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  • Mar 18 Avr - 13:20
    18 Avril de 'an 4

    Le procès d'un braconnier et de sa bande fut fameux au milieu de la Réserve qui envoyèrent un expert témoigner à la court de Liberty. Ou plutôt deux pour être précis. Placidu ayant refusé de quitter de nouveau son poste pour y laisser une Idunn, fort irritée au demeurant de ce manque de confiance flagrant, gérer seule son territoire. C'est Yvan, l'ainé d'un autre qui a une floppée de rejetons, qui a pris leurs pénates le temps de ce voyage.  Evidemment, le membre du GAR ne pouvait la laisser seule... elle n'en faisait même pas encore parti malgré ses deux cents ans. Une formalité inutile aux yeux de l'elfe fort protecteur de sa fille.

    C'était son second voyage et Idunn fut  enjouée et bavarde, furetant un peu partout pour découvrir potentiellement de nouvelles merveilles. Et ce soir là, Placidu sourit en lui reettant la crinière en ordre.

    Je me demande toujours comment tu y arrive... Même ici ou il n'y a pas d'érables, tu trouve le moyen de t'en accrocher... A croire que tu les traine dans ta poche...

    Etrangement, cette remarque eut l'air de la rassurer et le lendemain, elle recommenca. Les oreilles frétillantes, s'agitant sur sa selle, elle posa moult question. Du moins, jusqu'à ce que la ville douche son enthousiasme... Elle trouvait cela encore plus... Etrange... Mort et plein de vie à la fois. Un écosystème mystérieux, qu'elle n'avait pas encore osé explorer s'offrait à elle, quoique pas si différent de celui du village qui recevait ses fourrures. Juste plus gros et plein de pierres. Des pierres mortes.

    Avec son père, elle assista, au dernier rang, au procès. Ils s'étaient préparés d'ailleurs, ayant convenu qu'au besoin, ce serait elle qui parlerait. Et l'événement de la Justice Républicaine ne l'avait pas décue. C'était... Surréaliste? Hors procès, il lui fit découvrir ce monde qui s'offrait. Ils échangèrent beaucoup.

    Mais ce matin, il avait des affaires à régler. Des affaires qui ne concernaient pas Idunn... Placidu l'encouragea à aller dépener son argent pour s'acheter de jolies choses pour occuper sa journée. Il ne craignait pas qu'elle se perde, Idunn avait un sens inné de l,orientation. Une ville n'était qu'une forêt nouveau genre, si?

    En ce magnifique matin donc, gourde d'eau, viande séchée et fruits d'une fraicher discutables devant elle, Idunn lisait un étrange roman, adossée à un arbre d'un petit parc en attendant que les gens finissent de se lever et d'ouvrir leurs échoppe qu'elle puisse fureter. Mastiquant lentement, elle tourna une page.

    Bien voyons donc! Depuis quand les femmes attendent le vouloir d'un homme?
    S'exclama t'elle à haute voix, outrée.
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Mer 19 Avr - 22:48
    Sympathique.

    Liberty était l'un des fleurons de la République, ce qui était naturel vu que c'était de là que la présidente gouvernait, décidant du sort de sa nation à grands coups de débats, de discussions, de ratifications, de vérifications et, d'après des sources biaisées, quelques autres mots avec "-ons" à la fin. Si elle ne pouvait décemment pas ignorer les politiques des plus-mortels, étant donné l'impact que cette dernière avait finalement eu sur le sort de la nation qui l'hébergeait, il était dur pour Qaguia ne pas légèrement mépriser ces institutions distantes, faites de plus-mortels qui s'approchaient de leurs dernières années pour beaucoup, qui utilisaient de lois pour opprimer ou garder en joue les rêves des autres. Eux avaient obtenus ce qu'ils désiraient tous, du pouvoir, des ronds d'or en quantité massive et le respect de leurs pairs, et travaillaient désormais à éviter que leurs sujets ne puissent avoir assez de liberté pour assouvir leurs ambitions à eux.

    Nul doute que quelque part, il y avait de véritables changements proposés ici et là. Et il serait bête de sa part de condamner autant de gens en se basant seulement sur les dires des uns et les expériences de ses bouquins. Mais ils avaient envahis Kaizoku pour tuer les rêves des gens qui y vivaient. Et par la force de leurs armées, en sacrifiant les vies et les rêves de leurs soldats, ils pouvaient toujours se garder au sommet, même alors que la banalité de leurs ambitions ne demandait qu'a les voir fauchés par quelqu'un avec plus de volonté encore. Vraiment une structure qu'elle voudrait éviter, en espérant que ces talents de dissimulation réussissent à la dissimuler à des paires d'yeux voraces.

    Il serait sans doute plus sain de quitter la ville mais elle était curieuse de voir de près une grande ville. Surtout vu que c'était là qu'elle avait vu... le BALLON. Et c'était aussi là que se trouvait la grande académie de Magic. Qui, elle semblait avoir compris assez facilement, enseignait la magie -grande surprise-. Aller à Magic, si jamais ça pourrait bloquer son voyage un petit moment, lui serait très certainement bénéfique pour moult raisons mais surtout pour satisfaire sa soif de connaissances et l'aider à se souvenir de quelques choses qu'elle aurait pu oublier. De magies qu'elle avait maîtrisée il y a si longtemps, comme celle des soins élémentaires ou du vol, sans parler des nouvelles qu'elle pourrait peut-être maîtriser pour plus tard, ajoutant de la nouveauté au lieu de ressasser ses vieux souvenirs. Afin de faire d'elle plus qu'une mage de glace, certes versatile dans sa maîtrise, mais limitée à son élément.

    Elle aurait encore plus de moyens de réaliser les rêves des autres. Et pourchasser le sien.

    Encore fallait t-il trouver Magic. Liberty était une grande ville mais... hé bien, grand établissement ne devait pas oeuvrer dans une cabane bancale. Sauf si jamais, bien évidemment, une illusion puissante était déployée en permanence pour garder le lieu hors de portée de regard ? Bon, bon, elle ne devait pas se laisser submerger. Elle avait déjà visitée Kyouji. Ne suffisait que de traquer une "trace" et la suivre, sans se laisser déborder. Sans vouloir fouiller partout, pour résoudre chaque petit mystère qui lui trottait dans le crâne. Comme ces "fontaines" à l'eau infinie. Ces étranges fruits vendus en échange de ronds d'or. Ou ces habits inutilement extravagants portés par certains, quand un habit n'avait comme vocation que de défendre le corps du froid.

    Ou pourquoi une femme était en train de se parler à elle-même, alors que personne n'était en train de lui parler. Elle ne faisait que lire un livre, pourquoi hurler sur l'ouvrage quand le livre est incapable de parler, par absence totale de sentience ou de moyens de s'exprimer ? La curiosité de Qaguia ne pouvait plus tenir. Et avec une rapidité surprenante, pour elle qui s'était cachée à l'ombre d'un arbre.

    le livre ne te parle pas Fit t-elle juste, le ton plat mais légèrement irrité par l'incohérence de la... mortelle (?). si problème tu as il faudrait traquer auteur
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Ven 21 Avr - 0:05
    A l'interruption de sa lecture, Indunn a un haut le corp magistral, faisant voleter quelques minuscules feuilles autour d'elle tandis que d'un geste coupable, elle enfouit la lecture illicite sous son pourpoint tout en relevant son regard étrange vers  les arbres du parc.

    Ouf, ce n'était pas son père. Il lui ferait lire les bestiaires en long en large et en travers si il s'apercevait de ce que qu'elle lisait à la place des tomes sérieux. Il n'avait pas L'air de se rendre compte que ca faisait deux siècles dans une semaine qu'elle était née et arpentait la Réserve en long en large et en travers. Les arbres, comme les animaux, n'avaient plus de secrets pour elle... Et même si elle gardait une affection sincère et profonde avec sa forêt natale, le fait de juste venir à Liberty lui donnait envie d'aller explorer plus loin. Voir les féroces Kokotts et les Aboleths. Danser avec les dauphins et apprendre des scorpions.... Admirer le coucher et le lever du soleil sous différents panoramas.

    Et ce livre, malgré sa nullisimité, la faisait rêver en un sens. Pas au protagoniste mâle non... mais aux décors...

    Avec une acuité surprenante, le belle verte trouva et identifia la jeune femme lui faisant face, la cornée laiteuse de son oeil gauche miroitant doucement. Elle lui servit une version adorable d'un certain sourire vert Reikois bien connu à   la belle bleue. C'était étrange voir deux femmes de couleur échanger ainsi.  

    -Bon matin... Heu... Je ne voulais pas te déranger.  Non... C'est idiot je sais...

    Se relevant, elle tendit à l'ombra une main ferme, rendue calleuse par le maniement de l'arc. Ses cuirs nons teintés soulignaient de facon fort honorable sa silhouette athlétique, faisant miroiter ses deux couteaux à sa ceinture.

    -Je m'appelle Idunn... Je ne t'ai pas importunée ou réveillée j'espère. Vous vous levez toujours atrocement tard en ville. C'est ptobablement parce qu'ici els oiseaux ne chantent que rarement.
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Dim 23 Avr - 16:53
    Urgh, ce sourire qu'elle lui fit. Elle le savait bien-intentionné mais ça lui donnait presque envie de la baffer. Et ce "presque" n'en aurait pas été un si elle n'avait pas été soudainement curieuse de voir un faciès bien différent de ceux autour d'elle. Tiens ? Elle n'était pas une moins-mortelle, si jamais Qaguia connaissait bien son "bestiaire" des espèces écumant le Sekai, ça devait être... hm... elle n'allait pas se risquer. Elle ressemblait à une mortelle affiliée à la nature, une élémentaire de bois en somme. Non, heu... bah, de la nature était le meilleur terme. Si loin de sa maison, celle-là ? Bah, il n'y avait rien de vraiment productif à passer sa vie dans les bois. Ce n'était pas du tout comme la vie en Lumina'Ombra, dont elle maudissait la permanence dans sa mémoire -encore que ça l'empêchait d'y retourner par curiosité, c'était déjà bien- mais peut-être qu'elle était attirée par la vie en société. Ou en recherche de quelque chose.

    Qaguia se sentit soudainement intéressée, en tout cas. Elle qui s'apprêtait à simplement partir, son message finalement délivré, marqua une petite pause. Si elle était bien une élémentaire, et que Qaguia n'était pas en train de se confondre, elle avait aussi menée une longue vie, très certainement. Et le chemin qui avait pu la pousser à partir vers une grande ville comme Liberty méritait sa petite étude. Ou elle était "jeune", qui savait ? Pas Qaguia. Qui savait que, à l'oeil nu et banal, elle apparaîtrait comme une jeune impétueuse, au lieu d'une forme de vie plus ancienne que les ancêtres de la plupart des mortels en train de marcher autour d'elle. Cette plantuleuse plante pourrait bien avoir un siècle ou deux de plus qu'elle !

    C'était un coup de chance. Un coup de bol -ce qui ne faisait pas de sens comme expression, un coup de bol briserait l'objet, ce qui n'était pas fortuné- comme dit, que de tomber sur une entité si ouvertement rare dans un océan de visages comme Liberty. Le destin l'aurait guidée ? Ou ce n'était que pur hasard, causé pa sa décision de voir la jeune femme au lieu de s'éloigner ou de partir ? En tout cas, elle était contente de ne pas avoir filé, ça pourrait être une rencontre intéressante. Tellement intéressante que Qaguia décida de lui serrer la main, après avoir initialement contemplé le membre. Elle ne comprenait pas le but de la gesture. Un partage de microbes ? Un désir de montrer qu'aucune arme invisible n'était dissimulée dans sa paume ? Absurde, Qaguia pourrait facilement causer une tempête de neige meurtrière tout autour d'elle, dans un monde comme le Sekai, un individu sans armes peut très bien ne pas en avoir besoin.

    Bah, si ça pouvait plaire. Elle agrippa sa main sans la secouer puis lâcha le membre et rejoignit ses deux mains, les mains pressées ensembles, chaque doigt appuyé contre celui de la main opposée, en triangle devant elle.

    non vis pas ici Elle fit. La voix fluette mais appuyée sur son propos. Tiens ? Elle la pensait de la ville ? Décevant. Et pourtant, peut-être qu'elle n'aura pas tort d'ici un moment.

    moi qaguia ombra

    que toi faire ici dis vite merci

    toi ici pour recherche

    ou pour tuer rival
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Dim 23 Avr - 23:14
    Sa main flottant dans l'air,le sourire d'Idunn s'effaca quelque peu tansis que le temps s'étire. Déjà pas habituée physiquement aux codes de la grande ville, elle se demande soudainement si elle n'a pas fauté quelque part. Idunn s'apprêtait à retirer sa main celle bleutée de l'inconnue s'y glissa mais resta imobile avant de se retirer, laissant la jeune fille dans la plus pure confusion. Du moins jusqu'à ce que la voix de cette dernière ne s'élèeve de nouveau dans l'air.

    moi qaguia ombra

    Oh, quel accent charmant!!! Exotique à souhait et qui la surprend énormément.

    que toi faire ici dis vite merci..toi ici pour recherche ou pour tuer rival

    Les sourcis verts se haussèrent tandis que l'archère reprit possession de sa main.

    Je m'appelle Idunn. Enchantée, vraiment!..Oh, ni l'un ni l'autre, j'accompagne mon père pour un procès.... Et... je devais étudier, mais j'ai préféré lire. Je le sais que c'est idiot... Hem... Tu veux déjeuner avec moi? J'ai de la viande séché et des framboises. Ou si tu préfère, on peut découvrir la ville ensemble. Je ne pense pas que tu viennes d'ici non?

    La jeune femme marque soudainement une mine embarassée.

    Oh, désolée. Je suis peut-être trop enthousiaste...Heum...

    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Mer 26 Avr - 2:36
    Idunn ? Soit. Elle semblait vraiment mélangée aux politesses de la civilisation, si elle était si confuse par les excentricités de Qaguia. Ou alors elle avait quelqu'un d'autre qui lui avait enseigné la façon "correcte" de faire. Qui savait ? Qaguia le saurait bientôt. Mais cette élémentaire de la nature là semblait définitivement différente de celle vue auparavant, dans la forêt -bah oui, ou d'autre-. Ce qui était naturel, vraiment. Qaguia et une autre Ombra ne risquaient pas d'être identiques en tout point : il y aurait des similarités ici et là, peut-être quelques marques, mais elle ne se pensait pas similaire à une autre de son espèce. Et Idunn, donc, n'était pas nécessairement connectée à la nature, en "dépit" de son espèce. Et si Qaguia était quand même curieuse de voir comment quelqu'un pouvait aussi aisément s'adapter à la vie en ville, et ne pouvait pas s'empêcher de trouver Idunn étrange, son but n'était pas de la convaincre de tout abandonner et de vivre dans la forêt, après tout.

    Non, elle voulait voir le type de rêve qui la pousse si loin de sa "maison", à Liberty. Peut-être érigeait t-elle montagne à partir de rien ? Ça restait intriguant. Elle devrait en savoir plus. Et ne pas la rendre trop inconfortable, histoire que l'ingénue se lasse et décide d'évacuer les lieux devant une Ombra lourdingue. C'était un scénario plus plausible qu'elle n'aimait le penser, vu l'embarras manifest qu'elle éprouvait quand à la décision de Qaguia de lui serrer si mollement la main. Arf d'un côté, elle n'aimait pas se restreindre mais bon, ça lui apprendrait à socialiser de façon préférable pour la vie Républicaine... si vraiment elle était appelée à devoir résider à Magic, la prestigieuse université lui paraissait seul moyen d'allonger son répertoire de façon satisfaisante.

    Au pire, une fois qu'elle serait comment rattacher des membres, elle pourrait ensuite partir. Elle avait toujours ses hésitations quand à cette phase après. Elle serait poursuivie, non ? Ou interdite d'accès. Et qui sait si elle n'allait pas redevoir compter sur l'université d'ici un bête siècle ou deux. Mouerf. Autant voir tout le curriculum avant de songer à ses futures années. Et l'âge médium aussi. Elle se sentirait humiliée d'être au même niveau de balbutiement magique que des jeunots. Même pas un siècle. Et au même niveau. C'était... pas très plaisant pour l'égo. Mais passons sur le futur. Il n'est jamais que construction du présent dans lequel Qaguia se trouve, écoutant la femme lui répondre qu'elle était là pour assister à un procès et étudier. Ah ? Il devait vouloir la placer quelque part d'illustre, si jamais il s'était déplacé jusqu'à Liberty. L'apprentissage par les livres lui paraissait facile même dans les petites villes de la République, terre de culture.

    Encore un parent qui voulait décider du rêve de sa création ? Pathétique. Qaguia s'abstint de commenter par pur intérêt toutefois, voulant en savoir plus sur cette élémentaire avant de dire quelque chose qui pourrait la froisser. Elle savait qu'insulter l'unité parentale d'un individu pouvait mener à la discorde beaucoup plus facilement que n'importe quoi d'autre, donc, elle éviterait. Et se concentra sur l'offre d'Idunn, lui proposant un festin de viande séchée et de framboises. Et une visite de Liberty. Ah, les choses allaient pouvoir progresser. Ralenties qu'elles étaient par la faute des hésitations vocales d'Idunn. Bon sang, comptait t-elle mettre autant de temps à s'exprimer ? L'oeil unique de Qaguia s'écarquilla d'irritation, sans que son visage ne change tellement.

    parle avec conviction et cesse d hesiter

    toi trebucher beaucoup sur tes mots

    devoir pourtant parler fort et clair dans ville Elle se ferait "boulottée" -expression idiote, le cannibalisme est interdit en République- si elle hésitait. Les grandes villes de la République sont les bastions de sorciers des mots.

    Mais passons, Qaguia baissa les yeux sur sa nourriture. Bien, c'était toujours un déjeuner gratuit. L'Ombra s'assit, formant une petite chaise de glace au milieu de sa "chute" pour s'y asseoir. oui moi manger

    puis toi me mener ville

    moi vivre en ville avant mais pas celle la

    donc toi mener chemin elementaire
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Mer 26 Avr - 23:10
    Tentative d'écriture au JE

    Tout yeux, je regarde l'étrangère. µanifestement, elle ne vient pas de Liberty. Déjà que je suis la seule à la peau verte qui arpente la ville. C'est étrange quand même. Est ce qu'elle acceptera? Je me demande aussi si elle accepterait de parler de sa terre natale. Le monde est si vaste. Peut-être pourrais je aller visiter un jour, ou que ca soit.

    Plissant le nez, je réfléchis à ce que Père m'a appris sur les race. Il y a même une synthèse à la maison. SØyons franc, j'ai un doute... U♪ orc est pas mal plus grand que moi. Et Père, je lui arrive à l'épaule. J'ai déjà entendu quelqu'un dire que ma mère devait être une gobeline et que Placidu devait soit être très saoul, ou taré, ou les deux, pour m'avoir engendrée, aussi utile sois-je.

    Soyons franc, ca ne m'a pas donné l'envie de nouer des liens plus étroit. Et ca m'a fait plaisir quand le potager de cette garce s'est retrouvé envahi de liaces grosses comme mon pouce à peine deux jours plus tard. Le karma est parfois d'une superbe justice. Le ton sévère de Qaguia me fait cependant sursauter.

    parle avec conviction et cesse d hesiter...toi trebucher beaucoup sur tes mots

    Piquée au vif,je lui répond du tac au tac, sans quand même renchérir sur ses phrases pas mal sommaires.

    Les arbres et les animaux se passent assez bien de mots et il n'y a pas beaucoup de gens parlables dans la Réserve.

    devoir pourtant parler fort et clair dans ville...oui moi manger

    Ah, mon irritation retombe aussitôt. Parce que c'est vrai même si ca a été formulé de facon grossière. M'enfin, ca serait grossier si elle pouvait faire des phrases complètes. De plus, se fâcher contre la vérité est une perte de temps. Papa le dit toujours.
    puis toi me mener ville...moi vivre en ville avant mais pas celle la

    S'asseyant avec ele, je lui tends les fruits à qui je donne un petit ''coup de frais'' avant de les lui tendre. Celui ou celle qui a ceuillis ces framboises devait être pressé. C'est un des trucs de a ville ca. Se plaindre d'attendre et ne pas prendre le temps d'apprécier. Je lui offre ensuite mes lanières de viandes séchées

    C'est du pur produit de ma chasse... Ici en ville tu ne trouvera rien de mieux. Tu compte démnager ici ou tu es de passage? De quelle ville viens tu?

    donc toi mener chemin elementaire

    ije marque un temps d'arrêt, les yeux plissés , un chemin élémentaire? Heum... Dans sa langue probablement qu'ele ne veut pas s'user les bottines à se promener partout. Calant une lichette entre mes dents, je la mâchouille allègrement en farfouillant dans mes papiers, finissant par trouver une peau sur laquelle j'ai  commencé à cartographier Liberty. BØn, il y a beaucoup de trous, mais c'est qu'elle est compliquée à comprendre.

    Alors, ou veux tu aller? Je peux te guider, mais je ne connais pas trop la ville. Mais quand j'ai vu un truc, je suis toujours capable de m'y rendre après. Ou je ferme tout ca et nous y allons comme un oiseau...  

    Je suis anxieuse, l'étrangère est aussi autoritaire que la Veuve quand elle houspille ses gamins. La forte personnalité que je percois n'est pas une première certes, dans MA forêt, je saurais quoi faire... Mais ici, je me sens étrangement vulnérable que je pense au moment même ou une petite feuille d'érable rouge tombe sur la carte... J'y suis habituée, aussi je n'y fais pas attention. .
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Dim 30 Avr - 12:11
    Piquée au vif, l'élémentaire. Mais Qaguia ne lui offrit qu'un haussement de sourcil, curieuse de voir ce qui se passerait et nullement inquiète de sa furie. Elle accepta rapidement, après, ce qui lui était avantageux : elle pouvait plus facilement accepter les critiques que d'autres. Elle semblait quand même souffrir d'un certain manque de... vie sociale ? Jugement hâtif mais Idunn avait tôt fait de mentionner le manque de gens à qui parler dans la réserve -même si gens "parlables" était une addition troublante. Ils étaient tous muets ?-. La vie en ville n'était rien sinon sociale, à empaqueter ses habitants comme des sardines, et ainsi la mage élémentaire accepta l'excuse. Elle pouvait un peu comprendre, même si la Réserve devait être lieu plus agréable que Lumina'Ombra.

    Tendant les bras en avant, Qaguia s'assit en arrière, levant ses bras au dessus de sa tête puis les rabaissant sur les bras de sa chaise de glace. formée derrière elle à partir de sa seule pensée. Une utilisation primaire de sa magie de glace pour former une construction à peu près tout aussi vulgaire, mais c'était très peu coûteux en mana et ne salirait pas son tissu comme pour l'herbe. Assise, sur une chaise bien que pour elle, Qaguia accepta les framboises et la viande promptement. mici

    C'était de la nourriture facile. Et même si elle n'était pas nécessairement au goût de Qaguia, qui préférait bien les poires, elle était contente de prodiguer son estomac en nourriture tout en repoussant le spectre implacable de la famine. Oui, elle était maintenant sauve d'une mort par malnutrition et n'aurait plus à s'en soucier avant quelques jours au plus, même si la tentation de manger de la nourriture par plaisir gustatif pourrait la menacer bientôt.

    Au passage, cette élémentaire des forêts maîtrisait la magie des glaces !. Ce que Qaguia trouvait curieux, vu que la glace étant peu propice à la vie végétale mais, encore une fois, elle était une élémentaire qui décidait de ce qu'elle faisait. Et elle était trop occupée à manger, mordant les framboises par morceaux et ne les avalant pas d'un coup. Puis, quand elle réalisa que le goût ne lui plaisait tout simplement pas tant que ça, elle avala d'un coup et se concentra sur la viande, la déchirant en morceaux. Ou plutôt, grignotant des bouts avec des petits coups de dents répétés, baissant la tête pour que le procédé peu glorieux soit dissimulé aux yeux de la curieuse.

    Elle lui posait des questions alors qu'elle mangeait ? Pas très malin quand l'élément de communication sonore de l'Ombra était si occupé à remplir son rôle d'assimilateur de nourriture mais soit. Entre quelques bouchées pas très conséquentes de framboises, mâchonnant prudemment pour que la bouillie passe sans problèmes, Qaguia hocha la tête, l'oeil levé vers le ciel en réflexion. je sais pas

    moi partir si rien trouver

    prefere marcher plutot que rester rien faire

    Parce qu'elle avait fait ça depuis un siècle, déjà, à rester là sans rien faire. Et elle serait damnée si elle recommençait. Si Magic n'avait rien d'utile, alors...

    moi de kaizoku

    Ce serait plus véridique de dire "Lumina'Ombra" on penserait mais non, Qaguia n'avait jamais passé du temps sur cette foutue île sur plus de mille ans. Elle ne se voyait pas comme habitante des lieux.

    Finissant son plat, l'Ombra grogna, entendant la requête de l'élémentaire. Finissant sa portion, elle se leva, laissant le trône devenir humidité aérienne de nouveau.

    nous voir en explorant ville
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Mer 3 Mai - 13:20
    Bon ... allons y alors!!!

    S'exclame Idunn en bondissant sur ses pieds et en ramassant ses choses en un temps record. Ne jamais laisser de traces inutiles de sa venue, c'était une habitude profondément ancrée en elle.

    Et pendant qu'elles exploraient, la jeune femme de questionner l'étrangère.

    Kaizoku? ije ne l'ai jamais vue que sur les cartes et les rumeurs apportées par les braconniers. Tu sais, il y a beaucoup de leur prises qui s'y retrouvent. M'enfin, leur taux de succès est quand même relatif, nous faisons un travail d,arrache pied. Mais c'est un jeu du chat et de la souris en permanence. Les hors la loi ont toujours une facon de travailler...

    Elle frissonne, le poil de ses bras se hérissant à cette pensée tandis qu'elle continue de sa voix claire et agréable, sonnant un peu comme une brise dans le feuillage. Probablement l'émotion.

    Sı au moins ils faisaient attention à la pérennité de la race et ne ciblaient pas les jeunes sains tout en tuant les parents.... C'est une guerre d'usure et parfois, je me dis que nous devrions monter des murs autour de la Réṡerve. Cane sert à rien remarque, ils troueraient es murs et ca ferait une cuvette génétique, els espèces ne pourraient se renouveler sainement. Et je ne parle pas des migrations... Elle hausse les épaules et se met à rire, laissant tomber une minuscule feuille d'érable d'un vert tendre de sescheveux. . Désolée, je m'anime, je m'anime... Alors, cette ile mythique, elle ressemble à quoi?

    Demande t'elle ingénuement, les mains dans le dos tandis qu'elles dépassent des étals ou les marchands placent leur marchandises pour la journée. Les soieries chatoyantes n'attirent que peu son regard qui luit étrangement. Elever et sacrifier des vers àa soie pour l'élaboration de ces étoffes destinées à la plus pure vantardise est, pour elle, une hérésie sans nom.

    C'est tellement silencieux ici... A part les gens... ije me demande comment ils font pour s'entendre dans tout ce silence. Dit elle énigmatiquement, au moment ou des aboiements féroces ainsi qu'une agitation flagrante retentissent d'une ruelle et attirent son attention. Et personne ne fait attention à la faune de la ville. Ils ont l'air...perdus...

    Idunn s'agite, incertaine. Elle n'est pas de celles qui s'interposent dans la sélection naturelle, mais ces aboiements ont l'air tout sauf naturels.
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Jeu 18 Mai - 15:33
    Elle lui parlait et parlait mais le regard de Qaguia, qui ne pouvait bien être posé que sur une cible, allait d'immeuble en immeuble, admirant la ville de plus près. C'était bruyant mais aussi un peu attendu, donc elle pouvait écouter ce que disait Idunn sans se plaindre. Elle parlait de s'arracher le pied et de jouer avec des chats et des souris mais Qaguia savait maintenant que ce n'était là qu'expressions, utilisées pour désigner la difficulté d'une action de façon simple. Certaines étaient assez absurdes, en impliquant un degré de mutilation sévère, mais Qaguia pouvait les comprendre. Et comprendre, en général, qu'Idunn était passionnée avec son travail. Et Qaguia l'écoutait, donc, parce que c'était là bien la moindre des choses.

    C'était une occasion d'apprendre, qu'elle se disait. Et ça lui donnait une petite idée du type d'ambition que pourrait nourrir Idunn, dans la vie. Elle en fut déçue de la voir s'arrêter, sous prétexte qu'elle "s'animait". Bah ! Il est bien d'avoir de la passion pour ce qui nous tient à coeur. Trait républicain que d'exiger ordre et calme en permanence. Pourquoi donc être honteuse quand à exprimer des émotions ? Mieux valait ça plutôt que de se laisser dévorer par l'apathie. Mais elle s'arrêtait pour quémander une description sur Kaioku, semblant intéressée par l'île pirate. Bien. La curiosité, sous toutes ses formes, est une très bonne chose à avoir.

    Mais elle aurait le temps de voir Kaizoku, si Idunn était effectivement une moins-mortelle élémentaire. Elle croyait comprendre les ravages du temps beaucoup moins nocifs sur eux, comme sur elle. ile perdre feu apres invasion republique

    etre vrai endroit où libre sinon mais dangereux

    toi avoir temps voir kaizoku

    Oui, Kaizoku avant la République avait été un endroit dangereux. Mais ça voulait seulement dire que les gens étaient libres de faire ce qu'ils voulaient, bon ou mal. Et pour les arrêter, il fallait avoir la force et la conviction pour surpasser les leurs. C'était un monde dur et imparfait, elle ne saurait le dénier, mais les gens y étaient libres. Et les gens de Liberty, eux, ne pourraient sans doute pas comprendre. Mais bien sûr, peut-être était t-elle trop négative : par sa philosophie, le sort de Kaizoku devait être accepté, vu que la cité-état pirate avait vu sa force dépassée par celle de la République. Mais quand même, qu'il était frustrant de s'imaginer les rues de Kaizoku ressemblant un jour à ça ! Tout était si... normal, paisible.

    oui ville silencieuse sans habitants

    tres surprenant fit t-elle, ne masquant guère son sarcasme. Oui, les villes n'étaient pas loquaces et le pavé ne faisait pas exactement de bruit. Un peu comme la forêt, qui, si on en enlevait les animaux, ne serait pas bruyante non plus. Entendant d'ailleurs des aboiements, en parlant d'animaux, Qaguia se décida à aller voir de quoi il en retournait, partant vers la gauche, vers une ruelle isolée, sans quémander à Idunn de venir. Sa propre curiosité devait la pousser à la suivre. Si elle refusait ou décidait de reporter aux autorités, alors elle n'était pas à la hauteur et était condamnée à l'assimilation à la République.

    L'allée était propre, comme partout à Liberty, avec une porte en bois au fond, que Qaguia décida de rapidement congeler avec sa magie pour mieux la briser, d'un simple clignement d'oeil. Bois devint glace puis glace devint débris fissurés, laissant le soin à l'Ombra de se glisser au travers de l'ouverture. Et quoi qu'elle était plutôt habituée aux étrangetés du monde, ce qui se tenait devant elle la surprit comme assez peu d'autres.

    Il y avait plusieurs hybrides mi-hommes mi-chiens dans un grand cercle, en train d'applaudir, d'aboyer ou de gesticuler envers deux humains adultes de sexe masculin, au milieu du cercle. Torse-nus, avec seulement des loques brunes en pantalons, les deux hommes se lançaient des coups de poing ou pied avec brutalité, claquant l'air au rythme de leurs coups. Des ondes de choc émanaient de l'impact basique de leurs coups sur le vide, ou sur la chair renforcée de leur adversaires, alors que des dents ou du sang voltigaient toutes les cinq secondes, les deux guerriers s'acharnant tellement qu'il était difficile de savoir qui avait l'avantage.

    Et pendant ce temps, des écus pleuvaient sur le champ de bataille, les hybrides chiens lançant de l'argent sur les combattants.

    hah.
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  • Sam 20 Mai - 18:24
    Interdite quelque secondes, la garde forestière a quelque difficulté à cérébraliser la scène. Des hommes qui se tapent dessus d'accord, ca arrive tout le temps et ce n'est pas quelque chose d'exceptionnel en soit. Ce qui l'est plus est l'assistance. Une portée... Non plusieurs, d'hybrides-chiens qui regardent les hommes se cogner desus en faisant des paris. Comme... Comme si ils étaient eux les hommes et les hommes de vulgaires chiens.

    Ce n'est pas parce qu'elle n'est sortie de sa forêt que deux fois en deux cent ans qu'elle est conne non plus. Le respect de la vie, quel qu'il soit fait parti de la nature d'Idunn. Probablement qu'elle se plante et elle en a bien conscience. Peut-être sont ils payés pour le spectacle. Peut-être leur causera t'elle préjudice et se mettra t'elle dans le trouble . Mais ils vont mourir si ils continuent comme cela.

    La décision pour l'archer-mage est rapidement prise au moment même ou son arme se déploie dans sa main. Une flèche d'un gris terne se manifeste avant d'être tirée sans sommation en plein milieu du ring quand elle percute la terre sèche de la ruelle, un tremblement du sol déstabilise les protagonistes avant q'un muret d'un mètre cinquante ne les séparent, divisant les lieux en deux.

    Idunn savait ce qu'elle faisait. En divisant ce qu'elle avait deviné comme la meute en deux, elle avait de meilleure chances de succès. Maintenant... Trouver l'alpha là dedans, en priant qu'il soit de l'autre côté. Ne montrer aucun signe de peur. En éprouvait t'elle? Si c'était le cas, ca ne paraissait nullement. Ca n'empêchala garde forestière pas de couler un bref regard en coin sur l'Etrangère avant de revenir sur la troupe, les iris verts se faisant plus durs.

    -Liberez ces humains maintenant. En plus de contrevenir aux lois en vigueur, cela perturbe la loi naturelle des choses, je ne vous ferai pas un sermon là dessus. Relâchez le, tout de suite.

    Sinon quoi? Aboya un roquet noir comme la suie en dardant une langue monstrueuse entre des crocs conséquents, les longues oreilles dont une à demi arrachée pendouillant. Il avait parlé le premier, alors la garde forestière dardant un regard calme et pénétrant sur sa personne tandis que de l'autre côté ca s'agitait. Tu veux prendre sa place, femelle?

    Un autre, un rouquin déguingandé qui semblait tenir du lévrier, lui murmura quelque chose à propos de son odeur à l'oreille. Il y aait combien de chienne... NØn, se morigéna la demi orc, n'allons pas dans cette direction là quand-même. Elle même était une aberration de la nature, mais tout de même c'était quand même perturbant. U♪ coup d'oeil à l'humain au ol lui révéla qu'il avait besoin d'assistance à bref délai.

    Tu en penses quoi Qaguia?
    Demanda Idunn sans se démonter, bluffant à mort. Le fait est qu'elle ne connaissait aucunement les prouesses martiale de sa compagne du jour. Mais ils n'avaient pas besoin de le savoir. Quelques branches j'aillirent du corp de l'archer et s'enroulèrent autour de sa poitrine, lui faisant un plastron végétal.
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  • Lun 26 Juin - 4:55
    Lupile "Lupis" Lubi était un vieux de la vieille parmi la prestigieuse communauté hybride canine de Liberty. Un battant et un vieux de la vieille, il avait depuis longtemps abandonné son noble combat contre l'inégalité des races, conscient qu'un hybride ne saurait jamais se tenir au côté d'un humain, surtout un hybride chien, animal noble mais condamné à être simplement le meilleur "ami" de l'homme. "Ami" étant un titre intéressant, en vu des hybrides canins dont il devait s'occuper, mais les choses étaient ainsi. Et depuis longtemps, il s'était juré que plus jamais il n'irait se morfondre de son malheur, tant celui de ses pairs était plus grand encore. Et pour l'apaiser, il avait besoin d'argent. Et pour avoir de l'argent, il devait mener des combats d'humains illégaux pour d'autres hybrides-chiens aux portefeuilles illégalement vastes. Et pour mener des combats d'humains, hé bien, il fallait des humains. Et des humains que personne ne regretterait en plus. En ces trente ans de carrière, il avait rapidement vu comment en trouver, d'ailleurs. Et comment s'arranger pour que ces petits jeux restent inconnus du grand public.

    Il savait comment les trouver. Des idiots sans nom, sans spécificités, sans talents, des lambdas qui n'auraient été que des pions remplaçables dans la société, s'ils avaient même pu la rejoindre en état. Dans les histoires d'autres, ils étaient la vermine, le bétail, la chair à canon, trouvée dans les bars et les villages dévastés et aisément dévastée en quelques attaques de la part d'un lambda avec une couleur de cheveux un peu atypique et des pouvoirs surnaturels, bien au delà de la capacité du péquin moyen. Comme des pions, avec la différence que le pion peut éventuellement évoluer et trouve une certaine utilité même par lui-même : ceux là seraient bien incapables de se défaire d'un Roi, encore qu'ils étaient capable de l'entourer pour commencer ! Que même lui, un rebut, avait déjà un statut un tout petit peu plus unique.

    Mais il savait que même lui était en deca du danger imminent qui attendait lui et ses hommes-chiens. Des femmes, sans doute vieilles de plusieurs siècles, aux cheveux et aux peaux  de couleur si funky? Non, non, il ne pouvait pas se permettre de laisser de si évidentes protagonistes le démolir. Surtout dans les circonstances actuelles. Non, il ne pouvait pas se permettre de laisser un malheureux coup de malchance l'intercepter. Encore heureux qu'il n'ait pas été intercepté par des brutasses ! Mais en parlant de ça, il voyait ses deux amis de toujours tomber dans le panneau. Brutes insensibles, dont la nature belliqueuse invitait une rétribution aussi juste que brutale de la part des deux concernées. Ah, déjà, il se voyait gisant au sol, sonné d'un coup de branche dans la tête, ses ambitions en pièces, tout comme des parties très importantes de son crâne. Et quoi que Lupile n'était pas du tout un couard, mieux valait une blessure métaphorique à l'égo plutôt qu'une blessure véridique au corps.

    Sa décision était prise; Il lui suffisait de la communiquer avec gravité. La prochaine fois, il se dit en se penchant en avant, puisant dans sa force limitée pour que sa voix atteigne même jusqu'aux cieux, il devrait vraiment essayer de dire à son pote Rocket de la fermer, autant pendant un combat que dans les discussions.

    GUNNNAGHHH! FUYEZ LES GARS ! Et tous fuirent instantanément, avec une vitesse à en laisser certains complètement secoués. Mais pas Qaguia, qui avait déjà eu affaire à de tels cas de par le passé : se désintéressant des hybrides, elle préféra plutôt regarder les humains abandonnés derrière eux, certainement avec l'assurance qu'ils ne pourraient pas communiquer aux autorités les circonstances troublantes de leurs disparitions : blessés et épuisés, c'est à peine s'ils pouvaient hausser la tête pour les regarder droit dans les yeux, sans doute avec l'intention de leur demander un aide supplémentaire que le simple acte de présence. Et vu que le monde était quand même mal fait, Qaguia ne pouvait malheureusement pas aider : elle manquait toujours de la magie de soin nécessaire pour palier à de petites blessures, encore moins celles venant d'un tabassage régulier.

    Et avec leur état, il serait juste stupide d'essayer d'utiliser de la glace pour les transporter. Du moins, sans moyens adéquats.

    Bon, c'était un problème que des humains pourraient régler, ça, non ? Prenant son manteau de fourrure, aussi petit qu'elle était, elle s'avança vers les hommes ensanglantés pour y déposer sa petite cape. Un geste inutile, il lui manquait des propriétés curatives par sa simple présence, mais elle pensait que cela pourrait au moins leur apporter un peu de... confort agréable. Et la nettoyer n'était pas un problème pour elle. Elle avait ses méthodes.

    Seul comptait le sauvetage de ses vies, pour l'instant, afin que leurs rêves puissent persister et se réaliser, là où des gens cruels s'étaient interposés pour qu'ils ne voient jamais le jour. Et si Qaguia ne connaissait pas leur histoire, ni ne se souciait d'eux tant que ça en tant que personnes, elle ne voulait pas simplement les laisser mourir. Pas quand elle pouvait intervenir; Même si son intervention était de base inutile sur la conclusion du problème principale, qui était l'hémoglobine s'échappant rapidement des plaies des deux monsieurs. Mais le choc le plus dur était interne : un coup pareil peut endommager la peau moins qu'il n'endommage des aspects plus... vitaux et nécessaires d'un mortel. Particulièrement à la tête, ce qui expliquait leurs mouvements de lèvres incohérents, sans capacité à exprimer leurs moults émotions.

    idunn utilise une magie de soin

    ou préviens quelqu'un qui peut
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  • Sam 1 Juil - 14:17
    Le truc avec les animaux et les gens, c'est de souvent avoir l'air plus zen qu'on n'est réellement. Le regard dépareillé d'Idunn continuait de fixer l'étrange manège avec une placidité sans pareille tandis que les hybrides montraient les crocs, la laissant de glace. Même, au contraire, elle fit un pas confiant verts l'avant, causant un flottement dans la bande avant qu'un plus raisonnable que tout les autres ne crie à la fuite abandonnant les pauvres combattants derrière.

    Evidemment... Peu importe en fait, cela aurait été un combat de coq, ou d'hybride chien, elle aurait fait la même chose. Interrompre le massacre. Maintenant ca va être le travail des forces de l'ordre même si elle ne se fait pas trop d'illusions.

    Le petit pied nu se propulse avec aisance, la garde forestière poursuivant sur quelques mètres les hybride en fuite avec un cri de guerre conséquent,  tout simplement pour s'assirer qu'ils ne reviennent pas leur pourrir la vie pendant que Qaguia s'occupe des blessés.  Du moins jusqu'à ce que l'Ombra ne l'appelle  dans son langage rudimentaire, la faisant pivoter avec une souplesse qu'aucune demi orc ne pourrait décemment avoir.  Il ne fallut qu'une seconde avant que le pied nu ne se tourne souplement et que la jeune fille ne  se propulse  de son côté. Elle ne savait pas soigner autrement qu'avec des bandages, mais ce n'était pas l'important, la dame au grand chapeau semblait connaitre son affaire et Idunn lui faisait confiance.

    Ok, j'y vais, mais surveille au cas ou...  Je reviens!!!!

    Trancha t'elle en redisparaissant de l'autre coté, ne laissant que quelques feuilles derrière elle. Elle courut  et couru, demanda son chemin à la première personne qu'elle croisa et fit irruption au poste de la milice de quartier comme une tornade verte, parlant à un réceptionniste encore à moitié endormi. Passons les détails chers lecteurs, mais il lui fallut un bon dix minutes d'argumentaire sur les combats d'humains avant que ce dernier ne lui condescente (est ce que ce mot existe au fait?) deux miliciens et un guérisseurs et ce, comme il lui a fait savoir, c'est parce qu'elle était une Garde Forestière et non Urbaine. Et, avouons le, ils prenaient leur temps les salauds et la garde forestière n'osait trop les pousser, par crainte qu'ils ne finissent par refuser de lui venir en aide.

    Elle avait passé sous silence l'espèce des instigateurs, arguant avec un aplomb certain qu'elle ne les avaient pas vu. Il n'était ni de son ressort de mener cette enquête, ni de contribuer au spécisme latent. Etant une demi-orc, elle savait ce que ca pouvait faire.  Mais passons... C'est trente minutes plus tard, avec de l'aide fort peu motivée, qu'elle revint, appelant l'Etrangère avant de la voir, histoire qu'elle sache que c'est elle.

    Qaguia!? Je suis là. Comment vont ils?
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