retourner pour repartir dans son bureau. Là, elle s'autorisa enfin à respirer, tachant de contenir l'excitation qui l'étreignait. Tout c'était merveilleusement bien passé. Nul doute que cet accord signait définitivement son retour sur la scène politique de la République. Mais plus que tout, c'était le verre de Soleil Blanc qu'ils avaient partagés qui suscitait le plus d'émoi chez la Mairesse.
Tenant le verre que Tagar avait bu avec entrain durant leur entretien, elle l'observa quelques instants, ses yeux pétillants de joie. Ce n'était certes pas du sang, mais la salive restait un vecteur puissant pour sa sombre magie. Si cet homme devait réellement devenir Cœur de l'Empire Reikois, alors elle tenait là une arme qu'il serait de bon ton de conserver précieusement.
Une fois le récipient à l'abri dans l'un de ses petits coffrets, elle s'assit à son bureau et commença la rédaction de sa lettre. Le destinataire ? L'impératrice Ayshara Ryssen en personne. Sans compter qu'à présent, de nouvelles perspectives venaient de se présenter. Il allait falloir la jouer fine, mais savoir également prendre des risques. Peut-être un petit voyage au Reike serait de bon ton ?
Cependant, il fallait bien l'avouer, entreprendre un voyage dans un royaume désertique, en plein cœur de l'été, alors que l'on était avant tout habitué au climat côtier de Courage, n'était pas le meilleur des choix. Cependant, la République n'attendait pas et Koraki non plus.
- Les flatteries vous ouvrirons bien des portes en ma compagnie. Alors je souhaite sincèrement que les vents de l'océan vous ramène rapidement à Courage, Mr Reys.
Elle raccompagna l'Emissaire jusqu'à son carrosse, dans la plus pure étiquette républicaine. Elle attendit que la voiture n'ai complètement disparue avant de de finalement se retourner pour repartir dans son bureau. Là, elle s'autorisa enfin à respirer, tachant de contenir l'excitation qui l'étreignait. Tout c'était merveilleusement bien passé. Nul doute que cet accord signait définitivement son retour sur la scène politique de la République. Mais plus que tout, c'était le verre de Soleil Blanc qu'ils avaient partagés qui suscitait le plus d'émoi chez la Mairesse.
Tenant le verre que Tagar avait bu avec entrain durant leur entretien, elle l'observa quelques instants, ses yeux pétillants de joie. Ce n'était certes pas du sang, mais la salive restait un vecteur puissant pour sa sombre magie. Si cet homme devait réellement devenir Cœur de l'Empire Reikois, alors elle tenait là une arme qu'il serait de bon ton de conserver précieusement.
Une fois le récipient à l'abri dans l'un de ses petits coffrets, elle s'assit à son bureau et commença la rédaction de sa lettre. Le destinataire ? L'impératrice Ayshara Ryssen en personne. Sans compter qu'à présent, de nouvelles perspectives venaient de se présenter. Il allait falloir la jouer fine, mais savoir également prendre des risques. Peut-être un petit voyage au Reike serait de bon ton ?
Cependant, il fallait bien l'avouer, entreprendre un voyage dans un royaume désertique, en plein cœur de l'été, alors que l'on était avant tout habitué au climat côtier de Courage, n'était pas le meilleur des choix. Cependant, la République n'attendait pas et Koraki non plus.
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