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  • Mar 9 Mai - 20:23
    « Pour cette année, les retours sont bons.
    - Quelle surprise.
    - Tu veux bien arrêter ? Le jour où ils ne le seront plus, tu ne feras pas la même tête, Narcisse.
    - Ca fait plus de trois cents ans que ça fonctionne, tu t’en fais pour rien.
    - Et toi tu te reposes sur tes lauriers. Si tu continues comme ça, je ne donne pas cher de notre peau. »



    Le couturier roula des yeux, fixant le plafond. Ces discussions sans queue ni tête à longueur de journées l’épuisaient considérablement. Au-delà de la tension qui grandissait entre son assistante et lui, Narcisse commençait à trouver le temps incroyablement long en République. La vie de baroudeur lui manquait plus qu’il ne désirait l’admettre, le goût de l’aventure venant le titiller du bout des doigts. Il en venait presque à jalouser les mercenaires qui parcouraient le monde, un contrat excitant après l’autre. Loin d’avoir l’étoffe d’un guerrier, le Lumina ne s’imaginait pas pourfendre des dragons ou combattre des monstres. Simplement il aurait voulu se défaire du poids qui pesait sur ses épaules, de cette épée de Damoclès qui risquait de s’abattre sur sa nuque à chaque instant. D’ordinaire il parvenait à faire la part des choses, ses nombreuses escapades l’aidant à se retrouver avec lui-même, avec sa part d’excentricité que Mirabel tentait de contenir tant bien que mal. Elle le connaissait bien, pourtant elle ne comprenait pas son besoin de liberté, son envie débordante de s’affranchir des règles qu’elle lui imposait. Pour l’Elfe, la célébrité se méritait, et l’égo démesuré ainsi que la beauté de son partenaire ne suffirait pas à la faire rester. Deux êtres profondément différents, éduqués dans des sphères qui s’opposent, si tant est que Narcisse ait reçu la moindre éducation en dehors des universités dans lesquels il s’était infiltré. Etant né adulte, le jeune homme pensait tout savoir et du haut de ses mille deux ans, sa curiosité ne semblait cependant pas s’étioler.


    Se redressant de son fauteuil pour poser ses coudes sur ses genoux et ses mains dans sa chevelure d’ébène, il laissa un long soupir s’échapper de l’entre ouverture de ses lèvres. « C’est bon, on a fini ? ». Mirabel leva un sourcil avant de le froncer, déposant l’épais volume qu’elle tenait entre ses bras sur le comptoir de la boutique.
    « Des fois je me demande pourquoi j’ai accepté de t’aider, tu sais.
    - Ça tombe bien, je me le demande aussi. Tu oublies sans doute que je t’ai permis de sortir de ta destinée toute faite, de ton mariage arrangé, de ton rôle d’héritière. Ou peut-être que ce n’est pas suffisant pour votre Majesté ?
    - Tu vas trop loin. ».

    Désabusée, la directrice tourna les talons pour quitter la pièce. Toujours aussi enragé par cette situation qui ne lui convenait plus, Narcisse croisa les bras devant sa poitrine, manifestement sur la défensive. « Quand tu seras décidé à te comporter comme un adulte, tu sauras me trouver. En attendant, je te laisse réfléchir aux conséquences de tes actes, et à ta place je n’utiliserais pas les services que je rends de bon coeur aux autres pour les manipuler. ». Tout de suite les grands mots, les accusations. Donnant un coup de poing sur son accoudoir, blessé dans son égo, le couturier ouvrit la fenêtre du rez-de-chaussée pour se faufiler dehors. Plongeant ses mains dans ses poches, il longea les murs du manoir, chafouin. Mirabel savait jouer avec ses nerfs mieux que personne et il n’avait plus envie de subir ses jérémiades. Bloquant la télépathie avant même que son assistante ne puisse l’utiliser, il se mit à la recherche d’une charrette de voyage prête à partir. Son regard erra sur les grandes rues de la capitale durant de longues minutes avant qu’il ne trouve chaussure à son pied. Un sourire illuminant ses traits, il embarqua discrètement en se faisant une place dans les marchandises, amenant une longue couverture pour s’enrouler dedans tandis que les chevaux commençaient à avancer. Ne pas savoir où il allait atterrir l’excitait considérablement. Quelle aventure, quelle audace ! On ne l’y reprendrait pas plus d’une fois.


    Intenable, le Lumina mit plus d’une heure à trouver le sommeil, ses muscles se relaxant progressivement en remarquant que rien ne venait interrompre la route de la carriole. Un trajet de marchand tout ce qu’il y a de plus classique en soit, et quand ce dernier viendrait à se rendre compte de sa présence, il arriverait sans doute à baratiner une excuse plausible. Blotti confortablement dans les bras de Morphée, la respiration lourde, rien n’aurait pu sortir le couturier de cette béatitude, de ce goût du risque qui le galvanisait. Rien, si ce n’est un brusque arrêt de la charrette qui l’envoya valser à l’avant, tapant contre les planches de bois qui le séparaient des sièges. Sans gêne, il vint passer sa tête par l’ouverture au niveau du conducteur, l’air renfrogné, les cheveux en bataille, oubliant complètement les circonstances qui l’avaient amené à se cacher en premier lieu.« Qu’est-ce qu’il se passe là ?… J'ai choisi le seul marchand qui ne sait pas conduire ? Mais… On se connaît non ? ». Clignant des yeux face à ce visage familier, cette chevelure noire de jais et ses yeux vairons, Narcisse resta perplexe une dizaine de secondes, le temps que ses neurones se connectent à nouveau après sa sieste. L’illumination. « Oh, Pyxis, c’est ça ? Désolé, j’ai une mémoire atroce avec les prénoms. Pourquoi on s'arrête ? ».
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    Anonymous
  • Sam 17 Juin - 16:05
    – Mais tu ne veux pas l’acheter ?
    – Non.
    – Je ne te comprends pas, ça fait quoi ? Des mois que tu le loues, je ne suis pas contre, mais il est attaché à toi depuis le temps.
    – Oui, mais non.
    – Tu lui as même donné un nom et payé tous les frais médicaux de base, vraiment, mise à part l’avoir à ton nom ça ne changera pas grand-chose.
    – C’est parce que tu en as marre de voir ma gueule.
    – Non, juste que je ne comprends pas pourquoi tu n’achètes pas mon putain de cheval depuis le temps et que j’aimerais changer d’activité.
    – Donc tu ne veux plus voir ma gueule.
    – Tu me fatigues, tu sais quoi ? On va dire que je t’en fais cadeau.
    – Quoi ? Non ! Mon….

    On vient de te claquer la porte au nez avec dans ta main un certificat de propriété pour un cheval de trait. Putain, ce n’était absolument pas le plan de base. Tes yeux se tournent vers ledit cheval qui est attaché à la charrette qu’il avait louée pour le transport des diverses marchandises à livrer. Pauvre bête. Cela te dépite d’avance, mais tu vas tenter de faire que l’animal survive.

    Tenter. Cela serait merveilleux que cela plus que cela pour une fois. À chaque animal c’est soit la mort soit la fuite qui attend la pauvre bête qui devient tienne. Un jour tu apprendras a guérir correctement les malédictions et sortira de celle-ci, c’est impossible selon toi que cela soit un simple manque de chance a chaque putain de fois. Et pourtant. Ce n’est pas le sujet.

    Il te reste quelques lettres à récupérer avant de te mettre en route pour ta prochaine destination, Courage. À la base tu aurais préféré aller directement vers Kyouji, mais autant faire une boucle pour pouvoir avoir le plus de matière possible pour passer la frontière et cacher ainsi ce qui se doit d’être caché dans les affaires de tes clients.

    Le début du voyage se passa bien malgré ta crainte. Seulement le début, parce qu’au bout d’un moment le cheval a montré des signes de nervosité dans sa façon d’avancer et se met même à caler d’un seul coup sans que tu comprennes pourquoi. Il se met à frapper plusieurs fois sa patte avant droite sur le sol et tu le regardes sans rien comprendre à ce qui se passe.

    – Il y a un…

    C’est un passager clandestin qui vient te couper dans ton dialogue à sens unique avec le canasson. Un passager fort plaisant à regarder et que tu connais, mais dont tu doutes très fortement de son envie de faire le voyage en ta compagnie. En soi ça ne te dérange pas et oui, tu es certainement un marchand qui ne sait pas conduire quand on regarde la situation.

    – Narcisse ? Mais ? Qu’est-ce que tu branles là ?

    Parce que clairement, ce n’est pas une des marchandises qu’on a pu te demander de transporter où alors ça a été très mal indiqué.

    – Heu… Ah ! Sinon le pourquoi on s’arrête là c’est que…

    Un nouveau mouvement de la charrette-stop tes mots et ton regard se tourne vers l’animal tirant cette dernière qui est de plus en plus nerveuse visiblement.

    – Une malédiction à la con, je suppose…

    Parce que vraiment jamais l’animal avant que l’on te l’offre n’avait réagi ainsi.

    – Enfin, je veux dire que le cheval est nerveux et je n’ai pas encore pris le temps de voir pourquoi et…

    De nouveau tu fus coupé par l’animal qui se mit à piétiner frénétiquement le sol avant de s’écarter et laisser voir le corps d’un serpent écrasé au sol. C’était peut-être la cause de la nervosité du cheval, mais si c’est le cas tu allais devoir vérifier qu’il n’avait pas été mordu.

    – Bah du coup c’était un serpent. Heu… Tu voulais aller quelque part de précis ? Parce que sinon sache que ma prochaine destination c’est Courage et je ne retourne pas à Liberty avant un moment à la base. Je voulais même partir pour Kyouji et… Mais au fait, pourquoi tu es dans ma charrette ? Si c’est pour échapper à la justice, il vaut mieux prendre le bateau et aller à Kaizoku. Enfin, tu aurais dû en parler et je t’aurais passé des planques sympas là-bas.

    Tout en disant cela tu descends et t’avances du cheval pour tenter de voir si ce dernier est blessé, mais rien n’est visible à première vue et le manipulé alors qu’il est nerveux et que tu ne connais pas les gestes à faire pour ne pas l'effrayer n’est pas quelque chose que tu vas te risquer pour le moment.

    – Tu es partie pour faire le bout de route avec nous ?

    Peut-être que l’intervention de Narcisse dans ce voyage permettra au cheval de rester en vie. Corail a besoin d’aide pour rester en vie. CENDRES
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    Anonymous
  • Jeu 27 Juil - 14:12
    Un large sourire sur son visage d'ange encore endormi, la trace du sac en jute qui lui avait servi d'oreiller encore sur la joue, Narcisse jubilait intérieurement. Toute cette situation rocambolesque titillait son goût de l'aventure qu'il pensait éteint, si ce n'est profondément endormi par cette vie oisive qu'il menait depuis plusieurs décennies. Sa chevelure d'ébène complètement ébouriffée, l'Elfe prit le temps de remettre ses pensées dans le bon ordre avant de répondre aux inquisitions du triton qui le regardait d'un air complètement ahuri. Inconscient du danger qui le guettait, le couturier n'entendait plus que le doux son de la voix de son interlocuteur, sonnant comme une douce berceuse qui aurait bien fait de le relancer dans les bras de Morphée plus vite que prévu. « J'ai vu ta charrette, je suis monté dedans. Tout du moins à ce moment-là, j'ignorais que c'était la tienne, mais je dois reconnaître que c'est une excellente surprise. ». Un constat simple, que Pyxis avait déjà fait de lui-même. Encore à moitié dans les vappes, l'Elfe frotta sa nuque endolorie, posant ses yeux sur le décor qui les entourait, sa curiosité s'attisant de plus belle. « Je n'ai pas vraiment d'autres explications à te donner. Je tente quelque chose, Pyxis. Je suis mes envies ! ». En même temps qu'un rire gracieux, un petit soupir s'échappa de l'entre ouverture de ses lèvres. « Et tu as raison, je fuis. On ne refait pas un lâche, que veux-tu. J'avais besoin de vacances, j'espère que je n'ai pas trop dérangé tes affaires en m'assoupissant au beau milieu. Je remettrai de l'ordre avant de partir, je te l'assure. ».


    Ouvrant la porte extérieure de la charrette qui servait à décharger les cargaisons, passant un pied au-dessus des caisses et entre les babioles qui s'étaient détachées pour valser à l'intérieur sous le choc de l'arrêt soudain, Narcisse sauta à pieds joints sur le sol terreux, soulevant un petit nuage de poussière à l'atterrissage. Il s'étira de tout son long, poussant un gémissement de contentement avant de trottiner jusqu'à l'avant de la carriole pour s'y installer comme passager officiel, cette fois. « Un serpent ? Des sales bestioles. J'apprécie la faune dans son ensemble, mais il faut bien reconnaître que Mère Nature n'avait pas la tête sur les épaules lorsqu'elle a décidé de faire apparaître ces créatures longilignes au beau milieu de toute la beauté qu'elle est capable de créer. ». Il haussa les épaules. « Tous les créateurs font des erreurs, j'imagine. ». Pas lui, pourtant. Posant une main sur l'épaule de Pyxis pour le contourner doucement et surtout sans le surprendre, lui où sa monture, il s'approcha lentement du cheval qui persistait dans son échec, incapable d'avancer comme si un mur invisible le bloquait. « Je me suis pris la tête avec mon assistante. Une vieille histoire d'héritière, de mariage arrangé. Je trouve qu'elle manque de gratitude, et elle pense que je devrais consacrer chaque seconde de mon existence à faire fleurir ma maison de couture. Mais ce que tu fais, là, me semble bien plus intéressant. ». Son sourire s'élargit. « Tu parcours le monde Pyxis. Je voulais avoir un petit aperçu de cette vie de baroudeur. Je ne te gênerai pas, je te le promets. D'ailleurs… ». Il ferma les yeux, se concentrant sur le cheval, diminuant la peur qui entravait ses sabots. La pauvre créature paraissait terrorisée, pourtant elle ne souffrait guère d'une quelconque blessure. Curieux.


    « La justice m'adore. Je suis on ne peut plus dans les clous, c'en est épuisant. ». Il flatta la crinière du cheval d'une caresse affectueuse, constatant que ses pouvoirs avaient réussi à l'apaiser, mais son instinct lui disait de ne pas reprendre la route. Pas tout de suite. Il croisa ses bras devant son torse, observant les alentours, tentant de déceler la moindre présence qui expliquerait la soudaine panique de l'animal. « Je ne savais pas que tu avais des planques. Quelque chose à cacher Pyxis ? Je ne dirais rien ! Je n'ai personne à qui le dire, et je suis moi-même un fugitif actuellement. ». Son regard s'arrêta sur des ruines non loin, et il pencha la tête sur le côté, un air interrogatif sur le visage. Il tendit la main, faisant s'envoler doucement quelques rochers pour libérer le passage, dévoilant deux bandits qui n'osaient pas bouger d'un poil, consternés de s'être ainsi fait repérer. « Ah, voilà pourquoi monsieur cheval ne voulait plus avancer. Allons demander à ces gentilshommes de s'écarter de la route. ». Complètement inconscient, les mains dans les poches, Narcisse commença à s'approcher des inconnus. « Messieurs, pourrais-je vous demander de vous déplacer de quelques mètres ? Pour une raison que j'ignore, notre cheval n'apprécie pas votre présence. J'espère que cela ne vous blesse pas, mais nous sommes quelque peu pressés ! »
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    Anonymous
  • Dim 24 Sep - 9:11
    Il s’est laissé tenté par la simple envie visiblement. C’est quelque chose que je peux parfaitement comprendre. Avoir un désir, ne pas forcément comprendre le pourquoi du comment, mais le laisser nous guider pour faire quelque chose sans se poser de question, c’est une chose que tout mon être comprend et accepte totalement.

    Aucun être vivant ne devrait être freiné dans ses pulsions. Bon, certaines pulsions étaient moins saines que d’autres et pouvaient être pas forcément des plus joyeuses, mais est-ce que ce n’était pas à cause du fait de les avoir freinés trop longtemps que ça devenait si problématique à la longue ?

    Par contre certaines des paroles de Narcisse m’amusent. Beaucoup de ses propos m’amusent. Le fait qu’il soit là tout simplement m’amuse de manière générale. Le voir aussi décontracté et juste lui, alors que visiblement rien ne le prévoyait à être ici a quelque chose de détendant. Sa présence est rafraîchissante. Même si le cheval n’a pas une espérance de vie des plus folles au moins il y avait une ombre protectrice dans cette histoire. Tout dans l’attitude de l’elfe a quelque chose qui détend, pas de prise de tête.

    – Si aucun truc ne semble avoir fait de bruit de casse c’est que tout va bien.

    Il est plus simple de penser ainsi pour mes livraisons. Si ça ne semble pas casser au niveau du son c’est que tout va parfaitement bien. Puis, il faut l’admettre, un elfe ce n’est pas ce qui pèse le plus lourd donc normalement ça devrait le faire. Au pire, je trouverais une excuse à la livraison. Ça, c’est encore le plus simple dans l’affaire.

    – Tu as un mariage arrangé avec ton assistante ? Mince, ça doit faire des conflits effectivement… Travailler en couple ça crée toujours des conflits, enfin… Parfois non, mais bon… Souvent c’est vrai.

    Les parents avaient souvent des conflits à cause du travail, même quand il nageait dans des eaux différents niveaux centres d’intérêt professionnel. C’est une des autres raisons pour laquelle me marier avec l’un des enfants des voisins pour ensuite reprendre l’entreprise familiale pour travailler ensemble était une idée à chier.

    – Si tu veux venir et assumer ce que cela implique, moi je n’en vois aucun souci. Je serais même le dernier à être contre le fait que tu suives une envie.

    Même s’il ne sait pas complètement ce que cela implique ça me va aussi. C’est une aventure comme une autre, il apprendra dedans. Tout cela donne de plus en plus d’amusement à cette histoire. Au moins il ne fait pas un caprice pour rentrer et doit prendre du retard à cause de cela. Peut-être qu’ainsi il pourra même réfléchir à des tenus de travail qui s'adaptent encore plus pour ce que je fais. Vraiment, il n’y a que du positif. Enfin il y a du négatif, mais on va le mettre sous le tapis et faire comme s’il n’était pas là. C’est plus simple.

    Par contre, alors que j’allais faire une remarque sur les caches qui ne sont pas si exceptionnelles que cela, ni si contre la loi que cela, enfin, si, mais ce n’est pas moi qui a besoin de garder des choses secrètes à la base, enfin, si, mais on se comprend. Non ? Bref ! Quand j’allais commencer à me perdre dans les explications suivantes, je regarde le groupe de bandits sur le chemin que venait d’aborder Narcisse la bouche en cœur. C’était peut-être un des trucs négatifs qu’il va être difficile à mettre sous le tapis.

    – Oh ? C’est que le carrosse et ses princesses sont pressés, mince alors, parce qu’on n’a pas vraiment l’attention d’obéir.

    Un rire gras venant du groupe d’homme se fait entendre et clairement, vu le nombre et mes propres capacités on ne va pas arriver à sortir de cela en leur bottant le cul. Je ne vais même pas tenter d’imaginer Narcisse se battre, ce n’est pas forcément une source viable.

    – Est-ce qu’on peut trouver un terrain d’entente ?
    – Tiens, la seconde princesse souhaite marchander, amusante.
    – Ça veut dire qu’on ne peut pas ?
    – Mais non, choupette, on peut marchander, après tout, avoir ton carrosse et ce qu’il y a dedans me semble un bon payement pour passer en respirant encore.
    – Oui, voilà… ce n’est jamais des demandes raisonnables, bien entendu…

    Je murmure et grogne ma dernière réponse alors que je regarde autour de nous assez nerveusement. Vraiment, c’était chiant d’avoir des gens qui ne veulent pas juste te laisser passer contre quelque pièces et on en parle plus, non ça veut toujours tout ou rien. Un long soupir me prend avant de saisir les rênes de ma monture et hurler à mon compagnon de route.

    – Narcisse, remonte.

    Dès l’instant où il mettra le pied dans le chariot, je tenterais un passage en force. Je passerais par la gauche où il y a un peu moins d’arbres. Il faut que je sauve le plus de marchandise possible. Vraiment, je dois soit apprendre à me battre, soit engager des gardes du corps pour mes convois. Partir seul n’est pas une bonne idée. Même si j’ai un compagnon de route surprise aujourd’hui.
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