[Flashback] "Rappelez-moi pourquoi je suis ici, déjà ?" [Shalimar]

Pourquoi avait-elle accepté cette rencontre ? Elle le savait, pourtant, aucun concert ne débutait en pleine forêt ! Et pourtant, elle avait cédé. On lui avait promis qu'elle pourrait faire rêver un public d'un nouveau genre... Plus elle y pensait, plus cela ressemblait à un piège. Et le pire dans tout cela, c'était qu'elle s'était perdue ! Alors, même si elle avait à présent conscience qu'il vaudrait mieux faire demi-tour, elle en était incapable. Etait-elle déjà passée devant cet arbre ? Et avait-elle déjà entendu ce grognement....

Elle ne dut son salut qu'à ses réflexes, alors que le loup battait en retraite, piteux, après la gerbe d'eau qu'elle lui avait envoyée. Néanmoins, elle remarqua bien vite qu'elle n'avait fait que l'énerver. Elle se sentait cernée. Ce n'était plus un loup affamé, mais une meute avide de vengeance, à qui elle devait faire face à présent. Mais il était trop tard pour regretter ses actions. C'était eux ou elle. Elle devait se défendre.

Le coeur saignant pour ces créatures qui, elles aussi, ne faisaient que se défendre, elle enchaînait les vagues et les dards glacés. Mais à chaque fois qu'un loup reculait, un autre le remplaçait. Cela aurait-il seulement une fin ? Et pourquoi ne savait-elle pas grimper aux arbres ? Voilà qui lui aurait été très utile. D'autant plus qu'elle le savait, ses réserves de mana ne seraient pas infinies. Et si elle les laissait approcher, ses compétences curatives ne lui permettraient sans doute pas de s'en sortir. Ooh, mais pourquoi était-elle tombée dans un piège si évident ? Néanmoins, elle avait encore trop de fierté pour appeler à l'aide. De toutes façons, qui d'autre serait assez fou pour la suivre en un tel lieu ? Elle payait sa naïveté, c'était aussi simple que cela.

Cette zone était peu fameuse, propice à la chasse. Une heure de ronde, de vérification de piège sans résultat. Une déception, une petite colère mais surtout une énorme faim au sein de son esprit, à travers son corps. L’estomac dans les talons, son dernier repas datait de la veille midi et ce ne fut guère un festin de roi. Les temps étaient durs, c’était la période ou le gibier se faisait rare, la princesse de la nature devait souvent se rabattre sur les fruits et les baies sauvages. C’était bon; elle pouvait en manger une quantité mais elle commençait à avoir des carences, un manque en fer. Il lui fallait de la viande, c’était indéniable, ça devenait urgent.

Une grimace sur son visage, Shalimar refit un contrôle de ses pièges artisanales. Aucun n’avait prit, étaient encore vierge sans la moindre trace d’animaux dans les parages. Cet endroit était vide, elle devait s’y rendre à l évidence, changer de zone. Elle reprit sa lance planté au sol, se changea en félin et fila de la. Sa forme humaine aurait été un frein à tout niveau, là, elle allait plus vite et arrivait mieux à détecter les odeurs. Sur sa route, elle tomba sur une petite étendue d’eau où elle fit une pause. Elle repris sa forme humaine, alla s’abreuver au rebord, remplir par la même occasion sa gourde d’eau. C’était un lieu sympathique au point ou elle avait décidé de s’y poser un certain temps. Le bruit de l eau et le cadre lui avait fait oublié sa terrible faim un court moment. La jeune femme aux longs cheveux de jais s’était mis en mode lézard, allongé sur le rebord, les pieds dans l’eau. Sa forme humaine, elle ne l aimait que pour cela, le plaisir de se dorer sous un soleil chaud. Elle s’était allongée sur le rebord, les pieds dans l’eau. Le temps commençait à se dissiper, il commençait à lui filer entre les mains. Elle serait resté ainsi une bonne partie de la journée, seulement d’étranges odeurs vinrent troubler sa tranquillité. Elle reconnu une meute de loups un peu trop excité, enervé comme s’ils avaient trouvé une proie. Une proie, de la viande; son instinct de chasseuse refit surface avec sa faim ardente. Elle sortit de l eau, reprit son sac et se rua sur les lieux. La lois de la nature était claire, tranchante, c’était la lois du plus fort, du plus rapide, elle comptait bien leur voler leur proie.

“ attention!”

Sauf si c’était un humain comme elle, la princesse de la nature n’en mangeait pas et ne ferait jamais dans le cannibalisme. Ca l’avait toujours bloqué, pour une raison obscure. A elle seule, cette idée lui donnait envie de vomir. En revanche, elle ne pouvait laisser cette jeune femme se faire tuer, devorer par ces loups affamés. Une question de revanche, de fierté, elle ne les aimait pas, c’était reciproque et elle faisait tout pour les faire chier

“ viens avec moi”

Dans un élan de rapidité et d’agilité, la princesse de la nature s’était rapprocher de l’autre humaine, l’avait prise de force par la main pour l’entrainer vers un arbre

“ vite monte !”

Shalimar savait le faire or il n’était pas certain qu’il en fut de même pour cette pauvre fille, ce pourquoi elle tenta de l’aider en montant en première, en se retournant pour la prendre par la main et la tirer vers le haut

La providence semblait l'avoir écoutée. Sa fichue fierté céda la place à l'instinct de survie, l'empêchant donc de refuser l'aide. Cependant, tout cela se corsa bien vite. En effet, il fallait monter à un arbre... La demoiselle avait beau être une excellente nageuse, l'escalade, c'était loin d'être sa spécialité. Néanmoins, sa sauveuse sembla s'en rendre compte et l'aida.

Elle se laissa tirer plus qu'elle ne grimpa à l'arbre. Au bout d'une durée qu'elle n'aurait su définir, elles se trouvèrent donc toutes les deux dans les branches. En sécurité... Pour l'instant. Maria prit un moment pour reprendre son souffle après cet effort physique auquel elle n'était pas habituée. Puis elle reporta son attention sur l'autre femme. N'ayant pas la place d'effectuer une révérence, elle se contenta de mots de remerciement :

- Je... Je vous remercie. Sans vous, j'ignore combien de temps j'aurais pu les tenir à distance...

Elle reporta son regard en contrebas. La meute n'avait pas abandonné, et rôdait à présent au pied de l'arbre. Elle soupira. Elle les avait vraiment énervés... Elle nota mentalement de ne plus utiliser d'eau contre des animaux sauvages... Tout en sachant qu'il s'agissait de sa seule arme.

Soudain, elle eut une idée. Quitte à rester bloquées là, autant discuter... Et savoir une bonne fois pour toutes si on l'avait roulée. Après tout, cette femme semblait vivre dans les environs, à en juger par sa tenue et son aisance dans les arbres. Si elle ne savait pas répondre à sa question, cela voudrait dire qu'elle s'était faite piéger.

- Pardonnez-moi, mais... Savez-vous si quelqu'un d'autre que vous vit par ici ?

Le sort était jeté. Restait à voir ce qui en ressortirait.

Elle avait une certaine puissance dans les bras, elle pouvait remercier la nature et ses nombreuses années dans cette nature sauvage. Cette qualité fut très utile en cet instant, sans elle, les deux femmes auraient sans doute fini dans le ventre de ces loups affamés. Elle avait pris le bras de la jeune fille avec une main, l'autre était occupée à la tenir à une branche solide, l'avait tiré de toutes ses forces vers elle. Elle serra des dents, se décala pour lui faire une place..

“ 2……3! Aie “

Shalimar vint de se cogner la tete contre le tronc, ca lui provoqua une petite douleur. Sous l’effet de surprise, elle émit un légers son de mécontentement, se passa la main derrière la tête, se la frotta énergiquement. Elle vint de se faire surprendre, elle avait sous estimé sa force, fut presque choquée du résultat. Elle avait réussi du premier coup à la hisser sur la branche en question or ça n’avait été sans conséquences; Son corps était parti en arrière au moment ou elle lui avait laché le bras et sa tete avait percuté le bois de l’arbre. Rien de grave cependant, Le frottement de sa main sur l’impacte du coup avait fait disparaitre la douleur. L’enfant de la nature en était soulagée, ça lui éviterait d’aller courir les plantes pour en faire une baume de soin. Ce sentiment d'apaisement augmenta dans son esprit suite à un rapide état des lieux de la situation. Elle avait réussi à échapper à cette meute de loup et leur victime était saine et sauve à coté d’elle.
Le coeur sauvage avait enfin un peu de temps de poser les yeux sur elle, de s’en occuper. L’ancienne victime la remercia comme il se devait, provoqua un petit sourire sur son visage, une certaine chaleur dans son aura. Elle était contente de lui avoir sauvé la vie, c’était une bonne action à ses yeux.

“Je t’en prie”

Cette petite pause dans cet arbre leur fit du bien, elles pouvaient reprendre leur respiration, leur esprit même si elle fut de courte durée. La meute de loup n’avait pas lâché, était revenu la charge, aux pieds de l’arbre. La princesse de la nature avait de suite capté leur présence grâce à ses sens surdéveloppés; son odorat et son ouïe pour être plus précis. Elle avait rivé les yeux sur eux, tenta de les intimider avec ses grognements de plus en plus roques, lacha l’affaire avec une petite idée en tête: Les ignorer, faire comme s’ils n’étaient pas là, avec un peu de chance ils allaient se fatiguer, finir par lâcher l’affaire. Sa partenaire sembla avoir la même idée, reprit la parole sur une ouverture de sujet.

“ Euh.. je crois .. Je croise pas beaucoup de.. Humains”

Une bonne et une mauvaise chose à la fois; ils permettaient à l’enfant de la nature d’en apprendre plus sur sa propre espèce, la langue avec quelques astuces par ci par la mais elle les trouvait souvent beaucoup trop envahissant et irrespectueux en vers sa nature bien aimé. Elle les aimait bien mais à petite dose.

“ euh.. tu te sens capable de sauter de la à l a ou tu préfères attendre ?”

Le soucis avec la jeune sauvage était son hyperactivité, elle ne pouvait pas tenir en place bien longtemps. Elle devait bouger, faire des choses sous peine de tomber dans un ennuie mortel. Les loups étaient encore en bas or elle venait de trouver un petit passage dans les arbres pour leur échapper, restait à savoir si la fille pourrait la suivre dans les arbres.

Sa sauveuse s'était cognée... Avec prudence, Maria s'approcha, de l'eau commençant déjà à se matérialiser dans sa main. Elle avait une idée précise en tête. Remerciement, manière de payer le service rendu, simple manifestation de son abnégation ? Peut-être un peu des trois.

- Si vous le désirez... Je peux vous soigner.

Il restait possible que la demoiselle refuse, ou se sente agressée par cette soudaine proximité, ou vexée par la proposition, qu'elle pouvait considérer comme sous-entendant qu'elle ne serait pas capable de s'en sortir seule... Mais, comme d'habitude, Maria agissait d'abord et réfléchissait ensuite. Et puis, ses actions étaient toujours dirigées vers sa perception de ce qu'il y avait de mieux pour autrui, qui pourrait donc lui en vouloir ? Certes, elle avait tendance à un peu trop oublier que l'autrui en question pouvait avoir une vision différente de la sienne... Mais peu importait.

Ce qui, en revanche, avait de l'importance était la réponse qu'elle obtint. Peu d'humains se trouvaient dans les environs ? Elle laissa échapper un soupir déçu. Encore une fois, elle avait été trop naïve. Encore une fois, elle avait trop facilement accordé sa confiance. Pourquoi ce monde abritait-il donc des monstres toujours prêts à profiter de la générosité d'autrui ? Maria pensait que jamais elle ne le comprendrait. Et c'était bien dommage. Pour autant, elle ne désirait pas changer. Elle se faisait manipuler ? Tant pis, tant d'autres personnes méritaient qu'elle fasse tout ce qui était en son pouvoir pour les aider. Tant pis pour ceux qui ne comprenaient pas les bénéfices que les deux parties pouvaient retirer d'une collaboration honnête et bienveillante.

Sa colocataire d'arbre manqua de la faire s'étouffer avec la proposition qui suivit. Pardon ?! Sauter d'un arbre ?! Non seulement ses vêtements n'étaient certainement pas assez solides pour résister à un tel traitement, ils s'accrocheraient probablement aux arbres, mais ses chevilles non plus n'étaient certainement pas assez résistantes ! Maria n'était pas une sportive ! Et puis, c'était sans compter la meute qui les attendait en bas. Non, vraiment, ce n'était pas une bonne solution.

- Je... Hum. Nous ne venons visiblement pas du même milieu. Je serais incapable de survivre à un tel saut, vous m'en voyez désolée. Pourquoi ne pas simplement attendre encore un peu ? Après tout, ils vont bien finir par se lasser d'attendre...

Ou tenter de grimper. Mais, honnêtement, elle préférait ne pas y penser.

Une maladresse, un manque de contrôle sur sa propre force, ça pouvait arriver à tout le monde. Elle s'était cognée la tête contre la branche de derrière par inattention, ça faisait mal sur le coup mais rien de grave, d’alarmant. Elle s’était juste fait une petite bosse ou une petite égratignure et encore. Elle ne saignait pas, c’était vraiment pas la peine d’en faire tout un fromage, de s’alarmer pour si peu. Shalimar le savait, en avait tellement l’habitude de ce genre d’incident, elle pouvait facilement passer outre, à autre chose à l’inverse de son interlocutrice. Elle semblait être dans la panique à vouloir la soigner avec ses pouvoirs, la princesse de la nature vira au blanc à la vue de l’eau dans ses petites mains. Les chats n’aimaient pas l’eau, elle non plus, elle en avait horreur. Elle avait eut un réflexe de se reculer, de faire une vilaine moue, de tirer la langue comme une gamine écoeurée devant une assiette d’épinards. Ce n’était vraiment pas la peine de se donner autant de mal, Shalimar l’avait fait comprendre à l’autre fille à travers un rire amusé, une main agité devant elle.

Elle secoua nerveusement la tête en fermant les yeux, les rouvrir avec un petit gémissement plaintif. Elle n’aimait pas du tout l eau, ça lui hérissait le poil. La menace des loups et leur position inconfort able lui permit de sauter du coq à l’ane d’une facilité déconcertante. Cette fois, ce fut au tour de la magicienne de l eau d’être mal à l’aise. La proposition de la jeune femme aux longs cheveux bruns l’a mis en déroute, elle ne se sentait pas capable de réaliser son souhait. Ca pouvait se comprendre, dans un sens, elle n’était pas vraiment faire à sauter de branche en branche comme Shalimar. Il fallait une certaine condition physique, musculature et des vêtements plus appropriés. La, elle allait finir en lambeau avec une patte ou un bras cassé, le coeur sauvage se rendit vite compte de sa mauvaise idée. Elle n’était pas sortie d’affaire, elle était avec une fille fragile et une meute affamée en bas de l’arbre. La lassitude gagna rapidement son esprit, elle tira la gueule, perdit son regard dans le vide. Elle se sentait coincée, impuissante, sans solution et ça commençait à lui faire monter sa tension. Un grognement, un autre et un soupire, elle se secoua la tête d’une façon énergétique, une facon pour elle de se mettre une claque, de se reprendre en main un peu comme si quelqu’un lui aurait jeter un sceau d’eau froide à la fiole.

“ bon.. grimpe sur mon dos “

Ce fut un pari risqué, elle en fut consciente or elle connaissait bien les loups, ils n’allaient pas les lâcher de si tôt. Ils étaient vraiment affamé, cela se voyait dans leur regard. Soit elles restaient la toute la journée voir la nuit ou soit elles essayeraient de s’en sortir par la voix des airs. A choisir, l’enfant de la nature opterait bien pour la deuxieme option, encore sinon ça saurait l’ennuie qui finirait par la tuer..

“ Aie .. bon fais comme moi”

L’avoir sur le dos n’était pas uen bonne idée donc, elle allait tenter de lui apprendre à se déplacer dans les arbres. Elle se plaça devant elle, fit quelques mouvements et arriva à se poser sur l’une des branches voisines. Elle se retourna ensuite vers la jeune fille, attendit qu’elle en fasse de même

Elle ne pensait pas provoquer une telle réaction... L'eau mourut donc finalement dans ses mains.

- Peut-être préfèreriez-vous la glace ?

Non mais Maria, ça suffit ! Elle ne voulait visiblement pas d'aide. Bien que cela la blesse, la demoiselle devait bien reconnaître que de l'aide, ça ne s'imposait pas. Si la fille sauvage refusait son aide... Ce ne serait pas très sympathique de la lui imposer. Et puis, la glace... Quelque part, c'était aussi de l'eau. Sous une autre forme, certes, mais leur oriine restait la même. Autrement dit, elle aurait probablement le droit à la même réaction après sa deuxième tentative.

- Je, hum... Désolée.

Elle rangea alors ses mains, pour s'éviter de faire de nouvelles gaffes, telle une enfant prise en flagrant délit de vol... À ceci près qu'elle n'avait rien volé. Mais vous avez saisi l'image.

Décidemment, sa vis-à-vis semblait décidée à sortir d'ici, car elle lui proposa une autre solution... Maria crut avoir mal entendu. Sérieusement ? L'utiliser comme une vulgaire monture ? Et puis, elle en avait conscience, elle pesait son poids ! Elle ne savait pas combien de kilos cette femme pouvait porter, mais elle ne tenait pas particulièrement à le savoir. Instinctivement, elle recula... Avant de s'accrocher d'un coup à la branche. Attention, un peu plus de distance en arrière et elle tombait droit dans la gueule de l'un e ces loups... Ou plusieurs. Il fallait rester prudente. Mais Maria ne connaissait pas vraiment le sens de cette phrase. Agir d'abord, réfléchir ensuite. Elle ne parvenait pas à trouver un autre mode de vie.

Puis finalement, elle sembla trouver une autre solution... Elle voulait visiblement lui montrer comment sauter de branche en branche... Maria soupira, pas vraiment motivée. D'un autre côté, il était vrai qu'à un moment donné, l'un ou l'autre des groupes devrait partir... Elle avait simplement espéré que les canidés seraient les premiers à avoir cette idée.

Alors, elle imita sa guide improvisée. Du moins, telle était son intention. Au moment de prendre son appui pour sauter, sa chaussure, peu adaptée aux exercices en pleine nature, glissa et réduisit à néant ses efforts. Elle se voyait déjà chuter comme elle l'avait imaginé plus tôt...

Par réflexe, elle enferma la meute dans une cage de glace, sur le toit de laquelle elle atterrit. Elle laissa échapper un petit cri de douleur, mais au moins, elle n'était ni dans la gueule d'un loup, ni au sol, les os brisés, ni blessée de quelque manière que ce soit. Se relevant prudemment, elle dirigea enfin son regard vers la demoiselle des bois.

- Hum... Pardonnez-moi, ces exercices ne sont vraiment pas pour moi... Mais j'imagine que le problème des loups est réglé, à présent.

Elle tapota la cage qui lui servait de support. Certes, elle était éphémère et finirait par fondre, mais pour l'instant, elle empêchait les prédateurs de les atteindre. Il leur faudrait simplement se trouver assez loin lorsqu'ils seraient libérés...

L'eau ou la glace, aucun des deux mais à choisir l'eau mais une fois encore la princesse de la nature était restée sourde à la proposition de la petite magicienne. Elle avait insistée pour soigner sa petite bosse sur la tête or elle n'en ressentait vraiment pas le besoin. C’était inutile de s’y pencher, elle allait disparaitre d’elle même à l’inverse du véritable danger. La bande de loups affamés au pied de l’arbre dont la princesse de la nature avait eut la ferme intention d’y mettre un terme. Ca avait finit par l’agacer par la mettre en colère cette position de proie, de victime. C’était de loin dans son esprit, elle était plutôt de l’autre coté de la barrière. Elle avait un tempérament de feu, dominante et de chasseuse, elle ne ressemblait en aucun point à une pauvre petite souris sans défense. A défaut de pouvoir les battre, de leur mettre une belle correction, elle savait très bien comment leur filer entre les doigts et elle l’aurait de suite fait sans cette jeune empotée. C’était le cas de le dire, elle galérait au possible à passer d’une branche à une autre, shalimar n’avait encore jamais vu ça. C’était désespérant, triste à voir, la jeune sauvage aux longs cheveux bruns n’en revenait pas. Elle ne s’était attendu à un tel résultat. C’était lamentable, ça faisait peine à voir, elle hésita à avoir de la compassion ou non pour elle. L’enfant de la nature était presque à regretter de ne pas avoir opté pour la première option, ca aurait sans doute été moins pire de l avoir sur le dos, ou pas..Une chose était sure, à aucun moment elle ne la lâchait du regard, surveillait le moindre de ses faits et gestes,

“Attent..”

le pire arriva, la petite magicienne se prit le pied à une branche chuta. C’était le drame, la panique, shalimar n’avait eut le temps de la rattraper à temps. Elle avait fait tout son possible, réagit au quart de tour, elle s’était reculé et baissé en se tenant à une autre branche. La tête vers le sol, elle vie la fille tomber sous ses yeux effrayés. Ce fut le drame, la panique dans son esprit, elle ne savait quoi faire. Poussée par son instinct de survie, elle prit son poignard dans sa main droite et se laissa tomber à son tour. Elle avait l’intention de se battre avec cette bande de loup pour au moins sauver l’autre mais elle fut stoppée net par une étrange et drôle de surprise. Durant sa chute, par elle ne savait quel mystère, l’autre humaine était arrivée à enfermer ses animaux dans une cage. En temps normal ça n’aurait pas plus a la sauvage mais la, elle en fut ravis, ne se priva pas à les narguer avec des petits grognements

“viens vite”

Elle la prit par le bras, se mit a courir à toute vitesse dans les bois. Le but était de s'éloigner le plus possible de cette bande de loups. Une fois fait, Shalimar ralentit la cadance, rechercher un endroit pour se mettre à l'abrit du danger et elle n'eut aucun mal à en trouver: Une petite grotte ou il y avait même de la boue.

" viens et fais comme moi"

Elle se baissa, rentra dans la grotte la première et prit un paquet de boue dans ses deux mains et s’en mis le plus possible sur le corps dans le but bien sur était de camoufler les odeurs humaines.