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    Anonymous
  • Sam 30 Juil - 20:20
    Nargulg
    Race : orc
    Sexe : mâle
    Âge : 30 ans
    Métier : mercenaire et sicaire, parfois. Pillard, également. Serviteur des Titans à toute heure du jour et de la nuit
    Taille & poids : 2m30 et 170 kg
    Alignement : chaotique mauvais
    Faction : citoyen du monde
    Rang : D
    Religion : en "parfait" zélateur, il applique un divinisme originel bien à lui
    Avatar : Dessiné par Todor Hristov/Draken, voici le lien : https://www.artstation.com/artwork/3qEYLv

    Pouvoirs et objets

    Vocation : Guerrier
    Sous-spécialisation : Combattant

    Immunité : Douleur physique
    Faiblesse : Psychique

    Pouvoirs : Force surhumaine palier 1 (500 crédits), 2 (1000 crédits) et 3 (2000 crédits)
    Régénération : palier 1 (250 crédits) et 2 (500 crédits)
    Odorat augmenté : palier 1 (150 crédits)
    Super vitesse : palier 1 (500 crédits)
    4 900 crédits utilisés, merci la promo d'ouverture !!

    Objets :
    - Une impressionnante hache d'armes faite d'acier, longue de pas moins 2m20, d'un bout de celle-ci trône une pointe de 30 centimètres, idéale pour frapper d'estoc, derrière la pointe se révèle une hache dont on ne saurait douter de la qualité du tranchant tant elle en viendrait presque à éclipser la pointe. Le marteau, positionné en face de la hache de l'autre côté du manche, rivalise avec elle en termes d'envergure, carré et massif, il sait se montrer percutant. Le manche en bois est ce qui constitue l'essentiel de l'arme, rend possible son maniement et complique l'approche ennemie grâce à sa longueur. Enfin, à l'autre extrémité du manche, est installée une pointe plus discrète que la première, moitié plus petite que sa grande sœur certes, mais enfin vous reconnaîtrez tout de même que cela suffit pour assurer ses arrières.

    - Une armure lourde d'acier, le casque en moins, de plus ses bras ne sont pas couverts au-delà des gantelets. Ouais, c'est ce qu'on appelle une armure incomplète.

    - Un glaive de fer de moins d'un mètre accroché à sa ceinture, toujours dans son fourreau tant que sa hache d'armes est utilisable.

    - Un barda contenant le nécessaire pour survivre tel que des rations alimentaires passables, divers ustensiles de cuisine, une corde, une paire de cestes couverts de pointes qu'il tient de son père et un piège à fil (collet).

    -Potion de mana intermédiaire

    Description physique et mentale


    La nuit était à la fête ici dans les entrailles de la montagne, bienheureuse des dernières prises, la tribu orc festoyait à n'en plus finir, danses inélégantes, chants incompréhensibles et vulgaires au possible laissaient Nargulg de marbre. Il y a belle lurette que notre orc ne s'était pas amusé avec les siens, hélas son caractère ne convenait pas aux festivités, persuadé que son corps était un temple sacré à préserver et développer, il ne pouvait pas amoindrir son physique ou, pire encore, laisser l'alcool guider son esprit au prétexte que l'heure était aux réjouissances et aux excès en tout genre. Le voici donc seul attablé à observer un instant encore les siens, son épaisse mâchoire ne se desserra point, pas un mot n'échappait à ses crocs. Las de ce spectacle, Nargulg balaya de ses yeux dorés la grande salle, dans un coin de celle-ci geignirent une poignée d'esclaves récemment capturés et à présent tourmentés par ses frères d'armes, cela n'émouvait guère notre orc tant il n'avait point de considération pour les misérables. Le boucan ambiant lui donna l'opportunité de quitter les lieux sans se faire remarquer, chose rare puisque habituellement, il attirait bien trop souvent l'attention des uns et des autres par son impressionnante carrure.

    Cette nuit était très particulière, unique pour Nargulg, car c'était la dernière passée avec ses camarades, l'ultime fête avant son départ pour l'inconnu parce qu'il ne pouvait en être autrement. Comment devenir plus fort sans arpenter le Sekai ? Comment s'élever plus encore entre les murs d'une tribu orc dépourvue d'ambition ? Et ces Dieux, ces Titans à la puissance démesurée, ces êtres d'exceptions qu'il tenait en haute estime, comment se faire leur égal ? Comment lutter contre les affres du temps qui, à sa plus grande crainte, l'absolue terreur de Nargulg, viendra s'attaquer à son corps ô combien musculeux et sa force si durement bâti ? Rester ici, c'était synonyme d'une mort lente, privée de gloire, l'esprit pour toujours tourmenté par ces questions et quelle existence répugnante ! S'éventrer devenait plus enviable que de pourrir ici et quel gâchis ! Se retirer du monde avant d'en découvrir les secrets, quelle faute !

    Le Soleil, encore timide, vint éclaircir la montagne sous laquelle il vivait jusqu'alors, cependant, point de femmes ni d'enfants bruyants pour le réveil, du tout, il avait tout prévu et son départ allait s'accomplir en secret et sans témoin. Posté à l'entrée de son village lequel était niché au pied de la montagne, il s'avança de quelques pas quittant la grotte pour être révélé par les lueurs du jour. Recouvert de son armure d'acier, il suivit le petit sentier qui s'offrait à lui sans regret et sans se retourner, sa route se poursuivait de montagne en montagne, le décor qu'il connaissait par cœur défilait sous son nez marqué par une vieille fracture. Un vent frais vint bousculer sa longue tresse noire tirée en arrière, soutenue par son crâne rasé sur les côtés, puis, quelques minutes plus tard un ruisseau affichait le teint verdâtre du bonhomme au visage toujours fermé, un héritage de son père pour sûr.

    - Enfin libre !

    Sa voix grave livra sa pensée du moment au monde, dommage qu'il n'avait plus personne avec qui la partager.
    En chemin, le guerrier croisa un insignifiant gobelin égaré, pareil face à face prêtait à sourire tant la différence de gabarit frôlait le grotesque, sérieux, fallait les voir. Néanmoins, le malheur saisit le minuscule personnage à la gorge, la corde de l'orc d'agir comme la laisse d'un clébard. En effet, les gobelins étaient de ces races véritablement méprisées, formellement vouées à la servitude aux yeux de Nargulg, ou de son clan ô combien plus hostile en la matière. Telle l'expression d'un automatisme douteux, celui qui tourna récemment le dos à ses possessions d'esclaves s'en appropria un, comme ça, sans prévenir. Et puis, un gobelin ça vous chiait de l'or sur commande, c'est d'autant plus vrai que, du pognon, le guerrier désormais sans attache en aurait foutrement besoin, parce qu'entretenir l'attirail coûtait une blinde. Loués soient les divins Maîtres d'en maudire l'existence de ces chiures de blattes, bonnes pour le fouet celles-là oh que oui, et les sacs à puces affublés du nom de "lycanthropes" n'étaient nullement mieux perçu par monsieur.

    Histoire ou test-rp


    Chapitre 1 : il faut bien débuter quelque part

    Ici dans cette montagne pointant le ciel républicain, grouillèrent une quantité phénoménale d'orcs, cependant cette race était, en ces lieux, loin d'être unie sous une même bannière et d'aucuns argumenteraient, à raison, qu'elle était fortement divisée ! Parce que l'Orc était querelleur, belliqueux et avide, l'unique socle sur lequel reposait la société orc des environs, c'était la tribu et parce qu'ils pullulèrent sous terre, le nombre de tribus crût toujours plus.

    À l'intérieur d'une modeste hutte moyennement éclairée, sous les efforts d'une génitrice aux hanches larges, naquit Nargulg et à sa naissance, on lui prédit déjà un bel avenir de guerrier puisque c'était un sacré morceau qui fut présenté à ses parents. Nargulg fils de Burguk le père, fils de Sharamph la mère. Cette dernière prit soin de lui durant ses cinq premières années, encore trop jeune pour être formé aux arts du combat elle ne put que lui vanter les exploits sanglants des uns et des autres, lui inculquer l'importance de la force, la pitié vectrice de faiblesse et le faible lui n'avait pas son mot à dire parce qu'il était le bien du fort. Comme pour mieux illustrer son discours sur ce que doit être un orc digne de ce nom, il était d'usage de laisser les plus jeunes contempler toutes sortes de combats à mort, se succédant en diverses arènes. Les spectateurs débordaient toujours des gradins, beuglants à s'en époumoner, et lui de s'imprégner toujours plus de cette frénésie collective, cette passion couverte du parfum de la mort. Si les orcs appréciaient réellement régler leurs différents dans l'arène, ces dernières présentaient également des combats d'orcs contre esclaves, pur divertissement que ce fut puisque ces affrontements étaient toujours remportés par... Des orcs. Ceux-ci permirent d'ériger les exécutions au rang d'œuvres artistiques rien que ça. Ces orgies de violence et de haine brute eurent raison du peu d'innocence qui vibrait encore en Nargulg.

    Quand vint l'aube de son sixième anniversaire, Burguk, son colosse de père réapparut soudainement dans le quotidien du petit afin de le dérober à sa mère, à son plus grand regret, comme le voulait la coutume et de l'initier à différentes disciplines sportives, au pugilat et à la lutte notamment, lesquels firent amplement leurs preuves en terme d'efficacité en combat au corps-à-corps.

    - Dépourvu d'armes ton ennemi tentera souvent de réduire la distance pour t'accrocher et te renverser, t'immobiliser, te briser les membres et te tuer, ne le laisse jamais prendre l'ascendant, dans cette situation ta vie ne tient plus qu'à un fil, c'est pourquoi tu dois devenir un bon lutteur, que dis-je ?! Un excellent lutteur ! Au corps-à-corps, cette discipline domine les autres. Sans cela, tu seras dans l'incapacité de le maîtriser et encore moins de lui refaire le portrait.

    Le père poursuivit sa démonstration avec une attention toute particulière, plus qu'une envie d'épauler son fils, c'était l'idée de construire un guerrier parfait qui l'animait. Ces entraînements au combat se firent surtout avec d'autres enfants de son âge ou presque, toujours encadrés par un ou deux adultes. Les enfants étant des créatures fragiles, il serait fort dommage de priver la tribu d'éléments prometteurs à cause de blessures évitables. Cette prise en main de l'éducation de Nargulg par son père ne se limitait point qu'au combat, la chasse et la cuisine étaient aussi au menu. La première et la seconde faisant bon ménage, il était primordial que le jeunot apprenne à pister, piéger et tuer les bêtes sans trop les abîmer, connaître les différents fruits et légumes, etc.
    C'était là un point sur lequel Burguk insistait régulièrement : l'alimentation.

    - Tu dois manger Nargulg, ne manges pas assez et tu resteras faible, manges pour devenir fort et tu vivras longtemps. C'est en grandissant que tu en verras le bénéfice. Tu manges, tu chasses, tu récoltes, tu t'entraînes, tu manges, tu dors et ainsi de suite.

    Cette routine le petit ne l'oubliera jamais, elle fut celle qui permit à sa croissance d'atteindre son plein potentiel des années plus tard, et tandis qu'il emmagasina les connaissances et s'appliqua à pratiquer avec zèle des entraînements divers et variés, il en vint presque à oublier sa mère. Loin des yeux loin du cœur, c'était l'effet recherché par son clan qui jugeait néfaste l'attachement naturel mère et fils. "Comment le guerrier peut-il affronter la vie quand l'étreinte de sa mère le couvre ? Il n'en sera pas capable tant que l'on ne tranche pas ce lien."
    Ce précepte laissa une marque indélébile au cœur de Nargulg, une graine qui germerait et le guiderait loin de sa tribu dans un avenir encore lointain.

    Chapitre 2 : premières cassures

    En quinze années d'existence, le petit Nargulg était devenu grand, très grand puisque de même taille que l'adulte moyen tandis que sa croissance était loin d'être achevée, grand et déjà fort. Entre temps, il obtint un esclave qu'il usa lors de ses chasses, Nargulg s'occupait du gibier, quand le malheureux récoltait çà et là ce qu'il croisait de fruits et de champignons. L'esclavage avait son lot d'avantage lorsque l'on ne possédait pas la chaîne autour du cou et cela lui permit d'organiser un emploi du temps libéré de bien des corvées. Quand son serviteur faiblit, Nargulg n'eut aucune peine ni regret à abréger ses souffrances en l'étranglant. L'extérieur regorgeait d'esclaves potentiels, il était aisé de remplacer un bien abîmé par un autre en meilleur état.

    Ces expéditions hors de la montagne étaient toujours grisantes pour lui et Kodagog, un camarade avec lequel il s'entendait à merveille. Qu'il s'agissait des chasses, des entraînements, de se divertir aux dépens des uns et des autres ou encore de combattre, le duo devint inséparable un temps. Un temps seulement, car ici, dans les profondeurs de la montagne, le conflit n'était jamais très loin et il éclata quand les deux chefs de familles, le père de Nargulg et celui de Kodagog, se disputèrent pour une obscure raison, quelque chose d'insignifiant ayant eu lieu lorsque les deux étaient alcoolisés. Ailleurs, cela serait devenu une anecdote sans saveur, ici entre les murs de la tribu orc cela ne pouvait que dégénérer. La rancune entre les deux pères survécut à l'alcool, et conduisit les vieux à réclamer un combat à mort dans l'arène. Et qui de mieux pour représenter les familles que leurs mâles les plus prometteurs ? Nargulg et Kodagog durent se préparer au pire.

    L'air était si lourd, étouffant par-dessus tout et le décor qu'offrait cette arène délabrée couverte d'oriflammes plus usées encore accrut l'insupportable fardeau écrasant les épaules des deux combattants. Tenus à cinq mètres de distance, ils se fixèrent sans broncher, que pouvaient-ils se dire maintenant qu'une horde les cernait depuis les gradins vociférant à n'en plus finir ? Quand bien même cela leur était possible, les mots n'étaient plus en mesure d'arranger quoi que ce soit, si tant est qu'ils en furent un jour capable, en cette terre qui porte au pinacle la violence et l'usage immodéré de la force. L'ironie du sort voulut qu'à l'instant où le tambour déclara le début des hostilités, lorsqu'ils ne pouvaient faire autrement que de remuer le sol poussiéreux tacheté de sang séché pour réduire la distance qui les séparait, Nargulg se remémora une leçon de son père comme pour l'accompagner durant ces quelques pas.

    - Souviens - toi Nargulg que nous sommes des guerriers, notre vie ne prend sens qu'au combat. Si la victoire obtenue en donnant la mort à l'ennemi est une juste récompense, c'est d'abord dans l'affrontement que nous savourons l'existence. Le plus heureux des guerriers est touché par une indicible joie lorsque les coups fusent, dirigé par la fougue qui l'anime, il peut alors prendre la vie de l'ennemi et apprécier le malheur qui s'abat sur la famille du défunt.

    Les premiers coups échangés n'en étaient pas vraiment, les deux amis évitèrent volontairement de se blesser. La hache d'armes de Nargulg, son arme fétiche, croisait le fer de l'éclatante épée à deux mains de Kodagog sans grande conviction et les spectateurs avides de sang firent entendre leur mécontentement. Seulement, il ne fallut pas longtemps pour voir les duellistes succomber aux charmes du combat et l'instinct des deux orcs dirigea leurs coups respectifs rythmés par la clameur d'un public plus enjoué que jamais. Les gradins paraissaient sur le point de s'écrouler sur eux-mêmes chaque fois que l'un s'imposait à l'autre et quand le désir de vaincre éclipsa définitivement la notion d'amitié, que Kodagog lui apparaissait comme une menace sérieuse, soudain l'ardeur de Nargulg fit toute la différence. Son ennemi ne parvenait plus à repousser ses assauts toujours plus frénétiques et la hache d'armes de fendre le fin nuage de poussière les entourant pour ouvrir le tronc d'un Kodagog exténué et achever sa course dans les viscères abdominaux du perdant. Nargulg exulta, cette mise à mort le transcendait et l'ivresse du moment lui intima de faire dans le spectaculaire. Sa hache d'armes toute maculée de sang jusqu'au manche pointa le sommet de la montagne et un silence interrogateur envahit l'arène, silence qui fut interrompu lorsque la face marteau de son arme réduisit en bouillie le crâne de Kodagog devenue méconnaissable. Encouragé par la foule, Nargulg mit un terme à sa performance en perçant le torse du défunt à l'aide de la pointe de son arme pour mieux le jeter contre les murs branlants de l'arène.

    Soudain, la joie fit place à l'amertume, l'excitation et le bonheur se perdirent dans l'abîme d'un retour au réel trop insupportable pour Nargulg alors accueillit par ses congénères tous fiers de lui. Des éloges au vainqueur et un franc mépris pour le perdant voici ce que notre orc dut en plus endurer. Le présent entourage improvisa une soirée pour le récompenser tandis qu'il se murait dans le silence, sonné et véritablement sous le choc son esprit n'était certainement pas à la fête.

    - Je suis fatigué.

    C'était par ces mots à peine audibles qu'il justifia son retrait et de là, s'isola loin du tumulte de la montagne pour pleurer la mort de celui qui fut son seul ami et mettre de l'ordre dans sa tête.

    Chapitre 3 : le départ

    Du haut de ses 28 ans Nargulg était de loin le plus imposant de son clan et de sa tribu, sa seule présence épargnait les siens de beaucoup de conflits contre d'autres tribus nichées sous la montagne au grand dam de tous. Pourtant, cela arrangeait les plans de notre géant qui avait une idée en tête depuis pas mal d'années, une ambition qui se développa à force de côtoyer ses esclaves. Ces derniers avaient une espérance de vie très réduite sous le joug des orcs, cependant, il accordait parfois un traitement de faveur à ceux capables de lui parler du monde extérieur en détail. Il n'eut jamais le loisir de mettre la main sur un érudit de grande qualité, mais un prêtre ça oui.
    Bénit soit l'invasion des Titans, lesquels rendirent possible cette heureuse rencontre d'un orc et d'un prêtre diviniste, fuyant sa patrie meurtrie. Les confrères de Nargulg souhaitaient mettre à mort le vieil homme d'église jugé inutile pour des raisons évidentes. Un bref échange convainquit Nargulg de s'en emparer et de l'emprisonner dans une hutte confortable, confort qu'il ne devait qu'à sa seule qualité de prêtre et il fallut tout de même quelques jours au religieux pour accepter cet état de fait.

    Les discussions eurent pour conséquence d'éloigner notre musculeux guerrier de sa tribu, parce qu'elles étaient de plus en plus fréquentes et riches en informations celles-ci possédaient alors une plus grande importance que le quotidien monotone, inlassablement servit aux créatures vertes. Ce quotidien que Nargulg affrontait depuis toujours, et avait forgé son être lui paru toujours plus médiocre à mesure que ses esclaves les plus bavards présentèrent les grandes cités qui parsemaient çà et là tout le Sekai, on lui vantait des architectures bien plus sophistiquées, nobles et belles que ce que la société orc pouvait bâtir, évidemment celle-ci souffrait de la comparaison. On glissait à son oreille qu'il est des créatures immortelles et cela suscita en lui l'espoir de vaincre l'inéluctable déclin physique qui accompagnait le vieillissement, c'était une volonté toujours plus forte tant la vue de son père diminué au fil des années le répugne. Plus que jamais Nargulg était convaincu qu'il lui fallait partir et diriger ses congénères à la rencontre du monde extérieur, se heurter aux combattants émérites dont on lui a tant parlé et s'emparer du Sekai en usant de carnages.

    Les échanges avec le petit prêtre et esclave de Nargulg avaient une saveur à nul autre pareil, celle de confronter leurs deux philosophies opposées sur bien des sujets. Le religieux parvint à le convaincre de la qualité divine des Titans, ils s'entendirent volontiers sur la notion d'ordre et de hiérarchie en société et Nargulg appréciait le fanatisme guerrier caractéristique des forces shoumeienne. Néanmoins, les divergences se faisaient plus grandes encore, le religieux s'agaçait quand il vantait les mérites de l'esclavage et moquait les emphases diviniste sur l'amour et la miséricorde. Nargulg ne lui dissimula point sa sympathie pour le Reike, sympathie particulièrement dirigée sur son armée véritable pilier de la société et la propension de celle-ci à promouvoir la force et la discipline. Notre orc était somme toute en décalage complet avec le monde extérieur qu'il fut reikois, shoumeien ou encore républicain, il le comprit bien vite lors des premières discussions avec ses esclaves et cela prit de l'ampleur face au prêtre. Nargulg se passionnait des récits faisant état de la puissance des Titans puisque c'est à cela qu'il reconnut ceux-ci comme Déités. "Qu'ils ravagent le monde ! Cela ne peut que les faire plus nobles et admirables !" C'était là sa pensée profonde, celle qui confirmera une bonne fois pour toutes l'objectif impossible de toute une vie : atteindre les Dieux, se hisser à leur hauteur, s'illustrer comme eux et pourquoi pas les défier ? Ils montraient la voie. Une voie fait de bain de sang certes, mais ce n'était pas sans lui déplaire et en cela il se jugeait plus en accord avec les Dieux, à la fois plus digne et proche d'eux que ne l'était le prêtre.

    Plus tard, Nargulg organisa deux rencontres entre chefs de tribu, dessous la montagne où ils logèrent tous. À ceux qui acceptèrent ces retrouvailles autour de grandes tablées recouvertes de festins, il proposa ni plus ni moins de se répandre dans le Sekai l'arme au poing. Il fit valoir les innombrables richesses du monde qui attendraient d'être dérobées, promit des batailles qu'il compara à des épreuves pour affirmer la supériorité des orcs dans les arts guerrier et soumettre les autres races, les exploiter puis assurer ainsi la prospérité d'une farouche nation orc qui s'établirait sans peine. C'était un destin fait de gloire qu'il leur présenta par deux fois et par deux fois, ces rencontres résultèrent en fiasco. Parce que l'Orc était querelleur, belliqueux et avide, ils trouvèrent toujours quelque chose à reprocher aux uns et aux autres, et ces réunions tombèrent en foire d'empoigne ridicule. Nargulg pensait les atteindre en flattant leur instinct et entamer un début d'unité, il obtint la discorde. À ce naufrage, s'ajoutait la considérable perte de temps puisque réunir plusieurs chefs était un travail de longue haleine, prenant pas moins de deux ans pour ces seules réunions. C'en était trop pour Nargulg, dès lors son appréciation de sa race fut teinté d'un souverain mépris, il haïssait leur absence d'ambition, leurs incessantes querelles contre productives qui n'étaient qu'énergie vainement dépensée. Nargulg aura tenté de partager ses vues avec eux et sa conclusion fut que cette race était très bien où elle : sous terre, à l'ombre des grands desseins de l'univers tout juste bons à se contenter d'une vie digne des pires nuisibles.

    Trente ans d'existence parsemés d'épreuves grandement cruelles eurent définitivement asséché son cœur, cependant cela facilita le départ de Nargulg lequel abandonna femmes, enfants et esclaves pour arpenter le Sekai. Désormais, seule sa volonté lui importait, guidée par le désir de combattre les meilleurs, de prendre ce qui méritait de l'être, découvrir les secrets de l'immortalité et plus encore.

    Chapitre 4 : l'indéfectible allégeance

    Le pèlerinage, ce passage obligé pour tout croyant ayant à cœur d'honorer les Huit, fut au bas mot éprouvant. Indubitablement, le Shoumeï dévasté réservait une tripotée de mésaventures à l'orc exterminateur, baladé d'une horreur à l'autre de l'Automne aux prémices de l'Hiver de l'an trois, achevant sa course folle au sommet du monde : Célestia. Guerrier sanguinaire, il est vrai, néanmoins fervent homme de foi à la réinterprétation douteuse, l'ascension l'éloignait définitivement du Sekai dévoré par les hérétiques. Autant de luttes acharnées, soignées d'un apport contemplatif sans précédent dans la vie de Nargulg, guidaient ce dernier sur le chemin des Très-Haut, insondables Monarques d'injustice Ô combien révéré par le verdâtre, car c'est en cela qu'ils méritèrent la fidélité du reître vagabond. Tyrannie, brutalité, de telles vertus coulaient en lui depuis trop longtemps, qu'aux meilleures incarnations de ces qualités, lui seyait naturellement de transfigurer son serment d'allégeance. Conscient de la lutte à mort opposant les Huit à l'irrécupérable Sekai, la conclusion du verdâtre fut sans appel, dorénavant, il jurait de participer à la purge mondiale qu'entamèrent les Forces Tutélaires du Royaume Divin ; six millions de vies partagées entre le Reike et la République, à supprimer. Les démons, à supprimer ; les hybrides, immondes abaissement racial, authentiques attestations du déclin des Nobles Despotes, à tuer ; les valkyries, vestiges de l'Âge d'Or méconnu, traîtresses revendiquées à la Grande Cause, à refroidir. Ainsi l'orc forgea son propre divinisme, loin des dogmes traditionnels broyés par le ciel dispensateur d'éradication à la théocratie shoumeïenne, puisque d'obscures certitudes, il en grouillait, cependant, de toutes en voici une qu'il chérissait : Shoumeï mérita l'annihilation, par conséquent, au Sekai dans sa plénitude hérésiarque d'en partager la funeste destinée.

    Groupes d'intérêts


    Divinisme : authentique adorateur des Titans, Nargulg jette toutefois un regard critique sur bien des aspects du divinisme comme religion organisée. Par exemple, le culte de la rédemption, monsieur n'en a cure, l'élévation du jeûne et de la chasteté en tant que vertus ? Nargulg déconsidère grandement ce qu'il ne perçoit autrement qu'en affaissement physique et moral de l'individu, etc.
    Enfin, en dépit de l'égarement développé ci-dessus, l'oreille du sauvage reste ouverte aux enseignements, histoires, mythes et légendes associés au divinisme.

    Bon à savoir : s'il vous sait diviniste ou cultiste des ombres, les chances d'être victime de l'animosité du personnage s'amenuisent quelque peu. Bravo, c'est peu commun par les temps qui courent. Quoiqu'il en soit, démons, hybrides, valkyries, gardez-vous de l'approcher, à supposer que vous désirez éviter le combat, car avec lui, divinisme et racisme font bon ménage.

    Le Nouvel Ordre : l'aboutissement d'un long pèlerinage l'a conduit à approcher cette organisation. Quoique réputé pour ses tueries, jamais il n'affiche d'hostilité à l'égard du dernier carré d'une religion moribonde. Néanmoins, de par sa nature d'orc, apatride de surcroît, l'on se méfie du barbare, et c'est bien normal !
    Outre cela, à l'instar de son point de vue singulier à propos du divinisme, Nargulg cultive une évidente distance entre lui, et les dévots de l'Ordre ; d'autre part, sa radicalité confine à l'extrémisme, là où son art de vivre jouxte ce que d'aucuns, parmi les hommes de foi, désignerait comme profanateur, disons qu'il fait bien de garder tout ça pour lui hein.
    Enfin, il ne fait pas grand cas des priorités de la direction de l'Ordre, la sienne étant de purger le Sekai des millions de mortels contestant l'autorité des Titans. Cependant, il est bel et bien conscient de l'écart indéniable entre ses aspirations, et les souhaits de la hiérarchie pour le monde. Toutes ces raisons interdisent à Nargulg de s'investir intégralement dans la politique du groupuscule religieux, déjà réfractaire à l'idée qu'un putain d'orc rôdaille dans les alentours, cela étant, si d'aventure ils ont besoin d'un cogneur, le vilain sera là. Tranquille, docile et pas malveillant pour un sou avec la poignée de dévots, guerrier sanguinaire au contact du Reike et de la République, je ne peux pas mieux vous résumer la position du bonhomme très vaguement associé au Nouvel Ordre.

    La pègre : au sortir des nidoreuses montagnes de la République, des crapules de toute sorte s'offrirent les services du tueur vagabond. Qu'il agisse en protecteur, sicaire ou soldat, Nargulg fait ce pour quoi on le paie. Malgré tout, notre orc ne travaille pas pour le premier péon venu, il trie en fonction de la gueule, de la race, voire de la nationalité quelques fois. Dorénavant, il liquide à vue les brigands actifs en l'ancienne Shoumeï, tout à fait, le crime organisé sert à s'en foutre plein les fouilles et parasiter, en passant, le Reike et la République. N'allez SURTOUT PAS lui parler d'on ne sait quel juteux méfait en Shoumeï, sinon ça va barder pour votre matricule. Vraiment, ne le faites pas.

    Bon à savoir : le racisme exterminateur qu'il met en application contre les démons, hybrides et valkyries, son mépris affiché pour les gobelins ou lycanthrophes, mais surtout la croissante hostilité du gars pour le Reike, la République, et en général tout ce qui s'oppose aux Titans, le prive de toujours plus d'opportunités dans le milieu. Naturellement, les portes se ferment, lui-même n'en est point étonné, qu'il l'accepte.

    derrière l'écran

    Pseudo : Je ne sais pas du tout quel pseudo prendre, Clodomir ça passe ?
    Comment avez-vous connu le forum ? Le top forum est pratique.
    Avis sur le forum : Il est génial ! Je lis et relis la rubrique histoire du forum tant il y a d'informations à assimiler, mais c'est cool ! De même pour le visuel, c'est très beau, bravo à vous.
    Fréquence de connexion : Je suis là, c'est juste que je mets des plombes à répondre...
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Jeu 4 Aoû - 21:56
    Bonsoir, je poste pour vous signaler que j'ai terminé la fiche. Smile
    Affilié à la République
    Affilié à la République
    Koraki Exousia
    Koraki Exousia
    Messages : 680
    crédits : 5139

    Info personnage
    Race: Hybride (Femme/Corbeau)
    Vocation: Mage Noire
    Alignement: Neutre Mauvais
    Rang: A
    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t109-koraki-exousia-mairesse-de-courage-terminehttps://www.rp-cendres.com/t143-clients-et-detracteurs-de-l-ambrosiaque-koraki-exousiahttps://www.rp-cendres.com/t142-koraki-exousia-mairesse-de-courage
  • Dim 7 Aoû - 2:31
    Bienvenue, cher Nargulg !

    Tout d'abord, j'adore ton avatar. Il donne très clairement le ton du personnage.

    En suite, j'ai beaucoup aimé la façon dont tu as détaillé ta fiche à travers les dialogues et les descriptions.

    Ne tergiversons pas plus longtemps, puisses-tu devenir l'égal des Titans en te hissant à leur hauteur par la force de ta lame !

    Validé.


    Nargulg (Terminé) 98e0

    Pouvoir de la Reine des Catins:
    Permission de ce forum:

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