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  • Lun 5 Juin - 9:44
     
    Les sommets de l'idiotie
    Feat. Helkyn & Krognar

    Les montagnes … Majestueuses ! À leur sommet, les neiges éternelles trônent tel une couronne immaculée, visibles depuis la ville de Liberty qui s’étend à l’Est. Un magnifique paysage cachant habilement les rudes conditions de vie qu’il offrait aux divers animaux et individus ayant réussi a s’y adapter.

    Soudain, un hurlement, porté par le vent. Rauque, inhumain, chargé de colère.

    Il se tient au sommet de l’une de ces montagnes, forme enrubannée assise sur une corniche formée par la roche, entouré de neige. Son manteau de tissu bouge sans arrêt, balloté au gré du vent. Cela fait plusieurs semaines qu’il arpente les chemins de la montagne, sans but apparent sinon celui de maudire le Sekai, reclus dans son coin. Plusieurs semaines que les autres formes de vie l’évitent comme la peste, sentant sa rage envers elles. Certains animaux agressifs ont bien tentés de montrer les crocs pour défendre leur territoire, ou tout simplement dans le but de se nourrir. Il s'est donc taillé sa place au sommet de la chaine alimentaire, grâce à quelques démonstrations écrasantes de son pouvoir, pour signifier qu'il n'a que faire de cette notion.  

    Comment libérer un monde de sa propre folie ? Une question tellement complexe, à laquelle des millénaires d’existence n’avait apporté aucune réponse. Oh, comme il avait vu l’étendue de leur démence ! Ces barbares de l'Empire prétentieux ! Ces menteurs de la République honnie ! Ces zélotes de la maudite Shoumei ! Peu importe leurs intérêts et leurs discours, car au final, leurs actes sont tous du pareil au même : Folie ! Destruction ! Décadence ! Et on osait l'appeler "Démon" ? DEMON ? !! Ces êtres pourris jusqu'à la moelle, engendrés par des divinités toutes aussi perverties par leurs propres desseins !

    Alors il hurle. Il hurle pour exprimer son désarroi, sa volonté de se libérer de ce calvaire. Il hurle, et le sommet neigeux montagne subit les conséquences de son courroux. La roche tremble, la neige est labourée par les rafales de vent, et l’on peut ressentir le pouvoir du démon à des lieux à la ronde.

    Aucun individu ne serait assez fou pour s’en approcher, n’est-ce pas ?


    CENDRES
    Invité
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    Anonymous
  • Lun 5 Juin - 14:35


    "Nom d'une coureuse de rempart que j'me suis encore perdu !"

    Le gobelin, mains sur les hanches, observaient les environs et le paysage magnifique que lui offraient ces géants de pierres face à lui. Pourtant, il était persuadé d'avoir bel et bien suivi la route indiqué par l'une de ses discrètes oreilles, mais fichtre qu'il n'y comprenait rien un fois sur place. Il se récura la cervelle à se remémorer le trajet à suivre. Pourtant pas bien compliqué. Tout droit jusqu'à ce que les montagnes n'arrivent à l'œil, ensuite, fallait trouver un vieux chêne millénaire haut comme un manoir. Ensuite, il fallait le contourner et suivre l'unique chemin de terre pendant près d'une demi-heure pour enfin trouver cette satanée bicoque. Bon, les montagnes, il avait trouvé avec aisance, l'arbre aussi mais ce foutu chemin de terre il existait pas !

    "Fichtre alors ! Je m'en irais lui frapper les roustons s'il m'a raconté des sornettes celui-là. Pis Krognar qu'est pas là. Où est-ce qu'il est encore parti bon sang ?"


    D'un doigt orné d'un long ongle, il se gratta l'arrière du crâne, toujours le regard observateur qu'il aimerait être tel au faucon, bien qu'en cet instant il se sentait davantage poule de basse-cour.

    Bon, elle devrait bien finir par pointer le bout de son nez, cette maisonnette de malheur s'il continuait à chercher dans les parages. Normalement, il avait à gravir quelques peu ces montagnes qu'il haïssait déjà. C'était bien pratique d'avoir une monture, point de fatigue dans les mollets, mais dès qu'elle partait courir il ne savait quoi, l'histoire était bien différente. Alors, après un long soupir de désarroi, le limier téméraire reprit le pas. L'âme grincheuse eut vite fait à se manifester, aussi sa route fut-elle ponctuait de vociférations et longues plaintes à l'égard de ses pauvres pieds. Pas une minute sa voix n'en vint à garder le silence, et plus que gravir les prémices rocheux eux même, ce fut bien toutes ses jérémiades qui l'épuisaient.

    C'est alors qu'il s'en allait prendre une énième pause, espérant voir son compagnon enfin revenir, que l'écho d'un puissant hurlement rugit à travers les monts.  Le gobelin se redresse promptement, accompagnant son regard d'une main pour observer d'où provient ce cri strident. Il n'en voit guère la source, mais comprend approximativement d'où ces bruits pouvaient venir. Et s'il ne s'agissait probablement point de sir Gerhart Fitz, le malandrin qu'il se devait d'ourdir, cela ne manquait pas d'attirer son attention. De plus, ce hurlement était bien trop étrange pour qu'il ne s'agisse d'une chose ordinaire.

    "Que ces terres sont bien chanceuses que je m'y trouvasses . . . Ah, valeureux héros que je suis, à déjà prendre la route vers ces cris."


    Terminant sa tirade, il prit une pause subtilement chevaleresque, foudroyant les sommets enneigés de son regard le plus redoutable puis se mit en route sans plus attendre.

    Combien de temps cela lui-prit il d'y arriver ? Sans doute bien trop car, lorsqu'il aborda enfin ces fichus sommets, toute la sainte hargne qu'il avait orchestré avait totalement disparu, laissant la scène à des pieds endoloris et un souffle court. D'ailleurs, alors qu'il n'était point bien loin de ces cris incessants qui broyaient aussi bien la montagne que ses tympans, il fit une halte salvatrice contre un rocher. Vérifiant au passage le tranchant de sa lance et combien de carreau lui restait-il pour son arbalète de poing. Douze, le compte était parfait, pour une fois, il n'avait perdu aucune de ses munitions sur le trajet. Oh, dernière pensée avant d'y aller, il déchira deux légers morceaux de tissus qu'il vint à mettre à ses oreilles, amoindrissant la puissance de ces hurlements.

    L'arme à projectile en main, la lance dans le dos prête à être dégainée si besoin, il entreprit d'enfin confronter la source de ce vacarme assourdissant.

    La source n'est point difficile à trouver, tant elle est bruyante. Un humanoïde de taille moyenne, encapuchonné par son vêtement de tissus volant aux vents, hurlant toute la peine et la colère du monde. Quel étrange spectacle se présentait au limier. S'il avait l'habitude de croiser bizarres personnages au fil de sa croisade justicière, il faisait face à une première. Ce qui n'en était point une au contraire, c'était l'énergie néfaste que dégageait ce hurleur. Un démon à n'en point douter, se dit-il plissant ses yeux de méfiance. Néanmoins, certains démons n'avaient rien de malfaisant et cherchait à simplement vivre en ce monde, et ceux là, Helkyn ne leur voulait aucun mal, d'autres incarnaient des maux.

    Mais celui-ci . . .  

    Diablerie ! Qu'il cesse donc ces cris ! Une décision fut prise d'agacement et le gobelin continua d'avancer, l'arme au poing mais baissé, pointant le sol pour seul victime immédiate. Puis, à une distance suffisante pour rester en sécurité mais tout de même ce faire entendre, il se cogna trois fois le torse tout en s'éclaircissant la voix.

    "Halte là, vile piailleur. Pourriez vous bien cesser ce raffut que nous entamions la discussion ? Et dites moi plutôt quels sont donc les malheurs qui vous tiraillent ?"


    Il s'essaya à un regard bienveillant, le torse légèrement bombé comme pour assurer sa position d'autorité, le symbole des limiers gravé avec fierté sur son plastron, parfaitement visible à qui parvenait à baisser les yeux pour observer cet être à la peau pêche minuscule.
    Invité
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    Anonymous
  • Mer 7 Juin - 16:55
     
    Les sommets de l'idiotie
    Feat. Helkyn & Krognar

    Les hurlements cessent d'un coup, laissant place à des gémissements interrogateurs alors que la silhouette enrubannée tourne la tête dans tous les sens. Le pouvoir du démon s'étend tout autour de lui, jusqu'à sentir la présence du mortel dont la voix vient d'interrompre la terrible litanie. Le mana se modèle dans l'esprit de la créature, représentant la forme du nouveau venu. Une petite taille, de longues oreilles, deux excroissances sur le crâne. Étrange ... Bien que le Sekai soit rempli de formes de vie en tout genre, celle-ci apparait ... unique en son genre, comme si deux races s'étaient mélangées pour n'en donner qu'une, alliant diverses caractéristiques propres à chacune. Une preuve de l'évolution inéluctable du monde, et des espèces qui en parcourent la surface.

    Cette évolution physique vient-elle avec des mœurs compréhensibles, non accompagné de soif de destruction ? Le démon en doute fortement, au vu de la posture du mortel, dont les mains semblent tenir des armes, au vu de leur position affichée par le mana dans son esprit. Oh, combien de fois il a vu cette posture ... Le langage de la violence, parlé de manière universelle aux quatre coins de ce monde à l'agonie ! Et pourtant, ce mortel s'est adressé à lui, voulant apparemment "discuter". Très étrange ...

    Se tournant face au petit être, la créature se tait enfin, et se met debout, toujours en tenant le bras, son manteau de tissu flottant au vent, lui donnant l'air d'une poupée de chiffon sur le point de s'envoler. Que lui veut-il ? Va-t-il l'attaquer ? Quelle question ! Bien sûr qu'il va l'attaquer ! Les mortels l'ont toujours attaqué, aussi loin qu'il se souvienne ! Mais pourquoi va-t-il l'attaquer ? Qu'est-ce que le démon lui a fait ? Bah ! Depuis quand ces êtres vivants ont-ils besoin d’une raison pour semer la mort et la destruction ? De viles créatures démentes, voilà ce qu'ils sont !

    Pourquoi ? Pourquoi ? POURQUOI ?

    Serrant son bras encore plus fort, le démon s'adresse alors au petit individu par télépathie, sa voix tonnant dans l'esprit de l'intéressé :

    " POURQUOI, MORTEL ? POURQUOI M'INTERROMPRE ? QUE COMPTES-TU ACCOMPLIR, TOI QUI OSE ME DERANGER, L'ARME AU POING ? "

    De petits volutes de neige se forment, tournant légèrement autour de la silhouette enrubannée, signe de la présence de mana à l'œuvre. Un pouvoir terrible, n’attendant qu'une raison pour se déchainer.


    CENDRES
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Mer 7 Juin - 18:43


    Avec une certaine fascination, celle de rencontrer un personnage comme en dehors de la réalité d'un récit, si atypique et dissident qu'il en devenait difficile de l'imaginer sans l'avoir sous les yeux, le limier observait l'être encapuchonné. Après ces quelques paroles qui lui paraissait fort avenante, Helkyn resta dans sa posture à mi-chemin entre la diplomatie et l'éventuel combat, une position qu'il aimait appliquer lors de ces mêmes rencontres si étranges, presque lunaire tant il ne savait où se placer. Si par son métier il avait bien l'habitude de rencontrer quelques indigents à défaire de ce monde, il préférait ne point laisser la paranoïa latente prendre possession de son corps et attaquer ou menacer à la moindre opportunité. En l'occurrence, l'être qui lui faisait face fini par se taire, observant à son tour les alentours jusqu'à trouver d'un éventuel regard impossible à capter, celui qui avait osé troubler ces geignardes lamentations.

    Enfin un tant soit peu de silence.

    Murmura le gobelin dans sa moustache, heureux que son audition puisse entendre autre chose que ces cris exubérant.  
    Il ne bougea pas plus lorsque l'être se redressa, continuant à se tordre tel un damné, finissant même par resserrer sa poigne sur un bras tout aussi couvert de bandage. Serait-ce un brûlé mal soigné ? L'idée semblait possible, ce n'était pas la première fois qu'il en verrait un durant sa carrière, pour sûr, lui même avait fait flamber quelques malandrins. La douleur était telle qu'il en devenait impossible de vivre sans souffrir.

    Mais oui, bien sûr, il était un génie. Aucune autre possibilité ne lui venait à l'esprit. Cet homme couvert de bandage, ou bien dame peut-être, devait souffrir le martyr de plaies encore calcinées et maudissait cet effroyable soigneur qui l'avait ainsi délaissé. Parfois, Helkyn se disait qu'il devrait cesser d'être limier, qu'une telle tâche gâchait son intellect si prodigieux et qu'il ferait mieux de se tourner vers la politique, ainsi pourrait-il mettre en place des lois qui aideraient réellement les gens. Comme l'obligation de posséder quelques canards ou poules, afin de toujours avoir des œufs à manger.  Puis, vers leurs vieilles années, après moults pontes, elle serait mangé à leur tours dans un cycle sans fin. Ah ! Brillant. Où bien pensait-il aussi à renforcer la sécurité, plus de patrouille, une meilleur éducation également pour inciter les gens à ne point commettre quelques banditismes. Oui. Parfait. Pour continuer en ce sens, il fallait aussi trouver des méthodes plus . . . visuels pour ourdir les criminels, démotiver les gens à s'y essayer tant le sort réservé serait terrible. Une bonne lame rouillée dans le sombre orifice par exemple, voilà un juste châtiment pour ces mécréants !

    Perdu dans ses pensées, le talentueux limier faisait fit de l'être qu'il était pourtant venu chercher, ne revenant à la réalité que lorsque la voix se mis à lui hurler dans la tête, brisant le fil de ses idéologies.

    Damnation la voix ! Tu vois bien que ce n'est point le moment je suis en pleine discussion avec moi-même. Tu n'as donc aucune politesse ?


    Comme à son habitude, il parla tout haut pour répondre à cette enquiquinante voix qui ne cessait de le tourmenter depuis de nombreuses années.

    Mais bon sang, tu me semble bien différente.


    Remarqua-t'il enfin. Celle qui l'accompagnait dans ses péripéties était froide, condescendante et parfois moqueuse. Celle qu'il venait d'entendre était à des astres de tout ceci, bien plus primaire, colérique et brutale. Si ses précédentes orations furent piqué par l'agacement, celle qui arrivait était bien plus calme, presque résigné.

    Fichtre, point une autre voix viendrait me déranger en cet instant tout de même ? Nous sommes déjà bien au complet dans mon esprit, je vous serez grès de bien vouloir cesser cet affront et me laisser ainsi finir cette conversation avec l'être calmé qui me fait face.


    Finalement, le gobelin décida de se reconcentrer sur la situation qu'il affrontait. Là, en haut de ce sommet enneigé bercé par des vents changeant, soufflant parfois en vile bourrasque pour se calmer l'instant d'après, face à un pauvre être blessé qui avait pourtant cessé ses cris, simplement tourné vers lui. Il était d'ailleurs amusant de voir quelques amas de neige quitter la roche glacée pour tournoyer dans un satisfaisant spectacle autour de l'encapuchonné. Et bien que l'individu semblait regarder le limier, celui-ci ne répondit rien. Diantre, ne savait-il donc point parler ? Au moins ne semblait-il guère vouloir dans l'immédiat attaquer, aussi, le limier vint à repositionner son arbalète à son ceinturon.

    Merci brave infortuné d'avoir cessé ces hurlements de morts. Êtes vous prompt à me répondre dans tout ces bandages qui doivent vous inconforter ? Je ne vous veux dans l'immédiat aucun mal, simplement m'assurer de votre état de santé qui me semble fort mauvais. Parole de limier.
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