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  • Ven 9 Juin - 21:31
    Elle allait vivre dans cette ville. Très bientôt. Et il était hors de question qu'elle s'y perde. Alors, sans avoir prévenu Tagar, elle y était retournée, pour visiter, tout simplement. Et seule. Voir ce qu'elle serait capable de découvrir par elle-même. Alors, elle marchait dans les rues de la ville. Tagar lui avait montré ses lieux favoris, elle tentait donc de se rendre ailleurs, pour en découvrir plus. Et puis, qui sait, peut-être finirait-elle par se décourvrir un paradis caché qu'il n'aurait jamais pu lui montrer, pour la simple raison qu'il en ignorait l'existence ? Elle les découvrirait et lui ferait la surprise de les lui faire découvrir. Tel était son but, désormais.

    Néanmoins, elle n'avait pas prévu qu'en ville, il était presque impossible de rester seule bien longtemps. Bientôt, elle fut bien forcée de reconnaître qu'elle se trouvait entourée de présences inconnues. Si, d'habitude, cela ne la dérangeait pas, cette fois, elle avait l'impression d'étouffer. Elle voulait fuir. N'y avait-il pas une étendue d'eau, dans ces environs ? Elle avait entendu parler d'un port... Si elle le trouvait, elle pourrait s'isoler, dans son élément. Plus rien n'existerait autour d'elle, elle le savait. Si elle empruntait un bateau... Elle abandonna aussitôt l'idée. Si elle était une excellente nageuse, elle ne savait pas naviguer.

    Finalement, elle trouva son petit coin. Elle avait trouvé, elle ne savait comment, le moyen de grimper sur le phare qui surplombait le Port. De là-haut, elle s'installa sur le rebord et décida de laisser chanter son violon. Sa musique parlait de voyages, de navigation. Elle était inspirée par ses rêves et le clapotis des vagues, la chanson était interprétée, stridente, par les mouettes de passage. Oui, elle l''avait trouvé, son petit bout de paradis.
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  • Ven 9 Juin - 22:39
    Exploration pas si solitaire
    Dans l'enfer de la ville.


    Sprotch !

    - ça commence bien…

    Les oreilles baissées, Damiq soupira alors qu’il venait de marcher dans une bouse de vache. Saloperie de ville ! C’était bien parce qu’il fallait qu’il achète des plantes rares qu’il avait mit les sabots dans cet endroit. Le seul avantage d’Ikusa c’était qu’on y trouvait de tout. Sinon il n’y avait rien de bon dans cet endroit. Etre fliqué de partout, être compressé dans la foule, être cerné par une armée de regards de travers. Et cet endroit puait. Damiq avait toujours eu du mal avec ce culte autour de la guerre. L’Empereur et ses guerriers, ils les voyaient juste comme une bande de babouins mâles usant de leur brutalité pour maintenir leur domination par la terreur. Mais il savait aussi que chez ces macaques, les mâles violents étaient détestés par la majorité du groupe et qu’à la moindre faiblesse, ils se sauveraient la queue entre les jambes sans personne pour les aider.

    - Tsss… J’ai l’impression d’être cerné par une armée de clones du Borgne ou de Demi-Corne…

    Ces mâles oryx étaient connus pour être très protecteurs vis-à-vis de leur fief. Et ils surveillaient le moindre mouvement. A Ikusa, Damiq avait l’impression d’être chez eux, mais en bien pire.  

    Si pour Damiq, la ville était un endroit bien pénible, pour Zab, c’était l’enfer. Tous ces bipèdes autour, lui qui n’était pas très à l’aise avec ses semblables, il était servi. L’humain cherchait à se faire tout petit. Il cherchait à éviter tous les regards. Seule la mule semblait indifférente à ce décor. L’hybride soupira en se demandant ce qu’on pouvait trouver de bien à s’entasser dans un endroit pareil. La plupart des villages qu’il avait traversés, il n’avait senti les gens aussi tendus et n’avait pas autant l’impression de se faire fliquer. Il regarda Zab.

    - Bon on va chez l’herboriste, on fait quelques courses, et on part pour les villages du sud.

    L’humain esquissa un sourire timide et hocha la tête. Plus vite ils auraient fait leurs courses, plus vite, ils partiraient de cet endroit détestable.

    "Poisson frais !!! Qui veut du poisson frais !!!"

    Les oreilles de l’oryx restaient baissées. Il poussa un soupir d’agacement.

    "Elles sont belles mes volailles !!! Elles sont magnifiques !!!"

    - Mes oreilles ...

    "Savons traditionnels à l’huile d’olive Reikoise !!! Sert à tout, à laver votre linge, votre corps, vos armes, votre vaisselle… Tout !"

    Quand Damiq devait faire de la vente dans les villages, c’était déjà assez pénible avec que quelques marchands se sentant obligés de beugler. Ici, ils étaient une armée. Le silence du désert lui manquait terriblement. Et parce que marché oblige, les embouteillages étaient de mise. La route jusqu’à la boutique d’herboriste habituelle était terriblement longue. Pour Damiq, cela durait une éternité. Pour s’occuper, il jetait un œil aux autres personnes patientant dans les alentours. Il remarqua un imposant guerrier en armure juché sur un destrier particulièrement musclé et lui aussi protégé par une barde en métal. Le fait que des herbivores craintifs comme les chevaux soient devenues des bêtes de guerre étonnait toujours Damiq. Enfin, ça le serait toujours moins que d’entendre ce guerrier parler de tricot avec une vieille dame. Mais chacun ses lubies. Pas loin, un gobelin pestait parce que ça n’avançait pas. L’herboriste craignait que la boutique ne ferme avant qu’il puisse sortir de ces embouteillages dans lesquels il était coincé à cause de la mule qui continuait à garder ce même air impassible. Zab restait collé à lui pour ne pas se perdre et parce qu’il y avait trop de bipèdes dans cette maudite ville.

    Finalement, l’enfer se termina temporairement quand Damiq entra enfin dans la dite boutique. Au moins, elle était gérée par un hybride. Mais c’était un paresseux qui allait un peu trop à son rythme. Et quand il constata qu’un autre client était déjà là avant lui, l’oryx soupira. Cela allait-être bien long. Il fallut au moins une trentaine de minutes afin que la personne précédant l’antilope soit enfin servie. Il ne valait mieux pas être pressé. Normalement Damiq, n’avait pas vraiment de raisons de l’être, mais il devait se l’avouer, moins il restait dans cet endroit, mieux c’était.

    Enfin, ce fut à son tour de passer. Et il lui fallut au moins une heure, le temps que le paresseux ne cherche les diverses plantes demandées par l’oryx. Il se demandait comment cette boutique pouvait tenir avec un service aussi long. Heureusement qu’il ne travaillait pas dans l’administratif ou qu’il n’officiait pas à l’armée. Le seul qui semblait ne pas trop se plaindre, c’était Zab. Pendant qu’ils étaient dans cette boutique relativement calme, ils ne se payaient pas la foule et les embouteillages. Au moins un avantage de cette attente. Finalement, l’oryx eut enfin ses précieuses plantes et quitta la boutique. Cela avait pris plus d’une heure.

    Mais ils retrouvaient les bouchons, tandis qu’ils avaient prévu quelques courses. Damiq devait prendre un stock de céréales et légumineuses, de la viande séchée ainsi que du foin nourrir Zab et la mule. Lui avait besoin de très peu de nourriture, bien qu’il ne rechigne pas sur un peu de foin.

    Maintenant que les courses étaient faites et que les outres étaient remplies, il allait enfin pouvoir quitter cet endroit maudit. Pour sortir, il avait prévu de passer par le Port. C’était un peu plus calme à cette heure-ci vu que tout le monde était au marché. Même les vendeurs de poissons qu’on trouvait souvent en ce lieu. C’était un peu plus calme. Enfin jusqu’à ce qu’ils entendent une mélodie particulière. Un instrument que Damiq n’avait jamais entendu. En tout cas, ça changeait des charmeurs de serpent jouant faux avec leur flute et les marchands hurlant pour vendre du savon ou des brosses pour se gratter le dos, parce que les bipèdes n’avaient pas des cornes pour le faire. Cette musique n’était pas désagréable aux oreilles. En tout cas, le son venait du phare. L’oryx s’arrêta un instant, cherchant à voir qui jouait cet instrument, avant de repenser qu’il devait y aller.


    - J'ignore qui c'est, mais en tout cas, c'est pas dégueu comme son. Pour une fois qu'il y a un truc pas trop désagréable dans c'te putain d'ville ...


    CENDRES
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  • Jeu 27 Juil - 10:31
    Elle modulait sa mélodie pour accompagner au mieux les mouettes, qui, probablement bien plus occupées avec leurs activités quotidiennes, recherche de nourriture, combat pour de la nourriture, vol des stocks des pêcheurs,... n'avaient pas le temps d'en profiter. Mais peu lui importait. Elle espérait pouvoir leur donner un peu plus de courage avec son violon... Mais une mouette était-elle vraiment sensible à la musique ? Voilà qui mériterait de plus amples réflexions...

    Son morceau terminé, elle abaissa l'instrument, observant les oiseaux d'un air songeur. Réussirait-elle un jour à percer leurs secrets ? Enfin, il lui faudrait d'abord faire des recherches. Probablement. On n'obtenait rien sans rien, dans ce monde. Si l'on voulait des informations, il fallait aller les chercher. Enfin. On verrait cela plus tard. Pour l'instant, elle devait bouger. En effet, elle n'avait rien à cacher, mais ne voulait pas pour autant que Tagar puisse la croiser. Et il était bien connu que, plus l'on passait de temps dans un même endroit, plus on devenait facile à localiser. Surtout par quelqu'un qui nous connaissait bien...

    Elle descendit donc prudemment de son phare. Ne se souvenant pas de la manière dont elle avait réussi à monter, elle prit la précaution de se créer un escalier de glace qu'elle emprunta comme s'il avait toujours été là. Puis il disparut une fois qu'elle fut descendue. Elle croisa un curieux équipage, qu'elle salua d'un sourire sans jugement avant de poursuivre sa route. Où pourrait-elle aller ? Tiens, les marchands de poisson n'étaient plus là ? Quel dommage, elle aurait apprécié leur acheter quelque chose...
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    Anonymous
  • Ven 28 Juil - 22:27
    Exploration pas si solitaire
    Dans l'enfer de la ville.


    La musique sonnait agréablement aux oreilles de Damiq, il devait le reconnaître. Cela semblait venir du phare. Il n’avait jamais entendu un tel instrument. Zab semblait trop occupé à se faire tout petit pour apprécier le son en question. Il semblait accompagner les cris des oiseaux marins qui tournaient autour du phare et du port en général. Après tout, Ikusa leur offrait un véritable buffet. Entre les ordures, les restes de boucheries, les étals des poissonniers et autres pêcheurs. Déjà que cette ville avait tout pour attirer babouins, chacals, rats, hyènes et toutes sortes de charognards.

    L’air mélodieux prit fin et laissa seuls les cris des mouettes dominer. Les gens étant tous coincés au marché, peu l’endroit était un peu plus respirable. Damiq n’osait même pas imaginer quand les pêcheurs installaient leurs étals ici. Sans parler de l’odeur. Zab ne semblait pas importuné par ce genre d’odeur. Pourtant, il n’aimait pas la viande, mais le poisson, ça passait. Même du poisson salé et séché terriblement puant. Mais il n’en prenait plus depuis que même les oryx avec qui ils voyageaient s’étaient plaints d’une odeur nauséabonde. Et le point d’orgue ayant été atteint quand ils avaient constaté que ça rameutait les chacals et hyènes du coin. Pas vraiment l’idée du siècle. Depuis, Zab n’en prenait plus et pour Damiq, ce n’était pas un mal. Même la viande séchée ou fumée puait beaucoup moins et attirait pas autant les prédateurs. Ce qui n’était pas vraiment la meilleure chose à faire sur la piste des herbivores où ils étaient bien plus présents que sur les routes conventionnelles.

    Damiq vit une forme glisser sur des escaliers en colimaçon qui se formaient autour du phare. Sans doutes la musicienne à l’origine de ce son. L’hybride se stoppa et tendit les oreilles en direction de la personne qui venait de quitter l’édifice servant de guide aux navires. Il croisa ainsi une elfe aux cheveux blonds éclatants et au visage lumineux. Le fait qu’elle puisse être aussi rayonnante dans ce cloaque puant tenait du mystère pour l’hybride. Mais ce qui attira le plus son attention était sans conteste ce qu’elle tenait entre les mains. C’était donc ça l’instrument qui faisait ce bruit. On aurait dit une espèce de cithare à la forme étrange avec une baguette. Il regarda Zab.

    - Je sais pas ce qu’elle tient dans les mains. En tout cas, après les marchands qui crient comme des porcs et les charmeurs de serpents qui jouent comme des casseroles, c’est pas désagréable…

    L’humain soupira. A sa tête, il avait vraiment envie de quitter cet endroit et bien plus que Damiq. Etonnement, il était le plus sauvage des deux. L’elfe les salua d’un sourire. L’oryx lui rendit la pareille.

    - C’est joli la musique que vous jouez ?! C’est quoi votre instrument, j’en ai jamais vu.

    Zab était resté en retrait observant la scène tout en restant assez nerveux. Damiq se tourna vers lui.

    - T’en fais pas, on devrait pas en avoir pour longtemps… Moi aussi j'ai pas envie de traîner d'avantage ici...

    CENDRES
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  • Jeu 3 Aoû - 18:34
    Si elle s'était attendue à ce qu'on lui réponde, elle n'aurait pas poursuivi sa route. Mais ce fut ce qui se produisit. Surprise, elle tourna la tête en direction de la voix. Elle venait du groupe qu'elle venait de saluer. Un humain qui semblait mourir d'envie de partir et un hybride visiblement... Curieux. Elle se retint de pouffer. Bien. Elle lui donnerait ce qu'il voulait. Enfin... Elle se connaissait. Dès lors que l'on démarrait une conversation avec elle, il y avait de fortes chances qu'elle dure longtemps.

    - Hum... Êtes-vous certain de vouloir que je réponde à vos questions ? Si vous n'appréciez pas cet endroit, je ne voudrais pas vous retenir... Je peux également vous servir de guide. Quel genre d'endroits aimez-vous ? Peut-être l'un d'entre eux se trouve-t-il dans les environs...

    D'accord, elle n'était pas la mieux placée pour jouer les guides touristiques, puisqu'elle n'était pas (encore) Reikoise, et ne vivait donc pas à Ikusa. Mais elle pouvait peut-être tenter de leur en donner une autre vision ?

    Dans tous les cas, avant de faire cette offre, elle aurait dû commencer par répondre à la question qui lui avait été posée.

    - Oh, pardonnez-moi, je manque à toutes les obligations de la politesse. Vous n'avez jamais vu de violon ? C'estun instrument qui a cela de magique qu'il peut créer aussi bien une mélodie enchanteresse qu'une horreur faisant saigner les oreilles d'autrui.

    Et c'était vrai. Il suffisait de ne pas bien maîtriser la technique, de ne pas avoir une oreille musicale suffisamment accrue, ou simplement de faire une erreur, pour que la mélodie devienne une cacophonie insupportable. Quiconque avait appris cet instrument avait également dû se rendre coupable de la création de telles horreurs. Mais cela permettait aussi de tester la motivation de l'apprenti musicien. En effet, si l'on avait la patience de pratiquer jusqu'à ce que les sons deviennent supportables, il était possible d'atteindre un bon niveau. La virtuosité serait encore loin, mais il y aurait la fierté de ne plus détruire les oreilles de ses auditeurs.

    D'humeur généreuse (comme à son habitude), elle leur offrit une petite démonstration. Un air simple, mais non moins savoureux que son improvisation précédente.
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  • Sam 5 Aoû - 22:12
    Exploration pas si solitaire
    Dans l'enfer de la ville.


    L’hybride et son assistant n’étaient pas vraiment des grands fans d’Ikusa et ce n’était vraiment pas compliqué de le deviner. Donc pas étonnant que la blonde l’ait également compris. D’où sa question au départ. Damiq ne pouvait pas vraiment lui donner tort, mais sa curiosité s’était montrée plus forte cette fois-ci. Pour une fois qu’il y avait quelque chose de pas trop désagréable dans ce trou à rats. La demoiselle se proposa de faire les guides pour trouver un endroit plus à la convenance du duo. Pour Damiq, la réponse était clairement à l’extérieur de la ville. Mais à l’intérieur, un endroit calme et pas trop peuplé. Surtout si c’était des bipèdes pour ce pauvre Zab. Ce dernier était caché derrière l’hybride, cherchant à se faire petit.

    Et cela avant d’enfin répondre à la question de Damiq concernant l’instrument de musique. Apparemment, c’était donc un violon. Le fait que ça puisse donner des sons affreux avec une maîtrise approximative, ne surprenait pas l’herboriste. Il fallait bien commencer quelque part. Du côté de l’elfe, la mélodie témoignait de son expérience avec l’instrument. La blonde reprit son instrument et se mit à jouer un air tout aussi agréable pour les oreilles. Seul Zab ne semblait pas vraiment réceptif à la démonstration. Et la mule était indifférente. Damiq jeta un œil à son assistant avant de se tourner de nouveau vers l’elfe.


    - Excusez moi, si ça ne vous dérange pas, si vous voulez m’en faire une démonstration, ça serait peut-être mieux d’aller à un endroit plus calme et avec moins de monde. Qu’on se sente moins oppressé.

    Il fit un signe de tête en direction de l’humain.

    - C’est surtout pour lui.

    Damiq y voyait une opportunité de trouver un endroit au calme s’ils devaient rester un peu plus longtemps à Ikusa, ce qu’il n’espérait pas trop. Mais il n’était pas à l’abri que ça arrive, donc autant prendre les devants et saisir l’opportunité qu’on lui offrait. Puisqu’un endroit qui sentait le poisson et les déjections n’était pas le plus approprié pour apprécier pleinement la musique.

    - Autrement, j’aime beaucoup le désert. C’est dangereux, mais si on connaît suffisamment et qu’on sait observer et écouter, c’est un endroit merveilleux.

    Là où beaucoup voyaient le désert comme un lieu de mort, de tous les dangers, Damiq le voyait autrement. Comme beaucoup de nomades, il ne le considérait pas comme plus dangereux que n’importe quelle cité comme Ikusa où un assassinat était si vite arrivé malgré la surveillance. Le connaître était tout de même plus que nécessaire afin d’échapper aux divers dangers qui le peuplaient. Malgré les très nombreux dangers, des tribus nomades et de nombreux herbivores qui paraissaient peu armés le parcouraient sans soucis et cela depuis des millénaires. Si vraiment le désert était si invivable, pas sûr qu’on puisse encore trouver diverses espèces d’antilopes, ainsi que des tribus nomades. Ils s’étaient juste adaptés à leur environnement.

    CENDRES
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  • Dim 6 Aoû - 17:53
    Il désirait donc un endroit isolé. Un désert... Maria réflechit un moment, avant de sourire. Elle avait trouvé.

    - J'espère que les oiseaux ne vous indisposent pas ? Dans tous les cas, suivez-moi !

    Elle les guida donc vers la plage proche. Elle aurait pu créer un toboggan de glace ou quelque chose dans le même goût pour aller plus vite depuis le phare, mais elle ne voulait pas non plus indisposer ses invités plus que ce n''était déjà le cas. Et puis, s'ils aimaient le désert, donc les environnements chauds, il serait étrange qu'il apprécient le froid de la glace... Non, vraiment, elle ne prendrait pas de risque. Au lieu de quoi, ils prirent un chemin plus long, qui passait par la ville, mais ne comportait aucun risque de chute ou du rhume.

    Arrivée à proximité de la plage, elle s'arrêta un instant pour enlever ses chaussures, qu'elle garda à la main. Puis elle se justifia auprès de ses compagnons du jour :

    - Il est toujours plus agréable de marcher pieds nus dans le sable... Vous semblez en avoir l'habitude, qu'en pensez-vous ?

    Les mouettes hurlaient toujours dans le ciel, l'odeur caractéristique de la mer s'invitait dans leurs narines. En observant droit devant, elle pouvait voir les vaues qui effleuraient le visage. Elle mourait d'envie d'aller se baigner, mais ne pouvait pas se le permettre. Après tout, elle n'étéait pas seule.

    Au lieu de quoi, elle détourna le regard pour observer le phare d'où ils venaient. Il n'y avait pas à dire, une côte était toujours plus facile à descendre qu'à monter...
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  • Sam 12 Aoû - 17:57
    Exploration pas si solitaire
    Dans l'enfer de la ville.


    - Je préfère largement les oiseaux à tous ces marchands qui crient comme des porcs pour vendre leur bazar…

    A sa proposition de la suivre, Damiq hocha la tête. Elle les mena donc à une petite plage plus calme, un endroit peu fréquenté des citoyens d’Ikusa. Les rares bruits venaient des oiseaux et de la houle. Des sons qui avaient pour don de détendre. Cela ne valait pas le désert, mais c’était toujours mieux que le vacarme des rues commerçantes. Décidément, l’hybride n’aimait vraiment pas cet endroit. Mais il devait reconnaître que la plage était beaucoup plus supportable. Au moins, une information bonne à retenir pour les prochaines fois. Damiq pouvait remercier la blonde pour lui avoir montré cet endroit. La légère brise marine était également un petit ajout à l’ambiance paisible de l’endroit. Comme une bouffée d’air dans cette capitale étouffante et surveillée de partout.

    - Je dois avouer que cet endroit n’est pas désagréable.

    La blonde retira ses chaussures pour marcher pieds nus. Zab avait beau avoir de la corne aux pieds, il avait mis ses sandales à Ikusa bien que le sol ne soit pas brulant. Juste parce que cet endroit était sale, notamment avec les très nombreux passages de bestiaux qui tiraient les charrettes et assuraient le transport des marchandises et des personnes. Les pistes des herbivores du désert et de la savane n’étaient pas aussi sales et on pouvait au moins faire un pas de côté pour éviter les petits cadeaux laissés par ceux qui empruntaient ces chemins. Dans les rues étroites et bondées, c’était une autre paire de manches.

    Pour Damiq, il n’avait pas de sandales, donc ses sabots avaient le privilège de fouler le sol crasseux de cette ville. Quand il quittait la ville, Damiq prenait le temps de laver ses sabots, même de se laver à la première oasis ou le premier village croisé. Les rares moments où il s’offrait un véritable bain. Sinon, le lavage se faisait en fonction de l’eau disponible, sinon, le sable était utilisé. Dans le désert, l’eau était un véritable luxe. Les sabots de Damiq étaient assez larges, parfaitement taillés pour marcher dans le sable sans s’enfoncer. Il était une créature du désert après tout.

    A la question de la demoiselle, Damiq répondit alors qu’il trempait ses sabots dans l’eau fraîche qui lui faisait franchement du bien.


    - Effectivement. C’est toujours plus agréable que de marcher dans ces rues. Surtout que j’ai pas de chaussures, moi.

    Il regarda en direction de Zab. Il restait distant de l’elfe. Le jeune homme rinçait ses sandales avec l’eau de mer. Damiq le trouvait malgré tout un peu moins nerveux. En même temps, l’endroit était bien moins stressant. L’hybride ne voulait tout de même pas forcer son protégé.

    - Merci de m’avoir fait découvert cet endroit ! On saura où aller si on doit rester un peu à Ikusa.

    Concernant l’attitude de Zab, Damiq espérait que l’elfe ne lui tienne pas trop rigueur. Il savait que donner sa confiance pour le jeune homme était un processus long et compliqué.

    CENDRES
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  • Sam 19 Aoû - 9:53
    La mélodie des oiseaux était en effet l'une des plus belles choses de ce monde. Elle sourit.

    - Je suis persuadée que ce sont les oiseaux qui ont appris le chant à nos semblables. Enfin...

    Elle écouta un moment les mouettes. Elles, elles criaient, c'était différent.

    - Ce ne sont pas des oiseaux chanteurs qui se retrouvent ici... Les mouettes ne savent que se battre pour le moindre morceau de poisson.

    Et cela, Maria avait du mal à le comprendre. Le fait que la nature puisse être cruelle n'était pas une connaissance dont elle disposait. Elle était résolument citadine, pour elle, tous les problèmes pouvaient être résolus au moyen de la discussion.

    Lorsqu'il lui fit une remarque démontrant clairement son aversion pour ces lieux, Maria ne put dissimuler sa gêne. Elle n'avait jamais rien connu d'autre que la ville... Certes, elle n'avait pas grandi à Ikusa, mais les villes républicaines restaient des villes également. Néanmoins, il était vrai qu'elle appréciait son jardin, là-bas.

    -Sachez que je n'ai toujours connu que la ville... Où avez-vous grandi, si je puis me permettre une telle question ?

    S'il n'avait pas grandi en ville, elle ne pouvait absolument pas savoir d'où il venait. Quant aux contrées sauvages... Elle n'y connaissait rien, et n'était pas certaine de vouloir les connaître.

    C'est alors qu'elle suivit le regard de l'hybride vers son compagnon... Qui était en train de faire une erreur. Immédiatement, Maria s'approcha de lui.

    - Pardonnez-moi, mais le sel contenu dans l'eau de mer a de fortes chances d'abîmer vos chaussures. Si vous voulez les laver, utilisez plutôt celle-ci.

    S'il l'y autorisait, elle prendrait l'une de ses chaussures pour l'asperger consencieusement d'un jet d'eau pure directement sortie de sa main. Dans le cas contraire, elle se contenterait de faire apparaître un peu d'eau dans sa main pour la lui montrer. Dans les deux cas, elle expliquerait.

    - Cette eau-ci est pure, ne contient aucun sel. Elle est propre à tous les usages. Elle peut servir à nettoyer sans abîmer, mais est également bonne à boire. Et évidemment, elle est rafraîchissante.

    D'autant plus lorsque l'on savait que sa créatrice maîtrisait aussi la glace...
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Dim 20 Aoû - 15:14
    Exploration pas si solitaire
    Dans l'enfer de la ville.


    Les affirmations de la blonde au sujet des oiseaux semblaient un peu trop perchées pour Damiq, mais soit, ce n'était pas désagréable. Et cela mêlé aux bruits des vagues et des doux sifflements d'un petit vent frais. Et ce jusqu'à ce que Maria ne fasse une remarque sur les mouettes tout juste bonnes à se disputer pour le moindre truc. Enfin, c'était toujours moins pire que des marchands qui hurlaient pour vendre le moindre truc. Même si les oiseaux marins étaient encore une fois, loin d'être les créatures au chant le plus mélodieux. Enfin, Damiq avait entendu parler du chant des sirènes et qui pouvait envoûter et mener à une potentielle mort. Comme quoi quelque chose d'agréable à l'oreille pouvait-être dangereux. Aucun danger de la part des mouettes, hormis se faire voler son repas ou avoir le droit à des fientes bien placées. Heureusement que Damiq était un herbivore dont l'alimentation n'intéressait pas les oiseaux.

    Maria leur avoua qu'elle n'avait toujours connu que la ville et sa gêne était manifeste. Damiq espérait pas non plus l'avoir vexée, même si ce dernier avait tendance à dire ce qu'il pensait sans filtre. Pour l'hybride qui subissait les discriminations de la part de la plupart des bipèdes, préférait donc aller dans le désert où au moins, il n'était pas rejeté par les animaux avec qui il pouvait voyager et il s'y sentait d'avantage intégré.


    - Pour être honnête, je suis surtout passé par de nombreux villages quand je travaillais encore pour mon prédécesseur, mais aussi parfois en ville. Et les gens ne sont pas vraiment tendre avec les hybrides comme moi. Au moins, dans le désert, les animaux me respectent, me jugent pas. Enfin, ce n'est pas pour vous offenser.

    Depuis un moment, Damiq avait vu Zab laver ses sandales avec l'eau de mer. Il n'y avait pas fait d'avantage attention, peut-être parce qu'il parlait avec l'elfe. Mais ce n'était pas une bonne idée. Avant que l'oryx ne puisse faire une quelconque remarque, son interlocutrice prit les devants et se dirigea vers un humain qui cherchait à s'écarter. Du Zab quoi. Elle lui expliqua en quoi c'était tout sauf intelligent.

    - Elle n'a pas tort Zab, tu vas bousiller tes sandales.

    Cette dernière s'approchait de l'humain qui gardait une attitude fuyante. Il détestait qu'on s'intéresse à lui si ça n'était pas une personne en qui il avait vraiment confiance ou un oryx. Damiq s'approcha également de Zab afin d'au moins le rassurer et le détendre. Cette femme n'était pas une mauvaise bougre. Et pourtant, Damiq avait déjà été traumatisé par une elfe qui prenait une attitude douce et qui lui avait promis une aide pour l'amener dans le piège des esclavagistes. L'hybride avait tout de même envie de croire que celle-ci était bien sincère. Après tout, elle leur avait montré un endroit plus calme dans l'ambiance bruyante d'Ikusa. Damiq posa sa main sur l'épaule de Zab comme pour lui dire de se détendre.

    Elle lui proposa de rincer ses sandales. Damiq fit un signe de tête à Zab qui tendit timidement les sandales à la blonde. Si elle pouvait sauver ces dernières de leur trempette marine.


    - Excusez le, il est très timide.

    Le fait qu'il ait eu un maître infect quand il était esclave n'avait pas beaucoup aidé. Sans parler de sa mauvaise expérience dans un village où il avait été pris à parti. Enfin, il avait quand-même donné ses sandales à la jeune femme afin qu'elle soient lavée à l'eau pure était un début.

    - Au fait, merci.

    CENDRES
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    Invité
    Anonymous
  • Ven 25 Aoû - 11:04
    Il s'agissait donc d'un campagnard. Rien de commun avec elle, donc. Néanmoins, lorsqu'il lui parla des discriminations à l'encontre des hybrides, elle ne put qu'hocher la tête.

    - Voici l'un des problèmes majeurs de nos nations. Il semblent que tout le monde, quelle que soit sa ville d'origine, aie besoin d'une élite... Et je dois bien avouer avoir honte de faire partie de ces élites. Pour autant, je n'ai pas assez de connaissance des problématiques sociales pour pouvoir agir à ce sujet... À moins que... Je ne peux peut-être pas agir moi-même, mais je peux transmettre un message. Je connais des personnes haut placées dans les deux nations. Auriez-vous quelque chose que vous voudriez leur dire ?

    Elle lui offrait là une possibilité rare d'avoir voix au chapitre. Certes, Maria, même si elle envisageait de plus en plus sérieusement d'embrasser la voie de la diplomatie, n'était pas une politicienne et ne saurait probablement pas s'en sortir si on la catapultait dans ce monde. Cependant, elle connaissait des politiciens, et pourrait donc servir de relais. À condition que les deux partis acceptent de l'écouter, ce qui n'était pas gagné... Mais ça, il était hors de question qu'elle en parle à l'hybride. Du moins, pas avant d'avoir essayé, s'ils lui faisiait assez confiance pour lui confier ses problèmes. Après tout, qui savait, on n'était jamais à l'abri d'une bonne surprise...

    Puis elle s'attela au nettoyage des chaussures, après en avoir remercié le propriétaire pour sa confiance. Elle resta absorbée par sa tâche jusqu'à ce qu'elle l'estime terminée. La demoiselle avait horreur du travail bâclé ou laissé en plan alors que le travailleur avait la possibilité de le terminer. Par conséquent, elle-même ne se le permettait pas. Ne jamais exiger d'autrui ce qu'on refuserait d'exiger de soi-même, c'était une règle en laquelle elle croyait dur comme fer.

    Puis elle rendit les chaussures dégoulinantes à leur propriétaire.

    - Il va leur falloir du temps pour sécher, mais une fois cela fait, elles devraient être utilisables.

    Puis elle se releva, épousseta sa robe et tendit la main à l'humain au cas où il accepterait son aide pour se relever également. Ce fut seulement à ce moment qu'elle s'intéressa de nouveau à l'hybride.

    - Il n'y a pas de mal. Ce n'est pas bon de se forcer. S'il ne veut pas parler, je ne l'y forcerai pas. Et cela compte pour vous deux. Ne vous trahissez jamais. Restez fidèles à vous-mêmes, c'est ainsi que vous pourrez être heureux. Ne me remerciez pas, j'aime rendre service.

    Leurs chemins allaient-ils donc déjà se séparer ? Elle aurait envie de faire durer la rencontre, mais ils n'aimaient pas les villes, elle ne connaissait que cela... Compliqué, dans ces conditions, de se trouver un centre d'intérêt commun qui pourrait mener à une nouvelle activité...
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    Anonymous
  • Sam 26 Aoû - 22:10
    Exploration pas si solitaire
    Dans l'enfer de la ville.


    Des années plus tôt,

    Sous la pergola, assis sur son fauteuil, le maître de cette riche maisonnée contemplait ses jardins. Les domestiques le servaient. Il lui suffisait d'un claquement de doigts pour que ses volontés soient exaucées par ces derniers. Enfin, il y avait une ombre au tableau, ce petit hybride oryx au pelage marron qui restait collé à sa mère et qui observait la scène avec une certaine curiosité.


    - Maman si le monsieur est plus un bébé, pourquoi il y a pleins de gens qui s'occupent de lui comme si c'était un bébé ?
    - Bonne question, va savoir, j'ai du mal à comprendre également.
    - Moi je mange déjà de l'herbe comme un grand et j'ai pas besoin que des gens me la cueille pour moi !
    - Oui tu es un grand !

    ____________________________

    De nos jours,

    Décidément, ils ne venaient pas du tout du même monde. Elle venait de la ville, était membre de la noblesse. Elle n'avait connu que ça. Enfin, l'hybride avait une idée de ce qui effrayait tant les gens dans les espaces sauvages. Les attaques de prédateurs, les bandits, une zone de non-droit. Enfin, en ville, il était également possible de se faire agresser, voler. L'essentiel était de connaître le désert. De son côté, Damiq était un nomade du désert, ancien esclave vivant modestement. Sans parler de son statut d'être mi-humain, mi-bête qui provoquait le mépris chez beaucoup d'humains.

    C'est alors que Maria proposa à Damiq faire remonter une requête de son choix à des connaissances haut-placées. Même si cette dernière reconnaissait qu'en tant que membre des élites, elle avait un peu honte. Elle n'était pas aussi naïve que l'hybride pouvait le penser, mais malgré tout, il doutait qu'elle puisse faire quoique ce soit malgré sa place. Il sentait que ça allait rentrer par une oreille et pas une autre. Enfin, ça ne coûtait sans doutes rien d'en toucher deux mots. Au mieux, les choses allaient évoluer, au pire, il ne se passerait rien, au moins, ils auraient essayé. Autrement, il pourrait toujours arpenter le désert et les petits villages.


    - J'ignore si vous parviendrez à faire changer la mentalité des gens sur les hybrides, mais également les oryx, je voyage beaucoup avec les troupeaux, j'entends de nombreuses histoires, des oryx capturés pour agrémenter les ménageries de nobles ou massacrés dans des arènes, ou encore être chassés juste pour le trophée, même pas par nécessité. Ils souffrent de tout ça...

    A force de voyager au sein de troupeaux, Damiq avait vu les choses de manière très différente. Des créatures sensibles qui avaient des connaissances, des liens. Sa mère avait été une de ces créatures capturées pour agrémenter des jardins. Et lui, avait été chassé de la demeure comme un chien, comme une bouche à nourrir encombrante et preuve vivante des perversions du maître des lieux. Il avait également des témoignages autour de la chasse au trophée qui était également un véritable fléau chez les oryx.

    Pendant ce temps, Maria se chargeait de nettoyer les sandales de ce brave Zab. Chose assez ironique quand on savait que Zab avait été un esclave dont le premier maître avait été un noble tyrannique. Et cette dernière n'y allait pas de main-morte. Damiq voyait rarement des nobles mettre eux-mêmes les mains dans le cambouis. Enfin, il avait comme référence le propriétaire de la demeure où était détenue sa mère. Il n'avait pas d'esclaves, enfin l'hybride le supposait, mais des domestiques qui assuraient les moindres tâches. Et quand il était petit, il avait toujours trouvé ça ridicule. Même quand il avait été esclave de l'herboriste, ce dernier faisait quand-même un certain nombre de tâches. On était pas au niveau du propriétaire de la maison où il était né. Damiq ignorait comment ça se passait chez l'elfe concernant les domestiques, mais ce n'était pas ses affaires.

    Zab retrouva des sandales propres, bien que trempées, mais c'était prévisible et c'était déjà très gentil de sa part de s'être chargée de cette tâche. Il lui répondit par un hochement de tête et un sourire timide pour remercier. Peu après, elle leur suggéra de rester eux-mêmes et qu'elle ne les forcerait pas d'avantage. Sans doutes qu'ils allaient déjà se séparer après cette brève entrevue sur cette plage.


    - C'était un plaisir de vous rencontrer, et merci beaucoup de m'avoir fait découvrir cet endroit. On a beau être de mondes très différents, on a put malgré tout échanger un peu.

    Cette plage en était l'illustration. Au milieu de la bruyante et oppressante Ikusa, un lieu de calme et d'un peu de liberté. Ce n'était pas le désert, mais c'était un bon compromis. Le tout accompagné d'une musique agréable. Damiq se leva, suivi de Zab tenant les sandales dans ses mains. Ils allaient regagner le désert et ses petits villages épars. Un terrain sur lequel ils étaient bien plus à l'aise.

    - Je vous laisse, je vais reprendre ma route, surtout qu'il y en a un qui a hâte de quitter la ville.

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