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  • Mer 12 Avr - 10:04
    Les embruns s’effacent à mesure que la troupe poursuit son avancée. Une noria est effectuée par les éclaireurs qui n’ont de cesse de faire des allers et retours pour informer de la situation plus loin. Les comptes-rendus sont détaillés auprès des sous-officiers qui transmettent eux même aux officiers, ces derniers effectuent le tri et distribue de manière méthodique les remarques les plus pertinentes auprès du Général.
    Les dunes de sable s’effacent, un tout nouveau paysage s’offre à l’armée républicaine, des sauges poussent çà et là, offrant un parfum différent des marées. L’ombre des épais pins Sylvestre procure un bref repos aux soldats, tandis que les buis et les vivaces les plus coriaces parviennent à pousser à même les rocailles et au sable. Peu à peu, tout se verdit, un sentier ensablé se dessine dans une pinède d’une grande beauté.

    L’écuyer du Général ferme le convoi, il faut dire qu’il est lourdement chargé, son cheval traîne au bout d’une corde, deux corps de corsaires morts la veille. Si elle rechigne à la tâche, elle en a parfaitement compris le sens lorsque son supérieur lui a expliqué l’intérêt réel. Tissaia était au milieu de la troupe, en cas d’attaque, elle devait pouvoir communiquer d’un bout à l’autre de la colonne avec rapidité pour apporter une réponse ferme et décisive à l’adversité. L'un des officiers remonte au galop la colonne pour s'arrêter à hauteur de l'étendard du Général, bien qu'il l’apostrophe de manière un peu cavalière, le Général tend l'oreille à l'affût de la moindre information.

    "-Il y a un village à un peu moins d'un kilomètre d'ici ! Quelques archers, des soldats forbans prêts à en découdre et sûrement des pièges et des embuscades. Quels sont les ordres Général ?"


    Elle fait un simple signe de main à l'officier pour lui intimer de retourner à son poste et de faire ce qu'on lui demande, de son côté, Tissaia stop la colonne, il faut quelques minutes pour que les informations remontent de part et d'autre et que l'armée cesse tout mouvement. Elle leur avait appris à ne jamais rester inertes, la troupe se dissipe dans la pinède les sous-bois pour prendre le parfait contrôle du périmètre. Son écuyer parvient à sa hauteur avant de défaire les nœuds solides qui sont attachés aux corps, elle les accroche sur la selle du Général, toujours sans mot dire elle désigne le porte-étendard et l'un de ses meilleurs cavaliers.

    "-Commandant Linbrock. Vous prenez le commandement jusqu'à mon retour !"

    Linbrock s'avance et fait un signe de déférence avant de lâcher une série d'ordre à la troupe.

    "-Si je ne suis pas ici d'ici une heure. Raser ce village jusqu'à la dernière pierre. Et fait de même pour les prochains jusqu’à épuisement des soldats."

    Il hoche respectueusement la tête tandis que le porte-étendard et le cavalier se place légèrement en retrait, le trio avance dans une formation en triangle basique en direction du village. Il ne leur faut pas longtemps pour en voir les portes, une palissade sommaire avait été dressée durant la nuit, sûrement en prévision d'une attaque de la République, la population semble hostile tout comme les archers qui bandent d'ores et déjà leurs puissants arcs en chêne sombre. Quelques fantassins s'avancent à leur tour avant qu'un cor ne résonne dans toute la ville pour stipuler l'arrivée des envahisseurs. La tension est palpable, le cavalier sait qu'au moindre faux pas, il doit repartir en toute hâte prévenir l'armée, l’étendard Républicain est déposé, planté dans le sol. C'est là le témoignage d'une conquête, d'une attrition particulièrement sanglante. Tissaia, devant ce silence lourd et ces échanges de regards menaçants, décide de prendre la parole.

    "Vous êtes tous ici, sans exceptions, des citoyens libres de la République. C'est en tant que tel que je m'adresse à vous. Je suis le Général Tissaia Randgríðr, je dispose du pouvoir confié par la République pour entreprendre l'annexion de cette île. Là ou certains voient des sauvages, des terroristes... Des lâches. Je vois les futurs citoyens de notre belle République. J’ai la responsabilité de vous adresser la parole, la fracture diplomatique qui a eu lieu entre nos deux régions géographiques laisse indubitablement planer le spectre de la guerre. Hier, nous avons pris possession de la plage plus au Nord. Beaucoup sont morts, de mon côté, comme du vôtre. Aussi, voici ce que je propose."

    Elle descend de son cheval et détache les deux corps qu'elle traîne par la corde sans mal et qu'elle dépose devant les chevaux, elle fixe l'assemblée un long moment avant de poursuivre son plaidoyer.

    "-Voilà hélas notre part de responsabilité. Ces pauvres bougres sont tombés hier soir. Voici un exemple de ce que la colère Républicaine peut faire. C'est à vous de décider maintenant. Vivre dans les valeurs de la République, s'assurer un chemin prospère, pavé d'allégresse et de bon sens. Ou... Empruntons tous ensemble ici et maintenant le chemin de la destruction ! Nous ne pardonnons pas, nous ne vacillons pas, pouvons ici tous en dire davantage ? Mon offre est simple, soyez nos frères. Ou... Mourez."

    Elle lève les bras pour indiquer qu'elle a terminé, peut-être que le chef des armées adverses, un chef du village, ou une tout autre personne voudrait intervenir afin de préserver des centaines de vies.
    Invité
    Invité
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  • Ven 14 Avr - 23:15
    non

    Qaguia n'avait pas assez parcourue le monde pour se prétendre savante ingénieuse en matière de comportement humains. Ou du moins, elle avait un peu tout oubliée de ça récemment, comme beaucoup de choses. Ce qu'elle pensait, elle l'extrayait de ses livres autant que de sa petite tête bleue, puisant dans des expériences beaucoup moins faciles à oublier que d'autres et quelques bribes de mémoires pour dire que, tout simplement, le commun des mortels aime beaucoup le conflit. Depuis la nuit du temps, il à toujours semblé plus facile à l'un de prendre tout ce que son voisin à dans son grenier, quitte à le brûler de dépit, plutôt que de partager le contenu de son propre grenier avec lui, pour ainsi dire.

    On trouvera des excuses. On justifiera le progrès réalisé durant les boutades. On expliquera que le territoire de l'autre avait des ressources vitales mais impossibles à acquérir diplomatiquement. Que la culture ennemie était inférieure et méritait de passer par la torche et les flammes. Même, que le Dieu d'un côté était fiction blasphématoire envers le vrai Dieu de l'autre camp, le "nôtre". Pas facile de simplement accepter qu'il est simplement facile de tuer. Que les grands massacreurs reçoivent autant d'admiration que de répulsion. Et qu'il suffit des fois de ne simplement pas aimer le visage ou la manière de faire d'un autre pour décider de le trucider.

    Mais la République avait une excuse, non ? Kaizoku avait lancé une attaque de trop, directement sur ses villes et non ses côtes, et après des siècles de patience, motivés par le bras de fer entre les nations, la République en avait finalement eu assez et était partie pour commencer une invasion, déterminée à faire payer à l'île des pirates son insolence en noyant ses citoyens dans le sang et les larmes. Pour Qaguia, rien de ça n'avait vraiment d'importance : ce n'était qu'une recherche de puissance parmi tant d'autres. Les cartes des prochains livres marqueront l'île en bleu, et la présidente de la nation -dont elle se fichait du nom- sera contente d'avoir une victoire pareille à emporter dans la tombe. Les morts ne sont qu'utiles à ce point, n'importe que plus de pirates meurent que de Républicains.

    Mais comptait t-elle quand même se battre contre cet ennemi qu'elle semblait tant mépriser, venu envahir l'île qui l'avait hébergée pendant presque milles ans ?

    non

    L'ennemi est à nos portes ! Ils ont déjà envahis les terres du nord ! Si nous ne les repoussons pas, nous allons finir conquis ! Faites quelque chose ! Vous ne pouvez pas simplement ignorer l'invasion totale de notre île par des continentaux du Sekai !

    A quoi bon ? Si la République avait pu établir une base sur les plages, alors le gros de l'invasion avait réussie : conquérir une île était difficile, elle savait ça de ses bouquins. Il y avait des besoins d'acheminements de matériels et de soldats encore plus compliqués qu'une guerre conventionnelle, et les défenseurs avaient moins à faire que d'habitude pour complètement ruiner une offensive ennemie et massacrer ses troupes avant qu'elles ne puissent même commencer à se défendre ou poser un pied en sol ennemi. Si la République avait pu surmonter cet obstacle si facilement, alors la partie était perdue : Kaizoku n'était pas assez unie pour bouter les Républicains. Et ils avaient de quoi progressivement acheminer plus de matériel et de soldats sans risque d'interférence.

    Il serait plus judicieux d'abandonner et d'assumer la domination Républicaine. Seul un fou voudrait sacrifier sa vie pour sauver une bourgade inutile et isolée, si perdue que les soldats Républicains avaient du tomber dessus par accident.

    Foutue "Dame Blanche" ! C'est pas le moment d'être une pacifiste ! Tournez vos lames de glace vers les troupes Républicaines !

    Le maire de sa bourgade était un de ces fous. Un grand homme à moustache épaisse, trappu, tourné combattant de la liberté en une soirée. Il se tenait près de Qaguia, les poings épais posés sur le poing de la table près de la bougie qu'utilisait l'Ombra pour mieux lire un énième livre. Son irritation n'était pas partagée par la magicienne, autant qu'il devait le penser : elle le voyait comme un problème qui se règle lui-même. Inutile de lui prêter attention, donc. L'inquiétait seulement la réaction de l'ennemi mais elle ne se sentait pas capable de l'arrêter par les mots et n'avait pas l'envie, non plus. Parce que peu importe ce qui se passait, elle ne voyait pas Kaizoku gagner.

    Pas quand l'île paraissait avoir perdu si facilement. Quel intérêt de riposter quand d'autres soldats viendraient s'occuper du reste ? Elle aurait espérée que cette équation n'ait pas été si dure que ça mais pourtant... Soit ! Reste là et regarde comment on défend notre liberté à nous !

    Commandant ! Le titre militaire, vomi de la bouche d'un homme qui était humble pêcheur avant les faits, arracha quand même un roulement d'oeil à Qaguia. Une générale est en approche, je crois !

    ...

    Une générale très confiante.

    Très très confiante pour parler ainsi à une communauté de Kaizoku ainsi désespérée. Et s'ils n'étaient pas des soldats, et si Kaizoku était vouée à être la nation perdante... hé bien, ils seraient quand même damnés par leurs ancêtres s'ils laissaient une impudence pareille se produire. Du moins, c'est ce que s'imagina Qaguia en entendant le discours de la générale de loin. Sacrée voix.

    Mais alors qu'elle mentionnait "responsabilité" pour la seconde fois, vint la réponse du village, alors qu'une pluie de flèches s'écrase sur le porte-étendard et le cavalier à côté d'elle. Si la valkyrie n'est pas assez rapide pour riposter, le pauvre homme et le cavalier, ainsi que sa monture, seront déchiquetés sous ses yeux, la fulgurance de l'assaut n'empêchant pas aux deux hommes et à l'animal de hurler de douleur avant de voir la vie arrachée de leurs coeurs, fauché par des projectiles suffisamment puissants pour ignorer l'armure du cavalier.

    La générale, elle, restera indemne, à moins de se mettre délibérément sur le chemin des projectiles : il y en a quelques douzaines, tirés en trois vagues, s'abattant rageusement sur les cadavres des Républicains.

    Inutilité. Les flèches ne seront pas utiles tirées sur des morts. Sans doute voulait t-il faire un point, compliqué qu'il était : il y avait des femmes et des hommes qui avaient déjà tué du Républicain avant de venir ici. Et s'ils étaient en sous-nombre par rapport aux boulangers et commères tournés gladiateurs et gladiatrices de la liberté bouche-bées, n'en restait que le maire avait eu de la "chance" en les recrutant.

    TA GEULE ! VIENS NOUS CHERCHER ! Une flèche s'écrasa... au pied de l'étendard, défiance ratée du maire. Une autre, tirée plus adroitement, s'écrase sur l'étendard pour le déchirer en deux.

    Voilà sa réponse.
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