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Citoyen du monde
Thylie Wildfire

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Combien de temps s'est écoulé depuis que je l’ai quitté ?
Pour être franche, je ne sais plus vraiment, mais cela fait plus de six longs mois maintenant. Pourtant je n’arrive pas à l’oublier, je n’arrive pas à effacer son souvenir de ma mémoire. Est-ce gênant ? Pas vraiment me direz-vous, car ce sont de merveilleux souvenirs, de ceux qui vous accompagnent dans vos rêves les plus tendres. Mais je veux l’oublier, pour passer à autre chose, continuer ma quête sans me poser de questions, avancer sans regarder en arrière comme je l’ai toujours fait, sans attaches et sans craindre de perdre de nouveau un être cher.
Alors pourquoi est-ce que je n’y arrive pas ? J’ai l’impression qu’elle me hante, telle une apparition qui envahit mon esprit lorsque je sombre dans le sommeil.
Pourtant ce n’est pas faute d’avoir essayé, me réfugiant dans les bras d’autres femmes notamment, mais j’ai l’impression que les autres n’ont plus de saveur, comme si elle avait gardé une partie de moi avec elle. J’ai même prononcé son nom la dernière fois, alors que j’essayais de l’oublier en faisant l’amour à une jolie blonde. Autant vous dire que cela a jeté un froid, car elle ne s’appelait pas Ellie…
Il faut donc que je me rendre à l’évidence, je l’ai dans la peau, je n’arrive pas à me défaire du souvenir qu’elle a inscrit dans chacun de mes sens surdéveloppés et, parfois, j’ai l’impression de sentir son odeur, d’entendre sa voix, de goûter ses lèvres, mais ce n’est qu’un rêve et je me réveille en sursaut sans personne à mes côtés.
J’ai cru que le temps m’aiderait, mais il rend les choses encore plus difficiles et plus douloureuses, comme une sensation de manque qui ne veut pas vous lâcher, qui ne fait que croître et qui vous tourmente chaque jour un peu plus.
Addiction qui ne peut vouloir dire qu’une seule et unique chose.
Je l’aime.
Ironique à bien y penser. J’ai pourtant l’impression que tout nous sépare, nos modes de vie, nos caractères, nos physiques aussi, et je n’arrive pas à comprendre pourquoi j’éprouve de tels sentiments pour elle. Nous n’avons passé ensemble une unique semaine, et je n’avais jamais été aussi heureuse depuis le massacre des miens perpétré par le titan X’o. Comme si elle avait comblé un vide que je me refusais de voir ou d’accepter, sans que je m’en rende compte, avec cette timidité charmante qui me fait fondre à chaque fois que je vois dans mes rêves son joli visage se parer d’un rouge timide.
Elle me manque tellement…
Pour être franche, je ne sais plus vraiment, mais cela fait plus de six longs mois maintenant. Pourtant je n’arrive pas à l’oublier, je n’arrive pas à effacer son souvenir de ma mémoire. Est-ce gênant ? Pas vraiment me direz-vous, car ce sont de merveilleux souvenirs, de ceux qui vous accompagnent dans vos rêves les plus tendres. Mais je veux l’oublier, pour passer à autre chose, continuer ma quête sans me poser de questions, avancer sans regarder en arrière comme je l’ai toujours fait, sans attaches et sans craindre de perdre de nouveau un être cher.
Alors pourquoi est-ce que je n’y arrive pas ? J’ai l’impression qu’elle me hante, telle une apparition qui envahit mon esprit lorsque je sombre dans le sommeil.
Pourtant ce n’est pas faute d’avoir essayé, me réfugiant dans les bras d’autres femmes notamment, mais j’ai l’impression que les autres n’ont plus de saveur, comme si elle avait gardé une partie de moi avec elle. J’ai même prononcé son nom la dernière fois, alors que j’essayais de l’oublier en faisant l’amour à une jolie blonde. Autant vous dire que cela a jeté un froid, car elle ne s’appelait pas Ellie…
Il faut donc que je me rendre à l’évidence, je l’ai dans la peau, je n’arrive pas à me défaire du souvenir qu’elle a inscrit dans chacun de mes sens surdéveloppés et, parfois, j’ai l’impression de sentir son odeur, d’entendre sa voix, de goûter ses lèvres, mais ce n’est qu’un rêve et je me réveille en sursaut sans personne à mes côtés.
J’ai cru que le temps m’aiderait, mais il rend les choses encore plus difficiles et plus douloureuses, comme une sensation de manque qui ne veut pas vous lâcher, qui ne fait que croître et qui vous tourmente chaque jour un peu plus.
Addiction qui ne peut vouloir dire qu’une seule et unique chose.
Je l’aime.
Ironique à bien y penser. J’ai pourtant l’impression que tout nous sépare, nos modes de vie, nos caractères, nos physiques aussi, et je n’arrive pas à comprendre pourquoi j’éprouve de tels sentiments pour elle. Nous n’avons passé ensemble une unique semaine, et je n’avais jamais été aussi heureuse depuis le massacre des miens perpétré par le titan X’o. Comme si elle avait comblé un vide que je me refusais de voir ou d’accepter, sans que je m’en rende compte, avec cette timidité charmante qui me fait fondre à chaque fois que je vois dans mes rêves son joli visage se parer d’un rouge timide.
Elle me manque tellement…

Citoyen de La République
Ellie McIntyre

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Info personnage
Race: Vampire
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal neutre
Rang: C
Le jour même de notre séparation, j’avais longtemps marché dans les rues de Courage, espérant que cela me ferait du bien. J’avais même été me saouler en croisant une taverne dans les collines. Je n’avais pas pu l’oublier. Elle me revenait sans cesse en images, en sensations, en odeurs. Elle avait été parfaite et je l’avais laissée partir.
Dans mes rêves, je la retenais, je comblais par mes simples mots le vide dans son cœur, et elle se rendait compte qu’elle pouvais rester avec moi pour toujours. Et puis le temps avait passé.
Je m’étais d’abord plongée dans mon travail et ma dévotion pour la présidente. J’espérais y noyer mon chagrin, mais plus le temps passait, plus je me lassait dudit travail. Je n’avais plus le cœur à satisfaire la présidente, que j’avais pourtant tant servi. Peut-être n’avais-je jamais vraiment aimé la servir.
Pour tuer toutes ces mauvaises pensées je m’étais essayée à draguer des femmes que je trouvais ça et là, souvent dans des tavernes, toujours en incognito. La première qui avait acceptée, je l’avais rejetée, une violente pulsion m’empêchant même de l’embrasser. J’avais fini en pleurs, ne comprenant pas vraiment pourquoi je ne pouvais pas ne serait-ce qu’embrasser une autre femme. Ou ne voulant pas comprendre. J’avais alors abandonné cette idée.
J’avais ainsi commencé à vraiment m’ennuyer au travail, à rechigner à la tâche. Je ne rêvais plus de la convaincre de rester avec moi, je la convainquais de m’emmener avec elle. Et je partais vivre des aventures toutes plus incroyables les unes que les autres, toujours main dans la main avec Thylie. Nous affrontions des hordes de bandits, des monstres abominables, nous frôlions la mort, mais toujours nous survivions, et nous étions heureuses. J’eus l’idée à ce moment là de me plonger dans la lecture, mais les romans étaient si fades ! Toujours les mêmes histoires soit à l’eau de rose, soit à sens unique où l’homme sauve la princesse en détresse et c’était tout. Et bien évidemment, impossible de trouver des romances entre deux femmes.
En désespoir de cause, je m’étais remise à l’entraînement martial. J’avais même payé un maître d’armes pour mieux me former. Ça me faisait du bien, il était vrai. Je me remettait en forme et j’étais plus forte et plus vive que jamais. Mais je commençais à croire que jamais je ne l’oublierais.
Dans mes rêves, je la retenais, je comblais par mes simples mots le vide dans son cœur, et elle se rendait compte qu’elle pouvais rester avec moi pour toujours. Et puis le temps avait passé.
Je m’étais d’abord plongée dans mon travail et ma dévotion pour la présidente. J’espérais y noyer mon chagrin, mais plus le temps passait, plus je me lassait dudit travail. Je n’avais plus le cœur à satisfaire la présidente, que j’avais pourtant tant servi. Peut-être n’avais-je jamais vraiment aimé la servir.
Pour tuer toutes ces mauvaises pensées je m’étais essayée à draguer des femmes que je trouvais ça et là, souvent dans des tavernes, toujours en incognito. La première qui avait acceptée, je l’avais rejetée, une violente pulsion m’empêchant même de l’embrasser. J’avais fini en pleurs, ne comprenant pas vraiment pourquoi je ne pouvais pas ne serait-ce qu’embrasser une autre femme. Ou ne voulant pas comprendre. J’avais alors abandonné cette idée.
J’avais ainsi commencé à vraiment m’ennuyer au travail, à rechigner à la tâche. Je ne rêvais plus de la convaincre de rester avec moi, je la convainquais de m’emmener avec elle. Et je partais vivre des aventures toutes plus incroyables les unes que les autres, toujours main dans la main avec Thylie. Nous affrontions des hordes de bandits, des monstres abominables, nous frôlions la mort, mais toujours nous survivions, et nous étions heureuses. J’eus l’idée à ce moment là de me plonger dans la lecture, mais les romans étaient si fades ! Toujours les mêmes histoires soit à l’eau de rose, soit à sens unique où l’homme sauve la princesse en détresse et c’était tout. Et bien évidemment, impossible de trouver des romances entre deux femmes.
En désespoir de cause, je m’étais remise à l’entraînement martial. J’avais même payé un maître d’armes pour mieux me former. Ça me faisait du bien, il était vrai. Je me remettait en forme et j’étais plus forte et plus vive que jamais. Mais je commençais à croire que jamais je ne l’oublierais.

Citoyen du monde
Thylie Wildfire

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L'avantage c'est que je sais où je peux la trouver. Si je suis une citoyenne du monde, une voyageuse sans attache, une mercenaires courant les routes à la recherche d'un juteux contrat, celle qui fait battre mon cœur en cet instant vit dans un endroit bien précis. Et quel endroit ! Difficile de ne pas voir ce palais dont les tours dominent tous les autres bâtiments de Liberty, la Maison Bleue, le centre de pouvoir de la République et l'orgueil de toute une nation. A bien y réfléchir c'était assez incroyable que je sois tombée par hasard sur cette femme si proche du pouvoir d'une nation si puissante, et encore plus dingue que j'en sois tombée amoureuse. Comme quoi le destin aimes bien nous jouer des tours.
J'entre sans trop de soucis dans le bâtiment dont une vaste zone est publique, même si je dois me débarrasser de mes armes en déclinant mon identité. La demeure est vraiment immense et si je suis à l'aise pour m'orienter dans la nature sauvage, ce n'est pas le cas dans ce lieu et je dois demander plusieurs fois mon chemin vers les appartements de la Présidente.
Selon toute logique, c'est là qu'elle sera, en domestique dévouée qu'elle est. Je me demande brusquement si elle sera heureuse de me revoir ou si elle ne m'aura tout simplement pas oublié. Finalement notre amour a tout d'un incendie brûlant qui s'éteint aussi vite qu'il est apparu, et son devoir risque d'avoir repris le dessus dans son esprit. Est-ce que je suis prête à être repoussée ? A m'entendre dire qu'elle ne souhaite pas me revoir pour pouvoir se concentrer pleinement à la protection de la Présidente ? J'ai toujours vécu au jour le jour, sans attaches et sans but, et je crois bien que c'est la première fois de ma vie que je crains d'être véritablement déçue...
- Halte.
Les gardes à l'entrée viennent de croiser leur hallebardes devant la porte. Ils semblent surpris de me voir ici, surtout que j'étais prête à entrer sans rien demander à personne.
Je leur souris chaleureusement.
- Je viens voir Ellie.
Les deux hommes se regardent sans trop comprendre.
- Passez votre chemin, cette zone est interdite aux visiteurs.
Je soupire.
- Je ne suis pas une visiteuse, je viens voir Ellie. Vous comprenez, il faut que je lui dise que je l'aime et que je n'arrive pas à me passer d'elle.
De nouveau les deux gardes se lancent des regards incrédules. Il est vrai que ma demande est incongrue....
- Euh... je suis désolé, mais personne ne peut entrer, ordre de la Présidence.
Je pourrai les assommer sans trop de soucis je pense, mais finalement ils ne font que leur devoir et leur travail. Je respire alors profondément avant d'hurler en direction de la porte.
- Ellie c'est moi ! C'est Thylie.
L'avantage dans ces espaces fermés, c'est que ma voix puissante porte très loin et résonne dans les couloirs. Sauf que je doute qu'on me laisse longtemps mettre un tel bazar dans ce lieu de pouvoir...
J'entre sans trop de soucis dans le bâtiment dont une vaste zone est publique, même si je dois me débarrasser de mes armes en déclinant mon identité. La demeure est vraiment immense et si je suis à l'aise pour m'orienter dans la nature sauvage, ce n'est pas le cas dans ce lieu et je dois demander plusieurs fois mon chemin vers les appartements de la Présidente.
Selon toute logique, c'est là qu'elle sera, en domestique dévouée qu'elle est. Je me demande brusquement si elle sera heureuse de me revoir ou si elle ne m'aura tout simplement pas oublié. Finalement notre amour a tout d'un incendie brûlant qui s'éteint aussi vite qu'il est apparu, et son devoir risque d'avoir repris le dessus dans son esprit. Est-ce que je suis prête à être repoussée ? A m'entendre dire qu'elle ne souhaite pas me revoir pour pouvoir se concentrer pleinement à la protection de la Présidente ? J'ai toujours vécu au jour le jour, sans attaches et sans but, et je crois bien que c'est la première fois de ma vie que je crains d'être véritablement déçue...
- Halte.
Les gardes à l'entrée viennent de croiser leur hallebardes devant la porte. Ils semblent surpris de me voir ici, surtout que j'étais prête à entrer sans rien demander à personne.
Je leur souris chaleureusement.
- Je viens voir Ellie.
Les deux hommes se regardent sans trop comprendre.
- Passez votre chemin, cette zone est interdite aux visiteurs.
Je soupire.
- Je ne suis pas une visiteuse, je viens voir Ellie. Vous comprenez, il faut que je lui dise que je l'aime et que je n'arrive pas à me passer d'elle.
De nouveau les deux gardes se lancent des regards incrédules. Il est vrai que ma demande est incongrue....
- Euh... je suis désolé, mais personne ne peut entrer, ordre de la Présidence.
Je pourrai les assommer sans trop de soucis je pense, mais finalement ils ne font que leur devoir et leur travail. Je respire alors profondément avant d'hurler en direction de la porte.
- Ellie c'est moi ! C'est Thylie.
L'avantage dans ces espaces fermés, c'est que ma voix puissante porte très loin et résonne dans les couloirs. Sauf que je doute qu'on me laisse longtemps mettre un tel bazar dans ce lieu de pouvoir...

Citoyen de La République
Ellie McIntyre

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Une voix. Une voix que j’avais rêvé d’entendre depuis des mois. Mais l’avais-je vraiment entendue ? J’étais bien loin de l’entrée des quartiers de la présidente, alors peut-être était-elle bien là, mais j’aurais tout aussi bien pu rêver, comme je l’avais fait tant de fois.
J’avais souvent cru sentir son odeur, cru l’apercevoir, cru entendre sa voix. Et cette fois encore, ça me reprenait.
Je l’entendis encore. C’était si ténu qu’encore une fois je doutais. À l’intérieur de la maison bleue je ne pouvais pas utiliser ma magie pour augmenter mes sens, alors je ne pus confirmer ça.
Je voulais tellement la revoir. Je décidai d’abandonner mon poste, ne serais-ce que pour une minute, pour faire comprendre à mon cerveau qu’elle n’était pas là, et que ce n’était que mon imagination. Mais à mesure que j’approchais, je l’entendais de nouveau, et mieux. J’accélérais le pas.
Je passais une porte et elle se faisait plus claire. Se pouvait-il qu’elle soit revenue ? Cela pouvait être n’importe qui, troublant la quiétude de ces lieux pour je ne savais quelle raison. Pourquoi les gardes n’intervenaient pas alors ? Et puis, au détour d’un couloir, j’entendis ce que la voix disait. La plus belle voix du Sekaï scandait mon nom.
Je courais désormais, aussi vite que mes jambes dévêtues de leur magie pouvaient me porter. Elle était là, pour moi, derrière cette porte, revenue pour me dire qu’elle voulait de moi dans sa vie ; qu’importe pourquoi elle était là, j’allais la revoir et cela me rendrait heureuse, ne serais-ce que pour quelques instants.
J’ouvris la porte et je la vis. Grande, sauvage et magnifique. Je me jetais dans ses bras et l’embrassais à pleine bouche. Aux titans les gardes, les « qu’en diras-t-on » et la réputation de la présidente.
—Tu m’as tellement manqué !
Je pris un instant pour l’étreindre de toutes mes forces. Puis je desserrait ma prise pour la regarder dans les yeux.
—Je suis désolée ! J’aurais dû te suivre ! J’aurais dû venir avec toi ! Et je sais que tu ne veux pas risquer de perdre quelqu’un qui t’es chère de nouveau mais je suis prête à prendre ce risque pour toi ! Je veux t’aimer et te protéger et que tu me protèges, et je te promet que je serais très prudente et je veux pas qu’on se sépare de nouveau, s’il te plaît j’ai besoin de toi !
J’avais tellement de fois revu la scène de notre départ dans ma tête, je lui avais dit tant de choses dans mes rêves, préparé en imagination tant de choses à lui dire ; tout s’était envolé, et je lui avais dit ça. Qu’importait ! J’étais juste heureuse de la revoir. Et je souriais de toutes mes dents.
J’avais souvent cru sentir son odeur, cru l’apercevoir, cru entendre sa voix. Et cette fois encore, ça me reprenait.
Je l’entendis encore. C’était si ténu qu’encore une fois je doutais. À l’intérieur de la maison bleue je ne pouvais pas utiliser ma magie pour augmenter mes sens, alors je ne pus confirmer ça.
Je voulais tellement la revoir. Je décidai d’abandonner mon poste, ne serais-ce que pour une minute, pour faire comprendre à mon cerveau qu’elle n’était pas là, et que ce n’était que mon imagination. Mais à mesure que j’approchais, je l’entendais de nouveau, et mieux. J’accélérais le pas.
Je passais une porte et elle se faisait plus claire. Se pouvait-il qu’elle soit revenue ? Cela pouvait être n’importe qui, troublant la quiétude de ces lieux pour je ne savais quelle raison. Pourquoi les gardes n’intervenaient pas alors ? Et puis, au détour d’un couloir, j’entendis ce que la voix disait. La plus belle voix du Sekaï scandait mon nom.
Je courais désormais, aussi vite que mes jambes dévêtues de leur magie pouvaient me porter. Elle était là, pour moi, derrière cette porte, revenue pour me dire qu’elle voulait de moi dans sa vie ; qu’importe pourquoi elle était là, j’allais la revoir et cela me rendrait heureuse, ne serais-ce que pour quelques instants.
J’ouvris la porte et je la vis. Grande, sauvage et magnifique. Je me jetais dans ses bras et l’embrassais à pleine bouche. Aux titans les gardes, les « qu’en diras-t-on » et la réputation de la présidente.
—Tu m’as tellement manqué !
Je pris un instant pour l’étreindre de toutes mes forces. Puis je desserrait ma prise pour la regarder dans les yeux.
—Je suis désolée ! J’aurais dû te suivre ! J’aurais dû venir avec toi ! Et je sais que tu ne veux pas risquer de perdre quelqu’un qui t’es chère de nouveau mais je suis prête à prendre ce risque pour toi ! Je veux t’aimer et te protéger et que tu me protèges, et je te promet que je serais très prudente et je veux pas qu’on se sépare de nouveau, s’il te plaît j’ai besoin de toi !
J’avais tellement de fois revu la scène de notre départ dans ma tête, je lui avais dit tant de choses dans mes rêves, préparé en imagination tant de choses à lui dire ; tout s’était envolé, et je lui avais dit ça. Qu’importait ! J’étais juste heureuse de la revoir. Et je souriais de toutes mes dents.

Citoyen du monde
Thylie Wildfire

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Ils commencent sérieusement à m’agacer ces deux là à m’empêcher de passer. Ce n’est pourtant pas compliqué, je veux juste la voir, LA VOIR ! Pas attenter à la vie de la présidente !
- ELLIE !
Ma voix puissante résonne dans les couloirs et les deux gardes désespèrent de réussir à me faire taire, et ils n’osent pas vraiment utiliser la violence aux vues de ma carrure impressionnante. Mais des renforts commencent à accourir, menés par une espèce de capitaine en costume d’apparat qui semble avoir une plume plantée dans le cul !
- Madame, nous vous prions de cesser immédiatement ce tapage !
Je baisse mon regard sombre vers lui, ce qui le stoppe instantanément dans sa bravade. Sa voix se fait tout de suite moins assurée.
- Veuillez-me suivre en dehors de la Maison Bleue. Sinon…
Je lui coupe sèchement la parole.
- Sinon quoi ?
A bien y réfléchir, ils sont une bonne dizaine de gardes et j’imagine qu’ils ne font pas appel à des incapables pour assurer la protection de ce lieu. Donc même si je suis forte, il y a fort à parier que je n’aurai pas l’avantage.
- Je veux juste voir Ellie.
L’homme semble surpris et balbutie.
- Ellie quoi, nous embauchons énormément de petit personnel à la Maison Bleue. Il faudrait être un peu plus précise et nous pouvons discuter de cela…
Encore une fois je lui coupe la parole.
- Elle est là.
Mon index qui pointe la porte fermée.
- Je le sais et je ne partirai pas sans l’avoir vu.
Je sens la tension qui monte d’un cran alors que les gardes raffermissent leurs prises sur leurs armes et qu’une lueur enflammée s’invente dans mon regard.
Heureusement la porte s’ouvre avec fracas et je reconnais instantanément son odeur. J’ai à peine le temps de me retourner qu’elle me saute dans les bras, sa bouche trouvant la mienne naturellement. Le baiser est intense et sauvage, et les caresses de sa langue sur la mienne m’électrise littéralement de la tête aux pieds. Elle n’a pas de cœur dans sa poitrine, mais en cet instant le mien bat pour deux, il bat pour nous, pour ce couple improbable que nous formons.
Les gardes se regardent avec de grands yeux et la capitaine blêmit devant ces marques d’affection débordantes.
- Mais… vous ne pouvez pas…
Mais je me contrefiche de ce qu’il peut dire, car je suis suspendue aux lèvres de celle que j’aime de tout mon cœur. Vous pensez peut-être que je ne suis qu’une montagne de muscles de 2 mètres de haut pour plus de 100 kilos, mais je ne suis pas que ça, alors qu’une émotion intense m’étreint. Elle a pensé à moi tout ce temps, elle aussi a été tiraillée par ce manque cruel et… elle est prête à tout abandonner pour moi, pour me suivre, pour partager ma vie quels que soient les dangers. Je l’attrape tendrement par la taille, la soulevant sans effort pour porter son visage à la hauteur du mien alors que ses jambes s’enroulent autour de ma taille. Je l’enlace alors pour presser son corps frais contre le mien.
Je n’ai jamais été aussi heureuse de toute ma vie.
- Malgré toutes mes peurs, je n’arrive pas à vivre sans penser à toi.
Mon regard charbonneux s’embue de larmes et les gardes ne savent plus vraiment quoi faire ou dire.
- Je te veux auprès de moi et je jure de te protéger jusqu’à mon dernier souffle.
Un de mes mains se pose sur sa joue pour caresser son beau visage.
- Je t’ai dans la peau et pas seulement sur la peau.
Un sourire taquin s’invite soudain sur mon visage.
- Et j’ai très envie de te faire l’amour…
Le capitaine blêmit en entendant ses paroles indécentes.
- ELLIE !
Ma voix puissante résonne dans les couloirs et les deux gardes désespèrent de réussir à me faire taire, et ils n’osent pas vraiment utiliser la violence aux vues de ma carrure impressionnante. Mais des renforts commencent à accourir, menés par une espèce de capitaine en costume d’apparat qui semble avoir une plume plantée dans le cul !
- Madame, nous vous prions de cesser immédiatement ce tapage !
Je baisse mon regard sombre vers lui, ce qui le stoppe instantanément dans sa bravade. Sa voix se fait tout de suite moins assurée.
- Veuillez-me suivre en dehors de la Maison Bleue. Sinon…
Je lui coupe sèchement la parole.
- Sinon quoi ?
A bien y réfléchir, ils sont une bonne dizaine de gardes et j’imagine qu’ils ne font pas appel à des incapables pour assurer la protection de ce lieu. Donc même si je suis forte, il y a fort à parier que je n’aurai pas l’avantage.
- Je veux juste voir Ellie.
L’homme semble surpris et balbutie.
- Ellie quoi, nous embauchons énormément de petit personnel à la Maison Bleue. Il faudrait être un peu plus précise et nous pouvons discuter de cela…
Encore une fois je lui coupe la parole.
- Elle est là.
Mon index qui pointe la porte fermée.
- Je le sais et je ne partirai pas sans l’avoir vu.
Je sens la tension qui monte d’un cran alors que les gardes raffermissent leurs prises sur leurs armes et qu’une lueur enflammée s’invente dans mon regard.
Heureusement la porte s’ouvre avec fracas et je reconnais instantanément son odeur. J’ai à peine le temps de me retourner qu’elle me saute dans les bras, sa bouche trouvant la mienne naturellement. Le baiser est intense et sauvage, et les caresses de sa langue sur la mienne m’électrise littéralement de la tête aux pieds. Elle n’a pas de cœur dans sa poitrine, mais en cet instant le mien bat pour deux, il bat pour nous, pour ce couple improbable que nous formons.
Les gardes se regardent avec de grands yeux et la capitaine blêmit devant ces marques d’affection débordantes.
- Mais… vous ne pouvez pas…
Mais je me contrefiche de ce qu’il peut dire, car je suis suspendue aux lèvres de celle que j’aime de tout mon cœur. Vous pensez peut-être que je ne suis qu’une montagne de muscles de 2 mètres de haut pour plus de 100 kilos, mais je ne suis pas que ça, alors qu’une émotion intense m’étreint. Elle a pensé à moi tout ce temps, elle aussi a été tiraillée par ce manque cruel et… elle est prête à tout abandonner pour moi, pour me suivre, pour partager ma vie quels que soient les dangers. Je l’attrape tendrement par la taille, la soulevant sans effort pour porter son visage à la hauteur du mien alors que ses jambes s’enroulent autour de ma taille. Je l’enlace alors pour presser son corps frais contre le mien.
Je n’ai jamais été aussi heureuse de toute ma vie.
- Malgré toutes mes peurs, je n’arrive pas à vivre sans penser à toi.
Mon regard charbonneux s’embue de larmes et les gardes ne savent plus vraiment quoi faire ou dire.
- Je te veux auprès de moi et je jure de te protéger jusqu’à mon dernier souffle.
Un de mes mains se pose sur sa joue pour caresser son beau visage.
- Je t’ai dans la peau et pas seulement sur la peau.
Un sourire taquin s’invite soudain sur mon visage.
- Et j’ai très envie de te faire l’amour…
Le capitaine blêmit en entendant ses paroles indécentes.
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