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Holà cher staff !
Je viens vous faire la demande de modification de fiche pour Narcisse après discussion avec notre chère âme des cendres ici. Elle est assez conséquente j'en suis navrée.
J'ai supprimé toutes les mentions de Lumina et ait ajouté une ligne concernant Melorn dans l'histoire, le reste n'a absolument pas été modifié.
Merci encore à vous pour votre travail et votre compréhension
Je viens vous faire la demande de modification de fiche pour Narcisse après discussion avec notre chère âme des cendres ici. Elle est assez conséquente j'en suis navrée.
J'ai supprimé toutes les mentions de Lumina et ait ajouté une ligne concernant Melorn dans l'histoire, le reste n'a absolument pas été modifié.
- Première section:
- Race : Elfe
Âge : 602 ans
- Pouvoirs et objets:
- Code:
[spoiler="Traits raciaux"][b]Aisance magique[/b]
Les elfes sont naturellement compétents dans l'art d'utiliser les différentes magies. La plupart du temps, ils deviennent d'excellents sorciers en bas âge et les autres races n'ont pas autant de connaissances magiques qu'eux.
[b]Immunité : [/b]Poison/venin
[b]Faiblesse :[/b] Psychique[/spoiler]
- Description physique et mentale:
- Code:
[b][color=#ff9900] « Monsieur… ?[/color]
[color=#336600]- J’ai demandé à ne pas être dérangé, Mirabel.[/color]
[color=#ff9900] - Je sais, mais c’est une urgence. On vous attend en bas »[/color]
[/b]
Dans un râle équivoque de son niveau d’agacement, Narcisse se redressa lentement, caressant l’épaule de la demoiselle qui occupait ses draps dans le même mouvement. Il se pencha vers elle et déposa ses lèvres charnues et humides contre les siennes avant de lui glisser un murmure d’une voix suave. [color=#336600][b]« Je suis désolé, princesse. On se revoit plus tard. »[/color][b][b][b][b][b][b][b][b][b][b][b][b][/b]. Saisissant sa main, il y déposa un doux baiser avant de quitter son étreinte et de se mettre en quête de ses habits.
Ses yeux parcoururent sa chambre et s’arrêtèrent sur une chemise en lin de couleur bleu foncé, parcourue de lignes dorées s’arrêtant au niveau de son col. Il l’enfila délicatement, la faisant glisser sur son corps svelte et ses bras légèrement musclés, ferma ses boutons de chemise ainsi que de manchette en les ajustant avec finesse puis se mit à la recherche d’un pantalon. Il fit l’impasse sur la fioriture de bas colorés qui se présentaient à ses yeux et se dirigea vers un classique : un bas noir, près du corps, qui mettrait en valeur son haut sans se faire éclipser pour autant. Une fois complètement vêtu, il s’avança vers son miroir pour s’assurer qu’il était présentable, ce qui, évidemment, n’était absolument pas le cas. L'Elfe était comme à son habitude splendide, une merveille, un apollon sculpté par les plus grands artistes du Sekai, mais ses rendez-vous extérieurs étaient… disons assez tatillons pour qu’il ne se permette pas de s’y rendre en habits d’Adam.
Ses cheveux noirs mi-longs étaient en bataille, entièrement ébouriffés, son visage encore rougi et perlant de sueur. Narcisse ressemblait à un petit lion à peine réveillé. Attrapant son peigne ainsi qu’une crème pour harmoniser son teint, il s’affaira à retrouver une apparence correcte, passant ses fins doigts sur l’arête de son nez droit, sur le contour de ses yeux émeraude avant de finir sa route sur les angles de son menton et de sa mâchoire. Il s’essuya les lèvres avec une serviette sur le bord de son armoire et déposa quelques gouttes de parfum derrière ses oreilles qui lui valaient de nombreuses comparaisons avec le peuple elfique.
Le jeune homme se dirigea enfin vers la porte, avant qu’un éclair de rappel ne lui traverse l’esprit. Il avait oublié quelque chose. La demoiselle le vit revenir vers la table de nuit et s’approcha pour lui donner un dernier baiser, qu’il esquiva gracieusement pour attraper sa couronne de lierres dorée qui se trouvait dans son dos. Il la gratifia d’un clin d’œil et d’un pas pressé, il s’éclipsa de la pièce en plaçant la couronne sur sa tête, laissant derrière lui un nuage d’une douce fragrance boisée.
Narcisse dévala les marches qui le séparaient de son bureau, replaçant au passage une mèche de sa chevelure ébène lorsqu’il croisa son reflet dans le carrelage un dixième de seconde. Un sourire naquit sur son visage espiègle. L'Elfe était une véritable œuvre d’art, et il le savait très bien, il s’entretenait pour que jamais cette beauté ne le trahisse. Certains s’aventuraient à le qualifier d’égocentrique, mais pourtant cela ne correspondait pas vraiment à la réalité. Le jeune homme ne se pensait pas meilleur que les autres, il ne se mettait pas véritablement en premier ou en avant, non, il avait tout simplement conscience de ses qualités et de ses défauts. De plus, dans sa branche de métier, il lui fallait être physiquement irréprochable. Feriez-vous confiance à un couturier débraillé et décoiffé ? C’est bien ce que je pensais.
Une fois arrivée devant la massive porte en chêne, il claqua des doigts. Dans un laps d’une dizaine de secondes, Mirabel apparut à ses côtés, les bras croisés, l’air renfrogné. [b][color=#ff9900] « On ne t’attendait plus. Je t’ai rappelé ce rendez-vous plus d’une fois, Narcisse. Tu n’écoutes donc absolument rien ? »[/color][/b]. L'Elfe répondit aux injonctions de son assistante par un sourire narquois. Elle avait raison. Narcisse n’écoutait rien ni personne, il se contentait de se laisser porter et de vivre un jour à la fois. Quand elle l’avait rencontré, l’Elfe avait vite saisi l’ampleur du travail qui l’attendait. Il ne regardait jamais son emploi du temps, quittait son bureau à des horaires hasardeux, s’entichait d’un nombre de femmes complètement délirant… elle devait lui courir après pour qu’il daigne montrer le bout de son nez. Et ne parlons pas de la paperasse. Si le couturier avait bien horreur de quelque chose, c’était l’administratif. Rien qu’à y penser… ça lui donnait le vertige. C’était un homme d’affaires qui réussissait en laissant tout au hasard. Rien n’était sérieux, la vie était un jeu à ses yeux. Et malgré son insouciance, il gagnait à chaque fois.
[b][color=#336600]« Qui est-ce aujourd’hui ? »[/color][/b]. L’Elfe leva les yeux au ciel, ne prenant pas même la peine de lui tendre les notes qu’elle avait pris à sa place lors de la réunion. Elle savait d’avance qu’il ne leur accorderait pas le moindre regard. Ou s’il le faisait, il ferait semblant d’en avoir pris connaissance et oublierait le contenu dans la seconde suivante. [b][color=#ff9900] « Le père de la mariée, dont tu as confectionné la robe la semaine dernière. Il aimerait la voir avant les retouches finales. Je me suis permise de la sortir de ton atelier et de lui amener mais tu comprends il... »[/color][/b]. [b][color=#336600]« Il aimerait rencontrer l’artiste, évidemment. Je comprends tout à fait. Heureusement que tu es là, ma belle. »[/color][/b]. Narcisse lui donna une légère tape dans le dos avant de pousser l’immense porte qui se trouvait devant lui en sa compagnie, persuadé que cette demande serait réglée en deux temps trois mouvements. L’être de lumière était un électron libre, un bon vivant qui aimait rire jusqu’à en avoir mal aux joues et il ne s’énervait que très rarement. Une qualité autant qu’un défaut.
Il s’avança avec élégance jusqu’à son fauteuil et vint s’y vautrer avant de faire un signe aux gardiens afin qu’ils laissent entrer son invité. En l’absence du couturier, Mirabel avait encore une fois pris les devants, installant le père de la mariée dans un des salons avec un breuvage et quelques biscuits. Il serait alors dans les meilleures conditions pour affronter l'Elfe, dont la personnalité haute en couleur avait déjà ruiné plus d’un contrat. L’homme d’une cinquantaine d’années au crâne dégarni passa la porte sur la gauche et s’inclina devant le couturier. Ce dernier se leva et alla prendre sa main. [b][color=#336600]« Allons allons, entre partenaires, nous n’allons pas nous embêter des formalités, Monsieur. J’ai ouïe dire que vous désiriez voir la robe de vos propres yeux avant d’en faire la surprise à votre fille. Comme je vous comprends. Tout doit être absolument parfait pour elle mais ne vous en faites point. Je veille à ce que toutes mes œuvres soient uniques, et je n’ai aucun doute sur la beauté de celle-ci. »[/color][/b].
L’Elfe s’avança vers le rideau qui couvrait la robe et le retira d’un geste sec, presque brusque. Elle envoya valser le tissu rouge en arrière et dévoila la merveille que Narcisse avait élaboré quelques jours auparavant. Une authentique coupe en Empire, serrée à la taille dont la jupe évasée traînait au sol dans une myriade de paillettes et de fleurs fraîches disposées entre les coutures. Sur le torse on retrouvait un décolleté illusion, entièrement brodé à la main où l’on reconnaissait sans s’y méprendre les initiales de la future mariée ainsi que différents motifs dont encore une fois des fleurs mais également des lignes dentelées qui parcouraient les contours de son buste. Quant à la traîne en elle-même, Narcisse avait décidé de faire les choses en grand : une traîne cathédrale, d’une longueur de six mètres. Rien de tel pour attirer tous les regards lors d’une grande réception. Les tons de la robe se mélangeaient entre le beige, le blanc cassé et le blanc pur, dans un dégradé de couleur parfaitement accordé, comme si les teintures s’étaient pliées à la volonté du couturier. L'Elfe ne prononça pas un mot, persuadé que son talent ferait le travail à sa place. Après tout, personne ne résistait à son charme.
- Histoire:
- De l’autre côté de la scène, Mirabel observait le couturier faire l’éloge de ses propres talents, vanter ses propres mérites avec une confiance en lui déconcertante. Ceux qui connaissaient la Maison Luminescence aujourd’hui ne voyait qu’un chef d’entreprise au grand succès, qu’un jeune homme né avec une aiguille entre les mains, mais l’Elfe savait que la vie n’avait pas toujours été si clémente avec l'Elfe. Par ailleurs, elle était la seule à l’avoir connu à ses débuts et à l’avoir accompagné jusqu’à la fin. L’Elfe se souvenait du brillant jeune homme qu’elle avait rencontré dans une auberge dans un village non loin de Liberty. Ce souvenir était si vif, si précis, qu’elle pouvait le repasser en boucle dans son esprit sans en oublier le moindre détail.
Les circonstances de la naissance de Narcisse lui étaient complètement inconnues. Si le jeune homme aimait particulièrement discuter, il ne parlait pourtant que très peu de lui et de sa vie, avant de devenir le directeur de la Maison Luminescence. Comme si toute son existence jusqu’à ce point n’avait eu aucun intérêt, comme s’il avait désiré la mettre derrière lui afin de l’oublier derrière toutes les paillettes et toutes les couleurs qu’il possédait à présent. Mirabel n’insistait point. Elle se disait qu’un jour, il se confierait à elle s’il en éprouvait le besoin. Les seules indications qu'elles avaient se résumaient au fait qu'il avait de la famille à Melorn, ce qui ne l'avançait pas réellement.
C’était un doux matin de printemps. Alors que Mirabel se remettait de ses émotions de la veille, aka d’une soirée bien trop arrosée pour fêter une énième victoire de jeux de cartes contre des adversaires complètement saouls, elle vit descendre des chambres un jeune homme traînant derrière lui plusieurs costumes, une robe de couleur écarlate ainsi que du matériel de couture haut de gamme. Elle l’avait approché par pure curiosité et s’était entichée du couturier amateur. Son sourire charmeur et ses blagues vaseuses n’eurent aucun effet sur l’héritière, cependant elle ne put s’empêcher d’apprécier la fraîcheur et la spontanéité du jeune homme. Deux traits qu’elle viendrait à détester par la suite en devenant son assistante. Rapidement il sut la convaincre d’investir dans ses rêves. Narcisse, de son petit nom fleuri, désirait par-dessus tout faire découvrir au monde la beauté des vêtements qu’il imaginait. Depuis son plus jeune âge, il s’était pris d’une passion pour les habits que portaient les nobles, néanmoins il ne pouvait s’empêcher de constater qu’il manquait quelque chose… De l’excentricité, de la nouveauté, de l’originalité, et tout simplement d’une passion dévorante, celle-ci même qui le fit bâtir son empire brique par brique.
Les débuts furent relativement complexes, Narcisse n’ayant aucune réputation le précédant pour faire poids par rapport à ses concurrents. Mirabel, elle, était fille d’un riche noble et pouvait se permettre de le financer par ses propres moyens, mais elle savait très bien qu’elle ne pouvait construire sa célébrité à sa place. Ainsi le duo erra de bals masqués en réceptions de mariage en passant par l’élaboration de vêtements de travail confortables et seyants pour les métiers de bureaux. Pendant de longues années, Maison Luminescence ne sut acquérir le statut luxueux qu’elle arbore aujourd’hui, pour la simple et bonne raison que le jeune homme refusait d’engager qui que ce soit pour faire le travail à sa place. Il se refusait à donner sa chance à de jeunes talents, considérant qu’il devait se faire connaître par lui-même. Pourtant il se retrouva rapidement bloqué par les demandes incessantes de nouveaux clients et par les délais ridiculement restreints qu’il devait pourtant honorer. L’Elfe se souvenait avoir insisté de nombreuses fois avant qu’il ne cède. Ce qui avait signé le départ en flèche de Maison Luminescence dans les marques que tout le monde désirait porter, mais également la disparition totale du sens des responsabilités de l'Elfe.
Bientôt il ne porta plus aucune attention à l’aspect administratif de son commerce et tomba dans les folies mondaines. Si une fête avait lieu dans un endroit prestigieux, alors vous êtes sûrs d’y avoir aperçu la silhouette distinctive de Narcisse, recouverte de tissus tous les plus chers les uns que les autres. Les affaires des différentes factions lui importaient très peu. Venu de Melorn, le couturier s’était installé dans la capitale de la République purement par attrait pour l’esthétique de la cité. Il aimait ce qui était beau, et Liberty en faisait partie. Aussi, Mirabel n’aurait jamais accepté de quitter sa ville natale, et vivre sans elle se résumait à un suicide médiatique et commerçant. Aujourd’hui le jeune homme dispose de plus d’argent qu’il ne pourrait rêver et se plaît dans une vie oisive et extravagante. Mirabel, elle, est payée gracieusement pour ses services depuis plus de trois cent ans. Parfois il lui vient à se demander ce qu’elle fait encore dans ses pattes après autant d’années, la réalité étant tout simplement que personne n’a réussi à le supporter aussi longtemps qu’elle…
Merci encore à vous pour votre travail et votre compréhension
Divinité primordiale
L'Âme des Cendres
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Holà !
Merci pour les modifications.
En checkant ma fiche je constate que le code est complètement explosé xD Est-ce que ce serait possible de repasser dessus ? Si vous n'avez pas le temps je peux toujours le faire moi-même mais il me faudrait pouvoir l'éditer, ou re-poster la fiche entièrement en récupérant le code de base. Il y a notamment des [b][b] qui traînent partout pour une raison X, sachant que dans le physique c'est effectivement ma faute ( c'est apparu sans raison quand j'ai posté ici ) mais la section "Maison Luminescence" n'ayant pas été modifiée, je n'ai aucune idée de ce que forumactif a foutu xD
Je remets le physique ici sans soucis de code mais j'avoue que pour la section Maison Luminescence, toutes ces balises et le fait que le code soit pété en bas, ça me surprend énormément !
Merci pour les modifications.
En checkant ma fiche je constate que le code est complètement explosé xD Est-ce que ce serait possible de repasser dessus ? Si vous n'avez pas le temps je peux toujours le faire moi-même mais il me faudrait pouvoir l'éditer, ou re-poster la fiche entièrement en récupérant le code de base. Il y a notamment des [b][b] qui traînent partout pour une raison X, sachant que dans le physique c'est effectivement ma faute ( c'est apparu sans raison quand j'ai posté ici ) mais la section "Maison Luminescence" n'ayant pas été modifiée, je n'ai aucune idée de ce que forumactif a foutu xD
Je remets le physique ici sans soucis de code mais j'avoue que pour la section Maison Luminescence, toutes ces balises et le fait que le code soit pété en bas, ça me surprend énormément !
- Physique:
- Code:
[b][color=#ff9900] « Monsieur… ?[/color]
[color=#336600]- J’ai demandé à ne pas être dérangé, Mirabel.[/color]
[color=#ff9900] - Je sais, mais c’est une urgence. On vous attend en bas »[/color]
[/b]
Dans un râle équivoque de son niveau d’agacement, Narcisse se redressa lentement, caressant l’épaule de la demoiselle qui occupait ses draps dans le même mouvement. Il se pencha vers elle et déposa ses lèvres charnues et humides contre les siennes avant de lui glisser un murmure d’une voix suave. [color=#336600][b]« Je suis désolé, princesse. On se revoit plus tard. »[/b][/color] Saisissant sa main, il y déposa un doux baiser avant de quitter son étreinte et de se mettre en quête de ses habits.
Ses yeux parcoururent sa chambre et s’arrêtèrent sur une chemise en lin de couleur bleu foncé, parcourue de lignes dorées s’arrêtant au niveau de son col. Il l’enfila délicatement, la faisant glisser sur son corps svelte et ses bras légèrement musclés, ferma ses boutons de chemise ainsi que de manchette en les ajustant avec finesse puis se mit à la recherche d’un pantalon. Il fit l’impasse sur la fioriture de bas colorés qui se présentaient à ses yeux et se dirigea vers un classique : un bas noir, près du corps, qui mettrait en valeur son haut sans se faire éclipser pour autant. Une fois complètement vêtu, il s’avança vers son miroir pour s’assurer qu’il était présentable, ce qui, évidemment, n’était absolument pas le cas. L'Elfe était comme à son habitude splendide, une merveille, un apollon sculpté par les plus grands artistes du Sekai, mais ses rendez-vous extérieurs étaient… disons assez tatillons pour qu’il ne se permette pas de s’y rendre en habits d’Adam.
Ses cheveux noirs mi-longs étaient en bataille, entièrement ébouriffés, son visage encore rougi et perlant de sueur. Narcisse ressemblait à un petit lion à peine réveillé. Attrapant son peigne ainsi qu’une crème pour harmoniser son teint, il s’affaira à retrouver une apparence correcte, passant ses fins doigts sur l’arête de son nez droit, sur le contour de ses yeux émeraude avant de finir sa route sur les angles de son menton et de sa mâchoire. Il s’essuya les lèvres avec une serviette sur le bord de son armoire et déposa quelques gouttes de parfum derrière ses oreilles qui lui valaient de nombreuses comparaisons avec le peuple elfique.
Le jeune homme se dirigea enfin vers la porte, avant qu’un éclair de rappel ne lui traverse l’esprit. Il avait oublié quelque chose. La demoiselle le vit revenir vers la table de nuit et s’approcha pour lui donner un dernier baiser, qu’il esquiva gracieusement pour attraper sa couronne de lierres dorée qui se trouvait dans son dos. Il la gratifia d’un clin d’œil et d’un pas pressé, il s’éclipsa de la pièce en plaçant la couronne sur sa tête, laissant derrière lui un nuage d’une douce fragrance boisée.
Narcisse dévala les marches qui le séparaient de son bureau, replaçant au passage une mèche de sa chevelure ébène lorsqu’il croisa son reflet dans le carrelage un dixième de seconde. Un sourire naquit sur son visage espiègle. L'Elfe était une véritable œuvre d’art, et il le savait très bien, il s’entretenait pour que jamais cette beauté ne le trahisse. Certains s’aventuraient à le qualifier d’égocentrique, mais pourtant cela ne correspondait pas vraiment à la réalité. Le jeune homme ne se pensait pas meilleur que les autres, il ne se mettait pas véritablement en premier ou en avant, non, il avait tout simplement conscience de ses qualités et de ses défauts. De plus, dans sa branche de métier, il lui fallait être physiquement irréprochable. Feriez-vous confiance à un couturier débraillé et décoiffé ? C’est bien ce que je pensais.
Une fois arrivée devant la massive porte en chêne, il claqua des doigts. Dans un laps d’une dizaine de secondes, Mirabel apparut à ses côtés, les bras croisés, l’air renfrogné. [b][color=#ff9900] « On ne t’attendait plus. Je t’ai rappelé ce rendez-vous plus d’une fois, Narcisse. Tu n’écoutes donc absolument rien ? »[/color][/b]. L'Elfe répondit aux injonctions de son assistante par un sourire narquois. Elle avait raison. Narcisse n’écoutait rien ni personne, il se contentait de se laisser porter et de vivre un jour à la fois. Quand elle l’avait rencontré, l’Elfe avait vite saisi l’ampleur du travail qui l’attendait. Il ne regardait jamais son emploi du temps, quittait son bureau à des horaires hasardeux, s’entichait d’un nombre de femmes complètement délirant… elle devait lui courir après pour qu’il daigne montrer le bout de son nez. Et ne parlons pas de la paperasse. Si le couturier avait bien horreur de quelque chose, c’était l’administratif. Rien qu’à y penser… ça lui donnait le vertige. C’était un homme d’affaires qui réussissait en laissant tout au hasard. Rien n’était sérieux, la vie était un jeu à ses yeux. Et malgré son insouciance, il gagnait à chaque fois.
[b][color=#336600]« Qui est-ce aujourd’hui ? »[/color][/b]. L’Elfe leva les yeux au ciel, ne prenant pas même la peine de lui tendre les notes qu’elle avait pris à sa place lors de la réunion. Elle savait d’avance qu’il ne leur accorderait pas le moindre regard. Ou s’il le faisait, il ferait semblant d’en avoir pris connaissance et oublierait le contenu dans la seconde suivante. [b][color=#ff9900] « Le père de la mariée, dont tu as confectionné la robe la semaine dernière. Il aimerait la voir avant les retouches finales. Je me suis permise de la sortir de ton atelier et de lui amener mais tu comprends il... »[/color][/b]. [b][color=#336600]« Il aimerait rencontrer l’artiste, évidemment. Je comprends tout à fait. Heureusement que tu es là, ma belle. »[/color][/b]. Narcisse lui donna une légère tape dans le dos avant de pousser l’immense porte qui se trouvait devant lui en sa compagnie, persuadé que cette demande serait réglée en deux temps trois mouvements. L’être de lumière était un électron libre, un bon vivant qui aimait rire jusqu’à en avoir mal aux joues et il ne s’énervait que très rarement. Une qualité autant qu’un défaut.
Il s’avança avec élégance jusqu’à son fauteuil et vint s’y vautrer avant de faire un signe aux gardiens afin qu’ils laissent entrer son invité. En l’absence du couturier, Mirabel avait encore une fois pris les devants, installant le père de la mariée dans un des salons avec un breuvage et quelques biscuits. Il serait alors dans les meilleures conditions pour affronter l'Elfe, dont la personnalité haute en couleur avait déjà ruiné plus d’un contrat. L’homme d’une cinquantaine d’années au crâne dégarni passa la porte sur la gauche et s’inclina devant le couturier. Ce dernier se leva et alla prendre sa main. [b][color=#336600]« Allons allons, entre partenaires, nous n’allons pas nous embêter des formalités, Monsieur. J’ai ouïe dire que vous désiriez voir la robe de vos propres yeux avant d’en faire la surprise à votre fille. Comme je vous comprends. Tout doit être absolument parfait pour elle mais ne vous en faites point. Je veille à ce que toutes mes œuvres soient uniques, et je n’ai aucun doute sur la beauté de celle-ci. »[/color][/b].
L’Elfe s’avança vers le rideau qui couvrait la robe et le retira d’un geste sec, presque brusque. Elle envoya valser le tissu rouge en arrière et dévoila la merveille que Narcisse avait élaboré quelques jours auparavant. Une authentique coupe en Empire, serrée à la taille dont la jupe évasée traînait au sol dans une myriade de paillettes et de fleurs fraîches disposées entre les coutures. Sur le torse on retrouvait un décolleté illusion, entièrement brodé à la main où l’on reconnaissait sans s’y méprendre les initiales de la future mariée ainsi que différents motifs dont encore une fois des fleurs mais également des lignes dentelées qui parcouraient les contours de son buste. Quant à la traîne en elle-même, Narcisse avait décidé de faire les choses en grand : une traîne cathédrale, d’une longueur de six mètres. Rien de tel pour attirer tous les regards lors d’une grande réception. Les tons de la robe se mélangeaient entre le beige, le blanc cassé et le blanc pur, dans un dégradé de couleur parfaitement accordé, comme si les teintures s’étaient pliées à la volonté du couturier. L'Elfe ne prononça pas un mot, persuadé que son talent ferait le travail à sa place. Après tout, personne ne résistait à son charme.
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Ah oui, effectivement, la fiche semble bien bug ! Pourtant, j'ai bien copier/coller ce que tu m'as envoyé u_u
Je t'envoie le code complet de la fiche, si tu souhaites régler ça =)
Je t'envoie le code complet de la fiche, si tu souhaites régler ça =)
- Code:
<div class="fiche_rpc_general"> <div class="fiche_rpc_g"> <div class="fiche_rpc_g_icon"><img src="https://i.imgur.com/xtoFBv7.png"/></div><div class="fiche_rpc_g_title">Narcisse</div></div><div class="fiche_rpc_prez_d"> <div class="fiche_rpc_prez_d_ava"><img src="https://i.imgur.com/UoyU3NV.png"/></div><div class="fiche_rpc_prez_top_info"> <div class="fiche_rpc_prez_champs"> <div><span>Race</span> : Lumina</div><div><span>Sexe</span> : Masculin</div><div><span>Âge</span> : 602ans</div><div><span>Métier</span> : Couturier de grande renommée, directeur de la Maison Luminescence</div><div><span>Taille & poids</span> : 1m85 pour 80kg</div><div><span>Alignement</span> : Chaotique Neutre</div><div><span>Faction</span> : République</div><div><span>Rang</span> : B</div><div><span>Religion</span> : Athé</div><div><span>Avatar</span> : Cardan Greenbriar de The Cruel Prince</div></div><h1><img src="https://cdn.discordapp.com/attachments/841460889709969450/991911136167460934/signas.png"/> Pouvoirs et objets</h1> <div class="fiche_rpc_prez_txt_first">Vocation : Mage Soutien
[spoiler="Traits raciaux"][b]Aisance magique[/b]
Les elfes sont naturellement compétents dans l'art d'utiliser les différentes magies. La plupart du temps, ils deviennent d'excellents sorciers en bas âge et les autres races n'ont pas autant de connaissances magiques qu'eux.
[b]Immunité : [/b]Poison/venin
[b]Faiblesse :[/b] Psychique[/spoiler]
[spoiler="Pouvoirs"]Séduction - 1000 crédits
Télékinésie palier II - 750 crédits
Lecture de l'esprit palier II - 500 crédits
Contrôle des émotions palier I - 250
Téléportation palier I - 250 crédits
Illusions palier II
Bouclier psychique palier II - 500 crédits
Télépathie palier I - 250 crédits
[b]Pouvoirs cosmétiques :[/b] Narcisse est capable de changer de vêtements en un claquement de doigts, tant que ces dits vêtements se trouvent dans son dressing dans son Manoir à Liberty. Il peut également modifier la teinte de ses cheveux ainsi que la couleur de ses yeux.
Il reste donc 250 crédits - 10 pour le PNJ de contexte Mirabel que je posterais après validation.[/spoiler]
</div></div><h1><img src="https://cdn.discordapp.com/attachments/841460889709969450/991911136167460934/signas.png"/> Description physique et mentale</h1> <div class="fiche_rpc_prez_txt_second">[b][color=#ff9900] « Monsieur… ?[/color]
[color=#336600]- J’ai demandé à ne pas être dérangé, Mirabel.[/color]
[color=#ff9900] - Je sais, mais c’est une urgence. On vous attend en bas »[/color]
[/b]
Dans un râle équivoque de son niveau d’agacement, Narcisse se redressa lentement, caressant l’épaule de la demoiselle qui occupait ses draps dans le même mouvement. Il se pencha vers elle et déposa ses lèvres charnues et humides contre les siennes avant de lui glisser un murmure d’une voix suave. [color=#336600][b]« Je suis désolé, princesse. On se revoit plus tard. »[/b][/color][b][b][b][b][b][b][b][b][b][b][b][b]. Saisissant sa main, il y déposa un doux baiser avant de quitter son étreinte et de se mettre en quête de ses habits.
Ses yeux parcoururent sa chambre et s’arrêtèrent sur une chemise en lin de couleur bleu foncé, parcourue de lignes dorées s’arrêtant au niveau de son col. Il l’enfila délicatement, la faisant glisser sur son corps svelte et ses bras légèrement musclés, ferma ses boutons de chemise ainsi que de manchette en les ajustant avec finesse puis se mit à la recherche d’un pantalon. Il fit l’impasse sur la fioriture de bas colorés qui se présentaient à ses yeux et se dirigea vers un classique : un bas noir, près du corps, qui mettrait en valeur son haut sans se faire éclipser pour autant. Une fois complètement vêtu, il s’avança vers son miroir pour s’assurer qu’il était présentable, ce qui, évidemment, n’était absolument pas le cas. L'Elfe était comme à son habitude splendide, une merveille, un apollon sculpté par les plus grands artistes du Sekai, mais ses rendez-vous extérieurs étaient… disons assez tatillons pour qu’il ne se permette pas de s’y rendre en habits d’Adam.
Ses cheveux noirs mi-longs étaient en bataille, entièrement ébouriffés, son visage encore rougi et perlant de sueur. Narcisse ressemblait à un petit lion à peine réveillé. Attrapant son peigne ainsi qu’une crème pour harmoniser son teint, il s’affaira à retrouver une apparence correcte, passant ses fins doigts sur l’arête de son nez droit, sur le contour de ses yeux émeraude avant de finir sa route sur les angles de son menton et de sa mâchoire. Il s’essuya les lèvres avec une serviette sur le bord de son armoire et déposa quelques gouttes de parfum derrière ses oreilles qui lui valaient de nombreuses comparaisons avec le peuple elfique.
Le jeune homme se dirigea enfin vers la porte, avant qu’un éclair de rappel ne lui traverse l’esprit. Il avait oublié quelque chose. La demoiselle le vit revenir vers la table de nuit et s’approcha pour lui donner un dernier baiser, qu’il esquiva gracieusement pour attraper sa couronne de lierres dorée qui se trouvait dans son dos. Il la gratifia d’un clin d’œil et d’un pas pressé, il s’éclipsa de la pièce en plaçant la couronne sur sa tête, laissant derrière lui un nuage d’une douce fragrance boisée.
Narcisse dévala les marches qui le séparaient de son bureau, replaçant au passage une mèche de sa chevelure ébène lorsqu’il croisa son reflet dans le carrelage un dixième de seconde. Un sourire naquit sur son visage espiègle. L'Elfe était une véritable œuvre d’art, et il le savait très bien, il s’entretenait pour que jamais cette beauté ne le trahisse. Certains s’aventuraient à le qualifier d’égocentrique, mais pourtant cela ne correspondait pas vraiment à la réalité. Le jeune homme ne se pensait pas meilleur que les autres, il ne se mettait pas véritablement en premier ou en avant, non, il avait tout simplement conscience de ses qualités et de ses défauts. De plus, dans sa branche de métier, il lui fallait être physiquement irréprochable. Feriez-vous confiance à un couturier débraillé et décoiffé ? C’est bien ce que je pensais.
Une fois arrivée devant la massive porte en chêne, il claqua des doigts. Dans un laps d’une dizaine de secondes, Mirabel apparut à ses côtés, les bras croisés, l’air renfrogné. [b][color=#ff9900] « On ne t’attendait plus. Je t’ai rappelé ce rendez-vous plus d’une fois, Narcisse. Tu n’écoutes donc absolument rien ? »[/color][/b]. L'Elfe répondit aux injonctions de son assistante par un sourire narquois. Elle avait raison. Narcisse n’écoutait rien ni personne, il se contentait de se laisser porter et de vivre un jour à la fois. Quand elle l’avait rencontré, l’Elfe avait vite saisi l’ampleur du travail qui l’attendait. Il ne regardait jamais son emploi du temps, quittait son bureau à des horaires hasardeux, s’entichait d’un nombre de femmes complètement délirant… elle devait lui courir après pour qu’il daigne montrer le bout de son nez. Et ne parlons pas de la paperasse. Si le couturier avait bien horreur de quelque chose, c’était l’administratif. Rien qu’à y penser… ça lui donnait le vertige. C’était un homme d’affaires qui réussissait en laissant tout au hasard. Rien n’était sérieux, la vie était un jeu à ses yeux. Et malgré son insouciance, il gagnait à chaque fois.
[b][color=#336600]« Qui est-ce aujourd’hui ? »[/color][/b]. L’Elfe leva les yeux au ciel, ne prenant pas même la peine de lui tendre les notes qu’elle avait pris à sa place lors de la réunion. Elle savait d’avance qu’il ne leur accorderait pas le moindre regard. Ou s’il le faisait, il ferait semblant d’en avoir pris connaissance et oublierait le contenu dans la seconde suivante. [b][color=#ff9900] « Le père de la mariée, dont tu as confectionné la robe la semaine dernière. Il aimerait la voir avant les retouches finales. Je me suis permise de la sortir de ton atelier et de lui amener mais tu comprends il... »[/color][/b]. [b][color=#336600]« Il aimerait rencontrer l’artiste, évidemment. Je comprends tout à fait. Heureusement que tu es là, ma belle. »[/color][/b]. Narcisse lui donna une légère tape dans le dos avant de pousser l’immense porte qui se trouvait devant lui en sa compagnie, persuadé que cette demande serait réglée en deux temps trois mouvements. L’être de lumière était un électron libre, un bon vivant qui aimait rire jusqu’à en avoir mal aux joues et il ne s’énervait que très rarement. Une qualité autant qu’un défaut.
Il s’avança avec élégance jusqu’à son fauteuil et vint s’y vautrer avant de faire un signe aux gardiens afin qu’ils laissent entrer son invité. En l’absence du couturier, Mirabel avait encore une fois pris les devants, installant le père de la mariée dans un des salons avec un breuvage et quelques biscuits. Il serait alors dans les meilleures conditions pour affronter l'Elfe, dont la personnalité haute en couleur avait déjà ruiné plus d’un contrat. L’homme d’une cinquantaine d’années au crâne dégarni passa la porte sur la gauche et s’inclina devant le couturier. Ce dernier se leva et alla prendre sa main. [b][color=#336600]« Allons allons, entre partenaires, nous n’allons pas nous embêter des formalités, Monsieur. J’ai ouïe dire que vous désiriez voir la robe de vos propres yeux avant d’en faire la surprise à votre fille. Comme je vous comprends. Tout doit être absolument parfait pour elle mais ne vous en faites point. Je veille à ce que toutes mes œuvres soient uniques, et je n’ai aucun doute sur la beauté de celle-ci. »[/color][/b].
L’Elfe s’avança vers le rideau qui couvrait la robe et le retira d’un geste sec, presque brusque. Elle envoya valser le tissu rouge en arrière et dévoila la merveille que Narcisse avait élaboré quelques jours auparavant. Une authentique coupe en Empire, serrée à la taille dont la jupe évasée traînait au sol dans une myriade de paillettes et de fleurs fraîches disposées entre les coutures. Sur le torse on retrouvait un décolleté illusion, entièrement brodé à la main où l’on reconnaissait sans s’y méprendre les initiales de la future mariée ainsi que différents motifs dont encore une fois des fleurs mais également des lignes dentelées qui parcouraient les contours de son buste. Quant à la traîne en elle-même, Narcisse avait décidé de faire les choses en grand : une traîne cathédrale, d’une longueur de six mètres. Rien de tel pour attirer tous les regards lors d’une grande réception. Les tons de la robe se mélangeaient entre le beige, le blanc cassé et le blanc pur, dans un dégradé de couleur parfaitement accordé, comme si les teintures s’étaient pliées à la volonté du couturier. L'Elfe ne prononça pas un mot, persuadé que son talent ferait le travail à sa place. Après tout, personne ne résistait à son charme.
</div><h1><img src="https://cdn.discordapp.com/attachments/841460889709969450/991911136167460934/signas.png"/> Histoire ou test-rp</h1> <div class="fiche_rpc_prez_txt_second">De l’autre côté de la scène, Mirabel observait le couturier faire l’éloge de ses propres talents, vanter ses propres mérites avec une confiance en lui déconcertante. Ceux qui connaissaient la Maison Luminescence aujourd’hui ne voyait qu’un chef d’entreprise au grand succès, qu’un jeune homme né avec une aiguille entre les mains, mais l’Elfe savait que la vie n’avait pas toujours été si clémente avec l'Elfe. Par ailleurs, elle était la seule à l’avoir connu à ses débuts et à l’avoir accompagné jusqu’à la fin. L’Elfe se souvenait du brillant jeune homme qu’elle avait rencontré dans une auberge dans un village non loin de Liberty. Ce souvenir était si vif, si précis, qu’elle pouvait le repasser en boucle dans son esprit sans en oublier le moindre détail.
Les circonstances de la naissance de Narcisse lui étaient complètement inconnues. Si le jeune homme aimait particulièrement discuter, il ne parlait pourtant que très peu de lui et de sa vie, avant de devenir le directeur de la Maison Luminescence. Comme si toute son existence jusqu’à ce point n’avait eu aucun intérêt, comme s’il avait désiré la mettre derrière lui afin de l’oublier derrière toutes les paillettes et toutes les couleurs qu’il possédait à présent. Mirabel n’insistait point. Elle se disait qu’un jour, il se confierait à elle s’il en éprouvait le besoin. Les seules indications qu'elles avaient se résumaient au fait qu'il avait de la famille à Melorn, ce qui ne l'avançait pas réellement.
C’était un doux matin de printemps. Alors que Mirabel se remettait de ses émotions de la veille, aka d’une soirée bien trop arrosée pour fêter une énième victoire de jeux de cartes contre des adversaires complètement saouls, elle vit descendre des chambres un jeune homme traînant derrière lui plusieurs costumes, une robe de couleur écarlate ainsi que du matériel de couture haut de gamme. Elle l’avait approché par pure curiosité et s’était entichée du couturier amateur. Son sourire charmeur et ses blagues vaseuses n’eurent aucun effet sur l’héritière, cependant elle ne put s’empêcher d’apprécier la fraîcheur et la spontanéité du jeune homme. Deux traits qu’elle viendrait à détester par la suite en devenant son assistante. Rapidement il sut la convaincre d’investir dans ses rêves. Narcisse, de son petit nom fleuri, désirait par-dessus tout faire découvrir au monde la beauté des vêtements qu’il imaginait. Depuis son plus jeune âge, il s’était pris d’une passion pour les habits que portaient les nobles, néanmoins il ne pouvait s’empêcher de constater qu’il manquait quelque chose… De l’excentricité, de la nouveauté, de l’originalité, et tout simplement d’une passion dévorante, celle-ci même qui le fit bâtir son empire brique par brique.
Les débuts furent relativement complexes, Narcisse n’ayant aucune réputation le précédant pour faire poids par rapport à ses concurrents. Mirabel, elle, était fille d’un riche noble et pouvait se permettre de le financer par ses propres moyens, mais elle savait très bien qu’elle ne pouvait construire sa célébrité à sa place. Ainsi le duo erra de bals masqués en réceptions de mariage en passant par l’élaboration de vêtements de travail confortables et seyants pour les métiers de bureaux. Pendant de longues années, Maison Luminescence ne sut acquérir le statut luxueux qu’elle arbore aujourd’hui, pour la simple et bonne raison que le jeune homme refusait d’engager qui que ce soit pour faire le travail à sa place. Il se refusait à donner sa chance à de jeunes talents, considérant qu’il devait se faire connaître par lui-même. Pourtant il se retrouva rapidement bloqué par les demandes incessantes de nouveaux clients et par les délais ridiculement restreints qu’il devait pourtant honorer. L’Elfe se souvenait avoir insisté de nombreuses fois avant qu’il ne cède. Ce qui avait signé le départ en flèche de Maison Luminescence dans les marques que tout le monde désirait porter, mais également la disparition totale du sens des responsabilités de l'Elfe.
Bientôt il ne porta plus aucune attention à l’aspect administratif de son commerce et tomba dans les folies mondaines. Si une fête avait lieu dans un endroit prestigieux, alors vous êtes sûrs d’y avoir aperçu la silhouette distinctive de Narcisse, recouverte de tissus tous les plus chers les uns que les autres. Les affaires des différentes factions lui importaient très peu. Venu de Melorn, le couturier s’était installé dans la capitale de la République purement par attrait pour l’esthétique de la cité. Il aimait ce qui était beau, et Liberty en faisait partie. Aussi, Mirabel n’aurait jamais accepté de quitter sa ville natale, et vivre sans elle se résumait à un suicide médiatique et commerçant. Aujourd’hui le jeune homme dispose de plus d’argent qu’il ne pourrait rêver et se plaît dans une vie oisive et extravagante. Mirabel, elle, est payée gracieusement pour ses services depuis plus de trois cent ans. Parfois il lui vient à se demander ce qu’elle fait encore dans ses pattes après autant d’années, la réalité étant tout simplement que personne n’a réussi à le supporter aussi longtemps qu’elle…
</div><h1><img src="https://cdn.discordapp.com/attachments/841460889709969450/991911136167460934/signas.png"/> Maison Luminescence </h1> <div class="fiche_rpc_prez_txt_second">La Maison Luminescence est une grande marque de couture reconnue dans le Sekai. Etablie par Narcisse il y a plus de trois cent ans, elle porte principalement sur les vêtements de luxe et prône l'extravagance en tout genre. De nombreux défilés ont lieu pour présenter les nouvelles pièces de la Maison aux potentiels acheteurs et investisseurs. Le couturier emploie plus d'une centaine d'employés pour tenir la cadence face au rythme effrené demandé par sa clientèle. Quant à lui, il se rend disponible pour des rendez-vous avec de grandes personnalités ainsi que des célébrités, pour leur apporter son avis éclairé et leur présenter des pièces directement.
Il existe différentes boutiques vendant des vêtements de Maison Luminescence ainsi que de nombreux ateliers autant au Reike qu'en République.
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[center][img]https://i.imgur.com/2yWNm70.png[/img][/center]
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Mirabel est la gérante officielle de la Maison Luminescence. Si on considère Narcisse comme le créatif, l'Elfe s'occupe du côté administratif. Elle gère toutes les demandes de rendez-vous ainsi que l'organisation des défilés. [i]( PNJ de contexte ) [/i]</div></div><div class="fiche_rpc_prez_enbas"> <div class="fiche_rpc_prez_enbas_icon"><img src="https://i.imgur.com/aW6UuYZ.png"/></div><div class="fiche_rpc_prez_enbas_img"><img src="https://i.imgur.com/B5gOcIv.png"/></div><div class="fiche_rpc_bottom_right_inf"> <h2>derrière l'écran</h2> <div><span>Pseudo</span> : Dahlia</div><div><span>Comment avez-vous connu le forum ?</span> C'est un DC !</div><div><span>Avis sur le forum</span> : Je me plais fort ici donc voici un deuxième personnage !</div><div><span>Fréquence de connexion</span> : Souvent... trop souvent ?</div></div></div></div>[/b][/b][/b][/b][/b][/b][/b][/b][/b][/b][/b][/b]
Compte staff - Merci de ne pas me MP.
Invité
Invité
Avec mes excuses pour le délai, la fiche est maintenant normalement bien codée. Pour les modifications, j'ai remis sa race en Elfe car elle était toujours marquée en Lumina sur le code de fiche que vous m'aviez envoyé, j'ai modifié son âge pour coller à sa nouvelle race ainsi que sa taille et son poids. Je me suis également permise de rajouter le lien de la fiche du PNJ de Mirabel tout en bas, en espérant que ça ne pose pas de soucis !
Ca devrait être tout bon !
Ca devrait être tout bon !
- Code:
<div class="fiche_rpc_general"> <div class="fiche_rpc_g"> <div class="fiche_rpc_g_icon"><img src="https://i.imgur.com/xtoFBv7.png"/></div><div class="fiche_rpc_g_title">Narcisse</div></div><div class="fiche_rpc_prez_d"> <div class="fiche_rpc_prez_d_ava"><img src="https://i.imgur.com/UoyU3NV.png"/></div><div class="fiche_rpc_prez_top_info"> <div class="fiche_rpc_prez_champs"> <div><span>Race</span> : Elfe</div><div><span>Sexe</span> : Masculin</div><div><span>Âge</span> : 435ans</div><div><span>Métier</span> : Couturier de grande renommée, directeur de la Maison Luminescence</div><div><span>Taille & poids</span> : 1m91 pour 85kg</div><div><span>Alignement</span> : Chaotique Neutre</div><div><span>Faction</span> : République</div><div><span>Rang</span> : B</div><div><span>Religion</span> : Athé</div><div><span>Avatar</span> : Cardan Greenbriar de The Cruel Prince</div></div><h1><img src="https://cdn.discordapp.com/attachments/841460889709969450/991911136167460934/signas.png"/> Pouvoirs et objets</h1> <div class="fiche_rpc_prez_txt_first">Vocation : Mage Soutien
[spoiler="Traits raciaux"][b]Aisance magique[/b]
Les elfes sont naturellement compétents dans l'art d'utiliser les différentes magies. La plupart du temps, ils deviennent d'excellents sorciers en bas âge et les autres races n'ont pas autant de connaissances magiques qu'eux.
[b]Immunité : [/b]Poison/venin
[b]Faiblesse :[/b] Psychique[/spoiler]
[spoiler="Pouvoirs"]Séduction - 1000 crédits
Télékinésie palier II - 750 crédits
Lecture de l'esprit palier II - 500 crédits
Contrôle des émotions palier I - 250
Téléportation palier I - 250 crédits
Illusions palier II
Bouclier psychique palier II - 500 crédits
Télépathie palier I - 250 crédits
[b]Pouvoirs cosmétiques :[/b] Narcisse est capable de changer de vêtements en un claquement de doigts, tant que ces dits vêtements se trouvent dans son dressing dans son Manoir à Liberty. Il peut également modifier la teinte de ses cheveux ainsi que la couleur de ses yeux.
Il reste donc 250 crédits - 10 pour le PNJ de contexte Mirabel que je posterais après validation.[/spoiler]
</div></div><h1><img src="https://cdn.discordapp.com/attachments/841460889709969450/991911136167460934/signas.png"/> Description physique et mentale</h1> <div class="fiche_rpc_prez_txt_second">[b][color=#ff9900] « Monsieur… ?[/color]
[color=#336600]- J’ai demandé à ne pas être dérangé, Mirabel.[/color]
[color=#ff9900] - Je sais, mais c’est une urgence. On vous attend en bas »[/color]
[/b]
Dans un râle équivoque de son niveau d’agacement, Narcisse se redressa lentement, caressant l’épaule de la demoiselle qui occupait ses draps dans le même mouvement. Il se pencha vers elle et déposa ses lèvres charnues et humides contre les siennes avant de lui glisser un murmure d’une voix suave. [b][color=#336600]« Je suis désolé, princesse. On se revoit plus tard. »[/color][/b]. Saisissant sa main, il y déposa un doux baiser avant de quitter son étreinte et de se mettre en quête de ses habits.
Ses yeux parcoururent sa chambre et s’arrêtèrent sur une chemise en lin de couleur bleu foncé, parcourue de lignes dorées s’arrêtant au niveau de son col. Il l’enfila délicatement, la faisant glisser sur son corps svelte et ses bras légèrement musclés, ferma ses boutons de chemise ainsi que de manchette en les ajustant avec finesse puis se mit à la recherche d’un pantalon. Il fit l’impasse sur la fioriture de bas colorés qui se présentaient à ses yeux et se dirigea vers un classique : un bas noir, près du corps, qui mettrait en valeur son haut sans se faire éclipser pour autant. Une fois complètement vêtu, il s’avança vers son miroir pour s’assurer qu’il était présentable, ce qui, évidemment, n’était absolument pas le cas. L'Elfe était comme à son habitude splendide, une merveille, un apollon sculpté par les plus grands artistes du Sekai, mais ses rendez-vous extérieurs étaient… disons assez tatillons pour qu’il ne se permette pas de s’y rendre en habits d’Adam.
Ses cheveux noirs mi-longs étaient en bataille, entièrement ébouriffés, son visage encore rougi et perlant de sueur. Narcisse ressemblait à un petit lion à peine réveillé. Attrapant son peigne ainsi qu’une crème pour harmoniser son teint, il s’affaira à retrouver une apparence correcte, passant ses fins doigts sur l’arête de son nez droit, sur le contour de ses yeux émeraude avant de finir sa route sur les angles de son menton et de sa mâchoire. Il s’essuya les lèvres avec une serviette sur le bord de son armoire et déposa quelques gouttes de parfum derrière ses oreilles qui lui valaient de nombreuses comparaisons avec le peuple elfique.
Le jeune homme se dirigea enfin vers la porte, avant qu’un éclair de rappel ne lui traverse l’esprit. Il avait oublié quelque chose. La demoiselle le vit revenir vers la table de nuit et s’approcha pour lui donner un dernier baiser, qu’il esquiva gracieusement pour attraper sa couronne de lierres dorée qui se trouvait dans son dos. Il la gratifia d’un clin d’œil et d’un pas pressé, il s’éclipsa de la pièce en plaçant la couronne sur sa tête, laissant derrière lui un nuage d’une douce fragrance boisée.
Narcisse dévala les marches qui le séparaient de son bureau, replaçant au passage une mèche de sa chevelure ébène lorsqu’il croisa son reflet dans le carrelage un dixième de seconde. Un sourire naquit sur son visage espiègle. L'Elfe était une véritable œuvre d’art, et il le savait très bien, il s’entretenait pour que jamais cette beauté ne le trahisse. Certains s’aventuraient à le qualifier d’égocentrique, mais pourtant cela ne correspondait pas vraiment à la réalité. Le jeune homme ne se pensait pas meilleur que les autres, il ne se mettait pas véritablement en premier ou en avant, non, il avait tout simplement conscience de ses qualités et de ses défauts. De plus, dans sa branche de métier, il lui fallait être physiquement irréprochable. Feriez-vous confiance à un couturier débraillé et décoiffé ? C’est bien ce que je pensais.
Une fois arrivée devant la massive porte en chêne, il claqua des doigts. Dans un laps d’une dizaine de secondes, Mirabel apparut à ses côtés, les bras croisés, l’air renfrogné. [b][color=#ff9900] « On ne t’attendait plus. Je t’ai rappelé ce rendez-vous plus d’une fois, Narcisse. Tu n’écoutes donc absolument rien ? »[/color][/b]. L'Elfe répondit aux injonctions de son assistante par un sourire narquois. Elle avait raison. Narcisse n’écoutait rien ni personne, il se contentait de se laisser porter et de vivre un jour à la fois. Quand elle l’avait rencontré, l’Elfe avait vite saisi l’ampleur du travail qui l’attendait. Il ne regardait jamais son emploi du temps, quittait son bureau à des horaires hasardeux, s’entichait d’un nombre de femmes complètement délirant… elle devait lui courir après pour qu’il daigne montrer le bout de son nez. Et ne parlons pas de la paperasse. Si le couturier avait bien horreur de quelque chose, c’était l’administratif. Rien qu’à y penser… ça lui donnait le vertige. C’était un homme d’affaires qui réussissait en laissant tout au hasard. Rien n’était sérieux, la vie était un jeu à ses yeux. Et malgré son insouciance, il gagnait à chaque fois.
[b][color=#336600]« Qui est-ce aujourd’hui ? »[/color][/b]. L’Elfe leva les yeux au ciel, ne prenant pas même la peine de lui tendre les notes qu’elle avait pris à sa place lors de la réunion. Elle savait d’avance qu’il ne leur accorderait pas le moindre regard. Ou s’il le faisait, il ferait semblant d’en avoir pris connaissance et oublierait le contenu dans la seconde suivante. [b][color=#ff9900] « Le père de la mariée, dont tu as confectionné la robe la semaine dernière. Il aimerait la voir avant les retouches finales. Je me suis permise de la sortir de ton atelier et de lui amener mais tu comprends il... »[/color][/b]. [b][color=#336600]« Il aimerait rencontrer l’artiste, évidemment. Je comprends tout à fait. Heureusement que tu es là, ma belle. »[/color][/b]. Narcisse lui donna une légère tape dans le dos avant de pousser l’immense porte qui se trouvait devant lui en sa compagnie, persuadé que cette demande serait réglée en deux temps trois mouvements. L’être de lumière était un électron libre, un bon vivant qui aimait rire jusqu’à en avoir mal aux joues et il ne s’énervait que très rarement. Une qualité autant qu’un défaut.
Il s’avança avec élégance jusqu’à son fauteuil et vint s’y vautrer avant de faire un signe aux gardiens afin qu’ils laissent entrer son invité. En l’absence du couturier, Mirabel avait encore une fois pris les devants, installant le père de la mariée dans un des salons avec un breuvage et quelques biscuits. Il serait alors dans les meilleures conditions pour affronter l'Elfe, dont la personnalité haute en couleur avait déjà ruiné plus d’un contrat. L’homme d’une cinquantaine d’années au crâne dégarni passa la porte sur la gauche et s’inclina devant le couturier. Ce dernier se leva et alla prendre sa main. [b][color=#336600]« Allons allons, entre partenaires, nous n’allons pas nous embêter des formalités, Monsieur. J’ai ouïe dire que vous désiriez voir la robe de vos propres yeux avant d’en faire la surprise à votre fille. Comme je vous comprends. Tout doit être absolument parfait pour elle mais ne vous en faites point. Je veille à ce que toutes mes œuvres soient uniques, et je n’ai aucun doute sur la beauté de celle-ci. »[/color][/b].
L’Elfe s’avança vers le rideau qui couvrait la robe et le retira d’un geste sec, presque brusque. Elle envoya valser le tissu rouge en arrière et dévoila la merveille que Narcisse avait élaboré quelques jours auparavant. Une authentique coupe en Empire, serrée à la taille dont la jupe évasée traînait au sol dans une myriade de paillettes et de fleurs fraîches disposées entre les coutures. Sur le torse on retrouvait un décolleté illusion, entièrement brodé à la main où l’on reconnaissait sans s’y méprendre les initiales de la future mariée ainsi que différents motifs dont encore une fois des fleurs mais également des lignes dentelées qui parcouraient les contours de son buste. Quant à la traîne en elle-même, Narcisse avait décidé de faire les choses en grand : une traîne cathédrale, d’une longueur de six mètres. Rien de tel pour attirer tous les regards lors d’une grande réception. Les tons de la robe se mélangeaient entre le beige, le blanc cassé et le blanc pur, dans un dégradé de couleur parfaitement accordé, comme si les teintures s’étaient pliées à la volonté du couturier. L'Elfe ne prononça pas un mot, persuadé que son talent ferait le travail à sa place. Après tout, personne ne résistait à son charme.
</div><h1><img src="https://cdn.discordapp.com/attachments/841460889709969450/991911136167460934/signas.png"/> Histoire ou test-rp</h1> <div class="fiche_rpc_prez_txt_second">De l’autre côté de la scène, Mirabel observait le couturier faire l’éloge de ses propres talents, vanter ses propres mérites avec une confiance en lui déconcertante. Ceux qui connaissaient la Maison Luminescence aujourd’hui ne voyait qu’un chef d’entreprise au grand succès, qu’un jeune homme né avec une aiguille entre les mains, mais l’Elfe savait que la vie n’avait pas toujours été si clémente avec l'Elfe. Par ailleurs, elle était la seule à l’avoir connu à ses débuts et à l’avoir accompagné jusqu’à la fin. L’Elfe se souvenait du brillant jeune homme qu’elle avait rencontré dans une auberge dans un village non loin de Liberty. Ce souvenir était si vif, si précis, qu’elle pouvait le repasser en boucle dans son esprit sans en oublier le moindre détail.
Les circonstances de la naissance de Narcisse lui étaient complètement inconnues. Si le jeune homme aimait particulièrement discuter, il ne parlait pourtant que très peu de lui et de sa vie, avant de devenir le directeur de la Maison Luminescence. Comme si toute son existence jusqu’à ce point n’avait eu aucun intérêt, comme s’il avait désiré la mettre derrière lui afin de l’oublier derrière toutes les paillettes et toutes les couleurs qu’il possédait à présent. Mirabel n’insistait point. Elle se disait qu’un jour, il se confierait à elle s’il en éprouvait le besoin. Les seules indications qu'elles avaient se résumaient au fait qu'il avait de la famille à Melorn, qu'avant d'être couturier il s'était temporairement enrôlé dans le maintien de l'ordre dans la cité et qu'il avait une vilaine tendance à oublier ce qui l'arrangeait sur son passé, ce qui ne l'avançait pas réellement sur l'individu en lui-même.
C’était un doux matin de printemps. Alors que Mirabel se remettait de ses émotions de la veille, aka d’une soirée bien trop arrosée pour fêter une énième victoire de jeux de cartes contre des adversaires complètement saouls, elle vit descendre des chambres un jeune homme traînant derrière lui plusieurs costumes, une robe de couleur écarlate ainsi que du matériel de couture haut de gamme. Elle l’avait approché par pure curiosité et s’était entichée du couturier amateur. Son sourire charmeur et ses blagues vaseuses n’eurent aucun effet sur l’héritière, cependant elle ne put s’empêcher d’apprécier la fraîcheur et la spontanéité du jeune homme. Deux traits qu’elle viendrait à détester par la suite en devenant son assistante. Rapidement il sut la convaincre d’investir dans ses rêves. Narcisse, de son petit nom fleuri, désirait par-dessus tout faire découvrir au monde la beauté des vêtements qu’il imaginait. Depuis son plus jeune âge, il s’était pris d’une passion pour les habits que portaient les nobles, néanmoins il ne pouvait s’empêcher de constater qu’il manquait quelque chose… De l’excentricité, de la nouveauté, de l’originalité, et tout simplement d’une passion dévorante, celle-ci même qui le fit bâtir son empire brique par brique.
Les débuts furent relativement complexes, Narcisse n’ayant aucune réputation le précédant pour faire poids par rapport à ses concurrents. Mirabel, elle, était fille d’un riche noble et pouvait se permettre de le financer par ses propres moyens, mais elle savait très bien qu’elle ne pouvait construire sa célébrité à sa place. Ainsi le duo erra de bals masqués en réceptions de mariage en passant par l’élaboration de vêtements de travail confortables et seyants pour les métiers de bureaux. Pendant de longues années, Maison Luminescence ne sut acquérir le statut luxueux qu’elle arbore aujourd’hui, pour la simple et bonne raison que le jeune homme refusait d’engager qui que ce soit pour faire le travail à sa place. Il se refusait à donner sa chance à de jeunes talents, considérant qu’il devait se faire connaître par lui-même. Pourtant il se retrouva rapidement bloqué par les demandes incessantes de nouveaux clients et par les délais ridiculement restreints qu’il devait pourtant honorer. L’Elfe se souvenait avoir insisté de nombreuses fois avant qu’il ne cède. Ce qui avait signé le départ en flèche de Maison Luminescence dans les marques que tout le monde désirait porter, mais également la disparition totale du sens des responsabilités de l'Elfe.
Bientôt il ne porta plus aucune attention à l’aspect administratif de son commerce et tomba dans les folies mondaines. Si une fête avait lieu dans un endroit prestigieux, alors vous êtes sûrs d’y avoir aperçu la silhouette distinctive de Narcisse, recouverte de tissus tous les plus chers les uns que les autres. Les affaires des différentes factions lui importaient très peu. Venu de Melorn, le couturier s’était installé dans la capitale de la République purement par attrait pour l’esthétique de la cité. Il aimait ce qui était beau, et Liberty en faisait partie. Aussi, Mirabel n’aurait jamais accepté de quitter sa ville natale, et vivre sans elle se résumait à un suicide médiatique et commerçant. Aujourd’hui le jeune homme dispose de plus d’argent qu’il ne pourrait rêver et se plaît dans une vie oisive et extravagante. Mirabel, elle, est payée gracieusement pour ses services depuis plus de trois cent ans. Parfois il lui vient à se demander ce qu’elle fait encore dans ses pattes après autant d’années, la réalité étant tout simplement que personne n’a réussi à le supporter aussi longtemps qu’elle…
</div><h1><img src="https://cdn.discordapp.com/attachments/841460889709969450/991911136167460934/signas.png"/> Maison Luminescence </h1> <div class="fiche_rpc_prez_txt_second">La Maison Luminescence est une grande marque de couture reconnue dans le Sekai. Etablie par Narcisse il y a plus de trois cent ans, elle porte principalement sur les vêtements de luxe et prône l'extravagance en tout genre. De nombreux défilés ont lieu pour présenter les nouvelles pièces de la Maison aux potentiels acheteurs et investisseurs. Le couturier emploie plus d'une centaine d'employés pour tenir la cadence face au rythme effrené demandé par sa clientèle. Quant à lui, il se rend disponible pour des rendez-vous avec de grandes personnalités ainsi que des célébrités, pour leur apporter son avis éclairé et leur présenter des pièces directement.
Il existe différentes boutiques vendant des vêtements de Maison Luminescence ainsi que de nombreux ateliers autant au Reike qu'en République.
[center][img]https://i.imgur.com/2yWNm70.png[/img][/center]
Mirabel est la gérante officielle de la Maison Luminescence. Si on considère Narcisse comme le créatif, l'Elfe s'occupe du côté administratif. Elle gère toutes les demandes de rendez-vous ainsi que l'organisation des défilés. [i]( PNJ de contexte, fiche [url=https://www.rp-cendres.com/t1580-valide-mirabel-pnj-de-narcisse]ici[/url]) [/i]</div></div><div class="fiche_rpc_prez_enbas"> <div class="fiche_rpc_prez_enbas_icon"><img src="https://i.imgur.com/aW6UuYZ.png"/></div><div class="fiche_rpc_prez_enbas_img"><img src="https://i.imgur.com/B5gOcIv.png"/></div><div class="fiche_rpc_bottom_right_inf"> <h2>derrière l'écran</h2> <div><span>Pseudo</span> : Dahlia</div><div><span>Comment avez-vous connu le forum ?</span> C'est un DC !</div><div><span>Avis sur le forum</span> : Je me plais fort ici donc voici un deuxième personnage !</div><div><span>Fréquence de connexion</span> : Souvent... trop souvent ?</div></div></div></div>
Divinité primordiale
L'Âme des Cendres
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