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    La Caravane | Idunn JvNj4PH
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  • Ven 7 Juil - 3:11

    La Caravane | Idunn Tdersy


    Cinq Juillet de l'An 4 du Second Âge.

    La carriole avance bon gré mal gré, entre les intempéries des jours derniers et, surtout, des caprices de la mule. En effet, voilà bien deux jours, c'est-à-dire peu de temps après leur départ, que la pauvre bête rechigne régulièrement à mettre un sabot devant de l'autre. C'est que l'un desdits sabots la fait terriblement souffrir. Et Zi Mei a eu beau l'expliquer maintes et maintes fois au marchand dirigeant le convoi, le bougre, pour rester poli, n'a toujours rien voulu entendre. Quoiqu'aujourd'hu, elle était parvenue à lui tirer un « On verra une fois arrivé à Liberty », entre deux grommèlements bougons. Une victoire s'il en est, bien que motivée sans aucun doute par l'absence de civilisation. Le négociant se sentant bien loin de la sécurité toute relative des murs des grandes cités, avait préféré ne pas se fâcher avec son porte-sabre au cœur de cette forêt qu'il ne connaissait pas le moins du monde.

    - Pourquoi « Second Âge » ?

    Zi Mei roule le vélin sur lui-même et jette un regard désabusé en direction de son employeur, celui-là même qui se permet de lire par-dessus son épaule. Voilà le genre de comportement qui a le chic pour l'agacer, d'autant plus lorsqu'il vient d'un type comme celui-là !

    - Parce que le premier est terminé.

    - Depuis quand ?

    - Depuis la Grande Guerre, non ?

    - Donc avant ça, vous pensez qu'il s'agissait du premier âge ?

    Elle opine du chef pour toute réponse alors que la carriole s'ébranle soudainement. Le cocher jure, le négociant pâlit alors qu'il s’apprêtait à laisser échapper un rire moqueur. Rien de bien grave, seulement que la roue s'est abîmée dans un nid de poule. Cependant, les voilà coincés ici le temps que l'adroit conducteur répare cela ! Une heure, deux tout au plus, mais avec le soleil déclinant, surtout en forêt, cela signifiait repartir de nuit. Évidemment, il est hors de question de camper en pleine forêt ! Car d'après ce qu'on lui avait raconté dans on ne sait quel bouge de Kyouji, les tire-laines rodaient dans ces coins forestiers, alors le marchand espérait pouvoir atteindre le poste frontière avant de penser à quelconque repos.

    - Tout l'monde descend ! S'époumone le vieux charretier, tout en allant constater les dégâts. Bon... Deux ou trois coups de maillet et on est r'partis aussi sec ! V'nez soulever la carriole que j'tire la roue d'son essieu !

    Aussitôt mandé, aussitôt fait. Le marchand se colle contre le bois et pousse de toutes ses forces jusqu'à en rougir. Ses tempes battent à tout rompre tandis que Zi Mei lui intime de se pousser pour prendre sa place. Non sans surprise, elle réussit là où l'autre échouait sans faire montre d'un effort particulièrement coûteux. Histoire de ne pas passer pour un cossard ou un inutile, le marchand se décide finalement à aider son cocher à déloger cette maudite roue.

    - Je vais vérifier les alentours. Dit la combattante en relâchant doucement la carriole quand les deux autres couchent la roue dans les herbes en bord de route.

    - Ne vous éloignez pas ! Je vous paye pour nous protég...

    - Lâche-moi un peu la grappe, tu veux ? L'interrompt-elle sèchement en secouant la tête.

    - Permettez-moi de vous rappeler que c'est moi qui vous paye, mh ?

    - Tu me payes pour garantir ta sécurité et celle de tes marchandises, par pour être sympa. Alors, laisse-moi faire mon boulot.

    La porte-sabre s'éloigne, flatte l'encolure de la mule au passage, qui évidemment ne peut que signifier son contentement quant à cet arrêt inopiné lui offrant quelques instants de répits. Le regard de Zi Mei se perd dans les méandres verdoyants de ces forêts qu'elle n'a encore jamais eu l'occasion d'explorer. Elle renifle l'air, perçoit les parfums de la nature, la senteur des végétaux et celle de quelques animaux. Portant la main sur la poignée de son sabre, elle s'éloigne de quelques pas et commence à patrouiller aux alentours de la carriole accidentée.
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  • Ven 7 Juil - 5:16
    portrait du cheval:
    Qu'est ce qui menait Idunn et sa Pouliche en dehors de Liberty? En fait, elles rentraient chez elles tout simplement. Un petit camp de chasse très propre, louée en bordure de la forêt sur des terres appartenant à un vieux couple afin de pouvoir goûter la solitude quelques semaines avant de se mettre à parcourir le monde. Il lui fallait du matériel et des préparatifs ainsi que de s'endurcir un peu. Parce qu'elle savait monter certes, mais il lui manquait de l'endurance. Le petit animal au pied sûr tenait presque plus du poney, mais il était solide et avait le pied sûr. Pour la demi orc qui préférait arpenter les forêts, elle lui était plus utile qu'une monture plus grande. Ce qui donnait un résultat miniature tres surprenant et mignon.

    Étrangement, personne ne lui avait jamais cherché noise. Probablement que sa peau verte et les deux lièvres se balançant sur les fontes y étaient pour quelque chose. Mais bon. Elle n'avait l'air de rien, et surtout pas d'une fille qui avait de l'argent. Et pourtant si ils savaient. D'ailleurs elle bifurqua sur la route jouxtant la vieille ferme et remonta vers les boisés. Le fait est qu'elle aimait cet endroit. Certes ca n'avait pas le charme de la Réserve, mais la paisible quiétude des lieux l'enchantait.

    Pendant un moment elle suivit du regard la danse de Papillon, avant de regarder les lueurs enflammées du ciel. Ciel rouge au coucher rassure le Berger, résonna à son oreille la voix de Placidu, ce qui la fit sourire tandis que Vent emporta trois feuilles avec elle, jouant avec et les emportant plus loin sur le chemin, ou elles passèrent devant Zi Mei, virevoltant joyeusement.

    Plus joyeusement que la jeune femme qui s'était arrêté en plein milieu du chemin, la petite jument pie s'ébrouant nerveusement, sa cavalière verte au dessus et les fixant, yeux plissés, avant de parcourir le paysage du regard, cherchant manifestement de son regard atypique les prémices d'une embuscade. Ou pas. Elle sembla se détendre légèrement

    -Bonsoir voyageurs, résonna la voix ferme et claire, posée, pendant que l'animal caracole légèrement sur le travers, nerveux mais retenu gentiment par les rênes. Il y avait trois personnes et une mule qui paissait tranquillement sur le bas côté, agitant sa queue en bouffant du bouton d'or.
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  • Ven 7 Juil - 6:24

    S'il a porté de petites feuilles jusqu'à elle, le vent avait aussi transporté la senteur typique de l'équidé. Zi Mei s'est ainsi plantée là, au beau milieu de la route, comme si l'idée de prendre racine était devenu du domaine du possible. Voilà un drôle de spectacle ! Car si par le passé, on lui avait conté nombre d'histoires sur des passagers atteints du « mal de mer » virant au vert à peine le pied posé sur le ponton d'un bateau, elle n'avait jamais entendu qui que ce soit s'épancher sur un « mal des forêts » ou des chevaux peut-être ? Pourtant, la drôlesse remontant la route dans leur direction est aussi verte qu'un fruit mûr !

    Zi Mei observe les deux arrivants, c'est-à-dire le cheval et sa cavalière, de pied en cap. Sa main, toujours posée sur la poignée de son arme, elle répond dans un calme olympien aux salutations de la voyageuse par un signe de tête. Alors qu'elle ouvre la bouche, elle entend les pas précipités du marchand qui se rapprochent. Le valeureux s'est planté derrière sa porte-sabre et pointe un doigt inquisiteur en direction de la voyageuse.

    - Qui êtes-vous ? D'où venez-vous ? Que faites-vous ici ? Pourquoi vous arrêtez-vous ? Ce sont mes marchandises que vous voulez ?! Vous maraudez dans les bois à la nuit tombée ! Les honnêtes gens ne sortent pas au crépuscule ! Sachez-le !

    Zi Mei hausse les sourcils, ses yeux s'écarquillent et sa mâchoire manque de se décrocher. Sans ajouter ne serait-ce qu'un seul mot, elle toise le marchand d'un regard emplit d'une perplexité infinie. Le silence se fait et seul le vent semble vouloir continuer de siffler. Elle finit par hausser les épaules et secouer la tête.

    - Tu sais qu'on est dehors nous aussi ? Au crépuscule.

    - Plaît-il ? Demande la marchand un peu interloqué avant de reprendre sa contenance. Certes ! Mais nous sommes d'honnêtes gens, nous !

    - Ah... Ça tombe sous le sens, évidemment. Répond-elle non sans faire sentir le poids de l’ironie de ses paroles. Comme je disais plus tôt, je vais faire ce que je sais faire et toi tu... Tu me laisses faire.

    Se renfrognant, l'homme recule en fixant la nouvelle venue, il désigne ses yeux puis la désigne elle tout en se donnant l'air de quelque chose qu'il n'est visiblement pas. Pourtant, bientôt rappelé à l'ordre par le cocher, qui quant à lui se fiche comme d'une gigne de la nouvelle venue, le néogicant trouve de quoi s'occuper, plutôt que de s'inquiéter et d'embêter son monde. Zi Mei interroge la monture d'un geste de la tête puis son attention se porte sur sa cavalière.

    - Pardonne-le, le bonhomme est un peu sur les nerfs. Entre la forêt et la nuit qui tombe… M'enfin, on va reprendre les choses depuis le début. Amie ou ennemie ?
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  • Ven 7 Juil - 16:15
    Les paroles du marchand n'amène qu'un regard fichtrement blasé de la demi-orc présumé. Elle en doutait maintenant qu'elle était sortie de la réserve. Les rencontres qu'elles y avaient faites avaient toujours démenti ce fait établi, mais le sens de la loyauté de a jeune femme lui refusait pour le moment de le croire. Parce que se rendre à l'évidence impliquait trop de choses. NØn mais sérieusement, elle le savait qu'elle était petite et moche. Elle n'avait aucune arme visible sauf ses couteaux de chasse fixés à ses cuisses.

    Mais des hommes idiots, il y en avait partout pensa t'elle en suivant de son regard étrange le manège de l'homme qui retraite en la menacant à semi. Avant de reporter son attention sur la femme qui semble la plus raisonnable du  duo malgré le fait qu'elle avait la main sur son épée. Son calme lui plaisait bien. Ce n'était pas la première, ni la dernière en 200 ans d'existences, qu'elle se retrouvait en pareille situation. Si elle ne faisait rien, ils y seraient encore dans une semaine.

    -Amie. A moins que vous ne décidiez autrement. Rétorqua t'elle simplement en glissant souplement de sa monture sur laquelle elle était assise en amazone. A part ses dagues, aucune arme n'était visible et pourtant, elle affichait un calme exemplaire. Une petite caresse sur le chanfrein de l'animal et elle s'avanca tranquillement en faisant un détour par le champ afin de ne par perturber plus qu'il ne le faut le chariot. Avant de s'arrêter à la hauteur de la mule qui vint la voir pour essayer de lui mâchouiller les cheveux, causant un mouvement brusque de sa pouliche qui s'interposa ainsi qu'un concert d'hennissements plus ou moins joueurs

    Le rire d'Idunn, clair, résonna comme le ruisseau sur des rochers.

    . Je ne faisais que passer. Mais Mule a besoin d'assistance. Elle boite et elle souffre c'est évident. J'ose espérer que vous ne l'atellerez pas de nouveau, vous aller finir par l'handicaper
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  • Ven 7 Juil - 17:48

    Tout est dit. La main de Zi Mei quitte la poignée de son sabre, elle se retourne vers le cocher et le marchand qui, comme pour changer, tire une tête de six pieds de long. Tant et si bien qu'il relâche la roue que le conducteur peine à rattraper en grommelant.

    - Non mais ! Eh ! Vous avez un problème, ce n'est pas possible autrement ! S'exclame-t-il tout en prenant sa tête entre ses mains. Vous croyez les gens comme ça ? Sur parole ?

    - J'en sais rien moi… Soupire la porte-sabre en levant les mains, signe de son incompréhension. Si elle dit qu'elle a pas d'intentions belliqueuses, moi ça me va.

    - Et si elle ment ? Mmmh ? Vient lui demander le marchand en baissant d'un ton, craignant sans doute d'être entendu. Si elle n'est là que pour nous faire baisser notre garde ? Y avez-vous pensé dans votre petite tête ?

    - Et ben si elle nous pipeaute, je lui mets la tête au carré. Qu'est-ce que tu veux que je te dise de plus ?

    - Et si elle a des complices ?

    Zi Mei hausse les épaules. La réponse lui semblait pourtant simple, il suffirait de réserver le même traitement aux autres malandrins, si malandrins il y avait !

    - M-m-mais... Mais qui m'a collé une escorte pareille ?

    - Eh, c'est ton problème ça. Permets-moi de te rappeler qu'à ma gauche il y avait un vétéran des guerres titaniques, mais comme t'es une pince, tu t'es rabattu sur une bonne poire pas trop chère ! Elle se désigne du pouce. Moi. Alors viens pas me jouer ton violon à trois ronds.

    Elle délaisse le marchand sans accorder plus d'intérêt à ses jérémiades et ses malheurs, dont, à son humble avis, il n'est que le seul responsable. Non, elle a mieux à faire, comme rejoindre cette drôle de dame qui s'enquiert de l'état de la mule.

    - J'arrête pas de lui dire, mais il refuse de me croire.

    - J'suis d'accord avec les donzelles ! Ajoute le cocher entre deux coups de maillets. La mule a pris un gnon, c'est certain ! La patte arrière, la droite !

    Zi Mei opine du chef. Voilà qui était plus qu'embêtant, surtout lorsqu'on doit trainer le poids d'une carriole chargée ras la gueule de produits exotiques. Il est clair qu'il faille trouver une solution avant de repartir.

    - Elle a mal dans le sabot.

    - Qu'en savez-vous ?

    - Elle me l'a dit.

    - Elle... Vous... La mule ? Demande le négociant, incapable de dissimuler son hilarité. La mule vous l'a dit ?

    Zi Mei acquiesce en arquant un sourcil. Son employeur dresse l'index tout en affichant un air mesquin, s'apprêtant à railler son interlocutrice en soulignant la capacité des ânes bâtés à se comprendre mais... C'est finalement une remarque qu'il garde pour lui, bien qu'il ne puisse cacher une certaine fierté.

    - À tous les coups, c'est un abcès. Mais, à moins d'atteindre le poste frontière pour trouver un maréchal-ferrant... Va falloir faire avec. Elle coule un regard interrogateur en direction de la femme verte. À moins que t'aies une carte à jouer dans ta manche ? Sinon, on peut toujours se débrouiller pour que Patapouf tire la carriole mais... Elle s'arrête, mets les mains en porte-voix et se met à hurler. Patapouf !!

    Rien. Mis à part le vent. Puis, quelques instants après, des craquements de branches, des pas lourds et irréguliers précèdent l’apparition du aazho sur la route. Son pelage est mêlé de branchages et de feuilles aussi diverses que variées. Il observe l'attroupement et, à la surprise de tout le monde, vomit une motte d'herbe sur le bas-côté avant de se rapprocher.

    - Je t'avais dit que t'allais te rendre malade à goûter tout ce que tu trouves ici ! C'est dingue ça, t'as vraiment aucune retenue !

    L'animal proteste vigoureusement et laisse échapper un rot. Et quel animal ! C'est qu'il fait bien trois mètres au garrot et n'est clairement pas à son aise dans cette contrée forestière. Bien que chacune des feuilles et herbes qu'il croise semble lui faire envie !

    - Non mais ça va jamais marcher, il va coucher la carriole si c'est lui qui tire. Revenant à la nouvelle venue, Zi Mei se tapote la tempe. Sinon, ton cheval, il peut pas tirer la carriole jusqu'au poste frontière ?

    - C'est vrai qu'on est pas loin ! S'empresse d'ajouter le cocher. Trois heures, quatre si on traîne !

    - Et pour le paiement, tu vois avec l'autre. Surenchérit la porte-sabre en désignant le marchand. Tiens, c'est quoi ton nom au fait ?
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  • Sam 8 Juil - 17:28
    Tu sais, monsieur, que je t'entend parfaitement? Rétorque L'archer-mage en continuant à jouer dans le champ avec Pouliche et Mule sans plus s'occuper de cet hurluberlu paranoiage. Du moins, sous forme de jeu, elle essayait de gagner sa confiance pour pouvoir regarder cette patte. Jusqu'à ce que la dame aux cheveux rouges ne dise qu'elle ne parle aux animaux. La belle verte savait interpréter leur non verbal et leurs comportements, mais ne pouvait malheureusement pas communiquer avec eux.  

    Et quand Patapouf apparu, on aurait pu croire à l'expression d'Idunn que c'était Noel. La bête placide qui vomit son apport alimentaire, la relation entre la mercenaire et lui. C'est alors qu'une idée passablement mesquine pour le marchant mais parfaite pour les autres lui vient.  Pouliche, effarouchée, chercha refuge de l'autre côté de la carriole.

    Oh, vous voudriez me présenter à lui? Parce que c'est un mâle n'est ce pas?

    Pui pendant qu'elles s'éloignaient à la rencontre de l'animal, la demi orc nageant dans les pâquerettes jusqu'à mi épaule, elle en profita pour parler librement.

    Je m'appelle Idunn... Tu parles réellement aux animaux? Parce que j'ai une petite idée pour permettre à Mule de se reposer parce que je n'habite pas loin. Si Patapouf et elles piquent pleins bois en dix minutes ils arriveront à un ruisseau et aun ponton. Ils n'ont qu'à continuer sur le chemin pour arriver à un bosquet de ronces  entourant une cabane à la limite d'un champ d'orge. C'est chez moi.  Ca aura le mérite de faire suer et trembler messire marchand des chiottes un peu. Je le ferai payer, et je te redonnerai l'argent pour patapouf et toi et pour  que Mule soit bien soignée. C'est illégal la maltraitance sur les animaux. Ensuite, il mange quoi pour être beau comme ca? Il est de quelle espèce?
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  • Sam 8 Juil - 22:44

    Feindre l'ignorance est bien la seule défense qu'il lui reste, alors le bougre ne se fait pas prier. Peut-être qu'elle l'a entendu et c'est tant pis ! Au moins, elle saurait à quoi s'en tenir ! Ainsi, le négociant se met à nouveau au service du cocher dans son entreprise de réparation.

    Patapouf, qui comme à son habitude ne peut s'empêcher d'accaparer toute l'attention, commence à faire son numéro en tournant sur lui-même, sans jamais quitter du regard le poney qui l'évite. Zi Mei secoue la tête tout en soupirant d'exaspération. Et puis… L'heure est aux présentations, alors elle invite la drôle de dame à la suivre.
    Zi Mei pose la main sur le museau de Patapouf, ses doigts s'en vont rapidement courir sur son pelage laineux. Elle se tourne vers Idunn, un sourire avenant sur le visage.

    - Tu peux y aller, il est très câlin ! Confie-t-elle en posant sa main libre sur l'épaule de la femme à la peau verte. Et s'il s'ébroue, faut pas t'inquiéter. C'est juste qu'il a le nez bouché en ce moment. Par contre... Reste pas devant quand il éternue.

    Zi Mei tapote l'encolure de son compagnon de voyage tandis que son sourire s'élargit plus encore. Elle se baisse quelque peu et tend l'oreille au plan malicieux de la petite dame. Une riche idée qui finit par lui arracher un rire puissant et décomplexé, attirant même l'attention du marchand comme celle du cocher.

    - Je suis payée pour escorter le convoi jusqu'au poste frontière, et c'est bien ce que je compte faire. Lance-t-elle en se désignant du pouce, tout sourire. Pas question de le rouler dans la farine. Et puis... De toute façon, il va bien falloir qu'il soigne sa mule s'il veut continuer son voyage ! Elle met les poings sur ses hanches et bombe fièrement le torse. D'ailleurs, moi c'est Zi Mei ! Enchantée de te connaître Idunn. Et, pour te répondre… La porte-sabre laisse planer un instant de silence avant de hocher rapidement de la tête. Un peu qu'on se comprend moi et les bestioles ! Tu peux pas imaginer comme c'est pratique ! Le nombre de fois où un oiseau m'a sauvé la mise parce que Patapouf et moi, on s'est paumés…

    Elle éclate de rire rien que de repenser à leurs pérégrinations hasardeuses qui, parfois, les ont menés dans de bien étranges endroits, voire les ont plongés au cœur de drôles de mésaventures !

    - Non, mais sinon pour la carriole… Si ton cheval peut pas la tracter... Elle tapote son menton du bout des doigts. Eh ! J'ai qu'à la tirer moi-même ! S'il y en a pour trois petites heures, ça va rouler tout seul ! S'exclame-t-elle, le visage auréolé d'une confiance à toute épreuve. Eh, et voilà ! Un problème ? Zi Mei à la solution ! Tout en tapotant sa tempe, elle pose à nouveau les yeux sur Idunn. T'habites toute seule au fait ? C'est pas un peu trop éloigné de tout par ici ? Je connais pas la région...
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  • Dim 9 Juil - 22:59
    Les deux mains dans le pelage laineux jusqu'aux coudes, Idunn rit doucement à la consigne que l'Azho a le rhume des foins.

    -Je vois. Nous n'avons pas de tels habitants à la Réserve c'est dommage, il obligerait Lankonda à se tenir tranquille un peu.  Quel est son habitat d'origine? Il vit en harde?... Et l'élémentaire de lui poser des questions pointues sur l'animal voulant tout savoir.
    Lorsque Zi Mei rit à la mention de son plan, Idunn ne prend pas mal le refus. Retirant ses mains de l'immense animal, elle se tourne totalement vers le duo là bas. Et leur fait un grand signe de la main avant de pointer son  pouce en l'air.

    Genre tu regarde imbécile? Il n'est rien arrivé.

    -Pouliche peut parfaitement tracter la carriole, mais je refuse de lui faire faire deux aller/retour à Liberty en une journée. Elle aussi est fatiguée. En tout cas, Mule ne tient que par obstination c'est certain Et ce grand gaillard aussi doit l'être... Ca prend de l'énergie se déplacer dans la forêt à la taille qu'il a. Et Mule, si elle se rend ce soir, risque fort de ne plus jamais pouvoir tirer de carrioles. Je connais les soins de base, percer l'abcès et cataplasme de sphaigne pour absorber les humeurs.  Rien de bien sorcier, des trucs de bases que nous apprenons en forêt.  Je la mettrait dans la carriole pour qu'elle se repose en plus.

    Puis, avisant l'épée louée directement dans les yeux, elle répondit franchement.

    -  Une voyageuse solitaire format mini n'attire rien sinon de la sympathie et des rires.  A peine à 15 minutes d'ici par le petit chemin qui pique par les bois. J'habite seule mais c'est presque une forteresse.
    Puis ceuillit une fleur qui lui chatouillait le nez, en ne souriant plus.

    Vous pouvez continuer si vous voulez, mais je trouvais les criquets bien silencieux au ponceau à mi chemin. La nuit s'y annonce agitée et vous n'y arriverez jamais à temps. J'aimerais beaucoup mieux que Patapouf, Mule et  toi,  
    Et pointa le marchand plus loin Lui aussii... Soyiez en sécurité cette nuit. Je te le dit, conseil de garde forestière à une porte-sabre. Nous pouvons nous débrouiller, mais pas eux. Et puisqu'apparemment j'en veux à son porte feuille, je ne pense pas qu'il m'écoute. Pouliche pourrait amener tout ce beau monde tranquillement en sécurité demain matin. Et si les grillons ne chantent pas plus au ponton demain matin, mieux vaut deux personnes pour défendre la cargaison qu'une non?  

    Une main tendue, une offre d'amitié.
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  • Lun 10 Juil - 12:09

    Zi Mei se frotte vigoureusement les joues et fronce les sourcils sous le poids de la réflexion. C’est que l’idée ne lui déplait pas. Mais de là à pioncer chez quelqu’un qu’on ne connait ni du Soleil ni de la Lune, ça lui parait tout de même un peu étrange.

    - Bon écoute… Elle serre cette petite main verte dans un sourire désolé. Je te remercie pour la proposition, mais là d’où je viens, on dort pas chez les gens comme ça. Et puis très franchement, mon patron n’acceptera jamais un truc pareil, déjà qu’il a dû mal à croire en moi, alors faire confiance à une étrangère rencontrée sur le chemin…

    Zi Mei agite la main en sifflant pour souligner le défi que cela lui semble être, tandis que son regard glisse en direction des deux autres qui s’en voient comme quatre pour remettre la roue en place sur son essieu.

    - Et faut pas s’en faire pour Patapouf, on en a vu des vertes et des pas mûres ! Lui et moi, on s’est rencontrés une nuit où j’étais perdue dans le désert et lui aussi. D'ailleurs, pour répondre à ta question, il était tout petit, alors il se souvient pas de grand-chose d’avant ça. Et moi… J’y connais rien du tout à ce niveau-là. Je sais m’occuper de lui, je parle aux bestioles, mais sinon… La porte-sabre conclut sa phrase dans un haussement d’épaules, l’expression sur son visage révélant toute l'étendue son ignorance. Et très franchement, tu nous vois charger la mule au petit matin dans une carriole déjà remplie ras la gueule de marchandises ? Ironise-t-elle dans un rire qu’elle ne peut s’empêcher de laisser s'échapper. Non, va falloir pousser jusqu’au poste frontière, on ira pas jusqu’à Liberty ne t'en fais pas. Je vais la tirer, moi, cette foutue carriole.

    Patapouf donne un coup de museau dans l’épaule de sa comparse dans un cri d’encouragement. Zi Mei sourit et lui frotte la mâchoire.

    - Exactement ! Patapouf et moi, on craint pas grand monde ! Si ça doit chier dans la sève, on sera pas les derniers à s’y coller ! Si on doit nous tomber dessus au pont, ils auront intérêt à plusieurs et bien armés parce que c’est pas trois ou quatre traîne-la-grolle en manque de ronds qui vont m’impressionner ! C’est moi qui te le dit !

    Tandis qu’elle se désigne du pouce, son autre main tapote le fourreau de son sabre. Nul doute que la vagabonde n’est pas le moins du monde impressionnée, peut-être est-elle trop téméraire, mais sa confiance en elle a de quoi forcer le respect.

    - Je te remercie pour ta gentillesse Idunn. Malheureusement, j'ai des obligations. De l’index, elle désigne la carriole dont la roue est enfin réparée. Mis à part des bandits de grands chemins, qu’est-ce qui pourrait nous tomber sur le râble dans le coin ? Qu’on sache à peu près à quoi s’attendre. Vu que t'as l'air de connaître la région...
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  • Mer 12 Juil - 0:36
    La confiance de l'épée louée et de son gigantesque compagnon fit sourire la petite archère. qui contempla Patapouf d'un oeil nouveau. Un animal du désert. Elle aurait tant de questions à poser, sur sa croissance, son alimentation. Est il un ruminant? Un omnivore opportuniste? Est il ovipare, ovovivipare ou vivipare? A la morphologie préliminaire, elle pencherait pour un bon vieux mammifère. Comment s'adapte t'il si loin de chez lui?

    Et l'enthousiasme de Zi finirent de la décider tout à fait.  Se déhanchant, elle sourit d'un ton mutin et parla d'une voix claire audible du crétin de marchand là bas.

    Il y a toujours le risque de tomber sur une ou des Géomie vous ne saviez pas? Pourtant, il y a eu un procès voilà pas longtemps a ce sujet, une chasse sans permis . Une ca va , mais sur un nid, c'est pas mal plus problématique.  Il y a aussi des Rindos et des Griffons... Quoique c'est plus rare mais ca ne m'étonnerait pas qu'il y en ait ici, la forêt est giboyeuse. comme Lankonda. J'en ai maîtrisé un le mois dernier et je crains qu'il n'y en n'ait d'autres. Dépendamment de sa taille, même Patapouf pourrait avoir du mal. Sans compter les béhémoth, wyvernes et compagnie.

    Elle baissa le ton et finit d'un ton de conspirateur.

    Je n'en n'ai pas vu ici remarque. Mais c'est plausible. Il te paye pour le mener a bon port, mais rien n'empêche de le laisser transpirer un peu. Pour Pouliche, demande lui directement. Si elle accepte la surcharge de travail, je vous accompagnerai au poste frontière pour y passer la nuit et je ferai semblant de lui jeter un mauvais regard ou deux sur le chemin. C'est facile avec ma cornée blanche.  

    Grimaça t'elle, taquine.

    Évidemment que si Zi lui demandait poliment, Pouliche accéderait à sa demande et se placerait d'elle-même pour être attelée. Entre quadrupèdes, il fallait s'entraider. La situation fit rire Idunn qui alla la soulager de ses fontes biens remplies dans l,intention de les déposer dans le carosse afin de ne pas surcharger l'animal. L'étrange regard veert se posa alors directement sur le marchand pendant que les doigts verts et fins défaisaient les sangles.

    Il serait bien que l'un de vous deux marche... Pouliche n'est pas accoutumé à l'attelage.
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  • Jeu 13 Juil - 3:14

    Circonspecte. Voilà qui caractérise bien la voyageuse à l’écoute de l’autochtone, quoiqu’un brin de perplexité vient vite entamer son expression. Autant, elle n’avait jamais entendu parler de ces fameux rindos, autant les griffons, wyvernes et autres créatures dont on raconte les apparitions uniquement sur les coins de tables de taverne à des heures tardives… Une telle rencontre lui paraît bien improbable, à moins de ne pas avoir de chance du tout. Une histoire de géomie, ça en revanche, c’est déjà plus du domaine du possible !
    De nouveau, la baroudeuse se frotte doucement le menton. Ainsi, Idunn changerait d’avis si sa monture acceptait de bien vouloir faire le trajet ?

    - Je vois bien que tu l’apprécies autant qu’il se méfie de toi, mais c’est pas la peine de lui ficher les miquettes non plus. Souffle-t-elle, visiblement amusée par la rivalité qui se crée sous yeux. Je te jure qu’il est très affable dès lors qu’on est en terrain civilisé. Une fois arrivés, tu verras.

    Zi Mei corrobore ses allégations d’un hochement de tête et, c’est tout sourire qu’elle se dirige vers le poney. Un regard à droite, un autre à gauche, elle se penche et chuchote à son oreille. Quelle qu’ait pu être la promesse, l’animal semble ravi et c’est dans un hennissement approbateur qu’il approche de la carriole.

    - Messieurs, moyennant finance, la jeune dame... commence Zi Mei en jetant son pouce par-dessus son épaule pour désigner Idunn tout en marquant une pause trop longue, accepte de nous prêter sa jument pour terminer le trajet. Conclut-elle, le doigt pointé en direction de l'équidé.

    - « Moyennant finances » ?

    - Dix pièces d’argent et un sceau de carottes.

    - Dix p… Un sceau de carottes ?

    Zi Mei opine du chef et désigne la ponette. Le marchand ouvre la bouche et lève un index puis il se ravise. C’est que l’homme commence à avoir l’habitude de ces étrangetés. Il agite la main et hausse les épaules, sa résignation marque son acception. Le cocher frappe dans ses mains et se presse d’atteler la fameuse Pouliche à sa charrette. Il appuie aussi l’injonction d’Idunn.

    - Ah ça, on va pas y couper. Et comme y a qu’moi qui sait conduire l’attelage… Il tourne la tête vers le marchand qui lève les mains au ciel. M’en voyez ben désolé m’sieur !

    - Trois petites heures, c’est rien ! Tu verras. Lance la porte-sabre en lui tapant dans l’épaule avant de se retourner vers Patapouf et Idunn. En avant mauvaise troupe ! Le poste frontière n'attend plus que nous !

    Ainsi le convoi se mit en branle, à nouveau. Lentement, mais sûrement, ils s’enfoncent dans la forêt à la nuit tombante.
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  • Dim 16 Juil - 3:03
    Idunn soupira

    Disons simplement qu'il est fichtrement culotté pour agir de facon si cavalière. Je me demande comment il fait pour marchander et faire du profit. Au moins les gens que je croise ont la décence d'attendre que j'ai le dos tourné avant de médire. Je hais être discriminée sur mon sang orc. Avoir peur un peu ne peut que lui être bénéfique pour lui apprendre à ne pas juger selon les apparences.


    Pendant que Zi Mei parle à Pouliche, Idunn s'occupe de Mule à qui elle fait une pantoufle de mousse de sphaigne afin de l'aider à endurer le long trajet qui s'Annonce. Claudiquer pendant trois longues heures sur le chemin... Marmonne t'elle en utilisant son couteau pour essayer de libérer le sabot des impuretés. Il devrait le faire lui, tiens...

    La petite équidée, elle, tapa d'un sabot impatient pendant que la garde forestière finissait son ouvrage de fortune, rendant la patte de µule d'un vert soutenu jusqu'à mi patte.  Flattant ce dernier doucement, elle lui refila en douce un morceau de sucre tout en prenant la longe, feignant d'ignorer le marchand désespéré. Sa monture avait les oreilles dans le crin et ne semblait pas apprécier le caractère nerveux de l'homme, aussi hennit t'elle sa demande d'un deuxième seau de carottes à tout vent. .

    - Trois petites heures, c’est rien ! Tu verras. Lance la porte-sabre en lui tapant dans l’épaule avant de se retourner vers Patapouf et Idunn. En avant mauvaise troupe ! Le poste frontière n'attend plus que nous !

    Un rire clair comme le bruit d'une rivière accompagna la mise en route. Tranquillement, Idunn se mit en route, respectant l'allure de Mule. Manifestement c'était épique et  elle ne se connaissait pas ce coté malicieux. Le voir transpirer un peu et regretter ses choix de vie... Elle n'avait aucune pitié pour ce genre d'individu qui maltraitait les animaux pour son profit.  

    Mais rapidement, elle ne prêta plus aucune oreille à ses jérémiades et ses plaintes incessantes, laissant son expérience prendre le dessus. Les oreilles pointues de la jeune femme pivotaient en tout sens, captant le moindre son, tâtant le chant et le pouls nocturne de la forêt.  C'était le crépuscule, l'heure des prédateurs. Zi ouvrait la marche bien sûr avec Patapouf, ce qui ne laissait qu'elle pour surveiller le derrière du convoi.

    Mine de rien, elle attacha Mule à la carriole, avant de lui donner un autre sucre pour lui donner du courage, d'un air absent. Elle écoutait...
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  • Mer 16 Aoû - 20:41

    Forte d’un nouvel animal de bât, c’est ainsi que la petite troupe se remet en route ! Au rythme des murmures venimeux du marchand qui ne peut s’empêcher de maugréer dans sa barbe. Car le bougre n’y voit ici que folie ! Comment, sur les routes d’un pays secoué par tant de maux, pouvait-on appréhender les rencontres « fortuites » avec autant de nonchalance ? Il secoue la tête, tout en marchant le plus près possible de la carriole, et sur le côté opposé à la jeune dame à la peau verte.

    Zi Mei, elle, se contente d’ouvrir la marche. Elle observe les environs, s'imprègne de la sylve transfigurée par la main des sociétés, elle hume l’air ambiant à plusieurs reprises, s’attarde sur ce qui s’apparente à des traces quelconques. Outre les bruissements de la forêt et les caquètements des piafs de la région, rien ne semble venir troubler le voyage. Cependant, la nuit tombe et avec elles d’autres sifflements, cris et hurlements l’accompagne. De quoi inquiéter le négociant et même le cocher. C’est que la peur peut être sacrément contagieuse, surtout en des lieux sombres.

    - On y est ! S’exclame la porte-sabre qui, une torche à la main, s’avance sur les premières pierres du pont. Et…

    - C’est qu’c’est sacrément calme dis donc !

    Elle opine du chef, les animaux s’étaient tus. Seuls les vents paisibles soufflant entre les branches de l’épaisse forêt jouaient encore de leur incessante mélodie.

    - C’est vrai que c’est… Vachement calme. Le regard de Zi Mei file en direction d’Idunn tandis qu’elle porte sa main libre à la poignée de son sabre. Au pire, je traverse, et s'il y a un truc qui me tombe dessus, et bien… On aura plus qu’à faire avec, vous en dites quoi vous autres ?

    Le cocher et le marchand échangent un regard peu assuré. Ni l’un ni l’autre ne souhaite que quoique ce soit ne passe mal, ni que quiconque soit blessé. Quant à Patapouf, il s’était simplement assis derrière la carriole en attendant la suite avec son air blasé.
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  • Ven 1 Sep - 16:12
    Qui irait attaquer la carriole d'un marchand escorté par deux mercenaires, une mule et un Patapouf? Aucun animal affamé en tout cas. Même pas Lanconda. D'ailleurs Pouliche continuait sa route, placide, ce qui excluait la présence d'un fauve. Idunn ne pouvait cependant se défaire de la trop forte impression d'être épiée. C'était presque rien,une intuition, un frisson sur sa nuque et l'archer-mage faisait de son mieux pour l'ignorer lucidement, forte de son expérience de garde chasse.

    A vrai dire, les grommellements et les imprécations du marchand meublant le silence la font sourire. Il est pareil que tout les villageois, totu sourire dun coté et la pointer du doigt derrière. Par chance que la garde forestière était dun tempérament égal, facile et individualiste. A quoi ca servait être en société quand les grands espaces sauvages étaient si confortables?

    Patapouf ruminait derrière elle, placide. Il était calme et ca lui plaisait à la demoiselle.

    Quand Zi µei se tourna et annonca la couleur, Idunn, loin d'être étonnée, n'eut qu'un mouvement de la tête avant de se décaler pour se perdre dans les hautes herbes du bas côté donnant même quelques doutes quand au fait qu'elle n'ait jamais existé. Si ce n'était de Pouliche qui renâclait nerveusement en tapant du sabot, on aurait pu croire qu'elle n'était qu'une illusion dissipée.

    En fait, elle était prête. Pouvant autant se défendre au corp à corp qu'en distance, elle préférait néanmoins éviter la deuxième option autant par gout personnel qu'elle était désavantagée par la petite taille.

    Le pont en bois, long d'une vingtaines de mètres, enjambait un ruisseau particulièrement capricieux et tumultueux à cette hauteur qui devait bien camoufler quelques bruits incongrus. Les berges abruptes foisonnaient de vie végétale à demi sauvage, offrant une couverture parfaite. La mercenaire s'avanca surles planches solide et traversa sans encombre de l'autre côté. Le marchand, le cocher eurent le temps de s'enaer au deux tiers, et Patapouf de s'engager sur le pont quand L'enfer se déchaina sur eux sous forme d'un cri de guerre.

    M'enfin... L'enfer, c'est vite dit. De son coté Idunn ne pouvait voir Zi Mei, mais elle objectiva de son côté cinq personnes évoluant dans les herbes hautes en direction du pont. L'élémentaire de la nature fit appel à sa magie, encochant une flèche et la tirant juste devant l'entrée du pont, créant une zone de sables mouvants. Puis, elle e mit en mouvement, parfaitement indiscernable parmis la végétation ambiante pour prendre les attaquants du revers.

    Mais elle n'en eut pas besoin , emportés par leur élan, les cinq brigands se retrouvèrent dans la merde rapidement, la chute du premier et l'élan des derniers causant un carambolage monstre dans la zone magique dans laquelle ils s'enfoncèrent rapidement. Elle n'est même pas certaine que le premier a eu le temps de crier avant de disparaitre.




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