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  • Mar 10 Oct - 12:14
    La nuit, tous les chats sont gris. On ne distingue pas une ombre d’une autre.

    Je me faufile habillement dans les ruelles les plus étroites, j’escalade les murs et les bâtiments, et j’explore la ville. Les maisons, les villas, je les observe en contrebas, depuis les toits. Je pourrais m’y introduire sans que nul ne s’en doute, ni ne s’en aperçoive. Je me sens libre, insaisissable. La sensation me donne des frissons. J’aime être cette funambule, le risque d’une chute mortelle ou que la garde de nuit, alertée, ne se mette à ma poursuite. Évoluer sur le fil, rien d’autre ne me fait me sentir aussi… vivante. L’adrénaline fait battre mon cœur dans un rythme effréné, qui à mes oreilles sera a jamais la plus belle des symphonies. Jongler entre les apparences, mentir, tromper, remporter une victoire supplémentaire. Il s’agit de mon mode de vie, de qui je suis. Dans ce monde, les perdants meurent, ne restent que les vainqueurs. Ce sont eux, qui écrivent ensuite l’histoire.

    D’une habileté féline, je marche sur les tuiles. En-dessous de moi, le silence, les bruits d’amour ou les dernières paroles échangées sur l’oreiller. J’entends tout, les secrets, les confessions, les vérités qui font mal. Je garde les plus poignantes en mémoire. C’est sans doute à cela qu’aurait ressemblé ma vie autrement.
    Je trouve un endroit en hauteur, je m’y arrête et m’y assieds. Je suis un oiseau de nuit, j’apprécie le ciel dégagé et la froideur nocturnes. J’aurais aimé partager cet instant avec ma sœur, même si je sais qu’elle et moi étions si différentes. À cette pensée, mon cœur se serre. Il y a tellement de choses que j’aurais voulu lui dire… Je finis par chasser la tristesse et la nostalgie.

    J’ai déjà utilisé tous les sous qu’il restait à ma jumelle, et ceux que j’avais apportés. J’ai immédiatement réalisé que quelque chose n’allait pas. Comment faisait-elle pour vivre cette vie, son quotidien de fille de bonne famille, avec si peu de moyens ? Plus le temps passe et plus je me retrouve devant de nouvelles et frustrantes interrogations. J’évite autant que possible de me perdre dans des hypothèses farfelues, mais j’en viens à la conclusion qu’Eleanor était une énigme. Que faisait-elle réellement ici ?
    Rodric m’avait dit que sur ce coup, je serais seule. En d’autres termes, rien ne servirait de lui demander une aide qu’il ne me fournirait pas…

    Je descends de mon perchoir et me laisse tomber sur un balconnet. C’est ici que je volerai cette nuit. Pas de lumière depuis plus d’une heure, sans doute, et pas un bruit. Je m’agenouille et utilise mes ombres pour déverrouiller les portes battantes. Je m’arrête, j’écoute, la voie est libre. Dans l’obscurité, j’y vois aussi bien qu’en plein jour. Avant de pénétrer les lieux, je calme ma nervosité et analyse la pièce. Il s’agit d’un bureau, prestigieux par son ameublement. La table sur laquelle figure une pile de documents, possède un tiroir fermé à clé. Sur le mur à sa gauche est suspendu un grand tableau représentant une scène de guerre reikoise. En face, au-dessus d’une commode, sont suspendus deux autres. Un vase finement décoré, sans fleurs, est posé sur une minuscule table au fond. C’est une odeur masculine qu’accueillent mes narines, ce qui confirme ma présence dans la maison d’un homme. Est-il présent ? Peut-être au rez-de-chaussée, ou dans sa chambre s’il y en a une à cet étage. Je devrais faire vite.

    Je pose un pied après l’autre sur le parquet massif qui recouvre le sol. J’ajuste ma capuche et relève mon écharpe sur le bas de mon visage. En marchant avec précaution jusqu’aux deux tableaux, je constate qu’il s’agit d’originaux. Le vase a également l’air authentique et cher. Néanmoins, avant de me décider sur l’objet de mon vol, je décide d’aller voir ce qu’il se cache dans le tiroir du bureau. Pourvu qu’il y ait quelque chose d’assez onéreux pour que je n’ai pas à transporter les oeuvres encombrantes et fragiles sur les toits. C’est à ce moment que je me rends compte qu’une autre effluve est présente dans l’air. Mon odorat développé me permet de sentir une substance sécrétée par une femelle.
    Invité
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    Anonymous
  • Lun 16 Oct - 20:38
    C'etait encore une nuit qu'elle aurait préféré ne pas vivre. Alors qu'elle etait sur le chemin pour retourner en Republique, Zephyr lui avait demandé de rester quelques jours de plus, a Ikusa, suite a la période de quarantaine qu'ils avaient été obligé de suivre. Elle mourrait d'envie de partir en courant vers la premiere monture qu'elle croiserait, et sauter dessus avant de braver le desert au triple galop pour retrouver sa professeur favorite. Mais elle pouvait bien faire un détour.

    Une nuit légérement brumeuse, stygmate de l'humidité ambiante qui régnait en cette période de l'année. Le desert n'etait pas toujours aussi brûlant, et sans que la chaleur ne se tarisse, la journée etait légérement moins étouffante, surtout pour elle qui avait de base l'habitude de cette atmosphere depuis sa naissance. Mais a Liberty, il ferait frais, et elle aurait de la chaleur humaine pour compenser, elle avait hâte.

    La mission du jour etait d'observer le bureau d'un nobliaux local. Un petit reikois qui se pensait intouchable, alors qu'il avait simplement reussit a vendre une belle statue durant une vente aux encheres, et qu'il avait ensuite investit dans le commerce d'un plus gros poisson. Pas idiot le bonhomme, mais bien moins important qu'il n'avait l'air de le croire. Une simple aiguille pourrait lui rappeler ou était sa place.

    Elle avait infiltré le bureau par la fenetre. C'etait un jeu d'enfant de rentrer dans un endroit pourtant censé etre un minimum protégé. Mais visiblement, le type n'en avait que faire. Un crétin. Elle allait faire un rapport assez salé a Zephyr, histoire qu'il lui remette les idées en place. En plus, avec un peu de chance, elle allait trouver quelque chose d'utile, par ici. Une petite lettre compromettante, ou bien un objet qu'il n'etait pas censé avoir...on pouvait trouver de tout dans ce genre de bureau.

    Elle avait fait le tour de la maisonnée durant une bonne heure, fouillant dans le cœur de son invisibilité sans se faire prendre par les deux ou trois serviteurs qui dormaient au rez de chaussé. Le maître de maison était absent. C'est pourquoi elle ne s'attendait pas une seule seconde a se faire ainsi déranger. Disparaissant dans les ombres, son existence comme effacée de la réalité. L'eau du Reike etait une experte. Entraînée par la meilleure. Elle savait se faire discrète quand aux sens d’autrui.

    Elle observa les ombres déverrouiller la fenêtre et masqua un sourire. Un voleur ? Un rival ? En tout cas il savait utiliser parfaitement ses compétences magiques. Le hasard etait presque trop parfait pour qu'elle n'ai pas un doute sur le fait que ca en soit tout a fait un. Elle se plaça sur le coté de la fenêtre et laissa...une jeune femme déboula très silencieusement a l'intérieur.

    Elle avait prit soin de verrouiller la porte au préalable, et quand la femme avança, elle alla se placer devant la fenêtre, pour éviter toute fuite instantané. Elle avait une main chargé d'un puissant sort de foudre, tandis que l'autre pouvait dégainer sa dague ou ses aiguilles a tout moment. Elle commença a l'observer, n'intervenant pas directement.

    Est ce que c’était une personne qui était la totalement par hasard ? Un protecteur qui entrait pour venir la neutralisé ? Elle était sur de ne pas avoir été repéré. Est ce que ca pouvait etre quelqu'un en lien avec l'histoire sur lequel elle devait enqueter ? Les soupçons de fraude ? Ou bien juste une voleuse lambda qui s'attaquer a un plutot gros poisson. Elle cherchait, ne savait pas exactement pourquoi elle etait la, visiblement. Ca ne donnait pas l'impression qu'elle etait la pour une raison précise.

    - ...Il n'y a rien dans ce tiroir.

    Elle apparut dans son dos, relâchant son invisibilité, et pencha la tete sur le coté. Elle etait vétue comme un garçon, comme toujours. Avec un pantalon bouffant dissimulant sa belle largeur de hanche, et un haut qui, avec sa poitrine bandée, ne laissait absolument pas laisser croire qu'elle était une fille. Elle avait attaché ses cheveux en une longue tresse, entourant sa tête, et dissimulé sous un béret.

    - Et en fait, dans cette pièce, il n'y a rien de pratique a revendre, si c'est ça que vous chercher.Mais si c'est autre chose, je peux peut etre vous dépanner.

    Elle lui fit un petit sourire factice, voulant évaluer ses réactions. Allait elle partir sur du dialogue, ou attaquer d'un coup ? Dans les deux cas elle etait prete.

    - Si ca peut vous rassurer, j'ai rien a faire la non plus. Pas besoin de s'entretuer.
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