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  • Mer 14 Juin - 22:01
    - Le seul nan ! C'est cluturel. Mon clan est spéciaux... Fin était, il a surement été détruit par le Reike à l'heure qu'il est. L'air des gros tritons est venu. " plaisanta-t-elle sans une once de regret. Revoir sa mentor avait été un choc, mais en partant ce jour là, elle avait fait son deuil et savait qu'elle ne les reverraient sans doute jamais dans ce monde alors avec vingt gramme de sang dans l'alcool, elle pouvait bien en rire.

    - L'espoir fait vivre. Vas y remet la petite soeur. "
    Du moment qu'elles ne transformaient pas la baraque en torchère ça devrait aller. Et si en effet elle se réveillait aussi fraiche et acidulée que l'elexir des six démons... Bah tant mieux ! se dit-elle en toussant à nouveau contre une gorgée.

    - Sagacité. " La sirène se marra comme la fameuse baleine, les yeux pétillants d'amusement et de liqueur. Même complètement pétée, il y avait des choses qu'elle ne disait pas. Le Razkaal était un sujet qui la faisait se refermer comme une huître, mais le serment qu'elle avait fait à Gale était plus subtile. A force de se répéter une histoire et de se l'entendre dire, elle en devait plus vrai que sa réalité. " Je suis entrer au service de Gale Ironsoul, la doyenne de la famille, quand j'avais 18 ans. " Commença-t-elle avec un sourire nostalgique, repensant à la vieille dame au caractère bien trempé. " 2 300 ans au compteur, ancienne militaire puis négociante pendant plusieurs siècle, gérante d'une des plus grandes mines de la famille et le tempérament proverbial de la famille. Elle avait le Malheur des Cimes depuis plus d'un siècle et elle arrivait quand même à le cacher, mais les douleurs... " Elle secoua la tête et pris une rasade, la gorge cette fois ne protesta pas. Elle n'allait pas apprendre à une médecin ce que cette maladie magique endémique aux élémentaires de roche et de métaux les plus puissants était capable de faire. Comment chaque muscle, chaque parcelle de peau, chaque os, se transformait lentement en métal en occasionnant des douleurs atroces. Ni comment la plupart des victimes y succombaient en quelques décennies. Certains avaient la chance de ne pas pouvoir le cacher, la maladie attaquant par l'extérieur, souvent par les membres. Pour d'autre, l'apparition était chaotique ou se raidissaient peu à peu, le métal n'apparaissant que très tardivement, se faisant passer pour les affres de la vieillesse... Des affres qui la réveillaient en pleine nuit en criant et l'empêchait parfois de manger quoi que ce soit. " Le chant des sirènes est une drogue, mais elle a au moins l'utilité de faire complètement disparaitre la douleur physique comme mental. Je suis devenue son assistante personnelle pour ça, et elle m'a apprit le reste. J'ai pris soin d'elle pendant dix ans et j'ai fait des études de médecine médicale spécialisé dans les maladies mentales et magiques pour l'aider au mieux. Quand elle est morte, j'ai appris et le reste de la famille avec, qu'elle m'avait adopté de plein droit, ce qui faisait de moi sa fille soit sa seule héritière directe encore en vie. Pour le reste, je me suis montrée suffisamment persuasive et suffisamment loyale pour gagner ma place dans cette famille. Mais tu sais, c'est pas si rare que ça les adoptions en république. Les grandes dynasties ont tout intérêt à avoir des gens doués qui portent leur nom. C'est juste pas courant dans la lignée principale. ça je peux pas dire le contraire.  " Elle haussa les épaules. " Voilà. Tu sais pourquoi je suis devenu médecin mais je sais rien de toi. J'ai pas eu Vindicare pour me rencarder en plus. Raconte moi pourquoi toi, t'as renoncé au serment, et je te donne un ou deux tuyaux que ceux qui ne sont pas de notre espèce savent très rarement... "
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  • Mer 14 Juin - 23:33
    « La vache quand même, t’as fréquenté les grands de ce monde Rowena. Tout le monde ne peut pas en dire autant, Gale Ironsoul, c’était quelqu’un de ce que j’ai pu entendre. Tu peux être fière de cette adoption et de cursus médical, c’est pas du gâteau, je le sais, je l’ai fait. »

    Néanmoins, Rowena marque un point : Nineveh est une illustre anonyme et s’il faut aller jusque dans les tréfonds des terres gelées pour résoudre cette malédiction, elle est tout à fait en droit de connaître la vie de sa camarade.

    « Nineveh de Basileïa, à ton service. Ou, pour ceux qui m’ont connu à la fac : Basileïa 16e, puisque je suis la seizième de ma famille en ligne directe à fouler le seuil de Magic. Médecin, fille de médecin elle-même fille de médecin. J’ai suivi la tradition familiale et après mes études, j’ai poursuivi mes recherches en allant soigner des mineurs d’argyrisme au Reike. J’en suis ressortie avec les yeux rouges. Ma balafre, je l’ai eu quand j’étais toute petite, une bête histoire de casserole d’eau bouillante. Après l’argyrisme, j’ai travaillée seule avant de rejoindre mon oncle pour devenir son assistante personnelle, j’ai renoncé à mon serment à ce moment-là. Là, je peux te dire que j’ai repoussé les limites de la médecine et de ce qui est concevable. C’était sympa ! Je garde un bon souvenir des années passées avec mon oncle. J’ai renoncé au serment parce que c’était tout un tas de règles inutiles destinées au commun des mortels. »

    Oui.

    « Imagine : interdiction de pratiquer des césariennes, de retirer des calculs, obligation de traiter tout le monde avec équité. Bien sûr, comme si j’allais apporter les premiers soins à un type qui, cinq secondes plus tôt, essayait de me violer et de me tuer. Il a essayé de se rendre, j’ai refusé sa reddition. C’est comme ça que j’ai connu Caeso d’ailleurs, on s’est vu plusieurs fois durant le conflit, c’était un de mes patient et puis ensuite, il a été assigné à ma garde rapprochée puisque j’étais une médecin d’une certaine importance. Pendant que mes frangines fabriquaient des armes pour la République, j’étais occupée à rafistoler ses soldats. » Pour revenir au fameux serment, « c’est un serment pour se donner un vernis de moralité. Pour enfermer dans un carcan de traditions et de valeurs une discipline qui pourrait aller beaucoup plus loin, mais qui n’a pas forcément la force morale pour tracer une limite par-delà le serment. Parce que sinon, t’aurais toute une tripotée de gens qui voudraient expérimenter et ça ferait des morts. Donc, pour empêcher des idiots de faire n’importe quoi, on a tracé une ligne tangible, un brin simpliste. »

    Elle termine son verre.

    « J’ai renoncé au serment parce que je ne vais pas attendre assise sur mes mains que des gens meurent, au motif que la procédure qui pourrait les sauver est trop dangereuse. S’ils y consentent, alors on y va. Tant pis s’il y a des milliers d’années de cela, un type trouvait ça trop dangereux parce qu’à son époque, on trépanait au biface. Maintenant, donne-moi donc ces fameux tuyaux, j’en aurais peut-être usage avec Caeso. Faudra que je te le présente au moment de l’expédition tiens. Si tu me dis que les tritons sont mous, il sera un changement d’air bienvenu. Première fois qu’un chevalier m’a demandé si j’étais lesbo. »
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  • Jeu 15 Juin - 0:53
    Rowena était consciente que son parcours était atypique élitiste et qu'elle avait du faire preuve plus d'une fois d'une force de caractère peu commune. Elle ne le minimisait pas, s'abstenant généralement d'en faire l'étalage... mais une fois de temps en temps, se renarcissiser un coup, ça fait aussi du bien ! " Un peu que j'ai côtoyer les grands ! Et t'en connais pas le quart de la moitié encore ! Mais je suis quelqu'un de discret. " ajouta-t-elle sentencieusement, sentant à la façon pâteuse de prononcer le dernier mot qu'elle était définitivement partie en roue libre.

    Elle salua théâtralement sa compagne de beuverie lorsqu'elle se présenta de façon tout aussi théâtrale... " 16 générations de médecins... Sans blague. " Et avec la longévité des elfes ça pouvait tout aussi bien remonté à ... Oulah beaucoup trop loin pour un calcule de tête. " Alors là tu vois, on est vraiment pas d'accord. Les règles c'est justement ce qui fait que ce monde tien encore un minimum debout. Quand c'est flou, les gens finissent toujours à partir en couille, tôt ou tard. Touuujours. Fait gaffe à la savonnette. Pour l'instant t'as pas tord, mais suffit d'une mauvaise journée et tu te retrouver à arracher le cœur d'un mec dont la tête ne te revient pas.... Mais c'est une sacré histoire quand même. Très roman épique. "

    Elle sirota pendant que l'elfe terminait.

    - Enfin un triton avec un peu de caractère ! Ha ! Alors... Un marché est un marché. Bon... Médecin, je vais pas te refaire le tour exhaustif. MAIS. Les terrestres ont tendance à nous voir comme des bipèdes qui ont aussi une forme avec une queue et honnêtement, la plupart des médic nous soignent en forme bipède parce que sinon c'est un bordel monstrueux. Y a tout à réapprendre. Enfin ... Je voulais dire quoi... Ah oui ! On est avant tout des êtres aquatiques. Le côté humain c'est comme... "
    réflexion intense. " Une doudoune trop serrée. " gorgée de Bizarre. " Tu galère à l'enfiler, tu dois rentrer le ventre pour que les coutures craquent pas et toutes tes sensations sont filtrées. Notre forme naturelle, notre vrai forme, est toujours infiiiniment plus sensible que notre forme humaine. On doit sentir et analyser l'eau qui nous entoure. Les vibrations, la température, les changements infimes du courant. Le sens du touché est bien plus important que la vue dans les fonds marins alors je te raconte pas la complexité et la subtilité de forme et de sens que peut prendre une caresse, un simple mouvement d'eau... Mais les bipède, les mammifères marins c'est rarement leur truc... Et quand c'est leur truc généralement on préfèrerait que ce soit pas le cas. Du coup on en parle pas.

    Ouais non... Elle tordit le nez. Les clubs sireniens très peu pour elle c'était d'un gloque.

    - Astuce numéro 2 " Elle mima avec les doigts. " On est pas constitué pareil que les terrestre. notre poids vient be là. Même les sirènes les plus filiformes et choupinettes que tu verras font pas moins de 100 ou 110 kilos. Et ça fait aussi qu'on est très très sensible à l'électricité et qu'elle se diffuse d'une drôle de façon. En combat dégâts assurés, mais dans d'autres circonstances en sachant rester léger... " Elle gloussa en se rappelant d'un élémentaliste de ses connaissances et s'éventa sans y penser d'une main échauffée. Une torride histoire de bien un mois, ce qui était déjà un très joli score pour la durée moyenne de ses relations de couple. " Hmmmmm... Euh... Hmhmm. " Elle se racla la gorge et piqua du nez dans son verre pour faire bonne mesure. " Et Astuce 3... Les ouïes. Tu vas trouver ça dégueux. Presque tous les terrestres trouvent ça dégueux les ouïes. C'est fragile. C'est vulnérable. Et bon sang ce que c'est sensible. C'est pas toujours toujours le cas, mais pour la plupart, ça reste sensible même sous forme terrestre. Faut y aller très léger, trouver la façon qu'il aime ou alors c'est qu'il aime ça vraiment sauvage. Mais si tu sais où son ses ouïes, t'auras plus jamais besoin de ton chocolat. " Elle leva les sourcils d'un air d'experte, tenant son verre comme s'il s'agissait d'un verre à vin extrêmement cher. " Nos ouïes c'est un peut comme la pointe de vos oreilles de ce que j'ai vu. Et sinon pour le reste, ce qui est le plus choquant quand on passe d'un triton à un terrestre, c'est que vous voyez le monde à plat. Y a forcément des surfaces, avec un grand débats de qui est dessus, qui est dessous. Le temps que j'ai mis à comprendre ce que ça pouvait bien changer... 'Fin tout ça pour dire qu'on pense pas l'espace de la même façon. Du coup, pas les mêmes possibilités, pas les mêmes positions, c'est... Vraiment différent.
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  • Jeu 15 Juin - 11:04
    « Ça dépend, la savonnette, si je la fais tomber en présence de mon mec, c’est plutôt sympa. » Rire gras de la médecin qui retrouve bien vite sa contenance, c’était de trop sur le coup. « Ahem, pardon. Continue je te prie. »

    Nineveh écoute avec attention : les tritons sont donc plus aptes dans l’eau et plus sensibles que sur terre. Mais aussi plus réceptifs à l’électricité, pour le poids, la médecin s’en était rendue compte.

    « Une fois, Caeso est venue à la maison. Il a fait grincer le plancher en marchant, je te raconte pas. Je pouvais le situer dans la maison aux lattes qui chantent. » Par contre, pour le courant qui passe bien, « oui je vois. » Elle a un rire un brin dépravé.

    Par contre, les ouïes, c’est une composante des branchies non ? C’est en effet, absolument dégueu dans la mesure où la médecin à le sentiment que la comparaison la plus proche serait de lui lécher la trachée et… Non, juste, non. Même dans les soirées les plus dépravées, avec les drogues les plus psychédéliques et le partenaire idéal, elle ne se voit pas se faire ce genre de truc.

    « Les ouïes ? » Puis l’illumination, « oui je comprends mieux certaines réactions de mon homme maintenant. C’était donc ça. Il n’a jamais voulu me dire de quoi il s’agissait. Par contre lui ne s’est jamais privé pour le bout de mes oreilles. C’est secret ça, comment allons-nous garder notre statut de race la plus digne du continent si tout le monde sait qu’il suffit de nous pincer le bout des oreilles pour obtenir de nous une réaction bien spécifique ? Mais oui, tu as raison, absolument dégueux, je vais mettre du temps à m’y habituer, mais si ça fait plaisir à monsieur, pourquoi pas. »

    Elle comprend mieux certaines remarques sur l’environnement. Mais aussi l’absence de vertige pour Caeso : la peur de profondeurs, la peur du vide, même débat pour quelqu’un qui a grandi sous l’eau, sans plancher.

    « Eh bien, au risque d’être crue, quand tu es avec un triton balaise, qui est au-dessus, qui est au-dessous, ça change beaucoup de choses en terme de ressenti. Mais oui, j’imagine bien qu’entre tritons et sirènes, ça doit changer beaucoup de chose de passer d’un plan aquatique à un plan aérien-terrestre. »

    Puis l’illumination, la question importante.

    « Du coup, quand vous prenez le bain, c’est normal de faire le mort ? Caeso reste bien une heure en immersion dans son bac d’eau quand il en a l’occasion. C’est presque si je dois le pincer pour qu’il ne daigne réagir. Je lui propose de sortir, il me dit qu’il va prendre un bain et si je ne le traîne pas hors de sa cuve, il y reste toute la matinée. Ou je le rejoins. »

    Ce qui pose une question assez simple : au vue de toute l’expérience de Rowena qui a l’air d’avoir eu son lot d’amants, pourquoi s’être échouée sur Shan ? Elle hésite à formuler cette question mais décide finalement de ne pas le faire : elles ont déjà fait le tour du sujet, inutile de la relance sur un tel sujet de déprime.

    « En parlant de ça, ces cicatrices ne t’emmerdent pas trop ? Parce que pour ma part, je remarque quand même des réactions assez différentes en fonction des coins. Caeso, dans sa subtilité légendaire, m’a dit « mon petit gaufrier d’amour » une fois lorsqu’il était ivre mort. Mes patients semblent… Rassurés de voir une médecin balafrée, ils se disent que je vais bien bosser. Mais d’autres gens me disent parfois dans la rue que je devrais avoir honte de sortir ainsi. Mais étrangement, quand je suis au bras de mon chevalier, personne n’ose rien dire. Je te jure, ça devient ennuyeux à la longue. Même si c’est parfois un avantage lorsqu’il faut être intimidante ou ferme avec des patients. »
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  • Ven 16 Juin - 0:13
    - Ouah ! T'es vraiment murgée toi. " rit Rowena, surprise par le rire gras de sa consœur... mais se marrant bien elle même, à croire qu'elle était pas en meilleur état.

    Elles continuent un peu et le fait d'imaginer la dignité des elfes en prendre un coup en pleine réunion officielle est plutôt... drôle. " Au moins ça donnerait un argument de poids aux ambassadeurs pour parlementer avec Melorn... Hé... Pour ma retraite je pourrais briefer des diplomates. " Illumination de poivrote oblige, l'idée lui parait super bonne. Donner des tuyaux aux diplomates pour qu'au pire, ils puissent obtenir les accords qu'ils voulaient sur l'oreiller. Elle finirait peut-être sa vie en none diviniste mais au moins, elle transmettrait son savoir. La panache des personnes âgées disait-on.  Après tout ça avait l'air d'éclairer Nineveh et c'était pas la plus godiche vu sa façon d'être.

    - Lui aussi ! " Rowena claqua son verre sur la table. " Je pensais être la seule !! " Le fait était qu'elle n'avait jamais partagé l'intimité quotidienne d'un autre aquatique une fois en république et elle avait parfois tapé la discussion au fond d'un bassin des thermes, mais ce n'était pas tout à fait la même chose. C'était plus l'équivalent bronzette entre créature marine. " Mais ouais, je fais ça aussi. Je me pose au fond de la plus grande baignoire possible et juste je profite. ça fait tellement du bien, plus entendre les sons criards de la surface. ça fait du biiieeen. Il reprend sa forme naturelle ? Moi oui. Juste se laisser complètement aller dans une eau de préférence bien fraiche... Bon par contre vu que la transition est super douloureuse faut que ça vaille le coup. En dessous d'une bonne heure c'est trop dur je trouve. Mais plus, c'est un délice. Mieux qu'une bonne nuit de sommeil. " Elle fit une drôle de tête. " Vaut mieux qu'on arrête d'en parler, ça me donne envie de prendre un bain cette histoire. "

    Finalement elle se fait sûrement une mauvaise idée des tritons. Nineveh a raison, les hommes de sa race restent... Elle soupire, pensive, et l'image de Shan avec quelques attraits marins lui heurte l'esprit, son sourire de chat franchement ébranlé par l'alcool. Elle secoue la tête pour se débarrasser de l'image.

    - ça me gênait beaucoup au début. Je complexais. Je voyais que ça. Y a encore, quoi... huit mois ? J'osais même pas sortir en public. Je portais des masques. j'essayais des maquillage. j'en étais même au point de parler aux gens de profile. " Elle s'offrit une louche de glace sans trop voir la différence de goût avec ce qu'elle venait de boire. " Puis Vindi' m'a rendu mon visage pour quelques jours. Je suis sorti. j'ai vu des gens et mes marques sont revenues petit à petit et j'ai décidé de continuer à sortir quand même. Pis Shan. Pis Reike. C'est fou ce que les Reike aiment les cicatrices de lépreuse. " Elle a un rire étrangement harmonieux mais tout sauf humain dont l'effet était parfaitement ridicule. Elle pointa un doigt vers sa moitié détruite. " J'ai eu des touches dans la noblesse d'Ikuza grâce à cette horreur. Timbrés je te dis... Mais j'avoue, j'ai pas eu de petits noms. J'sais pas, ils ont peut-être peur que ça soit contagieux ? Elle haussa les épaules. " Je compte pas les garder cela dit. Soit je disparait. Soit je guéri. Et si je guéri j'ai bien l'intension de trouver un moyen de réparer tout ça. C'est super chiant en plus, je sens presque plus rien sur tout un côté et j'ai un sale angle mort. Toutes les table à gauche, je me prend le coin dans la hanche. Mais ça m'étonne que toi tu puisse pas le faire disparaitre si c'est une question d'eau bouillante et qu'il y a rien de magique. Un mage porté sur la réparation et la métamorphose, ça devrait pouvoir te rendre la symétrie non ? Comme tes yeux d'ailleurs. ils sont d'origine ?
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  • Ven 16 Juin - 10:23
    « Tu sais que si tu veux prendre un bain, j’ai une salle d’eau. L’avantage de Melorn et des elfes : on aime notre petit confort, j’ai ma propre canalisation d’eau. Je te jure, y a écrit Basileïa directement dans le métal, par contre faut que t’aimes la flotte qui a un petit gout ferreux : c’était soit ça, soit les canalisations en plomb et j’aime pas le saturnisme. »

    Par contre, elle lève l’index du contentieux des affaires de luxe.

    « Par contre si tu veux de l’eau chaude, va falloir balancer des pierres au feu, puis au bain. Je ne suis pas une érudite, je n’ai pas les moyens de faire chauffer toute la baignoire par la seule force de mon esprit, ou d’un serviteur qui bourre le fourneau de bois. »

    Maintenant qu’on a dégagé ce point problématique, il est temps de revenir au sujet des balafres : Rowena la balafrée et Nineveh le gaufrier discutent de leurs cicatrices. Et apparemment elle est en train de devenir aveugle de l’œil gauche, la toubib a un hochement de tête.

    « Pour ton œil, ça se répare facilement une fois qu’on retire la malédiction de l’équation. Par contre flippant la cécité partielle, t’es sûre que c’est pas une cataracte ? Un filet de pierre qui se dépose devant l’œil. Bon en pratique c’est la même chose, mais pour la personne qui va s’occuper de toi après tout ça, ça change beaucoup de chose. » Mention aux médecins de l’ancien temps qui traitaient les cataractes à l’aiguille, les vrais tarés, les vrais fous furieux qui font qu’aujourd’hui, on a toujours peur des médecins quand bien même ils avaient autant de couilles que de talents. »

    Pour les yeux et le visage de Nineveh, c’est encore différent.

    « Disons que ça fait partie du personnage : j’ai donné un effet pierre pour donner un aspect plus esthétique aux cicatrices. Je pourrais réparer ça, mais le problème reste que j’ai perdu en sensibilité à ce niveau, ça fait carapace naturelle on va dire. J’ai la peau qui est plus fragile, je dois faire plus attention à ce côté du visage. Avoir de la roche m’évite d’avoir à me traiter tous les jours et à m’inspecter dans le miroir au moindre choc à hauteur de la gueule. Pour les yeux, c’est un effet secondaire de l’argyrisme que j’ai soigné dans les mines d’argent du Reike, il y a fort longtemps. J’ai dû me retirer du sulfate d’argent des yeux et j’ai emporté une partie de ma pigmentation de l’iris avec. Disons que je garde ces changements parce que ça m’aide beaucoup dans mon métier : les gens qui m’appellent se pensent souvent irrécupérable. Ils voient débarquer une médecin avec la moitié du visage qui est cratérisé et les yeux rouges, ils se disent instantanément que je dois être une sorte d’experte qui fricote avec des forces occultes. Ils sont rassurés, ils se disent vraiment qu’ils sont entre de bonnes mains. C’est con, mais le diplôme de magic vaut parfois moins qu’une apparence non conventionnelle. »

    Elle laisse passer une seconde.

    « Honnêtement, t’as l’avantage de présenter un truc lisse : c’est différent, mais au moins ça donne un effet propre. Moi j’ai un champ de bataille sur toute une moitié du visage, y a des gens qui ont des sursauts dans la rue, même à Melorn. Surtout à Melorn où tout le monde est censé être beau. » Être elfe quoi.

    Nineveh s’apprête à se resservir avant de constater le plus scandaleux : le bizarre a été terminé ! L’élixir des six démons est vide depuis longtemps et il ne reste plus qu’une goutte de whisky dans la bouteille. Scandaleux.

    « On fait quoi Rowena ? On descend en ville racheter de l’alcool en esquivant la garde ? Le bain ? Décuve ? »

    Elle secoue la bouteille de whisky, l’air grave, enfin, autant que peut ne l’être une médecin torchée jusqu’à l’os.

    « On a plus de gnôle. »
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  • Ven 16 Juin - 11:01
    - Ah oui, sûre. " La sirène hocha vigoureusement la tête, de plus en plus tenté par un bain au fur et à mesure que l'elfe en parlait. Elle n'avait pas besoin d'eau chaud. Elle préférait même l'eau froide en réalité, c'était plus doux sur la peau. " Je vois, mais... Je vois pas le monde matériel. " elle cherchait ses mots, peu habitué à parler de ça et encore moins à l'expliquer. " C'est comme... Un paysage plongé dans l'ombre d'une nuit sans lune ni étoile dans lequel se déplace des ombres lumineuses. Quand j'ai les deux yeux ouvert, je ne distingue que les lumières les plus vives. Quand j'ouvre que cet oeil, parfois j'ai l'impression d'appercevoir des mouvements à la limite de mes perceptions... L'un des mages spécialisé en animancie m'a confirmé que je voyais les âmes des vivants et des morts. " Elle haussa les épaules. " Bah, je peux t'affirmer que les tables n'ont pas d'âme.

    Puis l'horreur. Rowena était particulièrement affairée à hocher la tête pour montrer tout son soutien au gaufrier, assez impressionnée qu'elle ait choisi de se transformer en pangolin pour ne pas avoir à s'inquiéter de son état quotidiennement.

    - Quoi ?!! Oh mais nooon. Je commençais à peine à me chauffffff... " Un éternument enflammé lui coupa la parole. " Pfa... Vu ce que tu m'as offert ce soir je dois bien pouvoir te payer une bouteille ou deux. Je suis sûre que tu sais où te fournir et il restera toujours bien le temps d'un bain après ! " déclara la républicine oubliant instantanément que l'argent n'avait aucun pouvoir en ce lieu maudit. " Peut-être même un bain en extérieur ! "

    Avec un enthousiasme certain, elle se leva de la chaise en s'appuyant sur le bord de la table.

    jet de dé:

    Après quelques pas sur le côté, particulièrement approximatifs, la sirène se stabilise et tend le bras à sa consoeur dans l'espoir qu'à deux, en s'appuyant l'une sur l'autre, elles arriveraient à ne pas finir en plein milieu de la rue sous les sabots d'un cheval.

    - Allez vient mon petit gaufrier ! Moi je l'aime bien ton cratère. Les médecins m'ont retiés pas mal de cicatrices quand ils m'ont refaites mais y en a que j'aimais vraiment bien..

    jet de dé:

    En s'enfonçant dans les rues de Melorn, Rowena n'arrêta pas de papoter pour autant, partant sur un concours de cicatrices et des anecdotes qui allaient avec. Elle qui avait été si subjuguée par la beauté nocturne de Melorn la première fois qu'elle avait vu les bâtiments illuminés de magie dans la pénombre nocturne et les pulsations subtiles de la trame qui les entourait, baignant les auras des riverins, elle n'en avait strictement plus rien à foutre. Elle voyait à peine le pavé sur lequel elle posait les pieds ce qui lui posait déjà quelques problèmes... Et la chaleur de cette nuit printanière de février. Au moins la nuit serait longue vu que toute magique qu'elle l'était, la ville ne pouvait forcer le soleil à se lever plus tôt. A huit heures, la lunes serait sans doute encore bien là et la grasse mâtinée serait particulièrement agréable, alors elle pouvait y aller à fond.

    - T'sais le plus bizarre c'est les marques sur les jambes. Quand je passe de bipède à sirène, ça donne des choses improbables... 'Tain j'ai chaud ! J'aurais du laisser la cape chez toi. ... On est où ? "
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  • Ven 16 Juin - 12:08
    « Voir les morts, c’est quand même sacrément déter’ comme pouvoir. Même si c’est pas volontaire. On va voir si l’alcool nous fait voir la garde. » Déclare Nineveh en titubant jusqu’à Rowena.

    Et c’est ainsi, après une lutte pénible pour fermer la porte derrière-elle, que les deux filles partent ensemble dans les rues de Melorn. Ne sachant que choisir entre la boutique d’alcool du coin et l’épicerie fine où on trouve les meilleures bouteilles, l’elfe commence à établir une sorte d’itinéraire un peu fantasque, censé pouvoir rallier les deux au dernier moment en fonction du choix des filles. Même si en pratique, cela veut dire qu’elles évitent soigneusement de se rapprocher de l’un ou l’autre.

    « Euh, on va… En ville, en bar de qualité. T’inquiètes pas pour la cape, au pire garde là sous le bras. C’est toujours bien d’avoir de quoi se tenir chaud. Surtout quand on rentre à la maison après une soirée arrosée. On va acheter de l’alcool ! » Déclare d’un air triomphant l’elfe en emmenant Rowena vers un bar bien côté, où se réunissent la plupart des fonctionnaires de la cité.

    Mais où tout le monde se murge évidemment.

    ***

    Nimra rajuste sa coupe, d’un geste précis, la capitaine de la garde ramène une mèche rebelle derrière son oreille. Ce soir au bar, pas d’arc, pas d’épée, pas d’armure, juste l’uniforme standard de la garde de nuit. C’est le pot de départ d’une médecin de la garde qui a tenu à faire ça dans les règles, avant de partir faire un tour du monde.
    Silence religieux dans le bar, on trouve forcément des membres de la maréchaussée, mais aussi d’autres personnalités plus ou moins impliquées dans la sécurité en ville : Amren, le médecin-zombie recouverts de bandages et encapuchonné, parce qu’il fait partie des soignants. Finala, la magicienne dont le feu divin sert bien lorsqu’il faut incinérer des voyous et des monstres en maraude dans le coin. Un comité hétéroclite où on ne se connaît pas forcément, mais tous unis par un amour inconditionnel de la cité, de l’ordre et des règles.
    Le-comité-où-on-impose-l’ordre-au-chaos, comme on aime dire dans la garde.

    « Tout le monde a bientôt son verre ? » Demande Nimra, qui, comme la plupart des intervenants, ont déjà un coup dans le nez. « Une main au-dessus de la gnôle spéciale, celle qui fait tousser du feu. » Rappelle la capitaine de la garde, alors que tout le monde protège son verre d’une menace imaginaire. « La main au-dessus du verre, attention à la poussière. » Puis une fois que tout le monde est servi avec sa pinte de tord-boyau. Elle prend une grande inspiration, claque un garde à vous plus qu’approximatif, puis déclare d’un ton solennel : « En l’honneur, de la médecin Arkana, la compétence au bras de la discipline, envoyez ! »

    Tout le monde commence à boire.
    Celui qui rate son cul-sec va se le faire rappeler toute sa vie (et c’est long, un millénaire à s’entendre qu’on ne sait pas boire).

    Soupir collectif de satisfaction.

    « Aaaaaaaaaaaahhhh. »

    Puis les filles arrivent, sévèrement déchirées, et Nimra lève les bras, heureuse de voir de nouveaux visages.

    « Bah tiens, le vice au bras du crime. Il faut croire qu’on a des retardataires. Deuxième tournée, en l’honneur de celles qui viennent même en retard, pour honorer les anciens et ceux qui ont tenu à servir la cité par le plus beau métier du monde. Maître des lieux, une deuxième tournée pour les balafrées et le reste de la garde. »

    Pinte de bière cette fois-ci, mais à forte teneur en alcool quand même. S’agirait pas de baisser les standards.

    « La main au-dessus du verre, attention à la poussière. » Puis une fois que tout le monde est servi. « En l’honneur des balafrées, le vice au bras du crime, envoyez ! »

    Tout le monde boit.
    Deux nouveaux venus dans la garde n’arrivent pas à tenir jusqu’à la fin du cul sec et doivent s’asseoir, sévèrement amochés par tout l’alcool qu’ils ont ingéré dans la soirée. Dominé par l’alcool.

    « Dix heures-vingt, l’heure du vin, les deux premiers blessés de guerre ! » Annonce d’une voix triomphante Nimra qui a le nez rouge.

    Cris de joie et de célébration dans la salle.

    « C’est parfait. Alors, le séjour à Melorn ? » Demande Nimra, toujours debout sur le comptoir, d’une voix moins forte à l’attention de Rowena. « J’espère que Nineveh fait preuve de toute l’hospitalité qui vous incombe par votre statut de flic républicaine. »
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  • Dim 18 Juin - 18:17
    Certaines choses diverges entre les pays. D'autres, au contraire sont particulièrement similaire dans de nombreuses culture. La propention des guerriers, des matons, des poulets et des forces de l'ordre en général à se murger sévèrement la gueule dans des occasions aussi diverses que répétées semble être plutôt de la seconde catégorie. Même dans le très austère ordre dont la sirène faisait parti, on savait boire - sauf peut-être les recrues en formation, et encore ça dépendait lesquelles - et lorsqu'un ami propose un verre à la fin d'une garde, cela se fini généralement avec quelques souvenirs en moins et des liens de camaraderies étrangement plus robustes.

    Dans l'état dans lequel elle était, Rowena ne s'étonna même pas d'être accueilli par une femme qu'elle n'avait qu'à peine apperçu au poste et avec laquelle elle n'avait échangée qu'une poignée de minute, comme si elle était membre de son unité. Elle leva plutôt les bras avec enthousiasme et lui donna l'accolade avec un plaisir ni feint ni dissimulé. Elle s'aligna sur les consignes, bien droite, et lorsque vint le temps du cul sec, elle descendit le verre jusqu'au bout en se disait que finalement, ce n'était pas si mal de s'hydrater. Elle avait un peu la bouche pâteuse, surement à cause du feu qu'elle avait encore toussé il y a peu.

    - ah ? Nine ? Ouais ! Elle est extra ! " commença-t-elle a crier doucement à l'oreille de sa nouvelle maîtresse de soirée. On s'attendait pas à vous trouver ça vous fait plaisir... ça nous fait plaisir ! " se rattrapa-t-elle, sentant sa phrase bancale. " Mais je suis pas là en visite officielle. j'ai juste donné un coup de main avec ce démon. " Et elle ferait peut-être plus si le coeur lui en disait mais ce n'était pas l'heure d'en parler.

    Nineveh s'était faite alpaguée par quelques connaissances et Rowena discuta un moment avec Nimra devanant instantanément sa meilleure amie tout en en apprenant un peu plus l'affaire qui concernait l'oncle de Nineveh... Mais pas sûr que la sirène l'ai vraiment bien compris grand chose sur ce point. Elle rit, rencontra les uns, les autres et fini enfin par comprendre qu'ils étaient là pour Arkana qu'elle félicita avec une chaleur sororale. Puis une musique gaillarde repartie, les melornois la connaissants visiblement par coeur et n'hésitant pas à la tenir, presque religieusement, mettant en pose leurs blagues au niveau disparate et leurs anecdotes douteuses. La républicaine embraya sur une chanson à boire courante dans la Grande Armée, que Nineveh devait forcément connaitre si elle avait déjà vu son homme murgé, aussi taciturne qu'il soit.

    ... manque de bol, la jeune femme avait oublié un minuscule détail. Saoule ou non, elle ne savait toujours pas contrôler le pouvoir des gens de son espèce concernant le chant. Bien sûre, elle était loin d'être à son plein potentiel et sa voix elle-même faisait parfois un faux pas, ce qui était une rareré pour elle, mais la magie était tout de même là. La mélodie stupidement paillarde était donc doublée de la sonorité envoutante et surnaturelle de la voix des sirènes... ou en tout cas de cette sirène qui était entourée d'une espèce plus que réceptive aux incitations mentales. elle se retrouva donc à subjuguer son auditoire qui reprit en mesure le refrain à la cadance approximative, buvant les paroles de la chanson comme les notes qui passaient les lèvres de la républicaine.

    Au bout de la chanson, elle était bras dessus bras dessous avec Arkana d'un côté, Nineveh de l'autre, dans une chaine un peu plus longue qui essayait d'osciller en rythme dans une vague danse en ligne tout en braillant le coeur plein d'une alégresse boostée par les capacités approximatives de la sirène alcoolisée... Fort heureusement, la quasi-totalité des personnes présentes étaient dans un état trop avancé pour se rendre vraiment compte qu'il s'était passé quelque chose d'anormal et étaient parfaitement galvanisés par l'expérience, débordant d'énergie et de bonheur.

    - Hé Nine ! Nine ! Tu danses ?

    -
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  • Lun 19 Juin - 12:03
    « Si je danse ? » Demande une Nineveh qui commence à être sévèrement esquintée. « Un instant. »

    Elle ne sait pas danser, mais ce n’est pas grave. Elle a quelques souvenirs des bals de Melorn dans sa jeunesse, c’est probablement comme le cheval, ça ne s’oublie pas. L’elfe termine cul sec son verre et se lève pour prendre la main de Rowena : c’est parti pour une danse. Et heureusement pour Nineveh : les autres aussi se mettent à danser
    Que dire, si ce n’est qu’entre l’inexpérience de Nineveh en matière de danse et son hésitation sur le rôle à tenir, il y avait matière au désastre. Une appréhension renforcée par les nombreux patients de la médecin qui lui ont raconté leurs déboires sentimentaux.
    Aussi, ce n’est pas plus mal quand Rowena prend les choses en main et que Nineveh se retrouve à faire la femme, dans tous les sens du terme. Elle se laisse guider et imite tant bien que mal les mouvements de sa partenaire, les souvenirs bouchent le reste pour obtenir une danse un peu maladroite, mais qui semble faire l’affaire.
    Merci à tout l’alcool dans le sang de l’elfe qui dilue son sens de la mesure et de la précision, si elle était sobre, nul doute qu’elle aurait une autre opinion sur ses performances.

    « Un instant, » déclare l’elfe à l’heure de la pause, juste avant de reprendre. Elle descend une nouvelle dose de gnôle, « c’est bon j’ai les idées en place, on peut y retourner. »

    Nouvelle danse ou cette fois, plus familière avec les pas, l’elfe se débrouille un peu mieux et arrive à sortir une performance correcte. Ambiance joyeuse dans le bar, quand bien même les pertes s’alignent et que de plus en plus de gardes se mettent sur le côté ou prennent congés, sévèrement imbibés. Quelques-uns somnolent sur des chaises, à peine conscients.
    C’est bientôt au tour de Nineveh de les rejoindre, lorsque le mélange d’alcool dans ses veines et d’acide lactique dans ses jambes lui intime de ralentir le rythme.

    « Où est-ce que tu as appris à danser comme ça Rowena ? J’ai l’impression que mes jambes vont défaillir à chaque pas. » Admet l’elfe dont le cardio n’égale pas celui de la sirène. « Cela faisait, un très long moment que je n’avais pas danser comme ça, merci. Caeso n’est pas du genre danseur, il faudra que je le traîne au bal à l’occasion. »

    Puis après avoir écouté la réponse de la traqueuse, c’est une anomalie dans le fil des évènements qui se produit.
    Nimra qui s’approche du comptoir et récupère directement une cruche de céramique avant de commencer à biberonner à même le bec verseur. Sans crainte ni reproche, la capitaine de la garde descend une cruche entière avant d’en ramener une aux filles. En voyant la mine stupéfaite de la médecin, la policière se justifie.

    « C’est de la limonade. Pour éponger tout l’alcooooool. » Elle s’assoit gauchement sur une chaise avant de choir. « Ooooooooooh, demain va être une looooooooooongue journée. Je suis de garde en plus. Plus d’alcool pour moi ce soir, on se rabat sur le café pour passer la nuit ? »

    Dans un réflexe extrêmement familier des étudiants en médecine, Nineveh récupère une bouteille et hésite un instant à prendre une dernière gorgée pour la route. Puis son estomac lui dit non, puis son foie, ses reins et sa gorge. Elle secoue la tête, puis abdique en faveur de ses organes qui ont le dernier mot pour cette fois.

    « Row’ row’ row’, » commence l’elfe, « café chez moi ? » Elle observe la capitaine de la garde qui commence déjà à somnoler sur la chaise. « On l’embarque avec ou on la laisse découvrir le carnage demain ? »
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  • Lun 19 Juin - 22:50
    La danse lui fait un bien fou... Moins à son foie puisqu'elle est régulièrement interrompue pour remettre du carburant dans le moteur. La soirée se prolongeait agréablement. Nimra était d'une conversation charmante ! ... En tout cas c'est ce dont Rowena se souviendrait qu'elle lui ait véritablement adressé la parole ou non depuis leur arrivé dans le bar.

    - Attend, je te suis ! " avait-elle déclaré avec la plus grande solidarité lorsque Nineveh était allé se resservir un verre. Et elle la suit encore une fois lorsqu'elle va s'asseoir lourdement sur une chaise pour reposer ses pieds fatigués. Le tabouret sur lequel la sirène se laisse tomber grince de mécontentement sous son poids mais tient bon. Elle a le sourire jusqu'aux oreille et le regard luisant parfaitement approximatif de ceux qui ne savent plus s'ils passent une bonne ou une mauvaise soirée parce qu'ils sont profondément et indubitablement heureux.

    - J'enchainais les bals avec gale et les soirées avant la guerre. Danser, c'est à peu près le seul truc qui vaut vraiment le coup d'avoir des jambes. " déclara la républicaine, les pieds en compotes bien qu'elle aurait été capable de dépasser de bien trop loin ses limites pour son propre bien. C'était le problème quand son échelle de douleur était passé par une reconstruction totale du corps, les petites mises en garde physiques n'avaient plus la moindre importance. " S'il s'emmêle les nageoires je pourrais toujours lui donner quelques cours. " proposa-t-elle gaillardement, imaginant de toute façon Caeso comme une sorte de montagne de muscle au grand coeur et au verbe plutôt mesuré qui ne lui poserait pas le moindre soucis. "  Shan pourrait être un excellent danseur je pense. Le soucis c'est qu'il aime pas les gens. Mais un jour je devrai quand même pouvoir crâner en société.

    Dire qu'elle se jette sur la limonade n'est pas exagérer. Une sirène, ça doit s'hydrater. Elle remercie à peine Nimra avait de se l'enfiler, le temps que Nineveh se décide à faire preuve de magnanimité envers son foie. Rowena n'avait pas vraiment cette idée en tête. ça aurait put être juste une pose, mais la raison des deux elfes lui sert de béquille cette fois-ci et lui évite une mort aussi lamentable que stupide.

    Son regard se pose sur Nimra pour jaugé de son état avant qu'elle ne réponde sentencieusement. " ça se fait pas de séparer un capitaine de son unité... Mais il y en a plus un debout. J'l'aime bien. Tu la connais depuis longtemps ? "

    Et c'est plus ou moins ainsi qu'elles ressortirent du bar en ayant gagner une camarade d'infortune pas plus brillante qu'elles, et ayant une réputation à tenir dans la cité. La lune était basse sur l'horizon et si les habitants n'étaient pas encore levés, même les plus téméraires boulangers, d'ici une heure ou deux certains commenceraient à sortir de leurs lits.

    Au bout de deux rues, Nimra qui n'en menait pas large s'agita soudain, prétextant connaitre un endroit beaucoup plus sympa par lequel passé, que cette grand rue déserte et déprimante. Soit disant, marcher un peu dans l'air frais de cette nuit printanière leur donnerait l'occasion de dégriser un minimum. Aux yeux de Rowena, la cité étincelait de nuit comme un véritable joyau, mais ce n'était pas le cas de n'importe quel natif habitué à ce faste de magie et de lumière... Et ils devaient connaitre des endroits encore plus beaux et inconnus ! Alors la sirène suivit la capitaine en pointant un doigt dans la direction proposé, s'emparant du bras de Nineveh, plus pour maintenir son propre équilibre que pour aider sa camarade.

    Un moment plus tard, elles se retrouvèrent toutes les trois à couper à travers un jardin absolument idyllique. Le jardin de l'Académie, ouvert par le trousseau de clefs de la gardienne de la paix. Des essences rares cohabitaient avec des arbres centenaires et des lumières magiques se mélangeaient aux plantes devenues luminescentes à force de croitre dans un endroit à ce point gorgé de magie. Rowena n'en finissait pas de s'émerveiller devant chaque forme endémique à ce coin étrange du monde.

    - Bon sang, je comprends que tu n'aies pas envie d'habituer à Liberty quand tu vis à côté de ça, Nini ! " Elle avait pris deux pas d'avances sur ses consœurs et s'était retournée, manquant de tomber en arrière en marchant trop près d'un parterre.  


    jet de dé:
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  • Mer 21 Juin - 23:20
    « Des cours pour Caeso, oui, il en aura bien besoin. Et oui, faut que tu puisses crâner en société attend. Ramener un mec chaud qui sait danser, c’est quand même la base pour impressionner les copines. Que dis-je, c’est un fondamental : un homme qui ne sait pas danser en général, c’est un homme qui ne sait pas faire la guerre ni manier une épée. »

    Nineveh prend de l’eau pour amortir un peu la méga gueule de bois qui se profile demain. Pour être très honnête, c’est sans doute plus que ça qui se profile vu ce qu’elle a picolé, l’élixir des six démons va faire mal.

    « Je la connais un peu, quand on était jeune. On a bossé un peu durant la guerre et avant ça, on partageait une chambre à l’internat. On a participé à la grande guerre des bains chauds, contre les crapules de la chambre 24 qui volaient les serviettes des autres filles. » Ce qui ne rajeunit ni Nineveh, ni Nimra. Cette dernière lève son verre d’eau.
    « Aux gens qui protègent les serviettes dans les bains publics. »

    Dix minutes plus tard, c’est un drôle d’animal à six bottes, autant de bras et trois tête qui déambule en ville, dans une vague tentative de rentrer chez Nineveh en passant par des coins sympa, histoire de visiter Melorn sous un œil nouveau, nocturne, solitaire.
    Mais la capitaine de la garde nocturne doit connaître les bons coins, puisqu’elle guide les deux autres jusqu’aux jardins de l’académie. Que dire, si ce n’est qu’il concilie le beau à l’agréable, le réel à la fantaisie, le vrai à l’illusoire.
    D’un côté les parterres de fleurs diurnes qui se sont endormies au lever de la lune, de l’autre, les champignons nocturnes, bons clients des rayons lunaires, qui luisent dans la nuit pour guider les voyageurs perdus. La magie qui irradie donne aux arbres, mais aussi aux plantes les plus modestes une sorte de clarté fluorescente. L’espace d’une seconde, Nineveh jurerait voir un arbre lui indiquer le bon chemin, mais trop concentrée sur Rowena qui se réjouit d’avoir découvert un tel endroit, elle ne saurait dire si c’est un tour que lui joue son esprit.

    « C’est beau. J’y allais quand j’étais plus jeune.
    -Et encore, venez. »
    Déclare Nimra. « Vous n’avez rien vu. » Dit-elle avant de s’allonger dans l’herbe.

    C’est… Anti-climatique comme disent les humains ?
    Nineveh a un haussement d’épaule et s’allonge à son tour.

    L’un des avantages de Melorn est sans doute la petite taille de la cité. Le peu de lumière la nuit.
    En voyant les étoiles dans le ciel et les aurores boréales, le spectacle de la nuit et des dieux qui vaquent à leurs occupations, l’elfe en reste sans voix. Les mots ne sauraient décrire la beauté d’une nuit étoilée, loin de la pollution lumineuse de la république. C’est la nuit parfaite, sans tempête ni orage, à l’abri des éléments dans le dôme magique.

    « Avec mes sœurs, quand nous étions petites, nous allions souvent sur les toits de la cité pour admirer les aurores boréales, même si notre mère était toujours furieuse et notre père, tout pâle lorsque nous rentrions à la maison. C’était le bon temps. » Une époque plus simple, ou sa famille n’était pas dispersée sur tout le continent.
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  • Jeu 22 Juin - 0:13
    L'herbe avait un moelleux incomparable cette nuit. Murgée jusqu'à l'os, l'esprit planant à dix milles lieues de ses problèmes, entourées de sœurs d'armes et de bitures comme ce n'était pas arrivé depuis un sacré bout de temps, Rowena posa la tête à même la terre, ses cheveux blancs mi-longs dégringolant autour de sa tête. Elle ne pouvait s'empêcher de sourire, le cœur réchauffé dans une gangue cotonneuse qui ne laissait filtrer aucune angoisse, aucune peur. Rien n'était bien grave, lui susurraient le parfum de sève, de terreau et d'humidité printanière qui flottaient dans ce jardin surréaliste. Les trois femmes allongées en triangle, les têtes au centre et les pieds au loin dans un surprenant pragmatisme au vu de leur état, laissaient leurs yeux ne regarder qu'un même point : le ciel.

    - C'est magnifique... " murmura la sirène.

    Elle n'avait jamais vu de telles lumières. Les lueurs semblaient s'étendre verticalement, danser et descendre en même temps. La Guerre lui avait fait perdre toute foi en les Astres mais auprès de Shan, elle avait plusieurs fois voulu croire à nouveau, sans vraiment y parvenir. Là, ce qu'elle avait sous les yeux ne pouvait être rien d'autre que divin et elle s'en trouvait subjuguée. Pour la première fois, elle distinguait les courants des Eaux d'Au-Dessus. L'Océan des Âmes.... Et il n'y avait rien d'effrayant, comme elle l'avait toujours su. Il était seulement magnifique.

    Tout en écoutant Nineveh, elle s'immergeait dans la sensation d'être baignée par les rayons de lune et les dégradés pastels de l'aurore.

    - Parce que ça arrive souvent ? " s'étonna-t-elle, impressionnée. " Ta famille a l'air cool... " Puis, après avoir eu la réponse et qu'un silence ait marqué l'importance des mots pourtant bien simples de l'elfe, elle déposa dans sa bienheureuse ivresse, quelque chose que Shan était la seule personne au monde à savoir mêlé à quelque chose que même lui ne savait pas. " Je crois que la dernière fois que je me suis allongée pour regarder le ciel, comme ça, c'était sur le bateau qui m'emmenait en République pour la première fois. J'étais enchainée sur le pont extérieur et je pouvais pas me lever. J'avais tout perdu, mais la lune était pleine et les étoiles très visibles. C'était comme si elles me disaient que j'arriverai à m'en sortir. Une sorte de bon présage. Mais si j'avais vu ça... Par la Lune, j'aurais été certaine de pouvoir conquérir le pays à moi seule ! Et j'aurais jamais eu a mettre les pieds au Razkaal ni au Front... Je suis sûre que ces lumières peuvent sauver des vies. "

    C'était tout sauf la dernière fois qu'elle avait regardé le ciel, mais ça n'avait pas d'importance. Elle se sentait bien ici. Entourée. Elle sentait à sa droite la présence de Shan, même s'il n'était pas là et à sa gauche celle d'un autre dont elle distinguait les courts cheveux rouge sang. Quelqu'un qui n'était plus à ses côtés... Mais s'allonger dans leur état était une très mauvaise idée. La splendeur du ciel resta gravé sous les paupières de Rowena qui n'eut pas la moindre idée de l'instant où elle sombra dans le sommeil lourd et peu réparateur des plus grandes gueules de bois.

    ...

    - Hé ! Hého !

    D'abord, la douleur. Le dos. La jambe. La tête. Oulah oui la tête. Quelque chose donna un petit coup dans la semelle de sa botte. Au prix d'un effort incroyable, Rowena tenta d'ouvrir les yeux et un rayon de lumière lui poignarda le crâne déjà amoché par la voix de stentor qui la surplombait. Elle émis un couinement d'animal marin qui lui vrilla les tympans et leva pesamment une main pour la mettre en visière.

    - Levez vos miches ou j'appelle vos copains de la garde.

    Ce qui avait tout l'air d'un jardinier était penché au-dessus d'elle. " vi... j'y vais... " ... Et pour qu'il ne recommence pas à parler, elle était prête à tout. Elle tenta de se redresser en position assise, et prise d'un vertige violent, se rallongea sur le dos pour finalement regarder de droite et de gauche pour savoir si elle était seule. Le soleil avait à peine pointé le bout de son nez. Il devait encore être très tôt... Ce qui expliquait pourquoi elle était encore passablement saoule, même si d'autres effets se faisaient voir à présent.

    L'étranger se détourna en secouant la tête.

    - j'vais creuver... " souffla-t-elle avec toute la morgue dont elle était capable.
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  • Jeu 22 Juin - 9:52
    « Stoooooooooop. » Grince Nineveh en se redressant.

    Ou plutôt : en roulant sur le ventre, avant de se mettre sur les genoux, puis de se relever tout doucement alors que Nimra regarde autour d’elle, puis dans un réflexe coutumier, cherche ses bésicles teintées avant de les enfiler. Lunette de soleil, plus simple pour gérer la décuite. La première à se relever reste la médecin, habituée aux cours avec la gueule de bois, quand bien même cela date d’il y a plusieurs siècles, certains réflexes ont la vie dure. Elle a besoin de café et de beaucoup d’eau.

    « Mhgggngnnnngngnghngngn. » Débute sobrement Nimra, avec toute la clarté d’une ivrogne qui récupère de sa nuit.
    Suite de bruits inintelligibles pour la médecin qui se frotte les yeux en essayant de récupérer de cette nuit de débauche. Maintenant, le dilemme cornélien entre dormir tout de suite, ou tenir la journée pour se remettre dans le rythme d’ici le lendemain.

    Elle tend une main compatissante et embrumée à Rowena.

    « Moi je vais rentrer de mon côté, dans mon chez moi. » Annonce Nimra, « je bosse ce soir, faut que je sois d’attaque. Vomir, manger, bain, ensuite repos jusqu’à mon service. » Avant de tituber hors des jardins.

    Du côté de Rowena et Nineveh, le programme doit être aussi simple.
    En tout cas, pour la médecin, il l’est.

    « Bain, manger, retrouver les garçons ? » Propose la docteur alors que les deux filles commencent à marcher. « En espérant qu’ils soient plus frais que nous pour le reste de l’enquête, parce que sinon je ne pense pas qu’on retrouve un jour ce mystérieux assassin. »

    En marchant chez elle avec Rowena à ses côtés, Nineveh se fait la remarque que Nimra n’a pas tort quand elle parle de se faire vomir : si elle veut évacuer les litres d’alcool hors de son système avant ce soir, il va peut-être falloir les faire sortir par là où ils sont rentrés.
    Elle est trop vieille pour passer la journée avec des aigreurs d’estomac.
    Puis sur le pas de sa porte, elle se souvient de sa spécialité : médecine magique.

    « Un instant Row’. » Elle active ses pouvoirs et pose une main sur son front. L’alcool se concentre comme par magie dans sa bouche et elle crache une grosse boule noire dans la poubelle de sa cuisine. « Ton tour. » Main sur le front, dégrise instantanée.

    Ça ne les dispensera pas de boire de l’eau en masse, mais au moins, elles n’auront pas d’aigreur d’estomac ou de gueule de bois prolongée.
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  • Jeu 22 Juin - 18:57
    Le plan était simple et directe. N'importe quel plan aurait fait l'affaire pour vue que Nineveh ne lâche pas son bras. Rowena marchait presque les yeux fermés et les pieds rasant si bas le sol qu'elle aurait pu faire la poussière sur chaque surface traversée. Le feu d'esprit qui ne nageait pas dans le pinard était désormais assailli par d'affreuses sensations bien trop aiguisées pour qu'elle les supporte. En un mot comme en cent : Eargh.

    C'est d'ailleurs ce qu'elle avait répondu lorsque l'elfe lui avait parlé de l'enquête. Elle se foutait éperdument de l'enquête pour le moment.

    Après une éternité passé à marcher, la porte s'ouvrit enfin. Rowena se laissa tomber sur une chaise et observa d'un oeil vitreux les cadavres laissés derrières elles la veille.

    - Un bain. "
    signala-t-elle en s'approchant de l'escalier comme si elle savait d'instinct où se trouvait la salle d'eau. Mais Nineveh la retint et elle grimaça en voyant la raison... Tout en étant passablement soulagée. Elle détestait la sensation de ce genre de traitement de choc, mais il fallait avouer que ce n'était pas la première fois qu'elle y passait. " Super... Je me croirais revenue à l'université... "

    S'essuyant les lèvres d'un revers de main, l'autre plaqué sur l'estomac, plus par réflexe à présent que toute nausée l'avait quitté, elle se sentait vidée, dans tous les sens du terme. Elle crevait la dalle, elle avait soif, elle était épuisée - en même temps, elles n'avaient du dormir que deux ou trois heures - elle avait mal partout, les pieds enflés et une sensation de vertige persistante, comme si ses jambes menaçaient de se dérober sous elle.

    - Bordel... J'ai jamais eu aussi soif de ma vie. C'est plus de mon âge une cuite pareille... Merci Nine. "


    Mais si elle devait être honnête, en souriant à l'elfe, elle aurait bien aimé que l'effet de l'alcool dure encore un peu, aussi douloureux soit-il. Parce qu'elle se sentait aussi vidée émotionnellement. La soirée de la veille lui avait fait du bien. La perspective de retrouver son train train lui en faisait beaucoup moins. L'enquête avait perdue beaucoup d'importance à ses yeux... Mais elle n'était pas déprimée non plus. Seulement dans un état... étrange.

    - J'ai besoin d'un bain... " souffla-t-elle après s'être passé les mains sur le visage. " Et avant que tu demandes, oui, si tu me laisse faire j'y passe la journée. Alors soit tu viens, soit du me tire de cette cuve dans une heure. C'est toi qui voit.
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