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  • Mer 26 Avr - 18:50
    20 Mars

    Encore une autre répétition et ce soir, Halewyn avait envie de rencontrer de nouvelles gens. Les acteurs c'était pas mal, mais un moment donné cela faisait. Surtout qu'il n'y en n'avait pas un qui pouvait faire un repas convenable. On disait les acteurs torturés et pourtant, dans la distribution, la personne de a bande la plus torturée était le directeur qui s'arrachait tellement les cheveux en se demandant à chaque fois pourquoi il ne se rappelait pas le supposé choix qu'il avait fait et ce, sous le regard le plus pur et innocent possible d'Halewyn. D'ici la première, il devrait devenir totalement chauve.

    Quoi qu'il en soit, aujourd'hui, Halewyn est en train de festoyer. En robe et toute en courbes délicatement féminine, là voilà en train de danser une gigue en compagnie d'hommes et de femmes du peuple. ŀa musique, endiablée, les poussent à accélérer le rythme. Le décolleté de la demoiselle est luisant sous l'effort, sa poitrine se soulevant et s'abaissant sous son corset noir, les belles mains tenant les jupes taupes pour libérer les jambes, la divine crinière rouge s'agitant sous les pas. Et hop!!! Un petit pas à gauche. et hop un petit pas à droite, inclinez vous devant votre partenaire, changez de côté!!!!

    Ah que ca fait du bien pouvoir se lâcher un peu... Alors monsieur, encourage le regard de velours, aurez vous l'audace de m'inviter ce soir?

    Un petit pas à gauche, un petit pas à droite, changez de côté. Inclinez vous devant votre partenaire.

    Ah, il paraitrait que non. µais ce n'est pas grave, elle s'amuse trop la Shoumeienne.
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  • Jeu 27 Avr - 1:15
    Et voilà que tu venais de passer ta journée à flagorner dans l'enceinte de cette cité, à te promener au milieu des étals marchands, humant les aromes des friandises et pâtisseries, chinant les vêtements de qualités à prix bradés ou bien même des tissus exquis. Observant la foule se promener au grès des heures et des stands les plus intéressants. Parfois, contant des histoires à des groupes d'enfants aux abords de fontaine ou bien dans un parc à la végétation indécente en cette saison. Lieu agréable dans lequel tu te pris à t'installer sur un banc et profiter de quelques longues minutes paisibles. Puis, tel un battement de cil, la journée défila devant tes yeux sans que tu n'eus l'impression de rien faire. Pourtant, tu prévoyais d'être musicien et danseur aujourd'hui, virevoltant à l'unisson avec tes fumerolles afin de créer un spectacle envoutant, mais tu ne l'avais pas fait. Tu n'avais vraiment cherché à le faire, profitant davantage de tes rêveries et d'une journée sans contrainte.

    Mais tandis que la nuit se profilait à l'horizon, tu sentais un léger chagrin naître en ton cœur, celui de ne point avoir fait ton numéro et apporter une joie, même infime, à quelques individus et, dans une mesure certaine, à toi même. Tu retournais jusqu'à l'auberge où tu logeais sur des routes où les flambeaux commençaient à les éclairer. La vie citadine continuait tranquillement son cours et, à l'instar de tous les autres promeneurs, tu déambulais paisiblement. Néanmoins, une mélodie entraînante vint à titiller ton oreille, une qui te donnait des envies de te mouvoir sur son rythme. Aussi, avec une certaine curiosité mêlée à de l'impatience grandissante, tu quittas la rue actuelle pour aller en sa direction. A ton approche, la musique ne semblait que meilleure et bientôt tu entendis également des éclats de rires et des pas êtres cités. La devanture de l'auberge était fort charmante, et depuis chacune de ses fenêtres encore grandes ouvertes, tu pouvais sentir la bonne humeur qui y régnais. Ni une, ni deux, ton pas se pressa d'autant plus jusqu'à l'entrée et pu admirer de tes yeux cette festivité.

    L'endroit avait été aménagé de sorte qu'une grande piste pour danser s'y trouve en place centrale, la majorité des tablées poussé sur les côtés. Sur une scène au fond de l'auberge se trouvait un groupe qui jouait avec une passion enivrante et pour spectateur une petite foule de danseur aux talents bien disparates et pourtant l'unisson restait impressionnant à admirer. Tu restas un instant à observer cette fresque dépaysante en ces terres si militaires. Ton regard se posant sur les différents visages, habits et mouvements, puis sur les quelques hésitants encore assis à leurs tables. Sans doute l'envie de rejoindre la gigue les titillait mais la peur du quand dira t'on restait plus forte. Sortant de cet instant d'émerveillement à cause d'une personne te bousculant par maladresse, tu te décidas finalement à rejoindre une table et y déposer tes quelques affaires.

    Le refrain n'avait point encore eut le temps de reprendre que, déjà, tu rejoignais les bons vivants et te mis à danser avec eux. Ce n'est guère les danses que tu pratiques habituellement, aussi tes pas semblent incertains et, ayant déjà repéré les danseurs émérites, tu essaies de suivre leur cadence et te joindre à la fête. Passant de partenaire en partenaire, voilà que rapidement tu commences à transpirer tant tu t'impliques dans l'activité. Et, par une légère perte de contrôle dû à l'euphorie, tu commences à jouer de tes sombres fumerolles dans tes changements de côtés et aux moments de t'incliner. Tu ne voulais en aucun cas attirer l'attention à toi, simplement profiter d'une soirée ambiancée, mais tel était un fardeau que tu portais.
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Sam 29 Avr - 15:35
    Et bien, c'est un coup fumant celui là. Et pas vilain du tout...

    Pense ħalewyn en s'inclinant devant le dernier partenaire de cette danse endiablée.Il est un peu hésitant certes mais ce n'est pas grave. Avec un léger rire, La Shoumeienne aux cheveux carmins relâche ses jupes et ralentit la cadence pour se mettre au niveau du partenaire qu s'emballe... Elle se demande si il fume d'ailleurs durant ou après l'amour. Question incongrue mais purement ludique, n'ayant aucune intention immédiate de ramener qui que ce soit dans son lit ce soir. Juste dépenser ce trop plein d'énergie qui lui fait sentir comme une pile.

    Les belles mains de la danseuse prennent celles du musicien, les cals l'informant plus que tout autre sur la profession. Ce n'est qu'une question d'habitude en fait. Un lancier, un épéiste, un archer n'auront pas les cals aux mêmes endroits. Comme les saltimbanques, quoique l'intérêt qu'elle a envers ses partenaires n'implique pas de savoir quel instruments ils jouent. es scarifications ainsi que les balafres attestent d'une vie bien remplie,et cette lumière qui émanait de lui semblait apaisante. Il n'y avait que les fumerolles sombre qui captaient un peu trop le genre de mauvaise attention non souhaitée aussi y vit t'elle, usant de sa magie d'illusion pourpour donner l'impression aux gens qu'elles se promènent sur la piste et font parti du spectacle. .

    Beaucoup se seraient effrayés d'une telle apparence. Halewyn n'était pas de ceux là. Dangereux il était... Normal, n'importe que être du Sekai l'était de différente facon. Se voiler la face représente un risque d'écourter son éternité. De plus, iel n'était pas sans défense non plus. þeu importe qu'il soit légèrement plus petit et frêle qu'elle, il était tout en contraste. Etrangement, il la changeait des bourrins qu'elle cotoyait régulièrement. Avecun peu de chance, il serait cultivé et sa conversation serait intéressante.

    Les instuments s'envolent, les pieds s'agitent, et dans les dernières notes fracassant les tympans, Halewyn Gıovinetta srecule et s'incline une dernière fois, sans lui lâcher la main.

    -Je peux te payer un verre? Parce que je vais m'en commander un.

    Demanda la voix de soupir, les prunelles de velours.

    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Dim 30 Avr - 3:45
    Comme cette soirée est plus qu'appréciable, un véritable moment de plaisir simple dans une journée qui l'était tout autant. Et les festivités ne faisaient que commencer, le début d'une cerise sur un onctueux gâteau. Tu virevoltas sur la piste dans une synchronisation approximative avec tous les autres danseurs, pour la plupart possédant des talents similaires ou moindres aux tiens et pourtant cela n'avait aucune importance car personnes ne jugeaient personnes. Puis tu passas de mains en mains, de partenaire en partenaire, échangeant sourire charmeur et regards insouciants jusqu'à tomber aux bras d'un être qui te laissa quelques peu pantois. L'espace d'un instant, une fugace seconde, tu restas ébahît. Une beauté improbable et pourtant bien réel. Ce n'était point sa taille en soit, tu avais vu bien des femmes se trouvaient plus grandes que toi, il n'y avait rien de complexe la dedans, mais bien qu'elle semblait être celle d'un homme. Et pourtant, tu lui prêtais d'autres traits bien plus féminins. Une certaine confusion s'amena à ton esprit. Désarroi de courte durée car, presque aussitôt, voilà que tu te laissais guider par ta partenaire. Tes yeux déviants des siens uniquement pour suivre ses mouvements.

    En temps normal, il aurait été bon de ne point trop se perdre dans cet éclat ardent, de ne point la dévorer avec si peu de subtilité. Cela était mal venu, pourrait ne point être accepter et amener à une inévitable gène. Mais, tout comme pour tes fumerolles qui continuaient à s'épandre autour de toi, tu ne parvenais à quitter ces cœurs volcaniques qui te faisaient face. Si tu avais pu qualifier bon nombres de personnes de beautés simples, en aucun cas car elles étaient banales mais qu'elles étaient simplement belles à observer, ce n'était point le cas de celle qui te faisait face. Simple, il n'y avait rien de tel chez elle en apparence.

    Ton pouls s'emballe au rythme de la musique, crescendo, tout s'accélère dans quelques dernières notes avant que la musique ne cesse et que les danseurs, à l'unisson, applaudissent leur performance et celle des musiciens. Les remerciement fusent avec la bonne ambiance, une gaieté partagée si plaisante à observer. Pourtant, tu ne peux participer à ces félicitations car l'une de tes mains reste prise. Ta dernière partenaire ne te lâche pas, pis encore, la voilà s'inclinant face à toi et te proposant à boire. Tu rougis à cette proposition, bien que cela ne puisse réellement se voir. "Vous me voyez fort honoré de cette proposition, néanmoins, je ne puis accepter qu'à la condition de pouvoir vous retourner la pareille le moment venu." Tu laissas un sourire bienveillant marquer la fin de ta phrase tandis que tes yeux continuaient à se perdre dans les siens.

    Quelle était cette magie qui semblait prête à t'ensorceler tandis que tu la suivais aveuglément jusqu'au comptoir où, comble de ta virilité, tu y commandas un thé vert que tu accompagnas d'une pointe de sucre. "Vous possédez un talent indéniable pour embraser la scène de votre déhanché. Enchanté de vous rencontrer, je me prénommes Nefih."
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  • Jeu 4 Mai - 13:09
    Se faire admirer allait parfaitement à Halewyn qui lui souriait de facon très encourageante tandis qu'ele s'installait à côté, un verre d'alcool de prune devant elle, levant un sourcil agréablement étonné devant... son thé vert au sucre? Quoi???

    Les mortels l'amuseront toujours. Quel homme commande un thé en plein milieu d'une soirée endiablée? avec du sucre en plus... Vu les volûtes qu'il se trimballe aussi, de même que l'éclairage interne qui lui rappelle un peu Rulka.   Alors, dans un sens, c'est aussi bien qu'il ne soit qu'à l'eau chaude.

    Vous me retournerez ce que vous jugerez bon et au moment opportun, répondit t'elle de facon sybilline. øh oui, elle adore embraser d'un déhanché Je vous remercie ceci dit. Pour ma part, voilà bien longtemps, sinon jamais, n'ai je vu des mouvements si vaporeux. Vous bougez magnifiquement bien mon cher laissez moi vous le dire.  

    Balancant doucement une jambe croisée, Halewyn prend une petite gorgée de son alcool de prune ayant la ferme intention de ne pas en abuser ce soir, les prunelles noires de velours ne quittant pas celles de l'élémentaire, créant une petite bulle intime autour d'eux.

    Vous êtes mucisien? Vos cals sont tres expressifs, vous semblez jouer régulièrement et avec passion.   Elle fit tourner son verre de facon élégante. Dites, vous habitez chez vos parents ou l'inverse? A moins que le monde entier ne soit votre maison? Etant voyageuse moi-même, j'ai vu beaucoup de choses. Quel est votre endroit favori?

    A la limite de sa perception, un certain mouvement brusque d'une âme à prendre se dessine, mais elle juge le mouvement comme non menacant pour le moment. Il y a un bel homme devant elle et Halewyn est curieuse d'en apprendre plus à son sujet.
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  • Jeu 4 Mai - 16:41
    Tu te laissas frémir d'un léger rire aux flagorneries que la gente dame te faisait, bien que tu doutais de cette véracité. Certes, tes mouvements emplissaient avec aisance une pièce de vapeur, néanmoins tu n'aurais guère été jusqu'à dire que tes pas étaient magnifiques, loin de là. Pourtant, elle qui venait de danser telle une nymphe, envoutant la salle de sa grâce prodigieuse te laissait à croire que, peut-être dans ses paroles, se cachait une once de vérité. Quelle vantardise tu affichais ! "C'est bien peu à vos côtés." Glissas tu tandis qu'elle prenait une gorgée de sa boisson alcoolisée. D'ailleurs, point de remarque n'as tu fait lorsqu'elle t'observa prendre ta commande, voilà bien longtemps que tu t'y étais habitué, mais, l'alcool n'était vraiment pas pour toi.

    Si ton visage restait souvent de marbre, affichant les prémices d'un sourire bienveillant et amical, la sculpture se fissura d'un étonnement soudain. Pardi que cette dame était doué, d'un simple contact de vos mains elle parvint à déterminer ta profession principale. Aussi, tandis que ta bouche formait presque un O ébahi, tu en vins à observer tes mains et les fameuses cals que tu ne remarquais pas, trop ancré dans ton quotidien pour avoir ne serais-ce connaissance de leurs présences. Puis, la suite de son oration te fis vivre moult émotion en bien peu de temps, à la fois une tristesse à la mémoire de ces parents que tu n'as jamais connu, et à tes défunts maîtres que tu pouvais considérer comme tel. Après une gorgée pour te ressaisir, tu continuas le fil de la discussion. "Vous vous montrez d'un talent incroyable pour déterminer que je suis musicien. A n'en point douter, vous m'en voyez impressionné. C'est avec une justesse impressionnante que vous avez visé car je suis effectivement un saltimbanque qui parcourt les landes Reikoises. Ma demeure a brûlé il y a quelques trois années de cela et, depuis, à votre instar, je ne fais que voyager. Malheureusement, je n'ai guère beaucoup voyagé, découvrant quelques des grandes cités et surtout les petits villages bien trop souvent oubliés".

    Plus qu'autre chose, c'était ta curiosité qu'elle avait piqué, outre sa beauté naturelle, tu lui trouvais à présent un intérêt bien plus grand dans les voyages qu'elle avait pu vivre, et tous ces lieux extra ordinaires qu'elle avait du voir. Oui, véritable pain béni pour toi que si elle acceptait de te narrer son vécu. Mais, rien ne s'obtenait gratuitement, et pour parvenir à tes fins, tu étais prêt à parler davantage. "C'est un lieu empli de poésie que je préfères, le sommet d'un mont ensablé que le vent balai en permanence. Si depuis les hauteurs il peut paraître anodins, lorsque l'on regarde en contrebas il donne l'illusion d'être une véritable cascade de sable sans fin, et le bruit du vent glissant vers le bas du mont est d'une douceur inégalable. Je dois bien avouer y avoir pris un peu trop de temps, mais l'endroit était si plaisant qu'il m'en a inspiré quelques mélodies." Tes yeux se détournèrent d'iel pour se perdre dans le vague de ces dunes à pertes de vue, un souvenir agréable qui laissais un sourire se dessiner. Tu rêvassas quelques secondes puis, tandis que tu émis un léger soupire, tu revins au présent, honteux pour cette preuve d'irrespect. "Pardonnez mon égarement s'il vous plaît et parlez moi plutôt des lieux qui vous font encore rêver, si vous le voulez bien ?"
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Sam 6 Mai - 18:40
    Un rire cristallin salua la demande. A croie qu'il la pense blasée

    ''Encore'' rêver? Je me sens bien vieille tout à coup. Mais tout me fait fantasmer. Des dunes de sables sous la lumière nocturne, telle que vous me la décrivez de facon si poétique. Il y a es bâtiments blanc aggrippés aux paroies rocheuses de la montagne de Célestia et brillantes telles une magnifique parure de perles visibles de loin, reflétant la lumière du jour tel un phare pour guider le pèlerin. Melorn et ses jardins sublimes, raffinés et délicats. Le tréfond de l'antique forêt des pins blanc, mystique et mystérieuse, la lumière du soleil n'atteignant qu'en fine dentelle le sol des sous bois, ou le plein milieu du ŀac Rebirth sans vent, alors qu'on se pense en plein milieu d'un océan d'huile.   Kyouji et ses bazars sous le soleil du midi pendant que notre odorat est assailli par les milles et une odeurs chaudes des épices au soleil, Justice et sa population bigarrée... Et cela, monsieur, n'est que les lieux réels qui me font rêver. Il m'arrive d'arpenter milles lieux et royaumes oniriques, chacuns différents et uniques.

    S'animant, elle joue avec un collier de rubis minuscules, l'entortillant dans ses doigts avant de le poser sur sa joue, le regardant avec un intérêt renouvelé. Un idéaliste, un sensible, un Rêveur. Une friandise que son petit Marchand de Sable adorerait.

    L'Imagination est la meilleure des conseillère avant que je ne ferme les yeux. Souvent, il m'arrive de mélanger allègrement tout cela. Histoire de bien mettre le protagoniste de ma fantaisie particulièrement bien en valeur. Le plus beau quand on voyage est le fait que les paysages changent entre chacune de nos visites, nous faisant toujours redécouvrir les lieux à chaque passage. En ce moment par contre, ma destination de vagabondage de prédilection n'est pas encore définie. J'hésite entre Kaizoku, sa jungle et ses eaux turquoises, Justice et certaines ruines Shoumeiennes en train d'être rénovées pour y acceuillir un monastère....

    Souriante, elle se penche un peu vers l'élémentaire d'une facon amicale.

    Mais c'est encore un secret. ... Vous avez l'air d,un grand poète, j'aimerais bien entendre un jour une de vos oeuvres. VØus avez un calendrier de représentation de prévues en cette ville?
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Sam 6 Mai - 23:40
    Mince, voilà qu'avec une inadvertance honteuse tu venais de blesser iel sans le vouloir. Une forte indignité en vint à emplir ton cœur comme ton esprit et tu espérais que malgré ce faux pas, iel ne t'en tiendrait pas rigueur. Ce qui sembla être le cas tant elle se concentra sur des mots bien plus délicats que tu prononças. Serait-ce dû à l'euphorie de la soirée ou simplement à sa voix entraînante si tu venais à voyager juste à l'écouter ? Et chaque lieu qu'elle décrivit, aussi succinctement soit-il révélé, te laissais l'esprit vagabond et  meurtri de n'en avoir que des descriptions à te mettre sous les yeux. Comme tu l'enviais d'avoir autant voyagé, d'avoir tant découvert et comme tu la remerciais de t'en faire partager une infime partie. La majorité de ces lieux t'étaient inconnu, ne serait-ce que de nom toi qui n'avais jamais vu de carte du monde, rien n'allant plus loin que le Reike et ses alentours proches.

    Néanmoins, tu restas pantois face à ses affabulations oniriques, un monde de rêve qui ne te transcendait pas plus que cela. Avec grand plaisir tu laissais ton imagination vagabonder à son bon grès, transformant et déformant une réalité parfois bien morne. Mais les rêveries n'étaient rien de plus à tes yeux qu'un fantasme nocturne que tu oublies bien trop souvent, où les tourments de ton passé en viennent à te hanter. Il s'agissait là d'un monde hors de ta portée, à la fois intriguant et si brouillé. Le flou d'un épais brouillard que tu ne parviendrais qu'avec peine à traversé. Et lorsque l'aube viendrait à se lever, tu ne garderais aucune mémoire de ce que tu y avais trouvé.

    De ses propositions celle que tu préféras vu la verdoyante jungle et les magnifiques eaux. Des étendues dans lesquelles tu rêverais de te baigner, toi qui n'avait connu que les bassines métalliques emplie d'une eau froide qu'il te fallait réchauffer.

    "Ô comme vous me faites fantasmer des lieux que mon cœur languie de visiter. Il y a tant de ce monde que je dois découvrir et pourtant je décides de commencer par ces mers ensablées. Avec une grande honte je dois vous avouer avoir un peu peur de quitter cette terre sur laquelle je suis née, je ne voyage que depuis trois belles années mais j'espère un jour parvenir à tout visiter, en gardant à votre instar ce plaisir simple de fantasmer." Tu déposas ta tasse après une dernière gorgée, puis repris d'un ton bien plus posé, presque attristée que de devoir brisé une espérance affichée. "Pardonnez cette méprise que j'ai pu laisser sous-entendre, mais je ne suis guère plus poète que charpentier. Je suis davantage un conteur, un troubadour et un guérisseur. Je ne possèdes aucun talent à manier la langue avec l'élégance nécessaire pour me sentir poète. Pas plus que je n'en ai l'âme. Je peux cependant, avec plaisir, jouer quelques mélodies pour vous ravir ou bien danser à vos côtés. Je puis également vous inviter à une représentation que j'effectuerai demain soir même, à mon grand désarroi je ne restes guère longtemps au même endroit, vagabond de ces landes que je suis."

    Tu te décalas légèrement du comptoir pour venir t'incliner avec politesse. "Enchanté de vous rencontrer, je me prénommes Nefih." Tu te redressas avec une élégance certaine, celle que l'on t'avait inculqué, puis continua. "Et je remercie les étoiles pour que cette musique entraînante ne nous ai fait danser."
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Mar 9 Mai - 1:51
    Un conteur se doit d'être poète, pour bien manier le verbiage. Un troubadour se doit de l'être pour bien maitriser la sonorité et le rythme de son récit. La modestie c'est bien, mais re trop humble n'emplit pas la gamelle.

    Halewyn est d'ailleur convaincue que ce mortel là manie très bien sa langue, et si ce n'est pas pour décamer des poèmes, c'est sûrement pour queque chose de plus interdit... et de plus chaudement innommable. Aussi l'encourage t'elle du regard à continuer tandis que derrière, deux femmes commencent à se disputer violemment un homme musculeux à la barbe brune qui reste assis là, l'air satisfait de lui-même. Et ce ne perturbe pas trop la fêtarde d'ailleurs qui demande d'un geste de la main universellement reconnu une théièrepour l'homme et un autre verre pour elle.

    J'en serais ra-vie... Donc, d'Artiste à Artiste, dites moi tout, quel répertoire est le plus recherché par votre clientèle? Et vous allez me garder une place à votre côté n'est ce pas?

    Et évidemment qu'il vénère le Shierak. En elle-même Halewyn roule des yeux, se retenant de lui demander si il pense, lui aussi, que les empereurs sont des dieux et qu'ils ont enfantés un dragon... Aussi bien changer de sujet.Se déhanchant légèrement, Halewyn croise les jambes, révélant une cheville magnifique et une jambe parfaitement tournée. Par chance la conversation tourne autour de la musique. Ŀes boissons arrivant, elle se penche un peu en interrompant la conversation le temps de vérifier l'infusion et de retirer les feuilles, mettant un fond de liquide brûlant dans le fond de la tasse de Nefih qu'elle lui prend des mains pour la fire tourner trois fois pour la réchauffer avant de la lui rendre et de la remplir convenablement.

    Prenant son verre de liqueur de prune, la dame porte ensuite un toast de sa voix de soupir.

    A notre rencontres faites sous le bon vouloir des divins. Puisse t'elle être bénie.

    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Mar 9 Mai - 3:31
    Sur un ton bien désinvolte accompagné d'un rire enjoué. "Par chance, voilà que je n'aime guère la remplir beaucoup." Tu te contentais de bien peu, souvent des dons que les gens voulaient bien t'offrir en guise de tes prestations. Il n'y avait point de tarif réglementaire au Reike, pas plus que durant tes spectacles, et tu ne te jugeais nullement assez talentueux, et orgueilleux, pour faire réellement payer tes numéros. "Je vous garderais une place avec grand plaisir. Pour être tout à fait franc avec vous, j'ai davantage le cœur à apporter un peu de bonheur chez les gens qu'à m'enrichir. Une part de ma vie fut au sein d'une famille aisée, et je puis garantir que la richesse ne m'apporte guère de grand plaisir. Certains me disent naïf de ne pas chercher à profiter de mes talents pour acquérir quelques fortunes. Puis, à voyager autant, je n'ai pas vraiment la possibilité de me charger." Ta voix calme était couverte par les jérémiades de deux dames plus loin dans la salle. Interpellé par un changement d'ambiance si drastique, tu détourna un instant des yeux de la charmante demoiselle, constatant la situation. Tout ce raffut pour un homme tout de muscle bâti. Ô, comme il n'était pas rare que tu vois cette situation, tandis que les hommes plus rachitiques, à ton instar, n'étaient guère des premiers choix. Ce qui ne te gênait pas vraiment toi qui ne recherchait rien de particulier, si ce n'est, quelques fois, un peu d'amusement charnel.

    Malgré que le ton ne descendait pas, tu vins retrouver la conversation entreprise, laissant au bon soin du tenancier que de gérer ce problème. Peut-être un autre jour, un autre soir, aurais tu essayé de t'y immiscer, mais aujourd'hui tu n'en avais aucune envie, bien trop occupé par une personne plus intéressante. Et puis, tu ne doutais pas qu'encore une fois quelques phalanges viendraient à rencontrer ta mâchoire.

    Cherchant à théâtraliser ton oration, tu inspiras profondément, le torse bombé tandis que l'on te servait le thé. "Mes mélodies sont variées et les désirs des clients peuvent l'être tout autant. Néanmoins, je garde souvent une grande liberté dans les musiques que j'officie tant l'on me commandite rarement pour une véritable cérémonie. Mainte fois je me présente au sein d'une place, dans un parc ou bien aux intendants de la ville pour demander à jouer. Pour cette raison, je joue principalement d'une flûte bien que mon instrument de prédilection soit le Guzheng." Pompeux ? Tu devais l'être. Tu l'étais toujours, à parler avec formalité comme si tu t'adressais à un haut placé. Les simples expressions comme le tutoiement ne faisaient pas partie de ton vocabulaire, ce qui avait tendance à en agacer plus d'un. Mais ainsi tu étais, plus d'un siècle à agir de la sorte et à peine trois ans de liberté, bien trop d'habitudes te restaient qu'il faudrait pourtant perdre.

    Lorsque ta tasse fut servie, tu remercias d'un regard ainsi que d'un hochement de tête avant de la prendre et la lever, suivant la célébration que l'excellente danseuse ne faisait. Tu ne tiquas point lorsqu'elle parla des divins, pas plus que ta mine ne changea, tu étais ravi de la soirée et, de toute manière, les croyances des autres ne te regardaient pas. Libre à tous de croire en son bon vouloir, pas comme ces extrémistes qui vous faisiez honte. Sans t'en apercevoir, tu recommençais à te perdre dans ses yeux d'un noir profond, celui d'un puit sans fond, à la fois attirant, intriguant et pourtant si dangereux. Et tu rigolas avec légèreté en sa compagnie. Durant tes pérégrinations tu avais fait bien des rencontres. A devoir juger, chose que tu n'aimais guère, personne n'était inintéressant, tous avait quelque chose à raconter, à faire découvrir, mais ce soir, cette demoiselle était différente. Ca arrivait, parfois, que tu rencontres des âmes sortant de l'ordinaire et elle en faisait indéniablement partie.

    Malheureusement ce moment d'insouciance fut stoppé dans le fracas d'un verre brisé. Tu te tournas d'un rapide mouvement, déjà prêt à te mettre sur tes gardes et, dans un acte de courage insensé tant tu ne pourrais rien faire, presque à défendre ta compagne. Une main légèrement en arrière comme pour l'empêcher d'avancer et d'aller voir de plus prêt.

    La comédie des belligérantes n'avait nullement cessé, bien au contraire elle prenait en ampleur. Voilà que l'un des deux avait jeté de colère la boisson de l'autre à trois bons mètres de distances, le laissant se briser sur le sol. L'autre, perdant tout autant ses moyens, en vint à la copier et jeta elle aussi le verre. L'homme entre les deux semblait chercher à les calmer. Mais il était fort évident que la situation lui plaisait, peut-être même voulait il les voir se battre tant il parlait d'une faible voix et ne bougeait aucunement pour les stopper. Tout au plus mettait il ses mains devant lui en signe de ralentir. Les paroles déjà fort chartreuses devinrent uniquement flot d'insulte et de mépris.

    Tu jetas un œil vers le tenancier derrière le comptoir qui ne semblait point prêt à agir. L'air désemparé, comme s'il s'agissait de sa première fois, il restait pantois à observer la scène, toujours un godet qu'il avait commencé à remplir dans sa main.

    "Les esprits commencent à s'échauffer, et point d'une façon appréciable." Dis-tu avec un léger rire jaune. Voilà que tu te retrouvais dans l'embarras, toi aussi ne sachant pas vraiment comment intervenir. Tu en avais mater des bien plus robustes que ces deux dames lorsque tu t'occupais des esclaves, mais il te fallait user de tes dons, choses que tu ne voulais plus faire. Surtout pas en ce lieu ni ce soir. Inutile de créer une panique supplémentaire en devenant la masse noire de vapeur que tu pouvais être. Bien que tu saches faire usage des mots, parfois les manipulant pour parvenir à quelques fins, il était bien plus délicat de le faire au sein d'un combat et, à ton désarroi, tu ne les sentais aucunement prête à se calmer, ôtant par la même occasion toute possibilité de les forcer à retrouver la paix. Aussi, à l'instar du tenancier et à ton grand damne, voilà que tu restais tel une statue aux côtés de la charmante demoiselle.
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  • Sam 13 Mai - 3:38
    Oh, un protecteur!!!!

    Pense Halewyn avec ravissement devant cette main l'empêchant d'aller assouvir sa curiosité la plus élémentaire. Le pire? C'est qu'il n'a même pas de cornes pour pallier sa stature. La Shoumeienne roula des yeux en souriant face a ce spectacles risibles. Une morue et une carpe qui se disputent ... Quoi au juste? un flétan... Oui...

    Se tournant de nouveau, elle afficha une mine des plus inquiète au barman vers lequel elle se tendit pour l'arrêter dans son essuyage de chope indifférente.

    -Mais faites quelque chose! Arrêtez-les!!!

    Dit elle avec emphase, y mettant juste ce qu'il fallait pour mettre l'ordre dans l'esprit de ce dernier, sachant parfaitement comment ca allait tourner. Usant de sa télépathie, elle lui donna alors un ordre supplémentaire. L'interpellé se tourna alors vers le trio et leur hurla un: CA FAIS TROIS SEMAINES VOTRE MANEGE! YEN A MARRE!!!! VOS GUEULES! Bien senti en prenant une liberté artistique qui étonna votre succube favorite ainsi que la majorité de la salle ici présente.

    Comme au ralenti, la chope qu'il essuyait fit un arc de cercle des plus élégants vers le trio mais percuta un autre client qui s'effondra sur la table et bondir ses copains, sentant la soupe chaude, mais encore protégée par Nefih, Halewyn finit rapidement la dernière gorgée de sa boisson, en surveillant la situation qui se dégradait rapidement.

    Ahhh... ce bon vieux chaos des familles... Il ne fallut pas grand chose pour mettre le feu aux poudres. Maintenant, elle voulait bien voir comment son chevalier servant de la soirée allait se débrouiller dans cette situation.

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  • Sam 13 Mai - 11:44
    Derrière toi la gente dame s'indigna d'un tel manque de réaction. Cette remarque ne t'était peut être point adressé, pourtant, cela suffit à te faire reprendre ta capacité à agir. Le tavernier, d'un léger sursaut à cet appel de détresse, beugla sans subtilité sur les fauteurs de troubles, créant par la même occasion bien plus de fracas qu'il n'en résolvait. Une chopine fraichement nettoyé vola vers une table, pile sur la caboche d'un ivrogne bien entamé. Ses confrères à sa table, dans un même état de sobriété, eurent rapidement fait de s'énerver du drame tandis que les deux séductrices élevèrent tout autant la voix, indigné que le tavernier ai réagis. Il n'en fallut guère plus pour que le feu prenne dans ce lieu à l'ambiance que tu trouvais pourtant légère jusqu'à présent.

    D'un seul éclair, un brouhaha de grognement et d'insulte s'éleva et vint couvrirent tous le reste.

    La situation passer de complexe à impossible d'y faire quoi que ce soit, et, tu regrettais d'avoir toujours ainsi agis, mais la fuite semblait la meilleure option. Quel héros faisais-tu à t'échapper à la moindre incartade. Puis, comme si cela ne pouvait être pire, la patience de l'une des dames en vint à bout lorsque son poing vint s'encastrer dans le visage de sa concurrente. Dans la foulée, les gaillards agacés et éméchés s'approchèrent du comptoir avec des airs d'hostilités pleins les yeux. En moins d'une minute, une bagarre générale s'était déclaré et la plupart des clients commencèrent à se battre dans une scène surréaliste digne des récits que tu voulais bien conter.

    Aussi ne tardas-tu pas à réagir, dès lors que les poings commençaient à fuser accompagné par des chopes et des fracas de bois. Tu commenças d'abord par reculer, essayant d'attirer avec toi, sans point la forcer, ta compagne d'un soir vers un lieu plus dégagé, où aucun de ces malandrins ne jouaient à se battre. Malgré le vacarme incessant, tu t'essayas à lui parler avec honnêteté, il serait bien inutile de mentir d'autant plus que tu n'aimais point ça. "Je suis bien honteux de vous avouer ne guère savoir me battre. Je ne saurais point nous sortir de ce spectacle en jouant de mes muscles, néanmoins, peut-être savez vous ? Si cela n'est pas le cas, nous pourrions usé de ruse et discrétion pour appliquer ma manœuvre favorite dans ces situations, la fuite." Tout en évitant un projectile qui passait bien loin de toi, plus par réflexe qu'autre chose, tu te frottais l'arrière du crâne tant la honte te couvrais, il n'y avait point beaucoup de personne appréciant ce genre de comportement si . . . lâche. D'autant plus au sein de cette nation où la guerre était érigé au rang d'art.

    Néanmoins, elle ne t'apparaissait point de cette nation et, tant elle avait voyagé, même si c'était le cas cela ne se lisait plus en elle.
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  • Lun 15 Mai - 17:54
    Sous son regard effaré, Halewyn était ravie. Bientôt, ce quiétait une fête de taverne tout ce qu'il y avait de plus amusante s'était transformée en bagarre généralisée. Par les épreuves venaient le chaos, par le chaos venait le dépassement de soi ou la folie. Il était seulement dommage que ca soit des stupidités semblables qui mettent le feu au poudre. Dommage que ca ne soit que pour le pénis malade de ce bellâtre infâme. Parce que, soyons franc, il n'y a que peu de chance qu'il ne soit sain. D'ailleurs il est le seul qui ne se bat pas,levant les mains et reculant pour s'adosser au mur.

    Le regard noir du démon se plisse face à ce spectacle. Lui, il est louche... très louche. Dailleurs il semble vouloir privilégier la fuite. Et ca, il en est hors de question.
    Télépathiquement, elle envoie un ordre au tenancier qui saute par dessus son comptoir pour se diriger, furieux, vers le client en distribuant coup de poings et coup de pieds.

    Quoi?

    Les prunelles noires, douces comme de la soie, se tournèrent vers le mignon mortel qui venait de suggérer avec humilité et la plus parfaite mignonnitude sa vulnérabilité et son désir de s'enfuir loin  de ce capharnaum la rend toute chose. D'ailleurs, autour d'eux, ca se tapait de plus en plus et les tables commencaient à se fracasser avec un art certain du à l'alcoolémie ambiante. Oh... D'ailleurs.

    Une main ferme empoigna Nefih par le collet et Halewyn l'attira à elle, plaquant ses lèvres contre les siennes et lui roulant une pelle d'enfer à damner les saints au moment ou un tabouret se fracassait sur le pan de zinc  qu'il occupait quelques secondes auparavant, quelques échardes lui égratignant l'épiderme. Elle goûtait la canelle

    Merci, dit Halewyn quand leurs lèvres se séparèrent sans spécifier de quoi Il me déplairait énormément que tu ne sois blessé.
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  • Mar 16 Mai - 16:03
    Tu avais bien du mal à évaluer la demoiselle dont tu ignorais toujours le nom, son regard te laissait penser à de la stupéfaction face à la situation, mais il n'en restait pas moins une forme de satisfaction. Un mélange bien surprenant que tu ne parvenais à interpréter, ce qui te décontenançait d'autant plus. Généralement, tu réussissais à lire dans les gens, aussi bien grâce à leurs expressions faciales qu'à leur manière de parler. Néanmoins, pour elle la tâche t'était presque refusé.

    Peut-être était-ce lié au véritable affrontement qui s'effectuait en arrière plan. Une bagarre prenant telle ampleur que tu craignais ne pouvoir t'en sortir indemne, tout en te demandant à quoi ressemblerait cette taverne au lendemain matin. Egalement, tu espérais que la garde ne tarderait point à rappliquer. Sans doute avait-elle l'habitude de ce genre de tapage ici.

    Plus surprenant encore fut la manière dont la demoiselle te colla contre elle. D'un claquement de doigt, ses doigts s'étaient glissé le long de ta nuque pour se refermer sur ton vêtement puis elle t'attira avec force, terminant lèvres contre lèvres dans un baiser où tu ne brillas guère tant la surprise était pleine. Quelque chose s'éclata derrière toi, sans doute un siège ou tabouret tant les éclats volèrent et s'enfoncèrent sans délicatesse dans quelques parcelles de ton corps sans habits. Tu n'y prêtas aucune attention. Lorsque l'information parvint à ton esprit, tes yeux se fermèrent pour retourner le présent. Ses lèvres avaient un goût épicées que tu apprécias jusqu'au dernier instant. Puis vous vous décollâtes l'un de l'autre tandis qu'elle te remercier. Tu la regardas à mi-chemin entre le plaisir et la stupéfaction. "Je n'aimerais guère plus. . . " Eus tu comme seule réponse d'une voix faiblarde.

    Des picotements commençaient à se faire sentir à l'arrière de ta tête et au niveau de tes bras, là où aucun vêtement ne t'avait protégé du meuble brisé derrière toi que tu n'avais point remarqué. Tu y jetas un regard rapide, découvrant enfin l'étrange raison de se baiser. En plusieurs morceaux fendus, des restes de tabourets gisaient à la fois au sol et une partie sur le comptoir. Ton verre n'y était plus, sans doute fracasser en contrebas. "Je . . . Merci à vous aussi de m'avoir évité tel fracas." Tes paroles se perdaient dans le vacarme ambiant et tu te rapprochas d'autant plus d'elle pour parvenir à te faire comprendre. "Nous devrions vraiment nous mettre à l'abris."

    Suivant ces paroles, tu cherchas du regard un lieu où pouvoir disparaître le temps que les choses se calment. Il n'y avait guère nombreux choix, pas plus que la porte principale n'était accessible sans se risquer au milieu du champ de bataille. Derrière le comptoir pouvait s'envisager, le coin le plus éloigné, au fond de la salle, également tant il n'y avait plus grand monde là-bas. Une porte donnant vers l'inconnu, sans doute la cuisine ou les réserves, était tout aussi accessible un peu plus loin dans la salle en suivant le comptoir. Peut-être là-bas bien que l'on pourrait vous prendre pour des voleurs. Ah, le temps te manquait cruellement et déjà tu voyais deux bagarreurs jouant de leurs poings se rapprocher de vous dans leur duel acharné où les coups pleuvaient avec autant de violence que d'approximation. Pour sûr ils finiraient par vous marcher dessus, après avoir vendu quelques coups dans votre direction bien entendu.

    Aussi fis-tu le tour de l'anonyme, laissant glisser une main le long de sa taille pour la faire tourner avec toi. "Il serait plus prudent d'au moins nous mettre à l'écart." Comme tu rabâchais tes cris de détresses, ton envie de te mettre au loin sans la possibilité de vraiment y parvenir. Tu n'avais rien du héros, tout l'inverse, mais tu n'étais pas non plus à abandonner quelqu'un derrière toi. Ta main quitta sa taille pour venir prendre la sienne et la tirer délicatement dans ton sillage vers le bout du comptoir qui pourrait au moins servir d'abris de fortune.

    Comme prévu, quelques instants après t'être mis en route, les deux gaillards arrivèrent non loin d'où vous étiez, l'un s'écrasant contre le comptoir et essayant de s'en dégager.

    Tu te risquas un regard vers la demoiselle, la scrutant davantage tant elle te troublait. Elle ne cherchait guère l'affrontement pas plus qu'elle ne voulait s'enfuir. "Quelque chose vous empêche de vous envoler d'ici ?"
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  • Ven 19 Mai - 22:51
    Je vous suis.

    Rétorqua t'elle tranquillement en suivant le mouvement de l'homme tandis qu'il caressait sa taille surnaturellement fine au passage. Il pouvait sembler étrange qu'elle ait l'air si parfaitement dans son élément au milieu de tout ce chaos. Il n'y avait aucun moyen de savoir qu'elle en était l'épicentre cependant.

    Non, du tout, l'occasion peut-être... Les escaliers mènent à l'étage mais non, ca ne serait pas judicieux, ils risquent de se retrouver coincés comme des rats. Elle leva la tête et regarda la rembarde, rebaissa les yeux sur le chaos ambiant. Et nous devrions nous dépêcher, les vigiles vont surement arriver et taper dans le tas bientôt. Peu leur chaux qui aura commencé.

    Avec un agacement certain, elle recu en plein dans l'épaule un des bagarreurs qui avait perdu pied, l'envoyant percuter le zinc. La main de la belle se retrouva arrachée de celle du troubadour tandis qu'elle encaissa le choc avec une grâce inouie, envoyant valdinguer une des rares chopes ayant encore survécue jusqu'à présent. Halewyn senti le zinc lui rentrer douloureusement dans les costales, le poid de ce qui semblait être un cornu aviné lui coupant le souffle. Prise en sandwich entre le bois et le protagoniste, la shoumeienne ne laissa passer aucun son, se contentant de lâcher la main de Nefih et de disparaitre de sa vue.

    En fait, quelqu'un l'avait chopée par la jupe pour la faire valdinguer, lui assenant son poing dans la figure. Quelqu'un qui tape sans regarder assurément. Voyant quelques étoiles, la donzelle est étourdie tandis qu'une goutte de sang noir perle au coin de sa bouche.
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