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  • Mer 31 Mai - 4:12
    *peu après le défilé à Mael (il faut bien le temps de rentrer)*

    C'est un après-midi ennuyeux à l'atelier de Narcisse. Dans L'avant boutique ou sont exposés les créations du créateur, ses assistants, apprentis, vendeurs et vendeuses et petites mains papotent et potinent parce que, avouons le, il n'y a pas foue aujourd'hui. Et pour cause, il pleut des cordes. Quel imbécile braverait les éléments pour venir dans cette échoppe?

    C'est alors sur le fond de tonnerre qui souligne quasiment toujours les rencontres d'importance que la porte s'ouvrit dramatiquement sur un spécimen étrange. Bien au sec sous son parapluie, la redigote de voyage indigo soigneusement galonnée d'argent, le pantalon au pli irréprochable et la botte à la dernière mode, tout indiquait le richard. Pas ce nouveau riche incapable de se rendre compte qu'il se faisait arnaquer, mais le riche qui sait compter.

    Refermant son accessoire dégoulinant et le déposant sur le pas de la porte, l'inconnu arrangea soigneusement ses manches de dentelles avec une grâce éthérée et légèrement féminine, avant de rectifier légèrement le tombé de son manteau avec l'automatisme de d'habitude. Ce qui frappait, outre sa chevelure non conventionnelle, était la finesse de sa taille, la blancheur de sa peau et le délié de ses mains gantées.

    Avec une morgue hautaine et un levé de menton digne des plus détestables richardes, la... ou le? clienteuh parcouru de ses prunelles noires ourlées délicatement de khôl les divers mannequins du regard. Impressionnée? Nullement en fait. Iel est presque sur le point de regretter sa visite sur un coup de tête.

    Déployant gracieusement son éventail rouge, Halewyn s'éventa impérieusement, irrité que personne ne soit déjà venu à sa rencontre parce que dans une boutique de cet acabit, au prix des vêtements, il fallait impérativement que quelqu'un fasse un peu de lèche. Ah!! D'ailleurs les voilà qui se précipitent... Le démon eut un sourire.


    *******

    ***4 heures, un défilé privé, moult observations et deux crises de nerfs plus tard ***

    Halewyn se relève de son fauteuil après la sortie du dernier mannequin, éventail fermé tapotant énergiquement son avant-bras. En ce moment, en chemise blanche immaculée à jabot sur lequel était placé un magnifique camé , en corset de dentelle noire soulignant sa taille surnaturellement fine, iel était irrité et c'était le cas de le dire.

    ŀa voix de soupir gardait un ton parfaitement civilisée malgré les notes polaires qui y dansaient.

    -Je suis décu en fait messieurs dames. Les créations du défilé de Mael valaient au moins mon intérêt. Ici tout est ordinaire, convenu. A croire que ce n'est pas le même créateur qui, pourtant, fait fureur partout. Pourtant, je ne suis pas trop exigeante. Une robe de soirée, un ensemble de soiré. Une tenue unisexe. Au prix que vous vendez vos atours, je pensais réellement voir de la meilleure facture que cela. Ce que vous m'avez présenté est ordinaire. J'ai une tête à me contenter des vêtements de ma tante Georgette??? Je veux de l'extraordinaire...
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  • Ven 2 Juin - 19:18
    Dans l’arrière-boutique de la boutique principale de Maison Luminescence, dans les beaux quartiers de Liberty, les vendeuses s’agitaient considérablement, courant d’un bout à l’autre, les bras chargés de marchandises. Si les clients manquaient à l’appel, probablement à cause de la météo capricieuse qui les poussait à rester blottis sous leurs couettes, le travail ne connaissait point de répit dans la maison de couture. Les livraisons de tissus ne s’arrêtaient guère sous la pluie diluvienne qui faisait briller les pavés de la capitale républicaine et le génie créatif non plus. Affalé au fond d’un fauteuil mou et incroyablement confortable, Narcisse battait des jambes dans le vide, les yeux rivés sur son carnet de croquis qui le regardait en retour, tout aussi perplexe que lui. Depuis le défilé de Maël, son esprit était… flou, embrumé. Comme enveloppé dans un cocon de chaleur qui, au-delà de sa douceur, l’empêchait de progresser. Le Lumina n’était pas étranger au syndrome de la page blanche et fort heureusement pour lui, avec ses plus de mille ans passés, il avait préparé plusieurs collections qui tiendraient la route le temps qu’il se réveille de ce sommeil artistique.


    Son personnel dansait autour de lui, en plein tête-à-tête avec sa propre créativité qui le boudait sévèrement, s’acharnant à ranger, trier, couper, vérifier les registres. Toute cette paperasse inutile qui jonchait son bureau dans lequel il ne mettait jamais les pieds semblait pourtant toujours parfaitement organisée. Un hasard sans doute. Mirabel passa les portes de l’atelier, un œil sur son couturier et l’autre sur les vendeuses qui daignaient prendre une pause dans la course acharnée contre-la-montre qui les attendait. Si elle ne s’apprêtait pas à leur faire un sermon qui aurait été plutôt osé de sa part alors qu’elle sortait elle-même de déjeuner, elle ne pouvait décemment pas les laisser plus longtemps sans activité alors que la cloche de la porte d’entrée venait de résonner encore une fois. « Il y a une cliente qui ne trouve pas satisfaction depuis un moment les filles. Vous n’êtes pas obligée d’y aller tous ensembles, mais il est hors de question de laisser qui que ce soit sans assistance. Faites-lui un défilé de la dernière collection, je suis sûre qu’elle trouvera son bonheur. ». Les jeunes femmes acquiescèrent, terminant chacune leur tour leur repas avant de retourner dans la pièce accessible au public. L’Elfe se rapprocha de Narcisse, venant lui mettre une pichenette sur le nez. « Eh ! ». Elle leva un sourcil. « Quoi, eh ? Cela fait des semaines que tu bloques, je me suis dit qu’en te secouant un peu physiquement ça ferait peut-être ressortir quelque chose. ». Le jeune homme se redressa, réajustant sa chemise débraillée au passage. « Très drôle. ».


    Elle s’installa à ses côtés, les mains croisées devant son bassin. Si Mirabel ne montrait aucun signe extérieur de stress, Narcisse savait que son manque de nouveautés l’accablait considérablement. Sa collaboratrice aimait planifier, se perdre dans des emplois du temps qui lui donnaient le vertige et savoir sur quel pied danser. Lui était tout son contraire, libre comme l’air, insolent et désorganisé. « Viens, on va aller voir ce qui est arrivé dans la livraison. Peut-être que toucher un peu de cachemire te fera retrouver l’envie ? ». Il haussa les épaules, la suivant après avoir plongé machinalement ses mains dans les poches de son pantalon. « Peut-être. C’est vrai que j’ai toujours beaucoup aimé cette matière. Elle est douce, facile à travailler, elle s’adapte à toutes les situatio… ». Posant un doigt sur ses lèvres pour l’arrêter, elle le reprit. « Ce n’est pas à moi que tu dois vendre tes matières premières mon cher. Moins de blabla, plus d’imagination ». Et c’est ainsi qu’ils disparurent ensemble dans la réserve pendant plusieurs heures. Plusieurs heures où Narcisse crut… littéralement mourir d’ennui. Fort heureusement, le capharnaüm qui régnait dans l’arrière-boutique arriva enfin à ses oreilles et il la tendit suffisamment pour comprendre qu’une cliente était fortement mécontente de ses services.


    Narcisse attendit quelques secondes, juste le temps que Mirabel prenne un tournant dans les longs couloirs d’étagères de la réserve et s’éclipsa pour rejoindre ses vendeuses qui le regardaient autant surprises que dépitées. Il s’arrêta pour prendre connaissance de la situation et après avoir tapé amicalement sur l’épaule d’une d’entre elles qui était à deux doigts de s’effondrer, il s’approcha de l’embrasure de la porte pour la franchir, simplement vêtu de sa chemise ouverte jusqu’à la moitié, laissant apparaître son torse légèrement musclé, son pantalon gris à carreaux qui se resserrait au niveau de ses chevilles et sa couronne dorée qu’il replaça minutieusement dans sa chevelure d’ébène avant de croiser le regard de sa client… « Halewyn ? Quelle charmante surprise. ». Il pencha la tête sur le côté tout en s’approchant d’elle, comme s’il désirait s’assurer qu’il ne s’agissait pas d’une illusion. Ses doigts vinrent flatter délicatement son menton et il recula d’un pas, se rendant compte presque trop tard de leur proximité immédiate. « Je suis flatté de vous voir si peu de temps après le défilé de Maël, ne vous méprenez pas mais… ». Il plissa les yeux, plongeant son regard perçant dans le sien. « Vous seriez insatisfaite ? C’est intolérable. Que s’est-il passé ? Je veux tout entendre, tout savoir… ». Il gratifia le démon d’un sourire charmeur, l’invitant à s’asseoir dans le canapé de velours immaculé seulement à quelques pas. « Dites-moi. Qu'est-ce qui vous ferait plaisir ? ».
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  • Mar 6 Juin - 0:23
    La nouvelle âme qui entre dans sa zone de perception brille milles fois plus qu'une autre, faisant pivoter Halewyn qui ouvre son éventail pour s'en couvrir le bas de visage dans un geste gracieux à l'art consommé . Regardant Narcisse dans les yeux, iel adoucit son aura pour lui plaire tandis que dans un miroir parfait, avec une magie qui n'appartient qu'à iel, le démon se porte à la rencontre du lumina, penchant la tête de côté en parfaite synchronicité avant de fermer son instrument pour le poser sur son menton.

    Dans les prunelles noires de velours brillantes et vives, Narcisse peut y voir la même fascination que son reflet lui donne tout les matin devant le miroir.  Une odeur de fleurs de coton délicates lui vient aux narines, la grande bouche aux lèvres roses ourlées en un sourire on ne peut plus engageant.

    Narcisse, très cher. Je suis ravie de te revoir.  

    Lui répond t'iel alors qu'ils ne sont plus qu'à quelques centimètres l'un de l'autre. Etrangement, l'atmosphère est électrique, se réchauffant à vue d'oeil. Tellement que le beau couturier semble prendre peur et recue un peu par crainte de se brûler probablement. Les prunelles d'encre se posèrent sur la belle bouche du lumina, suivant avec dévotion chacune de ses paroles.

    Oui, je suis insatisfait.
    Répond la voix tandis qu'iel fait une légère moue boudeuse. -J'ai besoin de trois habits fantabulastiques et pourtant, rien de ce que je vois ici n'a la touche de ce que j'ai vu à Mael. mais depuis ce défilé...

    Avec légèreté, Halewyn piota, embrassant les mannequins du regard.

    ..  j'ai envie de vous avoir sur la peau mon cher. De voir votre regard quand je porterai vos habits comme aucun autre. Ressentir votre colère lors des essayages quand vous arracherez ces tissus superflus de ma personne car ils seront à vôtre sens mal coupé. De sentir votre aiguille effleurer mon derme sensible. þouvoir être aux premières loges pour vous voir travailler par les miroirs... ... Peut-être est ce présomptueux d'être autant féru de votre ...  

    Les prunelles noires s'embrasaient d'une lueur parfaitement adapté à la situation textile ou un tout autre genre...

    ... Talent... Oh, je ne peux croire que j'ai dit cela à haute voix

    Hoqueta t'elle en ouvrant son éventail de nouveau pour cacher derrière ses pommettes rougissantes.
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  • Dim 18 Juin - 0:47
    Dire que la visite d'Halewyn était une véritable bénédiction pour le couturier aurait été un euphémisme. Depuis leur rencontre à Maël, il avait le démon dans la peau et si son attention ce soir-là s'était portée sur la délicieuse présence de la baronne de Boktor, Narcisse n'en restait pas un observateur de talent et un grand multitâches, sans compter le fait qu'il n'oubliait jamais un visage. Encore moins celui-ci qui le fixait avec une envie débordante, agitant son éventail avec une élégance qu'il rencontrait bien trop rarement à son goût. Son insatisfaction l'inquiétait plus que de raison, car si le Lumina était un éternel insatisfait, il s'efforçait de livrer toute son âme dans ses ouvrages pour que ces derniers deviennent incontournables, de véritables classiques dans le monde de la couture que nul n'aurait su oublier. Les lèvres pincées et une moue dubitative sur le visage, il se pencha un peu plus sur les propos du bellâtre aux cheveux de feu qui quémandait son attention, qu'il comptait lui donner avec un plaisir non dissimulé. Le démon savait attiser sa curiosité et depuis le bal auquel ses pouvoirs avaient rendu sa danse irrésistible, il s'était toujours demandé ce qu'un être pareil pouvait bien faire dans ce Sekai si grand. Peut-être aurait-il l'occasion d'en apprendre plus sur les obligations qui régissaient l'existence d'Halewyn, tout du moins s'il en existait…


    « Je suis terriblement navré et… Confus. ». La tête légèrement penchée sur le côté, secouant les quelques mèches rebelles de sa chevelure d'ébène, Narcisse chercha dans ce regard soudainement nerveux l'origine de sa déception. Sa main glissa naturellement sur son propre avant-bras, caressant son épiderme chaud avant de s'arrêter sur une de ses épaules qu'il massa un instant, pris entre la réflexion intense qui malmenait son cerveau et sa présence qui le captivait bien plus qu'il n'osait l'admettre. « Je… ». Son regard se fit plus fuyant, plus distant, alors qu'un long soupir s'échappait d'entre ses lèvres. Il ne savait décemment pas mentir et au-delà de ses préférences personnelles, Mirabel lui aurait passé un savon s'il s'avérait qu'il mentait ouvertement à la clientèle. « Je suis d'accord avec vous, Halewyn. Mon art n'est plus ce qu'il était, je… ». Ses doigts se faufilèrent entre les mèches de sa crinière flamboyante, les entortillant lentement dans ses interstices, étudiant cette couleur si singulière qui ne faisait qu'attiser la flamme qui dansait entre ces deux êtres indéniablement charismatiques. « Je ne saurais vous mentir plus longtemps. Depuis le défilé, mon être est comme… Vidé. Ce que vous voyez ici sont d'anciennes collections. Elles sont inconnues au public, mais elles ont été créées il y a plus de deux cents ans. À ce titre, elles ne valent pas ce que vous avez pu voir à Maël et vous m'en voyez sincèrement désolé. »


    Ainsi, alors qu'Halewyn se cachait à nouveau derrière cet éventail qu'il aurait voulu lui arracher de colère d'avoir ainsi masqué ce joli minois qui arrivait à lui soutirer un sourire malgré la peine qui l'accablait, une illumination le frappa de plein fouet et sa main libre vint se déposer sur son autre épaule, l'enserrant avec douceur entre ses doigts fins. « Vous serez ma muse, Halewyn. Je vous habillerai de tant de façons que nous ne saurons plus où donner de la tête. ». Ses compliments, au-delà de lui aller droit au cœur, venaient d'éclaircir un chemin jusqu'ici embrumé, enfoui dans les ténèbres de son génie créatif qui refusait de se manifester. « Je serais à la hauteur de vos exigences… ». Il s'approcha lentement de son oreille, sa voix se faisant plus basse, plus suave, alors que d'un claquement de doigts, il faisait disparaître ses vendeuses et son assistante de la boutique en fermant la porte à clef en usant de sa télékinésie. Sa beauté fugace mettait à rude épreuve les nerfs du couturier alors que ses mains terminaient leur course dans la nuque du démon et que son regard se perdait dans le sien dans une parfaite illusion d'un silence d'or qui n'offrait que leurs respirations, perturbées par la présence de l'autre. « Et si nous commencions par déterminer ce que vous désirez ? Pour créer la perfection, il faut d'abord apprendre à la connaître… ».
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  • Dim 18 Juin - 23:20
    Loin de s'offusquer,  Halewyn sourit plus doucement, magnanime.

    Voyons monsieur. Dit la voix de soupir tandis que l'éventail se referma doucement pour se poser sur le coeur du client. Ne soyez pas si dur envers vous même. Cela ne fait même pas trois mois depuis le défilé. Le temps de rentrer et de se reposer un peu. Pour la collection ne vous en faites pas, je comprends mieux le décalage maintenant. Le Narcisse du passé y est représenté quand c'est celui du présent qui m'intéresse. Du coup, j'ai peut-être été trop dur avec vos créations.

    Dit iel, suivant avec intérêt le jeu de la belle grande main sur l'épiderme du couturier. Il avait deux cent ans d'expériences et sans rien enlever à la Tailleuse, elle est humaine avec une espérance de vie limitée tandis que Narcisse était là pour durer. A vrai dire, le démon ne pensait pas aujourd'hui avoir ce traitement de faveur. Instinctivement, devant la réceptivité du lumina, le démon adoucit son aura pour la rendre douce et sucrée la suite lui prouva cependant que ca n'avait pas été nécessaire.

    Parce qu'il se rappelait d'iel! Intrigué, Halewyn laissa son interlocuteur toucher à la soie carmine de sa somptueuse crinière, oublieux de tout le monde qui était autour d'eux. La belle grande bouche avait un pli doux, les prunelles noires étaient de velours engageant, l'encourageant dans son audace passionnée, la tension électrique entre eux augmentant à vue d'oeil, légèrement perturbée par les murmures mi excitées mi décues autour d'eux quand iel fut officiellement nommée Muse. La belle grande main de la Shoumeienne effleura l'avant bras du lumina.

    C'était étrange. Il était le premier mortel qu'iel rencontrait qui se foutait éperduement de son sexe. Le noir se plongea dans le doré sans fard pour s'en assurer, flirtant avec les pensées légères du styliste. Avec étonnement, iel ne vit que iel, en une statue de marbre parfaitement fidèle entourée du feu des projecteurs et un milliers de pensées cacophoniques. Du genre quel tissus lui sierait le mieux... Du cachemire, du cuir? De la soie? Que porte t'iel sous sa chemise... Ses mensurations défilèrent quand même, surprenamment exactes. Et le désir... Un désir simple et sans fard d'explorer le mystère qu'iel représente.

    Le plus étonnant, c'est que le Mortel le regardait en se demandant quoi lui donner, mais n'avait strictement rien à demander en retour. Sauf un regard, un sourire, une présence.. Des discussion, En gros, de faire connaissance avec sa Muse. Sous la surface égocentrique, il avait une réelle fascination parfaitement... saine selon les standards mortels ... pour sa personne.

    C'était proprement et mignonnement fascinant. la curiosité naturelle d'Halewyn s'en trouva fort éveillé en plus que le démon s'en trouva fort attendri et les poils de sa nuque se hérissèrent quand d'une voix parfaitement indécente pour le démon il lui murmura la suite de sa promesse de faire d'iel sa poupée.  

    . « Je serais à la hauteur de vos exigences… ».

    Les doigts fins et habiles du mortel ne pure rater cet effet épidermique, la porte se refermant sur eux et l'atmosphère on ne peut  plus caliente... Malgré iel, l'éventail tomba sur le tapis moelleux tandis que le démon referma délicatement mais fermement ses belles mains sur la taille du superbe spécimen en face de lui

    Les autres personnes de la pièce disparurent, au propre comme au figuré de la perception démoniaque qui était uniquement rivée sur son vis à vis. Narcisse savait avoir l'attention pleine et entière de son vis à vis qui admirait les éclats dansant de son regard d'or qui se reflétait en milles paillettes dans les prunelles abyssales légèrement ourlées de Khôl avant que ca ne soit son tour de se pencher pour murmurer à la belle oreille au lobe tentateur.

    Pour le moment, mon désir n'a rien à voir avec des vêtements. Nous savons tout les deux ce que nous voulons je crois.

    Un léger effleurement tout doux, et Narcisse ne pouvait manquer l'effet boeuf qu'il avait créé chez Halewyn qui se presa légèrement contre lui, lui embrassant légèrement le cou en ronronnant.

    Je sais apprécier l'attente cependant. A vous de décider comment vous aimeriez me connaitre...
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  • Sam 24 Juin - 21:17
    Oh non, Halewyn n'avait pas été trop dur.e avec les créations du couturier. Au contraire, il trouvait le démon bien consciencieux à son égard, craignant presque de l'avoir blessé. Fort heureusement, l'égo du Lumina était une pierre polie impossible à briser, d'une résistance qui n'était plus à prouver. Des centaines d'années à s'aimer, soi et seulement soi… Peut-être était-il temps que cela change, mais Narcisse n'avait jamais rencontré qui que ce soit capable de garder son attention plus de quelques mois. Les relations s'enchaînaient et se ressemblaient, les femmes se jetant à ses pieds ne serait-ce que pour un aperçu de la future collection, et s'il aurait été culotté de s'en plaindre alors qu'il en profitait, Narcisse souffrait d'un ennui profond. Le même l'ayant poussé dans ses retranchements, emprisonné dans le syndrôme de la page blanche alors que ses dernières collections défilaient devant ses yeux et son air maussade.


    Ses yeux parcouraient l'épiderme doux et chaud d'Halewyn, s'arrêtant sur certaines zones avec autant de curiosité que de désir de l'explorer, ignorant les conventions qui lui auraient demandé d'être plus convenable, de traiter leur relation avec subtilité, de commencer par les bases avant d'attaquer en profondeur. À quoi bon ? Pourquoi devait-il constamment se restreindre, par peur d'être mal considéré par autrui ? Après plus de deux mille ans d'existence, le Lumina n'entendait plus les critiques, l'esprit enfoui sous tous ses succès et habilement soigné par son assistante qui tentait d'éradiquer ses doutes. Pourtant, à l'instant présent, il ne voyait que la présence éclatante du démon à la chevelure écarlate qui lui rendait quelques caresses, sa voix résonnant dans sa tête comme une douce mélopée dont chaque note était savamment étudiée.


    Quand les mains d'Halewyn vinrent se déposer sur sa taille, il ne put retenir un large sourire, témoignant de l'allégresse qui le gagnait alors que l'attention du démon se portait enfin sur lui, non pas sur ses créations. Son cerveau se mit à carburer, imaginant ce qu'il pourrait faire avec ce corps androgyne, sa facilité à se fondre autant dans les robes que dans les costumes, cette manie d'envoyer paître les conventions sociales. Le démon était un être bien plus avancé que lui, bien que cela lui coûtait de l'admettre, il ne voyait que l'opportunité d'apprendre, à se demander comment ils n'étaient jamais tombés l'un sur l'autre auparavant… Ses yeux descendirent vers les vêtements qu'iel portait, une pointe de jalousie malsaine s'immisçant dans son esprit, s'insurgeant qu'il ait pu se vêtir autre part que chez lui durant toutes ces années. Oh le Lumina n'était pas possessif, il aimait la chasse plus que le trophée et il comptait bien lui faire savoir…


    « Vous pensez ?... ». Défiant le démon du regard, ses doigts glissèrent de sa nuque à sa joue, caressant l'ossature de sa mâchoire définie avec tendresse. « Mon désir se rapporte bien aux vêtements pourtant… ». Ravi de son petit sous-entendu, il ne rajouta pas un mot, laissant cette suggestion faire son bout de chemin dans l'esprit d'Halewyn. Ainsi, ses doigts continuèrent leur chemin, passant délicatement du tissu au peu de peau nue qu'il pouvait contempler tandis que le démon se faufilait dans son cou en le gratifiant de quelques baisers. Il ferma les yeux, profitant de cette déclaration silencieuse, de cet accord tacite entre deux êtres qui se voulaient indéniablement dans cette boutique devenue bien silencieuse. Son bras vint se saisir de sa taille, son corps ne surplombant le sien que de quelques centimètres alors qu'il répondait enfin à ses paroles délicieuses. « Puis-je vous emmener autre part, Halewyn ? Ce lieu… ne vous mérite pas. C'est un peu égoïste, toutefois... Je n'en peux plus d'être ici. ». Ensuite, quand l'accord fut donné, Narcisse claqua des doigts. La lumière disparut, ne laissant place qu'à une pénombre dans laquelle il était impossible de distinguer la moindre forme et lorsqu'elle fut de retour, le duo ne se trouvait plus dans son établissement à Liberty.


    La pièce était immense, une chambre somptueuse aux teintes violettes et noires s'accordant parfaitement à l'individu qui y logeait. Les matériaux nobles se succédaient et les pas du couturier se mirent à résonner sur le marbre blanc alors qu'il attirait le démon dans ses filets, l'invitant par une tendre caresse dans le dos à s'asseoir sur un des fauteuils en velours près du lit. Le plafond regardait son invité de ses nombreux miroirs dans lequel le couturier ne put s'empêcher de saisir son reflet. Son regard toujours planté dans le sien, il fit venir à lui deux verres ainsi qu'une bouteille de vin de grande qualité, uniquement guidés par la force de son esprit et se déposant avec délicatesse dans leurs deux mains libres avant que le liquide n'y soit déversé par magie.


    « J'espère que vous aimez le vin, Halewyn. J'en raffole, mais ce n'est pas mon seul péché mignon. ». Narcisse vint déguster sa première lampée, seulement à quelques centimètres du visage du démon, l'odeur musquée de sa boisson se joignant au côté sucré qu'Halewyn apportait dans la pièce avec sa seule présence comme alliée. Depuis le défilé de Maël, il aurait été mentir de dire que le bellâtre à la chevelure rouge n'avait jamais traversé l'esprit du couturier, de là à le chercher… Iel était comme lui. Un être libre, impossible à enchaîner. Un écrin de liberté dont il désirait pourtant s'emparer, la sensation grisante de posséder ce qui était interdit commençant à sérieusement le titiller. Un doigt sur sa tempe, appuyé sur l'accoudoir, assis dans le fauteuil en face de celui qui accueillait le démon, il le fixait, les bijoux qui ornaient son torse dansant à chaque fois qu'il se replaçait sur son assise. Et doucement un sourire vint saisir ses traits alors que sa voix chaude s'élevait à nouveau, résonnant contre les murs, profitant du silence pour le combler de la plus belle des façons. « Tu es magnifique, Halewyn… ». Un tutoiement qui n'était pas anodin et dont Mirabel se serait insurgée. Heureusement pour eux, mais surtout pour elle, elle ne mettrait pas un pied dans le manoir aujourd'hui…
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  • Dim 25 Juin - 14:11
    Le noir et le violet. couleurs fétiches du lumina. Etrange tout de même comment Seagan qui est de la même espèce ne tient pas la comparaison. Le démone st sensible aux êtres de lumière et si le Vivant-Mort semblait vouloir l'écraser de sa seule présence, son vis à vis en ce moment ne partageait pas ce trait de caractère manifestement.

    Par les Abysses. Pensa t'iel alors qu'iel se fit gentiment poussé vers les assises, préférant quand même une méridienne jouxtant un fauteuil et dans laquelle iel prit place avec une élgance désinvolte, laissant sa longue tresse rouge dégringoler le long de son torse. Halewyn adorait les méridiennes. C'était versatile, confortable et fichtrement sexy en plus d'avoir une merveilleuse vue inédite sur son hôte qui évoluait dans la pièce. Des miroirs au plafond, des miroirs un peu partout... Eh bien dis donc, ca lui donnait bien quelques idées sur lesquelles son esprit vagabondait quand une coupe lévita jusqu'à iel qui la prit tranquillement, laissant une bouteille de vin la servir comme si c'était une des choses les plus naturelles du monde.

    Plutôt le noir se riva dans le doré qui s'approchait pour prendre une lampée. Etre un tout autredémon, iel aurait balancé cette coupe impie pour l'abreuver iel-même du nectar qui effleurait les lèvres et caressait la langue du Mortel. Halewyn n'était pas de ceux qui s'embarassaient de fla fla, surtout quand son amant potentiel était aussi direct. Parce que même si iel était immortel, le démon avait une conscience aigue de la fragilité de son enveloppe corporelle.

    Plutôt, joignant le geste à la parole, Halewyn pris sa gorgée simultanément, faisant rouler le luiquide dans sa bouche pour bien en apprécier les saveurs délicatement robustes et fruitées du produit. On y sentait bien le tanin qui subimait l'alcool. Empathie ouverte, iel pouvait ressentir quelques unes des impressions du lumina. Heureusement qu'ils ne se touchaient pas, Halewyn aurait été étonné d'apprendre qu'iel représentait pour son hôte l'interdit.

    mm... Délicieux, vous avez du goût. louanga le démon, causant peut-être un sourire sur le joli visage de Narcisse. « Tu es magnifique, Halewyn… »

    Sur la méridienne, Halewyn changea légèrement sa posture avant de se rasseoir et de se relever, déposant sa coupe, iel fit l'unique pas vers Narcisse duquel iel pris la sienne avant de prendre une gorgée sans l'avaler, capturant l'or dans ses prunelles noires hypnotiques. Se penchant vers lui,, iel le repoussa doucement d'une main qui remonta en douce caresse pour lui prendre le menton et le lever un peu pour ne pas quitter ce regard quand iel se pencha, le miroir au plafond reflétant sa chemise qui épousait avantageusement la musculature de son dos et ses pantalons son postérieur parfaitement rond. D'ailleurs un autre miroir légèrement décalée pouvait offrir au couturier une vue imprenable sur ses jambes interminables et un autre angle du postérieur tandis que la chemise baillant légèerement donnait une belle vue sur son torse délicatement musclé sur lqueql brillait des rangées et des rangées de minuscules pierres rouges, bleues, blanches et grises.

    La tresse tomba en un poc soyeux entre eux deux, se mettant à danser sur la cuisse de l,homme avant de prendre sa niche très haut sur la cuisse tandis quiel s'approchait encore doucement, effleurant du nez celui de Narcisse, humant avec délice cette odeur parfaitement mâle de musc et de patchouli, avec une pointe de sauge épicée couplée avec la chaleur de l'acajou.

    Mmmm... Ronronna t'iel en effleurant les lèvres du lumina avant de l'embrasser, lui donnant à boire par la même occasion. Les lèvres de Narcisse goutaient le chocolat et s'accordaient merveilleusement bien avec le vin qu'il préférait. Si Halewyn sent la moindre hésitation ou le moindre refus chez sa friandise du jour, iel arrêtera, mais pour le moment ce dernier semblait bien comprendre la notion de la relativité du temps. Peu importe hier ou demain, l'important c'est aujourd"hui.
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  • Sam 5 Aoû - 13:10
    Invité
    Invité
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  • Lun 7 Aoû - 13:01
    Musique!!!!:
    Le souffle court, Halewyn se fondait dans cet or précieux tandis que la danse de leur lèvres enfiévrées laissaient présager les plus pures félicités
    -Alors prends moi...  Résonna la voix du démon, qu'un murmure qui s'insinua délicieusement sous la peau du Mortel.
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