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Journal du Porte-Mort
avec L'Impératrice Ayshara
Qu'il était bien singulier de vénérer un Dieu et par la même occasion celle-là même qui l'a occis. D'aucuns seraient anéantis par une telle dissonance cognitive mais pas le forgeron de sa majesté. Lui n'avait point mal à se conforter dans l'idée que ces choses sont de l'ordre du complexe, que tout est absurde, rien n'a de sens, tout est permis. Il était impérieux pour qui souhaitait trouver sa place en ce monde d'être au fait de ces paradoxes. L'on peut tout à fait aspirer à la paix en y trouvant la voie par la violence, au même titre, nous pouvons tout à fait nous soumettre à une puissance tout en préservant notre liberté. C'est la somme de ces apories qui constituaient ainsi Mordred de Boktor, au contresens de toute doxa il eut choisi de suivre sa propre voie, celle qu'il avait adopté et rien d'autre.
Laissant l'écho de son attirail métallique et l'aura de son affublement macabre envahir l'espace, c'est avec l'esprit enthousiaste et une prestance révérencielle qu'il répondit à l'appel de son Impératrice, foulant ainsi une nouvelle fois le sol de la salle du trône cette fois-ci en direction de la Très-Haute.
Elle était telle une muse aux traits délicats qui suscitaient les passions les plus ardentes. Les sublimes caractéristiques de sa race se reflétaient dans chaque courbe de son corps : de longs cheveux blancs soyeux qui flottaient tels des ailes d'ange, une peau immaculée et parfaite qui rivalisait avec la plus belle des œuvres d'art, des yeux améthyste perçants comme des flèches et qui semblaient plonger au plus profond de l'âme, et des traits élégants et sensuels, dont la perfection n'entrait en aucune manière en contradiction avec l'humilité de son être.
Son visage mirifique était comme une palette de peintre qui mêlait les couleurs des émotions avec une infinie subtilité. Mordred, épris de cette beauté enivrante, ne pouvait s'empêcher de contempler cette apparition céleste qui avait captivé son regard et ensorcelé son cœur. Il était comme hypnotisé par la vision de la jeune impératrice, et ô grand jamais il n'aurait détourné le regard, pour rien au monde.
Elle était d'une perfection inégalée, un être qui semblait tout droit sorti des mythes et des légendes. Subjugué, ensorcelé, envoûté par la beauté irréelle de cette impératrice qui était devenue pour lui l'incarnation même de la perfection, le jeune en venait à douter de ses talents tant il ne pouvait imaginer pouvoir un jour de nouveau s'exhorter d'avoir forger une "belle" arme, tant cet appositif venait d'être élevé à un niveau que les mortels ne pouvaient atteindre.
Genou à terre, c'est avec la grâce d'un prince qu'il se dérobait de son heaume-cervidé, laissant ainsi à la vue de l'assistance la vision de son visage pâle et nu.
"Ô Impératrice, Mordred de Boktor, forgeron de sa majesté, je réponds à votre appel." proclamait-il d'une voix qui bien que caverneuse se tentait d'être harmonieuse.
Il n'attendait rien de cette convocation, si ce n'est de lui plaire. Elle avait beau avoir tuer son Dieu, pour elle aujourd'hui il n'avait que d'yeux.
CENDRES
Laissant l'écho de son attirail métallique et l'aura de son affublement macabre envahir l'espace, c'est avec l'esprit enthousiaste et une prestance révérencielle qu'il répondit à l'appel de son Impératrice, foulant ainsi une nouvelle fois le sol de la salle du trône cette fois-ci en direction de la Très-Haute.
Elle était telle une muse aux traits délicats qui suscitaient les passions les plus ardentes. Les sublimes caractéristiques de sa race se reflétaient dans chaque courbe de son corps : de longs cheveux blancs soyeux qui flottaient tels des ailes d'ange, une peau immaculée et parfaite qui rivalisait avec la plus belle des œuvres d'art, des yeux améthyste perçants comme des flèches et qui semblaient plonger au plus profond de l'âme, et des traits élégants et sensuels, dont la perfection n'entrait en aucune manière en contradiction avec l'humilité de son être.
Son visage mirifique était comme une palette de peintre qui mêlait les couleurs des émotions avec une infinie subtilité. Mordred, épris de cette beauté enivrante, ne pouvait s'empêcher de contempler cette apparition céleste qui avait captivé son regard et ensorcelé son cœur. Il était comme hypnotisé par la vision de la jeune impératrice, et ô grand jamais il n'aurait détourné le regard, pour rien au monde.
Elle était d'une perfection inégalée, un être qui semblait tout droit sorti des mythes et des légendes. Subjugué, ensorcelé, envoûté par la beauté irréelle de cette impératrice qui était devenue pour lui l'incarnation même de la perfection, le jeune en venait à douter de ses talents tant il ne pouvait imaginer pouvoir un jour de nouveau s'exhorter d'avoir forger une "belle" arme, tant cet appositif venait d'être élevé à un niveau que les mortels ne pouvaient atteindre.
Genou à terre, c'est avec la grâce d'un prince qu'il se dérobait de son heaume-cervidé, laissant ainsi à la vue de l'assistance la vision de son visage pâle et nu.
"Ô Impératrice, Mordred de Boktor, forgeron de sa majesté, je réponds à votre appel." proclamait-il d'une voix qui bien que caverneuse se tentait d'être harmonieuse.
Il n'attendait rien de cette convocation, si ce n'est de lui plaire. Elle avait beau avoir tuer son Dieu, pour elle aujourd'hui il n'avait que d'yeux.
CENDRES
Impératrice-dragon du Reike
Ayshara Ryssen
Messages : 601
crédits : 6726
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Info personnage
Race: Vosdraak
Vocation: Mage - Soutien
Alignement: Loyal neutre
Rang: S - Impératrice
- Approchez, Mordred de Boktor, artisan des flammes et maître des métaux. Susurra-t-elle d'une voix mélodieuse évoquant les murmures du vent qui caressaient les hautes cimes des montagnes. Ses prunelles améthystes se verrouillaient sur sa personne, diffusant une aura magnétique empreinte d'une souveraineté où la force et l'harmonie dansaient en parfaite symbiose. Je vous ai convoqué ici aujourd'hui afin d'exécuter une tâche d'une importance capitale. Venez vous tenir près de moi, que je puisse vous révéler les contours de cette mission qui vous incombe désormais.
L'impératrice siégeait là, immobile sur son trône d'ébène incrusté de gemmes scintillantes, telle une déesse céleste descendue parmi les mortels. Sa présence irradiait la pièce, illuminant chaque recoin de son incontestable éclat divin. Les mèches soyeuses de sa crinière opaline, d'un blanc lunaire, s'enchevêtraient telles des filaments de clarté suspendus dans l'éther environnant, tandis que ses yeux scrutateurs, d'une profondeur insondable, paraissaient dissimuler des arcanes immémoriales issues de contrées oubliées de la civilisation actuelle.
À la vue de ce jeune homme, un sourire énigmatique se dessina sur son doux faciès. Il répondait au nom de Boktor, une lignée shoumeienne. Cet individu ne provenait donc pas du Reike. Intéressant. Fallait-il s'en méfier ? Probablement. Toutefois, Ayshara n'avait nullement l'intention de se limiter à ce genre de détail, ne craignant point une possible trahison. Le sang du dragon ne possédait aucun égal en ce Sekai.
La vosdraak se dressa gracieusement, s'avançant d'un pas mesuré vers l'artificier embrasé. Son essence enivrante se répandait au sein de l'atmosphère, une fragrance enchanteresse fusionnant les parfums luxuriants de la nature et celui des désirs enfouis. Dans une scène saisissante, elle se tint face au maître-forgeron, exhalant une présence gravée d'une énergie transcendantale, portant en elle la résonance des siècles écoulés de sa dynastie ancestrale.
- Je vous demande de forger un sceptre royal, un objet de pouvoir qui symbolisera l'alliance antique entre les dragons et les citoyens du Reike. Dit-elle d'un ton empreint de cette autorité bienveillante qui lui était singulière. Cette arme, cher Mordred, devra être la quintessence vivante de notre épopée, une fusion prodigieuse entre les méandres de notre histoire et l'entrelacement sacré avec les puissances primordiales qui ont façonné notre destinée. Je suis convaincue que vous réussirez cette mission. Poursuivit-elle, d'un discours à la fois passionné et envoutant. Prenez tout le temps dont vous avez besoin. Explorez les arcanes du savoir ancestral... Et que la magie de votre art s'entremêle avec la force brute de la forge.
Pour une première rencontre, la belle plaçait peut-être des attentes trop exigeantes envers cet illustre étranger. Cependant, au plus profond d'elle-même, Ayshara était persuadée de sa capacité à concrétiser ce projet ambitieux. Comment le savait-elle ? Par une intuition innée, une connexion invisible qui transcendait le rationnel et qui lui chuchotait les promesses du succès. Cette acuité inconsciente l'avait guidée vers des choix éclairés et conduit à accomplir des exploits notables tout au long de son jeune règne. Elle se sentait fermement convaincue que cette occasion, loin d'être une exception, suivrait la même voie triomphante que les précédentes.
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Journal du Porte-Mort
avec L'Impératrice Ayshara
L'air empli d'une extase incommensurable, Mordred la contempla, ébloui par la demande de son impératrice. Dans l'intensité de cet instant, il se sentit comme un papillon attiré par une flamme céleste, prêt à se consumer avec dévotion. Son amour pour Ayshara dépassait les frontières des simples sentiments humains, transcendant les désirs charnels et plongeant dans l'abîme de l'adoration pure. Elle était plus qu'une reine, plus qu'une souveraine. Elle était l'égal d'une déesse, une figure vénérée dont chaque mouvement était une œuvre d'art vivante.
Son cœur, brûlant d'une passion inextinguible, était prêt à offrir son dernier souffle pour elle, à gravir les montagnes les plus escarpées et à affronter les dangers les plus redoutables. Il ne lui importait guère de la vie ou de la mort, car l'essence de son être était entrelacée avec celle de son impératrice. Si elle lui avait demandé de se jeter dans les flammes de l'enfer, il l'aurait fait sans hésitation, dans l'espoir de l'entendre murmurer son nom avec gratitude.
Ainsi, dans un mélange de dévotion et d'émerveillement, Mordred s'inclina avec une grâce digne d'un noble chevalier, répondant à l'appel envoûtant de son impératrice. Les mots s'échappèrent de sa bouche, porteurs de la flamme qui brûlait en son âme.
"Ô Impératrice, Ayshara, véritable incarnation de la perfection, je suis votre humble serviteur et je m'incline devant votre magnificence. Votre demande est une mélodie divine qui enflamme mon être. Mais, permettez-moi de vous soumettre une requête, digne de votre grandeur infinie."
Sa voix, enveloppée d'une éloquence enchanteresse, emplissait l'espace de sonorités éthérées. Chaque mot était un écho poétique, portant en lui l'écho des temps anciens.
"Pour réaliser un sceptre qui honore votre royauté, maîtresse des dragons, je ne saurais me contenter de simples métaux terrestres. Je sollicite humblement l'accès aux reliques du Dieu-Titan Forgeron, cette divinité que vous et l'Empereur avez réduit au silence éternel. Au sein de ses restes sacrés, je trouverai la quintessence même de la forge, l'essence de la création qui donnera vie à votre sceptre. Car vous, ô impératrice, vous ne méritez rien de moins que l'essence même des dieux."
Un frisson sacré parcourut l'échine de Mordred alors qu'il poursuivait son plaidoyer, ses yeux emplis d'une dévotion inébranlable.
"Et si parmi vos trésors se trouvent les matériaux des dragons, ces créatures divines qui symbolisent puissance et sagesse, je vous supplie de me les accorder. Je ferai fusionner ces joyaux ancestraux avec les métaux les plus nobles et les flammes les plus ardentes, donnant ainsi naissance à un sceptre d'une beauté inégalée, un artefact dont la majesté reflétera votre grandeur."
Chaque mot prononcé par Mordred était imprégné d'une sincérité profonde et d'une dévotion inaltérable. Il n'était plus seulement un forgeron, mais un prêtre de l'art, un poète des flammes et des métaux. Son âme, tout entière consumée par la flamme de l'admiration, ne pouvait que se prosterner devant la divinité incarnée qu'était son impératrice.
Dans un murmure à peine audible, Mordred laissa alors planer une brume de mystère et de sacrifice tel un pieu dévoué à sa prière : "Car, ô Impératrice, il est dit que la création véritable requiert un tribut. Comme les flammes dévorent le bois pour donner naissance au métal, je suis prêt à offrir une nouvelle fois une partie de mon âme déjà déchirée. Dans un acte de dévotion ultime, je sacrifierai ces fragments de mon être tourmenté, afin que le sceptre qui émanera de ma forge soit imprégné de ma propre essence. Mon âme incomplète, ravagée par le destin et par les feux de la passion, s'unira à la matière et au pouvoir des dragons, dans une danse envoûtante qui transcendera les limites de l'existence."
À ces mots, Mordred dévoila la réalité de son acte, laissant transparaître sur son visage pâle la douleur et la grandeur de son sacrifice. Un sourire résolu se dessina sur ses lèvres, trahissant la force intérieure qui l'animait. Dans les profondeurs de son regard, on pouvait entrevoir l'éclat d'une dévotion sans faille.
"Je m'engagerai corps et âme dans cette quête, ô Impératrice. Avec chaque coup de marteau, chaque étincelle qui jaillira de la forge, je scellerai mon amour et ma vénération éternelle envers vous. Car vous êtes la lumière qui guide mes pas, la muse qui inspire mes créations. Je suis prêt à forger le sceptre royal, non seulement avec les matériaux les plus rares, mais aussi avec mon propre être, dans une offrande sacrificielle qui transcendera les limites de l'art."
Sur ces mots empreints de détermination, Mordred releva le museau, les esgourdes prêts à entendre le discours de sa majesté, lui-même prêt à entreprendre le périple qui l'attendait, conscient que chaque coup de marteau serait un acte d'amour et de dévotion envers celle qui occupait la place sacrée de son cœur.
CENDRES
Son cœur, brûlant d'une passion inextinguible, était prêt à offrir son dernier souffle pour elle, à gravir les montagnes les plus escarpées et à affronter les dangers les plus redoutables. Il ne lui importait guère de la vie ou de la mort, car l'essence de son être était entrelacée avec celle de son impératrice. Si elle lui avait demandé de se jeter dans les flammes de l'enfer, il l'aurait fait sans hésitation, dans l'espoir de l'entendre murmurer son nom avec gratitude.
Ainsi, dans un mélange de dévotion et d'émerveillement, Mordred s'inclina avec une grâce digne d'un noble chevalier, répondant à l'appel envoûtant de son impératrice. Les mots s'échappèrent de sa bouche, porteurs de la flamme qui brûlait en son âme.
"Ô Impératrice, Ayshara, véritable incarnation de la perfection, je suis votre humble serviteur et je m'incline devant votre magnificence. Votre demande est une mélodie divine qui enflamme mon être. Mais, permettez-moi de vous soumettre une requête, digne de votre grandeur infinie."
Sa voix, enveloppée d'une éloquence enchanteresse, emplissait l'espace de sonorités éthérées. Chaque mot était un écho poétique, portant en lui l'écho des temps anciens.
"Pour réaliser un sceptre qui honore votre royauté, maîtresse des dragons, je ne saurais me contenter de simples métaux terrestres. Je sollicite humblement l'accès aux reliques du Dieu-Titan Forgeron, cette divinité que vous et l'Empereur avez réduit au silence éternel. Au sein de ses restes sacrés, je trouverai la quintessence même de la forge, l'essence de la création qui donnera vie à votre sceptre. Car vous, ô impératrice, vous ne méritez rien de moins que l'essence même des dieux."
Un frisson sacré parcourut l'échine de Mordred alors qu'il poursuivait son plaidoyer, ses yeux emplis d'une dévotion inébranlable.
"Et si parmi vos trésors se trouvent les matériaux des dragons, ces créatures divines qui symbolisent puissance et sagesse, je vous supplie de me les accorder. Je ferai fusionner ces joyaux ancestraux avec les métaux les plus nobles et les flammes les plus ardentes, donnant ainsi naissance à un sceptre d'une beauté inégalée, un artefact dont la majesté reflétera votre grandeur."
Chaque mot prononcé par Mordred était imprégné d'une sincérité profonde et d'une dévotion inaltérable. Il n'était plus seulement un forgeron, mais un prêtre de l'art, un poète des flammes et des métaux. Son âme, tout entière consumée par la flamme de l'admiration, ne pouvait que se prosterner devant la divinité incarnée qu'était son impératrice.
Dans un murmure à peine audible, Mordred laissa alors planer une brume de mystère et de sacrifice tel un pieu dévoué à sa prière : "Car, ô Impératrice, il est dit que la création véritable requiert un tribut. Comme les flammes dévorent le bois pour donner naissance au métal, je suis prêt à offrir une nouvelle fois une partie de mon âme déjà déchirée. Dans un acte de dévotion ultime, je sacrifierai ces fragments de mon être tourmenté, afin que le sceptre qui émanera de ma forge soit imprégné de ma propre essence. Mon âme incomplète, ravagée par le destin et par les feux de la passion, s'unira à la matière et au pouvoir des dragons, dans une danse envoûtante qui transcendera les limites de l'existence."
À ces mots, Mordred dévoila la réalité de son acte, laissant transparaître sur son visage pâle la douleur et la grandeur de son sacrifice. Un sourire résolu se dessina sur ses lèvres, trahissant la force intérieure qui l'animait. Dans les profondeurs de son regard, on pouvait entrevoir l'éclat d'une dévotion sans faille.
"Je m'engagerai corps et âme dans cette quête, ô Impératrice. Avec chaque coup de marteau, chaque étincelle qui jaillira de la forge, je scellerai mon amour et ma vénération éternelle envers vous. Car vous êtes la lumière qui guide mes pas, la muse qui inspire mes créations. Je suis prêt à forger le sceptre royal, non seulement avec les matériaux les plus rares, mais aussi avec mon propre être, dans une offrande sacrificielle qui transcendera les limites de l'art."
Sur ces mots empreints de détermination, Mordred releva le museau, les esgourdes prêts à entendre le discours de sa majesté, lui-même prêt à entreprendre le périple qui l'attendait, conscient que chaque coup de marteau serait un acte d'amour et de dévotion envers celle qui occupait la place sacrée de son cœur.
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