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    Noble de La République
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    Narcisse
    Narcisse
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    Info personnage
    Race: Lumina
    Vocation: Mage soutien
    Alignement: Chaotique Neutre
    Rang: B
    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t1357-narcisse-terminee
  • Mar 9 Mai 2023 - 20:23
    « Pour cette année, les retours sont bons.
    - Quelle surprise.
    - Tu veux bien arrêter ? Le jour où ils ne le seront plus, tu ne feras pas la même tête, Narcisse.
    - Ca fait plus de trois cents ans que ça fonctionne, tu t’en fais pour rien.
    - Et toi tu te reposes sur tes lauriers. Si tu continues comme ça, je ne donne pas cher de notre peau. »



    Le couturier roula des yeux, fixant le plafond. Ces discussions sans queue ni tête à longueur de journées l’épuisaient considérablement. Au-delà de la tension qui grandissait entre son assistante et lui, Narcisse commençait à trouver le temps incroyablement long en République. La vie de baroudeur lui manquait plus qu’il ne désirait l’admettre, le goût de l’aventure venant le titiller du bout des doigts. Il en venait presque à jalouser les mercenaires qui parcouraient le monde, un contrat excitant après l’autre. Loin d’avoir l’étoffe d’un guerrier, le Lumina ne s’imaginait pas pourfendre des dragons ou combattre des monstres. Simplement il aurait voulu se défaire du poids qui pesait sur ses épaules, de cette épée de Damoclès qui risquait de s’abattre sur sa nuque à chaque instant. D’ordinaire il parvenait à faire la part des choses, ses nombreuses escapades l’aidant à se retrouver avec lui-même, avec sa part d’excentricité que Mirabel tentait de contenir tant bien que mal. Elle le connaissait bien, pourtant elle ne comprenait pas son besoin de liberté, son envie débordante de s’affranchir des règles qu’elle lui imposait. Pour l’Elfe, la célébrité se méritait, et l’égo démesuré ainsi que la beauté de son partenaire ne suffirait pas à la faire rester. Deux êtres profondément différents, éduqués dans des sphères qui s’opposent, si tant est que Narcisse ait reçu la moindre éducation en dehors des universités dans lesquels il s’était infiltré. Etant né adulte, le jeune homme pensait tout savoir et du haut de ses mille deux ans, sa curiosité ne semblait cependant pas s’étioler.


    Se redressant de son fauteuil pour poser ses coudes sur ses genoux et ses mains dans sa chevelure d’ébène, il laissa un long soupir s’échapper de l’entre ouverture de ses lèvres. « C’est bon, on a fini ? ». Mirabel leva un sourcil avant de le froncer, déposant l’épais volume qu’elle tenait entre ses bras sur le comptoir de la boutique.
    « Des fois je me demande pourquoi j’ai accepté de t’aider, tu sais.
    - Ça tombe bien, je me le demande aussi. Tu oublies sans doute que je t’ai permis de sortir de ta destinée toute faite, de ton mariage arrangé, de ton rôle d’héritière. Ou peut-être que ce n’est pas suffisant pour votre Majesté ?
    - Tu vas trop loin. ».

    Désabusée, la directrice tourna les talons pour quitter la pièce. Toujours aussi enragé par cette situation qui ne lui convenait plus, Narcisse croisa les bras devant sa poitrine, manifestement sur la défensive. « Quand tu seras décidé à te comporter comme un adulte, tu sauras me trouver. En attendant, je te laisse réfléchir aux conséquences de tes actes, et à ta place je n’utiliserais pas les services que je rends de bon coeur aux autres pour les manipuler. ». Tout de suite les grands mots, les accusations. Donnant un coup de poing sur son accoudoir, blessé dans son égo, le couturier ouvrit la fenêtre du rez-de-chaussée pour se faufiler dehors. Plongeant ses mains dans ses poches, il longea les murs du manoir, chafouin. Mirabel savait jouer avec ses nerfs mieux que personne et il n’avait plus envie de subir ses jérémiades. Bloquant la télépathie avant même que son assistante ne puisse l’utiliser, il se mit à la recherche d’une charrette de voyage prête à partir. Son regard erra sur les grandes rues de la capitale durant de longues minutes avant qu’il ne trouve chaussure à son pied. Un sourire illuminant ses traits, il embarqua discrètement en se faisant une place dans les marchandises, amenant une longue couverture pour s’enrouler dedans tandis que les chevaux commençaient à avancer. Ne pas savoir où il allait atterrir l’excitait considérablement. Quelle aventure, quelle audace ! On ne l’y reprendrait pas plus d’une fois.


    Intenable, le Lumina mit plus d’une heure à trouver le sommeil, ses muscles se relaxant progressivement en remarquant que rien ne venait interrompre la route de la carriole. Un trajet de marchand tout ce qu’il y a de plus classique en soit, et quand ce dernier viendrait à se rendre compte de sa présence, il arriverait sans doute à baratiner une excuse plausible. Blotti confortablement dans les bras de Morphée, la respiration lourde, rien n’aurait pu sortir le couturier de cette béatitude, de ce goût du risque qui le galvanisait. Rien, si ce n’est un brusque arrêt de la charrette qui l’envoya valser à l’avant, tapant contre les planches de bois qui le séparaient des sièges. Sans gêne, il vint passer sa tête par l’ouverture au niveau du conducteur, l’air renfrogné, les cheveux en bataille, oubliant complètement les circonstances qui l’avaient amené à se cacher en premier lieu.« Qu’est-ce qu’il se passe là ?… J'ai choisi le seul marchand qui ne sait pas conduire ? Mais… On se connaît non ? ». Clignant des yeux face à ce visage familier, cette chevelure noire de jais et ses yeux vairons, Narcisse resta perplexe une dizaine de secondes, le temps que ses neurones se connectent à nouveau après sa sieste. L’illumination. « Oh, Pyxis, c’est ça ? Désolé, j’ai une mémoire atroce avec les prénoms. Pourquoi on s'arrête ? ».


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