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Affilié à la République
Koraki Exousia
Messages : 710
crédits : 8527
crédits : 8527
Info personnage
Race: Hybride (Femme/Corbeau)
Vocation: Mage Noire
Alignement: Neutre Mauvais
Rang: D
Sur l'Eclat d'Arcane
Bigorneau et ses hommes s’avancent avec une confiance apparente sur le pont de l'Eclat d'Arcane, pensant probablement que la bataille était déjà gagnée. Un navire coulé, le second en passe de l’être, ils avaient frappés vite et, surtout, ils avaient frappés fort. Nul doute que les quelques survivants républicains s’empresseraient de raconter à qui voulait l’entendre que la piraterie avait encore de beaux jours devant elle, ainsi représentés.
Si survivants il y avait.
Car à peine commencent-ils à s'approcher d'Ania, la mage restée sur le navire et qui restreignait les mouvements de la Ginette, qu'un bruit de perforation déchire l'air. L'un des hommes de Bigorneau s'effondre soudainement, une expression de stupeur figée sur son visage, une pointe métallique surgissant de sa gorge, s’extirpant de la blessure dans une gerbe de sang qui éclabousse le pont.
Les yeux écarquillés, les pirates se retournent pour faire face à leur agresseur, et leurs regards tombent sur Séraphe, le dernier mage de l'expédition MAGIC vers les îles. Ses doigts se résorbent grotesquement pour reprendre leur taille initiale, chacun orné d’une pointe de métal capable de perforer aussi bien la chair que les os. Sans un mot, le cul-bleus se jette dans la mêlée, ses doigts se transformant en appendices redoutables. Leur densité moléculaire renforcée par la magie leur confèrent une puissance dévastatrice. Chaque coup est exécuté avec une vitesse prodigieuse, les tentacules de chair sifflent l'air et frappant avec une précision mortelle et une force surhumaine.
C'est là que les premiers boulets parjures du Fureur s'abattent sur le flanc de l'Eclat.
Sur le Fureur
Sur le Fureur, la cale devient rapidement le théâtre d'un véritable massacre. Les matelots qui s'y trouvent, harassés par les attaques incessantes de la Renégate, sont rapidement submergés par les hommes de Saumâtre. Ces forbans endurcis retournent alors les propres canons du Fureur contre l'Eclat d'Arcane, semant le chaos et la destruction à bord du navire ennemi.
Pourtant, les Républicains ne restent pas inactifs face à cette offensive brutale. Aelianna, sentant le vent de la bataille tourner, prend rapidement les choses en main. Elle envoie un message télépathique à Calyx, lui accordant sa confiance pour gérer la situation de son côté. Pendant ce temps, devant la cale barricadée, ses hommes s'évertuent à en forcer l'accès, mais leurs efforts se révèlent vains. Alors que les canons continuent de tonner à l'extérieur, la frustration monte parmi les assaillis.
Soudain, Aelianna ressent une colère bouillonnante monter en elle. D'un geste déterminé, elle ordonne à ses hommes de se retirer de l’entrée bloquée de la cale. L'eau, toujours proche sur un navire, devient alors son arme. Usant de sa magie élémentaire, elle fait jaillir les flots de l'océan, inondant la cale du Fureur en un instant.
- On va bouffer du poisson, ce soir … Commenta-t-elle dans un sourire aussi sinistre que celui de Saumâtre lui-même.
L'électricité allait jaillir de ses membres et se jeter à travers l'eau, dans un tourbillon de lumière bleue et d'éclairs étincelants. Les cris de douleur allait résonner dans l'air lorsque les assaillants, pris au piège dans leur propre piège, subirait la pleine puissance de la colère déchaînée de la République. Cependant, c’est là qu’Erwin intervint.
L'attaque frappe l'arrière du Fureur avec une violence terrifiante, déclenchant une explosion cataclysmique qui secoue le navire de part en part. Dans un éclair de lumière aveuglante et un grondement assourdissant, le château arrière du navire est littéralement déchiré, réduisant le bois en éclats et projetant les combattants qui s'y trouvent dans les airs comme des fétus de paille. Les cris de terreur se mêlent au fracas de l'explosion alors que les membres d'équipage sont projetés à travers le pont, certains disparaissant dans les flammes qui embrasent le navire. La confusion et le chaos règnent alors que le Fureur vacille sous le coup de l'attaque dévastatrice.
La fumée et les flammes tourbillonnent autour de la mage de foudre. Erwin, désorienté et rendu aveugle à ce qui pouvait se passer sur le Fureur par la fumée et l'aveuglement temporaire causé par son propre sort, doit se concentrer sur d'autres fronts de la bataille.
Dans un cri de rage et de détermination, Aelianna canalise toute sa puissance magique dans un sort ultime. Ses mains tremblent d'anticipation alors qu'elle lève les bras vers le ciel sombre, invoquant les éléments eux-mêmes pour servir sa vengeance. La foudre jaillit de ses doigts tendus, s'abattant sur l'eau de la cale du Fureur avec une puissance inouïe. Les éclairs déchirent l'air et illuminent la scène d'une lueur spectrale, alors que l'eau elle-même semble frémir sous l'impact dévastateur de la magie élémentaire.
Sur le Renégate
Calyx reçoit le message d'Aelianna avec un sentiment de ferme résolution. Il sait que le moment est venu d'en finir avec ces maudits pirates une fois pour toutes. Sans hésitation, il abandonne son sort de vent lancé contre les voiles du Renégate, son regard se durcissant alors qu'il se tourne vers sa véritable cible : Erwin, posté à la proue du navire ennemi.
Avec une détermination froide et implacable, il se dirige vers l'ennemi, ses hommes continuant le combat acharné contre l'équipage de forbans de la Renégate. Il sait que la clé de la victoire réside dans la neutralisation d'Erwin. Une fois cet obstacle éliminé, le navire sera à lui, et la bataille sera presque gagnée.
S'élevant dans les airs avec une grâce féline, Calyx se rapproche silencieusement de sa proie, profitant du fait que son attention soit entièrement tournée vers le Fureur et les événements qui s'y déroulent, cherchant à tout prix à éliminer la "connasse de foudre". Dans un mouvement fluide et précis, il déchaîne son pouvoir, créant des lames d'air tranchantes qui fusent vers leur cible avec une vitesse mortelle.
Sur le Gardien
Sur le Gardien, Eustache se bat avec une fureur sauvage, son ancre tourbillonnant dans un ballet mortel alors qu'il affronte les troupes d’élite. Faisant fit de leur statut, cinq de ces culs-bleus finissent exterminés par la furie de l'hybride.
Cependant, ce n’est pas d’eux qu’il doit se soucier, mais du mage de l'Académie qui vient d'arriver sur le pont. Malgré la fuite d'Arb, malgré sa bravoure et sa détermination, la situation ne joue clairement pas en sa faveur. Vélius est un adversaires redoutable, maîtrisant les arcanes avec une habileté déconcertante.
Visages déterminé et yeux brillants d'une lueur meurtrière, les ombres tourbillonnent autour de lui, fondant dans un mélange mortel qu’ils lancent vers ses ennemis, telle une véritable pluie de projectiles. Des pieux d'ombre se précipitent vers le Boscambusier et les Naufrageurs avec une force impitoyable, chacun portant la promesse de destruction et de mort.
Eustache et ses hommes se retrouvent rapidement submergés sous cet assaut implacable. Les projectiles les frappent de toutes parts, déchirant leurs armure et lacérant leur chair.
- Résumé des actions:
Bigorneau
Tu es attaqué par Séraphe.
La Ginette est toujours immobilisée par le P4 eau d'Ania. La Ginette ne peut toujours pas manœuvrer.
La Ginette n'est plus pris pour cible par les canons de l'Eclat d'Arcane, grâce à la canonnade de Saumâtre.
Saumâtre
Enfermée dans la cale par tes propres hommes, elle est inondée par Aelianna.
La canonnade contre l'Eclat d'Arcane réussie.
L'explosion d'Erwin vous empêche cependant de manœuvrer correctement les canons.
L'explosion d'Erwin vous offre le temps de réagir face à l'attaque de foudre qu'Aelianna s'apprête à lancer.
La Renégate est attaquée par 15 soldats d'élite.
Calyx abandonne son attaque contre la Renégate pour affronter Erwin. La Renégate ne craint plus rien, pour l'instant.
Erwin
Ton attaque contre le Fureur réussi.
Entre la fumée et l'explosion, tu perds Aelianna de vue.
Tu es pris dans un combat contre Calyx. Des attaques d'Air P2 te cible de l'arrière.
Eustache
Tu réussi à éliminer 5 soldats d'élite.
Arb est toujours introuvable.
Tu es attaqué par le P3 ombre de Velius.
- Forces en présence:
Eclat d'Arcane
28 soldats d'élites.
Canons tous opérationnels.
Etat du navire : Légèrement impacté par la canonnade du Fureur.
Pouvoirs connus des mages :
Ania :
Eau P4.
Calyx
Vent P3
Vol
Séraphe
Allongement des membre P2
Renforcement P2
Force P1
Vitesse P1
Prouesse d’arme = Utiliser ses doigts renforcés comme des tentacules.
Fureur
20 soldats d'élite.
Moitié des canons opérationnelle.
Etat du navire : Château arrière éventré. Le navire sombrera dans 3 tours.
Pouvoirs connus de la mage Aeliana :
Foudre P3
Eau P2
Télépathie P1
Gardien
21 soldats d'élites
Moitié des canons opérationnels.
Etat du navire : coque percée. Si rien n'est fait, le navire sombrera dans deux tours.
Pouvoirs connus du mage Velius :
Ombre P3
Illusion P3
Pouvoirs connus du mage Arb :
Illusion P3
Senseur P2
Projection Astrale
Eau P2
Ombre
Etat du navire : Coulé.
Citoyen du monde
L'Amiral Bigorneau
Messages : 180
crédits : 1622
crédits : 1622
Info personnage
Race: Elémentaire (Eau)
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique Mauvais
Rang: B
"Mirez moi un peu ce minois, les gars."
Les pirates se gaussèrent et sifflèrent de concert lorsque leur Amiral pointa du menton l'effrontée qui tenait leur navire en place par magie. Jouant des sabres et des massues en balançant ça et là quelques ricanements sardoniques, les infames naufrageurs s'avançaient sans grâce, défouraillant à tour de bras l'ensemble des matelots qu'avaient propulsé Bigorneau au sol lors de son dernier assaut aqueux; ce sans se préoccuper ne serait-ce qu'un instant de leurs arrières. Ce fut bien évidemment leur hubris qui les mena, tragiquement, à la perte de l'un des leurs.
Habitué aux gargarismes peu ragoutants de ses pairs dont les mœurs alimentaires avaient tendance à provoquer des remontées pour le moins bruyantes, Bigorneau ne perdit pas immédiatement son sourire lorsqu'il entendit sur son flanc les bruissements déplaisants qu'émettaient l'un des siens. Lorsque les sonorités se firent néanmoins trop désagréables et répétitives pour être plus longtemps ignorées, il accorda tout de même une œillade en biais au responsable et fut figé par la plus pure stupéfaction lorsqu'il aperçut, avant même de voir le visage de son camarade, le tentacule difforme qui lui perforait la trachée.
S'immobilisant en même temps que les siens, Bigorneau croisa le regard empli d'effroi du forban que la vie quittait et s'il n'eut pour lui d'empathie qu'une fraction de secondes, sa colère s'étendit bien au delà de sa sollicitude. La griffe acérée du blondinet se rétracta sur elle-même dans un chuintement sordide et le corps devenu blafard de sa première victime s'écroula sur le pont, ajoutant à la pile de cadavres un nouvel arrivant. L'œil de Bigorneau alla de son suivant jusqu'à l'adversaire tout désigné et, d'un air profondément mauvais, il cracha par terre avant de siffler :
"Quitte à jouer la carte de la surprise, t'aurais dû commencer par moi. Mes hommes savent quels risques impliquent notre métier et tant que j'continue à batailler, ils marchent avec moi. Messieurs dames, vous savez quoi faire."
Désireux de venger leur ami, ils enjambèrent sa dépouille en une ruade sauvage et firent hurler l'acier de leurs armes pour fondre sur le magicien. Souhaitant profiter des ouvertures laissées par les primo-assaillants, l'Amiral effectua une première fente en direction de son opposant. Les pointes des sabres fusèrent de tous côtés mais ne rencontrèrent ni l'air, ni la peau de leur cible. Des tintements métalliques résonnèrent et les pirates se retrouvèrent verrouillés sur place, constatant avec agacement qu'ils ne pouvaient mener leurs lames là où ils le désiraient car les serres étirées du magicien s'étaient distordues dans des angles improbables pour parer avec précision l'ensemble des coups portés.
"Très joli tour, jeune."
Le vieil Elémentaire usa de sa main libre pour commencer à canaliser un vortex marin au creux de sa paume mais l'ensorceleur qui lui faisait face le vit venir et, dans un cinglant balayage, il fit tournoyer ses armes renforcées par magie pour repousser l'ensemble des attaquants, les poussant au repli tout en annulant avec efficacité le sort que préparait le loup de mer. L'eau accumulée dans la main de Bigorneau se déversa par terre et l'Amiral lança dans sa barbe un juron venimeux avant de retourner à l'offensive, frappant plus vite que ses hommes pour se retrouver précisément dans la même situation.
Le sabre offert par Beros claqua entre un index ainsi qu'un auriculaire devenus démesurés et une lutte entre force brut et puissance magique débuta, les deux duellistes offrant à l'autre un regard empli de reproches et de provocations non voilées. Usant de son habilité extraordinaire, Bigorneau fit glisser verticalement sa lame pour se soustraire à l'emprise de son partenaire de joute et voulut le frapper au flanc pour se heurter une fois encore aux dix excroissances qui se tordaient pour résister aux impacts.
"La plupart des magiciens n'ont pas ton instinct. Le corps-à-corps te fait pas peur, c'est bien."
Ce compliment n'était bien sûr qu'une opportunité de s'engager dans la mêlée avec plus de férocité. Ramenant son bras armé contre lui, Bigorneau bloqua savamment un trio de griffes filant droit vers son visage, les déviant pour ensuite manifester entre les doigts de sa main libre un filament d'eau aussi fin que discret. Le liquide salé se déploya depuis son point de départ avec une mortelle précision pour venir taper droit dans les yeux de l'adversaire. Pestant en fermant les paupières par réflexe, le magicien resserra sa protection magique pour s'éviter une seconde couche mais cette fois-ci, Bigorneau mit les moyens dans son attaque suivante et administra au républicain un coup d'épaule renforcé par magie aqueuse.
De l'eau accumulée au cœur du marin quitta son enveloppe, produisant une vague rectiligne aux propriétés contondantes. Tel un bloc de marbre projeté en ligne droite, la scélérate fusa pour cogner contre la couverture ennemie, brisant finalement cette dernière pour permettre à Bigorneau d'envoyer un balayage au sabre, ouvrant ainsi une belle plaie béante sur le torse du sorcier qui rugit de douleur. Le cul-bleu se rattrapa tant bien que mal en s'aidant de ses mains dont les doigts avaient repris instinctivement des dimensions normales et Bigorneau, goguenard, vilipenda le jeunot :
"T'as de la technique, mais t'as pas ma filouterie. Bosse sur tes appuis et attend toi toujours à l'inattendu mon p'tit bulot."
Sa légendaire arrogance fut à nouveau punie. Alors que l'Amiral se tenait fièrement devant son vis-à-vis, il fut subitement frappé par une cinglante souffrance qui le prit au mollet gauche. Abaissant les yeux en direction de la source de ses maux, il découvrit avec surprise que sa jambe avait été perforée en trois endroits différents par des tentacules sortis des planches. Ses yeux laiteux allèrent des plaies jusqu'au gaillard accroupi qui le mirait avec insistance et Bigorneau comprit alors que le rattrapage avait permis au sorcier d'enfoncer ses doigts droit dans le bois, les étendant jusqu'à lui pour le frapper en traître. Les crocs serrés, Bigorneau rétorqua avec une audace parfaitement déplacée :
"D'accord, t'as peut être un peu de ma sournoiserie en toi. Mais ça, tu sais faire ?"
L'Amiral pointa son sabre vers le mage et passa son bras libre en dessous de l'autre pour orienter sa paume en biais, droit vers les océans tumultueux. Un grondement lourd retentit et une gigantesque scélérate naquit de nulle part, frappant la coque du galion à bâbord pour finalement engloutir le jeune guerrier qui s'était épinglé tout seul sur son propre navire. Frappé de côté par la vague monstrueuse, le garçon fut soufflé comme un fétu de paille et rencontra la rambarde tribord dans un impact brutal.
Assommé ? Sûrement. N'ayant pas le temps de vérifier, Bigorneau fit signe à ses hommes en attente de vérifier et retourna solennellement vers Anya d'un pas décidé. Il profita du court instant d'accalmie pour regarder autour de lui, constatant avec joie que ses camarades continuaient à semer la mort aux quatre coins du champ de bataille navale. Malgré l'hémorragie qui le prenait à la jambe, il sut qu'il devait continuer à agir et que les blessures pouvaient attendre.
Tant qu'il pouvait encore marcher et nager, il ne se rendait pas.
Les pirates se gaussèrent et sifflèrent de concert lorsque leur Amiral pointa du menton l'effrontée qui tenait leur navire en place par magie. Jouant des sabres et des massues en balançant ça et là quelques ricanements sardoniques, les infames naufrageurs s'avançaient sans grâce, défouraillant à tour de bras l'ensemble des matelots qu'avaient propulsé Bigorneau au sol lors de son dernier assaut aqueux; ce sans se préoccuper ne serait-ce qu'un instant de leurs arrières. Ce fut bien évidemment leur hubris qui les mena, tragiquement, à la perte de l'un des leurs.
Habitué aux gargarismes peu ragoutants de ses pairs dont les mœurs alimentaires avaient tendance à provoquer des remontées pour le moins bruyantes, Bigorneau ne perdit pas immédiatement son sourire lorsqu'il entendit sur son flanc les bruissements déplaisants qu'émettaient l'un des siens. Lorsque les sonorités se firent néanmoins trop désagréables et répétitives pour être plus longtemps ignorées, il accorda tout de même une œillade en biais au responsable et fut figé par la plus pure stupéfaction lorsqu'il aperçut, avant même de voir le visage de son camarade, le tentacule difforme qui lui perforait la trachée.
S'immobilisant en même temps que les siens, Bigorneau croisa le regard empli d'effroi du forban que la vie quittait et s'il n'eut pour lui d'empathie qu'une fraction de secondes, sa colère s'étendit bien au delà de sa sollicitude. La griffe acérée du blondinet se rétracta sur elle-même dans un chuintement sordide et le corps devenu blafard de sa première victime s'écroula sur le pont, ajoutant à la pile de cadavres un nouvel arrivant. L'œil de Bigorneau alla de son suivant jusqu'à l'adversaire tout désigné et, d'un air profondément mauvais, il cracha par terre avant de siffler :
"Quitte à jouer la carte de la surprise, t'aurais dû commencer par moi. Mes hommes savent quels risques impliquent notre métier et tant que j'continue à batailler, ils marchent avec moi. Messieurs dames, vous savez quoi faire."
Désireux de venger leur ami, ils enjambèrent sa dépouille en une ruade sauvage et firent hurler l'acier de leurs armes pour fondre sur le magicien. Souhaitant profiter des ouvertures laissées par les primo-assaillants, l'Amiral effectua une première fente en direction de son opposant. Les pointes des sabres fusèrent de tous côtés mais ne rencontrèrent ni l'air, ni la peau de leur cible. Des tintements métalliques résonnèrent et les pirates se retrouvèrent verrouillés sur place, constatant avec agacement qu'ils ne pouvaient mener leurs lames là où ils le désiraient car les serres étirées du magicien s'étaient distordues dans des angles improbables pour parer avec précision l'ensemble des coups portés.
"Très joli tour, jeune."
Le vieil Elémentaire usa de sa main libre pour commencer à canaliser un vortex marin au creux de sa paume mais l'ensorceleur qui lui faisait face le vit venir et, dans un cinglant balayage, il fit tournoyer ses armes renforcées par magie pour repousser l'ensemble des attaquants, les poussant au repli tout en annulant avec efficacité le sort que préparait le loup de mer. L'eau accumulée dans la main de Bigorneau se déversa par terre et l'Amiral lança dans sa barbe un juron venimeux avant de retourner à l'offensive, frappant plus vite que ses hommes pour se retrouver précisément dans la même situation.
Le sabre offert par Beros claqua entre un index ainsi qu'un auriculaire devenus démesurés et une lutte entre force brut et puissance magique débuta, les deux duellistes offrant à l'autre un regard empli de reproches et de provocations non voilées. Usant de son habilité extraordinaire, Bigorneau fit glisser verticalement sa lame pour se soustraire à l'emprise de son partenaire de joute et voulut le frapper au flanc pour se heurter une fois encore aux dix excroissances qui se tordaient pour résister aux impacts.
"La plupart des magiciens n'ont pas ton instinct. Le corps-à-corps te fait pas peur, c'est bien."
Ce compliment n'était bien sûr qu'une opportunité de s'engager dans la mêlée avec plus de férocité. Ramenant son bras armé contre lui, Bigorneau bloqua savamment un trio de griffes filant droit vers son visage, les déviant pour ensuite manifester entre les doigts de sa main libre un filament d'eau aussi fin que discret. Le liquide salé se déploya depuis son point de départ avec une mortelle précision pour venir taper droit dans les yeux de l'adversaire. Pestant en fermant les paupières par réflexe, le magicien resserra sa protection magique pour s'éviter une seconde couche mais cette fois-ci, Bigorneau mit les moyens dans son attaque suivante et administra au républicain un coup d'épaule renforcé par magie aqueuse.
De l'eau accumulée au cœur du marin quitta son enveloppe, produisant une vague rectiligne aux propriétés contondantes. Tel un bloc de marbre projeté en ligne droite, la scélérate fusa pour cogner contre la couverture ennemie, brisant finalement cette dernière pour permettre à Bigorneau d'envoyer un balayage au sabre, ouvrant ainsi une belle plaie béante sur le torse du sorcier qui rugit de douleur. Le cul-bleu se rattrapa tant bien que mal en s'aidant de ses mains dont les doigts avaient repris instinctivement des dimensions normales et Bigorneau, goguenard, vilipenda le jeunot :
"T'as de la technique, mais t'as pas ma filouterie. Bosse sur tes appuis et attend toi toujours à l'inattendu mon p'tit bulot."
Sa légendaire arrogance fut à nouveau punie. Alors que l'Amiral se tenait fièrement devant son vis-à-vis, il fut subitement frappé par une cinglante souffrance qui le prit au mollet gauche. Abaissant les yeux en direction de la source de ses maux, il découvrit avec surprise que sa jambe avait été perforée en trois endroits différents par des tentacules sortis des planches. Ses yeux laiteux allèrent des plaies jusqu'au gaillard accroupi qui le mirait avec insistance et Bigorneau comprit alors que le rattrapage avait permis au sorcier d'enfoncer ses doigts droit dans le bois, les étendant jusqu'à lui pour le frapper en traître. Les crocs serrés, Bigorneau rétorqua avec une audace parfaitement déplacée :
"D'accord, t'as peut être un peu de ma sournoiserie en toi. Mais ça, tu sais faire ?"
L'Amiral pointa son sabre vers le mage et passa son bras libre en dessous de l'autre pour orienter sa paume en biais, droit vers les océans tumultueux. Un grondement lourd retentit et une gigantesque scélérate naquit de nulle part, frappant la coque du galion à bâbord pour finalement engloutir le jeune guerrier qui s'était épinglé tout seul sur son propre navire. Frappé de côté par la vague monstrueuse, le garçon fut soufflé comme un fétu de paille et rencontra la rambarde tribord dans un impact brutal.
Assommé ? Sûrement. N'ayant pas le temps de vérifier, Bigorneau fit signe à ses hommes en attente de vérifier et retourna solennellement vers Anya d'un pas décidé. Il profita du court instant d'accalmie pour regarder autour de lui, constatant avec joie que ses camarades continuaient à semer la mort aux quatre coins du champ de bataille navale. Malgré l'hémorragie qui le prenait à la jambe, il sut qu'il devait continuer à agir et que les blessures pouvaient attendre.
Tant qu'il pouvait encore marcher et nager, il ne se rendait pas.
- Résumé:
Bigorneau se la donne avec Séraphe. Ils se tapent dessus assez sérieusement et la protection du magicien est trop solide pour être facilement percée. A force de cogner dans des murs de renforcement, l'Amiral finit par laisser tomber l'idée de perforer un organe et se résout à user de frappes contondantes, qu'il administre par une succession de vagues progressivement plus puissantes jusqu'à étourdir Séraphe. Blessé à la jambe gauche, il demande à ses gars de ligoter le jeune et continue à avancer vers celle qui bloque les mouvements de son embarcation maudite.
Pouvoirs Utilisés :
Eau P1 : Filet d'eau faiblard pour aveugler.
Eau P2 : Vague au contact.
Eau P3 : Méga grosse vague.
Forces :
-3Naufrageurs avec Bigorneau, 1 blessé grave tombé à l'eau et 1 mort.
-5 Naufrageurs escortent et combattent aux côtés d'Eustache
Total :
-P1 : 1/X
-P2 : 6/10
-P3 : 3/5
HO HO HO !
Capitaine Saumâtre
Messages : 100
crédits : 1383
crédits : 1383
Info personnage
Race: Triton
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique Mauvais
Rang: D
Citoyen du monde
Eustache le Boscambusier
Messages : 38
crédits : 2150
crédits : 2150
Info personnage
Race: Hybride (Homard)
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique Mauvais
Rang: D
Au début, ce sont des caresses un peu vigoureuses, mais fondamentalement bien-aimante, d’un enfant qui ne maîtrise pas sa force. Comme le gamin qui tiens un chiot un peu trop fragile contre son corps, Eustache broie, broie et broie ce soldat d’élite qu’il étreint avec une candeur contre-nature. Il broie, broie, broie jusqu’à ce que le corps ne craque, craque, craque.
Plus de mouvements, plus de vie, plus d’intérêt. Rassasié, il laisse choir le corps inanimé au sol, qui comme une bouillie désarticulée, se tords et se plie dans des positions qu’un corps sain serait incapable de prendre. D’un geste un peu vif, il balaie l’air de sa pince pour la nettoyer de ce sang coagulé. Pas le temps de manger dans l’immédiat, ça l’énerve. Un autre soldat s’approche de lui, jusqu’à ce que la tête de son ancre ne vienne s’enfoncer dans son bras, le réduisant à l’état de brume rougeâtre, les côtes sont écrasées ensuite, pulvérisées, lacérant ses poumons et son cœur de gerbes tranchantes d’os broyés.
Le troisième, lui, se fait attraper par la terrible pince, qui d’un mouvement simple se referme autour de son armure, dont l’acier se tords et s’enfonce sous la pression, jusqu’à ce que le col de son armure ne déborde d’un liquide rougeâtre, que ses yeux prennent la couleur du sang, que sa langue ne gonfle et que dans un « pop », il ne fasse sauter l’homme dans la Broyeuse qu’était sa pince.
Trois morts, trois soldats d’élites formés et entrainés toute leurs vies pour devenir les meilleurs de la nation, réduits à l’état de vulgaires cadavres par l’abomination rouge de l’amiral Bigorneau. Triste sort, triste mort.
C’est alors qu’il se rends compte que le sang frémit un peu, comme si quelque chose vibrait dedans. Un petit bourgeon semble en sortir, si beau qu’Eustache s’arrête pour se baisser un peu tandis que les abordeurs s’occupent des autres soldats un instant. S’appuyant sur sa pince et posant un coude au sol, le Boscambusier regarde ce sang qui frétille dont surgis ce bourgeon d’ombre. Puis, comme une fleur de ténèbres qui jaillit de terre, les ombres prennent vie et manifestent leurs sombres desseins. Frappant, tranchant et projetant l’intangible qui deviens tangible au contact avec sa carapace et les corps de ses camarades. Grondant, hurlant, rageant, Eustache cherche à se protéger un instant les yeux en levant le bras.
Lacérée, tranchée, blessée. La bête rouge est acculée, reculant dans son assaut, repoussée par la magie noire qui le force à se retirer, à céder. Qu’importe la solidité de sa carapace, le fouet noir marque sa chair et libère sa lymphe bleutée qui coule sur sa carapace. Les bras marqués, le rostre partiellement cassé, la bête feule, gronde et vocifère à sa propre manière, en frottant son rostre.
Ses camarades, qui n’ont pas la fortitude de sa carapace, s’en sortent bien moins, l’un d’entre eux se fait lacérer le visage, dont le sang l’aveugle partiellement, un autre est profondément entaillé à la jambe, tandis que le moins chanceux d’entre eux se fait attraper par deux ombres, l’une s’enroulant autour de ses épaules comme l’étreinte d’une mère aimante, la seconde s’agrippant à ses hanches comme une amante. Les deux femmes se tordent et resserrent leurs étreintes mortelles sur ce brave garçon qui avait accompagné Eustache au cours de nombreux abordages, l’amante veut conserver l’amant, la mère veut garder son fils. Tirant l’une et l’autre de leurs côtés respectifs, elles le déchirent en deux. Les gonades vont à l’amante, le cœur à la mère. Les entrailles, elles, s’étirent entre les deux, tentant de garder unis l’homme jusqu’à ce que finalement, elles ne cèdent et se répandent sur le sol dans un bruit humide. Puis, face à l’impuissance de l’homme, l’amante jette sa partie inférieure à l’eau et la mère, qui pleure son fils sans vie, le renvoie à la mer qu’il avait toujours aimé.
Eustache, lui, regarde la scène, quand d’autres ombres tentent de s’enrouler autour de sa jambe, il les repousses d’un geste vif de sa jambe, imaginant une tête à la place de ce tentacule qui tentait de lui faire connaître le même sort qu’à son camarade. Quand sa propre mère tente de l’attraper par les épaules, il se débats et rue comme la bête enragée et assoiffée de sang qu’il est.
Après tout, le matricide et le crime passionnel étaient des choses qu’il connaissait si bien.
Il se débats et s’élance, sautant à travers les ombres qui tentent de former un mur solide pour l’arrêter, qu’il défonce durant sa charge. De la proue du navire jusqu’au mat central, il avance et fais tout pour reprendre l’ascendant. La bête avais été acculée et dans la panique, surtout en l’absence de tout réflexe de fuite, elle n’avait plus que le combat en tête.
L’horreur baveuse, suintante de lymphe bleutée sur sa carapace rouge comme le sang, s’élançait en avant. Balayant l’air et les ombres de sa pince et de son ancre. Arrivé à hauteur du mat de misaine, il peut observer le mage qui maintiens son sort, protégé par les soldats qui ont érigé une muraille de futures cadavres pour l’empêcher d’avancer. Ils sont désormais assez proche, et surtout, ils sont groupés.
L’opportunité fait naître à nouveau ces flammes malsaines dans son bas-ventre, dans cette excitation presque malsaine, c’est plus par pulsion que par réflexion qu’il glisse sa main dans l’ouverture de sa bourse dans laquelle il récupère une énorme poignée de billes. Probablement les dernières qui lui restent, enfin, pour l’instant.
Le geste est vif et précis, travaillé des milliers de fois et qui sont le fruit juteux de sa mémoire musculaire. Il sait quoi lancer, à quelle distance, à quelle vitesse. Dans un bruit presque explosif, la bête mets toute sa force dans le lancer, envoyant cette pluie de projectiles sur la formation groupée qui, soudainement, se retrouve déchirée par le shrapnel. Dans la cohue, il peut voir des membres s’envoler, l’acier être percé et la mort être semée. Une brume rouge se lève, et comme un chien de chasse qui goûte le sang, Eustache n’est plus réellement là.
Ensuite, il lance son ancre, avec force et fracas sur les survivants, qui vole à travers l’air. Peu importe la précision du geste, l’important c’est d’utiliser désormais de terreur et d’en récolter les fruits. Oh oui, le sang et les cris lui rendent la vie et la vigueur. Désarmé, il regarde autour de lui, puis ses pinces et ses doigts. Oui, il pourrait attaquer avec ça, mais non, il veut sentir l’effort, ses muscles broyer ses propres os et l’effort pousser sa carapace et sa chair dans ses retranchements ultimes. Aussi, la bête cherche un jouet à sa taille, maintenant qu’il s’est débarassé de l’ancre. C’est alors que deux billes noire se posent sur le grand mât qui repose à moitié dans l’eau.
C’est d’abord le craquement du bois qui se brise qu’entendent les survivants. Dans la poussière et les ombres dansantes, la carapace rouge se pare de brun et soudainement, le grand mât est de nouveau dressé. Utilisé comme une arme par la bête furieuse qui jubile un instant. Et si elle avait une bouche, tous pourraient entendre son rire maniaque et enfantin.
Jubilatoire, cette sensation de sentir ses os et son corps poussé dans ses derniers retranchements, la sensation est différente mais si proche de ce bain qui avait forcé sa carapace à garder cette taille, ce n’était plus de la vapeur qui s’échappait de ses joints, mais de la lymphe. Il était assez fort pour faire ce qu’il souhaitait faire, mais le corps lui était-il assez endurant ? Peu importe, en vérité, Eustache n’avais jamais été motivé par autre chose que la destruction, la mort et la faim.
Dans un fracas terrible, il vient balayer le pont entier avec cette mort faite de bois et de cordages, plus qu’un seul but désormais. Tout détruire et couler le navire. Qu’importe les survivants, quand le coup sera passé, il enfoncera le mat dans le pont supérieur, brisera le pont intermédiaire pour empaler complétement le navire et l’ouvrir comme une huître.
Plus de mouvements, plus de vie, plus d’intérêt. Rassasié, il laisse choir le corps inanimé au sol, qui comme une bouillie désarticulée, se tords et se plie dans des positions qu’un corps sain serait incapable de prendre. D’un geste un peu vif, il balaie l’air de sa pince pour la nettoyer de ce sang coagulé. Pas le temps de manger dans l’immédiat, ça l’énerve. Un autre soldat s’approche de lui, jusqu’à ce que la tête de son ancre ne vienne s’enfoncer dans son bras, le réduisant à l’état de brume rougeâtre, les côtes sont écrasées ensuite, pulvérisées, lacérant ses poumons et son cœur de gerbes tranchantes d’os broyés.
Le troisième, lui, se fait attraper par la terrible pince, qui d’un mouvement simple se referme autour de son armure, dont l’acier se tords et s’enfonce sous la pression, jusqu’à ce que le col de son armure ne déborde d’un liquide rougeâtre, que ses yeux prennent la couleur du sang, que sa langue ne gonfle et que dans un « pop », il ne fasse sauter l’homme dans la Broyeuse qu’était sa pince.
Trois morts, trois soldats d’élites formés et entrainés toute leurs vies pour devenir les meilleurs de la nation, réduits à l’état de vulgaires cadavres par l’abomination rouge de l’amiral Bigorneau. Triste sort, triste mort.
C’est alors qu’il se rends compte que le sang frémit un peu, comme si quelque chose vibrait dedans. Un petit bourgeon semble en sortir, si beau qu’Eustache s’arrête pour se baisser un peu tandis que les abordeurs s’occupent des autres soldats un instant. S’appuyant sur sa pince et posant un coude au sol, le Boscambusier regarde ce sang qui frétille dont surgis ce bourgeon d’ombre. Puis, comme une fleur de ténèbres qui jaillit de terre, les ombres prennent vie et manifestent leurs sombres desseins. Frappant, tranchant et projetant l’intangible qui deviens tangible au contact avec sa carapace et les corps de ses camarades. Grondant, hurlant, rageant, Eustache cherche à se protéger un instant les yeux en levant le bras.
Lacérée, tranchée, blessée. La bête rouge est acculée, reculant dans son assaut, repoussée par la magie noire qui le force à se retirer, à céder. Qu’importe la solidité de sa carapace, le fouet noir marque sa chair et libère sa lymphe bleutée qui coule sur sa carapace. Les bras marqués, le rostre partiellement cassé, la bête feule, gronde et vocifère à sa propre manière, en frottant son rostre.
Ses camarades, qui n’ont pas la fortitude de sa carapace, s’en sortent bien moins, l’un d’entre eux se fait lacérer le visage, dont le sang l’aveugle partiellement, un autre est profondément entaillé à la jambe, tandis que le moins chanceux d’entre eux se fait attraper par deux ombres, l’une s’enroulant autour de ses épaules comme l’étreinte d’une mère aimante, la seconde s’agrippant à ses hanches comme une amante. Les deux femmes se tordent et resserrent leurs étreintes mortelles sur ce brave garçon qui avait accompagné Eustache au cours de nombreux abordages, l’amante veut conserver l’amant, la mère veut garder son fils. Tirant l’une et l’autre de leurs côtés respectifs, elles le déchirent en deux. Les gonades vont à l’amante, le cœur à la mère. Les entrailles, elles, s’étirent entre les deux, tentant de garder unis l’homme jusqu’à ce que finalement, elles ne cèdent et se répandent sur le sol dans un bruit humide. Puis, face à l’impuissance de l’homme, l’amante jette sa partie inférieure à l’eau et la mère, qui pleure son fils sans vie, le renvoie à la mer qu’il avait toujours aimé.
Eustache, lui, regarde la scène, quand d’autres ombres tentent de s’enrouler autour de sa jambe, il les repousses d’un geste vif de sa jambe, imaginant une tête à la place de ce tentacule qui tentait de lui faire connaître le même sort qu’à son camarade. Quand sa propre mère tente de l’attraper par les épaules, il se débats et rue comme la bête enragée et assoiffée de sang qu’il est.
Après tout, le matricide et le crime passionnel étaient des choses qu’il connaissait si bien.
Il se débats et s’élance, sautant à travers les ombres qui tentent de former un mur solide pour l’arrêter, qu’il défonce durant sa charge. De la proue du navire jusqu’au mat central, il avance et fais tout pour reprendre l’ascendant. La bête avais été acculée et dans la panique, surtout en l’absence de tout réflexe de fuite, elle n’avait plus que le combat en tête.
L’horreur baveuse, suintante de lymphe bleutée sur sa carapace rouge comme le sang, s’élançait en avant. Balayant l’air et les ombres de sa pince et de son ancre. Arrivé à hauteur du mat de misaine, il peut observer le mage qui maintiens son sort, protégé par les soldats qui ont érigé une muraille de futures cadavres pour l’empêcher d’avancer. Ils sont désormais assez proche, et surtout, ils sont groupés.
L’opportunité fait naître à nouveau ces flammes malsaines dans son bas-ventre, dans cette excitation presque malsaine, c’est plus par pulsion que par réflexion qu’il glisse sa main dans l’ouverture de sa bourse dans laquelle il récupère une énorme poignée de billes. Probablement les dernières qui lui restent, enfin, pour l’instant.
Le geste est vif et précis, travaillé des milliers de fois et qui sont le fruit juteux de sa mémoire musculaire. Il sait quoi lancer, à quelle distance, à quelle vitesse. Dans un bruit presque explosif, la bête mets toute sa force dans le lancer, envoyant cette pluie de projectiles sur la formation groupée qui, soudainement, se retrouve déchirée par le shrapnel. Dans la cohue, il peut voir des membres s’envoler, l’acier être percé et la mort être semée. Une brume rouge se lève, et comme un chien de chasse qui goûte le sang, Eustache n’est plus réellement là.
Ensuite, il lance son ancre, avec force et fracas sur les survivants, qui vole à travers l’air. Peu importe la précision du geste, l’important c’est d’utiliser désormais de terreur et d’en récolter les fruits. Oh oui, le sang et les cris lui rendent la vie et la vigueur. Désarmé, il regarde autour de lui, puis ses pinces et ses doigts. Oui, il pourrait attaquer avec ça, mais non, il veut sentir l’effort, ses muscles broyer ses propres os et l’effort pousser sa carapace et sa chair dans ses retranchements ultimes. Aussi, la bête cherche un jouet à sa taille, maintenant qu’il s’est débarassé de l’ancre. C’est alors que deux billes noire se posent sur le grand mât qui repose à moitié dans l’eau.
C’est d’abord le craquement du bois qui se brise qu’entendent les survivants. Dans la poussière et les ombres dansantes, la carapace rouge se pare de brun et soudainement, le grand mât est de nouveau dressé. Utilisé comme une arme par la bête furieuse qui jubile un instant. Et si elle avait une bouche, tous pourraient entendre son rire maniaque et enfantin.
Jubilatoire, cette sensation de sentir ses os et son corps poussé dans ses derniers retranchements, la sensation est différente mais si proche de ce bain qui avait forcé sa carapace à garder cette taille, ce n’était plus de la vapeur qui s’échappait de ses joints, mais de la lymphe. Il était assez fort pour faire ce qu’il souhaitait faire, mais le corps lui était-il assez endurant ? Peu importe, en vérité, Eustache n’avais jamais été motivé par autre chose que la destruction, la mort et la faim.
Dans un fracas terrible, il vient balayer le pont entier avec cette mort faite de bois et de cordages, plus qu’un seul but désormais. Tout détruire et couler le navire. Qu’importe les survivants, quand le coup sera passé, il enfoncera le mat dans le pont supérieur, brisera le pont intermédiaire pour empaler complétement le navire et l’ouvrir comme une huître.
- résumé tour 4:
- Eustache est blessé et saigne abondamment suite à l'attaque du mage qui manie les ombres, ses hommes eux aussi en pâtissent, deux sont handicapés par leurs blessures et l'un d'entre eux mort, essoré et déchiré par les ombres. Face à ça, Eustache surgit à travers les ombres et utilise sa prouesse d'armes sur les survivant qui sont à portée optimale. - Force P3 (Prouesse d'armes)
- Il envoie ensuite son arme sur les survivants avec la force d'un boulet de canon, ne leurs laissant aucune opportunité de retrouver leurs assises et de renforcer leurs positions - Force P2
- Pris d'un élan de folie destructrice jubilatoire, il instrumentalise le grand mat pour s'en servir d'une arme qu'il balaye à hauteur du pont pour tenter de tous les tuer d'un coup, puis, il l'enfonce dans le sol et commence à l'utiliser comme un couteau à huître. Il essaie de briser le navire en deux. Force P3
Pouvoirs utilisés :
P1 - ???
P2 - 5/10 (Force)
P3 - 4/5 (Force)- Eustache est blessé et saigne abondamment suite à l'attaque du mage qui manie les ombres, ses hommes eux aussi en pâtissent, deux sont handicapés par leurs blessures et l'un d'entre eux mort, essoré et déchiré par les ombres. Face à ça, Eustache surgit à travers les ombres et utilise sa prouesse d'armes sur les survivant qui sont à portée optimale. - Force P3 (Prouesse d'armes)
Noble de La République
Viktor Volkhard
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Info personnage
Race: Humain
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Loyal Mauvais
Rang: B
Les prunelles ardentes du mercenaire reikois étaient rivées sur son œuvre précédente, la destruction de l’arrière du Fureur. Malgré le chaos déclenché par sa propre attaque sur le navire républicain, il tentait de discerner les traits de la silhouette de la mage de foudre qu’il eût ciblée plus tôt. Sous son masque démoniaque se dessiner un léger sourire mesquin, presque fier. Cependant, il ignorait totalement la menace bien plus imminente qui se préparait discrètement dans son dos, la présence d’un mage de vent, prêt à lui ôter la vie.
- Pas mal.
- Tu vois la magicienne ?
- Impossible avec toute cette fumée. Mais bon, je m’en fous. Enfin je retrouve un peu plus de mon pouvoir passé, tu n’imagines pas comme c’est plaisant.
- Et la mage de foudre, on peut pas la laisser continuer de…
- C’est plus notre problème.
- Bah, pas vraiment. Je te rappelle que tous nos potes comptent sur nous pour…
Soudain, le démon, en pleine possession du corps du demi-oni, ressentit une violente bourrasque provenant de son dos, alors qu’il se tenait en équilibre sur la figure de proue, à peine plus épaisse que ses pieds. Enfin, heureusement pour lui, il s’était bien positionné, ayant deux barres perpendiculaires de chacun de ses côtés. Le vent était si puissant que, d’après Erwin, il ne pouvait pas être naturel, surtout en prenant en compte les conditions météorologiques qui n’étaient pas si désastreuses.
Sous son masque de bois, imitant parfaitement les traits d’un démon oni, se dissipèrent les moindres d'expressions physionomiques qui y étaient dissimulées. Il pivota rapidement, mais précisément, d’un quart de tour, veillant à ne pas malencontreusement chuter de son perchoir. Une nouvelle bourrasque vint le secouer, accompagnée de quelques picotements. Il comprit instantanément que cela n’augurait rien de bon.
Pivotant rapidement la tête, il aperçut enfin la menace imminente dans son champ de vision : le mage maîtrisant avec perfection la magie du vent. Celui-là même qui, plus tôt, s’était envolé avec ses hommes pour aborder la Renégate, mais aussi celui qui tentait de faire plier les mâts du navire de Saumâtre. Malheureusement, ce n’était pas seulement sa présence qui était dérangeante pour le Staal, cela aurait été bien trop simple. Le mage de Magic attaquait Erwin, à l’aide de lames de vent, aussi tranchantes et fines qu’un fil de rasoir. Bien évidemment, le demi-oni n’eut pas le temps de réagir correctement à cette attaque surprise, ne pouvant pas la parer efficacement. Tout ce qu’il pût faire, c’était encaisser et prier.
Les multiples lames de vent, presque surnaturellement rapides, flottaient en direction du mercenaire reikois, traçant devant ses yeux incandescents et ébahis, des sillons blanchâtres aussi mortels que magnifiques. Certainement par instinct de survie, le démon eut le réflexe de baisser la tête et de lever rapidement ses deux bras, désormais complètement noirs. L’un vint se placer devant son torse, protégeant son cœur et sa gorge. L’autre, devant son front, protégeant partiellement le masque déposé sur son visage.
Les lames magiques, d’une puissance modérée, tailladèrent le bas du masque du démon, parvenant à se frayer un chemin jusqu’à lui, malgré la protection, révélant le bas du visage du mercenaire et taillant légèrement une lèvre. Seulement, elles entaillèrent également les bras d’Erwin, laissant ce sang à la teinte si particulière, emplie de sa magie de feu et de foudre, couler le long de ceux-ci.
Bien que le démon contrôlât l’entièreté du corps d’Erwin, ce dernier ne put s’empêcher de pousser un long hurlement de douleurs, pestant une série d’insultes à l’encontre du mage de vent. Instantanément, il usa de sa régénération pour guérir des plus faibles blessures, laissant un épais écran de fumée autour de lui. Après le passage des multiples lames d’air mortelles, une nouvelle bourrasque, aussi violente que les premières, balaya le demi-oni qui lui, était légèrement déstabilisé. Mais, semblerait-il que ce soit suffisant. Ainsi, Erwin chuta sur la droite.
Alors que le Staal était persuadé de pousser son dernier soupir, le démon parvint à se rattraper de justesse sur la barre perpendiculaire à la figure de proue. Il profita de la fumée l’entourant pour se rendre invisible et faire croire qu’il fût simplement tombé dans la mer. Il espérait ainsi que son adversaire crût en une victoire et s’approchait de sa précédente position pour s’assurer qu’il ne fût plus.
Remontant rapidement, en parfait équilibre sur la barre, le demi-oni, toujours invisible, se dirigea en direction du pont du Navire, tout en espérant que le mage de vent n’eût aucun moyen de discerner son sort d’invisibilité. Et, après quelques pas discrets et calculés, il posa enfin pied sur le pont de la Renégate, mirant désormais son adversaire, depuis son dos. La tendance s’était inversée et, celui qui serait surpris cette fois-ci, ce serait Calyx.
Dissipant finalement son sort d’invisibilité une fois hors de portée de son adversaire, Carnage canalisa toute son énergie dans ses deux bras, répétant sa précédente attaque, dans une mesure beaucoup moins puissante. Son bras droit, manipulant la magie du feu, s’enflamma au fur et à mesure. D’abord le bout de ses doigts, puis, les flammes gagnaient du terrain jusqu’à ses épaules.
Son bras gauche ensuite, d’un noir profond, comportant quelques sillons jaunâtres semblant être ses veines, accumula cette nouvelle magie. Des éclairs sortaient du bout de ses doigts et, gagnaient du terrain jusqu’à son épaule, dessinant des motifs anciens à l’aide des éclairs. La discrétion était de mise, aucun son plus bruyant que le brouhaha environnant ne s’échappait du corps d’Erwin.
Soudain, dans un violent claquement, les mains du demi-oni se joignirent, cumulant toute la magie canalisée par le démon. Quasiment instantanément, le mage de vent était la cible d’un rayon d’énergie surpuissant, mêlant le feu et la foudre, en une énergie dévastatrice. Calyx, s’il n’était pas protégé par la magie, n’avait pas la moindre chance de s’en sortir en un seul morceau. Sous le masque fendu du démon se dessinait un large sourire carnassier, comme s’il était fier d’avoir déchaîné sa puissance sur un volatile un peu trop embêtant.
- Pas mal.
- Tu vois la magicienne ?
- Impossible avec toute cette fumée. Mais bon, je m’en fous. Enfin je retrouve un peu plus de mon pouvoir passé, tu n’imagines pas comme c’est plaisant.
- Et la mage de foudre, on peut pas la laisser continuer de…
- C’est plus notre problème.
- Bah, pas vraiment. Je te rappelle que tous nos potes comptent sur nous pour…
Soudain, le démon, en pleine possession du corps du demi-oni, ressentit une violente bourrasque provenant de son dos, alors qu’il se tenait en équilibre sur la figure de proue, à peine plus épaisse que ses pieds. Enfin, heureusement pour lui, il s’était bien positionné, ayant deux barres perpendiculaires de chacun de ses côtés. Le vent était si puissant que, d’après Erwin, il ne pouvait pas être naturel, surtout en prenant en compte les conditions météorologiques qui n’étaient pas si désastreuses.
Sous son masque de bois, imitant parfaitement les traits d’un démon oni, se dissipèrent les moindres d'expressions physionomiques qui y étaient dissimulées. Il pivota rapidement, mais précisément, d’un quart de tour, veillant à ne pas malencontreusement chuter de son perchoir. Une nouvelle bourrasque vint le secouer, accompagnée de quelques picotements. Il comprit instantanément que cela n’augurait rien de bon.
Pivotant rapidement la tête, il aperçut enfin la menace imminente dans son champ de vision : le mage maîtrisant avec perfection la magie du vent. Celui-là même qui, plus tôt, s’était envolé avec ses hommes pour aborder la Renégate, mais aussi celui qui tentait de faire plier les mâts du navire de Saumâtre. Malheureusement, ce n’était pas seulement sa présence qui était dérangeante pour le Staal, cela aurait été bien trop simple. Le mage de Magic attaquait Erwin, à l’aide de lames de vent, aussi tranchantes et fines qu’un fil de rasoir. Bien évidemment, le demi-oni n’eut pas le temps de réagir correctement à cette attaque surprise, ne pouvant pas la parer efficacement. Tout ce qu’il pût faire, c’était encaisser et prier.
Les multiples lames de vent, presque surnaturellement rapides, flottaient en direction du mercenaire reikois, traçant devant ses yeux incandescents et ébahis, des sillons blanchâtres aussi mortels que magnifiques. Certainement par instinct de survie, le démon eut le réflexe de baisser la tête et de lever rapidement ses deux bras, désormais complètement noirs. L’un vint se placer devant son torse, protégeant son cœur et sa gorge. L’autre, devant son front, protégeant partiellement le masque déposé sur son visage.
Les lames magiques, d’une puissance modérée, tailladèrent le bas du masque du démon, parvenant à se frayer un chemin jusqu’à lui, malgré la protection, révélant le bas du visage du mercenaire et taillant légèrement une lèvre. Seulement, elles entaillèrent également les bras d’Erwin, laissant ce sang à la teinte si particulière, emplie de sa magie de feu et de foudre, couler le long de ceux-ci.
Bien que le démon contrôlât l’entièreté du corps d’Erwin, ce dernier ne put s’empêcher de pousser un long hurlement de douleurs, pestant une série d’insultes à l’encontre du mage de vent. Instantanément, il usa de sa régénération pour guérir des plus faibles blessures, laissant un épais écran de fumée autour de lui. Après le passage des multiples lames d’air mortelles, une nouvelle bourrasque, aussi violente que les premières, balaya le demi-oni qui lui, était légèrement déstabilisé. Mais, semblerait-il que ce soit suffisant. Ainsi, Erwin chuta sur la droite.
Alors que le Staal était persuadé de pousser son dernier soupir, le démon parvint à se rattraper de justesse sur la barre perpendiculaire à la figure de proue. Il profita de la fumée l’entourant pour se rendre invisible et faire croire qu’il fût simplement tombé dans la mer. Il espérait ainsi que son adversaire crût en une victoire et s’approchait de sa précédente position pour s’assurer qu’il ne fût plus.
Remontant rapidement, en parfait équilibre sur la barre, le demi-oni, toujours invisible, se dirigea en direction du pont du Navire, tout en espérant que le mage de vent n’eût aucun moyen de discerner son sort d’invisibilité. Et, après quelques pas discrets et calculés, il posa enfin pied sur le pont de la Renégate, mirant désormais son adversaire, depuis son dos. La tendance s’était inversée et, celui qui serait surpris cette fois-ci, ce serait Calyx.
Dissipant finalement son sort d’invisibilité une fois hors de portée de son adversaire, Carnage canalisa toute son énergie dans ses deux bras, répétant sa précédente attaque, dans une mesure beaucoup moins puissante. Son bras droit, manipulant la magie du feu, s’enflamma au fur et à mesure. D’abord le bout de ses doigts, puis, les flammes gagnaient du terrain jusqu’à ses épaules.
Son bras gauche ensuite, d’un noir profond, comportant quelques sillons jaunâtres semblant être ses veines, accumula cette nouvelle magie. Des éclairs sortaient du bout de ses doigts et, gagnaient du terrain jusqu’à son épaule, dessinant des motifs anciens à l’aide des éclairs. La discrétion était de mise, aucun son plus bruyant que le brouhaha environnant ne s’échappait du corps d’Erwin.
Soudain, dans un violent claquement, les mains du demi-oni se joignirent, cumulant toute la magie canalisée par le démon. Quasiment instantanément, le mage de vent était la cible d’un rayon d’énergie surpuissant, mêlant le feu et la foudre, en une énergie dévastatrice. Calyx, s’il n’était pas protégé par la magie, n’avait pas la moindre chance de s’en sortir en un seul morceau. Sous le masque fendu du démon se dessinait un large sourire carnassier, comme s’il était fier d’avoir déchaîné sa puissance sur un volatile un peu trop embêtant.
- Résumé:
- - Carnage regarde son oeuvre
- Il est surpris par les lames de vents de Calyx et se protège comme il peut
- Il se fait entailler un peu partout
- Il utilise sa régénération, ce qui fait un écran de fumée
- Il tombe à cause d'une nouvelle bourrasque
- Il se rattrape et se rend invisible
- Il retourne sur le pont, derrière Calyx qui est allé voir qu'il était bien tombé
- Il fait un ultra-laser de foudre P1 et feu P2 dans le dos de Calyx, sans qu'il ne le voit venir à temps
Pouvoir utilisé :
P1 : 10/illimité
P2 : 4/10
P3 3/5
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Sur l'Eclat d'Arcane
Sur le pont de l'Eclat d'Arcane, l'Amiral Bigorneau se tient face à Séraphe, une tension électrique remplissant l'air entre les deux combattants. Autour du capitaine, ses quelques hommes de main se reculent aussi prudemment que précipitamment, conscients que le cul-bleu n'est ni un adversaire à sous-estimer, ni un adversaire à leur portée.
Le combat qui s'engage est intense, chacun des protagonistes déployant toute sa force et sa ruse pour prendre le dessus. Les coups d'estoc de l'Amiral, habilement portés, sont cependant repoussés par la magie de renforcement de Séraphe, qui semble prendre un malin plaisir à défier son adversaire. Ses doigts tentaculaires venant virevolter autour de l’élémentaire pour s'abattre sur lui comme les mouettes autour d’une charogne, tandis que son propre corps se mut plus rapidement, forçant le chef des pirates à faire preuve d’autant plus de prouesse martiale pour palier à ce désavantage.
Soudain, avec un sourire jubilatoire, le républicain enfoncent ses appendices dans la jambe gauche du pirate. La douleur fulgurante qui en résulte fait vaciller Bigorneau, réalisant qu'il est à la merci de son adversaire. Pour Séraphe, la victoire semble assurée, il ne reste plus qu'à séparer la tête du tronc pour mettre fin à la bataille.
Mais l'élémentaire, rusé et déterminé, refuse de se laisser abattre si facilement. Usant de la tromperie propre aux pirates, il canalise sa magie et invoque de puissantes trombes d'eau qui s'élèvent autour de lui avant de s'abattre violemment sur Séraphe. Pris par surprise, le mage est projeté sur le côté par la vague monstrueuse, son corps balloté avant de rencontrer la rambarde tribord dans un impact brutal.
Promptement ligoté par les sbires qui encensent le capitaine, il ne reste plus qu’Ania, encore absorbée par son propre sort retenant la Ginette et, de ce fait, totalement aveugle à ce qui se passait autour d’elle. Séraphe à présent vaincu, il ne reste plus qu'à Bigorneau de tuer Ania, la dernière mage du navire et dernier obstacle qui se dressait entre lui et la proie qu'il guettait. Cependant, alors qu'il avance, Séraphe émerge de l'impact brutal, son visage maculé de sang, mais sa détermination intacte. D'une voix faible mais chargée de défi, il déclare :
- Si vous tuez Ania, vous ne réussirez jamais à obtenir Hava, alors qu’ un rire mêlé de douleur s'échappant de ses lèvres meurtries.
Un dilemme cruel se profile devant lui : tuer Ania et risquer de perdre la clé de sa victoire, ou laisser la mage vivante et affronter le risque de la voir s'échapper avec Hava.
Ou bien n’était-ce qu’un coup de bluff de la part d’un homme encore sonné par sa blessure à la tête ?
Sur le Fureur
Le Capitaine Saumâtre et la mage Aelianna s'affrontent avec une détermination sans faille, chacun cherchant à anéantir l'autre dans un torrent de violence et de magie déchaînée. Les actions combinées des deux adversaires convergent vers un point critique, un point où la destruction totale semble inévitable.
Dans une collision cataclysmique, les deux forces se rencontrent, fusionnant dans une explosion titanesque qui éventre et déchire le Fureur de part en part. Le navire est englouti dans un halo de feu et de débris, projetant des éclats mortels dans toutes les directions.
L'explosion est si puissante, si assourdissante, que pendant quelques instants, le champ de bataille entier est plongé dans un silence irréel, où seul le rugissement infernal de l'explosion résonne dans les esprits des combattants. Le Fureur, jadis un fier navire de guerre, n'est plus qu'un amas de débris fumants, emporté par les flots tumultueux de la bataille.
Dans ce chaos apocalyptique, le destin du Fureur est scellé, et avec lui, peut-être celui de ceux qui osaient le défendre jusqu'au bout.
Le pirate, échappant de justesse à la mort grâce au sacrifice de son acolyte, file à travers les flots en direction de l'Eclat d'Arcane. Derrière lui, le Fureur, jadis fierté républicaine, sombre dans les profondeurs abyssales.
Alors que Saumâtre surveille d'un coin de l’œil la chute inexorable de ce navire, une sensation d'angoisse l'envahit lorsque ses yeux les remarquent.
Des paires d'yeux luisent d'une lueur phosphorescente dans les ténèbres abyssales, témoins silencieux de la bataille navale qui vient de se dérouler à la surface. Leurs mouvements saccadés révèlent une agitation fébrile, comme si les créatures qui les possédaient étaient animées d'une excitation indomptable, attisée par l'odeur du sang répandu.
Pourtant, malgré cela, les êtres demeurent immobiles, comme figés dans l'attente. Leur silence énigmatique semble annoncer une menace latente, un danger tapi dans les profondeurs obscures de l'océan, attendant patiemment le moment opportun pour émerger et réclamer leur tribut.
Sur le Gardien
Le pont du navire résonne des cris des combattants blessés et mourants, tandis qu'Eustache, le visage déformé par la douleur et la rage, émerge des ombres qui l'avaient enveloppé. Son corps est parcouru de blessures béantes, le sang ruisselant de ses plaies se confondant avec la couleur de sa carapace.
Ignorant la douleur qui le tenaille, Eustache se rue sur les survivants avec une férocité indomptable. Ses billes, fauchent tout sur leur passage avec une précision mortelle. Les hommes encore debout sont incapables de résister à la furie meurtrière qui les assaille. Quant à ceux qui survécurent à la pluie de métal, ils furent tout simplement fauchés par l’ancre qui vint briser les uns, broyer les autres, exterminant toute trace d’opposition.
Même Velius ne put rien faire, ne devant sa survie qu’à sa propre invocation d’un bouclier d’ombre qui eut le mérite de le protéger du shrapnel avant d’être anéanti par la seconde attaque. Le mage est expulsé sur le côté, sonné et déboussolé.
Puis le boscambusier saisit le grand mât du navire, le soulevant comme une arme improvisée. Le bois craque et gémit sous la pression, menaçant de se briser sous la puissance déchaînée de l’hybride possédé par la folie.
Alors que le chaos se déchaîne sur le pont du navire, Velius réalise avec effroi qu'il est totalement dépassé par la fureur destructrice d'Eustache. Autour de lui, ses hommes gisent sans vie, fauchés par la lame impitoyable de leur ennemi. Même sa magie, habituellement si puissante, semble impuissante face à la déferlante de violence qui s'abat sur eux.
Dans un geste de frustration et de résignation, Velius frappe le pont du navire de son poing, sentant la frustration monter en lui face à l'ampleur de la défaite imminente. Il comprend que rester signifierait une mort certaine, et qu'il n'a aucune chance de vaincre Eustache dans un combat direct.
Rassemblant ses dernières forces, le républicain se résout à la retraite. Il enroule son être dans un voile d'ombre et d'illusions, se dissimulant aux yeux de son ennemi sous le couvert de l'obscurité. Alors qu'Eustache continue son assaut dévastateur, éventrant le navire avec une férocité incontrôlable, Velius disparaît de la vue, s'échappant silencieusement dans les ombres.
Malgré le tumulte qui règne autour de lui, l’homme-homard ne semble pas prêter attention à la disparition de son adversaire. Sa folie meurtrière le consume, le poussant à poursuivre sa tâche macabre sans relâche, ignorant les menaces qui pourraient se cacher dans l'ombre, enfonçant le mat jusqu’à la quille pour éventrer le navire de part en part.
Sur le Renégate
Alors que Calyx déchaîne une puissante bourrasque qui envoie Erwin valser au sol, ce dernier profite de la confusion pour se dissimuler dans la fumée qui enveloppe le pont. Tandis que Calyx s'approche pour vérifier son succès, Erwin réapparaît soudainement derrière lui, invisible aux yeux de son adversaire.
Sans prévenir, Erwin déclenche une attaque dévastatrice, fusionnant la foudre et le feu dans une attaque magistrale. La décharge électrique et les flammes engloutissent Calyx dans une explosion fulgurante, faisant disparaître le mage des vents à la vue de tous.
Cependant, la victoire d'Erwin est de courte durée. La fumée dissipée par l'explosion laisse place à une bourrasque de vent encore plus puissante, qui projette violemment tous les occupants du navire au sol, amis comme ennemis. Plus aucun n’est réellement capable de se relever pour poursuivre le combat.
Dans un état de rage incontrôlable, Calyx, gravement blessé mais animé d'une détermination féroce, concentre toute sa magie. La pression de l'air s'intensifie davantage autour du pont, tandis que des lames tranchantes d'air commencent à se matérialiser, déchirant le bois et les voiles du navire sous leur impact dévastateur.
C'est le dernier sort de Calyx, un ultime acte de désespoir ou de vengeance, qui décidera du sort de ce duel.
- Résumé des actions:
Bigorneau
Tu es blessé à la jambe gauche.
Le choix t'es offert : si tu tue Ania, tu prend le risque de voir Hava t'échapper. Cependant, c'est peut-être un mensonge.
La Ginette est toujours immobilisée par le P4 eau d'Ania. La Ginette ne peut toujours pas manœuvrer.
Saumâtre
Tu réussi à t'enfuir avant l'explosion.
Tu es blessé par les éclats de l'explosion.
Tu remarques des dizaines d'yeux dans les profondeurs, juste sous les navires.
Tu peux te diriger vers le navire de ton choix.
Tout les hommes présents sur la Renégate sont cloués au sol par la technique de zone de Calyx.
Erwin
Tu réussi à blesser grièvement Calyx.
Calyx utilise une dernière attaque de vent P3 en technique de zone. S'il n'est pas arrêté à temps, alors la Renégate sera trop endommagée pour manoeuvrer. Des lames d'air fusent de toutes parts.
Eustache
Tu as massacré tout le monde et fait fuir Velius. Tu peux tranquillement continuer à détruire le navire, puis à aller sur un autre navire de ton choix.
- Forces en présence:
Navires :
Eclat d'Arcane
20 soldats d'élite.
Canons tous opérationnels.
Etat du navire : Légèrement impacté par la canonnade du Fureur.
Fureur
Etat du navire : Coulé.
Ombre
Etat du navire : Coulé.
Gardien
0 soldats d'élite
Moitié des canons opérationnels.
Etat du navire : coque percée, pont éventré. Le navire sombrera au tour prochain.
Mages :
Ania :
- Eau P4.
Statut : Absorbée par un sort qui la coupe du monde.
Calyx
- Vent P3
- Vol
Statut : Blessé. Tente le tout pour le tout dans une dernière attaque.
Séraphe
- Allongement des membre P2
- Renforcement P2
- Force P1
- Vitesse P1
- Prouesse d’arme = Utiliser ses doigts renforcés comme des tentacules.
Statut : Vaincu et ligoté.
Aeliana :
Statut : Tué.
Velius :
- Ombre P3
- Illusion P3
Statut : Disparu.
Arb :
- Illusion P3
- Senseur P2
- Projection Astrale
- Eau P2
Statut : Disparu.
Citoyen du monde
L'Amiral Bigorneau
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Info personnage
Race: Elémentaire (Eau)
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique Mauvais
Rang: B
L'Amiral s'immobilisa lorsque la voix défiante de Séraphe résonna dans son dos. Le sabre posé sur l'épaule et la mine bougonne, le pirate fit volte-face pour capter le regard de celui qui, rageusement, tentait d'instiller chez les forbans les germes du doute. Embrasé par la simple idée de l'opposition à la force des siens, il inspecta brièvement le piteux état du jeune homme qui avait l'audace de s'adresser à lui avec tant d'ardeur malgré l'évidence de son absolue défaite puis porta sa main libre à l'arête de son nez, qu'il vint pincer tout en se massant les yeux. Ce faisant, il gronda entre ses crocs serrés :
"Tu m'as déjà fait perdre un temps précieux en t'attaquant à moi et maintenant, tu t'complais à jouer aux devinettes ?"
Bigorneau avala une part de la distance qui le séparait du valeureux républicain et leva son coude pour ensuite venir cogner férocement le pommeau de son sabre contre la tempe du malheureux, le renvoyant au sol par un impact aussi cinglant que possible. La folie du Fléau des Océans était dénuée de toute frontière et s'il avait su faire preuve de clémence une fois, il avait déjà épuisé le peu de patience qu'il conservait en son sein. Sa voix rauque se fit plus tonitruante et d'un ton devenu pure vocifération, il beugla :
"Quand on veut survivre, on donne l'entièreté des informations requises à son ravisseur, sac à merde !"
Un pointu cogna brutalement le bas-ventre du pauvret, le propulsant sur son flanc et l'incitant par la même occasion à se recroqueviller sur lui-même. Bigorneau ne s'arrêta pas là et se lança dans une série de coups administrés avec une frénésie sans pareil, tapant à la volée en poussant des mugissements sourds pour passer à son adversaire l'envie de rétorquer avec une arrogance aussi déplacée que l'était la sienne.
"T'as voulu causer, t'as voulu t'étendre en palabres ? Ben fais le grand, y'a rien qui t'arrête ! Cause ! Vas-y; chante mon p'tit bulot !"
Les cris encore honorables se muèrent en soupirs épuisés ainsi qu'en râles gras alors que Bigorneau, avec toujours plus de barbarie, continuait inlassablement de rouer de coups sa victime du moment. Essoufflé par cet effort de cruauté, l'Amiral cessa d'attaquer quand les premières gouttes de sang vinrent jaillir de la bouche malmenée du gaillard et, après quelques instants passés à observer l'étendue des dommages causés, Bigorneau adressa une œillade en biais à l'un des siens, crachant avec fureur :
"M'sieur Fildeplomb, attrapez moi ce salopard; on va le traîner jusqu'à la maudite sotte qui croit pouvoir entraver la sauvagerie de notre vaisseau par ses pouvoirs de médiocre."
Le gros triton à tête de carnassier offrit à son supérieur hiérarchique un sourire effroyable et empoigna sans douceur le magicien torturé, l'amenant avec eux en direction de la fameuse Ania. Lorsque les quatre pirates furent à portée de voix de la sorcière qui s'efforçait par tous les moyens d'empêcher la Ginette de bouger, Bigorneau plaça deux doigts dans sa gueule et siffla de toutes ses forces pour attirer son attention avant d'agripper Séraphe par les cheveux, l'arrachant à Fildeplomb pour ensuite venir placer le tranchant de son sabre contre la gorge de celui qui oscillait entre deux états de conscience.
"M'dame Ania, si j'me gourre pas ? Y'a ce p'tiot pinçon qui m'a dit que j'pouvais pas kidnapper Hava tranquillement sans passer par vous. J'ai une offre à vous proposer et, vous allez voir, je suis un excellent négociateur."
Les ricanements de hyènes qui retentirent autour du marin aliéné laissèrent sans mal entrevoir la grandeur du mensonge qu'il venait de proférer.
"L'idée est simple. Si vous me menez docilement jusqu'à la gamine que j'suis venu chercher, vous et les quelques survivants de votre rafiot pourrez repartir sans trop de casse supplémentaire. Toute proposition contraire nous mènera à l'autre conclusion : à savoir un aller simple pour notre garde-manger. Après vous avoir massacrés, on aura la dalle et ça fait au moins trois jours qu'on a pas bouffé de républicain. Le cuistot va pas tarder à me rejoindre et sachez que si je n'partage pas ses talents culinaires, j'ai à peu près le même degré de patience que lui. A savoir aucune. Alors, tentée ?"
Il resserra son étreinte sur la chevelure de Séraphe tout en poinçonnant légèrement le cou de ce dernier. Sa langue passa sur les crocs de sa mâchoire supérieure et il ajouta :
"Vous avez dix secondes. Au delà, je vous étripe là où vous vous tenez et j'aime autant vous dire que j'suis un créatif."
"Tu m'as déjà fait perdre un temps précieux en t'attaquant à moi et maintenant, tu t'complais à jouer aux devinettes ?"
Bigorneau avala une part de la distance qui le séparait du valeureux républicain et leva son coude pour ensuite venir cogner férocement le pommeau de son sabre contre la tempe du malheureux, le renvoyant au sol par un impact aussi cinglant que possible. La folie du Fléau des Océans était dénuée de toute frontière et s'il avait su faire preuve de clémence une fois, il avait déjà épuisé le peu de patience qu'il conservait en son sein. Sa voix rauque se fit plus tonitruante et d'un ton devenu pure vocifération, il beugla :
"Quand on veut survivre, on donne l'entièreté des informations requises à son ravisseur, sac à merde !"
Un pointu cogna brutalement le bas-ventre du pauvret, le propulsant sur son flanc et l'incitant par la même occasion à se recroqueviller sur lui-même. Bigorneau ne s'arrêta pas là et se lança dans une série de coups administrés avec une frénésie sans pareil, tapant à la volée en poussant des mugissements sourds pour passer à son adversaire l'envie de rétorquer avec une arrogance aussi déplacée que l'était la sienne.
"T'as voulu causer, t'as voulu t'étendre en palabres ? Ben fais le grand, y'a rien qui t'arrête ! Cause ! Vas-y; chante mon p'tit bulot !"
Les cris encore honorables se muèrent en soupirs épuisés ainsi qu'en râles gras alors que Bigorneau, avec toujours plus de barbarie, continuait inlassablement de rouer de coups sa victime du moment. Essoufflé par cet effort de cruauté, l'Amiral cessa d'attaquer quand les premières gouttes de sang vinrent jaillir de la bouche malmenée du gaillard et, après quelques instants passés à observer l'étendue des dommages causés, Bigorneau adressa une œillade en biais à l'un des siens, crachant avec fureur :
"M'sieur Fildeplomb, attrapez moi ce salopard; on va le traîner jusqu'à la maudite sotte qui croit pouvoir entraver la sauvagerie de notre vaisseau par ses pouvoirs de médiocre."
Le gros triton à tête de carnassier offrit à son supérieur hiérarchique un sourire effroyable et empoigna sans douceur le magicien torturé, l'amenant avec eux en direction de la fameuse Ania. Lorsque les quatre pirates furent à portée de voix de la sorcière qui s'efforçait par tous les moyens d'empêcher la Ginette de bouger, Bigorneau plaça deux doigts dans sa gueule et siffla de toutes ses forces pour attirer son attention avant d'agripper Séraphe par les cheveux, l'arrachant à Fildeplomb pour ensuite venir placer le tranchant de son sabre contre la gorge de celui qui oscillait entre deux états de conscience.
"M'dame Ania, si j'me gourre pas ? Y'a ce p'tiot pinçon qui m'a dit que j'pouvais pas kidnapper Hava tranquillement sans passer par vous. J'ai une offre à vous proposer et, vous allez voir, je suis un excellent négociateur."
Les ricanements de hyènes qui retentirent autour du marin aliéné laissèrent sans mal entrevoir la grandeur du mensonge qu'il venait de proférer.
"L'idée est simple. Si vous me menez docilement jusqu'à la gamine que j'suis venu chercher, vous et les quelques survivants de votre rafiot pourrez repartir sans trop de casse supplémentaire. Toute proposition contraire nous mènera à l'autre conclusion : à savoir un aller simple pour notre garde-manger. Après vous avoir massacrés, on aura la dalle et ça fait au moins trois jours qu'on a pas bouffé de républicain. Le cuistot va pas tarder à me rejoindre et sachez que si je n'partage pas ses talents culinaires, j'ai à peu près le même degré de patience que lui. A savoir aucune. Alors, tentée ?"
Il resserra son étreinte sur la chevelure de Séraphe tout en poinçonnant légèrement le cou de ce dernier. Sa langue passa sur les crocs de sa mâchoire supérieure et il ajouta :
"Vous avez dix secondes. Au delà, je vous étripe là où vous vous tenez et j'aime autant vous dire que j'suis un créatif."
- Résumé:
Bigorneau tabasse Séraphe puis le traîne jusqu'à Ania et lui fait une proposition fort sympathique.
Pouvoirs Utilisés :
N/A
Forces :
-3 Naufrageurs avec Bigorneau, 1 blessé grave tombé à l'eau et 1 mort.
-5 Naufrageurs escortent et combattent aux côtés d'Eustache
Total :
-P1 : 1/X
-P2 : 6/10
-P3 : 3/5
HO HO HO !
Capitaine Saumâtre
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Info personnage
Race: Triton
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique Mauvais
Rang: D
Noble de La République
Viktor Volkhard
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Info personnage
Race: Humain
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Loyal Mauvais
Rang: B
Décidément, toutes les tentatives d’assassinat du jeune demi-oni échouaient, même celles prodiguées contre son propre camp. Peut-être fallait-il qu’il pensât à se reconvertir dans quelque chose de plus simple, comme la cuisine, par exemple. Ah non, la Ginette avait déjà un cuisinier attitré. Techniciens de surface, ça lui irait certainement mieux que mercenaire, assassin ou même pirate, de toute façon.
Trêve de plaisanteries, l’attention du mercenaire reikois et de son fidèle acolyte démon devait surtout se porter sur ce putain de mage de vent qui refusait de rendre son dernier souffle. C’était plutôt ironique d’ailleurs. Le vent, le souffle. Bref.
Carnage baissa la tête, gardant tout de même un œil sur ce qui se passait devant lui, puis porta son bras gauche devant ses yeux, de manière à se protéger. Mais, se protéger de quoi ? C’était du vent. Le démon n’était peut-être pas le pingouin qui glissait le plus loin, mais il avait la volonté de faire, on ne pouvait pas lui enlever ça. Enfin, bref. En l’instant, il fallait surtout trouver un moyen de stopper l’attaque de Calyx, sinon, la Renégate ne pourra plus manœuvrer et, ça serait franchement chiant, au plein milieu de la mer.
Il fallait donc agir, mais, comme la magie n’avait pas l’air de fonctionner face au mec de vent, Carnage, couplé à Erwin, devait trouver une solution pour abattre une bonne fois pour toute ce cul-bleu.
Grommelant tout un tas d’insultes -oui, ça l’aide à réfléchir-, Carnage eut enfin l’éclair de génie qui, non seulement, lui permettrait d’abattre le mage de vent, mais en plus, ne mettrait pas la vie de ses amis en danger. Tout en offrant bien sûr, un joli spectacle. Même si, en portant ses prunelles embrasées tout autour de lui, il ne voyait personne pouvant l’applaudir.
Dommage, il n’y aura personne pour voir la magnificence de ses tactiques de combat rapproché. Peut-être pouvait-il au moins garder un souvenir de Calyx. Non, même pas en rêve.
Merde, la force du vent de Calyx était bien trop élevée. De ce fait, le démon ne pouvait ni se rapprocher comme il l’entendait, ni utiliser de sort magique, risquant de le retourner contre lui. Bon, bah, adieux.
Non, une nouvelle idée germa dans l’esprit malade du demi-oni. Il céda sous la pression du vent, puis se laissa porter par celui-ci, jusqu’au premier mât qu’il pût attraper. De là, il grimpa au sommet, toujours soumis à cette incroyable force, durant quelques mètres. Une fois les quatre mètres de hauteur dépassés, le sort de Calyx n’avait plus effet. Ce dernier semblait vraiment cibler le pont, une stratégie somme toute louable, qui lui permettrait certainement de briser les mâts.
Mais heureusement, Erwin est là, perché à mi-hauteur du mât, au-dessus de la première voile. Il se posta sur celle-ci, puis s’appuya pour prendre l’élan. Bien évidemment, il fit apparaître ses deux armes, chaque main tenait une épée bien aiguisée, prête à déchirer la chair de ce cher mage de vent. Un sourire se dessina sous le masque démoniaque, puis ses pieds se décolèrent brusquement de son appui.
Un grand saut. Il avait plutôt intérêt à ne pas se foirer et à amortir sa chute, sinon, adieu les jambes.
Alors en plein vol, Carnage plaça ses deux lames de manière à ce qu’elles fussent dirigées vers Calyx. Lame vers le bas donc. Les flammes sortant de ses yeux glissèrent le long de son masque, tant la chute était grande. Un pari risqué, mais qui réussira à n’en point douter.
Fendant les airs, Carnage ne manqua pas sa cible et, tomba sur Calyx. Chacune des lames perforèrent les épaules du mage, puis dans sa chute, il finit empalé dans le pont du navire. Une chance pour Carnage, qui, en plus d’abattre sa cible, amortit cette chute.
De nouveau, un sourire décora le visage balafré du demi-oni, à moitié visible à cause de l’attaque surprise de cet enfoiré de mage mort. Inutile de lui faire un doigt, il ne le verrait pas, celui-là.
Trêve de plaisanteries, l’attention du mercenaire reikois et de son fidèle acolyte démon devait surtout se porter sur ce putain de mage de vent qui refusait de rendre son dernier souffle. C’était plutôt ironique d’ailleurs. Le vent, le souffle. Bref.
Carnage baissa la tête, gardant tout de même un œil sur ce qui se passait devant lui, puis porta son bras gauche devant ses yeux, de manière à se protéger. Mais, se protéger de quoi ? C’était du vent. Le démon n’était peut-être pas le pingouin qui glissait le plus loin, mais il avait la volonté de faire, on ne pouvait pas lui enlever ça. Enfin, bref. En l’instant, il fallait surtout trouver un moyen de stopper l’attaque de Calyx, sinon, la Renégate ne pourra plus manœuvrer et, ça serait franchement chiant, au plein milieu de la mer.
Il fallait donc agir, mais, comme la magie n’avait pas l’air de fonctionner face au mec de vent, Carnage, couplé à Erwin, devait trouver une solution pour abattre une bonne fois pour toute ce cul-bleu.
Grommelant tout un tas d’insultes -oui, ça l’aide à réfléchir-, Carnage eut enfin l’éclair de génie qui, non seulement, lui permettrait d’abattre le mage de vent, mais en plus, ne mettrait pas la vie de ses amis en danger. Tout en offrant bien sûr, un joli spectacle. Même si, en portant ses prunelles embrasées tout autour de lui, il ne voyait personne pouvant l’applaudir.
Dommage, il n’y aura personne pour voir la magnificence de ses tactiques de combat rapproché. Peut-être pouvait-il au moins garder un souvenir de Calyx. Non, même pas en rêve.
Merde, la force du vent de Calyx était bien trop élevée. De ce fait, le démon ne pouvait ni se rapprocher comme il l’entendait, ni utiliser de sort magique, risquant de le retourner contre lui. Bon, bah, adieux.
Non, une nouvelle idée germa dans l’esprit malade du demi-oni. Il céda sous la pression du vent, puis se laissa porter par celui-ci, jusqu’au premier mât qu’il pût attraper. De là, il grimpa au sommet, toujours soumis à cette incroyable force, durant quelques mètres. Une fois les quatre mètres de hauteur dépassés, le sort de Calyx n’avait plus effet. Ce dernier semblait vraiment cibler le pont, une stratégie somme toute louable, qui lui permettrait certainement de briser les mâts.
Mais heureusement, Erwin est là, perché à mi-hauteur du mât, au-dessus de la première voile. Il se posta sur celle-ci, puis s’appuya pour prendre l’élan. Bien évidemment, il fit apparaître ses deux armes, chaque main tenait une épée bien aiguisée, prête à déchirer la chair de ce cher mage de vent. Un sourire se dessina sous le masque démoniaque, puis ses pieds se décolèrent brusquement de son appui.
Un grand saut. Il avait plutôt intérêt à ne pas se foirer et à amortir sa chute, sinon, adieu les jambes.
Alors en plein vol, Carnage plaça ses deux lames de manière à ce qu’elles fussent dirigées vers Calyx. Lame vers le bas donc. Les flammes sortant de ses yeux glissèrent le long de son masque, tant la chute était grande. Un pari risqué, mais qui réussira à n’en point douter.
Fendant les airs, Carnage ne manqua pas sa cible et, tomba sur Calyx. Chacune des lames perforèrent les épaules du mage, puis dans sa chute, il finit empalé dans le pont du navire. Une chance pour Carnage, qui, en plus d’abattre sa cible, amortit cette chute.
De nouveau, un sourire décora le visage balafré du demi-oni, à moitié visible à cause de l’attaque surprise de cet enfoiré de mage mort. Inutile de lui faire un doigt, il ne le verrait pas, celui-là.
- Résumé:
- - Carnage se laisse porté par le vent de Calyx, jusqu'au premier mât qu'il croise
- Il grimpe à mi-hauteur, au-dessus de la première voile
- Il fait apparaître ses lames
- Il saute sur Calyx
- Il empale Calyx sur le pont
- Il hésité à lui faire un doigt
Pouvoir utilisé :
P1 : 12/illimité
P2 : 4/10
P3 3/5
Citoyen du monde
Eustache le Boscambusier
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Info personnage
Race: Hybride (Homard)
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique Mauvais
Rang: D
Comme une palourde qu’on force à s’ouvrir, la coque craque et geint. Le bois se tords et se déforme puis, dans un cri strident du fruit de mer démesuré et le grondement de la coque qui cède finalement sous l’effort, le bateau s’éventre. Impossible à colmater, impossible à récupérer, il commence déjà à couler tandis que l’abomination rouge de l’amiral se recule pour admirer son travail, cliquetant de contentement face au travail fini.
Il marche sur le pont tandis que déjà la ligne de flottaison se fait engloutir par la plus vorace des amantes, la mer que lui et ses compagnons prétendent dominer, alors qu’ils ne sont en vérité que ses plus fidèles serviteurs. Sur le chemin qui le ramène à ses frères naufrageurs qui l’accueillent en héros, l’énorme pince coupante de l’abominable créature se ferme autour de la gorge d’un survivant qui, jusque-là, était bien trop occupé à presser contre l’affreuse plaie à son ventre une masse rougeâtre d’organes et d’intestins perforés. Une blessure atroce qui, hélas pour lui, n’avait pas suffit à venir à bout de la fortitude paradoxale du corps humains. S’il en avait la force, ses cris couvriraient même les cannonades et les explosions des autres navires, mais l’humain ne pouvait plus que geindre, trop faible pour résister au sort atroce que lui réservait le boscambusier.
Comme un père aimant, il regarda ses deux camarades blessés par la bataille après avoir glissé ses billes noires sans âmes sur ce qu’il restait de celui qui avais péri dans l’abordage. Sa main chitineuse passa sur les épaules de ses quatre frères restants, avant d’aller récupérer le tricorne du naufrageur décédé ainsi que son sabre. Le corps allait retourner à la mer, mais le chapeau lui allait rester.
Cambusier attentif, il déchira les vêtements du mourant qu’il tirait de sa pince. Saisit le biceps de sa pince avant de jouer doucement avec le bras pour tenter de sentir le point de rupture le plus apte. Pivotant à droite lentement, l’avant-bras faisant une rotation complète sur son articulation, puis pivotant à gauche jusqu’à ce que les tendons ne cèdent, il lui arracha d’un coup sec, dans un claquement sonore de l’os sautant de son articulation. Il lança le bras au premier blessé, puis l’autre au second. Mima le geste de manger et, agacé par les gémissements larmoyants de sa victime, enfonça ses doigts chitineux dans la plaie béante qui l’éventrait, fouilla dans la bouillie d’organe jusqu’à trouver quelque chose de solide et, d’une pression de sa main, broyer ce qu’il y trouvait. Ca ne criait plus, ça vivait peut-être encore mais peu lui importait. Se redressant, enroulant la chaîne autour de son avant-bras, Eustache observa ses deux camarades encore en bonne forme tout en levant son ancre sur son épaule.
Il signa de ses mains. « Vous. Venir. » puis signa pour les deux autres avec des gestes assez secs. « Vous. Attendre. Manger. Bobo. Manger. Guérir. Bobo. Pas venir. Bobo. », puis, il plongea à l’eau vers la dernière cible vivante qui pouvait lui offrir encore un peu d’amusement.
L’éclat.
Dans l’eau, les voltigeurs vinrent se joindre à lui, portant le nombre de son escouade à huit. Depuis le royaume du titan des mers, le boscambusier pouvait observer la beauté du massacre qu’ils venaient d’organiser. Plus loin, les débris d’un navire éventré et les statues immobiles qui commençaient à couler. De l’autre, des fragments oubliés d’un navire ayant implosé, mélangeant bois, poix et sang dans l’eau. Attirant les requins à la ronde pour venir festoyer sur les cadavres que la mer avait décidé d’avaler. Puis derrière eux, le Gardien qui coulait lentement.
Il nageait paisiblement, le sel piquant sa chair exposée à travers sa carapace et l’eau nettoyant sa lymphe bleutée qui enlevait son lustre à sa carapace. Il était en paix, là, dans l’eau, à entendre les bruit lointains du bois qui craque et les quelques cris étouffés de ceux qui se noyaient. Vraiment, la vie était belle.
Une fois à hauteur de l’éclat, Eustache, les naufrageurs et les voltigeurs qui l’accompagnaient grimpaient le long de la coque, jusqu’à rejoindre le pont. Sortant dans une trombe d’eau rougeâtre, s’armant directement de son ancre de combat, le boscambusier lâcha un cri strident.
- M’enfin Eustache, dis-donc ! Tu vois pas que je suis occupé à parler là ?
Se redressant comme un enfant qu’on venait de gronder, l’abomination à la carapace rouge s’arrêta net dans son élan et, comme s’il était puni, venait se ranger silencieusement aux côtés de l’amiral. Les naufrageurs et les voltigeurs, eux, prirent position en arrière. Prêts à se battre.
Il marche sur le pont tandis que déjà la ligne de flottaison se fait engloutir par la plus vorace des amantes, la mer que lui et ses compagnons prétendent dominer, alors qu’ils ne sont en vérité que ses plus fidèles serviteurs. Sur le chemin qui le ramène à ses frères naufrageurs qui l’accueillent en héros, l’énorme pince coupante de l’abominable créature se ferme autour de la gorge d’un survivant qui, jusque-là, était bien trop occupé à presser contre l’affreuse plaie à son ventre une masse rougeâtre d’organes et d’intestins perforés. Une blessure atroce qui, hélas pour lui, n’avait pas suffit à venir à bout de la fortitude paradoxale du corps humains. S’il en avait la force, ses cris couvriraient même les cannonades et les explosions des autres navires, mais l’humain ne pouvait plus que geindre, trop faible pour résister au sort atroce que lui réservait le boscambusier.
Comme un père aimant, il regarda ses deux camarades blessés par la bataille après avoir glissé ses billes noires sans âmes sur ce qu’il restait de celui qui avais péri dans l’abordage. Sa main chitineuse passa sur les épaules de ses quatre frères restants, avant d’aller récupérer le tricorne du naufrageur décédé ainsi que son sabre. Le corps allait retourner à la mer, mais le chapeau lui allait rester.
Cambusier attentif, il déchira les vêtements du mourant qu’il tirait de sa pince. Saisit le biceps de sa pince avant de jouer doucement avec le bras pour tenter de sentir le point de rupture le plus apte. Pivotant à droite lentement, l’avant-bras faisant une rotation complète sur son articulation, puis pivotant à gauche jusqu’à ce que les tendons ne cèdent, il lui arracha d’un coup sec, dans un claquement sonore de l’os sautant de son articulation. Il lança le bras au premier blessé, puis l’autre au second. Mima le geste de manger et, agacé par les gémissements larmoyants de sa victime, enfonça ses doigts chitineux dans la plaie béante qui l’éventrait, fouilla dans la bouillie d’organe jusqu’à trouver quelque chose de solide et, d’une pression de sa main, broyer ce qu’il y trouvait. Ca ne criait plus, ça vivait peut-être encore mais peu lui importait. Se redressant, enroulant la chaîne autour de son avant-bras, Eustache observa ses deux camarades encore en bonne forme tout en levant son ancre sur son épaule.
Il signa de ses mains. « Vous. Venir. » puis signa pour les deux autres avec des gestes assez secs. « Vous. Attendre. Manger. Bobo. Manger. Guérir. Bobo. Pas venir. Bobo. », puis, il plongea à l’eau vers la dernière cible vivante qui pouvait lui offrir encore un peu d’amusement.
L’éclat.
Dans l’eau, les voltigeurs vinrent se joindre à lui, portant le nombre de son escouade à huit. Depuis le royaume du titan des mers, le boscambusier pouvait observer la beauté du massacre qu’ils venaient d’organiser. Plus loin, les débris d’un navire éventré et les statues immobiles qui commençaient à couler. De l’autre, des fragments oubliés d’un navire ayant implosé, mélangeant bois, poix et sang dans l’eau. Attirant les requins à la ronde pour venir festoyer sur les cadavres que la mer avait décidé d’avaler. Puis derrière eux, le Gardien qui coulait lentement.
Il nageait paisiblement, le sel piquant sa chair exposée à travers sa carapace et l’eau nettoyant sa lymphe bleutée qui enlevait son lustre à sa carapace. Il était en paix, là, dans l’eau, à entendre les bruit lointains du bois qui craque et les quelques cris étouffés de ceux qui se noyaient. Vraiment, la vie était belle.
Une fois à hauteur de l’éclat, Eustache, les naufrageurs et les voltigeurs qui l’accompagnaient grimpaient le long de la coque, jusqu’à rejoindre le pont. Sortant dans une trombe d’eau rougeâtre, s’armant directement de son ancre de combat, le boscambusier lâcha un cri strident.
- M’enfin Eustache, dis-donc ! Tu vois pas que je suis occupé à parler là ?
Se redressant comme un enfant qu’on venait de gronder, l’abomination à la carapace rouge s’arrêta net dans son élan et, comme s’il était puni, venait se ranger silencieusement aux côtés de l’amiral. Les naufrageurs et les voltigeurs, eux, prirent position en arrière. Prêts à se battre.
- résumé tour 5:
- Eustache prends le temps de préparer un casse croûte pour ses camarades une fois le travail fini sur le gardien.
- Il plonge dans l'eau et est rejoint par les voltigeurs de Saumâtre (Accord du joueur)
- Il monte à bord de l'éclat et prends position derrière l'amiral.
Pouvoirs utilisés :
P1 - ???
P2 - 5/10 (Force)
P3 - 4/5 (Force)- Eustache prends le temps de préparer un casse croûte pour ses camarades une fois le travail fini sur le gardien.
Affilié à la République
Koraki Exousia
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Sur l'Eclat d'Arcane
Ania se tient debout sur le pont de l'Eclat d'Arcane, les yeux fixés sur le capitaine pirate Bigorneau qui a osé envahir son navire. Malgré la surprise de voir son vaisseau investi par l'ennemi, aucun signe de panique ou de désespoir ne traverse son visage.
Elle arbore plutôt une expression de détermination farouche, ses traits empreints de la fierté inébranlable propre aux membres de la République. Les bras croisés derrière son dos, elle soutient le regard de Bigorneau avec une assurance déconcertante, comme si elle était agacée par son intrusion et ses manières peu raffinées.
- Vous êtes ridicule … soupire t-elle. Les hommes comme vous ne comprennent rien à la loyauté.
Dans un geste rapide et déterminé, Séraphe rapproche son coup de la lame qui reposait à proximité. Son regard reste fixement porté sur Ania, dénué de toute émotion, alors qu'il exécute le mouvement sans la moindre hésitation.
La lame tranche nettement sa gorge dans un mouvement fluide et précis, libérant un flot de sang écarlate qui jaillit de la plaie béante. Malgré la violence de l'acte, son visage reste impassible, comme s'il avait accepté son destin avec résignation.
Un silence pesant envahit l'air alors que le mage s'effondre lentement sur le sol, sa vie s'échappant de lui en un dernier soupir.
- Qu’allez-vous faire à présent que votre otage est mort ? Reprend Ania. Si je le désir, je pourrais tout simplement faire sombrer ce navire et vous avec. Mon nom serait chanté à MAGIC tandis que le votre tombera dans l’oubli. Et m’est avis que ce n’est pas ce que vous désirez.
Ania avance avec une assurance calme sur le pont, ses pas résonnant légèrement malgré le chaos ambiant. Son regard, d'un bleu acier glacial, fixe Bigorneau avec un mélange de mépris et de détermination. Un sourire dédaigneux étire ses lèvres alors qu'elle observe l'homme qui se dresse devant elle, défiant toute forme d'intimidation.
- Séraphe disait vrai, vous ne pouvez pas emporter Hava. Tout simplement car si vous le faites, alors vous vous condamner vous même à la damnation.
Malgré la menace qui pèse sur elle, Ania semble résolue à ne pas se laisser impressionner, sa détermination transparaissant dans chaque geste, chaque expression de son visage.
- Vous n’avez aucune idée de sa valeur réelle, pirate. Elle pourrait être la clé de la survie de la République.
Son regard glisse furtivement vers la Renégate et, l’espace d’un instant, elle ferme les yeux.
- Il est des menaces dont nous ne connaissons pas encore la puissance. Ces menaces sont déjà sur nous.
Elle tend son doigt vers le navire pirate, invitant l’Amiral à l’observer et à découvrir ce qui se passait.
Sous les flots
Cette idée, ce fut la pire qu’il ait eu.
Plus Saumâtre s’approchait, plus il pouvait discerner les traits des créatures qui avaient attirés son attention et il apparut rapidement qu’ils n’étaient en rien similaire à des nagas ou des tritons. Quand bien même leurs formes évoquaient un mélange étrange entre l'humain et le marin, avec des membres palmés, des écailles chatoyantes et des branchies frémissantes, leurs yeux, grands et lumineux, semblaient vides de toute sagesse et de toute réflexion possible. Il n’y avait nulle intelligence humaine, nulle ruse animale dans leur regard.
Alors que Saumatre s'approche, le groupe se met à s'agiter, comme agité par une force invisible. Leurs murmures aquatiques résonnent dans l'eau, créant une symphonie étrange et mystérieuse. Les mouvements de leurs corps s'accélèrent à mesure que le capitaine commence à parler, comme s'ils percevaient quelque chose d'important dans ses paroles.
Une tension palpable règne parmi eux alors que le capitaine poursuit son discours. Leurs gestes deviennent frénétiques, leurs regards se croisant dans un échange silencieux et chargé de sens. Et lorsque le pirate termine enfin ses paroles, une agitation intense parcourt le groupe. Dans un mouvement synchronisé, ils se dispersent soudainement en tout sens, tel un éclatement sous-marin.
Ils se réorganisent subtilement, comme s'ils communiquaient par un langage non verbal complexe et ancestral. Leurs mouvements fluides et coordonnés évoquant ceux d'une meute de prédateurs aquatiques, tournant autour du Second des Pirates avec une aisance déconcertante. Le capitaine sent le piège se refermer lentement sur lui alors que les créatures resserrent leur cercle, réduisant progressivement son espace de manœuvre.
Malgré son habileté naturelle dans l'eau, Saumatre réalise rapidement qu'il est dépassé par ces créatures hybrides. Leurs gestes calculés et leurs regards perçants le font frissonner d'appréhension. Il sait qu'il ne pourra pas leur échapper aussi facilement qu'il le pensait.
Soudain, dans un mouvement synchronisé et préparé, ils passent à l'attaque. Leurs membres palmés fendent l'eau avec une précision mortelle, convergeant vers Saumatre avec une détermination implacable. Il se retrouve submergé par une force collective bien supérieure à la sienne, réalisant trop tard que ces créatures marines sont bien plus qu'un simple assemblage d'instincts primitifs et qu’ils sont bien hermétiques à toute tentative de négociation.
Sur la Renégate
Carnage, porté par le vent puissant invoqué par Calyx, vole à travers le pont de la Rénégate jusqu'à ce qu'il croise le premier mât. Sans hésitation, il grimpe avec agilité à mi-hauteur, au-dessus de la première voile, ses mouvements empreints d'une détermination féroce.
Arrivé à sa position désirée, il fait apparaître ses lames, étincelantes à la lumière du soleil, prêtes à accomplir leur funeste dessein. Dans un geste fluide et rapide, il saute de sa perche élevée, son regard fixé sur sa cible : Calyx.
Dans un élan de détermination, Carnage fond sur sur le mage avec la férocité d'un prédateur affamé. Les lames s'abattent avec une précision mortelle, traversant l'air avec une vitesse fulgurante. Avec un mouvement gracieux mais implacable, il empale Calyx sur le pont, mettant fin à la menace qu'il représentait. Et avec sa défaite, les quelques hommes qui l'avaient accompagné, démoralisés par la perte de leur chef et submergés par le nombre des pirates, sont peu à peu exterminés dans un carnage sanglant. À la fin, le navire est libéré de l'attaque des républicains, ses drapeaux flottant triomphalement dans la brise marine, annonçant leur victoire.
Dans un silence presque irréel, la Rénégate, qui fendait les flots avec une assurance indomptable, s'immobilise soudainement. Un frisson d'inquiétude parcourt l'équipage alors que tous les hommes à bord sont projetés au sol par la force de l'arrêt brutal.
Une brume épaisse et mystérieuse émerge des profondeurs de l'océan, enveloppant le navire pirate dans son étreinte opaque. Elle s'étend rapidement, comme une créature vivante s'insinuant entre les planches du pont et se glissant dans chaque interstice du navire.
En quelques instants seulement, la Rénégate semble disparaître, engloutie par la brume insidieuse qui l'entoure. Le navire pirate, autrefois majestueux et menaçant, est désormais enveloppé d'une aura d'incertitude et de mystère, dissimulé aux yeux du monde extérieur.
Dans l'obscurité naissante de la brume, l'équipage retient son souffle, se demandant ce qui pourrait bien se cacher dans les ténèbres marines qui les entourent. Aussitôt, tous se rassemblent vers Erwin et Syrte, les interrogeant du regard. Que devaient-ils faire ?
Au loin, à travers l’inconnu que représente désormais le seul horizon, une corne de brume retentit. Allié ? Ennemi ?
Ou pire ?
- Résumé des actions:
Bigorneau
Séraphe se tue lui-même.
Ania t'éxplique qu'un danger plus grand menace la République.
Elle t'invite à observer la Renégate.
La Ginette est à présent libre de ses mouvements.
Saumâtre
Tu es attaqués par les êtres marins.
Il t'est difficile d'estimer leur nombre.
La Renégate disparait dans un épais brouillard.
Erwin
Tu réussi à tuer Calyx.
La Renégate est englobée dans un étrange brouillard.
Au loin, tu entends le son d'une corne-de-brume.
Eustache
Tu rejoins tranquillement l'Eclat.
Citoyen du monde
L'Amiral Bigorneau
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Mirant d'un œil vitreux l'enveloppe de brume qui s'emparait de la Renégate, Bigorneau sentait à nouveau la présence d'un étau qui se resserrait contre son crâne, faisant poindre un début de migraine occasionnée par la complexification excessive d'un plan qui, pourtant, avait vocation à rester simpliste du début à la fin. Repoussant d'un coup de pied colérique la dépouille de l'imbécile qui avait sciemment donné sa vie pour sa cause, l'Amiral frotta rageusement le fil de sa lame ensanglantée contre son manteau déjà bien empourpré. Affichant une grimace qui se voulait ridicule, il se mit à dodeliner de la tête en tirant la langue tout en répétant d'un air idiot les mots de son vis-à-vis :
"Beuh beuh beuh, la survie de la République..."
Les forbans qui accompagnaient le vieux loup de mer s'esclaffèrent franchement et même Eustache eut la décence de jouer des pédipalpes pour donner plus de cachet aux provocations de son supérieur. S'il était agacé par la perspective d'un nouvel obstacle se dressant entre lui et sa proie, Bigorneau n'était pas homme à se laisser abattre et avait suffisamment foi en Erwin pour savoir que celui-ci ne se laisserait pas vaincre si facilement, quoi que puisse abriter ce nuage empli de funestes présages. Adressant à Ania un regard fichtrement noir, il lança alors :
"Si votre exemple le plus parlant de loyauté, c'est de se trancher la gorge par excès de fierté, j'vous avoue que vous auriez pu trouver plus convaincant. Ca lui a valu quoi au p'tit, à part une mort pitoyable ainsi qu'un nom gravé sur une stèle que les Titans balaieront quand ils en auront marre de vous voir saloper le paysage avec des briques bleues ?"
Grattant sa barbe remplie de crustacés divers, il se surprit à relever l'aspect surréaliste de ce moment. Ania croyait vraiment qu'elle allait s'en tirer à si bon compte simplement en marmonnant à ses adversaires une énigme cryptique concernant de fantomatiques menaces planant sur l'ensemble des vauriens du coin ? C'était bien mal connaître l'équipage de l'Amiral ainsi que les hommes de sa Flotte qui, non contents de s'extirper des pires situations avec un arrogant brio, avaient vu bien pire dans leurs carrières respectives qu'un pet aqueux balancé au beau milieu de rien.
"La question était pas d'savoir si vous me donniez l'autorisation d'aller choper la gamine. L'unique considération était votre implication -ou votre absence d'implication- dans une telle entreprise. Tout c'que je vois pour l'instant, c'est que vous empêchez mon vaisseau de se mouvoir librement en plus de me marcher sur les bourses. Ca fait deux fautes, c'est deux de trop."
L'eau déversée sur le pont par les vagues scélérates commença à s'agiter, formant ça et là des sphères aquatiques qui s'élevèrent doucement tandis que l'Amiral éveillait à nouveau sa maîtrise des flots. Les hommes de main commencèrent à jouer des sabres et des coutelas tandis qu'Eustache armait son ancre massive, se préparant au massacre qui n'allait inévitablement pas tarder à suivre.
"Et si j'peux vous donner un conseil, trouvez une menace plus adéquate que celle de la noyade lorsque vous vous adressez à une horde de requins. Messieurs dames..."
Tournant les talons, il claqua des doigts. Les sphères d'eau accumulées autour d'Ania se déformèrent pour se changer en poiscailles artificielles, un banc de piranhas fait d'eau salée qui fusèrent comme des flèches sur l'ensorceleuse tandis que les Naufrageurs bondissaient en avant avec la ferme intention d'illustrer l'étendue de leur sauvagerie. Par dessus son épaule, Bigorneau lança avec nonchalance à son boscambusier :
"Garde les meilleurs morceaux de côté. On la cuisinera au blanc et aux herbes, pour changer un peu."
Boitant vers l'arrière du navire en quête de celle qu'il était venu chercher, il ignora la conclusion du carnage en approche et chercha du regard Saumâtre qui ne réapparaissait toujours pas à la surface. Il espérait que rien ne lui soit arrivé.
"Beuh beuh beuh, la survie de la République..."
Les forbans qui accompagnaient le vieux loup de mer s'esclaffèrent franchement et même Eustache eut la décence de jouer des pédipalpes pour donner plus de cachet aux provocations de son supérieur. S'il était agacé par la perspective d'un nouvel obstacle se dressant entre lui et sa proie, Bigorneau n'était pas homme à se laisser abattre et avait suffisamment foi en Erwin pour savoir que celui-ci ne se laisserait pas vaincre si facilement, quoi que puisse abriter ce nuage empli de funestes présages. Adressant à Ania un regard fichtrement noir, il lança alors :
"Si votre exemple le plus parlant de loyauté, c'est de se trancher la gorge par excès de fierté, j'vous avoue que vous auriez pu trouver plus convaincant. Ca lui a valu quoi au p'tit, à part une mort pitoyable ainsi qu'un nom gravé sur une stèle que les Titans balaieront quand ils en auront marre de vous voir saloper le paysage avec des briques bleues ?"
Grattant sa barbe remplie de crustacés divers, il se surprit à relever l'aspect surréaliste de ce moment. Ania croyait vraiment qu'elle allait s'en tirer à si bon compte simplement en marmonnant à ses adversaires une énigme cryptique concernant de fantomatiques menaces planant sur l'ensemble des vauriens du coin ? C'était bien mal connaître l'équipage de l'Amiral ainsi que les hommes de sa Flotte qui, non contents de s'extirper des pires situations avec un arrogant brio, avaient vu bien pire dans leurs carrières respectives qu'un pet aqueux balancé au beau milieu de rien.
"La question était pas d'savoir si vous me donniez l'autorisation d'aller choper la gamine. L'unique considération était votre implication -ou votre absence d'implication- dans une telle entreprise. Tout c'que je vois pour l'instant, c'est que vous empêchez mon vaisseau de se mouvoir librement en plus de me marcher sur les bourses. Ca fait deux fautes, c'est deux de trop."
L'eau déversée sur le pont par les vagues scélérates commença à s'agiter, formant ça et là des sphères aquatiques qui s'élevèrent doucement tandis que l'Amiral éveillait à nouveau sa maîtrise des flots. Les hommes de main commencèrent à jouer des sabres et des coutelas tandis qu'Eustache armait son ancre massive, se préparant au massacre qui n'allait inévitablement pas tarder à suivre.
"Et si j'peux vous donner un conseil, trouvez une menace plus adéquate que celle de la noyade lorsque vous vous adressez à une horde de requins. Messieurs dames..."
Tournant les talons, il claqua des doigts. Les sphères d'eau accumulées autour d'Ania se déformèrent pour se changer en poiscailles artificielles, un banc de piranhas fait d'eau salée qui fusèrent comme des flèches sur l'ensorceleuse tandis que les Naufrageurs bondissaient en avant avec la ferme intention d'illustrer l'étendue de leur sauvagerie. Par dessus son épaule, Bigorneau lança avec nonchalance à son boscambusier :
"Garde les meilleurs morceaux de côté. On la cuisinera au blanc et aux herbes, pour changer un peu."
Boitant vers l'arrière du navire en quête de celle qu'il était venu chercher, il ignora la conclusion du carnage en approche et chercha du regard Saumâtre qui ne réapparaissait toujours pas à la surface. Il espérait que rien ne lui soit arrivé.
- Résumé:
Bigorneau se fout de la gueule d'Ania puis déclare qu'elle ne sert plus à rien. Après avoir projeté une horde de poissons faits d'eau sur elle, il ordonne à Eustache ainsi qu'aux autres Naufrageurs présents de lui faire sa fête et part en quête d'Hava.
Pouvoirs Utilisés :
-Eau Palier 2
Forces :
-7 Naufrageurs avec Bigorneau et Eustache, 1 blessé grave tombé à l'eau et 2 morts.
Total :
-P1 : 1/X
-P2 : 7/10
-P3 : 3/5
HO HO HO !
Capitaine Saumâtre
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Noble de La République
Viktor Volkhard
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Erwin, possédé par le démon de la désolation, était parvenu à abattre le mage de Vent sans grand souci. Un accomplissement qui ne pouvait que le faire sourire, tant cet adversaire était aussi pathétique que les lâches vivant dans la Nation Bleu. Mais, ce n’était qu’un début, la femme enceinte qu’ils étaient tous venus chercher ici, était encore aux mains des adversaires. En réalité, la bataille ne faisait que commencer et Erwin, tout comme son colocataire mental, le savait.
Même si la Renégate avait déjà subi bon nombre d’assauts depuis le début, la rage de vaincre d’Erwin était venue à bout des fous osant fouler le pont du Navire de Saumâtre, pensant avoir le dessus sur les pirates de Brumerive. Grâce à cette mission, Erwin espérait se faire un nom dans la piraterie, même s’il avait juré allégeance et loyauté envers l’Amiral et le Capitaine. Car, même s’il avait quitté le Reike, il restait une personne loyale envers la personne qui le recrutait.
Toujours le masque sur le visage, Erwin se repositionna au centre du pont, attendant les prochaines directives, même si, en l’instant, ses chefs n’étaient pas présents sur le Navire. De ses prunelles enflammées, le demi-oni observait tout autour de lui, mirant les ravages qu’étaient parvenus à faire ses coéquipiers. Tous avaient réussi à combattre de leur côté, réussissant leur entreprise avec plus ou moins de pertes. Mais, c’était inévitable, les pertes dans une bataille, aussi bien de son côté que de celui adverse.
Seulement, sa vision semblait se troubler petit à petit. Au début, il pensait à une malédiction ou l’usage de la magie de pestilence jetée par l’autre débile de mage de Vent. Mais, plus les secondes passèrent, plus la vision se troublait en faisant apparaître une brume tout autour du navire de Saumâtre. Inquiétant, n’est-ce pas ? Mais, cela aurait pu être moins grave, si cette brume n’était pas accompagnée d’un long son de corne de brume. Hmm, généralement, ce genre de chose n’annonçait rien de bon, surtout au plein milieu de l’océan, ou de la mer.
Rapidement, Erwin rejoignit Syrtre, la sœur de Saumâtre, afin de prendre connaissance de la situation. Étant donné que, pour lui, c’était une première. Malgré le masque à moitié brisé, Carnage ne disparut pas directement, même si, au fur et à mesure qu’il restait, sa puissance diminuait. Mais, il lui restait une dernière carte en main qui pourrait servir, à l’unique condition qu’il passât à l’abordage.
Enfin, son attention fut attirée par le bruit du plissement d’une des voiles du Navire. Malgré l’épaisse brume présente, Erwin put distinguer les traits du Capitaine Saumâtre qui venait de fendre les airs en direction de son propre navire. Mais, forcément, avec une brume si épaisse, il était obligé de se manger violemment quelque chose. Heureusement, ce n’était « que » l’une des voiles et pas le bateau directement.
Rapidement, Syrtre et Erwin furent rejoints par le Capitaine de la Renégate. Erwin n’avait malheureusement pas grande réponse à apporter à son interlocuteur. N’étant pas un être marin, il ne pouvait pas encore aller sous l’eau et, il n’avait aucune idée de ce qu’était cette brume de merde.
« Pour la Brume, je n’ai aucune information supplémentaire à te fournir Cap’. Si ce n’est qu’une corne de brume ait résonnée plus tôt. Je ne sais pas si tu as pu l’entendre, mais il est évitant que quelqu’un arrive. Peut-être les copains des abrutis que t’as croisés là-dessous ? Dans tous les cas, je ne sais pas trop quoi faire, si ce n’est tenter de dissiper la brume avec ma magie du feu ? Mais, je n’ai aucune certitude sur le fonctionnement de ce plan foireux. Mais, vois le côté positif ! Si ça marche, on va pouvoir voir si un bateau nous fonce dessus. On ne pourra pas faire grand-chose je le crains, mais au moins, on sera fixé. » Expliqua Erwin, parlant à travers Carnage, ne sachant pas si le plan allait fonctionner.
Logiquement si, étant donné que la brume était essentiellement constituée d’eau, la réchauffer avec de la forte chaleur devrait la dissiper, qu’elle fût magique ou non.
Les prunelles enflammées du mercenaire miraient attentivement le visage de Syrtre, puis de Saumâtre, avant qu’un grand sourire carnassier se dessina sur son visage.
« Bien. On se casse. À plus ! » S’exclama Carnage, avant de repartir. Amis ou ennemis, cette brume ? Certainement ennemi, mais bon.
Rapidement, le démon possédant le demi-oni se rua sur la figure de proue du Navire. En parfait équilibre dessus, il place son bras droit, droit devant lui, tendu vers l’horizon, puis l’enflamma en se concentrant. Plus les secondes passaient, plus les vagues de chaleur allaient loin devant lui, dissipant la brume sur leur passage. Bien évidemment, pour éviter d’infliger des dégâts à la Renégate, Erwin maintenait son pouvoir devant lui, et non autour de lui.
Même si la Renégate avait déjà subi bon nombre d’assauts depuis le début, la rage de vaincre d’Erwin était venue à bout des fous osant fouler le pont du Navire de Saumâtre, pensant avoir le dessus sur les pirates de Brumerive. Grâce à cette mission, Erwin espérait se faire un nom dans la piraterie, même s’il avait juré allégeance et loyauté envers l’Amiral et le Capitaine. Car, même s’il avait quitté le Reike, il restait une personne loyale envers la personne qui le recrutait.
Toujours le masque sur le visage, Erwin se repositionna au centre du pont, attendant les prochaines directives, même si, en l’instant, ses chefs n’étaient pas présents sur le Navire. De ses prunelles enflammées, le demi-oni observait tout autour de lui, mirant les ravages qu’étaient parvenus à faire ses coéquipiers. Tous avaient réussi à combattre de leur côté, réussissant leur entreprise avec plus ou moins de pertes. Mais, c’était inévitable, les pertes dans une bataille, aussi bien de son côté que de celui adverse.
Seulement, sa vision semblait se troubler petit à petit. Au début, il pensait à une malédiction ou l’usage de la magie de pestilence jetée par l’autre débile de mage de Vent. Mais, plus les secondes passèrent, plus la vision se troublait en faisant apparaître une brume tout autour du navire de Saumâtre. Inquiétant, n’est-ce pas ? Mais, cela aurait pu être moins grave, si cette brume n’était pas accompagnée d’un long son de corne de brume. Hmm, généralement, ce genre de chose n’annonçait rien de bon, surtout au plein milieu de l’océan, ou de la mer.
Rapidement, Erwin rejoignit Syrtre, la sœur de Saumâtre, afin de prendre connaissance de la situation. Étant donné que, pour lui, c’était une première. Malgré le masque à moitié brisé, Carnage ne disparut pas directement, même si, au fur et à mesure qu’il restait, sa puissance diminuait. Mais, il lui restait une dernière carte en main qui pourrait servir, à l’unique condition qu’il passât à l’abordage.
Enfin, son attention fut attirée par le bruit du plissement d’une des voiles du Navire. Malgré l’épaisse brume présente, Erwin put distinguer les traits du Capitaine Saumâtre qui venait de fendre les airs en direction de son propre navire. Mais, forcément, avec une brume si épaisse, il était obligé de se manger violemment quelque chose. Heureusement, ce n’était « que » l’une des voiles et pas le bateau directement.
Rapidement, Syrtre et Erwin furent rejoints par le Capitaine de la Renégate. Erwin n’avait malheureusement pas grande réponse à apporter à son interlocuteur. N’étant pas un être marin, il ne pouvait pas encore aller sous l’eau et, il n’avait aucune idée de ce qu’était cette brume de merde.
« Pour la Brume, je n’ai aucune information supplémentaire à te fournir Cap’. Si ce n’est qu’une corne de brume ait résonnée plus tôt. Je ne sais pas si tu as pu l’entendre, mais il est évitant que quelqu’un arrive. Peut-être les copains des abrutis que t’as croisés là-dessous ? Dans tous les cas, je ne sais pas trop quoi faire, si ce n’est tenter de dissiper la brume avec ma magie du feu ? Mais, je n’ai aucune certitude sur le fonctionnement de ce plan foireux. Mais, vois le côté positif ! Si ça marche, on va pouvoir voir si un bateau nous fonce dessus. On ne pourra pas faire grand-chose je le crains, mais au moins, on sera fixé. » Expliqua Erwin, parlant à travers Carnage, ne sachant pas si le plan allait fonctionner.
Logiquement si, étant donné que la brume était essentiellement constituée d’eau, la réchauffer avec de la forte chaleur devrait la dissiper, qu’elle fût magique ou non.
Les prunelles enflammées du mercenaire miraient attentivement le visage de Syrtre, puis de Saumâtre, avant qu’un grand sourire carnassier se dessina sur son visage.
« Bien. On se casse. À plus ! » S’exclama Carnage, avant de repartir. Amis ou ennemis, cette brume ? Certainement ennemi, mais bon.
Rapidement, le démon possédant le demi-oni se rua sur la figure de proue du Navire. En parfait équilibre dessus, il place son bras droit, droit devant lui, tendu vers l’horizon, puis l’enflamma en se concentrant. Plus les secondes passaient, plus les vagues de chaleur allaient loin devant lui, dissipant la brume sur leur passage. Bien évidemment, pour éviter d’infliger des dégâts à la Renégate, Erwin maintenait son pouvoir devant lui, et non autour de lui.
- Résumé:
- - Erwin est content d'avoir enfin buté Calyx
- À cause de la brume, Erwin croit qu'il est malade
- Après la corne de brume, il comprend que non et rejoint Syrtre
- Ils sont ensuite rejoints par Saumâtre, Erwin explique son plan
- Erwin et Carnage vont sur la figure de proue du Navire et envoient des vagues de chaleur pour dissiper la brume
Pouvoir utilisé :
P1 : 12/illimité
P2 : 5/10
P3 3/5
Citoyen du monde
Eustache le Boscambusier
Messages : 38
crédits : 2150
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Info personnage
Race: Hybride (Homard)
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique Mauvais
Rang: D
Eustache avait laissé les grands parler. Il avait écouté les mots de la républicaine et s’était pavané avec ce qui ressemblait le plus à un rire chez lui. Un genre de frottement strident rythmé par une respiration sifflante à laquelle le tintement de ses nombreux joyaux créait une cacophonie aussi étrange qu’elle était ridicule. Mais c’était comme ça qu’il fonctionnait le homard, c’était comme ça qu’ils fonctionnaient dans la flotte. Le ridicule ne tue pas, au contraire, c’est une arme terrible dans la main de qui sait l’utiliser. La bande de joyaux lurons assoiffés de sang qu’ils étaient ne se souciaient guère du rôle qu’ils pouvaient avoir à jouer dans le grand dessein dont dépendait la survie ou la destruction du monde.
Pour être franc, Eustache ne s’était jamais vraiment soucié de tout ça, pas une seule fois dans sa vie avait-il apporté la moindre importance au sort des vivants qui n’étaient pas dans le cercle restreint des forbans de Brumerive. Une menace grandiose, pesant déjà sur eux, la gamine que voulait récupérer le capitaine serait la clé, yadi yada.
Tout ça lui échappait pleinement, au homard colossal qui se pencha en avant et frappa le sol comme un gorille enragé dès que le capitaine avait décidé de modifier l’aspect de sa magie pour attaquer celle qui leurs faisait face. A quoi bon se battre pour un monde qui l’avait fait naître ? Un monde où les héros jetaient les gens comme lui dans de grandes marmites d’eau bouillantes pour les tuer sans prendre le temps de les manger ? Un monde de gaspillage où la loi des forts régnait, où la famille n’avait de sens que quand on la choisissait ? Un monde comme celui-là, Eustache s’en passait très bien. Tout ce qui comptait pour lui c’était le capitaine, l’équipage et trouver de quoi manger. Et aussi étonnant que ça puisse paraitre avec tout ce qu’il avait pu bouffer jusqu’ici depuis le début de cette sordide affaire, Eustache avait faim.
Comme un chien de guerre bien dressé, il poussa un vrombissement strident en frottant ses pédipalpes à son rostre, ce qui ressemblait le plus chez lui à un rugissement. Le son n’y était pas forcément mais le langage corporel, lui, oh oui, lui était bien parlant.
Les bras écartés du corps, tremblant presque tant ses fibres musculaires se nouaient et se tordaient sous sa carapace, l’écume aux lèvres et la pince claquant dans l’air d’excitation. Il ne fallut à Bigorneau qu’un mot pour que la bête ne se lâche et n’attaque.
Toute faite de carapace et de bave, elle s’était élancée sur le pont, repoussant les imbéciles qui voulaient l’interposer à grand renforts de moulinets de son ancre de combat avec laquelle il attendrissait la viande ou condamnait les marins à ce qui devait être un sort pire que la mort au vu de la terreur qu’il pouvait sentir venir des fonds marins. Oh oui, rien n’allait l’arrêter si ce n’est la mort, il en avait assez de ces m’as-tu-vu de mages qui claquaient des doigts pour échapper à son courroux. Qu’il les détestait eux, les républicains, avec leurs airs supérieurs et les jolis bateaux qu’ils pilotaient sans leurs donner le moindre amour, se permettant même de jouer avec la Ginette sans lui accorder l’amour et le respect qui lui était dû.
Qu’il les aimait, ces républicains qui étaient si mous sous ses pinces et face à la furie de son enclume qui fendait l’air pas après pas pour atteindre cette mage qui avait eu le toupet de les menacer de noyade. Elle voulait les noyer ? Qu’elle essaie, c’est hilare qu’il aurait plongé avec elle dans l’eau ne serait-ce que pour le plaisir de sentir sa vie se finir sous l’étau de ses pinces ou de ses doigts. Oh oui, qu’il bavait d’impatience de l’avoir capturée là, dans l’étreinte aimante de sa pince, de faire craquer ses articulations comme eux le faisaient avec les pinces de ses congénères les moins chanceux. De tordre leurs os pour les déboiter et les séparer, de plonger son rostre dans l’artère ouverte pour goûter le sang, le récupérer et en faire une soupe. De les garder en vie pour donner ce goût de la peur et de la terreur à la viande, de s’amuser à les entendre crier quand il plantait son gros doigt chitineux dans un orbite jusqu’à ce que l’œil n’explose comme un fruit mûr.
Oh oui, sa colère s’était transformée en une joie macabre alors qu’il balayait un autre homme qui s’était jeté sur son passage, frappant encore et encore avec sa force surhumaine, faisant de grands moulinets avec sa pince pour réduire en une pluie d’écharde les planches du pont supérieur et s’en servir comme projectiles improvisés, d’attraper des caisses et des tonneaux vides qu’il lançait comme le ferait un singe avec sa merde. De continuer de produire ce vrombissement macabre qui faisait secouer ses épaules d’un rire qu’il était bien incapable d’exprimer. Jusqu’à ce que finalement il ne s’approche de la mage, qu’importe qu’elle l’assaille ou parvienne enfin à l’attraper avec sa magie. Parce-qu’Eustache avait couvert la distance, tout couvert de sa lymphe bleue et la carapace fissurée à plusieurs endroits. Il avait peut-être subis des attaques jusqu’ici, il avait même l’impression que son rostre n’était plus aussi long qu’avant. Mais qu’importe.
Pour être franc, Eustache ne s’était jamais vraiment soucié de tout ça, pas une seule fois dans sa vie avait-il apporté la moindre importance au sort des vivants qui n’étaient pas dans le cercle restreint des forbans de Brumerive. Une menace grandiose, pesant déjà sur eux, la gamine que voulait récupérer le capitaine serait la clé, yadi yada.
Tout ça lui échappait pleinement, au homard colossal qui se pencha en avant et frappa le sol comme un gorille enragé dès que le capitaine avait décidé de modifier l’aspect de sa magie pour attaquer celle qui leurs faisait face. A quoi bon se battre pour un monde qui l’avait fait naître ? Un monde où les héros jetaient les gens comme lui dans de grandes marmites d’eau bouillantes pour les tuer sans prendre le temps de les manger ? Un monde de gaspillage où la loi des forts régnait, où la famille n’avait de sens que quand on la choisissait ? Un monde comme celui-là, Eustache s’en passait très bien. Tout ce qui comptait pour lui c’était le capitaine, l’équipage et trouver de quoi manger. Et aussi étonnant que ça puisse paraitre avec tout ce qu’il avait pu bouffer jusqu’ici depuis le début de cette sordide affaire, Eustache avait faim.
Comme un chien de guerre bien dressé, il poussa un vrombissement strident en frottant ses pédipalpes à son rostre, ce qui ressemblait le plus chez lui à un rugissement. Le son n’y était pas forcément mais le langage corporel, lui, oh oui, lui était bien parlant.
Les bras écartés du corps, tremblant presque tant ses fibres musculaires se nouaient et se tordaient sous sa carapace, l’écume aux lèvres et la pince claquant dans l’air d’excitation. Il ne fallut à Bigorneau qu’un mot pour que la bête ne se lâche et n’attaque.
Toute faite de carapace et de bave, elle s’était élancée sur le pont, repoussant les imbéciles qui voulaient l’interposer à grand renforts de moulinets de son ancre de combat avec laquelle il attendrissait la viande ou condamnait les marins à ce qui devait être un sort pire que la mort au vu de la terreur qu’il pouvait sentir venir des fonds marins. Oh oui, rien n’allait l’arrêter si ce n’est la mort, il en avait assez de ces m’as-tu-vu de mages qui claquaient des doigts pour échapper à son courroux. Qu’il les détestait eux, les républicains, avec leurs airs supérieurs et les jolis bateaux qu’ils pilotaient sans leurs donner le moindre amour, se permettant même de jouer avec la Ginette sans lui accorder l’amour et le respect qui lui était dû.
Qu’il les aimait, ces républicains qui étaient si mous sous ses pinces et face à la furie de son enclume qui fendait l’air pas après pas pour atteindre cette mage qui avait eu le toupet de les menacer de noyade. Elle voulait les noyer ? Qu’elle essaie, c’est hilare qu’il aurait plongé avec elle dans l’eau ne serait-ce que pour le plaisir de sentir sa vie se finir sous l’étau de ses pinces ou de ses doigts. Oh oui, qu’il bavait d’impatience de l’avoir capturée là, dans l’étreinte aimante de sa pince, de faire craquer ses articulations comme eux le faisaient avec les pinces de ses congénères les moins chanceux. De tordre leurs os pour les déboiter et les séparer, de plonger son rostre dans l’artère ouverte pour goûter le sang, le récupérer et en faire une soupe. De les garder en vie pour donner ce goût de la peur et de la terreur à la viande, de s’amuser à les entendre crier quand il plantait son gros doigt chitineux dans un orbite jusqu’à ce que l’œil n’explose comme un fruit mûr.
Oh oui, sa colère s’était transformée en une joie macabre alors qu’il balayait un autre homme qui s’était jeté sur son passage, frappant encore et encore avec sa force surhumaine, faisant de grands moulinets avec sa pince pour réduire en une pluie d’écharde les planches du pont supérieur et s’en servir comme projectiles improvisés, d’attraper des caisses et des tonneaux vides qu’il lançait comme le ferait un singe avec sa merde. De continuer de produire ce vrombissement macabre qui faisait secouer ses épaules d’un rire qu’il était bien incapable d’exprimer. Jusqu’à ce que finalement il ne s’approche de la mage, qu’importe qu’elle l’assaille ou parvienne enfin à l’attraper avec sa magie. Parce-qu’Eustache avait couvert la distance, tout couvert de sa lymphe bleue et la carapace fissurée à plusieurs endroits. Il avait peut-être subis des attaques jusqu’ici, il avait même l’impression que son rostre n’était plus aussi long qu’avant. Mais qu’importe.
La mage était là, a portée de main, aussi se jeta-il pour l’attraper par le cou et le broyer de sa pince.
Pour sentir sa vie se finir entre ses doigts. Pour qu’elle puisse sentir la mort venir.
Et lui puisse assouvir sa faim.
Au vin blanc et aux épices.
C’est ce qu’avais dit le capitaine non ?
- résumé tour 6:
- Eustache deviens tout fou quand le capitaine lui donne l'ordre de tuer, comme un ogre tout excité avec le rose aux joues face à un pion dôté d'une forte poitrine dans Dragon's Dogma, il danse et sautille sur place avant de se lancer à l'attaquer en balayant tout sur son chemin avec force P2.
- Il envoie des tonneaux comme donkey kong ou, plus spécifiquement, l'habileté d'un singe jeteur de crottes sur sa cible en utilisant force P2 à nouveau, l'attaque n'est pas précise, mais l'idée est surtout de gagner du temps malgré l'exposition aux dégâts.
- Une fois qu'il est à portée, il se lance dans une attaque au corps à corps avec tout ses pédipalpes à l'air. Probablement gravement blessé, il est poussé par une joie malsaine à toujours plus d'efforts. Il tente d'attraper la gorge de la mage et de broyer son cou, jusqu'à ce qu'il rompe et ne soit réduit à l'état de gelée osseuse, avec un Force P3.
Pouvoirs utilisés :
P1 - ???
P2 - 7/10 (Force)
P3 - 5/5 (Force)- Eustache deviens tout fou quand le capitaine lui donne l'ordre de tuer, comme un ogre tout excité avec le rose aux joues face à un pion dôté d'une forte poitrine dans Dragon's Dogma, il danse et sautille sur place avant de se lancer à l'attaquer en balayant tout sur son chemin avec force P2.
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