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  • Mer 2 Aoû - 16:39
    Depuis ses fiançailles, Maria avait rencontré bon nombre de dignitaires du Reike. Comme si le but était de faire d'elle l'une d'entre eux. Ces élites qui ne pensaient pas à la réalité du terrain. Certes, elle n'avait jamais connu le quotidien des personnes si injustement appelées les "petites gens", bien que bon nombre de nobles correspondent mieux à cette description... Toujours était-il que ce qu'elle détestait le plus parmi ces dignitaires, c'était le mépris qu'ils éprouvaient envers la République. Elle-même, Républicaine de naissance, Reikoise d'adoption, était l'exemple parfait de son opinion : les deux nations pouvaient coexister en paix. Et elle était bien décidée à faire partager cette vision au maximum de personnes possibles. À commencer par ce diplomate...

    Ils étaient en pleine discussion, dont elle avait oublié le sujet de départ, lorsqu'elle décida de tenter d'en faire un nouvel allié.

    - Mais enfin, Monsieur l'ambassadeur, je ne pense pas être trop effrontée en supposant que vous connaissez les autres pays mieux que personne ! Ne pensez-vous pas que vous pourriez donner sa chance à la République ?

    Trop directe ? Peut-être. Mais elle n'avait pas l'habitude de cacher ses opinions. Si on les lui demandait, elle les donnait, tout simplement, sans chercher à les déguiser ou quoi que ce soit du même acabit. Elle le savait, le monde était loin de partager ces opinions. Mais peu lui importait. Elle voulait agir pour l'égalité universelle et le ferait sans relâche tant qu'elle le pourrait.
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    Anonymous
  • Mer 2 Aoû - 17:35
    Quand avons-nous débuter cette discussion ? A quelle occasion ? Comment, tout simplement ?

    Je ne saurais plus trop le dire… Preuve, s’il en était, que la discussion était des plus agréables, ou en tout cas, suffisamment importante pour que j’en oublie l’origine et le pourquoi. J’avoue, l’espace d’un instant, me dire à moi-même que cela était preuve d’une discussion de qualité et d’un instant agréable. Bien que la propension de cette jeune femme, récemment fiancée au Cœur du Reike, à vouloir me justifier et me convaincre du fait que la République était l’égale du Reike, était légèrement embêtante et gênante.

    « Vous n’êtes pas effrontée, non, ma Dame. Vous êtes quelqu’un qui tient à combattre pour ses pensées et ses propos, ses convictions et ses positions, et cela reste très louable. Même pour un politicien ! » dis-je, avec un peu d’autodérision. Je sais, bien-sûr, que les politiciens tels que moi possèdent une mauvaise image auprès des autres politiques des terres extérieures, et, aussi, auprès des petites gens. Trop riches, trop ambitieux… Bref, des choses bien difficiles à supporter pour certains jaloux. « Toutefois, n’avons-nous point donné sa chance à votre République ? Alors que nous combattions les Titans, seuls contre eux tous, la République fut prompt à nous céder quantité d’or et d’argent à des taux exorbitants ! Nous sauvions le continent en entier… Pendant qu’ils s’enrichissent sur nos pertes… Ne trouvez-vous point cela légèrement décevant ? D’une certaine manière ? »
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    Anonymous
  • Sam 5 Aoû - 13:16
    Au moins, il reconnaissait la valeur du fait de se battre pour ce en quoi l'on croyait. Voilà qui leur faisait au moins un point commun. Alors, même s'ils ne parvenaient à aucun accord au sujet des nations, ce qui, avouons-le, semblait le plus probable, ils ne se quitteraient pas en mauvais termes, et ce serait toujours cela de gagné.

    Et le voilà qui parlait de la guerre. Elle soupira, tout en tentant de rendre ce fait assez discret pour qu'il ne le remarque pas.

    - La guerre, toujours la guerre... Pourquoi ne pas tenter de commercer ? Ou d'échanger sur le plan culturel ? Nous disposons de paysages différents, ainsi que d'une manière différente de voir le monde. Si je suis honnête avec vous, j'ai été impressionnée par la richesse de l'Empire sur ces plans, lors de ma première visite. Vous avez beaucoup à offrir, mais la République également. Il serait profitable d'avoir des échanges pacifiques, j'en reste convaincue.

    Oui, elle ne cachit pas ses origines républicaines. De toutes façons, les deux nations faisaient à présent partie d'elle, et elle en était fière. Elle ne préférat aucune nation.Peut-être l'origine de ses efforts pour les réunir se trouvait-elle ici. Elle était l'incarnation de ce que la réunion des deux nations pouvait produire. Et elle se doutait que des échanges pacifiques seraient très profitables des deux côtés. Par conséquent, elle mourait d'envie de tester sa théorie. Mais pour cela, il fallait mettre en place de tels échanges. Et pour cela, elle avait besoin d'alliés. Seule, elle n'arriverait à rien, n'ayant aucun pouvoir politique. À elle, donc, de convaincre ceux qui pouvaient faire bouger les choses.
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    Invité
    Anonymous
  • Lun 14 Aoû - 12:52
    « Mais enfin ! » Lui dis-je, réagissant presque aussitôt qu’elle s’émouvait de me voir me positionner face à cette guerre atroce. « Comment pouvez-vous vous effaroucher face à la mention de la guerre, alors qu’elle nous frappa nous, de plein fouet, et de toute sa cruauté ?! »

    J’étais légèrement exaspéré de voir que cette jeune femme était, certes, capable de défendre ses propres positions et de faire preuve d’un certain cran en ce qui était de tenir une ligne face à un politicien chevronné… Mais qui était aussi cruellement naïve. Ou alors, peut-être insidieusement manipulatrice ? En ne regardant que ce qui l’arrange, et en tentant de débouter ou de faire taire mes propos ? Hum… Peut-être…

    « Le commerce existe déjà entre nos deux nations, vous le savez. » Lui dis-je. « Seulement voilà, le commerce qui existe aujourd’hui se fait surtout dans le sens de la République ce qui est indéniable, même pour vous. La République peut offrir beaucoup, parce qu’elle est encore en vie et debout, malgré les assauts des Titans. Et cela, elle le doit au sang des Reikois. » Comment pourrait-elle voir cela autrement, dorénavant, alors que j’utilise des mots crus. « Je vous crois, quand vous me dites que vous avez une manière différente de voir le monde… Mais allons, ma chère : vous ne pouvez décemment me demander d’ouvrir mes horizons pacifiquement avec la République, et mettre sous le tapis tout ce que le Reike à fait pour le continent entier, s’endettant aux profits de votre République lointaine ! »
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  • Dim 20 Aoû - 20:45
    - Justement ! Il n'est pas normal que cela n'aille que dans le sens de la République. Ne désirez-vous pas faire valoir vos droits ? Que risqueriez-vous à essayer ? Là-bas, je suis connue comme une idéaliste. Les personnes que vous rencontreriez ne tarderaient pas à se rendre compte que je suis derrière tout cela, je peux vous garantir que si conséquences négatives il doit y avoir, c'est sur moi qu'elles retomberont. Et je l'assume parfaitement.

    Même si elle espérait naïvement qu'il n'y en ait aucune. Après tout, quels étaient les risques ? Au pire des cas, ce serait un échec et la situation entre les deux nations resterait telle quelle, non ? Elle ne pouvait (ou ne voulait) pas imaginer que ses actions puissent empirer les choses.

    Néanmoins, les dernières paroles de son vis-à-vis la firent réfléchir.Ignorer les erreurs passées ?

    - Bien sûr que non, je n'aspire pas à oublier tout cela. Au contraire ! Pourquoi ne pas s'en servir comme d'un tremplin, d'une base sur laquelle fonder nos arguments ? Vous faites valoir vos droits, je fais de mon mieux pour que vous soyez écouté...

    Elle marqua une hésitation. Cela, elle n'en avait probablement pas le pouvoir. Après tout, sa famille, malgré ses titres et ss terres, n'avait pas un immense pouvoir politique. Et Maria elle-même n'en avait aucun. À la limite, elle pourrait peut-être prétendre au ministère des arts. Mais cela ne servait pas l'intérêt qu'elle tentait de défendre ici. Et puis, ministre, voilà qui ne l'attirait absolument pas. Ce n'était pas en étant ministre que l'on pouvait être au contact du peuple. Elle se savait incapable de diriger qui que ce soit, trop naïve et idéaliste pour prendre de telles décisions. Mais justement, aujourd'hui, son idéalisme était sa meilleure arme. Du moins, elle tentait d'en faire sa meilleure arme.
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