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Affilié à la République
Koraki Exousia
Messages : 710
crédits : 8527
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Info personnage
Race: Hybride (Femme/Corbeau)
Vocation: Mage Noire
Alignement: Neutre Mauvais
Rang: D
Un coup que MAGIC ne verra pas venir
Amiral Bigorneau - Capitaine Saumâtre - Erwin Staal - Eustache le Boscambusier
Les eaux scintillaient sous les rayons du soleil, leur surface azurée reflétant une multitude de nuances de bleu et de blanc. Une brise douce soufflait, caressant la mer calme et apportant avec elle le parfum salé et frais de l'océan. Le ciel était d'un bleu pur, sans nuage à l'horizon, annonçant une journée parfaite.
Sur cette mer paisible, quatre navires majestueux voguaient en direction des Iles Paradisiaques dont on commençait à deviner le sommet de ses cimes, au loin. Leurs voiles blanches, gonflées par le vent, dessinaient de belles silhouettes sur le fond marin azuré. Les membres de l'équipage s'affairaient sur le pont, certains réglant les voiles, d'autres observant l'horizon à la recherche de tout signe de danger.
Ania se tenait à la proue de l'Eclat d'Arcane, son regard plongé dans l'horizon azuréen qui s'étendait à perte de vue. Le vent caressait doucement ses cheveux, mais malgré la beauté paisible de la mer, une tension palpable étreignait son cœur. Les responsabilités qui pesaient sur ses épaules étaient énormes, et le succès de cette mission reposait en grande partie sur elle.
Ses yeux se posèrent alors sur la cale du navire, où le corps endormi d'Hava reposait paisiblement. L'inquiétude se lisait clairement sur son visage. Hava, l'enfant-démon ... Quel sombre destinée lui était-elle promise à cette innocente ? Quels risques représentait-elle réellement ? Voila les questions auxquelles elle allait devoir répondre sur l'île Coeur.
Une part d'elle se sentait impuissante, tourmentée par les conséquences possibles de cette expédition. Elle se tourna vers son second, un jeune mage du nom de Calyx, et lui dit d'une voix chargée d'émotion :
- Assure-toi que les constantes d'Hava sont bonnes. Nous devons nous tenir prêt à lever le sort de la Dame dès que nous seront à quai.
Le jeune mage acquiesça solennellement, conscient lui aussi de l'importance de la mission et du rôle vital d'Hava. Mais malgré ses efforts pour rassurer Ania, la préoccupation de cette dernière demeurait, et elle se promit intérieurement de veiller sur Hava et sur le reste de l'équipage avec une vigilance redoublée.
- Capitaine, combien de temps avant d'atteindre les îles ? demanda-t-elle à un homme robuste, portant une longue vue et scrutant l'horizon.
Le capitaine leva la tête et sourit.
- Encore quelques heures, Madame. Si le temps reste aussi clément, nous devrions arriver avant le coucher du soleil.
Elle hocha la tête, un brin rassurée. En si peu de temps, quel mal pourrait-il bien arriver ?
- Détails des forces en présence:
Quatre navires affrétés par MAGIC :
- L'Eclat d'Arcane, navire principal, Galion de Guerre.- Galion:
- Le galion de guerre est le navire le plus imposant et le mieux armé de la flotte. Il est équipé de canons sur plusieurs ponts et est conçu pour mener des batailles navales contre les navires ennemis ou pour bombarder les positions côtières lors d'opérations militaires. Il est également capable de transporter un grand nombre de soldats pour des opérations de débarquement.
- Forces militaires:
- Forces en présence : 50 soldats bien entraînés, équipés d'armures renforcées et d'armes de mêlée et de distance. Ils sont prêts à intervenir en cas d'attaque ou de situation d'urgence.
3 Enfants de la Dame :
Ania : Spécialisée dans la magie de l'eau.
Calyx : Maître de la magie des vents.
Seraphe : Expert en magie physique.
- Le Gardien, Frégate.- Frégate:
- La frégate est un navire de taille moyenne, rapide et maniable, qui est souvent utilisé pour patrouiller les côtes, escorter les convois marchands et poursuivre les pirates. Bien que moins armée qu'un galion de guerre, elle est capable de manœuvres plus agiles et est idéale pour les missions de reconnaissance et de harcèlement.
- Forces militaires:
- Forces en présence : 20 soldats d'élite, spécialisés dans les opérations maritimes et le combat rapproché. Ils sont équipés d'armures légères et de lames affûtées.
1 Enfant de la Dame :
Arb : Expert en magie arcanique.
- Le Fureur, Frégate.- Frégate:
- La frégate est un navire de taille moyenne, rapide et maniable, qui est souvent utilisé pour patrouiller les côtes, escorter les convois marchands et poursuivre les pirates. Bien que moins armée qu'un galion de guerre, elle est capable de manœuvres plus agiles et est idéale pour les missions de reconnaissance et de harcèlement.
- Forces militaires:
- Forces en présence : 20 soldats spécialisés contre les attaques aériennes. Ils portent des armures légères et sont équipés d'armes à distance.
1 Enfant de la Dame :
Aeliana : Spécialisée en magie de foudre.
- L'Ombre, Corvette.- Corvette:
- Navires d'escorte commerciaux, destinés à protéger les convois marchands des attaques de pirates et des raids ennemis. Ils servent également de navires d'approvisionnement, destinés à garantir un soutien logistique continu aux forces navales et terrestres stationnées dans la région, ainsi qu'aux populations côtières. Certaines sont spécialisées dans la recherche et la reconnaissance et sont déployées pour traquer les pirates, surveiller les activités ennemies et recueillir des renseignements stratégiques sur les mouvements des forces adverses.
- Forces militaires:
- Forces en présence : 20 soldats d'élite, formés aux opérations de guérilla, à l'assassinat et à l'infiltration. Ils sont équipés de tenues sombres et de lames empoisonnées.
1 Enfant de la Dame :
Velius : Expert en magie des ombres et en illusion.
Missions et détails
- Dans ce premier tour, vous êtes libres de choisir votre organisation. Il vous faudra détailler vos forces, vos positions, votre navire, ses spécifiés, etc ... Bref, tout ce que je dois savoir sur vous et votre équipage.
- Les forces de MAGIC ne vous ont pas encore repérés. Vous bénéficiez donc de l'effet de surprise.
- Une fois le combat lancé, un compte à rebours débutera. Vous disposerez de 6 tours pour vous emparez d'Hava, avant qu'une flotte d'intervention républicaine basée aux îles paradisiaques ne soit sur place. Si la flotte arrive avant la réussite de votre mission, alors tout espoir de succès sera vain.
- Vous disposez pour le moment des informations cités plus haut sur la composition des équipages des 4 navires de MAGIC. Au fur et à mesure de vos découvertes et de vos actions, ces informations seront mises-à-jour.
- Avez-vous pensez à apporter le rhum ?
Citoyen du monde
L'Amiral Bigorneau
Messages : 180
crédits : 1622
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Info personnage
Race: Elémentaire (Eau)
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique Mauvais
Rang: B
Le grand jour, enfin.
Les fiers navires républicains fendaient les vagues timides avec l'impétuosité de dignes conquérants de mer et, en vue de la grandeur des effectifs déployés pour transférer la jeune femme, il était clair qu'aucun forban n'allait risquer de fourrer sa vilaine truffe dans les affaires de MAGIC. Se heurter à une force aussi dévastatrice que celle de la Nation Bleue était déjà une formidable preuve de folie furieuse en temps normal et avec un tel investissement de ressources pour déplacer leur prisonnière, les culs-bleus avaient vraisemblablement mis le paquet en terme de puissance de feu.
C'était sans compter bien sûr sur la sauvagerie sans pareille des aliénés de la Flotte sans nom.
Nichée au fin fond des abysses, une silhouette immense évoluait, invisible pour qui n'avait pour usage que de scruter la surface. Avec la grâce d'un colosse fantomatique, Ginette l'Impitoyable dévorait sur sa route algues et coraux dans une lente, inexorable et meurtrière avancée. A bord du navire silencieux dont les facultés dépassaient l'entendement, une poignée d'enfants des océans armés jusqu'aux dents se préparaient, dans un calme religieux, à faire le coup de toute une vie.
Agrippé à la barre de son embarcation mystérieuse, l'Amiral Bigorneau détaillait d'un œil confiant la partie inférieure de la coque qu'ils s'apprêtaient à percer mais avant d'en arriver à la première étape de leur plan dément, Bigorneau profita de cet ultime moment de tranquillité pour verrouiller mentalement la direction de la Ginette avant de se propulser à la nage vers le pont de son navire où étaient accrochés, un peu partout, ses hommes ainsi que ceux de son fidèle second. Arrivant au niveau de Saumâtre, il lui fit signe par des gestes sans équivoque que le temps des préparatifs était révolu et qu'il allait falloir passer à l'action dans quelques instants, ce que le concerné confirma d'un bref hochement de tête.
Avec l'affection rarissime que s'accordaient parfois les frères d'arme entre eux, Bigorneau s'approcha de son fils spirituel pour lui offrir une digne embrassade et, après lui avoir tapoté le dos par trois fois, il pointa la surface du doigt, intimant ainsi aux compagnons de Saumâtre de s'élancer vers leur premier objectif. Tritons et sirènes lâchèrent leurs points d'ancrage respectifs sur les ordres de l'Amiral et, telle une nuée de piranhas s'apprêtant à dévorer un visiteur trop curieux, les voltigeurs entamèrent leur ascension avec vivacité puis enfoncèrent leurs dagues sous la carapace de bois du navire ennemi, à savoir la fameuse Ombre.
Après s'être assuré de n'avoir perdu personne en route, Bigorneau s'aida de la rambarde pour glisser jusqu'à son poste d'origine et lorsqu'il eut la barre à nouveau en main, il la fit violemment tourner pour virer de bord et la Ginette, comme toujours, répondit par un furtif grincement avant d'obéir. Depuis sa position, il accorda à Eustache le Boscambusier une paire de signes de main supposés lui indiquer qu'il était temps de se mettre en place et le gigantesque homard flanqué dans les cordages pourris du mat de Beaupré lui répondit aussitôt en faisant claquer ses pinces. Un sourire sordide se dessina sur les lèvres de l'Elémentaire, puis il leva la tête pour s'aider visuellement dans ses dernières manœuvres avant l'impact.
Tout se jouait maintenant.
Les forces adverses dépassant de loin les leurs, il allait s'avérer nécessaire de faire preuve d'un certain doigté. Fort heureusement, les pirates étaient habitués plus que n'importe qui à défier les probabilités en usant de stratagèmes aussi peu scrupuleux que cruels. La Ginette entama une douce ascension tout en s'orientant en diagonale et, lorsqu'elle ne fut plus qu'à une quinzaine de mètres sous le Gardien, L'élémentaire décrivit des moulinets avec son poignet, puis tira le sabre qu'il avait hérité de l'Amiral Beros pour donner le signal.
Eustache fut le premier à quitter son perchoir et vint immédiatement être suivi par cinq malfrats tout aussi cinglés que lui. Bigorneau tira sur son chapeau pour adresser ses respects aux hommes qui restaient sur le pont de la Ginette, puis il se propulsa verticalement à son tour pour rejoindre l'équipe sous-marine dont la mission était d'effectuer la toute première percée. Avec l'agilité d'un être que les eaux avaient vu naître, il rejoignit rapidement ses troupes et se posta sur le flanc gauche de la coque du Gardien tandis qu'Eustache, en s'aidant de ses membres puissants, se plaçait quant à lui sur la droite. Le sabre de Bigorneau s'enfonça entre deux planches dans un craquement infime et étouffé puis, enfin, les hostilités débutèrent.
Il accorda un ultime signe de tête à son cuisinier en chef et le monstre à carapace pourpre le lui rendit. Il était temps de frapper. Sous les yeux des forbans accrochés sous la Frégate comme des bernacles sur une baleine, Bigorneau écarta sa seule main libre et usa de sa magie aqueuse pour générer, lentement mais sûrement, un vortex miniature d'eau salée qui accélérait petit à petit pour former un tourbillon effroyable. La sphère d'eau atteignit rapidement les proportions d'un véritable boulet de canon et, lorsqu'elle fut prête, Bigorneau la plaqua avec une violence inouïe contre la coque du Gardien, déclenchant ainsi une démentielle explosion qui vint perforer la coque.
Le vide céda place à une torrentielle accumulation d'eau absorbée d'un seul coup mais, en usant de sa maîtrise des flots avec adresse, Bigorneau minimisa momentanément la vitesse à laquelle la mer se déversait dans le navire troué, permettant ainsi à ses hommes d'infiltrer le vaisseau sans risquer d'être embarqués dans des tourbillons inextricables. Eustache fit son œuvre ailleurs et lorsque le son d'une autre détonation se fit entendre comme un écho lointain, Bigorneau sut qu'il était temps d'effectuer l'effraction.
Les fantômes des profondeurs venaient de jaillir, frappant telle une hydre les divers points faibles de leurs opposants. Bigorneau s'élança à la suite de ses camarades et lorsqu'il aperçut un premier corps noyé qui se livrait désespérément à ses derniers mouvements désordonnés, il jubila intérieurement et n'eut même pas la décence d'achever le malheureux. Les squales s'infiltrèrent dans le Gardien et l'eau, inévitablement, commença à grimper.
Sa mission accomplie, l'Amiral se projeta par magie jusqu'à la barre de la Ginette, sachant pertinemment qu'Eustache saurait, en s'aidant de la montée des flots, commettre les atrocités lui ayant valu sa réputation. Tout cela sans compter bien sûr sur l'autre carte qu'ils gardaient bien cachés dans leur manche...
- Résumé:
-La Ginette se trouve initialement sous l'Ombre
-L'Amiral abandonne Saumâtre ainsi que dix Voltigeurs qui étaient à bord de la Ginette.
-Saumâtre et ses hommes s'accrochent sous l'Ombre et Bigorneau guide la Ginette vers le Gardien.
-La Ginette se retrouve sous le Gardien et Eustache, Bigorneau ainsi que cinq Naufrageurs s'accrochent en dessous.
-Bigorneau attaque la coque du Gardien avec une puissante explosion aqueuse. (Eau P3)
-L'eau s'infiltre à grande vitesse et Bigorneau use de sa magie aqueuse pour en limiter l'accélération, permettant ainsi à ses hommes d'entrer dans le Gardien par en dessous, sans encombre. (Eau P2)
-Bigorneau laisse Eustache entrer par ses propres moyens, l'attaque surprise commence !
-Bigorneau use de magie pour se propulser sur le pont de la Ginette, reprenant ainsi son poste de capitaine du navire. (Eau P1)
Pouvoirs Utilisés :
-Eau P3 : explosion aqueuse majeure
-Eau P2 : limiter brièvement la vitesse de pénétration de l'eau de mer dans le navire ennemi
-Eau P1 : nager plus vite en s'aidant de magie pour retourner sur la Ginette
Forces :
-Naufrageurs : 10 tritons et sirènes, troupes classiques. 5 Naufrageurs se trouvent avec Eustache dans la percée, 5 autres restent avec Bigorneau sur la Ginette pour l'instant.
-Ginette l'Impitoyable : Navire sous-marin obéissant à distance à son capitaine, également dotée de canons runiques capables de tirer des boulets aqueux.
Total :
-P1 : 1/X
-P2 : 1/10
-P3 : 1/5
HO HO HO !
Capitaine Saumâtre
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Info personnage
Race: Triton
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique Mauvais
Rang: D
Noble de La République
Viktor Volkhard
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Info personnage
Race: Humain
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Loyal Mauvais
Rang: B
Voici venu le jour de la première mission d’Erwin contre la République, en tant que pirate, bien sûr. Comme tout bon Reikois, il ne portait pas spécialement les républicains dans son cœur, même s’il pouvait admettre sans le moindre mal que c’étaient ceux qui payaient le mieux. C’était aussi une nation aux mœurs relativement… Étrange. Ou du moins, bien différentes de celles du Reike. Bref, il ne les aimait pas, c’était pas plus compliqué que ça, pas besoin de s’étendre là dessus. En plus, c’était les ennemis de Bigorneau et des pirates, donc, bref.
Il était vêtu de sa tunique classique, composée de la soie des Leezen, de couleur rouge, ainsi que de multiples plaques d’acier suffisamment résistantes, le protégeant aux parties de son corps étant trop sensible, ses organes vitaux. Il n’avait pas placé ses épées dans son dos, préférant privilégier la légèreté au cas où il devrait sauter d’un bateau à un autre et, ça tombe bien, parce que c’était exactement le plan qui allait lui être attribué. Son bras droit, d’un noir ébène, composé de multiples vaisseaux sanguins visibles, de couleur orangée, était resté visible. Après tout, c’était grâce à cela qu’on pouvait facilement le reconnaître et surtout, il n’avait aucune raison de le cacher. Ceux ne sachant pas de quoi il s’agissait avaient tendance à s’en méfier, alors, naturellement, il jouait là-dessus. Sa chevelure d’ébène était tirée vers l’arrière et soigneusement attachée.
Enfin, il était venu seul, n’ayant pas d’équipe pouvant l’épauler dans ce genre de mission et, après tout, il n’était qu’un simple membre d’équipage. Avec une particularité, peut-être même le seul dans l’équipage de Bigorneau à la posséder. Celle de ne pas pouvoir respirer sous l’eau. C’était quand même un comble. En plus de maîtriser l’élément du feu qui, n’était pas le plus utile en mer -le moins utile en fait-. Sa petite médaille lui offrait aussi une maîtrise de la magie de la foudre, vraiment tout ce qu’il ne fallait pas aujourd’hui. Mais, toutes ses particularités handicapantes n’en faisaient pas un être inutile, au contraire, le démon Nevi’im l’habitant était sa principale force, mais aussi sa capacité au combat à l’épée.
Pour cet assaut, il resterait à la surface, sur le bateau du capitaine Saumâtre, le Renégate. C’était sa première fois sur celui-ci. C’était aussi la première fois qu’il se retrouvât en confrontation directe avec ces « culs bleus », comme ils les appellent. Et pourquoi ? Capturer vivante une femme enceinte, retenue et escortée par l’Académie Magic.
Attendant sur le pont du bateau, le demi-oni fut abordé par la capitaine actuelle -Saumâtre n’était pas présent- : Syrtes. Une sirène qu’Erwin ne connût pas plus que cela, mais pour qu’il avait un certain respect, comme pour les autres grands pirates présents dans cette mission. Ce n’était pas la première fois que l’être à la chevelure d’ébène eût une discussion avec une créature sous-marine, mais, son sourire carnassier pouvait presque faire froid dans le dos. Les ordres de cette dernière étaient extrêmement clairs : protéger le Renégate contre les tirs de canon des culs bleus. Rendant ce sourire à son interlocutrice, Erwin s’inclina légèrement.
- Nous sommes plus que prêts. Ça fait bien longtemps que nous attendons cela. Rétorqua-t-il, ajoutant de légers plis à son sourire. Ça ne sera pas un souci pour moi, sois-en certaine. Pas un seul boulet ne passera mon mur de feu. En tout cas, je l’espère. Fit-il, avant de repartir en direction de son emplacement.
Le Renégate était lancé à pleine vitesse, arrivant rapidement à destination. Erwin, positionné à l’avant du bateau, tendit son bras droit vers l’horizon. Les veines de ce dernier se mirent à luire et, les flammes commencèrent à le dévorer, partant de la main pour monter jusqu’à l’épaule. Ses prunelles, habituellement pourpres, s’enflammèrent elles aussi, montrant la présence de Carnage dans les actions d’Erwin. Et, tandis que le guerrier honni se concentra sur sa magie, un épais mur de flamme, pouvant faire fondre même l’or, protégea le Renégate, entourant totalement la coque, partant de l’eau pour se lever jusqu’au pont.
Le mur érigé par Erwin ne laissait pas le moindre tir de baliste, ou quoi que ce soit d’autre, passer. Il parvenait à protéger le vaisseau fantôme des dégâts les plus conséquents. Pendant ce temps-là, le navire de Saumâtre continua d’avancer et, comme le voulait le plan, le Galion ne pouvait pas tirer, par risque de détruire eux-mêmes le Fureur. Pendant ce temps-là, les Arpenteurs du capitaine exécutaient à merveille le plan. Les Artilleurs eux, parvinrent à prendre de la hauteur pour passer au-dessus du mur de feu. Le Récif quant à eux, attendait que le demi-Oni ne baissât son mur de flammes pour sauter sur le Fureur.
Une fois le Renégate suffisamment proche du Fureur, le Staal laissa une légère ouverture dans le mur de feu pour pouvoir sauter sur la frégate des culs bleus. Ainsi, accompagné du Récif de Saumâtre, le demi-oni passa à l’abordage, faisant apparaître dans sa main gauche, son katana, héritage de sa famille. Tandis que dans sa main droite, encore totalement enflammée, La Fin apparut. Une fois sur le pont du Fureur, Erwin se redressa et, sur le bas de son visage se dessina les formes particulières de son masque maudit. Les flammes de son bras s’étendirent légèrement sur son torse, tandis que la soie présente sur le haut de son armure se mit à partir en fumée. Ça y est, Carnage venait de faire son entrée, en symbiose avec Erwin, pour le plus grand malheur des républicains.
Il était vêtu de sa tunique classique, composée de la soie des Leezen, de couleur rouge, ainsi que de multiples plaques d’acier suffisamment résistantes, le protégeant aux parties de son corps étant trop sensible, ses organes vitaux. Il n’avait pas placé ses épées dans son dos, préférant privilégier la légèreté au cas où il devrait sauter d’un bateau à un autre et, ça tombe bien, parce que c’était exactement le plan qui allait lui être attribué. Son bras droit, d’un noir ébène, composé de multiples vaisseaux sanguins visibles, de couleur orangée, était resté visible. Après tout, c’était grâce à cela qu’on pouvait facilement le reconnaître et surtout, il n’avait aucune raison de le cacher. Ceux ne sachant pas de quoi il s’agissait avaient tendance à s’en méfier, alors, naturellement, il jouait là-dessus. Sa chevelure d’ébène était tirée vers l’arrière et soigneusement attachée.
Enfin, il était venu seul, n’ayant pas d’équipe pouvant l’épauler dans ce genre de mission et, après tout, il n’était qu’un simple membre d’équipage. Avec une particularité, peut-être même le seul dans l’équipage de Bigorneau à la posséder. Celle de ne pas pouvoir respirer sous l’eau. C’était quand même un comble. En plus de maîtriser l’élément du feu qui, n’était pas le plus utile en mer -le moins utile en fait-. Sa petite médaille lui offrait aussi une maîtrise de la magie de la foudre, vraiment tout ce qu’il ne fallait pas aujourd’hui. Mais, toutes ses particularités handicapantes n’en faisaient pas un être inutile, au contraire, le démon Nevi’im l’habitant était sa principale force, mais aussi sa capacité au combat à l’épée.
Pour cet assaut, il resterait à la surface, sur le bateau du capitaine Saumâtre, le Renégate. C’était sa première fois sur celui-ci. C’était aussi la première fois qu’il se retrouvât en confrontation directe avec ces « culs bleus », comme ils les appellent. Et pourquoi ? Capturer vivante une femme enceinte, retenue et escortée par l’Académie Magic.
Attendant sur le pont du bateau, le demi-oni fut abordé par la capitaine actuelle -Saumâtre n’était pas présent- : Syrtes. Une sirène qu’Erwin ne connût pas plus que cela, mais pour qu’il avait un certain respect, comme pour les autres grands pirates présents dans cette mission. Ce n’était pas la première fois que l’être à la chevelure d’ébène eût une discussion avec une créature sous-marine, mais, son sourire carnassier pouvait presque faire froid dans le dos. Les ordres de cette dernière étaient extrêmement clairs : protéger le Renégate contre les tirs de canon des culs bleus. Rendant ce sourire à son interlocutrice, Erwin s’inclina légèrement.
- Nous sommes plus que prêts. Ça fait bien longtemps que nous attendons cela. Rétorqua-t-il, ajoutant de légers plis à son sourire. Ça ne sera pas un souci pour moi, sois-en certaine. Pas un seul boulet ne passera mon mur de feu. En tout cas, je l’espère. Fit-il, avant de repartir en direction de son emplacement.
Le Renégate était lancé à pleine vitesse, arrivant rapidement à destination. Erwin, positionné à l’avant du bateau, tendit son bras droit vers l’horizon. Les veines de ce dernier se mirent à luire et, les flammes commencèrent à le dévorer, partant de la main pour monter jusqu’à l’épaule. Ses prunelles, habituellement pourpres, s’enflammèrent elles aussi, montrant la présence de Carnage dans les actions d’Erwin. Et, tandis que le guerrier honni se concentra sur sa magie, un épais mur de flamme, pouvant faire fondre même l’or, protégea le Renégate, entourant totalement la coque, partant de l’eau pour se lever jusqu’au pont.
Le mur érigé par Erwin ne laissait pas le moindre tir de baliste, ou quoi que ce soit d’autre, passer. Il parvenait à protéger le vaisseau fantôme des dégâts les plus conséquents. Pendant ce temps-là, le navire de Saumâtre continua d’avancer et, comme le voulait le plan, le Galion ne pouvait pas tirer, par risque de détruire eux-mêmes le Fureur. Pendant ce temps-là, les Arpenteurs du capitaine exécutaient à merveille le plan. Les Artilleurs eux, parvinrent à prendre de la hauteur pour passer au-dessus du mur de feu. Le Récif quant à eux, attendait que le demi-Oni ne baissât son mur de flammes pour sauter sur le Fureur.
Une fois le Renégate suffisamment proche du Fureur, le Staal laissa une légère ouverture dans le mur de feu pour pouvoir sauter sur la frégate des culs bleus. Ainsi, accompagné du Récif de Saumâtre, le demi-oni passa à l’abordage, faisant apparaître dans sa main gauche, son katana, héritage de sa famille. Tandis que dans sa main droite, encore totalement enflammée, La Fin apparut. Une fois sur le pont du Fureur, Erwin se redressa et, sur le bas de son visage se dessina les formes particulières de son masque maudit. Les flammes de son bras s’étendirent légèrement sur son torse, tandis que la soie présente sur le haut de son armure se mit à partir en fumée. Ça y est, Carnage venait de faire son entrée, en symbiose avec Erwin, pour le plus grand malheur des républicains.
- Résumé:
- - Erwin reçoit les ordres de la part de la sœur de Saumâtre
- Il crée un mur de flamme tout autour du bateau, ne laissant aucun projectile passer
- Une fois suffisamment proche du Fureur, il laisse une légère brèche dans son mur pour aborder la frégate ennemie, accompagné du Récif
- Il fait apparaître ses deux épées : son Katana et La Fin
- Il fait apparaître la moitié du masque de Carnage, restant conscient, en même temps que le démon
Pouvoir utilisé :
P1 : 3/illimité
P2 : 0/10
P3 1/5
Citoyen du monde
Eustache le Boscambusier
Messages : 38
crédits : 2150
crédits : 2150
Info personnage
Race: Hybride (Homard)
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique Mauvais
Rang: D
Eustache n’avait jamais faim, quand ils voguaient et nageaient ainsi. Ses pédipalpes happant à volonté de pauvres poissons qui se perdaient dans le cordage et qu’il dévorait avec une gloutonnerie infinie, les plus gros merlins, dauphins et autres mammifères marins se retrouvaient avec une pince dans les branchies, étouffées et saignées. Il les trainait ensuite dans les réserves de la Ginette, où l’horrible cambusier du démon des mers prenait un plaisir malsain à les découper et les préparer pour les autres monstres de son équipage.
Mais aujourd’hui, c’était autre chose que son odorat fin captait depuis son poste, la pince refermée autour du mat. Comme un étrange singe à carapace rouge, il était resté la bonne partie de l’approche finale accrochée à la misaine en attendant le signal de l’amiral. Un bruit lui vint, plus fort et plus intense que jamais, tournant la carapace segmentée de sa nuque vers la poupe du navire, Eustache observa la superbe dans ces tritons et de Saumâtre qui remontaient comme des torpilles vers la surface.
Pensait-il, ses pédipalpes vibrant contre son rostre pour produire un bruit strident qui, dans l’eau, ressemblait au grincement macabre de la poulie d’une guillotine que l’on hissait.
Le courant plaquant ses antennes contre sa nuque segmentée, comme un dément ou un gorille des mers ayant besoin d’exprimer son excitation, il se frappa la poitrine comme un tambour de guerre. Puis, un autre bruit, le grincement de la Ginette qui parlait, répondait au maître du navire. Les yeux sans vie, billes noires de malfaisance, se tournaient vers le capitaine. Qui signait pour attirer son attention, et en réponse, quelque chose fit vibrer ses entrailles. Le plus inhumain de l’équipage se laisse alors choir dans cette étrange apesanteur sous-marine, allant sur le pont récupérer le plus inutile des accessoires de la Ginette qui par chance était l’amant le plus fidèle du homard sanguinaire ; l’ancre.
Épaulant son arme terrible, s’approchant du capitaine et recevant les ordres. Le boscambusier se tourna vers les dangereux malades qui avaient décidé de le suivre. Les yeux sans vies n’exprimaient rien d’autre que cette froide indifférence de la mer, pourtant, les pédipalpes frétillants contre le rostre de son bec trahissaient une joie presque infantile. Joie infantile, joie infantile de partir en excursion avec ses amis. Cette joie terrifiante qu’ont les enfants quand ils s’amusent à écraser de leurs pouces dodus et juteux de pauvres insectes ou torturer des petits animaux.
Car n’y a il pas plus cruel et mauvais qu’un enfant ? Et hélas pour les matelots de ces navires qui allaient sombrer aujourd’hui, Eustache avait toujours gardé ce cœur d’enfant.
Puis, ils s’en allèrent, volant sous l’eau jusqu’à la coque du navire, suivi par son amiral bien-aimé et ses camarades pour s’accrocher à la coque du gardien. Trainant l’ancre de la Ginette derrière lui en la tenant par la chaîne, Eustache leva sa pince terrifiante pour la planter dans la coque du navire et s’y accrocher en attendant les signaux de l’amiral.
Un affreux bruit strident, aussi court que soudain, exprima alors la surprise du boscambusier. Attachés à la coque du navire se trouvaient des barnacles et autres petits coquillages. Alors, il leva sans difficulté sa main libre pour venir en pincer une, briser sa carapace et en tirer la chair juteuse et goûteuse qu’il glissait entre ses mandibules pour s’accorder un petit casse-croûte opportun. Puis, il s’arrêta un instant, penchant la tête en arrière pour profiter de cette sensation grisante du courant marin qui passait entre ses antennes et les plaquaient en arrière, avant de faire des gestes circulaires pour enrouler la chaîne de l’ancre qui remontait lentement des profondeurs. Puis, sa main retrouva l’anneau central, il la hissa une dernière fois pour la saisir par la hampe puis, comme on ouvre une huître en plantant un couteau dans sa gueule, il frappa la coque, créant un trou assez gros pour qu’il soit emporté par l’eau qui rentrait.
A l’intérieur, les trombes d’eau renversaient les marins assez malchanceux pour se trouver dans les plus profondes entrailles du Gardien. Puis, soudainement, l’eau s’arrêta d’entrer. Eustache avait colmaté la brèche en enfonçant, non sans une certaine brutalité, un énorme tonneau dans le trou pour bloquer un petit temps la brèche.
Les marins, désorientés, retrouvèrent petit à petit leurs esprits, certains vomissaient de l’eau salée. D’autres secouaient leurs chapeaux détrempés.
- On a touché un haut-fond ? A cette distance de la berge ?!
- C’ci dit c’est passé, l’eau monte plus au moins.
- … C’est quoi ça ?
Demandait le dernier en levant une lanterne assez étanche pour avoir survécu aux trombes d’eau, illuminant le bois, l’eau trouble et finalement, une carapace rouge.
Des cris et de la terreur, l’abordage avait commencé et Eustache allait faire ce qu’il savait mieux faire.
Mais aujourd’hui, c’était autre chose que son odorat fin captait depuis son poste, la pince refermée autour du mat. Comme un étrange singe à carapace rouge, il était resté la bonne partie de l’approche finale accrochée à la misaine en attendant le signal de l’amiral. Un bruit lui vint, plus fort et plus intense que jamais, tournant la carapace segmentée de sa nuque vers la poupe du navire, Eustache observa la superbe dans ces tritons et de Saumâtre qui remontaient comme des torpilles vers la surface.
« Ça y’est. »
Pensait-il, ses pédipalpes vibrant contre son rostre pour produire un bruit strident qui, dans l’eau, ressemblait au grincement macabre de la poulie d’une guillotine que l’on hissait.
Le courant plaquant ses antennes contre sa nuque segmentée, comme un dément ou un gorille des mers ayant besoin d’exprimer son excitation, il se frappa la poitrine comme un tambour de guerre. Puis, un autre bruit, le grincement de la Ginette qui parlait, répondait au maître du navire. Les yeux sans vie, billes noires de malfaisance, se tournaient vers le capitaine. Qui signait pour attirer son attention, et en réponse, quelque chose fit vibrer ses entrailles. Le plus inhumain de l’équipage se laisse alors choir dans cette étrange apesanteur sous-marine, allant sur le pont récupérer le plus inutile des accessoires de la Ginette qui par chance était l’amant le plus fidèle du homard sanguinaire ; l’ancre.
Épaulant son arme terrible, s’approchant du capitaine et recevant les ordres. Le boscambusier se tourna vers les dangereux malades qui avaient décidé de le suivre. Les yeux sans vies n’exprimaient rien d’autre que cette froide indifférence de la mer, pourtant, les pédipalpes frétillants contre le rostre de son bec trahissaient une joie presque infantile. Joie infantile, joie infantile de partir en excursion avec ses amis. Cette joie terrifiante qu’ont les enfants quand ils s’amusent à écraser de leurs pouces dodus et juteux de pauvres insectes ou torturer des petits animaux.
Car n’y a il pas plus cruel et mauvais qu’un enfant ? Et hélas pour les matelots de ces navires qui allaient sombrer aujourd’hui, Eustache avait toujours gardé ce cœur d’enfant.
Puis, ils s’en allèrent, volant sous l’eau jusqu’à la coque du navire, suivi par son amiral bien-aimé et ses camarades pour s’accrocher à la coque du gardien. Trainant l’ancre de la Ginette derrière lui en la tenant par la chaîne, Eustache leva sa pince terrifiante pour la planter dans la coque du navire et s’y accrocher en attendant les signaux de l’amiral.
Un affreux bruit strident, aussi court que soudain, exprima alors la surprise du boscambusier. Attachés à la coque du navire se trouvaient des barnacles et autres petits coquillages. Alors, il leva sans difficulté sa main libre pour venir en pincer une, briser sa carapace et en tirer la chair juteuse et goûteuse qu’il glissait entre ses mandibules pour s’accorder un petit casse-croûte opportun. Puis, il s’arrêta un instant, penchant la tête en arrière pour profiter de cette sensation grisante du courant marin qui passait entre ses antennes et les plaquaient en arrière, avant de faire des gestes circulaires pour enrouler la chaîne de l’ancre qui remontait lentement des profondeurs. Puis, sa main retrouva l’anneau central, il la hissa une dernière fois pour la saisir par la hampe puis, comme on ouvre une huître en plantant un couteau dans sa gueule, il frappa la coque, créant un trou assez gros pour qu’il soit emporté par l’eau qui rentrait.
A l’intérieur, les trombes d’eau renversaient les marins assez malchanceux pour se trouver dans les plus profondes entrailles du Gardien. Puis, soudainement, l’eau s’arrêta d’entrer. Eustache avait colmaté la brèche en enfonçant, non sans une certaine brutalité, un énorme tonneau dans le trou pour bloquer un petit temps la brèche.
Les marins, désorientés, retrouvèrent petit à petit leurs esprits, certains vomissaient de l’eau salée. D’autres secouaient leurs chapeaux détrempés.
- On a touché un haut-fond ? A cette distance de la berge ?!
- C’ci dit c’est passé, l’eau monte plus au moins.
- … C’est quoi ça ?
Demandait le dernier en levant une lanterne assez étanche pour avoir survécu aux trombes d’eau, illuminant le bois, l’eau trouble et finalement, une carapace rouge.
Des cris et de la terreur, l’abordage avait commencé et Eustache allait faire ce qu’il savait mieux faire.
Préparer la viande.
- résumé tour 1:
- Eustache suit les ordres de son amiral bien aimé et s'accroche à la coque du gardien.
- Utilisant son ancre, il force un passage dans la coque du navire avec un P3 Force et rentre dans la coque du navire qu'il colmate avec ce qu'il a sous la main.
- Il prépare la viande, l'attendrissant a coup de P2 Force avec son ancre
Pouvoirs utilisés :
P1 - Aucun
P2 - 1/10 (Force)
P3 - 1/5 (Force)- Eustache suit les ordres de son amiral bien aimé et s'accroche à la coque du gardien.
Affilié à la République
Koraki Exousia
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Info personnage
Race: Hybride (Femme/Corbeau)
Vocation: Mage Noire
Alignement: Neutre Mauvais
Rang: D
La quiétude de la mer azurée fut brusquement troublée par des remous inquiétants, annonciateurs d'un danger imminent. Sans prévenir, des éclaboussures tumultueuses jaillirent de l'océan, et les navires de la République furent pris d'assaut de manière soudaine et brutale.
Le Gardien et l'Ombre, naviguant en queue de convoi, furent les premiers à ressentir la fureur des profondeurs. Émergeant des eaux sombres, Eustache, Saumâtre et leurs hommes attaquèrent les coques vulnérables des navires républicains. Les marins furent pris au dépourvu, confrontés à des monstres des profondeurs aux tentacules dévastateurs et aux mâchoires acérées.
Pendant ce temps, à l'avant du convoi, le Renégate surgit, telle une ombre menaçante. Le Fureur et l'Eclat d'Arcane, les deux navires de tête du convoi, se retrouvèrent face à cette menace imminente, leurs canons prêts à répondre à l'attaque. Les marins se tenaient prêts à défendre leur navire et leur patrie contre les assauts des pirates.
Le grondement assourdissant des canons déchira l'air tandis que le Fureur et l'Eclat d'Arcane se préparaient à riposter. Dans une coordination parfaite, les marins des deux navires agirent comme un seul homme, manœuvrant les canons avec une précision mortelle. Chargés, armés et pointés droit sur le navire pirate qui se profilait à l'horizon, les capitaines donnèrent l'ordre de tirer, et des dizaines de canons s'enflammèrent simultanément.
Des boulets jaillirent des gueules de métal, traçant des trajectoires meurtrières à travers l'air. Ils fendirent l'espace avec une détermination implacable, se dirigeant droit vers le Renégate, prêts à frapper et à infliger des dommages dévastateurs. Cependant, au moment où les projectiles approchaient dangereusement, un voile de flamme émergea soudainement. Ils se heurtèrent à cette barrière et furent repoussés avec une facilité déconcertante. Les marins à bord du Fureur et de l'Éclat d'Arcane observèrent avec stupeur alors que leurs attaques étaient réduites à néant par la magie puissante d'Erwin.
Sur le pont du galion, Ania observa la scène qui se déroulait devant ses yeux. Bien que les pirates aient été presque exterminés lors de la bataille de Kaizoku, il semblait qu'ils n'avaient pas encore dit leur dernier mot. Un soupçon de respect teinté d'agacement traversa son visage alors qu'elle reconnaissait la détermination et la résilience de leurs adversaires.
Cependant, elle ne laissa pas ses émotions interférer avec son devoir. Elle était là pour protéger le convoi à tout prix, et elle était prête à prendre des mesures drastiques pour y parvenir. D'un geste calme mais déterminé, elle donna ses ordres à ses hommes, planifiant leur prochaine manœuvre avec une précision impitoyable.
Son regard se porta vers Calyx. Sans un mot, mais avec un sourire fier, il comprit instantanément les intentions de sa supérieure. Invoquant les puissances des vents avec une grâce impressionnante, lui et une vingtaine de soldats d'élite s'envolèrent dans les airs, leurs silhouettes se détachant contre le ciel azur.
Tel un essaim d'oiseaux de proie, ils foncèrent vers le Renégate, prêts à mener l'assaut aérien contre les pirates. Pendant ce temps, sur le Fureur et l'Eclat d'Arcane, les canons continuaient de gronder sans relâche, envoyant des salves de projectiles mortels vers le navire ennemi, déterminés à affaiblir sa défense et à préparer le terrain pour l'assaut à venir.
Comme son homologue sur le Renégate, Ania manipula les eaux avec une maîtrise impressionnante, créant un bouclier liquide impénétrable qui entourait le navire de la République. Les vagues se dressaient comme des murs de cristal, déviant les projectiles ennemis et protégeant l'équipage des ravages des canons adverses.
Pendant ce temps, sur le Fureur, Aeliana, la mage de foudre, déchaînait sa propre magie pour repousser les attaques. Des éclairs jaillissaient du ciel, frappant les projectiles ennemis en plein vol et les réduisant en cendres avant même qu'ils ne puissent atteindre leur cible. Sa silhouette se découpait contre les nuages sombres, irradiant une aura de puissance élémentaire alors qu'elle se tenait fièrement sur le pont du navire.
Soudain, une présence mystérieuse se manifesta aux côtés d'Ania. Une image imparfaite mais tangible de Arb, le mage qui occupait le Gardien, apparut à côté d'elle. Son regard était dur et déterminé, sur celle sans faille de l'envoyée de MAGIC.
- Madame, nous sommes attaqués par l’arrière. Je détecte au moins deux puissants mages dans les cales de l’Ombre et du Gardien. Je les analyse actuellement. Je detecte également une troisième aura, mais je n’arrive pas à la localiser précisément.
- Bon travail, Arb. Toi et Velius serrez amplement capables de vous en occuper. Je vais me charger de notre timide invité, répondit l'élémentaliste avant que la figure immatérielle ne disparaisse après un bref signe de tête.
Fermant brièvement les yeux, elle concentra toute son attention sur son environnement, cherchant les signes qui trahiraient la position de la mystérieuse troisième personne. Les vagues, autrefois calmes et paisibles, commencèrent à s' agiter, se secouant avec une intensité croissante alors que l'énergie magique s'accumulait autour de l'Eclat d'Arcane. Des ondes traversaient les profondeurs de l'océan, alors qu'elle resserra sa concentration, plongeant encore plus profondément dans ses pouvoirs élémentaires.
Dans l'obscurité étouffante de la cale inondée de l'Ombre, les forbans dirigés par le Capitaine Saumâtre émergèrent des profondeurs, prêts à semer le chaos sur le navire ennemi. Mais à mesure qu'ils avançaient sur les ponts, une surprise désagréable les attendait.
Malgré l'apparente facilité avec laquelle ils avaient envahi le navire, les forbans réalisèrent à leur grande surprise qu'aucun véritable soldat ne se dressait devant eux pour les affronter. Seuls les matelots habituels, démunis face à l'attaque surprise, tombaient sous leurs coups.
Cependant, leur confusion ne fit que croître lorsque Velius, le mage responsable de la protection de l'Ombre, se présenta devant le capitaine Saumâtre, une aura de calme et de confiance émanant de lui. Ses mains jointes paisiblement dans le dos, il semblait prêt à faire face à n'importe quelle menace avec une sérénité déconcertante.
Un simple sourire étira les lèvres du mage et des pieux d'ombres surgirent du bois vermoulu du navire, se dressant comme des lances acérées, cherchant à empaler tous les envahisseurs à bord. L'attaque prit les forbans au dépourvu, les contraignant à lutter pour leur survie contre cette force sinistre et implacable.
Mais alors que les malandrins se battaient pour leur vie contre les assauts meurtriers des ombres, une illusion trompeuse se dissipa, révélant la présence cachée d'une vingtaine de soldats d'élite. Leurs lames empoisonnées se dressèrent, prêtes à faucher tout ennemi qui oserait s'approcher d'eux.
À bord du Gardien, la présence du redoutable Boscambusier avait transformé la cale en un véritable champ de bataille, où le sang des malheureuses victimes maculait les parois et le sol dans une danse macabre. Les pauvres âmes qui avaient eu le malheur de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment furent cruellement fauchées par la furie déchaînée d'Eustache et de son arme. Leurs cris de terreur et de douleur se mêlaient au fracas des vagues et au grincement des navires, alors que leurs corps déchiquetés tombaient lourdement sur le sol.
C'est alors qu'Arb, le mage chargé de protéger le Gardien, fit son apparition. Son regard empli de haine fixa le Boscambusier avec détermination, déterminé à mettre un terme à sa folie meurtrière. Sans un mot, il déploya sa magie, créant plusieurs copies de lui-même qui se dispersèrent dans la cale, encerclant l'intrus de tous côtés.
D'un geste de la main, Arb ordonna à ses doubles de lancer une salve mortelle de balles d'eau sur le Boscambusier. Les projectiles aqueux fusèrent dans toutes les directions, créant un véritable déluge meurtrier qui s'abattit sur l'homme-homard avec une force dévastatrice.
Le Gardien et l'Ombre, naviguant en queue de convoi, furent les premiers à ressentir la fureur des profondeurs. Émergeant des eaux sombres, Eustache, Saumâtre et leurs hommes attaquèrent les coques vulnérables des navires républicains. Les marins furent pris au dépourvu, confrontés à des monstres des profondeurs aux tentacules dévastateurs et aux mâchoires acérées.
Sur le Fureur et l'Eclat d'Arcane
Pendant ce temps, à l'avant du convoi, le Renégate surgit, telle une ombre menaçante. Le Fureur et l'Eclat d'Arcane, les deux navires de tête du convoi, se retrouvèrent face à cette menace imminente, leurs canons prêts à répondre à l'attaque. Les marins se tenaient prêts à défendre leur navire et leur patrie contre les assauts des pirates.
Le grondement assourdissant des canons déchira l'air tandis que le Fureur et l'Eclat d'Arcane se préparaient à riposter. Dans une coordination parfaite, les marins des deux navires agirent comme un seul homme, manœuvrant les canons avec une précision mortelle. Chargés, armés et pointés droit sur le navire pirate qui se profilait à l'horizon, les capitaines donnèrent l'ordre de tirer, et des dizaines de canons s'enflammèrent simultanément.
Des boulets jaillirent des gueules de métal, traçant des trajectoires meurtrières à travers l'air. Ils fendirent l'espace avec une détermination implacable, se dirigeant droit vers le Renégate, prêts à frapper et à infliger des dommages dévastateurs. Cependant, au moment où les projectiles approchaient dangereusement, un voile de flamme émergea soudainement. Ils se heurtèrent à cette barrière et furent repoussés avec une facilité déconcertante. Les marins à bord du Fureur et de l'Éclat d'Arcane observèrent avec stupeur alors que leurs attaques étaient réduites à néant par la magie puissante d'Erwin.
Sur le pont du galion, Ania observa la scène qui se déroulait devant ses yeux. Bien que les pirates aient été presque exterminés lors de la bataille de Kaizoku, il semblait qu'ils n'avaient pas encore dit leur dernier mot. Un soupçon de respect teinté d'agacement traversa son visage alors qu'elle reconnaissait la détermination et la résilience de leurs adversaires.
Cependant, elle ne laissa pas ses émotions interférer avec son devoir. Elle était là pour protéger le convoi à tout prix, et elle était prête à prendre des mesures drastiques pour y parvenir. D'un geste calme mais déterminé, elle donna ses ordres à ses hommes, planifiant leur prochaine manœuvre avec une précision impitoyable.
Son regard se porta vers Calyx. Sans un mot, mais avec un sourire fier, il comprit instantanément les intentions de sa supérieure. Invoquant les puissances des vents avec une grâce impressionnante, lui et une vingtaine de soldats d'élite s'envolèrent dans les airs, leurs silhouettes se détachant contre le ciel azur.
Tel un essaim d'oiseaux de proie, ils foncèrent vers le Renégate, prêts à mener l'assaut aérien contre les pirates. Pendant ce temps, sur le Fureur et l'Eclat d'Arcane, les canons continuaient de gronder sans relâche, envoyant des salves de projectiles mortels vers le navire ennemi, déterminés à affaiblir sa défense et à préparer le terrain pour l'assaut à venir.
Comme son homologue sur le Renégate, Ania manipula les eaux avec une maîtrise impressionnante, créant un bouclier liquide impénétrable qui entourait le navire de la République. Les vagues se dressaient comme des murs de cristal, déviant les projectiles ennemis et protégeant l'équipage des ravages des canons adverses.
Pendant ce temps, sur le Fureur, Aeliana, la mage de foudre, déchaînait sa propre magie pour repousser les attaques. Des éclairs jaillissaient du ciel, frappant les projectiles ennemis en plein vol et les réduisant en cendres avant même qu'ils ne puissent atteindre leur cible. Sa silhouette se découpait contre les nuages sombres, irradiant une aura de puissance élémentaire alors qu'elle se tenait fièrement sur le pont du navire.
Soudain, une présence mystérieuse se manifesta aux côtés d'Ania. Une image imparfaite mais tangible de Arb, le mage qui occupait le Gardien, apparut à côté d'elle. Son regard était dur et déterminé, sur celle sans faille de l'envoyée de MAGIC.
- Madame, nous sommes attaqués par l’arrière. Je détecte au moins deux puissants mages dans les cales de l’Ombre et du Gardien. Je les analyse actuellement. Je detecte également une troisième aura, mais je n’arrive pas à la localiser précisément.
- Bon travail, Arb. Toi et Velius serrez amplement capables de vous en occuper. Je vais me charger de notre timide invité, répondit l'élémentaliste avant que la figure immatérielle ne disparaisse après un bref signe de tête.
Fermant brièvement les yeux, elle concentra toute son attention sur son environnement, cherchant les signes qui trahiraient la position de la mystérieuse troisième personne. Les vagues, autrefois calmes et paisibles, commencèrent à s' agiter, se secouant avec une intensité croissante alors que l'énergie magique s'accumulait autour de l'Eclat d'Arcane. Des ondes traversaient les profondeurs de l'océan, alors qu'elle resserra sa concentration, plongeant encore plus profondément dans ses pouvoirs élémentaires.
Sur l'Ombre
Dans l'obscurité étouffante de la cale inondée de l'Ombre, les forbans dirigés par le Capitaine Saumâtre émergèrent des profondeurs, prêts à semer le chaos sur le navire ennemi. Mais à mesure qu'ils avançaient sur les ponts, une surprise désagréable les attendait.
Malgré l'apparente facilité avec laquelle ils avaient envahi le navire, les forbans réalisèrent à leur grande surprise qu'aucun véritable soldat ne se dressait devant eux pour les affronter. Seuls les matelots habituels, démunis face à l'attaque surprise, tombaient sous leurs coups.
Cependant, leur confusion ne fit que croître lorsque Velius, le mage responsable de la protection de l'Ombre, se présenta devant le capitaine Saumâtre, une aura de calme et de confiance émanant de lui. Ses mains jointes paisiblement dans le dos, il semblait prêt à faire face à n'importe quelle menace avec une sérénité déconcertante.
Un simple sourire étira les lèvres du mage et des pieux d'ombres surgirent du bois vermoulu du navire, se dressant comme des lances acérées, cherchant à empaler tous les envahisseurs à bord. L'attaque prit les forbans au dépourvu, les contraignant à lutter pour leur survie contre cette force sinistre et implacable.
Mais alors que les malandrins se battaient pour leur vie contre les assauts meurtriers des ombres, une illusion trompeuse se dissipa, révélant la présence cachée d'une vingtaine de soldats d'élite. Leurs lames empoisonnées se dressèrent, prêtes à faucher tout ennemi qui oserait s'approcher d'eux.
Sur le Gardien
À bord du Gardien, la présence du redoutable Boscambusier avait transformé la cale en un véritable champ de bataille, où le sang des malheureuses victimes maculait les parois et le sol dans une danse macabre. Les pauvres âmes qui avaient eu le malheur de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment furent cruellement fauchées par la furie déchaînée d'Eustache et de son arme. Leurs cris de terreur et de douleur se mêlaient au fracas des vagues et au grincement des navires, alors que leurs corps déchiquetés tombaient lourdement sur le sol.
C'est alors qu'Arb, le mage chargé de protéger le Gardien, fit son apparition. Son regard empli de haine fixa le Boscambusier avec détermination, déterminé à mettre un terme à sa folie meurtrière. Sans un mot, il déploya sa magie, créant plusieurs copies de lui-même qui se dispersèrent dans la cale, encerclant l'intrus de tous côtés.
D'un geste de la main, Arb ordonna à ses doubles de lancer une salve mortelle de balles d'eau sur le Boscambusier. Les projectiles aqueux fusèrent dans toutes les directions, créant un véritable déluge meurtrier qui s'abattit sur l'homme-homard avec une force dévastatrice.
- Résumé des actions:
Bigorneau
Tu es toujours camouflé sous les flots. Ania est en train de sonder les océans pour te trouver.
Saumâtre
Tes hommes sont pris par surprise par les troupes d'élites, camouflés derrière une illusion P3.
Des pieux d'ombres P2 émergent du sol.
Erwin
Le Renégate est sans cesse bombardé par les canons du Fureur et de l'Eclat d'Arcane. Si tu laisses tomber ta protection, il sera sérieusement endommagé.
Calyx use d'un vent P3 et de la capacité Vol pour se diriger avec 20 soldats d'élite vers le Renégate.
Eustache
Arb intervient. Avec son illusion P3, il crée plusieurs copies de lui-même, qui t'attaquent toutes avec des projectiles d'eau P2. Aucune n'est réelle, mais tu es incapable de discerner le vrai dans l'immédiat. Lors de ta réponse, lances un dé 10.
1 = Tu es paumé et te fais sévèrement touché.
2 - 5 = Tu arrives à éviter la plupart des vraies attaques et n'es que légèrement blessé.
6 - 8 = Tu évites toutes les attaques, mais n'a pas encore trouvé le vrai Arb.
9 = Tu détecte le vrai Arb mais te fais quand même touché.
10 = Tu détecte le vrai Arb sans te faire toucher.
- Forces en présence:
Eclat d'Arcane
30 soldats d'élites. 20 se dirigent vers le Renégate.
Canons tous opérationnels.
Etat du navire : intact.
Pouvoirs connus des mages :
Ania :
Eau P4.
Calyx
Vent P3
Vol
Séraphe
...
Fureur
20 soldats d'élite.
Canons tous opérationnels.
Etat du navire : intact.
Pouvoirs connus de la mage Aeliana :
Foudre P3
Ombre
20 soldats d'élites. Attaquent actuellement les hommes de Saumâtre.
Canons tous opérationnels.
Etat du navire : Coque percée. Si rien n'est fait, le navire sombre dans 3 tours .
Pouvoirs connus du mage Velius :
Ombre P2
Illusion P3
Gardien
20 soldats d'élites. Localisation inconnue.
Canons tous opérationnels.
Etat du navire : coque percée mais brièvement colmatée. Si rien n'est fait, le tonneau cèdera dans deux tours.
Pouvoirs connus du mage Arb :
Illusion P3
Senseur P2
Projection Astrale
Eau P2
Citoyen du monde
L'Amiral Bigorneau
Messages : 180
crédits : 1622
crédits : 1622
Info personnage
Race: Elémentaire (Eau)
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique Mauvais
Rang: B
Les réverbérations des explosions se produisant à la surface firent s'agrandir le rictus mauvais du squale de mauvaise augure qui dirigeait d'une main de fer les hommes chargés de rediriger les canons runiques en vue d'une première salve. Bigorneau leva le poing pour attirer l'attention de ses suivants et toutes les frimousses immondes des forbans issus des profondeurs se tournèrent en sa direction. Il décrivit par des signes de mains l'inclinaison que devaient prendre les canons et ses suivants, aussitôt, obtempérèrent pour passer à l'action. L'Amiral ajusta par magie la direction qu'empruntait son vaisseau et ce dernier, après avoir rôdé quelques instants autour de la silhouette du Gardien, amorça une remontée certes lente mais annonciatrice néanmoins d'un véritable carnage.
Se détournant de la barre qu'il verrouilla mentalement, le vieil Elémentaire s'approcha doucement du puits de mana situé au centre du pont et après en avoir brièvement inspecté le contenu dont le vortex incessant lui inspirait toujours de bien sombres idées, il y plongea sa pogne en serrant les dents lorsque l'insatiable trou noir absorba une part de sa magie pour venir alimenter le réseau runique parsemant la coque de la Ginette. Délivrant ainsi une sacrée quantité de magie pour préparer un assaut dévastateur, Bigorneau sentit le poids de la fatigue s'emparer de lui mais ne défaillit pas. Une lueur arcanique illumina les gueules d'acier des canons magiques et lorsque la volée fut entièrement prête, les hommes chargés de s'occuper de l'artillerie levèrent chacun un pouce en l'air pour signifier qu'ils étaient prêts à frapper.
Bigorneau opina du chef sans un bruit puis, tout en s'accrochant à son mât, il commença à compter sur ses doigts lorsque la figure de proue perça la surface des eaux tempétueuses dans un fracas bruyant. Les crocs de bois difformes de la Ginette se manifestèrent sur le flanc bâbord du Gardien et le monstre marin qu'était le bateau fantôme se dévoila enfin, canons orientés à la perfection pour arroser copieusement le pont principal ainsi que le Gaillard avant. Le silence inhérent aux profondeurs marines fut brusquement brisé et lorsque les sons de la sanglante bataille parvinrent enfin aux oreilles pointues du Fléau des Océans, il ne put retenir un rire sardonique que ses opposants eurent le loisir d'entendre juste avant de subir l'infernal déferlement de sa puissance.
"Salutations, rats de cale ! J'vous souhaite un bon appétit ainsi qu'une mort particulièrement douloureuse ! FEU !"
Le sabre de Beros fut tiré dans un chuintement métallique et le nouvel Amiral de la flotte sans nom le pointa en direction du vaisseau ennemi dont les forces étaient majoritairement tournées vers le flanc opposé. Des impulsions magiques, semblables aux hurlements éthérés de banshees sauvages, vrillèrent les tympans des adversaires pour ensuite délivrer une volée massive qui détruisit tout sur son passage. Les boulets chargés de la maudite magie de Bigorneau filèrent à toute allure dans un barrage de projectiles imprégnés d'énergie aqueuse et ils perforèrent tant la partie supérieure de la coque que les corps des marins présents, évitant ainsi de frapper ses hommes situés dans la cale partiellement inondée.
La volée ne dura qu'une poignée de secondes mais pour ceux qui se la prirent sur le coin du buffet, elle donna sans doute l'impression de s'étendre sur une vie entière. Des soldats républicains accouraient partout, hurlaient des directives paniquées et s'empressaient de rejoindre les canons situés à bâbord mais, malheureusement pour eux, l'Amiral avait encore une autre carte dans sa manche. On ne livrait pas un combat à cette échelle sans s'y préparer, après tout.
Par pure provocation, il posa une botte contre la rambarde de son vaisseau et salua d'un geste de main nonchalant ses opposants pris par surprise avant de claquer des doigts. Ginette, en tant que prédatrice des profondeurs, piqua du nez aussi abruptement qu'elle était apparue à la surface pour faire pleuvoir sa rage sur ses ennemis. A l'allure d'une baleine disparaissant dans l'eau après un bond à l'extérieur, le navire monstrueux commença à s'enfoncer sous les vagues, ne laissant derrière lui qu'un sillon de pure destruction.
Se détournant de la barre qu'il verrouilla mentalement, le vieil Elémentaire s'approcha doucement du puits de mana situé au centre du pont et après en avoir brièvement inspecté le contenu dont le vortex incessant lui inspirait toujours de bien sombres idées, il y plongea sa pogne en serrant les dents lorsque l'insatiable trou noir absorba une part de sa magie pour venir alimenter le réseau runique parsemant la coque de la Ginette. Délivrant ainsi une sacrée quantité de magie pour préparer un assaut dévastateur, Bigorneau sentit le poids de la fatigue s'emparer de lui mais ne défaillit pas. Une lueur arcanique illumina les gueules d'acier des canons magiques et lorsque la volée fut entièrement prête, les hommes chargés de s'occuper de l'artillerie levèrent chacun un pouce en l'air pour signifier qu'ils étaient prêts à frapper.
Bigorneau opina du chef sans un bruit puis, tout en s'accrochant à son mât, il commença à compter sur ses doigts lorsque la figure de proue perça la surface des eaux tempétueuses dans un fracas bruyant. Les crocs de bois difformes de la Ginette se manifestèrent sur le flanc bâbord du Gardien et le monstre marin qu'était le bateau fantôme se dévoila enfin, canons orientés à la perfection pour arroser copieusement le pont principal ainsi que le Gaillard avant. Le silence inhérent aux profondeurs marines fut brusquement brisé et lorsque les sons de la sanglante bataille parvinrent enfin aux oreilles pointues du Fléau des Océans, il ne put retenir un rire sardonique que ses opposants eurent le loisir d'entendre juste avant de subir l'infernal déferlement de sa puissance.
"Salutations, rats de cale ! J'vous souhaite un bon appétit ainsi qu'une mort particulièrement douloureuse ! FEU !"
Le sabre de Beros fut tiré dans un chuintement métallique et le nouvel Amiral de la flotte sans nom le pointa en direction du vaisseau ennemi dont les forces étaient majoritairement tournées vers le flanc opposé. Des impulsions magiques, semblables aux hurlements éthérés de banshees sauvages, vrillèrent les tympans des adversaires pour ensuite délivrer une volée massive qui détruisit tout sur son passage. Les boulets chargés de la maudite magie de Bigorneau filèrent à toute allure dans un barrage de projectiles imprégnés d'énergie aqueuse et ils perforèrent tant la partie supérieure de la coque que les corps des marins présents, évitant ainsi de frapper ses hommes situés dans la cale partiellement inondée.
La volée ne dura qu'une poignée de secondes mais pour ceux qui se la prirent sur le coin du buffet, elle donna sans doute l'impression de s'étendre sur une vie entière. Des soldats républicains accouraient partout, hurlaient des directives paniquées et s'empressaient de rejoindre les canons situés à bâbord mais, malheureusement pour eux, l'Amiral avait encore une autre carte dans sa manche. On ne livrait pas un combat à cette échelle sans s'y préparer, après tout.
Par pure provocation, il posa une botte contre la rambarde de son vaisseau et salua d'un geste de main nonchalant ses opposants pris par surprise avant de claquer des doigts. Ginette, en tant que prédatrice des profondeurs, piqua du nez aussi abruptement qu'elle était apparue à la surface pour faire pleuvoir sa rage sur ses ennemis. A l'allure d'une baleine disparaissant dans l'eau après un bond à l'extérieur, le navire monstrueux commença à s'enfoncer sous les vagues, ne laissant derrière lui qu'un sillon de pure destruction.
- Résumé:
- Bigorneau remonte à la surface pour frapper le Gardien d'une double volée tirée à bâbord. Il vise la partie supérieure du navire ainsi que les mâts. Suite à quoi, il emote fortnite et replonge.
Pouvoirs Utilisés :
Eau P3 - Canons Runiques : Bordée majeure
Eau P2 - Canons Runiques : Bordée supplémentaire
Eau P2 - Prouesse d'Arme : Replonger à grande vitesse
Forces :
-5 Naufrageurs sur la Ginette pour aider avec les canons
-5 Naufrageurs avec Eustache
Total :
-P1 : 1/X
-P2 : 3/10
-P3 : 2/5
HO HO HO !
Capitaine Saumâtre
Messages : 100
crédits : 1383
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Info personnage
Race: Triton
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique Mauvais
Rang: D
Citoyen du monde
Eustache le Boscambusier
Messages : 38
crédits : 2150
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Info personnage
Race: Hybride (Homard)
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique Mauvais
Rang: D
L’eau lui rentrait dans les oreilles, son veston de cuir et sa chemise bouffante étaient gonflée par l’eau noire de cette cale. Il déglutissait, douloureusement et bruyamment. Sa respiration lourde cherchait à calmer son cœur qui battait a un rythme soutenu et épuisant. Une terrible douleur lançait dans ses jambes, il avait froid et chaud, ses forces l’abandonnaient lentement.
Ses yeux ne voyaient rien, rien de plus que le reflet tamisé de cette lanterne étanche qui reposait à moitié submergée dans l’eau, illuminant cette pièce maudite de merveilleuses stries lumineuses qui mettaient en évidence le bois solide du Gardien.
Le coude plongea dans l’eau, trouva le sol, solide et robuste. Il tentait de se relever, tirer la tête hors de l’eau et lorsque cette dernière s’écoulait de ses oreilles, il l’entendit. Ce bruit de succion atroce, ces bruits de mastications bruyantes et ces craquements sonores d’os, quelque chose mangeait, avec avidité. L’effort de se relever lui avait presque coûté la vue, pourtant sans réellement savoir comment, il voyait toujours. Et hélas, sa mort aurait probablement été moins effrayante s’il était simplement retombé dans l’eau.
Face à lui, agenouillé dans l’eau, la gueule collée comme une horrible lamproie à sa jambe, se tenait un colosse à carapace rouge qui buvait, croquait et mastiquait bruyamment sa jambe, rongée jusqu’à l’os. Une énorme pince se levait dans l’air, saisissait son fémur et avec une facilité atroce, comme on tordait et arrachait la queue d’un homard pour révéler la chair juteuse à l’intérieur, détacha l’os de l’articulation du genou.
Le geste lui arracha un râle, trop faible pour hurleur d’horreur, mais suffisant pour perturber l’animal dans son repas soudain. Dans un vrillement étrange, les billes noires sans vie ou intelligence du colosse carmin se tournèrent vers lui. Et d’un geste aussi vif que violent, vint lui écraser la cage thoracique dans un craquement osseux et une sérénade spongieuse. Mettant fin à une vie de loup de mer qui s’était terminée dans l’assiette d’un cambusier monstrueux. Se redressant finalement, Eustache pressa de sa main sanguinolente l’os détaché pour en aspirer une petite gorgée de moëlle osseuses avant de le jeter par-dessus son épaule. Son appétit rassasié, il pouvait désormais réfléchir calmement à la suite des affaires. Récupérant son ancre, il avança jusqu’à la prochaine pièce de la calle en mettant, nonchalamment, des coups de cette pioche démesurée dans l’intérieur de la coque du Gardien.
Puis, quelque chose de nouveau attira son attention, le détourna un instant de sa mission sacrée de naufrageur, un homme qui se tenait face à lui. Un humain, qui le regardait avec une émotion qu’il ne voyait en fin de compte que rarement chez les leurs… De la haine ?
La gueule affreuse du homard mutant pivota légèrement de côté, les pédipalpes frétillants en produisant un son strident qui exprimait de la confusion.
Puis, de l’émerveillement, quand soudain un autre mage fit son apparition, puis un troisième, puis un quatrième, puis un cinquième. Encore et encore, jusqu’à ce que plusieurs mages ne l’entourent. Les pédipalpes frétillants, la carapace se tassa un instant en adoptant une posture de combat qui trahissait sa véritable intelligence. Car il était bien plus qu’une simple créature cruelle. Il était une créature cruelle pensante.
Détachant son ancre chérie de la longue chaîne qu’il enroulait autour de son avant-bras droit, il se saisit d’une longueur de ces longs maillons d’acier qu’il traînait toujours avec lui. Et attendait. Pas besoin de discuter, après tout le mage ne le comprendrait pas, qu’il parle ou qu’il signe. Aussi, attendait-il, silencieux. Laissant le loisir a son adversaire de lancer la première attaque. Le mage leva la main, concentrait son mana en un seul point et lança ses assauts. De jolies jets d’eau sous pression, assez forts pour passer à travers sa carapace. Un premier tira vers lui et passa simplement au travers de lui sans le blesser.
Perturbé, Eustache s’arrêta pour regarder son épaule en penchant la tête sur le côté, pas de dégâts. Serait-ce une illusion ? Un piège ? Un autre impact, passa à travers son ventre sans rien lui faire. Puis, un impact réel fendit la carapace protectrice de son épaule droite, lui arrachant un cri strident. Puis d’autres attaques, encore et encore. Il observait, se concentrait sur tous les détails qu’il pouvait observer. La couleur ? Non, les attaques avaient tous le même air. Un détail, n’importe lequel, devait l’aider à déterminer lesquels de ces jets d’eaux étaient dangereux ou inoffensifs, en attendant, sur la défensive, le homard géant ne pouvait se contenter que d’éviter l’assaut encore et encore. D’autres impacts tranchaient à travers sa carapace, d’autres rebondissaient simplement sur l’angle courbe de sa seconde peau. De la lymphe bleue coulait le long de sa pince, puis, un moment de répit dans l’assaut. Une opportunité de prendre l’initiative et d’attaquer.
Il laissa deux longueurs de chaîne choir de son poignet, les saisit et décida à la faire tournoyer autour de lui comme pour frapper toutes les apparitions en même temps. Tout en tournant sur lui-même avec ce fléau d’armes improvisé qu’il transféra à sa pince, il glissa sa main dans sa bourse remplie de billes d’acier. Se saisit d’une poignée de billes et, dans un geste circulaire, les libéra avec une force prodigieuse, à hauteur de torse. Agacé par le mage qui le ralentissait dans son devoir, il n’avait plus qu’une seule envie à son égard.
Tuer. Tuer. Tuer.
Ses yeux ne voyaient rien, rien de plus que le reflet tamisé de cette lanterne étanche qui reposait à moitié submergée dans l’eau, illuminant cette pièce maudite de merveilleuses stries lumineuses qui mettaient en évidence le bois solide du Gardien.
Le coude plongea dans l’eau, trouva le sol, solide et robuste. Il tentait de se relever, tirer la tête hors de l’eau et lorsque cette dernière s’écoulait de ses oreilles, il l’entendit. Ce bruit de succion atroce, ces bruits de mastications bruyantes et ces craquements sonores d’os, quelque chose mangeait, avec avidité. L’effort de se relever lui avait presque coûté la vue, pourtant sans réellement savoir comment, il voyait toujours. Et hélas, sa mort aurait probablement été moins effrayante s’il était simplement retombé dans l’eau.
Face à lui, agenouillé dans l’eau, la gueule collée comme une horrible lamproie à sa jambe, se tenait un colosse à carapace rouge qui buvait, croquait et mastiquait bruyamment sa jambe, rongée jusqu’à l’os. Une énorme pince se levait dans l’air, saisissait son fémur et avec une facilité atroce, comme on tordait et arrachait la queue d’un homard pour révéler la chair juteuse à l’intérieur, détacha l’os de l’articulation du genou.
Le geste lui arracha un râle, trop faible pour hurleur d’horreur, mais suffisant pour perturber l’animal dans son repas soudain. Dans un vrillement étrange, les billes noires sans vie ou intelligence du colosse carmin se tournèrent vers lui. Et d’un geste aussi vif que violent, vint lui écraser la cage thoracique dans un craquement osseux et une sérénade spongieuse. Mettant fin à une vie de loup de mer qui s’était terminée dans l’assiette d’un cambusier monstrueux. Se redressant finalement, Eustache pressa de sa main sanguinolente l’os détaché pour en aspirer une petite gorgée de moëlle osseuses avant de le jeter par-dessus son épaule. Son appétit rassasié, il pouvait désormais réfléchir calmement à la suite des affaires. Récupérant son ancre, il avança jusqu’à la prochaine pièce de la calle en mettant, nonchalamment, des coups de cette pioche démesurée dans l’intérieur de la coque du Gardien.
Puis, quelque chose de nouveau attira son attention, le détourna un instant de sa mission sacrée de naufrageur, un homme qui se tenait face à lui. Un humain, qui le regardait avec une émotion qu’il ne voyait en fin de compte que rarement chez les leurs… De la haine ?
La gueule affreuse du homard mutant pivota légèrement de côté, les pédipalpes frétillants en produisant un son strident qui exprimait de la confusion.
Puis, de l’émerveillement, quand soudain un autre mage fit son apparition, puis un troisième, puis un quatrième, puis un cinquième. Encore et encore, jusqu’à ce que plusieurs mages ne l’entourent. Les pédipalpes frétillants, la carapace se tassa un instant en adoptant une posture de combat qui trahissait sa véritable intelligence. Car il était bien plus qu’une simple créature cruelle. Il était une créature cruelle pensante.
Détachant son ancre chérie de la longue chaîne qu’il enroulait autour de son avant-bras droit, il se saisit d’une longueur de ces longs maillons d’acier qu’il traînait toujours avec lui. Et attendait. Pas besoin de discuter, après tout le mage ne le comprendrait pas, qu’il parle ou qu’il signe. Aussi, attendait-il, silencieux. Laissant le loisir a son adversaire de lancer la première attaque. Le mage leva la main, concentrait son mana en un seul point et lança ses assauts. De jolies jets d’eau sous pression, assez forts pour passer à travers sa carapace. Un premier tira vers lui et passa simplement au travers de lui sans le blesser.
Perturbé, Eustache s’arrêta pour regarder son épaule en penchant la tête sur le côté, pas de dégâts. Serait-ce une illusion ? Un piège ? Un autre impact, passa à travers son ventre sans rien lui faire. Puis, un impact réel fendit la carapace protectrice de son épaule droite, lui arrachant un cri strident. Puis d’autres attaques, encore et encore. Il observait, se concentrait sur tous les détails qu’il pouvait observer. La couleur ? Non, les attaques avaient tous le même air. Un détail, n’importe lequel, devait l’aider à déterminer lesquels de ces jets d’eaux étaient dangereux ou inoffensifs, en attendant, sur la défensive, le homard géant ne pouvait se contenter que d’éviter l’assaut encore et encore. D’autres impacts tranchaient à travers sa carapace, d’autres rebondissaient simplement sur l’angle courbe de sa seconde peau. De la lymphe bleue coulait le long de sa pince, puis, un moment de répit dans l’assaut. Une opportunité de prendre l’initiative et d’attaquer.
Il laissa deux longueurs de chaîne choir de son poignet, les saisit et décida à la faire tournoyer autour de lui comme pour frapper toutes les apparitions en même temps. Tout en tournant sur lui-même avec ce fléau d’armes improvisé qu’il transféra à sa pince, il glissa sa main dans sa bourse remplie de billes d’acier. Se saisit d’une poignée de billes et, dans un geste circulaire, les libéra avec une force prodigieuse, à hauteur de torse. Agacé par le mage qui le ralentissait dans son devoir, il n’avait plus qu’une seule envie à son égard.
Tuer. Tuer. Tuer.
- Résumé tour 2:
- Pouvoirs utilisés
- P1 : 1/*
- P2 : 2/10
- P3 : 2/5
Actions :- Eustache, après son repas, mets des coups dans la partie basse de la coque pour créer des brèches dans le but de naufrager le navire. Il utilise P2 avec son ancre de combat.
- Après avoir encaissé des dégâts de la part du mage, il fait tournoyer a grande vitesse une longueur de chaîne dans l'eau pour tenter de frapper toutes les apparitions en même temps. Force P2 utilisée.
- Profitant de l'inertie, il utilise sa prouesse de combat "Attendrisseur à viande" avec force P3 pour tenter d'oblitérer le mage.
- P1 : 1/*
Noble de La République
Viktor Volkhard
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Info personnage
Race: Humain
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Loyal Mauvais
Rang: B
La bataille battait son plein, les tirs de balistes et autres tonnaient, fendaient les airs à pleine vitesse. Les attaques ennemies fondaient littéralement en arrivant sur le mur incandescent érigé par le mercenaire reikois.
Syrtre, la sœur de Saumâtre, semblait opter pour la stratégie la plus défensive possible. Tabasser des connards ? Ça, le demi-oni savait le faire. Le masque sur la moitié du visage, Erwin était en parfaite harmonie avec le démon qui l’habitait. Ses prunelles de feu, se dirigeant droit vers la Sirène, s’ancrèrent sur cette dernière. Sans un mot, il fit un signe de la main, levant son bras enflammé, toujours en tenant son épée, pour faire comprendre à sa supérieure que le message fût bien clair.
Mais, si tous ces culs-bleus posant un pied sur le pont de la Renégate étaient le seul problème, ça serait bien trop facile. Il y avait un putain de mage de foudre sur le Fureur et, c’était un énorme souci. Non seulement, la foudre était la faiblesse raciale de Bigorneau et de Saumâtre, mais aussi celle des Oni comme Erwin. Quelle plaie. Comme par hasard, la flotte républicaine devait avoir ce pauvre type dans leur flotte.
À la vue des foudroyants éclairs s’abattant de plein fouet sur les projectiles de la Renégate qui, intelligemment, avaient cessé, Le fils Staal et surtout Carnage, sifflèrent longuement en un son difforme, nouvelle preuve de la présence du démon aux commandes. Pour neutraliser ce fumier, le demi-oni le savait, il devait prendre de la hauteur, pour passer outre son mur de flamme et, tirer un projectile enflammé assez puissant pour toucher l’autre con et le neutraliser. Dur dur comme mission.
- Qu’est-ce qu’on fait Erwin ?
- On obéit. Et surtout, on maintient ce mur de feu. Je me moque de subir une blessure, c’est le jeu. Par contre, je ne veux pas qu’on foire cette première mission. Alors, on va se démerder pour neutraliser le connard qui essaie de nous griller avec ses éclairs.
- Laisse-moi le total contrôle une fois qu’on sera à portée de tir.
Après ce bref échange, le demi-oni réutilisa sa magie incandescente pour maintenir son mur de feu, cette fois-ci, il baissa légèrement la hauteur, de manière à légèrement découvrir la figure de proue de la Renégate. Bon, il risquait de l’abîmer un peu, mais au moins, il aurait une chance d’éviter de plus lourd dégât par la suite.
Cependant, quelle ne fut pas la surprise du mercenaire lorsqu’il vit les assaillants volants se rapprocher de plus en plus dangereusement. Il n’avait pas vraiment le temps de faire du tir au pigeon. Un long sifflement s’échappa encore une fois d’entre ses lèvres alors que l’un des abordeurs posa pied sur le pont. Ni une ni deux, il courut vers le malheureux se trouvant entre lui et la figure de proue, puis lui trancha dignement la tête. Cette dernière vola dans le mur de feu. Aïe.
Après s’être occupé de quelques guignols posant pied sur le pont, histoire de venir en aide aux membres du récif et aux artilleurs, Erwin se rua cette fois-ci vers son objectif, tant convoité : la figure de proue de la Renégate. Seulement, carnage maîtrisait bien mieux cette puissante magie du feu, c’était ainsi que le masque du demi-oni finit de se dessiner sur son visage, laissant le contrôle complet à Carnage.
Il fit disparaître l’épée se trouvant dans sa main droite, la Fin, afin de dégager son bras dominant pour la suite. En quelques secondes, il arriva au bout du Navire du Capitaine. Rapidement, il se plaça tout au bout, s’exposant à bon nombre de dangers, mais bon, c’était pour la bonne cause. Et au pire, il savait nager.
Bien, il leva son bras droit, toujours brûlant dans le feu démoniaque. Sa main se dirigea droite sur sa cible : ce connard de mage de foudre. Il était bien à une trentaine de mètres, ce qui ne facilitait pas vraiment la visée. Puis, après avoir canalisé quelques secondes sa magie élémentaire, les flammes se tissèrent devant la main du démon, avant de partir en direction de la cible, à vive allure. Puis, dans le doute, il en tira un deuxième, avant de faire un doigt au mage de foudre, on n’était jamais trop prudent.
Espérant que les flammes arrivèrent à bon port (en vrai, il ne doute pas trop, il vise bien), le démon retourna sur le pont de la Renégate, faisant de nouveau apparaître son épée, prêt à trancher du cul-bleu.
Syrtre, la sœur de Saumâtre, semblait opter pour la stratégie la plus défensive possible. Tabasser des connards ? Ça, le demi-oni savait le faire. Le masque sur la moitié du visage, Erwin était en parfaite harmonie avec le démon qui l’habitait. Ses prunelles de feu, se dirigeant droit vers la Sirène, s’ancrèrent sur cette dernière. Sans un mot, il fit un signe de la main, levant son bras enflammé, toujours en tenant son épée, pour faire comprendre à sa supérieure que le message fût bien clair.
Mais, si tous ces culs-bleus posant un pied sur le pont de la Renégate étaient le seul problème, ça serait bien trop facile. Il y avait un putain de mage de foudre sur le Fureur et, c’était un énorme souci. Non seulement, la foudre était la faiblesse raciale de Bigorneau et de Saumâtre, mais aussi celle des Oni comme Erwin. Quelle plaie. Comme par hasard, la flotte républicaine devait avoir ce pauvre type dans leur flotte.
À la vue des foudroyants éclairs s’abattant de plein fouet sur les projectiles de la Renégate qui, intelligemment, avaient cessé, Le fils Staal et surtout Carnage, sifflèrent longuement en un son difforme, nouvelle preuve de la présence du démon aux commandes. Pour neutraliser ce fumier, le demi-oni le savait, il devait prendre de la hauteur, pour passer outre son mur de flamme et, tirer un projectile enflammé assez puissant pour toucher l’autre con et le neutraliser. Dur dur comme mission.
- Qu’est-ce qu’on fait Erwin ?
- On obéit. Et surtout, on maintient ce mur de feu. Je me moque de subir une blessure, c’est le jeu. Par contre, je ne veux pas qu’on foire cette première mission. Alors, on va se démerder pour neutraliser le connard qui essaie de nous griller avec ses éclairs.
- Laisse-moi le total contrôle une fois qu’on sera à portée de tir.
Après ce bref échange, le demi-oni réutilisa sa magie incandescente pour maintenir son mur de feu, cette fois-ci, il baissa légèrement la hauteur, de manière à légèrement découvrir la figure de proue de la Renégate. Bon, il risquait de l’abîmer un peu, mais au moins, il aurait une chance d’éviter de plus lourd dégât par la suite.
Cependant, quelle ne fut pas la surprise du mercenaire lorsqu’il vit les assaillants volants se rapprocher de plus en plus dangereusement. Il n’avait pas vraiment le temps de faire du tir au pigeon. Un long sifflement s’échappa encore une fois d’entre ses lèvres alors que l’un des abordeurs posa pied sur le pont. Ni une ni deux, il courut vers le malheureux se trouvant entre lui et la figure de proue, puis lui trancha dignement la tête. Cette dernière vola dans le mur de feu. Aïe.
Après s’être occupé de quelques guignols posant pied sur le pont, histoire de venir en aide aux membres du récif et aux artilleurs, Erwin se rua cette fois-ci vers son objectif, tant convoité : la figure de proue de la Renégate. Seulement, carnage maîtrisait bien mieux cette puissante magie du feu, c’était ainsi que le masque du demi-oni finit de se dessiner sur son visage, laissant le contrôle complet à Carnage.
Il fit disparaître l’épée se trouvant dans sa main droite, la Fin, afin de dégager son bras dominant pour la suite. En quelques secondes, il arriva au bout du Navire du Capitaine. Rapidement, il se plaça tout au bout, s’exposant à bon nombre de dangers, mais bon, c’était pour la bonne cause. Et au pire, il savait nager.
Bien, il leva son bras droit, toujours brûlant dans le feu démoniaque. Sa main se dirigea droite sur sa cible : ce connard de mage de foudre. Il était bien à une trentaine de mètres, ce qui ne facilitait pas vraiment la visée. Puis, après avoir canalisé quelques secondes sa magie élémentaire, les flammes se tissèrent devant la main du démon, avant de partir en direction de la cible, à vive allure. Puis, dans le doute, il en tira un deuxième, avant de faire un doigt au mage de foudre, on n’était jamais trop prudent.
Espérant que les flammes arrivèrent à bon port (en vrai, il ne doute pas trop, il vise bien), le démon retourna sur le pont de la Renégate, faisant de nouveau apparaître son épée, prêt à trancher du cul-bleu.
- Résumé:
- -Erwin regarde son mur et le trouve vraiment stylé
- Il fait un signe à Syrtre, lui indiquant qu'il a comprit ses indications
- Il parle avec Carnage
- Il réinvoque son mur de feu, le baissant légèrement pour laisser la tête de proue à découvert
- Il tranche la tête d'un mec qui a eut le malheur de se mettre sur son chemin
- Il aide l'équipage à combattre les assaillants
- Il laisse Carnage prendre le contrôle
- Il va sur la tête de proue du Navire
- Il tire deux projectiles en direction du mage de foudre
- Il lui fait un doigt
- Il revient sur le pont pour combattre
Pouvoir utilisé :
P1 : 5/illimité
P2 : 2/10
P3 2/5
Affilié à la République
Koraki Exousia
Messages : 710
crédits : 8527
crédits : 8527
Info personnage
Race: Hybride (Femme/Corbeau)
Vocation: Mage Noire
Alignement: Neutre Mauvais
Rang: D
Sur le Gardien
Dans la cale du Gardien, un vacarme assourdissant emplit l'air alors qu'Arb et ses illusions se lancent dans une furieuse bataille contre Eustache. Les illusions tourbillonnent autour du pirate, projetant des salves incessantes de projectiles d'eau dans sa direction. L'attaquant est déterminé, prêt à sacrifier la coque du navire pour vaincre son adversaire.
Malgré l'intensité du bombardement, Eustache reste imperturbable. Seuls les coups portés par le véritable Arb représentent une réelle menace, et même alors, le pirate parvient à les esquiver ou à les encaisser sans trop de dommages. Avec une agilité impressionnante, il fait tournoyer une longueur de chaîne à grande vitesse dans l'eau, frappant avec une précision chirurgicale chaque illusion qui l'entoure.
Profitant de l'inertie de son mouvement, Eustache canalise toute sa force dans un assaut dévastateur, brandissant l'ancre comme une arme redoutable. Avec un rugissement de détermination, il s'élance vers le véritable Arb, son coup décrivant un arc mortel à travers l'eau tumultueuse. Le Républicain réagit avec promptitude, invoquant un mur d'eau comprimée pour se protéger de l'attaque imminente. Cependant, même cette défense peine à résister à la force brute du pirate. Le bouclier vacille sous l'impact, menaçant de se briser à tout moment. Heureusement, le senseur magique d'Arb lui offre un bref avertissement, lui permettant de se préparer à l'impact imminent.
Dans un éclat de violence, le bouclier aqueux explose en une gerbe d'eau alors que l'ancre du homard s'abat avec une force implacable. Le mage est projeté en arrière par la puissance du coup, mais il réussit à rester debout, son corps endolori mais toujours combatif. Son esprit tourne en ébullition alors qu'il cherche désespérément une issue à cette confrontation. Avec une détermination fragilisée par la peur montante, il invoque les éléments à sa disposition, canalisant l'eau qui s'engouffre abondamment entre ses mains tremblantes.
Dans un geste désespéré, le républicain invoque des trombes d'eau tumultueuses. Les torrents s'élèvent, se déversant tel un déluge impétueux sur Eustache avec une violence éclatante, obscurcissant sa vision et perturbant ses sens.
Profitant de l'aveuglement momentané de son adversaire, Arb se lance dans une dernière tentative désespérée pour échapper à son destin. Il canalise sa magie d'illusion, projetant des images fantomatiques de lui-même dans l'esprit d'Eustache. Les illusions dansent et tourbillonnent autour du pirate, brouillant sa perception de la réalité et semant la confusion dans son esprit. Le mage se glisse dans l'ombre de ses illusions, espérant profiter de la confusion pour disparaître de la vue d'Eustache. Son cœur bat la chamade alors qu'il s'éloigne furtivement, chaque pas l'éloignant un peu plus de la menace que représentent le Boscambusier et son ancre.
Alors que la combat touche à sa fin, une nouvelle menace surgit des profondeurs. La silhouette imposante de la Ginette, le navire amiral des pirates, émerge soudain sur le flanc babord du Gardien, sa présence annoncée par le rugissement sourd des canons.
Sans autre sommation, la Ginette déchaîne l'enfer sur son ennemi. Les canons arcaniques crachent leur feu dévastateur, leur salve déchirant l'air de la cale alors qu'elle vise la partie supérieure du Gardien ainsi que ses mâts fragiles. Les projectiles magiques percutent le navire avec une force destructrice, faisant trembler chaque planche de bois et ébranlant les âmes des combattants qui s'y trouvent.
Sur l'Eclat d'Arcane
Cependant, la puissance de la magie n'est pas à sens unique dans cette bataille. Ania, restée sur l'Eclat d'Arcane, se dresse contre l'assaut de la Ginette. Avec une concentration intense, elle invoque les flots eux-mêmes, les élevant pour entraver la plongée du navire pirate, le retenant dans les eaux tumultueuses.
Profitant de cette fenêtre d'opportunité, l'équipage de l'Eclat d'Arcane se mobilise rapidement sur le flanc faisant face à la Ginette. Sous le commandement habile de leur capitaine, ils manœuvrent les canons de leur propre navire, visant avec précision les points faibles de leur adversaire.
Sur le Fureur
Dans un instant de pure folie, Erwin laisse le démon intérieur prendre le contrôle, ses yeux s'embrasant d'une lueur démoniaque alors qu'il se dirige vers la figure de proue du Renégate. Sur ce promontoire surplombant les flots tumultueux, il lève les mains vers le ciel obscur, invoquant une puissance infernale qui prend forme sous la forme d'une boule de feu brûlante.
La magie démoniaque embrase l'air alors que l'attaque de feu prend forme, se propageant avec une férocité incontrôlable vers sa cible désignée : Aelianna, la mage de foudre qui protège le Fureur de la flotte. Dans un éclair de réflexe, elle réagit immédiatement à la menace imminente. Avec un geste rapide, elle invoque sa propre magie, canalisant l'énergie électrique à travers son corps pour lancer une contre-attaque fulgurante.
Les deux forces opposées se heurtent dans une explosion de lumière et de puissance, créant une onde de choc dévastatrice qui secoue les navires environnants. Pendant un bref instant, l'espace entre les deux flottes semble sur le point de se déchirer, engloutissant les vaisseaux dans un tourbillon de destruction.
Bien que l'attaque d'Erwin n'ait pas réussi à vaincre la mage de foudre qu'il visait, sa tentative désespérée a néanmoins porté ses fruits. En forçant Aelianna à détourner son attention pour se protéger, il a ouvert une fenêtre d'opportunité pour le Renégate. Sans la protection magique de la mage de foudre, les boulets de canon du navire pirate commencent à pleuvoir sur le Fureur, frappant le navire avec une précision mortelle.
Toutefois, la volée s’arrête rapidement lorsque les abordeurs de la Renégate abandonnent les canons pour se préparer à l’assaut.
Aelianna, de son côté, ne perd pas un seul instant. A présent que son navire n’est plus pris pour cible par les canons pirates, elle darde sur Erwin un regard amusé. Portant son majeur à sa bouche, elle y dépose un baisé et, singeant le prime geste du possédé, le tend vers lui, lancant une nouvelle attaque de foudre. Elle ne craignait pas de viser un de ses propres hommes ou son confrère, car elle aussi savait remarquablement bien viser.
Sur le Renégate
Sur le pont de la Renégate, l'atmosphère est électrique alors que les pirates se préparent à affronter l'assaut de Calyx et de ses soldats d'élite. Des carreaux sifflent dans l'air, des ordres sont hurlés dans le chaos de la bataille imminente. Mais malgré la précision des tireurs, peu de tirs atteignent réellement leurs cibles. Seul un des assaillants est mortellement touché, son corps tombant dans les flots sombres de la mer en contrebas.
Pendant ce temps, les soldats d'élite de Calyx débarquent sur le pont de la Renégate, déclenchant un corps à corps brutal avec les pirates. Les lames s'entrechoquent, les cris de rage et de douleur se mêlent au fracas des vagues contre la coque du navire. Malgré leur nombre réduit, les soldats d'élite se battent avec une férocité déterminée, repoussant les pirates avec une habileté meurtrière.
Pendant ce temps, Calyx, souriant avec confiance, invoque les vents à sa disposition. Les courants d'air s'engouffrent dans les voiles déployées de la Renégate, poussant le navire vers l'arrière et l'éloignant dangereusement du Fureur. Mais alors que le navire commence à reculer, une force invisible lutte contre les vents, tirant la Renégate dans une direction opposée : les courants marins.
Capricieux et indomptables, ils entrent en conflit avec la magie de Calyx. Le bois du mât gémit sous la tension croissante, ses fibres craquelant sous la pression. Les voiles s'agitent sauvagement dans le vent, tandis que le navire est pris au piège dans un conflit entre la magie et les forces naturelles.
Sur l'Ombre
Dans la cale de l'Ombre, le combat entre Saumâtre et Velius tourne court lorsque le capitaine invoque soudain sa magie. Les vents se lèvent avec une furie dévastatrice, tourbillonnant autour de lui avec une force irrésistible. D'un geste brusque, il siphonne l'air de la moitié de la cale, créant un vide atmosphérique brutal qui éventre littéralement la coque de l'Ombre. Un trou béant se forme dans le navire, laissant échapper un grondement sourd alors que l'eau commence à s'engouffrer à travers la brèche béante.
Avec discipline, les assaillants pirates abandonnent précipitamment le navire, se précipitant dans les eaux tumultueuses qui envahissent la cale. Tritons et sirènes se dispersent dans les profondeurs marines, cherchant refuge dans les ténèbres salées, uniquement accompagnés des cris des marins et des soldats d'élite.
Cependant, même dans le chaos de la bataille, les Républicains ne sont pas pris au dépourvu. Velius, ayant échoué à protéger son navire, rassemble rapidement les quelques survivants qui restent. Dans un éclair d'audace, profitant du moment où la Ginette est temporairement immobilisée par la magie d'Ania, il canalise sa magie, créant un pont d'ombre qui s'étend directement vers le Gardien.
De là, il espère bien porter assistance à son compagnon et, si cela lui était possible, porter directement le combat sur la Ginette.
- Résumé des actions:
Bigorneau
Tu réussi ta canonnade sur le Gardien, mais la Ginette est immobilisée par le P4 eau d'Ania, sur l'Eclat d'Arcane. Tant qu'elle ne sera pas neutralisée, la Ginette ne pourra plus manœuvrer.
La Ginette est pris pour cible par les canons de l'Eclat d'Arcane.
Saumâtre
Tu réussi à détruire l'Ombre et à fuir dans les eaux. Cependant, 3 Voltigeurs sont morts lors de la révélation des troupes républicaines.
La Renégate est attaqué par 18 soldats d'élite.
Calyx invoque les vents dans les voiles de la Renégate, le forçant à reculer. Cependant, les courants marins le font aller dans le sens contraire. Si rien n'est fait, le mat cèdera dans 3 tours.
Erwin
Tu es pris dans un combat contre Aelianna. Elle te vise avec un P3 foudre. Tant qu'elle n'est pas neutralisée, tu ne peux pas porter assistance aux pirates de la Renégate.
Eustache
Tu as fait fuir Arb. Pour l'heure, il se cache sur le navire. Velius et les 12 soldats d'élite restant arrive sur le Gardien.
- Forces en présence:
Eclat d'Arcane
30 soldats d'élites.
Canons tous opérationnels.
Etat du navire : intact.
Pouvoirs connus des mages :
Ania :
Eau P4.
Calyx
Vent P3
Vol
Séraphe
...
Fureur
20 soldats d'élite.
Canons tous opérationnels.
Etat du navire : Légèrement impacté par les canonnades du Renégate.
Pouvoirs connus de la mage Aeliana :
Foudre P3
Ombre
Etat du navire : Abandonné, en train de couler.
Pouvoirs connus du mage Velius :
Ombre P3
Illusion P3
Gardien
14 soldats d'élites. Localisation inconnue. 12 soldats d'élite de l'Ombre arrivent.
Moitié des canons opérationnels.
Etat du navire : coque percée mais brièvement colmatée. Le pont est partiellement détruit. Si rien n'est fait, le tonneau cèdera dans un tour.
Pouvoirs connus du mage Arb :
Illusion P3
Senseur P2
Projection Astrale
Eau P2
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L'Amiral Bigorneau
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Info personnage
Race: Elémentaire (Eau)
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique Mauvais
Rang: B
Alors que Bigorneau s'affairait à étendre ses pitreries toujours plus loin, il fut subitement désarçonné par un impact qui manqua de le faire tomber à la renverse. Avaient ils heurté un récif ? Il s'agrippa à la rambarde sur laquelle il avait initialement pris appui et accorda des regards confus à son environnement à la recherche d'une réponse à sa question et ce fut lorsque ses yeux blanchâtres s'attardèrent sur l'eau bizarrement figée qu'il comprit l'origine du souci. Cette anormale platitude et cette absence quasiment totale de mouvement, il la reconnaissait entre mille. Densifier l'eau en la compressant, c'était l'une de ses techniques favorites pour verrouiller les possibilités de manœuvre de ses adversaires. Les dimensions de cette manipulation étaient pour le coup démentielles et dépassaient de loin ce qu'il était capable d'accomplir, ce qui était par ailleurs particulièrement vexant.
"Oh, petite saloperie va."
Il venait par hasard d'apercevoir la demoiselle à l'origine de la manifestation arcanique. Les canons ennemis s'ajustaient vers le navire fantôme, le verrouillant dans un duel de canonnerie pour lequel il n'était pas particulièrement préparé. Hors de question de s'écarter du plan initial, Bigorneau devait agir tant pour protéger son embarcation que pour venir à bout de cette menace à l'intégrité de l'opération. Un forban à tête de poulpe surmontée d'un bandana usé accourut vers l'Amiral pour lui lancer de sa voix semblable à des gargarismes :
" 'Miral, 'fait quoi ?"
L'Elémentaire accorda un regard appuyé à son camarade et après avoir posé une main gantée sur son épaule, il lui rétorqua :
"Mise en panne, m'sieur Tourbouillon. Si cette traînée veut s'amuser à porter notre rafiot, qu'elle le fasse sans notre aide. J'vais lâcher mon emprise magique sur le bateau, qu'elle se bouffe le poids du vaisseau dans les reins. Ca va lui faire tout drôle. Rétablissez la voilure dés qu'elle abandonne, compris ? Tu prends les commandes en mon absence."
"Bien pris 'Miral."
Les deux hommes opinèrent du chef et Bigorneau fit un rapide tour de pont pour capter le regard et l'attention de ses plus combattifs naufrageurs. Les habitués des abordages comprirent au moulinet de sabre qu'ils devaient se préparer à l'affrontement direct et quittèrent leurs postes respectifs pour se joindre au Fléau, s'accumulant près de la rambarde tribord en vue du plongeon à venir. Les canons de l'adversaire entraient en position de tir et il fallait agir prestement pour éviter des dommages massifs. Bigorneau pouvait contrôler la Ginette sans l'aide de ses mâts mais, en son absence, le navire nécessitait encore l'emploi des méthodes traditionnelles. Dans le doute, mieux valait éviter de prendre des coups pour rien.
Au loin, il entendit les détonations irrégulières et ô combien satisfaisantes qui frappaient l'Ombre, en son cœur comme à l'extérieur. Il aperçut également les brisures nombreuses de la coque du Gardien et eut même le loisir d'apercevoir un morceau d'ancre propulsée avec une force divine au travers de la carcasse du Gardien. Il vit également la Renégate, sur laquelle un déchaînement de flammes laissait entrevoir les manipulations de Carnage. Ses plus fidèles compagnons se montraient visiblement très efficaces et n'allaient pas tarder à se joindre à son combat, de toute évidence.
Aux bordures de son embarcation, il orienta sa paume libre vers les océans et, après avoir poussé un grognement rageur, il leva brusquement sa main pour ériger une vague peu dangereuse mais suffisamment grande pour l'emporter, lui et ses troupes, jusqu'au pont d'en face. L'eau s'éleva pour former la structure dont ils avaient besoin et après s'être échangés des coups d'œil en biais, les naufrageurs cannibales se tournèrent vers les artilleurs d'en face avec la ferme intention de s'en faire un goûter.
L'ouragan de feu se fit entendre et les abordeurs bondirent par dessus, laissant la Ginette subir des dégâts importants mais profitant néanmoins du moment pour passer d'un pont à l'autre malgré les risques encourus. Un pauvre triton fut soufflé en plein vol par une explosion et n'arriva jamais jusqu'à l'Eclat mais les autres, heureusement, y arrivèrent en bonne forme, portés par la puissance des éléments que maniaient Bigorneau. Ce dernier, jouissant de l'élan que lui avait offert son sort, effectua en l'air un salto grâcieux avant de s'élancer tel un carreau de baliste sur un canonnier incrédule qui eut à peine le temps de le voir venir et se fit trancher la tête par un coup de sabre bien senti.
La caboche du garçon fit un saut périlleux et il vint s'éteindre dans une gerbe sanglante tandis que Bigorneau, avec une furieuse envie d'en découdre, passa son sabre empourpré dans le creux de son coude pour en nettoyer le fil. Inspectant le pont des adversaires qui s'attroupaient déjà autour de lui, il chercha des yeux la magicienne à l'origine de son agacement et ne tarda pas à verrouiller ses vilaines mirettes sur elle.
"J'arrive ma cochonne, j'arrive."
Un coup de pommeau vint cueillir le plus entreprenant des défenseurs puis Bigorneau, ayant dans l'idée de ne pas se laisser encercler, manifesta dans sa main libre un vortex aqueux avant de frapper brutalement les planches pour faire jaillir une explosion d'eau qui se répandit autour de lui, repoussant de nombreux adversaires pour lui donner le champ libre dans son avancée. Profitant du chaos, il s'élança vers la sorcière en ricanant comme un aliéné, avant de beugler :
"PAS DE QUARTIER !"
"Oh, petite saloperie va."
Il venait par hasard d'apercevoir la demoiselle à l'origine de la manifestation arcanique. Les canons ennemis s'ajustaient vers le navire fantôme, le verrouillant dans un duel de canonnerie pour lequel il n'était pas particulièrement préparé. Hors de question de s'écarter du plan initial, Bigorneau devait agir tant pour protéger son embarcation que pour venir à bout de cette menace à l'intégrité de l'opération. Un forban à tête de poulpe surmontée d'un bandana usé accourut vers l'Amiral pour lui lancer de sa voix semblable à des gargarismes :
" 'Miral, 'fait quoi ?"
L'Elémentaire accorda un regard appuyé à son camarade et après avoir posé une main gantée sur son épaule, il lui rétorqua :
"Mise en panne, m'sieur Tourbouillon. Si cette traînée veut s'amuser à porter notre rafiot, qu'elle le fasse sans notre aide. J'vais lâcher mon emprise magique sur le bateau, qu'elle se bouffe le poids du vaisseau dans les reins. Ca va lui faire tout drôle. Rétablissez la voilure dés qu'elle abandonne, compris ? Tu prends les commandes en mon absence."
"Bien pris 'Miral."
Les deux hommes opinèrent du chef et Bigorneau fit un rapide tour de pont pour capter le regard et l'attention de ses plus combattifs naufrageurs. Les habitués des abordages comprirent au moulinet de sabre qu'ils devaient se préparer à l'affrontement direct et quittèrent leurs postes respectifs pour se joindre au Fléau, s'accumulant près de la rambarde tribord en vue du plongeon à venir. Les canons de l'adversaire entraient en position de tir et il fallait agir prestement pour éviter des dommages massifs. Bigorneau pouvait contrôler la Ginette sans l'aide de ses mâts mais, en son absence, le navire nécessitait encore l'emploi des méthodes traditionnelles. Dans le doute, mieux valait éviter de prendre des coups pour rien.
Au loin, il entendit les détonations irrégulières et ô combien satisfaisantes qui frappaient l'Ombre, en son cœur comme à l'extérieur. Il aperçut également les brisures nombreuses de la coque du Gardien et eut même le loisir d'apercevoir un morceau d'ancre propulsée avec une force divine au travers de la carcasse du Gardien. Il vit également la Renégate, sur laquelle un déchaînement de flammes laissait entrevoir les manipulations de Carnage. Ses plus fidèles compagnons se montraient visiblement très efficaces et n'allaient pas tarder à se joindre à son combat, de toute évidence.
Aux bordures de son embarcation, il orienta sa paume libre vers les océans et, après avoir poussé un grognement rageur, il leva brusquement sa main pour ériger une vague peu dangereuse mais suffisamment grande pour l'emporter, lui et ses troupes, jusqu'au pont d'en face. L'eau s'éleva pour former la structure dont ils avaient besoin et après s'être échangés des coups d'œil en biais, les naufrageurs cannibales se tournèrent vers les artilleurs d'en face avec la ferme intention de s'en faire un goûter.
L'ouragan de feu se fit entendre et les abordeurs bondirent par dessus, laissant la Ginette subir des dégâts importants mais profitant néanmoins du moment pour passer d'un pont à l'autre malgré les risques encourus. Un pauvre triton fut soufflé en plein vol par une explosion et n'arriva jamais jusqu'à l'Eclat mais les autres, heureusement, y arrivèrent en bonne forme, portés par la puissance des éléments que maniaient Bigorneau. Ce dernier, jouissant de l'élan que lui avait offert son sort, effectua en l'air un salto grâcieux avant de s'élancer tel un carreau de baliste sur un canonnier incrédule qui eut à peine le temps de le voir venir et se fit trancher la tête par un coup de sabre bien senti.
La caboche du garçon fit un saut périlleux et il vint s'éteindre dans une gerbe sanglante tandis que Bigorneau, avec une furieuse envie d'en découdre, passa son sabre empourpré dans le creux de son coude pour en nettoyer le fil. Inspectant le pont des adversaires qui s'attroupaient déjà autour de lui, il chercha des yeux la magicienne à l'origine de son agacement et ne tarda pas à verrouiller ses vilaines mirettes sur elle.
"J'arrive ma cochonne, j'arrive."
Un coup de pommeau vint cueillir le plus entreprenant des défenseurs puis Bigorneau, ayant dans l'idée de ne pas se laisser encercler, manifesta dans sa main libre un vortex aqueux avant de frapper brutalement les planches pour faire jaillir une explosion d'eau qui se répandit autour de lui, repoussant de nombreux adversaires pour lui donner le champ libre dans son avancée. Profitant du chaos, il s'élança vers la sorcière en ricanant comme un aliéné, avant de beugler :
"PAS DE QUARTIER !"
- Résumé:
Bigorneau comprend d'où vient l'immobilisme forcé de son navire et réagit aussi vite que possible. Ordonnant d'abord à ses hommes de relever la voilure pour exercer une force opposée au sort qui tient son vaisseau en place, il initie ensuite un abordage en usant d'une vague comme tremplin pour passer d'un vaisseau à l'autre. En l'air, il effectue une pirouette assistée par magie pour s'assurer un atterrissage violent et acrobatique avant de faire naître une énième explosion aqueuse pour repousser plusieurs opposants. Accompagné de 4 Naufrageurs, il file sur Ania, escorté par ses hommes qui frappent tout ce qui bouge.
Sorts utilisés :
Eau P2 : Vague
Super-vitesse P1 : Salto et piqué
Eau P2 : Explosion
Forces :
-4 Naufrageurs avec Bigorneau, un blessé grave tombé à l'eau
-5 Naufrageurs escortent et combattent aux côtés d'Eustache
Total :
-P1 : 2/X
-P2 : 5/10
-P3 : 2/5
HO HO HO !
Capitaine Saumâtre
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Info personnage
Race: Triton
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Alignement: Chaotique Mauvais
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Noble de La République
Viktor Volkhard
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Info personnage
Race: Humain
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Loyal Mauvais
Rang: B
« QUAND EST-CE QUE JE VAIS POUVOIR ME BATTRE SANS QUE L’AUTRE CONNE DE MAGE ME FASSE CHIER. » Hurla le démon, toujours en possession du corps d’Erwin qui lui, était un simple spectateur, regardant l’œuvre du démon qui partageait sa vie depuis maintenant cinq longues années.
En effet, même si le Nevi’im visait très bien, il n’avait, à sa grande surprise, pas sut neutraliser son adversaire, la mage de foudre sortant tout droit de l’Académie Républicaine. Lui qui pensait pouvoir retourner tranquillement sur le pont, une épée dans chacune de ses mains pour pouvoir enfin montrer ses talents de bretteur à Syrtre et aux membres du Récif, bah c’était loupé.
Laissant ses prunelles enflammées se diriger vers le ciel, il vit la foudre traverser le ciel, se frayant un chemin entre les quelques nuages surplombant le champ de bataille, pour finir leurs courses au-dessus du demi-oni. Au moins, il avait visiblement énervé la mage, qui lui rendit ce magnifique doigt d’honneur. Quelle sal***.
Les paroles de Syrtre arrivèrent jusqu’aux oreilles du démon, qui lui fit de nouveau, un signe de la main, son bras toujours en feu, avant de faire disparaître ses deux épées. Tout comme Erwin, Carnage était bien décidé à prouver sa valeur auprès des pirates et, ce serait une catastrophe que de perdre la flotte du Capitaine Saumâtre.
Les traits de son visage, dissimulés par son masque, s’étirèrent pour y dessiner un large sourire carnassier, tandis que les membres de l’équipage de la Renégate commençaient à remonter la voile. Revenant au bout de la figure de proue, les prunelles de feu du démon glissèrent jusqu’au regard amusé de la cul-bleu. À ce moment-là, beaucoup de choses vinrent à l’esprit du démon, des insultes qu’il pût crier sans le moindre problème. C’était d’ailleurs ce qu’il fît..
Visant le mur de flamme avec sa main droite, le demi-oni abaissa légèrement la puissance du bouclier entourant le bateau, gardant le reste pour son attaque. Il n’aimait pas prendre ce genre de risque, mais il n’avait pas vraiment le choix. La vie des pirates dans qui se trouvaient dans l’eau était bien plus important que l’intégrité de la Renégate.
Privilégier l’attaque à la défense, c’était là la différence entre Erwin et Carnage.
- T’es prêt, Erwin ?
- Vas-y.
Le bras droit d’Erwin, recouvert d’écailles noires et de sillons de magie rouge s’enflamma entièrement, libérant des flammes bien plus impressionnantes que précédemment. Tandis que le bras gauche de celui-ci se porta sur un médaillon, attaché autour de son cou, arborant un étrange symbole. Sa peau entrant en contact avec l’artefact, ce-dernier se mit à dégager quelques arcs électriques, tandis que le bras gauche du demi-oni, alors parfaitement humain, se recouvrit d’écailles complètement noires, à l’image de son autre bras.
Entre ces écailles de jais se dessinèrent des traits, des sillons de magie, cette fois bleus. La magie de la foudre envahissait le membre du mercenaire Reikois mais, elle était bien plus faible que sa magie du feu. Cela ne l’empêcha pas de s’en servir, d’allier cette force, cette magie, à sa magie primaire. Une fois imprégné de sa magie, le demi-oni invoqua deux perles magiques. L’une de feu, l’autre de foudre. Devant lui, elles dessinaient un cercle, tournant sur elles-mêmes, de plus en plus rapidement, formant un cercle parfait de flammes puissantes, accompagnées de quelques éclairs.
Rapidement et gracieusement, Carnage joignit ses mains et frappa au cœur du cercle, déchainant un puissant rayon de flammes. En premier lieu, il visa le bas de la coque du navire, à l’arrière. Puis, doucement et en diagonal, il remontait vers la mage de foudre, dans l’objectif de découper l’arrière du bateau ou, au moins, de l’endommager considérablement. Sans lâcher sa cible des yeux, il tentait ensuite de la toucher avec sa magie dévastatrice. Si elle s’aventurait de trop sur le navire, alors celui-ci finirait carbonisé et découpé. Il forçait ainsi son adversaire à se concentrer sur ceci plutôt que sur l’attaque de la Renégate. Il parvint même à la toucher.
En effet, même si le Nevi’im visait très bien, il n’avait, à sa grande surprise, pas sut neutraliser son adversaire, la mage de foudre sortant tout droit de l’Académie Républicaine. Lui qui pensait pouvoir retourner tranquillement sur le pont, une épée dans chacune de ses mains pour pouvoir enfin montrer ses talents de bretteur à Syrtre et aux membres du Récif, bah c’était loupé.
Laissant ses prunelles enflammées se diriger vers le ciel, il vit la foudre traverser le ciel, se frayant un chemin entre les quelques nuages surplombant le champ de bataille, pour finir leurs courses au-dessus du demi-oni. Au moins, il avait visiblement énervé la mage, qui lui rendit ce magnifique doigt d’honneur. Quelle sal***.
Les paroles de Syrtre arrivèrent jusqu’aux oreilles du démon, qui lui fit de nouveau, un signe de la main, son bras toujours en feu, avant de faire disparaître ses deux épées. Tout comme Erwin, Carnage était bien décidé à prouver sa valeur auprès des pirates et, ce serait une catastrophe que de perdre la flotte du Capitaine Saumâtre.
Les traits de son visage, dissimulés par son masque, s’étirèrent pour y dessiner un large sourire carnassier, tandis que les membres de l’équipage de la Renégate commençaient à remonter la voile. Revenant au bout de la figure de proue, les prunelles de feu du démon glissèrent jusqu’au regard amusé de la cul-bleu. À ce moment-là, beaucoup de choses vinrent à l’esprit du démon, des insultes qu’il pût crier sans le moindre problème. C’était d’ailleurs ce qu’il fît..
Visant le mur de flamme avec sa main droite, le demi-oni abaissa légèrement la puissance du bouclier entourant le bateau, gardant le reste pour son attaque. Il n’aimait pas prendre ce genre de risque, mais il n’avait pas vraiment le choix. La vie des pirates dans qui se trouvaient dans l’eau était bien plus important que l’intégrité de la Renégate.
Privilégier l’attaque à la défense, c’était là la différence entre Erwin et Carnage.
- T’es prêt, Erwin ?
- Vas-y.
Le bras droit d’Erwin, recouvert d’écailles noires et de sillons de magie rouge s’enflamma entièrement, libérant des flammes bien plus impressionnantes que précédemment. Tandis que le bras gauche de celui-ci se porta sur un médaillon, attaché autour de son cou, arborant un étrange symbole. Sa peau entrant en contact avec l’artefact, ce-dernier se mit à dégager quelques arcs électriques, tandis que le bras gauche du demi-oni, alors parfaitement humain, se recouvrit d’écailles complètement noires, à l’image de son autre bras.
Entre ces écailles de jais se dessinèrent des traits, des sillons de magie, cette fois bleus. La magie de la foudre envahissait le membre du mercenaire Reikois mais, elle était bien plus faible que sa magie du feu. Cela ne l’empêcha pas de s’en servir, d’allier cette force, cette magie, à sa magie primaire. Une fois imprégné de sa magie, le demi-oni invoqua deux perles magiques. L’une de feu, l’autre de foudre. Devant lui, elles dessinaient un cercle, tournant sur elles-mêmes, de plus en plus rapidement, formant un cercle parfait de flammes puissantes, accompagnées de quelques éclairs.
Rapidement et gracieusement, Carnage joignit ses mains et frappa au cœur du cercle, déchainant un puissant rayon de flammes. En premier lieu, il visa le bas de la coque du navire, à l’arrière. Puis, doucement et en diagonal, il remontait vers la mage de foudre, dans l’objectif de découper l’arrière du bateau ou, au moins, de l’endommager considérablement. Sans lâcher sa cible des yeux, il tentait ensuite de la toucher avec sa magie dévastatrice. Si elle s’aventurait de trop sur le navire, alors celui-ci finirait carbonisé et découpé. Il forçait ainsi son adversaire à se concentrer sur ceci plutôt que sur l’attaque de la Renégate. Il parvint même à la toucher.
- Résumé:
- - Carnage en a marre de la mage de Foudre
- Il se positionne de nouveau sur la figure de proue du navire
- Il baisse la puissance de son bouclier de feu (P3 -> P2)
- Il utilise son petit médaillon magique de foudre
- Avec son pouvoir de métamorphose, il transforme son bras gauche en imitant son bras droit, tout en le chargeant de foudre
- Il canalise sa magie de foudre P1 et de feu P3
- Il envoie un turbo rayon magique dans le bateau allemand pour le découper à l'arrière, du bas vers le haut.
- Il fait ensuite du tir au pigeon sur la folle de foudre et arrive à la toucher
Pouvoir utilisé :
P1 : 7/illimité
P2 : 3/10
P3 3/5
Citoyen du monde
Eustache le Boscambusier
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Info personnage
Race: Hybride (Homard)
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique Mauvais
Rang: D
Tout est trouble dans la fureur de l’océan, il se débats, il hurle et pousse son cri strident tandis que l’eau le ramène à la raison. Saumâtre et gorgée de sang, salée tout juste comme il l’aime. Dans le tumulte, il en lâche son affreuse ancre, qui se retrouve lavée de toute sa beauté sanglante, redevenant ce morceau d’acier nu que l’abominable créature cherche, comme un bambin qui tente de retrouver son jouet après l’avoir perdu dans un énième caprice. Il tâtonne de ses doigts crochus, attrape quelque chose avec sa pince qu’il écrase en se rendant compte que ce qu’il tient en a bien la longueur, mais pas la solidité. C’est à peine s’il s’étonne d’entendre un cri de douleur dans le geste, c’est rouge et spongieux, c’est délicieux.
Puis finalement, ses sens lui reviennent, il fait un geste circulaire du poignet pour retrouver sa chaîne et l’enroule à nouveau autour de son avant-bras, l’ancre lui revenant et retrouvant enfin l’étreinte de ses doigts chitineux. S’il avait des lèvres, il embrasserait l’acier et ses scories pour leurs implorer le pardon d’avoir un jour manqué de les perdre.
Peu lui importe, en vérité, que des boulets ne fendent de part en part le navire dans lequel il se trouve, que les planches tremblent et que les cris des mourants ne soient étouffés par le rugissement des jouets du capiral. Il a l’habitude, il sait ce qu’il doit faire, tout ça a un goût de routine dont il ne se lasse jamais. Et même si pour une fois l’oursin qu’il tentait de casser entre ses pinces avait réussis à lui faire mal, il savait qu’il aurait sa chair orange et juteuse à la fin.
Oh oui, sa chair juteuse, persillée de gras orangé et luisante de rouge, avec cette texture fibreuse qui se contracte et revient à la vie quand il l’asperge du jus d’un citron un peu trop sec ou qu’il la trempe dans l’eau saumâtre… A cette réflexion qui le fait écumer aux pédipalpes, l’abomination carmine du démon bleu des mers regarde vers la coque, à se demander comment le beau capitaine se débrouillait. Puis, il s’approche de la coque et décide de faire ce qu’il était venu faire à la base.
Qu’il fait, comme pour annoncer aux autres naufrageurs attachés à la coque comme des palourdes qu’il s’apprêtait à sortir. Aussi, il lève à nouveau l’équipement marin le plus inutile de la Ginette pour l’enfoncer dans la coque et l’ouvrir comme une huître récalcitrante. Les trombes d’eau qui entrent manqueraient de l’emporter, et à en juger les hurlements dans son dos, d’autres venaient pour l’interrompre. Mais le boscambusier rouge avait d’autres priorités, alors que l’eau s’engouffre dans les entrailles du Gardien pour la faire gonfler, il plonge et retourne à l’extérieur. Sa vision, bien plus adaptée à la vie sous-marine qu’à celle sur terre.
Sa pince enfoncée dans le bois, il fait un geste circulaire de sa main libre à laquelle pends l’ancre démesurée qu’il utilise comme arme à deux mains, puis, il pointe la surface. Et comme une marée montante, les naufrageurs grimpent sur le pont. Surgissant comme des démons de la mer sur un équipage qui peine à se remettre d’une caronade qui permettent aux naufrageurs de s’abandonner à leurs plus fidèle amante : la violence.
C’est à peine si Eustache se rends compte de l’arrivée soudaine des troupes d’élites de Magic. Non, l’imbécile heureux est bien trop occupé à soulever un pauvre marin par la gorge et d’arracher un œil avec son rostre pour percuter de ce qui est entrain de se passer, puis, quand le jouet entre ses pinces arrête de bouger, il penche la tête sur le flanc, comme un chiot, avant de se débarrasser du corps en le lançant par-dessus bord. C’est à peine s’il a le temps de poser l’ancre par terre et de lever ses doigts chitineux sur son rostre pour récupérer le bonbon empalé dessus qu’un des naufrageurs l’appelle en désignant la formation de soldats qui a l’air, aussi étonnant que cela puisse paraître, bien plus entrainée que la moyenne.
Eustache s’arrête, les regardes un instant puis, d’un geste vif du poignet, lance l’œil entre ses pédipalpes pour venir le dévorer paisiblement en les regardant. A la surprise de certains, la bête se révèle enfin dans toute son atrocité, elle s’incline, les salue comme un véritable gentilhomme républicain. Puis, en profitant de la surprise de cet acte, il s’élance, retournant à l’état primal et enfantin qui le caractérise, une atrocité rouge qui s’élance au combat contre les idiots qui avaient osé s’attirer l’inimitié de l’amiral, et par extension, celle de son boscambusier.
Puis finalement, ses sens lui reviennent, il fait un geste circulaire du poignet pour retrouver sa chaîne et l’enroule à nouveau autour de son avant-bras, l’ancre lui revenant et retrouvant enfin l’étreinte de ses doigts chitineux. S’il avait des lèvres, il embrasserait l’acier et ses scories pour leurs implorer le pardon d’avoir un jour manqué de les perdre.
Peu lui importe, en vérité, que des boulets ne fendent de part en part le navire dans lequel il se trouve, que les planches tremblent et que les cris des mourants ne soient étouffés par le rugissement des jouets du capiral. Il a l’habitude, il sait ce qu’il doit faire, tout ça a un goût de routine dont il ne se lasse jamais. Et même si pour une fois l’oursin qu’il tentait de casser entre ses pinces avait réussis à lui faire mal, il savait qu’il aurait sa chair orange et juteuse à la fin.
Oh oui, sa chair juteuse, persillée de gras orangé et luisante de rouge, avec cette texture fibreuse qui se contracte et revient à la vie quand il l’asperge du jus d’un citron un peu trop sec ou qu’il la trempe dans l’eau saumâtre… A cette réflexion qui le fait écumer aux pédipalpes, l’abomination carmine du démon bleu des mers regarde vers la coque, à se demander comment le beau capitaine se débrouillait. Puis, il s’approche de la coque et décide de faire ce qu’il était venu faire à la base.
Hriiiiiiiii.
Qu’il fait, comme pour annoncer aux autres naufrageurs attachés à la coque comme des palourdes qu’il s’apprêtait à sortir. Aussi, il lève à nouveau l’équipement marin le plus inutile de la Ginette pour l’enfoncer dans la coque et l’ouvrir comme une huître récalcitrante. Les trombes d’eau qui entrent manqueraient de l’emporter, et à en juger les hurlements dans son dos, d’autres venaient pour l’interrompre. Mais le boscambusier rouge avait d’autres priorités, alors que l’eau s’engouffre dans les entrailles du Gardien pour la faire gonfler, il plonge et retourne à l’extérieur. Sa vision, bien plus adaptée à la vie sous-marine qu’à celle sur terre.
Sa pince enfoncée dans le bois, il fait un geste circulaire de sa main libre à laquelle pends l’ancre démesurée qu’il utilise comme arme à deux mains, puis, il pointe la surface. Et comme une marée montante, les naufrageurs grimpent sur le pont. Surgissant comme des démons de la mer sur un équipage qui peine à se remettre d’une caronade qui permettent aux naufrageurs de s’abandonner à leurs plus fidèle amante : la violence.
C’est à peine si Eustache se rends compte de l’arrivée soudaine des troupes d’élites de Magic. Non, l’imbécile heureux est bien trop occupé à soulever un pauvre marin par la gorge et d’arracher un œil avec son rostre pour percuter de ce qui est entrain de se passer, puis, quand le jouet entre ses pinces arrête de bouger, il penche la tête sur le flanc, comme un chiot, avant de se débarrasser du corps en le lançant par-dessus bord. C’est à peine s’il a le temps de poser l’ancre par terre et de lever ses doigts chitineux sur son rostre pour récupérer le bonbon empalé dessus qu’un des naufrageurs l’appelle en désignant la formation de soldats qui a l’air, aussi étonnant que cela puisse paraître, bien plus entrainée que la moyenne.
Eustache s’arrête, les regardes un instant puis, d’un geste vif du poignet, lance l’œil entre ses pédipalpes pour venir le dévorer paisiblement en les regardant. A la surprise de certains, la bête se révèle enfin dans toute son atrocité, elle s’incline, les salue comme un véritable gentilhomme républicain. Puis, en profitant de la surprise de cet acte, il s’élance, retournant à l’état primal et enfantin qui le caractérise, une atrocité rouge qui s’élance au combat contre les idiots qui avaient osé s’attirer l’inimitié de l’amiral, et par extension, celle de son boscambusier.
- résumé tour 3:
- Agacé et surpris par la fuite du mage, Eustache mets un certain temps a récupérer son ancre et une fois qu'il a récupéré cette dernière, il créé un nouveau trou dans la coque pour retourner à l'extérieur - Force P2
- Il surgit sur le pont encore éventré par la caronade de Bigorneau, et commence à massacrer les membres d'équipages qui peinent à se remettre de la bordée. Puis, quand les soldats d'élite arrivent, il utilise son passif racial pour décontenancer ses ennemis en s'inclinant comme un gentilhomme.
- Il se lance ensuite au combat avec les naufrageurs qui sont avec lui, frappant à plusieurs reprises avec force P2 dans le but de se débarrasser en priorité des troupes d'élites qui vont l'empêcher de manoeuvrer.
Pouvoirs utilisés :
P1 - ???
P2 - 4/10 (Force)
P3 - 2/5 (Force)- Agacé et surpris par la fuite du mage, Eustache mets un certain temps a récupérer son ancre et une fois qu'il a récupéré cette dernière, il créé un nouveau trou dans la coque pour retourner à l'extérieur - Force P2
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