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  • Ven 4 Aoû - 23:48
    Le bruit d’un objet qui tombe sur le sol, quelque chose de mou, un sac probablement ou un équivalent. Et ses bras qui viennent enserrer mes épaules, me rapprocher un peu plus d’elle. C’est moi qui lui ait sauté au cou, je ne sais même pas pourquoi j’ai fait ça… Ou plutôt si, je connais la raison, bien entendu mais… Sa prise se fait un peu plus forte, plus douce. C’est moi qui ait engagé cette étreinte mais cette fois c’est elle qui donne le change, qui pousse le geste plus loin… Et cela me convient parfaitement. Ces petits gestes qu’elle fait pour moi… “Oui… Mais ça va… Cette fois… Cette fois je pleure pour une bonne chose. Cette fois…” Je la laisse me relever, planter ses yeux dans les miens alors que je lui souris, rayonnante “Cette fois je suis heureuse de pleurer.” Sa remarque me tire un petit rire. Si mes bras n’étaient pas occupés à l’étreindre je lui aurait sûrement mis une petite pichenette sur le nez, ou le  pour souligner l’absurdité de sa remarque. “C’est parce que tu es là que je suis heureuse de pleurer. Tu m’as dit que tu ne partirais pas ce soir et je te crois mais… Le doute est insidieux… Alors juste… Je suis heureuse que tu sois là. De pouvoir te tenir dans mes bras, respirer ton parfum, profiter de l’air avec toi…” Profiter de la vie. De sa présence.

    Comme une réponse à ma déclaration, elle se colle un peu plus. La différence est minime mais j’avais oublié qu’elle est plus petite que moi. Debout face à face c’est sa joue qui se pose sur mon épaule, son nez dans cou. Son souffle chaud me chatouille, doucement je remonte une main, lui caressant doucement la tête. Marcher, rester ici… Je la sens doucement se laisser aller. À mon tour de la retenir. J’accepte ce rôle. Je le remplirais aussi souvent qu’il le faut. Pour autant de raisons que nécessaire. “Alors on va rester un peu là.” Je n’aurais peut-être pas dû quitter ce canapé si c’est pour se retrouver dans cette situation mais… Aurions nous pu franchir le dernier pas sans cela ? Probablement pas. Ici nous sommes dehors, loin de tout. Dans un endroit neutre. Seule la lune nous éclaire à travers les nuages, quelques volatiles nocturnes passent dans le ciel sans nous accorder la moindre attention. Même les bruits de la ville ont presque intégralement cessé à cette heure de la nuit. Le clapotis monotone des gouttes tombant des toits, quelques véhicules passant sur les routes pavées au loin… Personne pour nous déranger. Personne pour troubler cet instant de quiétude.

    Tu… Ce n’était peut-être pas très correct de ma part. J’ai bientôt trente ans et je me jette à ton cou de la sorte…” Comme une enfant. Je n’en étais pas très loin, ce soir, à cet instant précis, je n’avais pas envie d’être la grande professeur qui sait se tenir, qui fait ce qu’on attend d’elle, un peu trop rarement aux yeux des figures d’autorités de l’établissement. “Mais… C’était important pour moi. Je…” Je n’avais envie que d’être Eloise. Personne d’autre. Finalement, dans une certaine mesure je n’étais pas si loin d’elle, à prétendre être une personne que je ne suis pas… Non ce n’est pas exactement ça. À prétendre être ce que les gens pensent que je suis. “Tu… Tu m’as entendue dans le couloir n’est-ce pas… Avant… Avant de venir à côté de moi… Je…” Mon ton se fait plus grave, plus sérieux. N’est-il pas trop tôt pour lui en parler ? La soirée ne devrait-elle pas être occupée avec d’autres pensées ? Des pensées plus légères ?... Peut-être. Ou pas. Cette nuit est sous le signe des révélations, des secrets avoués, des sentiments dévoilés. Les siens. Les miens. Ici et maintenant il s’agit des miens.

    Je te l’ai dit mais… Après le restaurant, les jours qui ont suivi, jusqu’à aujourd’hui, j’avais peur de ne pas te revoir… Parce que je voulais te revoir, parce que je sui…” Arrêt net, je me mords les lèvres. “Parce que j’ai découvert une jeune femme incroyable ce soir là.” Je ne peux pas lui dire que je suis tombée sous son charme à ce moment… Si avant j’avais peur de lui avouer à cause de sa réaction la raison maintenant est tout autre. Sans parler d’amour, sans parler de grande déclaration, je ne suis pas encore assez à l’aise avec mes sentiments pour savoir de quoi il en retourne, je ne veux pas faire de telles déclarations dans ces conditions. Le romantisme de la scène est certain mais… Cela ne me convient pas. “Le mois qui a suivi j’étais… Je ne me suis jamais sentie aussi seule. Je pensais avoir l’habitude mais… C’était différent. Ce n’est pas de n’avoir personne à qui parler ou… Je ne sais pas… J’étais seule. C’était effrayant… Et encore plus effrayant de me dire qu’à partir de maintenant j’allais devoir faire avec… Apprendre à gérer avec ça…” La prise se fait plus forte, je me colle à elle, le nez dans ses cheveux, mes mains lui caressant doucement les épaules.

    Et tu es revenue. Non seulement tu es réapparue mais en plus tu as accepté de t’ouvrir, de me parler de toi… Alors… Je te l’ai dit. Je le répète. Et je le dirais autant de fois qu’il le faut. Alors accepte ces mots, habitue toi à les entendre.” Je recule légèrement la tête, glisse une main sous son menton, la force à me regarder. Nous ne sommes qu’à quelques centimètres, je sens son souffle sur mes lèvres. “Merci Elia. Merci de ne pas m’avoir laissée seule. D'être là. D’être revenue me chercher. Merci pour tout ce que tu as fait pour moi avec Koraki et Phtonia…Merci d’être toi.
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  • Sam 5 Aoû - 2:26
    A chaque fois qu'elle essayait de prendre un peu le dessus, de se sentir un peu en contrôle, de ne plus passer pour une affreuse gourde, son cœur se retournait sur lui même, lui coupant la respiration, et laissant a Éloïse tous le loisir de reprendre le contrôle. Elle entrouvrit un peu les levres pour aider la circulation de l'air, et la referma aussitôt quand Eloise redressa la tete, de peur de la gener avec son souffle.

    Elle parlait avec tant de conviction que chacun de ses mots étaient comme une aiguille dans sa peau. Elle n'avait jamais songé une seule seconde que la professeur avait pu passer par un tel panel d'émotion, et que son absence, son départ, ai pu etre pour une raison totalement opposée a celle qu'elle avait pu croire. Ou plutôt, elle avait fini par effacer de sa mémoire la fin du repas au restaurant, s'auto-persuadant qu'elle avait quitté les lieux d'un air blasé, ennuyé par elle. Mais non. Ce soir la aussi, elle avait pleurée.

    - M...moi aussi.

    Elle avait bredouillée ça, le dernier mot s'étouffant dans sa gorge alors qu'Eloise lui prenant le montant comme pour la fixé. Elle avait les yeux grands ouverts dans les siens, et était totalement immobile, en anticipation de ce qui allait peut être pouvoir se passer d'un instant a l'autre. Elle sentait son esprit essayait de trouver une manière de décrypter le code qui s'offrait devant ses yeux, sans parvenir a ne serait ce que découvrir la première partie de l’énigme.

    - Je...je n'ai...je...

    Articuler devient une tourmente. La vue l’éblouie, et surtout, son odeur la harcèle. Elle cligne des yeux, battant des paupières par réflexes de façon incontrôlable, cherchant soudainement une échappatoire, pas tellement par envie mais par instinct de survie. Par réflexe, ses mains vinrent se poser sur les hanches d’Éloïse, ni pour achever de clore la distance entre elles, ni pour la repousser. Plutôt pour assurer le statut co.

    - Je...je ne sais pas si je suis...

    Ah, mais elle avait dit ça, déjà, et pour toute réponse, on l'avait poussée assise sur un canapé. En se serrant d'avantage pour la faire taire. Ça semblait être une attaque diablement efficace sur ses sens. Elle n’était pas sur de pouvoir, la, tout de suite, en encaisser une nouvelle. Peut erre que si elle changeait la conversation...ou bien hum...

    - Écoute.

    Elle la repoussa, juste un tout petit peu. Ça ne déliait pas leur étreinte le moins du monde, mais son souffle se fit moins présent dans l'esprit de la reikoise qui parvint a prendre un tout petit peu de recule et de calme sur la situation. Elle devait apprendre a mieux contrôler ses sens. Ce n’était pas sa faute a elle. Mais il valait mieux lui dire.

    - Tu sais...au restaurant...c’était pareil pour moi. Enfin, tu as du le voir...surtout que...je suis une gamine par rapport a toi...

    Elle n'avait pu s’empêcher de ressasser son age. Voila pourquoi elle lui semblait si mature et charismatique et...grande...et...plus douée dans tout...alors qu'elle pleure ainsi...ça la rendait....divine.

    - Je...si je peux t'avouer une première chose alors, ce soir....tu sais le...l'histoire des fleurs. On va dire que j'ai un...très...enfin...mon odorat est assez affûté...et ton odeur...quand tu es proche de moi comme ça...

    Elle s’arrêta, en parler ne faisait que renforcer la sensation partout dans son corps, comme une drogue qui se repend petit a petit pour calmer une sensation de mal-etre qui grandit petit a petit au fil des jours. Pour elle, ca faisait un mois que c'etait chaque jour de plus en plus douloureux. Elle comprenait parfaitement ce que pouvait bien ressentir Eloise. Elle le vivait aussi...au plus profond de sa chaire.

    - ….Quand tu es proche de moi comme ça, ton odeur me rend folle...

    Elle sentait vraiment divinement bon. Et au delà du moindre parfum ou des légères odeurs qui pouvaient s'accrocher a l'épiderme, il y avait l'odeur naturelle qui n’était pas toujours facile a repérer, mais qui, avec son nez a elle, était une véritable bombe qui l’entraînait dans la lumière qu'elle émettait. Bientôt, elle serait prisonnière a jamais.

    - Moi j'ai...j'ai l'habitude d’être toute seule. Tous le temps. Encore plus depuis quelques mois et...et bien...quand tu étais devant moi au restaurant...ça m'a terrifiée.

    En le disant elle en prenait vraiment conscience, et elle se rendait compte aussi d'a quel point c’était difficile d'en parler de vive voix, surtout avec elle. Elle voulait en dire plus mais ça commençait a faire beaucoup pour une seule phrase de sa part. Elle rougit, et détourna les yeux en se mordant un peu plus fort la lèvre, juste a la limite de se l'ouvrir. La douleur l'aidait généralement a se concentrer. C’était un exercice de base. Encore un peu, et elle se ferait couler une ligne ensanglanté sur le menton.

    - ….Pardon je...je parle, je parle... désolée....tu voulais marcher...on pourrais peut être marcher ? Ou tu as envie...je...je n'ai plus peur d’être avec quelqu'un. Enfin...Pas comme la dernière fois.

    Elle lui fit un petit sourire, crispé entre ses dents et sa bouche fermé. Elle donnait peut être l'impression, encore, de chercher absolument a reculer, a s'éloigner, a fuir. Mais peut être qu'Eloise avait comprit a quel point son combat était contraire. Qu'elle faisait tout pour se rapprocher au maximum, bien loin de ses habitudes, de sa façon d’être, de la façon dont on lui avait apprit a vivre.

    Et sur sa dernière phrase, sa levre céda finalement, très légérement, d'une petite goutte écarlate que la lumière refléta dans les yeux de la Republicaine, comme une pierre précieuse, grenant, soulignant la forme de sa lèvre inférieur.
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  • Mer 9 Aoû - 0:00
    Un frémissement me parcourt quand ses mains se posent sur mes hanches. Son air affolé ne laisse pas de place au doute, ce n’est pas un vrai choix… Elle voulait me tenir contre elle, probablement, juste… Sans réfléchir. En un sens, heureusement qu’elle ne se rend pas compte de ce qu’elle fait dans ce genre de situation. Elle aurait vite fait de paniquer encore plus… Ce qui ne serait pas si mal… Le rouge lui va bien. C’était le cas avec sa robe, c’est le cas avec ces petites pommettes qui aiment bien se teindre de pourpre… Sa prise s’affirme légèrement, me pousse de manière infime en arrière. Ses yeux ont changé. Son regard à changé. Encore un petit pas.

    Les mots s’enchaînent. Sa voix est hésitante, tremblante mais elle avance. Après son nom, après ses yeux, c’est une partie de son cœur qu’elle dévoile. Une partie de sa personne, de ce qui fait ce qu’elle est. Alors je la laisse parler. Chaque nouveau mot me donne envie de la serrer contre moi, de l’encourager dans cette voie, de lui dire à quel point ça me touche qu’elle accepte de me parler. Mais je ne veux pas l’interrompre. Qu’elle s’arrête, incapable de reprendre, me terrifie. Alors j’écoute. Cette histoire d’âge qui semble bien trop lui tenir à coeur (nous ne sommes pas si éloignées non ?), les fleurs du restaurant qui ont eu leur propre histoire. J’avais déjà globalement compris la suite, de quoi il en retourne, mais n’avait pas poussé la réflexion plus loin, aveuglée par la situation… Par elle. Bien évidemment si les fleurs, si cette simple odeur peut la mettre mal à l’aise, la déranger, alors que se passe-t-il quand je me colle à elle, fraîchement lavée et badigeonnée de lotions en tout genre ?

    C’est la gêne de cette révélation, de cette prise de conscience qui m’empêche d’ouvrir la bouche pour prendre la parole. Par chance. Elle a d’autres choses à dire. J’étais bien à deux doigts de commettre cette erreur qui m’effraie. J’aurais raté le plus important. Elle n’avait pas encore ouvert son cœur. Pas totalement. Parler de ses capacités est une chose, parler de sa vie en est une autre. La solitude… Finalement nous avons bien ressentis la même chose. Même si elle ne s’en est pas rendu compte. Même si elle veut encore fermer les yeux dessus. Son monologue se termine en quelques bafouilles rapidement transportées par le vent frais de la nuit. Pendant quelques secondes seul le bruit de l’air sifflant dans les rues de la ville se fait entendre puis je brise le silence en lui souriant.

    C’est la première fois que tu parles aussi longtemps… D’autant de choses… Ça me fait plaisir. J’ai envie de te prendre dans mes bras tellement ça me touche… Enfin… De te serrer contre moi plutôt. Tu es déjà dans mes bras après tout…” Et pour rien au monde je ne voudrais que cela change. “Mais j’ai bien pris conscience de cette… Capacité. Je ne peux pas te promettre que la distance ne sera pas rompue mais… Je ferais attention. Autant que possible.” Et autant que possible je ferais de mon mieux pour ne pas l’embêter avec ça… Si j’avais eu les cheveux longs je crois que je n’aurais pas résisté à lui chatouiller le nez avec une mèche… Certaines choses sont surement mieux comme ça. “Pour le reste… Je crois que nous avons parlé un peu trop sérieusement tu ne penses pas ? L’ambiance est un peu lourde pour ces retrouvailles… Alors… On va marcher ? Parler de tout et de rien ? De ce qui nous passe par la tête, de nos rêves d’avenir, de nos dernières expériences… Des livres que tu a lu depuis la dernière fois ? De mes dernières découvertes en matière de vin même si tu veux écouter une vieille alcoolique divaguer sur une drôle de passion… Peut-être que certaines rues nous feront penser à une anecdote ou une petite légende locale…” Nouveau silence, plus court que la dernière fois, je penche un peu la tête sur le côté contemplant ces deux pupilles noires qui me fixent de temps à autre. “En somme… Juste profiter de la soirée. De la vie. Juste profiter de l’autre.

    Une de mes mains se décolle de son dos, encore une fois c’est moi qui rompt le contact… Elle peut dire ce qu’elle veut, même si ce n’est pas pour les mêmes raisons j’ai plus souvent donné l’impression de reculer qu’elle ce soir. “Mais avant tout…” Mes doigts glissent dans son dos, remontent sur son épaule, tracent une ligne sur son cou pour venir cueillir la larme rubis menaçant de tomber de son menton. “Est-ce que, madame, vous voulez bien faire attention à ne pas vous blesser en ma présence ?
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  • Mer 9 Aoû - 17:47
    - ...Ah...ah bon ?

    Elle n'avait pas remarqué. C'est vrai qu'a partir du moment ou elle avait commencé a etre Elia, elle avait surtout réagit au travers de mono-syllabe un peu tremblante, bien loin de ce qu'elle était capable de proposer comme rhétorique. Bien loin de cette salle ou elle s’était fait surprendre en plein exercice le premier soir. Plus facile quand il n'y avait aucune conséquence derrière. Cette fois ce n’était plus du tout le cas. Chaque erreur pouvait, au contraire, lui être fatale.

    Un tressaillement supplémentaire la tourmenta en l'écoutant, et en s'imaginant de nouveau le nez dans ses cheveux, ou dans son cou. Ou pire encore. De quoi perdre la tete. Aussitôt elle se tendit vers le haut, les épaules crispés légèrement retroussées vers son cou, comme remontant une carapace. Dans le meme temps, elle essayait tant bien que mal de nulifier son mana. Chose qu'elle ne faisait jamais et que tout son etre rejeter. L'idée de baisser ses defenses naturelles, diminuer ses réflexes, en plein territoire ennemi, était une aberration pour son esprit et son instinct.

    Si elle avait eu de légère rougeurs, c’était un peu parti. A la place sa teinte blanche avait petit a petit retrouvé ses couleurs naturelles un peu halé de femme du désert. Et même après plusieurs semaines loin du soleil d'Ikusa, elle gardait ce teint bronzé, dissimulé par ce qu'elle s'enduisait sur le visage. Après la pluie, après la sueur, c’était de plus en plus visible. Mais également par le fait qu'elle était désormais en train de chercher désespérément des sujets de conversations pour ne pas paraître trop cruche.

    Ça devait être facile quand on passait ses journées devant des dizaines de personne, au bas mot, de trouver de quoi parler. Elia, elle, s’entraînait toujours a l'avance, en analysant ses cibles, et quand elle tombait sur des inconnus, c’était souvent mécanique. Ici, elle ne voulait pas du tout que ce soit dans ce registre. Elle voulait, au contraire, quelque chose d'agréable pour Eloise qui devait etre une personne intellectuellement affirmée. Si elle se retrouvait a s'ennuyer avec une barbare du désert, ca allait tout foutre en l'air.

    Elle cessa de réfléchir de façon aussi compliqué quand la main vint lui frôler la nuque, contournant l'architecture de son menton, pour récolter une ligne ensanglanté qu'elle n'avait meme pas sentis elle meme. Elle faisant les yeux sur le sang, sur le doigts, figée, de nouveau silencieuse depuis trois bonnes minutes maintenant. Un peu plus et elle allait commencer a hyper-ventiler.

    - …

    Elle hocha légèrement la tête pour acquiescer a ce qu'elle venait de dire, validant le fait de partir profiter des prochaines heures. Elle n'avait de toute façon nulle part ou aller. Il était sans doute un peu tard pour trouver une chambre d'auberge pour la nuit, et il faudrait attendre demain matin. Elle ne voulait pas trop la déranger non plus, et avait du mal a accepter que c’était loin d’être le cas, au contraire.

    - ...je...je n'ai pas fais exprès.

    Elle passa légèrement sa langue sur le coté de sa lèvre inférieur qui s’était légèrement fendue, par réflexe. Sa voix etait basse, comme une petite excuse désolée d'avoir fait quelque chose qu'elle n'aurait pas du. Le goût du fer lui envahit puissamment la bouche, alors qu'elle ne détournait pas les yeux de la main qui venait de la caresser, avec l'impression que tant qu'elle les gardait en ligne de mire, elle allait continuer de sentir la ligne chaude qui partait du coté de son cou.

    Elle fit un petit pas en arrière, et manqua de se prendre les pieds dans son propre sac qui était évidemment toujours la. Rouge de honte, elle fit un petit bond pour retrouver son équilibre. Elle avait perdue la main de vu. Son cœur se gonfla de tristesse. Elle avait besoin de la retrouver. Et il n'y avait qu'un moyen pour y arriver. Elle se pencha, pour ramasser la hanse de son sac de voyage plein a craquer, et fit jaillir sa main pour attraper celle d'Eloise. Elle releva légérement les yeux vers elle, toujours sans parler.

    Acceptant de l'avoir pour elle toute seule au milieu de la nuit.
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  • Ven 20 Oct - 14:17
    On dirait un enfant qu’on vient de surprendre à un endroit où il ne devrait pas être. Et n’est-ce pas proche de la réalité dans un sens ? Nous ne savons pas où nous sommes, nous avançons sur une voie inconnue ou l’âge a perdu tous ses droits. “Hm… Bien… Ça ira pour cette fois… Mais veillez à ne pas recommencer mademoiselle. Vous ne souhaitez pas rajouter du travail à cette pauvre professeur en la forçant à s’intéresser aux sorts de soins uniquement pour vous n’est-ce pas ?” Et pourtant je pense que si elle me le demandait se serait sans la moindre hésitation que je me lancerai dans ces nouvelles études. Ce ne doit pas être si différent de ce que je fais déjà avec les malédictions en soi… Me voilà encore à penser au travail et mes études alors que cela n’a rien à voir avec notre soirée… Bon dieu, un peu de lâcher prise Eloïse. Je lui fais des leçons sur tout ça, sur la confiance, sur la situation et malgré tout mes pensées trouvent encore le temps de vagabonder. Nous sommes irrattrapables. L’une comme l’autre. Et c’est pour ça que nous avons besoin de l’autre. Un rappel quand nous commençons à divaguer, une barrière quand on veut fuir. Une présence quand on a peur.

    Je sursaute. J’étais perdue dans mes pensées, dans son regard. Et sa présence n’as pas perdu de temps pour se rappeler à moi. Une présence tangible. Une présence à cinq doigts qui viennent frôler les miens avant de les serrer, doucement, timidement. Les doutes s’envolent, les pensées cessent de papillonner. Un petit sourire fleurit sur mes lèvres. Un nouveau pas de sa part dans ma direction. Peut-être l’un des plus importants depuis le début de la soirée. À moins que ce ne soit cette porte ouverte pour venir me retrouver dans le couloir… Je raffermis ma prise. Cette main n’ira nulle part. En tout cas, elle n'ira nulle part sans que je ne sois présente. “Tu as des envies ? La ville n’as plus grand chose à nous proposer à cette période de la journée… Mais c’est ce qui va la rendre si intéressante.

    Sans attendre de réponse de sa part, j'entame la marche. La nuit commence à peine mais je veux en profiter autant que possible. Ne pas perdre un instant, une minute, une seconde. Juste passer du temps avec elle. Passer la nuit à ses côtés. À marcher, à parler, à regarder le ciel. Tout ce qu’elle pourrait vouloir. Être à ses côtés est suffisant. Pendant quelques temps nos pas sur les pavés trempés résonnent dans le silence de la nuit. Sa simple présence à mes côtés est suffisante. Presque. J’ai l’impression d’avoir une éternité de connaissances à son sujet à rattraper. Tellement de questions à lui poser que je ne saurais par où commencer. “Je n’ai jamais visité la ville de nuit alors je vais avouer ne pas vraiment savoir où aller. On peut marcher un peu au hasard ou si tu as un peu plus de connaissances que moi à ce sujet je te laisse nous guider.” Petit sourire taquin en me retournant vers elle “Peut-être avez-vous déjà eu l’occasion d’une visite nocturne de la ville avec une autre professeur ? Il semblerait que vous ayez passé du temps avec une de mes collègues après tout…” Un terrain glissant ou je ne suis pas certaine d’avoir envie d’avancer, Neera ne prendrait certainement pas mal une… Un… Une relation ?... Non… Non certainement pas. Une rencontre plutôt. Une rencontre entre l’une de ses élèves et une de ses collègues. Enfin, même si elle ne prendrait pas mal cette rencontre je ne sais pas si j’ai très envie de l’en informer aussi rapidement. D’ailleurs… “Neera sait que nous nous connaissons ? C’est… C’est elle qui t’as recommandée pour… L’affaire de la consul de l’assemblée non ?

    Petit silence. J’aurais préféré un sujet plus léger mais nous en aurions parlé tôt ou tard. Et… Je veux en parler. Ce n’est pas ce que nous avons découvert qui m’intéresse mais ce que nous avons fait. Ce que j’étais prête à faire. Elle n’avait pas ces doutes elle. L’efficacité, faire passer en priorité ce qui doit l’être… Mes traits se tendent, je le sens. Petit soupir, petite pause. Je me reprends péniblement. Ces pensées sont encore dures à traiter. Elles risquent de l’être longtemps encore. “Pardon… C’est… On a dit une soirée tranquille, ce n’est pas un sujet adapté pour ça…. Tu as eu l’occasion et le temps de lire des choses intéressantes dernièrement ?”  
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  • Sam 21 Oct - 12:06
    Elle sursauta quasiment sous le ton a la fois prévu pour la réprimander, mais aussi légèrement amusé d'Eloise. La pauvre professeur n'avait pas fini, si a chaque fois qu'Elia se faisait un peu mal, elle commençait a s'inquieter. Elle n'avait meme pas vu dans quel etat se trouvait son bras aprés avoir prit les flammes de la gamine de plein fouet deux jours plus tot. Et elle ne comptait pas trop lui en parler, parce que ça, ce n'etait pas simplement une petite coupure. Elle changerait les bandages de son bras plus tard.

    - Je vais faire attention...excus...excuse moi.

    Elle passa sa langue a nouveau, en constatant que le flux sanguin avait déjà commencé a se tarir au vu de la profondeur ridicule de la plaie. Elle redressa la tête au moment de sentir une main se refermer sur la sienne, et son cœur accéléra d'un coup sec, l'obligeant a se concentrer pour s'assurer de ne pas partir légèrement sur le coté. La tête lui tournait un peu. La main était vraiment douce. Définitivement pas celle d'une guerrière. Elia aurait peut être eu les mains plus rappeuse sans toute les lotions et les produits de protection avec lesquels elle s'enduisait les mains. De sa main libre, elle ramassa son sac de voyage. Elle etait désormais bloqué entre ses affaires et la professeur. Il n'y avait plus de fuite possible.

    - Je connais un peu la ville. La nuit c'est plus facile pour...enfin bref, oui, mais surtout les quartier pauvres, c'est par la que je vadrouillais.

    Pour voler avec son petit groupe de jeune dont elle avait prit la tête, afin de s'infiltrer dans l'organisation de la gorgone. Avec succès, en vérité. Vu qu'elle avait pu rencontrer cette dernière en personne, et qu'elle avait du refuser une sacrée proposition. Mais grace a ça, elle etait désormais dans la nuit avec une jolie main dans la sienne, et elle ne pouvait désormais absolument plus s'en vouloir.

    - Neera ? Ah oui c'est vrai que vous etes prof toute les deux a Magic. C'est bien elle qui m'a demandé de venir aider pour cette affaire. On a eu quelques...aventures ensembles. Du type bloqués dans des mines sans oxygene, ou attaqués par des gars habillés bizarrement qui voulaient m'egorger. Enfin bref, je la connais bien, et non, elle n'a aucune idée qu'on se connait. A vrai dire...je n'avais aucune idée que j'allais tomber sur toi. J'etais la avant que vous n'arriviez, l'une aprés l'autre, ce matin. Et quand je t'ai vu arriver, j'ai cru a une mauvaise blague.

    Elle eu un petit sourire involontaire, en détournant très légérement le montant. Non, elle aurait très certainement aimé pas la revoir dans cette histoire. Ca avait été dangereux, elle avait été inquiete, et elle s'en rendait compte a présent, elle n'avait pas agit comme elle l'aurait fait si Eloise n'avait rien eu a voir dans cette histoire. Elle se serait sans doute enfuie bien avant. Mais elle n'avait pas pu s'y résoudre en la laissant en arriere.

    - Lire ?

    Elle tourna la tete vers Eloise, cette fois, surprise par cette question. Comme si la professeur cherchait a faire la conversation sans vraiment s'asseoir par ou commencer. Ah, oui. C’était ça en fait. Son amie n’était pas plus en confiance qu'elle, au final...elle stressée un peu également, c'etait peut etre loin d'etre une habitude de sortir avec quelqu'un, ainsi. Alors pour toute réponse elle posa son regard dans le sien, ne regardant plus vraiment ou elle mettait les pieds. Et elle serra légèrement la main d'Eloise, comme pour marquer sa présence.

    - Je ne sais pas si tu as faim mais...tu as vraiment envie de te promener ce soir ? Tu as l'air fatiguée. Tu rentres juste de voyage aprés tout.

    Et puis elle meme ne devait pas non plus etre a son top. Elle aurait bien pris un bain, sans pour autant pour oser proposer ça a son amie. Manger un bon repas, et dormir. Faire une grasse matinée. Ah, mais c’était vrai qu'elle n'avait plus vraiment de point d'arrivée. Elle n'avait pas repris d'auberge, elle était censée rentrer a Ikusa. Et elle ne pouvait clairement pas s'inviter d'elle meme chez la professeur, qui avait en plus sous entendue durant leur dernier repas que la ou elle vivait, ce n'etait vraiment pas grand.

    - …

    Elle s'imagina un instant enfermée dans l'appartement avec elle, tout prêt, dormir ensemble, prendre des douches ensemble...et elle retint un petit couinement, en détournant le regard, s'arrachant du visage de son ainée, en soufflant légérement pour garder son calme au maximum.

    - ...Au moins, si on se fait attaquer, on sait maintenant l'une l'autre qu'on est capable de se protéger...

    Elle eu un petit rictus supplémentaire, avant d'en rester la...
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    Anonymous
  • Dim 5 Nov - 0:45
    J’entends rarement parler de Neera hors de l’académie et pourtant à chaque fois j’ai l’impression qu’elle trouve le moyen de se mettre dans des situations pires que les précédentes. Et il faut bien avouer que j’aime bien entendre ces anecdotes. Finalement nous ne passons pas tant de temps ensemble et nous ne nous connaissons pas tant que ça, c’est un peu un moyen d’en apprendre plus sur elle. Encore une fois un constat s’impose, les choses ne seraient pas ce qu’elles sont si je prenais le temps de sortir de mon bureau et n'accordais pas tout mon temps libre au travail. Presque tout mon temps libre. Cette soirée n’est définitivement pas sous le signe du travail et j’en suis plus que ravie. Comblée même. “Il faudra m’en dire plus sur ces histoires, j’ai l’impression que ma collègue a encore fait de grandes choses… Tu savais qu’elle aurait cassé des murs à Draktrang lors d’un séjour il y a quelque temps ? Une histoire de démonstration qui serait allée un peu trop loin.

    Pour le reste, j’ai envie de rebondir sur cette partie qui parle de bandit et de risques bien trop grands pour juste être envisagés, lui hurler de faire attention à elle, ne pas se mettre en danger de la sorte, limiter au maximum les risques… Mais cela ne servirait à rien. Je ne les connais pas mais elle a ses raisons pour se retrouver dans ce genre de situation, des raisons qui impliquent un entraînement capable de lui faire réaliser des prouesses surhumaines… Sauf que ces raisons ne justifient pas tout. “Des bandits… Est-ce… Enfin… Ça va ? C’était… Ça doit dater un peu mais tu n’as pas été blessée ? Ils ne t’ont pas laissé le choix, je me doute mais… Fait attention quand même…” Mes yeux se détournent alors que ma prise sur sa main s’affermit légèrement, comme si ce contact pouvait suffire à l’empêcher de se mettre en danger. Et les bandits étaient probablement plus en danger qu’elle… Mais quand même.

    Hm ? Pardon ?” La question me tire de ma rêverie. Elle n’a pas totalement tort, je suis éreintée. Par le voyage, par ce que nous avons vécu quelque jours plus tôt, par ce que nous vivons ce soir… Pourtant je n’ai pas réellement envie de rentrer, pas tout de suite. Pas même après un repas. Parce que rentrer voudrait dire mettre un terme à cette soirée. Rentrer voudrait dire la voir disparaître une nouvelle fois, pour de bon peut-être cette fois. “Pour l’instant ça va. Peut-être que la fatigue aura vite fait de me rattraper mais j’ai eu la chance de pouvoir me reposer sur le retour. On peut prendre un peu de temps pour marcher après avoir mangé.[/color][/i][/b]” Sourire amusé, une pensée me traverse l’esprit. Une pensée que je vais garder pour moi. Il est encore un peu tôt pour ça. “On dirait que toutes nos rencontres doivent forcément se passer autour d’un repas. Heureusement que ça n’a pas été le cas à Justice, peut importe les conditions qui auraient pu nous amener à ça, la situation aurait forcément semblé étrange non ?” Plus pour elle que pour moi… Même si… “Peut-être… Peut-être qu’à table je me serais douté de quelque chose maintenant que j’y pense… Ton déguisement était d’excellente qualité, plus que ça encore mais… Je pense que si nous avions eu le temps de nous poser, si les choses ne s’étaient pas enchaînées de la sorte j’aurais pu voir à travers.” Quant à savoir comment j’aurais réagi devant cette situation, c'est une autre question. La seule chose certaine est que les choses auraient été radicalement différentes.

    Bon… Si ça te convient, et puisque c’est madame qui a abordé le sujet du repas, je te propose qu’on trouve quelque chose à manger avant de réfléchir à la suite de la soirée et de ce qu’on fait. Ça te va ?” Yeux rivés dans les siens, je lui offre un grand sourire. L’idée que cette soirée puisse se terminer prématurément m’effraie au plus au point. C’est pour ça que j’ai décidé de ne pas y penser. Ce qui compte ce n’est pas ce qui va arriver dans deux heures, trois ou peut-être simplement dix minutes. C’est l’instant présent. Alors je vais profiter de cet instant et de chaque secondes qu’elle veut bien passer à mes côtés. “Vos connaissances ont l’air, de votre propre aveu, plus grandes que les miennes, je vous laisse donc décider de la direction ‘dame de la nuit’.” Nouveau sourire taquin avant de m’appuyer contre son épaule marchant à ses côtés dans les rues déserte de la ville.
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  • Lun 6 Nov - 21:28
    - Oh, je connais cette histoire ! Avec Tagar, ahah.

    Elle se souvenait bien du ministre. Elle l'avait rencontré quand il n’était même pas encore contrôleur royal. Sa mère l'avait engagé pour donner des cours d'économies a Elia, a l'époque a peine sortie de l'enfance. Ça n'avait pas bien marché. Une séance ou les deux s’étaient défiés quand aux conceptions élémentaires de la politique et de l'économie du royaume. Il n'y avait pas eu de suite, mais ca lui avait permit de savoir ce qu'elle ne voulait surtout pas devenir.

    - Enfin, je veux dire, le cœur, Sire Reys. C'est un bon magicien d’après ce que je sais. Ça ne m'étonne pas trop qu'il ai poussé Neera a se battre pour de vrai. Et puis je l'ai vu la dernière fois se battre dans un véritable affrontement. C'est pas quelqu'un qui rigole.

    Elle se souvenait de la force qu'elle avait du employer pour remonter la montagne, depuis l'intérieur de la mine, de force, en utilisant sa magie pour forer leur chemin. Parvenant a la contrôler si finement qu'elle avait réagit instantanément a ses indications pour trouver la bonne trajectoire. Etre forte en magie c'etait une chose a produire, mais une autre a manipuler ensuite.

    - Et puis, en parlant des assassins qui se sont attaqués a nous, c'est eux qui ne savaient pas sur qui ils allaient tomber. J'aurais pu me les faire, alors avec Neera c’était du gâteau. Ne t'en fais pas. Je suis plus costaude que j'en ai l'air.

    C’était un semi-mensonge, etant donné qu'il savaient parfaitement su a qui il s'attaquait. Il connaissait son nom, celui de sa mere adoptive. D'ou elle venait. Meme ses capacités. Quelqu'un qui avaient beaucoup d'info sur elle.

    - Au pire, je sais maintenant que j'ai quelque part ou aller si je suis blessée.

    Elle lui fit un petit sourire timide. La professeur analysa l'histoire du repas et Elia rougit un peu. Elle...elle mangeait beaucoup uniquement car elle faisait beaucoup d'exercice, voilà tout ! C'est vrai qu'elle pouvait mangeait quatre ou cinq fois dans la journée sans trembler et avec toujours autant de plaisir...mais en meme temps, elle ne pouvait pas dire qu'elle cuisinait elle meme beaucoup et que c'etait l'une de ses activités favorites, elle allait passer pour une boulimique.

    - J'ai un endroit. C'est un peu crade, mais c'est super bon. Par contre rien a voir avec le style de ton restaurant de la dernière fois. Pas de jolies fleurs de partout, de plateau énorme. La on parle d'un endroit un peu caché, ou y'a que des gens modestes qui y vont quand ils sortent du travail et qu'il fait déjà nuit. C'est éclairé avec des lampes a pétroles, ça sent les bas fonds.

    Bref, c’était la ou elle avait passé la majeure partie de son temps depuis qu'elle avait atteint Liberty, et c’était ce qui se rapprochait le plus de la partie de sa vie ou elle etait née. Quand elle avait été esclave, a Ikusa, dans ce fameux bordel ou elle avait grandit. Elle se sentait plus a sa place, malgré qu'elle ne pouvait se mentir sur le fait qu'elle était désormais aussi riche que la plupart des nobles de la ville, sinon plus.

    - Le chef est un ancien d'un gang. Il s'est retiré de cette vie, et maintenant il fait des repas pour les gamins. J'ai...hum....j’étais dans un petit groupe avec pleins de gosses. Sans le sous. Je suis contente de voir que même maintenant ou je suis moins par la bas, on continu d'essayer de les aider. La plupart le méritent vraiment.

    Sans lacher sa main, elle l'attira dans l'etreinte de son bras, en l'entrainant dans les ruelles déscendant vers les quartiers moins bien fréquenté. Elles avaient de grandes chances de tomber sur des sales types, mais elle s'en moquait. Ce soir, elle aurait fracassé n'importe qui pour l'emmener ou elle voulait.

    - Mais si j'ai bien compris, tu ne sors pas beaucoup donc. Le travail c'est important, mais si je suis tout a fait honnête, le travail n'est rien sans la recompense de savoir qu'on aura du repos et de la tranquilité.

    Elle hésita a dire quelque chose mais sembla clairement se retenir. Elle aurait voulu dire « dorénavant, tu pourra te reposer un peu sur mon épaule ». Mais c'etait un petit peu présomptueux dans la mesure ou elles ne savaient meme pas encore si elles allaient vraiment se revoir le lendemain. Ou un jour tout court. Elle l'esperait en tout cas.

    - C'est la !

    L'endroit était éclairé comme elle l'avait décrit. C'etait un homme qui fabriquait des pâtes artisanales qu'il accompagnait de viande et de sauce tomate. Les ingrédients n’étaient pas d'une énorme qualité. Pas de menu, il ne faisait qu'un plat. Mais c'etait chaud, pas cher, ca tenait au corps, et elle trouvait ça délicieux, personnellement. Elle indiqua devant l'échoppe des chaises hautes. C’était de la nourriture a emporter ou a manger rapidement sur le comptoire prévu a cet effet.

    - Tu veux manger la ? Sinon on peut ramener ça quelque part.

    Dans un coin de sa tete, elle avait un peu envie qu'elle propose de ramener ça chez elle. Mais elle ne pouvait pas s'inviter comme ça.
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