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    Anonymous
  • Jeu 24 Aoû - 13:55
    C’était la guerre. Les assiettes volaient, les chaises tombaient, les portes claquaient. Des bruits atroces, et Hodur saute de son lit catastrophé. Que se passait-il, encore ? La cause était vite devinée : une dispute entre ses deux apprenties, Alais et Fadma, qui savaient exprimer leur rage avec calme et contenance. Toutes deux étaient, d’ordinaire, les meilleures amies du monde. Toujours fourrées ensemble, elles travaillaient et apprenaient sous les ordres de leur maître et se perdaient dans des plaisanteries qui ne faisaient rire qu’elles, tout simplement parce que Hodur ne sait pas rire. Mais parfois, un événement plus ou moins tragique les laissait opposées, et le mécontentement se faisait alors sentir de la plus charmante des manières. Les domestiques ne savaient comment réagir, comment calmer les choses, ils pleuraient simplement le mobilier abîmé, les objets détruits. Hodur quitte ses quartiers avec colère, après avoir enfilé rapidement une tenue de jour. Il est tôt, trop tôt pour se réveiller, trop tôt pour se disputer, et mince alors, sont-ce là des assiettes de son arrière-grand-mère ? Ce n’est pas impossible.

    Il débarque dans la cuisine, des paroles venimeuses au bord des lèvres. La scène est désolante : Fadma dans un coin de la pièce, les bras croisés, Alais à l’autre bout, une poêle à la main. De la nourriture jonche le sol. Elles se menacent ainsi du regard, dans une folie furieuse qui ferait fuir n’importe qui. Mais le maître de maison ne se laisse pas impressionner. Il attrape l’une par l’épaule, l’autre par le bras, et les envoie toutes deux ronchonner dans leur chambre. Il n’écoute pas leurs protestations, leurs jurons, leurs tentatives d’explication. Ce ne sont plus ses affaires. Leur colère est souvent injustifiée, elles ont tendance à s’énerver trop, trop vite. Il n’a pas la patience. Mais désormais, que peut-il faire ? Tout d’abord, il va donner un coup de main pour nettoyer ce carnage. Normalement, ce serait aux coupables d’aider, mais il n’a pas envie de parler, de leur parler. Les domestiques le remercient avec chaleur, peut-être trop, comme si au moindre faux geste il pourrait les frapper. Quelle sotte idée ! Puis, il s’attable. Ces diableries lui ont donné faim. Un peu de pain, de la confiture. Le soleil se lève doucement sur le Reike, et Hodur à sa fenêtre contemple les astres superbes. La forge l’attend. Les deux sont punies, elles ne le rejoindront pas aujourd’hui. Il sera tranquille, pourra sainement travailler sur ses nouveaux projets. Un bijou, qui l’eut cru ! Une parure magnifique pour une dame d’importance. Parfois, l’élémentaire est las des armes, qu’il trouve répétitives. Puis d’autres, il ne fait que ça, avec passion, contemplant les lames tendrement, touchant du bout des doigts les métaux parfaits. La porte est ouverte, les lumières fusent, et l’homme s’arme de patience. Il ignore s’il recevra de la visite ce jour, mais ça n’a pas d’importance. Il travaille mieux seul, et devoir discuter est parfois éprouvant, épuisant.
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