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    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Ven 5 Aoû - 19:09
    Prête pour le grand jour qui va changer ma vie à jamais. Pour la troisième fois de l'année.

    Tout était prêt, ma robe pourpre aux motifs gracieux, la coiffure sur laquelle j'avais passé une éternité, faisant retomber mes cheveux sur mes joues avec légèreté, et finissant par une broche en fleur à sa base, mes sourcils débroussaillés, mes lèvres colorées, mon teint pâli et mes yeux maquillés. Même le restaurant avait préparé pour offrir l'hospitalité à mon  invité : les paravents de papier de riz s'étaient refermé autour d'un coin de la pièce, autour d'une table sur laquelle étaient posées quelques fleurs et deux tasses de thé. Seul mon coeur semblait encore ne pas avoir eu suffisamment le temps de se préparer.

    - Allez s'il te plait fais un effort.
    - Une femme qui se respecte n'a pas de rendez-vous avec d'autres hommes si elle est déjà fiancée.

    Une gifle vola de la main de ma mère jusqu'à ma joue gauche. Pas vraiment mérité, m'enfin bon ... Toute cette masquarade ne rimait à rien. La guerre n'était pas encore terminée, que déjà, on cherchait à remplacer Malik, comme si il n'allait pas ressurgir une fois que Shoumei serait libéré et que les voies de communication seraient restaurées. Pourquoi cet empressement si soudain à essayer de me marier ? On frappa à la porte. Le restaurant étant fermé à cette heure de l'après-midi, c'était sans aucun doute mon invité qui s'apprêtait à rentrer. Il s'appelait Tagar Reys, il s'agissait d'un haut dignitaire du Reike, un enfant bien né, d'une famille dont l'influence au sein même du Reike remonte certainement  à la nuit des temps. La douleur sur la joue encore présente, je fis nonchalamment quelques pas en direction de l'entrée, pour lui ouvrir.

    - Vous devez être Reys, n'est-ce pas ? Je vous attendait. Suivez-moi, le thé est déjà chaud.  

    Tout en lui indiquant la place qui nous avait été préparée, je plantai mes yeux dans ceux de l'homme. Bien que très impressionnant aux premiers abords, d'une beauté androgyne qui ne me déplaisait guerre, je pressentis, en croisant son regard, une grande immaturité en lui. Ce genre d'enfants dont le seul honneur eut été d'avoir eu l'audace de se jeter dans les bras des bons parents, mais une fois passé l'âge adulte, les techniques de boutonnage de chemise restaient encore pour eux un mystère. Peu m'importait : je n'avais aucune envie de tisser des liens avec ce personnage, et si, sa présence constituait un argument économique décisif pour le clan Méji, lui restait encore à trouver celui qui convaincrait mon coeur.

    - Comment trouvez-vous notre enseigne ?

    Tout en amenant la conversation sur le prestige de notre clan, je servis un verre de thé à mon invité. Comme il était de tradition, et pour lui offrir l'assurance que la mixture n'était pas empoisonnée, je trempai mes lèvres dans mon propre verre, servi de la même théière. Ce qui fait du thé ce qu'il est, ce n'est ni son goût, ni la qualité de ses feuilles. C'est sa capacité à souder la confiance de ceux qui le boivent, et à délier les langues.

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    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Dim 14 Aoû - 22:32
    C’est vraiment une belle bâtisse, j’ai toujours aimé l’architecture du Shoumei. La ville de Bénédictus était pour moi, une des plus belles du Reike, avec sa Haute-Cathédrale. Concernant la Cité Blanche, elle est toujours aussi magnifique et cela malgré la guerre. Mais ce sont les bibliothèques qui sont les plus impressionnantes, le savoir qu’elles renferment est proprement gigantesque et ... Désolé, je me suis laissé porter. Donc, pour répondre à votre question, oui, votre demeure est très belle. Votre thé est très bon aussi et je vous remercie de bien avoir voulu me recevoir.

    Je ne fus pas surprise d'apprendre que mon invité était l'archétype du classique aristocrate ahuri, pensant parvenir à m'impressionner par de grandes tirades inutiles et inconsistantes, mais incapable de ne pas répondre à côté lorsqu'on lui pose des questions simples. Immédiatement, je compris qu'il ressemblerait certainement à tous les autres hommes, pensant connaître les femmes au point d'avoir établi au fil des années une étiquette et un savoir-faire extrêmement codifié, pensant de cette manière me séduire, mais oubliant la partie la plus importante du processus : la sincérité. Je fis mine d'écouter les balivernes d'un homme brut, incapable de différencier les différentes architectures Shoumeiennes, les bâtiments de pierre blanche de Benedictus des villages traditionnels. En vérité, ce qui m'exaspérait par-dessus tout, c'était l'effort qu'il investissait en courbettes et éloges, pour vanter le mérite d'une culture que je ne connaissais qu'à peine, comme si je me serais sentie flattée d'une quelconque manière a écouter les compliments d'un pays dans lequel je n'avais jamais mis les pieds. Ma question concernait le refuge aux étoiles, et non pas un insignifiant courant architectural ayant inspiré une ville avec laquelle mes ancêtres ont de vagues point commun. Non sans dissimuler une certaine désinvolture, je lui répondit :

    - Je vous remercie. L'architecture de notre domaine n'a rien à envier à la cité de Benedictus. En réalité, il s'agit d'une erreur très Reikoise que de juger de la beauté d'un pays par la blancheur des pierres de ses villes Saintes. En réalité, aucun homme ne peut se vanter d'avoir contemplé la splendeur de Shoumei tant qu'il n'a pas passé quelques jours dans les villages de l'arrière-pays.

    Malik, c'est vers toi que mes mots sont tournés.

    La conversation semblait tendue, comme l'étaient toujours les rencontres de ce genre. A titre très personnel, peu m'importait réellement, consciente de ne pas être un très bon parti, je pouvais me permettre quelques écarts de diplomatie, à terme, c'était ma beauté qui jouait réellement. Mes prétendants en revanche, éduqués dans l'idée qu'un mariage était stratégie avant d'être amour, restaient souvent très prudents et évitaient de me froisser avec une délicatesse qu'ils pensaient chirurgicale, mais qui s'avérait souvent être celle d'un Oni en plein champ de bataille. Le dénommé Tagar, donc, décida de changer de conversation, sur quelque chose qui me semblait moins clivant :

    - Aimez-vous la magie ?

    - Tout dépend. Comme le marteau du forgeron, je n'arrive pas à voir la magie autrement qu'un outil neutre, et j'envie beaucoup les artisans eux-même, capables de voir en leur outil toute la beauté du monde. En revanche, tout comme le marteau du forgeron, c'est le résultat de ses travaux qui m'enchante réellement : les champs irrigés, les ponts qu'ont construit les géomanciens, Et e nombre d'impasses résolues par les filtres d'amour. J'aime la magie car elle est nécessaire au bon déroulement de la vie, voilà tout.

    J'essayais avec peine d'élever notre conversation en jeux d'esprits. je ne voulais pas rester coincée tout un après-mid avec un prétendant incapable de m'impressionner en aucun point. Ce dénommé Tagar était sûrement quelqu'un de fascinant sur de nombreux points, et j'espérais trouver le plus vite possible desquels il pouvait bien s'agir.

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    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Mar 30 Aoû - 18:21
    Je vois bien que je vous ennuis.


    Nous étions à présent à l'extérieur. Le garçon m'avait proposé de sortir afin de nous aérer l'esprit, et j'acceptai sa proposition avec beaucoup de soulagement. Les prisons semblent plus belles lorsqu'aucune porte n'est fermée. Tout de l'extérieur sentait le début d'été. Les bourgeons en fleur, les insectes grouillants entre chaque buisson, et la chaleur à la fois douce et violeente de ce début d'après-midi. Rien autour de nous ne laissait présager à l'inquiétude des guerres qui se jouaient quelque part dans le monde. J'avais essayé jusqu'ici de cacher à mon prétendant, mais il semblait être plus lucide sur  que ce que je ne l'aurai cru. Ou peut-être ai-je laisser mes pensées s'envoler un peu trop haut si bien qu'il a pu les apercevoir ?

    Je peux le comprendre, je ne suis pas très intéressant. Je suis contrôleur Impérial, un boulot de gratte-papier, que je trouve passionnant, mais que certains trouveraient barbant à mourir. Je suis sur la route la moitié de mon temps, faisant en sorte que la machine de guerre impérial fonctionne correctement. Est-ce que vous accepteriez de vivre avec un homme tel que moi ?


    Son regard se faisait insistant, et le mien se faisait fuyant. Ma réponse était bien évidemment non, qui aurait voulu d'un homme superficiel et maladroit comme celui-ci ? Ce qui me terrifiait le plus était encore ce regard de prédateur, celui des hommes trop fermes sur leurs avances, trop surs d'eux et de ce qu'ils veulent. J'aurais beaucoup aimé lui répondre, les yeux dans les yeux, "non", sa personne me repoussait suffisamment pour que j'en oublie de mentionner l'existence de Malik dans mon refus, ma liste argumentative était déjà suffisamment fournie sans lui, cependant, je n'en avais pas le courage. Cela fait peut-être de moi une lâche, mais je n'avais pas le courage de dire à un homme de son rang, en contradiction avec l'avis de ma famille et en dépit de tous les avantages qu'un tel homme présenterait pour moi.

    La guerre doit beaucoup influencer votre métier pas vrai ? Et si vous me racontiez pendant que nous marchions en ville ?

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