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  • Mer 26 Avr - 20:12
    Aux environs de -150 avant notre ere actuelle.

    Le vent soufflait fort sur la plaine. Depuis combien de temps etait il la, allongé, observant le ciel au milieu des bêtes allant et venant au rythme de leur humeur ? Des heures, ou des jours ? Le temps était si lent, et pourtant il passait en un clin d’œil. Et alors qu'un éniéme nuage approchait, depuis le desert a quelques lieux de la, il se redressa.

    Tout avait commencé a Ikusa quelques jours plus tot, au milieu d'une journée qu'il avait passé dans la minuscule auberge du sud de la ville ou il avait ses habitudes depuis plusieurs décennies maintenant. Le propriétaire n'avait pas l'air d’être en capacité de faire fructifié l'affaire, mais après que le semi elfe ai travaillé a l'aider à plusieurs reprises,

    Un homme etait entré en trombe, ruisselant de sueur, l'air d'avoir le diable aux trousses. Il était tombé assit sur la première chaise, manquant même de poser ses fesses à coté par mégarde et s'écraser par terre. Il avait mit un peu de temps a reprendre son souffle, et finalement, avait attrapé le pichet d'eau fraîche qu'on lui avait tendu pour le descendre d'une traite.

    Il n'etait pas venu par hasard. Il avait fait le tour de la ville, a la recherche de mercenaires a embaucher pour une histoire un peu flou a propos d'un troupeau, de son métier de berger, d'une menace sur son affaire. Mais il n'avait que peu a offrir et personne n’était prêt a faire le trajet et prendre un contrat a l'apparence aussi ennuyant pour quasiment rien.

    Et pourtant le lendemain matin, Shan etait en route, bien décidé a lui apporter son aide. Ca faisait un bon bout de temps qu'il faisait ça déjà, et pourtant, du point de vu de son ascendance majeur, il etait a peine adolescent. Approchant de l'age adulte. Son coté humain lui apportait une pilosité et un regard plus dur, des traits légèrement moins fins qui, bien arrangés, lui permettait de passer pour un homme d'age mur et non pas comme le jeune elfe qu'il était réellement.

    Cela faisait une semaine a présent qu'il était la, et qu'il avait passé son temps, lui et son chien de l'époque, a simplement surveiller en silence. Si il avait bien comprit, plusieurs fois des hommes venant de l'autre coté du village étaient venus pour prendre possession du troupeau. C’était de braves bêtes, il l'avait vite comprit en dialoguant avec elles. C’était une zone au nord de Ikusa, a la limite des premières terres autour de Melorn, et les prairies ne souffraient pas encore trop de l'avancée du désert.

    Aucun homme n’était venu, il n'avait ni eu besoin de parler, et encore moins de se battre et ca lui allait parfaitement bien. Le calme, la tranquillité, et simplement en échange le couvert. Pour le gîte, il dormait dehors et ça lui convenait totalement. C’était le genre de période dans laquelle il était en paix.

    Mais ce jour la était voué a etre différent. Il ne l'avais pas deviné lorsqu'il etait sorti de son demi sommeil qu'il avait fréquemment, ne parvenant jamais a totalement baissé sa garde. Les betes étaient toujours la, dans leur ruminance passive qui n’était interrompue que par le bruit de la respiration du chien quand il se mettait a leur courir aprés d'un coup sans vraie raison autre que pour s'amuser de façon naïve.

    Il s'attacha ses longs cheveux sombres comme un chignon un peu épais sur le dessus de son crane, en sentant de loin l'approche de celui ou celle qu'on avait envoyé pour discuter. Ou pour tuer. Ça, il ne pouvait pas encore le deviner. Il n’était sur que d'une chose, les nuages sombres qui annonçaient l’arrivée de la pluie n’était jamais un très bon présage.

    Il siffla légèrement, et chaque bete releva la tete pour venir soudainement vers lui, répondant a son appel comme pour se mettre dans une situation défensive. Avant de protéger un business, Shan voulait protéger les créatures qui n'avaient sommes toute rien demandés. Ce n’était pas de l'élevage de viandes, mais de laine et de lait. C’était déjà plus acceptable pour lui.

    Il se redressa assit, puis debout, posant la main sur le sabre a sa ceinture. Son arc était sur le sol avec son sac, un peu plus loin. Ses lames bien encrés sous sa tunique. Il n'avait plus qu'a patienter.
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  • Jeu 27 Avr - 22:43
    Il était de ces affaires qui, au premier abord, vous semblait simple comme une route dans la forêt, avant de se révéler aussi fiable et claire qu'une sente de bête dans d'épaisses broussailles. Je ne le savais pas encore, mais l'affaire qui me motivait ce jour était de celles-ci.

    Trottant agréablement sur un chemin de terre, je suivis sans encombres les indications de ma commanditaire, une vieille gobeline aimable, et trouvait assurément le troupeau que notre entente évoquait. Eh bien, ce n'était pas tous les jours que je me faisais berger... Et à ma grande surprise, je réalisais qu'un autre, lui, en avait davantage l’apanage. Le chien du moins. Et le sifflement. Sous un ciel cordial, les bêtes dociles s'étaient rassemblées près de leur gardien, vers qui je fis avancer tranquillement mon cheval. La simple tenue de l'individu, sa barbe mal-rasé et son air aussi charmant qu'une porte dans le nez, m'évoquèrent rapidement une de ces lames libres qui se louent pour un sous dans la moindre auberge. Ah, sans doute un honnête sire, payé sans avoir été renseigné réellement sur cette affaire. Ah ! Il ne me restait plus qu'à m'entendre avec lui, éclaircir la situation, et l'affaire serait réglée. Fort bien.

    A quelques mètres de l'individu m'attendant, je mis pied à terre, et inclinait mon heaume clos à son attention. Enveloppé d'une armure de cuir et de métal, du bout des pieds jusqu'à l'extrémité de mes mains gantées - rembourrées comme il le fallait pour qu'elles paraissent 'main' plutôt que sachet d'osselets -, j'avais tout de l'apparence du chevalier errant. Si ce n'est la politesse d'ouvrir mon heaume, mais cette bévue était un mal nécessaire.

    "Mes salutations mon brave ! Permettez que je me présente à vous : Tadlos Onc'nnui, chevalier de l'Ordre de la Phalange Nocturne. dis-je à son esprit. Comme bien souvent, je ne faisais pas étalage d'explication quant à mon usage de la télépathie, m'en servant comme un vivant se servirait de sa voix, quand bien même il m'arrivait de me heurter à de la surprise voire à des têtes rudement closes. Je m'en viens auprès de vous sur demande de la bonne Dame Khupnonk."

    Les bruits de mâchonnements des bêtes et la respiration vive du canidé se firent nettement entendre. Eh bien, peut-être ce jeune homme attendait-il de plus amples explications ?

    "Puisque vous êtes-là, je gage qu'un homme vous aura engagé pour garder ces bêtes, n'est-ce pas ? Voyez-vous, Dame Khupnonk m'a informé qu'on lui avait dérobé son troupeau, et que le voleur se faisait à présent passer pour le légitime propriétaire de celui-ci. Une conduite odieuse, n'est-ce pas ? Puis-ce qu'il vous a sans doute caché cet état de fait, que diriez-vous que nous nous entendions ? Que ces braves créatures retrouvent leur véritable maîtresse, et nous partagerons à part égale la récompense offerte par Dame Khupnonk." Mon état de mort me rendait la nécessitant de payer ma pitance et un lit où dormir, extrêmement futile.

    Mon doux Perceval, qui paissait à son tour, agita une oreille, sans que l'individu n'ait répondu. Eh bien, avais-je manqué de clarté ?

    "Ainsi... Repris-je, marquant davantage mes mots, avec un timbre de jeune homme. Que diriez-vous de mener le troupeau auprès de la Dame ? Vous lui ferez part des menteries du voleur, et elle vous récompensera vous aussi pour votre droiture."

    Il me sembla entendre une mouche voler. Le voleur, en plus d'être menteur, avait-il eut l'idée saugrenue d'engager un muet ?

    "Et donc... Qu'en pensez-vous ? Messire... ?" Tentais-je une dernière-fois.

    S'il ne répondait pas, irais-je jusqu'à lui prendre le troupeau sans davantage de proposition ? A moins qu'il n'y ait quelques espoirs de tirer de l'homme quelques mots, dans ce cas, j'avais tout mon temps pour me faire entendre de lui. Vraiment. Il ne m'était en rien un problème que de lui faire la conversation jusqu'à ce que l'astre lunaire aille lui-même se coucher.
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  • Dim 30 Avr - 14:03
    Difficile d'établir si c'etait un homme ou une femme, de part son armure recouvrant totalement son corps, il n’était pas assez massif pour totalement dissiper le doute. Mais il avait de cette attitude qui faisant tendre l'avis de l'elfe plutôt vers le il, et c'est ainsi qu'il décida de le nommer mentalement, pour l'instant. Il ne retira meme pas son heaume, pour une raison ou pour une autre, et Shan prit clairement ça comme une manœuvre défensive. Il avait peut être peur de prendre une flèche dans la tête.

    Il le laissa approcher doucement, et le Zim de l'époque revint a coté de son maître, manquant de grogner avant que son partenaire ne lui mette une petite tape du bout du doigt sur le dessus de la tête, le réduisant au silence. Pas besoin d'envenimer les choses, surtout que c’était peut être le premier de plusieurs qui allaient tenter la même chose ensuite. Parlementer ou...autre.

    La voix fut audible dans sa tête, ce qui était un avantage avec un masque la masquant totalement. Il était peut être muet, ou c’était sa façon de faire. Toujours est il qu'il pu aisément découvrir que l'elfe n'avait aucune protection mentale et qu'il avait pu parler aisément dedans. Volontairement ou non, c’était une autre histoire.

    L'explication était tortueuse, et Shan leva un sourcil interrogateur a partir de la moitié. Donc si il avait bien comprit, quelqu'un d'autre avait engagé ce...Tadlos, dont le nom était trop charpenté pour que Shan parvienne a bien le prononcé a nouveau, en lui disant exactement la même chose qu'a lui, mais a l'inverse.

    - Vous vous trompez de personne.

    Ce fut les premiers mots qu'il relâcha a voix haute. Il ne prit pas le temps de se présenter comme n'importe quelle personne de bonne volonté l'aurait fait. Ce n’était pas un gentil homme, et prendre la parole lui coûtait déjà. Pour preuve sa voix extrêmement grave, rauque, qui pouvait donner l'impression d'un homme fait au lieu du presque adolescent, mais était seulement la cause d'un neuvième jour sans avoir parlé une seule fois.

    - Vous auriez pu tout aussi bien dire que vous veniez pour les voler.

    Shan se retourna, comme si il voulait mettre un terme a la conversation, en faisant bien exprès de présenter son dos. Ainsi, si l'autre était d'une nature aussi honorable, il n'en ferait rien. Mais les braconniers ou les voleurs n'allaient pas manquer une seule seconde une telle opportunité de mettre le premier coup.

    - Je ne fais pas ça pour l'argent, et de toute manière, ces bêtes sont heureuses ici. C'est chez elle. Ça je le sait. Elles me l'ont dit.

    Hum, il avait peut etre parlé un peu plus que ce qu'il aurait voulu, mais il ne pouvait pas simplement le regarder sans répondre, sinon ca allait prendre des lustres. Avec un peu de chance, l'autre allait abandonner pour l'instant et repartir. D'ici la, il aurait lui meme terminé son contrat. Mais en fait...maintenant qu'il y pensait, son contrat avait il seulement une fin ? Si quelqu'un voulait le troupeau, ca allait continuer encore et encore. Il soupira intérieurement. Peut etre que finalement, la venue de son interlocuteur etait une bonne chose. Il hésita et se retourna vers lui.

    - Cette femme. Dame Khupnaky ou je ne sais pas quoi. A telle offert la moindre preuve qu'elle dit la vérité ? Jusqu’à preuve du contraire, mon commanditaire m'a engagé car une ou plusieurs familles rivales a jurés de faire couler son nom et de lui voler tout ses biens afin qu'il quitte la vallée. Pourquoi je devrais vous croire vous, plutôt que lui ?

    Si c’était un aussi gentil-homme qu'il voulait bien l'affirmer, il allait bien entendu répondre honnêtement. La droiture, tout ça, c'etait de belles paroles de gens qui s'ennuyaient afin de donner un sens a leur vie. Shan s'en foutait des paroles. Il voulait des faits. Et si jamais il pouvait lui montrer la moindre preuve que c'etait lui qui avait raison, il n'allait pas etre content du tout. Il n'aimait pas qu'on se paye sa tete.

    Alors il fit un pas en avant vers l'autre, les bras croisés, alors que Zim restait proche des moutons. Il n'y avait personne d'autre qu'eux. Pas d'embuscade de prévu, visiblement. Ils pouvaient discuter, pour l'instant.
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  • Lun 8 Mai - 21:55
    Les premiers mots de l'homme ressemblèrent davantage à une mauvaise toux qu'a une démonstration de parole. Bigre, à croire qu'il en avait des toiles d'araignées dans la gorge ! Sans y penser, je sortis une gourde de l'un des sacs de mon Perceval, et m'approchait pour lui tapoter l'épaule et la lui tendre, tandis qu'il m'expliquait sa situation, avec la courtoisie d'une couverture rèche. Voleur, moi ? Mais pourquoi faire ? Je m'extasiais bientôt du fait qu'il se soit entretenu avec les bêtes - qu'avaient-elles à raconter, ces créatures ? Quelles histoires racontaient-elles du monde qu'elles observaient sereinement toute la journée ? -, avant d'apprécier la logique du sire. Qu'il m'eut rendu les bêtes sans quelques oppositions eut été indigne de lui, c'est bien vrai.

    "Auriez-vous soif ? proposais-je, tout en tapotant le métal couvrant mon menton. Ce que vous me dites-là est fascinant, pourtant Dame Khupnonk ne me donna point raison de douter... Et selon toute vraisemblance, le sire vous ayant engagé aura couvert ses traces, avec une bonne histoire sans doute. Nous allons éclaircir cela."

    Lui laissant la gourde d'eau ou la reprenant s'il l'avait dédaigné, je contemplais les bètes paisibles.

    "Ah, s'il 'était permis de leur faire la conversation, je serais bien intéressé par leurs idées... Enfin ! Je commençais à faire les cent pas, pour m'aider à la réflexion. La Dame m'évoqua le nombre de bêtes, de mâles dans le troupeau et de petits. Mais ! Nous n'irons peut-être pas jusqu'à les compter. Par contre, elle me précisa ceux-ci : qu'elle les avait marqué du seau de sa famille ! Allons y jeter un oeil, voulez-vous."

    Et, sans le presser, je l'invitais à me suivre pour approcher des bêtes, tout en gardant un oeil sur son canidé. De part ma nature, ceux-ci m'appréciaient parfois bien trop, et pas pour des raisons me plaisant. J'osais espéré que celui-ci n'avait pas la gueule fouineuse et avide... M'approchant d'une ruminante placide, j'entrepris de l'inspecter, me rapprochant à petit pas sitôt qu'elle se décalait en bêlant, légérement dérangée par ma présence, je gage.

    "Ah ha ! M'exclamais-je avec satisfaction. Voyez, cette marque sur le flanc de celle-ci ? Un K comme Konk, pour Dame  Khupnonk Konk et... Mais, c'est étrange... Voyez comme la courbe dévit en... Cesse t'agiter douce créature, s'il te plait. Je n'eus droit qu'à un regard curieux de l'animal, peu habitué à la télépathie, qui s'éloigna derechef. Ennuyé, j'allais chercher une friandise de mon Perceval dans une sacoche, et revint pour l'agiter sous le nez de ma cible, afin de conserver son attention, sans pour autant la laisser la dévorer tout entière en un instant. Je disais donc, voyez comme les diagonales du K sont doublées et courbées, comme si l'on avait rajouté... Mais ah, gourmande, attend donc que- quoi ?"

    J'eus la surprise de voir non pas une deuxième, ni une troisième, ni même une cinquième, mais bien sept petites bouches laineuses surgir pour tenter de croquer ma carotte. Par réflexe, je retirais ma main, et me retrouvait aussitôt cerné par autant de ruminantes gloutonnes qui me poussèrent d'ici, me tirèrent de là, tout en tentant avidement de croquer ce que je protégeais de mes gants. J'eus à peine le temps de comprendre ce qu'il se passait que je trébuchait sur un sabot, et me retrouvait noyer en un instant sous plusieurs ventres laineux.

    "Parbleu qu'elles sont insistantes ! M'exclamais-je, ma 'voix' mentale ne souffrant nullement d'être enseveli sous les brebis, tout en comptant bien sur mon armure pour me prévenir de tout dommage, alors que les bêtes me montaient dessus pour farfouiller mes recoins de leur museau. Du moins, j'eus soudain une bonne vue sur certaines bedaines. Voilà qui est étrange - aïe -, leurs marques me semblent plutôt fraîches - ouille - il y a bien un K, mais aussi ce qui s'apparente - Hm ! - à un C je crois... Comment se nomme votre employeur, si je puis vous le demander ?"

    Mon interlocuteur put entendre un hoquet de stupeur quand une langue rose d'agneau tenta sa chance dans la fente de mon heaume.
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    Invité
    Anonymous
  • Jeu 11 Mai - 20:31
    Un premier doute s'empara de lui. Il n'avait pas assez confiance en la nature humaine pour totalement accepter l'idée que son patron avait pu l'embaucher après lui avoir menti. C’était l'histoire de l'humanité, le mensonge. Et si il avait été sur la défensive, c’était parce que si il ne faisait pas vraiment confiance a son patron du moment, il avait encore moins envie de croire sur parole un type arrivant de nulle part a la voix trop gentille pour être honnête et qui ne voulait même pas montrer son visage.

    - Merci, je n'ai pas soif.

    Il le regarda s'éloigner vers les bêtes, sans montrer le moindre signe voué a l'en empêcher. Il semblait d'un naturel enjoué, parlait d'une façon qui donnait l'impression qu'il aimait sa vie, et qu'il était content d’être la. Alors que du coté de Shan, sans que la nature soit tout autour et qu'il puisse profiter du calme de sa solitude, pour le reste, il n'aurait jamais trouvé le moindre bon point a se retrouver ici.

    Il reporta plutôt son attention sur la marque en question, et effectivement, il y avait bien un symbole gravé sur la peau des bêtes, sous la première couche de laine, il y avait en effet une marque qu'il ne pouvait pas vraiment reconnaître, ne sachant absolument rien de tout ce qui était lettres. Il leva a nouveau les yeux vers le heaume, qui commençait a se faire assaillir de créature quadripede.

    - Mon employeur...

    Il s'approcha finalement, Zim sur les talons, l'air soudainement plus intéressé par la carotte que par le danger que pouvait représenter l'homme face a lui. D'ailleurs, les moutons étaient clairement en train de changer d'allégeance. L'elfe ne leur avait jamais donné de carottes.

    - Vous ne savez même pas comment il se nomme, alors que vous avez pour mission directe de lui nuire ?

    Il n'en croyait pas un mot et c’était sans doute plus un test qu'autre chose. Mais ça ne lui donnait quand même pas envie de d'avantage parler...mais soit, si il disait vrai, c’était sur et certain que ca pouvait représenter quelque chose d'étrange. Comme si chacune des lettres étaient récentes. Comme si au final, chacun y était allé de son coup de pinceau.

    - Bon je...hum, je ne suis pas un expert de la calligraphie. Mais en meme temps...je n'ai aucune raison de croire que vous mentez.

    Il observa les inscriptions et fronça les yeux, comme si çà pouvait l'aider a mieux lire des symboles qu'il ne comprenait absolument pas. Il n’était pas encore l’enquêteur chevronné qu'il allait devenir quelques années, voir dizaine d'années plus tard,mais il avait déjà participer a résoudre certains conflit plus ou moins compliqués. Alors il ne pu empêcher ses méninges d’aussitôt se mettre a l'ouvrage, par réflexe.

    - Sire Onc'nnui, c'est bien ça ?

    Il lâcha un long sifflement, passant d'un petit aiguë a une note assez grave qui fit sursauter plusieurs moutons. Aussitôt, la plupart s’éloignèrent de Tadlos comme si il avait la peste. L'intention était plutôt de le laisser respirer au moins un minimum. Il n’était pas content de sa présence, mais il serait encore moins content d'avoir participé a une injustice.

    - Cratis. Sire Horace Cratis. C'est le nom de mon employeur.

    Il croisa les bras en faisant un nouveau pas en avant, restant a un demi-bras du chevalier errant. On ne savait jamais, c’était une simple question de sécurité.

    - Ce qui est étrange c'est qu'il ne m'a absolument pas parlé de cette...lady. Si il avait une idée précise de celle qui lui apportait un danger, il m'en aurait parlé. A moins qu'il n'y en ai d'autre des comme elle.

    Mais il en était moins sur désormais. Tout etait trop précis pour appartenir a une parmi tant d'autres. Et il y avait deux lettres sur les moutons, pas cinq ou six. Tout cela sentait l'histoire plus complexe que chaque employeur ne l'avait décrite a leurs envoyés. Le gardien, et celui chargé de récupérer les bêtes.

    - C'est vrai que les moutons sont ici chez eux...mais a vrai dire, il suffit qu'ils restent une poignée de jours au même endroit pour avoir la sensation de n'avoir jamais bougé de plaine. J'ai un peu exagéré.

    C’était sans doute la meilleure excuse qui pouvait lui venir, la façon la plus sincere de se montrer respectueux. Dire la vérité.

    - Mais je ne compte pas vous les laisser comme ça. Jusqu'a preuve du contraire, il n'y a toujours rien qui montre que vous avez raison.

    Et il n'avait pas l'air d'avoir quoi que ce soit d'autre sur lui, sans quoi il lui aurait déjà montré. Il souffla discretement et ajouta finalement.

    - Shan'ael. Shan'ael Lipswirck. C'est mon nom.
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