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  • Ven 5 Mai - 11:51
     
    Mon royaume pour un cheval
    Feat. Qaguia

    Route de Liberty, Frontière Reike-République


    Juché sur ma place de conducteur, je regardais le client sortir de la calèche fortifiée de la Guilde, les jambes un peu tremblantes, alors que Qurdu Kan l'aidait à descendre. Un noble de la République en voyage vers Kaizoku, avec décidément quelques ennemis parmi son entourage. Des rumeurs circulaient parmi les actionnaires, comme quoi cet énergumène avait été surpris en train de batifoler avec la femme de la mauvaise personne. Quelques minutes de plaisir qui lui valaient maintenant de gros ennuis ! L'équipage de la Guilde avait cavalé à un rythme d'enfer pour échapper aux mercenaires envoyés à leurs trousses, sans succès. Le bruit des carreaux d'arbalète sifflant à quelques centimètres de ma tête résonnait toujours dans mes pauvres oreilles, de même que le bruit des sabots martelant le sol des sentiers tortueux sur lesquels j'avais mené les huit canassons enragés, alors que les actionnaires ripostaient. Foutues bêtes ! De vraies brutes droguées à l'adrénaline ! Mais où la Guilde se procurait-elle de tels chevaux ?

    " Hin hin"

    Ha ! un rire pareil, cela ne pouvait être que Qurdu Kan, sur le point de se lancer dans l'une de ses  tyrades.

    " Quelle aventure ! Et quelle récompense ! Oh, l'intelligence de Qurdu Kan n'a pas d'égal ! Prendre comme client un fieffé coureur de jupons, et attendre le moment fatidique où celui-ci se fera courir après ! Vraiment, quel choix judicieux d'avoir établi la Guilde en République ! Tout ce remue-ménage chez les nobliaux est décidemment très bon pour les affaires "

    " Qurdu Kan, vous êtes un vrai connard "

    Le mage me regarda, son visage affichant un sourire de batracien qui lui donnait l'air stupide, tout en rajoutant à sa laideur déjà prononcée.

    " Allons Capitaine ! Point d'insultes en ces lieux ! Nous nous trouvons à côté de l'éminent Empire reikois ! L'impératrice prendrait sûrement ombrage de vous entendre profaner son territoire avec votre langage châtié ! Qurdu Kan se verrait forcé de lui présenter ses excuses, et une ristourne sur les services de la Guilde ! Ha, quelle infamie ! Mais point d'inquiétude ! Le Grand Mage qui se tient devant vous a déjà terassé un Titan à lui tout seul dans la maudite Shoumei ! Oui Monsieur ! Qurdu Kan, sauveur du Sekai ! Le Reike accueillera le prodigieux magicien en héros, et le couronnera Empereur ! Hin hin ! "

    Je lâchais un long soupir, rendant les armes face à cette tête de crapaud décidement trop volubile et à l'imagination débordante. Me détournant du mage qui continuait de déblatérer des inepties, je me dirigeais vers les chevaux pour m'en occuper. Enfin, pour essayer. Le voyage de retour s'annoncait en général moins mouvementé que l'aller, maintenant que le client avait été déposé à bon port. Néanmoins, le pire pouvait toujours subvenir quand les voyages en question s'effectuaient en bordure des routes principales, voire totalement dans la nature. Bandits, monstruosités, les occasions de se battre de manquaient pas dans ce monde. Plus d’un actionnaire débutant s’était laissé surprendre par cet état de fait, souvent synonyme de décès dans plus ou moins de souffrance.

    Enfin ! me disais-je, on a connu pire !

    Jetant un coup d'oeil sur le côté, je vis notre ex-client se diriger vers une autre caravane. Ils allaient sûrement longer la frontière reikoise jusqu'à la côte, en espérant que personne ne leur chercherait les noises le long des territoires impériaux. Pas sûr que cette hypothèse tienne la route, mais bon, comme le stipulait notre contrat, le client est roi. Je me retournais donc vers les chevaux, piaffant et raclant le sol avec leur sabots, comme pressés de repartir.

    Satanées bestioles !


    CENDRES
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Ven 12 Mai - 14:41
    Quelques fois, Qaguia se demandait ce que ça faisait, d'être la Lune.

    C'était un peu bizarre à sortir comme ça, hein ? Et pourtant, Qaguia ne pouvait pas s'empêcher de dévisager les vastes cieux en haut, se demandant si jamais ce vaste astre couvert de tâches (? ou cratères) allait un jour se décoller du ciel pour rejoindre les lueurs partout dans le ciel. Ou si elle allait inversement s'écraser sur Terre et devenir une île immense. Ou creuser un gros cratère dans l'une des nations. Parce que comment est-ce qu'un rocher si immense, visible partout dans le ciel à une certaine heure, pouvait simplement rester en l'air pendant un millénaire ? Qaguia était sûre et certaine qu'un livre ou deux devait en parler, ou que la réponse à sa question pourrait être trouvée d'ici le reste de sa vie. Peut-être même qu'elle l'avait découvert d'ailleurs, avant de simplement l'oublier.

    Mais elle en était contente, de cet oubli. Il y avait un côté... romantique à cette ignorance, quelque part. Comme une sorte d'admission que des mystères dans la vie étaient faits pour être insolubles. Mais surtout, elle était toujours contente de voir cette vieille lune. Sur des milliers et des milliers de nuit passées à errer en solitaire, que ce soit par errance ou par isolation, sur de l'herbe, du sable, de la neige ou de la roche, sur Kaizoku ou le Sekai, la Lune était toujours là. Jamais engloutie par les ténèbres de sa propre mémoire, immortelle face à l'avancée du temps, avec une lumière beaucoup plus douce que le Soleil tyrannique. Complètement libérée du monde d'en bas, de ses bêtises, de sa cruauté et de son ignorance, flottant paisiblement sans jamais être affectée par ses guerres ou vols.

    Si jamais Qaguia devait avoir une vie après la mort -parce qu'elle viendrait, tôt ou tard-, elle voudrait devenir une Lune. Et illuminer un autre monde, en sachant que quelque part, elle inspirait une habitante de ce dernier. Oh, et qu'elle serait libre, aussi ! Libre des lois, libre des méchancetés, libre des obligations. Le seul défaut, c'était l'immobilisme, mais la Lune semblait se mouvoir le jour donc... qui sait ? Peut-être allait t-elle faire un tour quand le Soleil se levait ? La magicienne osa s'imaginer l'astre poussant des petites pattes une fois hors de vision. Et se permit de sourire, juste un tout petit peu, le coin droit de la lèvre arquée très légèrement vers le haut.

    Puis, ses lèvres redevinrent ligne horizontale parfaite, et Qaguia baissa la tête, délaissant le monde des astres et de la Lune pour sa propre dimension, plus physique. Là, des arbres banals s'étendaient à perte de vue autour d'elle, comme la provoquant alors qu'elle se tenait assise sur son petit rocher au milieu de la forêt. Bien, ils ne se sont pas rapprochés au moins. Un arbre qui parle et qui marche devait exister en ce bas monde: tout récemment, elle avait croisée une élémentaire de la nature aux traits d'Hybrides, après tout. Dont elle regrettait maintenant l'absence, pas seulement par sa rareté, mais aussi parce que Qaguia semblait s'être perdue. Encore.

    Alors que les rayons lumineux de la lune peinaient à illuminer son visage, voilé par son immense chapeau, l'Ombra ne put que regretter partiellement la perte de sa chère carte, jetée au vent sans considérations tôt dans son voyage. Si elle n'avait pas pu lui prédire l'apparition de ballons géants près de Liberty, et quelques autres petits détails du Sekai, ça lui aurait été utile pour ne pas se perdre. Ou au moins, trouver un village où passer la nuit. Elle avait un chemin tout direct, droit vers Liberty, comment aurait t-elle pu le gâcher si facilement ? C'était une occasion parfaite d'accomplir la prochaine partie de son voyage ! Et elle commençait quelque peu à se lasser des forêts, aussi chaotique la ville pourrait être.

    Mais quelque part, pour regarder du bon côté, le Destin avait dû la laisser vagabonder pour qu'elle trouve quelqu'un de nouveau. N'était-ce pas en situation similaire, de nuit dans une forêt, que Qaguia avait croisée Rêve ? Ou Gaston ? Il devait y avoir quelque chose de plus pour expliquer son errance. Peu importe qu'elle ait une carte, des directions ou même un guide, Qaguia sentait qu'elle se serait perdue malgré tout pour pouvoir se caler sur la route d'un(e) autre et bénéficier d'une énième rencontre. C'était le destin.

    Ou alors un très mauvais sens de la direction qu'elle voulait justifier.

    Mais à sa joie cachée, la première possibilité s'affirma sur la seconde rapidement, quand elle entendit des bribes de conversation, portée par les vents nocturnes. Qurdu Khan n'était probablement pas un sauveur du Sekai, un tueur de Titan ou un Empereur du Reike -le premier titre rendait l dernier impossible- mais il était... agréablement bruyant. Tellement que Qaguia se détacha de son rocher pour se diriger vers ce qui semblait être... hé bien, elle ne savait pas trop. Il y avait eu une mention de "Guilde" mais prudence était longévité, en ce bas monde. Là, parmi la brume nocturne, entre quelques immenses arbres, l'on pouvait apercevoir des véhicules. Qu'elle identifia comme des... hm... c'était quoi déjà ? Ahh oui, des caravanes, tirées par des chevaux.

    Une sorte de transaction semblait se découler, un homme quittant un véhicule pour rejoindre l'autre. Ah, oui, une calèche, plutôt. Ils transportaient des personnes d'un point du continent à l'autre ? Ou c'était le service attitré d'un seul Républicain. Bah, autant voir. Mais c'était une excellente occasion de filer de la forêt si tel était le cas. Il lui suffirait simplement de se séparer de ronds d'or accumulés, un sacrifice acceptable pour elle. Et de toute façon, c'était un signe qu'on lui envoie une calèche comme ça : elle devait en devenir passagère.

    Gardant son unique oeil sur les équidés, aux jambes aussi longues que Qaguia était grande -pas beaucoup-, l'Ombra s'approcha d'un conducteur distrait, le regard rivé sur son client. Se tenant à sa droite, à distance respectueuse des chevaux, Qaguia attendit qu'il se retourne vers elle, quoi qu'elle le vit ne faire malheureusement qu'une rotation imparfaite pour se concentrer sur les chevaux. Clignant de l'oeil, et voyant que les animaux semblaient plutôt aigres à repartir, la magicienne se décida à prendre la parole.

    bonsoir elle en sourit presque. Ah, elle, elle ne ferait pas l'erreur de dire "bonjour" au lieu de "bonsoir" quand il fait nuit !

    Attendant qu'il la regarde avant de continuer, Qaguia fixa le conducteur, l'oeil survivant légèrement écarquillé.

    moi veux voyager toi pas gene par ca hein

    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Dim 14 Mai - 15:47
     
    Mon royaume pour un cheval
    Feat. Qaguia

    Je regardais le cheval le plus proche en écarquillant les yeux, complètement éberlué. Ce canasson venait-il à l'instant de parler ? Ou étais-je en train d'halluciner à cause de la descente du stress ? Le Trajet avait-il enfin eu raison de ma santé mentale ? Reculant d'un pas et lâchant le mors du cheval, celui-ci tourna la tête dans ma direction, me jetant un regard noir comme à son habitude. Enfin quelque chose de normal ! Alors que je secouais ma tête, comme pour me réveiller d'un mauvais rêve, je remarquais enfin la petite personne qui s'était plantée à côté des chevaux, et qui venait sûrement de m'adresser la parole pour me saluer. Au moins, je n'étais pas en train de devenir fou ! Un très grand chapeau pointu blanc surplombait une masse de boucles bleues foncées, encadrant un visage bleu aux traits fins. La jeune femme, toute emmitouflée dans sa robe longue et sa cape de fourrure, me regardait fixement de son œil bleu, d'un air à la fois déterminé et sévère, ses lèvres pincées formant un ligne droite. Une sorcière ? Sûrement ! Qui d'autres que des gens doués de capacités magiques pour porter des chapeaux pointus ?

    Alors que je me posais la question, la poupée humaine reprit la parole, s'exprimant de manière saccadée, afin de me formuler sa demande. Un voyage ? Et d'abord, que faisait une telle personne ici, sur la route ? Qui plus est, à la frontière républicaine ? Était-elle perdue ? Me rendant compte que je n'avais toujours pas répondu à la jeune femme bleue, j'ouvrais enfin la bouche pour parler, d'une voix rauque à cause de la poussière du voyage toujours tapie au fond de ma gorge :

    " Petite, qu'est-ce que tu fiches ici ? "

    Avant de que puisse la questionner davantage, des bruits de pas me firent me retourner. Qurdu Kan, avec son sourire de crapaud, approchait dans notre direction, l'air intrigué par la présence de la poupée humaine.

    " Mais que vois-je, mon bon Capitaine ! Vous délaissez enfin la compagnie de ces chevaux pour réintégrer la civilisation ? Un vrai miracle, que même le grand Qurdu Kan serait bien incapable de reproduire ! "

    Infâme crapaud ! Ravalant une insulte que le mage aurait bien mérité, je m'écartais pour le laisser s'adresser à la jeune femme bleue, qui n'avait pas bougé :

    " Oh, cette jeunesse ! Cette beauté ! Ce blanc si pur se mariant parfaitement avec cette peau bleutée ! Nous autres, pauvres hères, sommes honorés de votre présence, mademoiselle ! Qurdu Kan, Maître de Caravane, pour vous servir ! "

    Le mage fit la révérence, d'une manière plus gracieuse que ce que j'aurais pu possible, tout en se fendant d'un de ses célèbres sourires de batracien. Je ne pût m'empêcher de sourire en voyant son faciès disgracieux contraster avec la beauté de la jeune femme bleue. Je pris alors la parole, afin de couper court à une tirade du mage, que je sentais venir :

    " La petite dit qu'elle veut voyager, Qurdu Kan. Je sais pas comment elle a fait pour se retrouver là, au beau milieu de nulle part "

    " Vraiment ? Très chère, pouvez-vous nous en dire plus ? Qurdu Kan est persuadé de votre récit sera des plus intéressants ! Oh, mais où sont mes manières ! Souhaitez-vous un rafraichissement ? "


    CENDRES
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Dim 21 Mai - 16:31
    Il était trait unique aux Ombras que de se fondre dans la masse. Ce n'était pas de l'invisibilité ni une capacité surnaturelle à échapper aux gardes, sans doute, mais simplement la capacité à se glisser hors de l'attention des autres sans le vouloir, en étant si effacé que bien des gueux étaient surpris de remarquer un Ombra, même si ce dernier était en leur présence depuis dix bonnes minutes. En certains instants, quand ses pensées vagabondaient trop, elle en venait à théoriser que les Ombras n'étaient bien rares que parce que bien peu étaient remarqués au cours de leurs longues vies., le reste étant simplement ignorés et contents de ça. Encore qu'elle se demandait si son amnésie n'était sans doute pas une conséquence de cette "capacité" raciale. Elle ne saurait pas : elle n'avait pas croisée de "frères" et de "soeurs" trop récemment.Ou alors si, mais elle l'avait ignorée et vice versa.

    Enfin, passons. Elle n'était guère surprise, donc, de voir le conducteur dévisager son canasson d'un air médusé. Cela devait être une combinaison de sa... discrétion inhérente couplée à une consommation généreuse d'alcool. Ou peut-être était t-il simplement stressé? Aucun des deux cas de figure ne l'intéressait réellement, encore qu'il ne parte pas sans elle dans une panique. Ou prenne la fuite, convaincu que le cheval détenteur d'une intelligence supérieure ne décide de le réduire en esclavage à son tour.  Et elle crut qu'il le ferait, quand il se secoua la tête, manoeuvre humaine assez typique pour dissiper un voile mental ou autre illusion dans le sens, mais la manoeuvre fut bénéfique. Ou alors, au cours de son secouement, il crut voir le bout de son petit chapeau blanc du coin de l'oeil.

    Quoi qu'il en soit, l'humain hagard posa ses deux yeux sur Qaguia, prenant un peu de temps pour la comprendre. La rencontre étant des plus anormales, avec sa façon de parler saccadée, Qaguia pouvait tout à fait comprendre sa confusion. Aussi, elle se tut, lui laissant le soin de décortiquer ses mots. Et répondre, ses propres paroles s'extrayant d'une gorge qui avait avalée trop du sable environnant du Reike au cours du voyage.

    "Petite ?" Le terme aurait arraché une expression à Qaguia il y a de cela un millénaire mais elle s'était rendue compte bien rapidement que son faciès éternellement gelé était celui d'une jeune humaine. Et que donc, il était naturel pour elle d'être sous-estimée ou plus simplement, perçue comme une "petite". Il était quelque peu frustrant de voir autant de gens faire l'erreur, quand tant d'espèces n'avaient pas d'apparences reflétant leurs véritables journées passées sur Terre, mais l'Ombra s'était faite à l'idée. Et puis, n'aidait pas qu'elle était littéralement petite.

    Et puis vint l'autre, chantant ses grandes gesticulades verbales. Plissant l'oeil, Qaguia le mit en "stand-by", enregistrant ce qu'il disait mais tournant plutôt la tête vers les véhicules, s'éloignant pour faire quelques pas vers la gauche, fixant bien la diligence. Elle ne savait toujours pas s'ils étaient des véritables voyageurs ou caravaniers ou l'équivalent en mercenaire de ces derniers, amenant leurs clients richissimes et autres marchandises aux quatre coins du Sekai. Si c'était le second cas, il serait mal-avisé de détourner le regard d'eux. Aussi, l'Ombra reposa le regard sur eux après quelques secondes de silence, choisissant ses mots.

    L'un était confus, naturellement étonné des circonstances de la rencontre. L'autre, et elle l'identifiait un peu comme le chef, était heureusement plus réceptif mais plus incohérent. Un rafraîchissement ? Comment donc ? Il faisait nuit, et donc, déjà très frais. non fait deja froid Répliqua t-elle, pivotant légèrement pour les dévisager, même si son regard se posa d'ailleurs sur le conducteur. moi Qaguia ombra

    Sans doute comprendrait t-il mieux les raisons de sa jeunesse apparente. Ou non. De toute façon, Qaguia croyait comprendre que l'approbation du chauve était beaucoup plus importante que celle du conducteur. Ou du moins, l'un s'occupait des clients et l'autre des chevaux. Et elle se pensait dans la première catégorie.

    Posant une main sur la hanche, Qaguia jeta un second coup d'oeil au wagon. moi marcher répliqua t-elle. toi accepter moi passagere et moi dire recit moi

    moi pas melee a truc dangereux pour caravane

    moi juste pas parler a vous si vous pas aider moi

    facile

    Le tact. Une vraie qualité !
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Mar 23 Mai - 10:33
     
    Mon royaume pour un cheval
    Feat. Qaguia

    En retrait derrière Qurdu Kan, je fronçais les sourcils. Ombra ? Jamais entendu ce terme ! Et pourtant , les Trajets de la Guilde m'avait emmené dans de nombreux endroits du Sekai. S'agissait-il d'une race d'individus ressemblant à des poupées, comme la jeune femme qui se tenait devant nous ? Ou un clan de sorcières, peut-être ? Oui, ça expliquerait le chapeau pointu ! Dans tous les cas, la personne en face de nous semblait absolument vouloir participer à notre Trajet de retour :

    " Petite, c'est dange... "

    Un claquement de doigts sonore m'interrompit :

    " Marché conclu ! C'est avec grand plaisir que nous vous accueillons parmi notre humble équipage, très chère ! Quels malandrins nous serions d'éconduire une si belle passagère telle que vous ! Qurdu Kan vous souhaite la bienvenue au sein de notre Trajet vers la République ! Si vous voulez bien me suivre ! "

    Je regardais Qurdu Kan, la bouche grande ouverte et les yeux écarquillés. Allions nous acheminer cette jeune femme bleue en République ? J'attrapais le mage par le bras, alors que celui-ci se dirigeait vers la porte renforcée du carosse de la Guilde, et j'approchais mon visage de son faciès de batracien, parlant tout bas :

    " Vous avez perdu la tête ? On ne sait pas qui c'est, on ne sait pas où elle veut aller, et les routes sont assez dangereuses sans qu'on se coltine une nouvelle escorte ! "

    " Enfin, mon bon Capitaine, où est passé votre galanterie ? Un peu de compagnie ne nous fera pas de mal pendant ce voyage de retour ! De plus, Qurdu Kan vous assure que, contrairement à notre précédent employeur, cette personne n'a pas du tout besoin de notre aide pour se défendre "

    Toute en m'adressant un clin d'oeil, l'homme rondouillard s'avança vers la porte de la caravane, l'ouvrant en grand et hélant notre future passagère :

    " Votre carosse vous attend ! Vous n'avez qu'à indiquer votre destination à notre Capitaine, et nous prendrons aussitôt la route !

    Tout en soupirant, j'allais me poster à côté du mage, tout en faisant signe aux actionnaires dispersés de revenir, tout posant mon regard sur la porte ouverte, permettant de contempler l'intérieur de la calèche de la Guilde. Très spacieuse, la caravane disposait d'une banquette confortable sur la gauche, réservée aux clients et au aître de Caravane, et diposant de poignées et de harnais de sécurité. Sur la droite, au fond, s'empilaient des caisses de provisions et de matériel, ainsi que des armes et carreaux d'arbalète, le tout solidement accroché pour palier au rythme endiablé des Trajets. De part et d'autre de l'intérieur de la calèche, excepté la banquette, des harnais prévus pour les actionnaires étaient accrochés à de solides anneaux. Des places de choix, car situées derrière le blindage de la caravane, et attribuées par le Maître de Caravane. Paradoxalement, la plupart des actionnaires souhaitaient se trouver à l'extérieur de la caravane, sur le toit où les postes latéraux. Le risque étant bien plus grand, une prime de danger était versée en plus de la prime normale, un argument de taille pour ne jamais manquer de durs à cuire en quête d'action et de richesses.

    Une vraie bande de décérébrés, dont je faisais partie en tant que figure de proue, étant tout le temps à l'extérieur du véhicule ! Enfin ! Selon Qurdu Kan, notre passagère était à même de pouvoir se défendre toute seule. Si cela pouvait faciliter notre Trajet, tant mieux !


    CENDRES
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Ven 23 Juin - 4:17
    moi dire mon nom et c'est pas petite Diantre. Pour emprunter une subtile métaphore qu'elle était contente de savoir utiliser, en ces temps troublés, cet homme ne devait pas être le couteau avec lequel l'on coupait le beurre. Référence au fait qu'il n'était pas particulièrement "pointu", car incapable de faire quelque chose d'aussi simple que de couper du beurre. Ergo, il n'était pas très intelligent. Elle venait de lui dire son nom après tout, non ? Le concept d'un être immunisé aux ravages de l'âge, frappé par la jeunesse éternelle, "petite" aux travers des siècles devait lui échapper. Ce qu'elle pourrait comprendre s'il était d'une caste sociale sédentaire mais clairement il voyait du monde ! Rah ! Les mystères de l'humanité.

    Mais Qaguia, si son ton devint plus coupant, ne comptait pas s'offusquer. Encore une fois, "petite" ne l'énervait pas par simple nature verbale. C'était simplement qu'elle avait déclinée son nom et espèce mais continuait d'être traitée comme une simple jouvencelle humaine; Et si le Destin lui avait heureusement donnée un allié dans cette petite joute nocturne imprévue des deux camps, Qaguia n'aimait pas trop ses manières : son enthousiasme était appréciable mais il avait cette pestilence Républicaine de la politesse excessive qui encourageait l'Ombra à être prudente, elle qui avait pour habitude de simplement marcher au travers des terres incroyablement dangereuses du Sekai : elle ne savait pas s'il était un "bon gars" ou alors quelqu'un au profil plus sinistre.

    Déjà, elle n'aimait pas ce vouvoiement incessant. "Vous, vous, vous". Flûte et zut ! Comme s'il y en avait plus d'une d'elle dans le coin ! Alors qu'elle était là, toute seule, à leur parler à eux deux ! gros

    perçois tu des spectres autour de nous ? il n'y a que moi

    donc tutoie moi merci

    Elle ne comprendrait vraiment jamais ces traits de langage. La politesse, elle comprenait un peu, mais elle s'en passait la plupart du temps. Ce fut bien pour ça qu'elle se pencha juste un peu en avant, l'air grave, comme remerciement pour son appui verbal soutenu. Peut-être trop mais bon. Elle pourrait aller à un coin plus intéressant pour elle et sans avoir besoin de marcher de nuit. Ou se perdre. Ou de finir attaquée par un prédateur suffisamment vicieux et rapide pour que sa magie lui soit inutile. Aucun scénario très folichon à ses yeux... quoi que, avant de partir, peut-être qu'il serait sympathique de se familiariser un peu avec les patelins PROCHES de Liberty, histoire d'avoir un petit avant-goût de la ville. Mais quel patelin choisir ? Sa courte aventure avec la map l'avait un peu habituée et sa mémoire n'était pas si défaillante, heureusement.

    Orlogne-Sur-Braie. Qu'était-ce Braie et qu'est-ce qu'Orlogne fichait dessus ? Un mystère à décrypter durant le voyage, sans aucun doute. Et elle allait justement voir son "carrosse". Où il semblait évident où l'Ombra était supposée s'asseoir si elle voulait éviter de voir sa fragile tête embrochée lors d'une attaque surprise. Mais il semblerait que le toit du carrosse avait aussi des sièges, plus exposés au danger. Que faire, donc ? Se cacher ou alors se poser sur le toit et s'exposer au danger nocturne qui devait rôder sans cesse autour de la caravane ? Son choix à elle fut compliqué mais elle pourrait plus facilement apprécier la lune, sur le toit. Et puis, ce n'était pas comme si son précédent mode de location avait été particulièrement sauf.

    De toute façon, il lui était évident qu'on avait du mal à la voir.

    je suis en haut maintenant Sans doute suspicieuse que Qurdu Khan n'aille essayer de l'aider, par simple crainte qu'il prenne du temps plus qu'autre chose, Qaguia forma, en un éclair, une petite tour de glace à côté du carrosse, laissant la glace se former sous ses pieds à partir de l'humidité. Humble façon de sa part de pouvoir faire un pas tranquille sur le toit avant de dissiper sa structure. Mais pas dans une déflagration magique avec des bouts de glace magiques transformés en bouts de shrapnel, comme pourrait le faire un mage moins souple : simplement, elle rendit à la glace sa forme de simple humidité dans l'air. Bête et en attente d'être de nouveau ployée pour devenir un outil à l'Ombra.

    Scénario qui pourrait lui arriver, si jamais une attaque se passait.

    Mais elle était plus concernée par les gens autour d'elle, sur le toit. Concernée mais aussi un peu contente, en dépit de l'invisibilité évidente de l'émotion sur son visage. Ils étaient braves, au moins. Quoi qu'elle était un peu curieuse, depuis un petit moment, en regardant ces hommes aller et venir avec leurs clients, leurs jolies paroles ou leurs voyages nocturnes soudains, sans laisser de temps aux gueux pour se reposer. Elle comprenait que c'était un geste prudent la nuit en zone boisée, un coin avec moins de soldats de la GAR pour venir en aide à des civils perdus, mais.... à autant déplacer les gens ici et là, quid de leurs objectifs à eux ?

    Autant demander. Une fois installée, Qaguia attendit que le "carrosse" se mette en route avant de se tourner vers quelques mercenaires. Elle en ignora le pilote pour l'instant. Il ne l'intéressait pas autant. Peut-être parce qu'il lui semblait avoir la parole moins intéressante. Ou parce qu'il ne semblait pas être du genre à poser les yeux sur autre chose que sa route. Ou simplement car, en dépit de tout ce qu'elle pensait depuis tout à l'heure, il lui restait désagréable d'être appelée "petite". Elle qui arpentait les déserts du Reike du temps où l'un des ancêtres de cet homme n'était que misérable nourrisson aveugle et stupide, dépendant du lait de sa mère.

    Bah. Là voilà qui pensait comme un politicien de la République.

    du coup, vous avoir un rêve

    sinon transporter gens ? un truc à vous

    vous tutoyez moi en me parlant sivouplé merci
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