DiscordDiscord  
  • AccueilAccueil  
  • CalendrierCalendrier  
  • FAQFAQ  
  • RechercherRechercher  
  • MembresMembres  
  • GroupesGroupes  
  • S'enregistrerS'enregistrer  
  • ConnexionConnexion  
  • bienvenue
    ×
    navigation rapide
    lore
    général
    systèmes
    jeu

    menu
    Top-sites
    Votez!
    top sitetop sitetop sitetop site

    Derniers messages

    Avatar du membre du mois
    Membre du mois
    Siame

    Prédéfinis

    PrédéfiniPrédéfiniPrédéfini
    Célébrer une paix qu'on à pas remporté. [Feat Halewyn, Vaenys et Rowena] JvNj4PH
    Gazette des cendres
    Été 2024
    Lire le journal
    #7
    RP coup de coeurCoeur

    RP coup de coeur

    Le Coeur de Melorn
    Derniers sujets
    Aller en bas
    Affilié à la République
    Affilié à la République
    Koraki Exousia
    Koraki Exousia
    Messages : 680
    crédits : 5139

    Info personnage
    Race: Hybride (Femme/Corbeau)
    Vocation: Mage Noire
    Alignement: Neutre Mauvais
    Rang: A
    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t109-koraki-exousia-mairesse-de-courage-terminehttps://www.rp-cendres.com/t143-clients-et-detracteurs-de-l-ambrosiaque-koraki-exousiahttps://www.rp-cendres.com/t142-koraki-exousia-mairesse-de-courage
  • Ven 5 Aoû - 16:16
    On trouvait de tout à l'Ambrosiaque. La Maison des Plaisirs de Dame Exousia, à présent Mairesse de Courage, était sans conteste le haut-lieu de la jouissance et de l'exaltation des sens de la cité. Nulle autre maison de passe ne pouvait l'égaler, ni même lui arriver à la cheville. Ici, béatitude et volupté étaient élevées au rang d'art par une domesticité recrutée et formée spécialement pour l'assouvissement de tout les désirs, quels qu'ils soient.

    Musiques lascives, mets doux et raffinés, architecture élégantes, couleurs cramoisies, vins sucrés, corps huilés, encens délicats, décorations soignées, l'ensemble du bâtiment dégageaient une aura de luxe et de richesse, créant un microcosme dont le seul bût était d'inciter celui qui y pénétrerait à se laisser aller à ses désirs les plus secrets et les plus inassouvis. Car ici, à l'Ambrosiaque, ils deviendraient réalité.

    Visuel de l'Ambrosiaque:

    Une armée de serviteurs, au corps plus divins les uns que les autres, se tenaient prêt à servir, vêtus aussi légèrement que la décence le permettait, leur beauté réhaussée de tissus et de bijoux précieux, parfumés de rose et de jasmin.

    Et au dessus de tous se tenait Koraki. En cette soirée spéciale où l'on célébrait la fin de cette guerre à laquelle la République avait sagement refusée de participée, elle dominait la pièce centrale de haut de l'escalier d'ébène, fière, droite et digne. Comment pourrait-il en être autrement ? Ici était son royaume, un empire sur lequel elle étendait son ombre sans rivalité. Nul ne pouvait y pénétrer sans son accord, car elle y régnait d'une main de fer.

    Visuel de Koraki:

    Il ne restait plus qu'à savoir si cette soirée serait à ranger avec les innombrables autres qui c'étaient distinguées par leur médiocrité.

    Et la réponse à cette question, elle l'avait apprise il y'a longtemps, se trouvait la plupart du temps dans ces inconnus qui allaient pénétrer l'enceinte de l'Ambrosiaque. Qui serait-dont ces personnes qui allaient faire d'une soirée comme une autre une soirée extraordinaire ?

    Son regard d'or se tourna vers le riche marchand reikois qui était arrivé quelques temps plus tôt. Serait-ce lui, l'heureux élus qui allait la distraire, ce soir ? Possible. Cependant, elle ne vint pas immédiatement à sa rencontre. Il y'avait peut-être quelques surprises qui n'attendait que de passer le pas de la porte.

    Et elle ne voulait pas les manquer.
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Sam 6 Aoû - 1:57
     
    Célébrer une paix qu'on a pas remportée


    L'Ambrosiaque...

    Palais de luxure et de plaisir dont le nom est connu de toute la République depuis que sa propriétaire est devenue Maîresse de Courage.

    Après l'après midi passée dans la galerie de peintures privatives d'amis de la famille, un repas dans un grand restaurant en compagnie d'un jeune freluquet bien trop imbu de sa personne qui l'avait fait beaucoup rire et trois spectacles dans des salles bondées sans que personne ne se sente incommodé de sa présence, Rowena était allé prendre un bain au lagon noir. Toutes ces activités s'étaient entremêlées de vin, d'herbes à fumer ou à chiquer, lui gardant l'esprit détendu et ouvert sans dépasser la limite de la lourdeur et de la fatigue.

    Elle ne voulait pas penser. Elle ne voulait pas être raisonnable. Pour le peu de temps que cela durait, elle voulait profiter. Oublier le malheur, la guerre, l'étiquette, le deuil, la laideur, l'horreur et la pauvreté.

    Elle voulait simplement s'amuser. Alors quand la nuit tomba à nouveau et que les bonnes gens du manoir où elle logeait terminaient leur journée sage, elle quittait les thermes pour un endroit ou son envie de plaisir sans lendemain et de légèreté serait pleinement à sa place : L'Ambrosiaque.

    Palais de luxure et de plaisir dont le nom est connu de toute la Rép... Hmmm, Elle avait peut-être un peu trop tiré sur sa dernière bouffarde, elle avait une impression de déjà vu.

    Comme une provocation au monde et au destin, la jeune femme au teint de porcelaine et aux yeux dépareillés - l'un entièrement noir, l'autre à l'iris d'un bleu profond - s'était apprêté avec soin... Et portait une tenue de deuil. Elle voulait se rendre dans l'antre de mille perditions avec cette magnifique robe noir ou les dentelle et le tulle avaient été tissés et brodées par les artisans les plus raffinés de Justice. Elle voulait se montrer, vêtue de se corset lacé de soie noire qui lui serrait le corps de façon austère en la mettant pudiquement en valeur. Sur les courts cheveux blancs qui lui flattaient les épaules, elle avait placé un petit chapeau, juste de quoi poser un pan de gaze particulièrement fine qui ne lui ombrageait que les yeux, faisant ressortir l'éclat de ses lèvres roses sur sa peau diaphane.

    Elle s'était payé ce doigt d'honneur, parce qu'elle voulait l'arracher, cette putain d'oripeau qu'elle se trainait depuis des mois. Une soirée spéciale pour la fin de la guerre ? Ce serait parfaitement dans le ton.

    C'est avec un maintien doux et impeccable que la jeune femme tira la porte pour entrer dans la maison de passe. Ses chaussures à talon, elles aussi noires, lui faisaient atteindre le mètre quatre-vingt-cinq et claquaient sur le plancher avec une distinction discrète. Dans la lumière dansante des nombreuses bougies, elle abandonna également son chapeau et la gaze qui lui ombrageait les yeux. A ses oreilles scintillaient deux boucles d'oreille en argent presque aussi blanc que la peau de leur porteuse et affichant le symbole des Ironsoul. A son cou, un pendentif d'acier représentant une petite grue en vol attirait l’œil par ses reflets.

    Elle laissa son regard vagabonder, en esthète, goûtant les corps, les mouvements souples, les reflets des lumière sur leurs peau, les sourires serviables. Elle ne demanda qu'un verre de liqueur de cerise et une place sur une banquette moelleuse du hall. L’œil jouait à cache cache avec les tenures et les formes qui s'y dessinait. La musique douce ne s'imposait pas de trop, tout en charmant l'oreille. L'alcool était d'une qualité exquise. Alors, comme si elle était une habituée, elle demanda une jeune femme pour lui masser les épaules et les bras.

    Elle aimait cette ambiance... Bien que le recours aux prostitués ne soit pas dans ses habitudes, plus habituée aux rencontres libertines de la ville aux neufs tribunaux. Cet endroit semblait garder un équilibre précaire entre docilité et liberté... Au moins en apparence. Elle n'avait pas encore levé le nez au-delà du rez-de-chaussée, mais se demandais lesquels de ses convives lui inspiraient le plus... et les quels oseraient la regarder dans les yeux.



    Robe de Rowena:

    CENDRES
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Sam 6 Aoû - 2:42
    Tenue:

    L'Ambrosiaque... Le croiriez vous si je vous disais qu'Halewyn n'y a jamais mis les pieds? Mais ce n'est pas grave, on l'a invité et iel sait parfaitement pourquoi. Parce qu'iel est beau, magnifique même.  Iel incarne a iel seul l'exotisme et l'exubérance cachée d'un pays mort, empalé par le balai religieux qu'il avait d'enfoncé dans le fion. Un pays en plein déni. Un pays mort dans la souffrance et la folie... Tiens, ca lui donne le mal du pays.

    Iel n'est pas ici pour cela ce soir et  les gens autour de iel démon non plus... les regards qui s'insinuent sous le col lâche de ses vêtements de soie sombres, bourgognes et noirs brillants et brodé d'or roux,, rehaussant le carmin de ses longs cheveux qu'iel a laissé complètement lâchés, lui donnant des airs d'éphèbes frôlant la vingtaine, ne sont pas venus pour le voir tirer une tronche de tout les diables...

    Et comme pour souligner son humeur joueuse, iel succube agite l'air près de son visage de son éventail tout en prenant un verre de vin de l'autre, saluant ici un serviteur. La une vieille richarde concupiscente.  Et, pourtant, ce n'est pas sa cible du moment. Non... La personne qu'il vise est de noir et de blanc, fruit de l'union d'un humain et d'un corbeau... Il ya beaucoup d'histoires qui se murmurent a mi-voix èa son sujet. Mais il y a une question fondamentale que le curieux se pose mais qu'il ne demandera jamais parce que ca serait tellement malvenu!

    Mais n'empêche, madame la mairesse Koraki est un régal pour l'oeil, régalienne dans sa robe moulante noire mettant en valeur la générosité de ses courbes la pâleur de son teint et de ses cheveux, les prunelles aussi sanglantes que ses cheveux è iel. Avec un sourire charmant, laissant son verre a une nymphe évaporée, iel ancien courtisan  se plante directement en bas des escaliers, fermant son éventail et  fixant la maîtresse des lieux de ses prunelles noires de velours avec un léger sourire engageant. . Et quand la maîtresse des lieux pose le regard sur le shoumeien, il ne fait qu'une profonde révérence devant la dame, manifestant avec une classe folle son respect sans quémander une once de plus de son attention ni de son temps. la démarche légère et aussi gracieuse qu'un élémentaire de l'air, ne laissant qu'une traînée carmine dans son sillage. Savoir se montrer sans s'imposer pour susciter l'intérêt, voila l'art de la vraie courtisanerie.
    Affilié à la République
    Affilié à la République
    Koraki Exousia
    Koraki Exousia
    Messages : 680
    crédits : 5139

    Info personnage
    Race: Hybride (Femme/Corbeau)
    Vocation: Mage Noire
    Alignement: Neutre Mauvais
    Rang: A
    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t109-koraki-exousia-mairesse-de-courage-terminehttps://www.rp-cendres.com/t143-clients-et-detracteurs-de-l-ambrosiaque-koraki-exousiahttps://www.rp-cendres.com/t142-koraki-exousia-mairesse-de-courage
  • Lun 15 Aoû - 7:14
    Oh que oui, elle le remarqua. La chevelure de feu et la tenue provocante quand on officiait pas à l'Ambrosiaque détonait parmi le reste des convives. C'était-là une originalité bienvenue et innovante comparée à ce à quoi elle était coutumière. D'ordinaire, les clients venaient ici, parés de leurs plus beaux atours, à la fois pour attirer le regard de la riche et puissante Mairesse et pour étaler aux yeux du commun leur propre gloire. Si cela donnait une image de marque que Koraki entendait entretenir, c'était devenue ennuyeux avec les années.

    Alors voir apparaitre cet Apollon à l'épaule découverte avait de quoi susciter la curiosité de la gérante, visible à travers son sourire naissant et sous haussement de sourcil. Une étude plus poussée lui ravivèrent quelques souvenirs d'une époque qu'elle croyait révolue. Il dégageait une assurance, une confiance, en des proportions telles qu'elle ne put qu'y accoler le nom d'un démon qu'elle rencontra, voila presque quinze années de cela. Le rencontrer avait changé sa vie d'une telle intensité qu'il serait stupide de sa part de ne pas retenter sa chance lorsqu'elle rencontrait une personne qui semblait taillé dans le même roc. Oui, définitivement, le démon qui lui faisait face était de ceux qui dégageait une aura qui donnait envie de s'attarder.

    Et pourtant ...

    Une odeur sembla emplir l'air, lourde, pesante et terriblement insidieuse. Ce n'était pas là le genre d'effluves qu'elle avait pour habitude d'offrir à sa clientèle, celle-ci semblait ... Pernicieuse. Inévitablement, son regard s'obscurcit, alors qu'elle balaya la salle pour en déceler l'origine. Une telle incommodité n'était pas uniquement motivé par les répercussions sur la réputation de son établissement, après tout ce ne serait pas le premier scandale et elle doutait-même que quiconque, en ce lieu, soit apte sentir cette odeur aussi bien qu'elle, mais bien parce qu'elle en devinait la raison : cela empestait la magie noire. Elle la reconnaitrait entre mille, car elle était identique à la sienne, celle d'une malédiction. Cependant, celle-ci semblait bien plus puissante que tout celle qu'elle-même avait jeté jusqu'ici.

    Qui osait souiller le lieu de la Luxure en portant avec lui le sceau de la Damnation ? La réponse était claire : un danger ou un ennemi.

    Lentement, elle commença à descendre l'escalier, tâchant de dissimuler son désarroi de sa plus parfaite comédie. Elle s'y connaissait bien, en ce domaine car, après tout, elle était politicienne. Arrivée devant le démon, elle incline poliment le visage, lui tendant une main qu'elle lui invita d'un regard de saisir pour l'accompagner en direction de la salle. Il serait une couverture parfaite pour dissimuler sa chasse.

    Sans compter qu'il était toujours agréable d'être accompagnée d'un bel éphèbe.


    - Il ne me semble pas vous avoir déjà vu à l'Ambrosiaque. Monsieur ... ?

    Puis, alors qu'ils déambulaient entre les tables et les convives, à la clandestine recherche d'un lieu où s'asseoir pour continuer leur discussion, elle finie par la découvrir, cette personne maudite. La femme dont il était question se voyait prodiguer une massage par l'une de ses filles et semblait apprécier son moment. Sa tenue élégante, son maquillage parfait et les bijoux qu'elle arborait la plaçait plutôt dans la catégorie des bourgeoises que des soldates. Elle ne semblait pas dangereuse et, pour être honnête, s'éloignait grandement de l'image menaçante que la Maquerelle c'était au préalable forgée. Se serait elle trompée ?

    Pourtant, plus elle s'approchait, plus l'odeur l'obsédait. Aussi décida t-elle de s'installer à la même table que Rowena, en compagnie d'Halewyn.


    - Bienvenue à l'Ambrosiaque, Madame. J'ose espérer que vous profitez allègrement des plaisirs que nous proposons.


    Célébrer une paix qu'on à pas remporté. [Feat Halewyn, Vaenys et Rowena] 98e0

    Pouvoir de la Reine des Catins:
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Mar 16 Aoû - 4:14
    Halewyn Giovinetta Sampiero, pour vous servir mairesse. Dit ierl en une révérence improbable et impeccable, parfait méllange entre celle féminine et la masculine. Iel ne poussa pas à un baise-main, plutôt ferma t'iel son éventail d'un air désinvolte qu'iel rangea dans sa manche avant d'accepter la main offert et le titre de mignon du soir au passage. Toujours prévenant iel s'enquit des goûts de Koraki, avant de prendre deux coupes qui passaient par là d'une main, offrant la première à la dame qu'iel mettait en valeur ce soir. Nouvellement citoyen. J'arrive tout droit du Shoumei. Et je sais que ca doit être du réchauffé pour vous, mais vous avoir vu avant m'aurait fait sauter le pas bien plus vite.  

    Et pendant qu'ils déambulaient, iel courtisan se rendit compte presqu'aussitôt qu'elle n'était pas toute attentive à sa personne. Non, elle regardait de ci de là, semblant humer l'air parfois. C'était quand même assez rafraîchissant ceci-dit. Aussi se mit t'iel à porter plus attention à son non verbal l'un et l'autre tenant une conversation convenue qu'il n'est pas nécessaire de reprendre ici.  Et quand elle trouva enfin sa proie, elle le conduisit sans vergogne à la table d'une femme masquées aux formes appétissantes, si ce n'était que de cet engoncement dans un corset complètement inapproprié pour l'activité ludique qui 'en venait si vous voulez son avis... Ce que vous ne voulez pas... Mais bon, ce n'est pas important.

    Iel démon tire galamment la chaise de la maîtresse des lieux avant de s'installer à la droite de la belle, jouant parfaitement son rôle de bibelot idiot. En quoi ces deux mortelles avaient t'elles besoin de lui  pour ne serait ce que leur idioties? Sous la mèche rouge, le regard noir et vif, intelligent, ne loupait pas ni l'une ni l'autre, ne reconnaissant pas du tout Rowena.

    Comment l'aurait t'iel pu?, surtout convaincu d'être le dernier Spectre en vie.
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Mar 16 Aoû - 10:49
    Peut-être la succube avait-elle oublié les traits de la sirène sans oublié leurs souvenirs communs. Ce que le démon avait pris pour un masque de loin était bel et bien la peau livide de la femme en noir... Mais qu'il ne la reconnaisse pas, lui, doté d'une empathie et d'une attention au gens qui n'était pas vraiment commune, n'était pas si étrange que ça. Elle avait changé. L'éclat folâtre de son originalité et de sa liberté s'était terni. Son regard perçant était devenu plus inquisiteur que purement curieux. Sa soif de vie et de beauté s'était changé en une étrange rage de vivre que connaissent les survivants. Ce soir, derrière le masque et pour encore quelques quelques heures à peine, bouillonnaient bien des choses.

    Peut-être bien qu'Halewyn était effectivement le dernier spectre en vie.

    ... Mais ne pas être en vie ne voulait pas dire passer une soirée de merde !

    En voyant la mairesse - déjà vue de long dans toutes sortes d'évènements sans jamais lui avoir été présenté - accompagné de son ami, Rowena remarqua l’indifférence totale du démon... Bon d'accord. D'abord, elle avait remarqué le décolleté de son hôtesse et la robe fluide qui galbait sa silhouette remarquablement appropriée à un endroit comme celui-ci. Mais après avoir poliment sourit à la maîtresse des lieux, elle avait eu un sourire circonspect pour celui qui l'accompagnait, craignant de voir une fois de plus les ravages engendrés par son état... Et rien. Pas la moindre étincelle dans le regard.

    * Toi aussi Hale'... *

    Le coup était rude, mais ce n'était pas le premier. Elle pourrait bien pleurer plus tard. Et puis c'était l'occasion de faire une fois de plus connaissance avec un ami très cher. En attendant de digérer un peu, elle se concentra plutôt sur celle qui méritait toute son attention.

    - Je vous remercie, Dame Exousia. Pour l'instant votre établissement est plein de promesse... Nous n'en sommes que début de la soirée.

    Allez savoir si l'Ambrosiaque allait les tenir, ces promesses...  Provocante ? non... Pas du tout. Avec un sourire doux, elle pencha la tête sur le côté, ses boucles scintillant dans les diverses lumières, avant de porter son verre à ses lèvres.

    - Soit dit en passant, je ne pensais pas avoir le privilège de vous voir en personne ce soir. C'est un plaisir.

    Sa voix, elle, n'avait pas changée. Mélodieuse et fluide comme le cour d'une rivière cristalline. Harmonieuse aux limites du surnaturelle. L'intrigante Dame Exousia était d'une beauté remarquable mais c'était surtout son regard qui attirait la curiosité du regard dissymétrique de la cliente qui se retient pour ne pas laisser vagabonder ses perceptions magiques vers les deux comparses qui partagent sa table - un réflexe salutaire en temps de trouble mais qui a tendance à agacer la bonne société. A peine a-t-elle le temps de sentir une magie neutre et dense lui chatouiller la peau, ce qui n'a rien de particulièrement remarquable en un lieu comme celui-ci.
    Affilié à la République
    Affilié à la République
    Koraki Exousia
    Koraki Exousia
    Messages : 680
    crédits : 5139

    Info personnage
    Race: Hybride (Femme/Corbeau)
    Vocation: Mage Noire
    Alignement: Neutre Mauvais
    Rang: A
    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t109-koraki-exousia-mairesse-de-courage-terminehttps://www.rp-cendres.com/t143-clients-et-detracteurs-de-l-ambrosiaque-koraki-exousiahttps://www.rp-cendres.com/t142-koraki-exousia-mairesse-de-courage
  • Mer 17 Aoû - 22:21
    Quand bien même le dénommé Halewyn n'était plus l'être prioritaire aux yeux de la Reine des Catins, celle-ci dut reconnaitre que ces manières impeccables et sa connaissance de l'étiquette étaient absolument parfaites, lui attirant immédiatement sa sympathie. Iel poussa la politesse jusqu'à s'enquérir de sa préférence œnologique et lui offrit un verre de ce qu'elle appréciait par dessus-tout, un Morillon.

    En soit, l'acte était agréable et attentionné, elle l'accepta d'ailleurs en le remerciant d'un charmant sourire, mais il ne fallait pas non plus oublier que tout ce qui ce trouvait en cet établissement, du mobilier aux domestiques, des mets aux décorations, lui appartenait déjà. En somme, Iel venait de lui offrir un vin qu'elle avait elle-même acheté.


    - De Shoumeï, vraiment ? Qu'êtes-vous dont allez faire la bas ? Ignorez-vous que le pays n'est plus que ruine ?

    Quand au compliment qu'iel lui communiqua par la suite, il fut accueillit par un franc rire. Oui, il était vrai que ce n'était pas la première fois que l'on vantait sa beauté et la joie de la rencontrer. Ce n'était pas de l'orgueil que de ne plus être tout à fait sensible à ce genre d'éloge, après tout cela ne faisait que refléter une simple et douce vérité, mais elle restait à chaque fois très fier que, malgré les années, elle continuait de susciter les émois de chacun.

    Cela lui prouvait encore que sa beauté restait intacte et que cette dernière restait un de ses principaux atouts.


    - Je puis vous garantir que l'Ambrosiaque à bien plus à offrir que des promesses. Mais cela, je vous laisserait le découvrir par vous-même, répondit la Mairesse à la provoncante, mais néanmoins amusante, réplique de Rowena.

    Pour l'illustrer, sans pour autant gâcher la surprise des réelles festivités ultérieures, elle claque deux fois dans ses mains. Aussitôt, un petit groupe de domestique, vêtus comme on l'imagine en pareil endroit de la plus luxurieuse des façon, arrivèrent, minaudant et gloussant. Avec eux les accompagnèrent une multitudes de plats, pâtisseries, sucreries et fruits exotiques, ainsi qu'une bouteille de Soleil Blanc.

    La Mairesse pris ses aises en invitant ses deux compagnons à se servir, puis déclara :


    - Vous vous doutez bien que ce genre de célébrations est l'occasion rêvée pour rencontrer de potentiels futurs partenaires commerciaux, madame. A qui dont ai-je l'honneur ?

    Si savoir son nom rassasierais sa curiosité, ce n'était pas là l'objectif principal qu'elle désirait atteindre. Non, ce qu'elle voulait, c'était savoir pourquoi cette femme semblant si financièrement à l'aise empestait à ce point la magie noire.
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Jeu 18 Aoû - 2:37
    Le plaisir des Ruines, chère mairesse, c'est de pouvoir contempler l'histoire bien installée sur leur gravats pour pouvoir en tirer quelques édifiantes leçons. Ou, à défaut, boire un coup à la santé des amis tombés et uriner sur le squelettes de nos ennemis vaincus. Cette citation n,est pas de moi, malheureusement. Mais je la trouve fort a propos.


    Lui répond Halewyn avant qu'ils n'arrivent à la table.

    Si le physique n'allume rien chez Hale, il y a la voix. Cette voix douce chantante, dansant sur les mots comme les albatros avec les flots. Une  douceur aquatique, porteuse de bien des choses. Des souvenirs entre autre. Iel n'est pas sentimental pour deux sous, et il y a peu de  mortels qu'iel respecte.

    Avec une acuité nouvelle, iel regarde la dame en noir devant lui, ouvrent soudainement son éventail et l'agitant doucement les yeux plissés.

    Elle a fondu, n,a plus cette envoûtante douceur qui avait suscité son appétit jadis. Les cheveux blancs sont coupés courts, rehaussant le joli minois racé aux prunelles dépareillées. Tel un masque de porcelaine brisé, une orbite noire était fixée sur la mairesse Koraki.  Et telle une poupée de porcelaine brisée, iel la trouva magnifique, emplie d'une douleur sourde sous le sourire avenant. Iel observa avec attention la sirène pencher la tête de cette façon typique qu'ils ont tout les deux, enseignée par Gail.

    Oh...
    Pensa t'iel, momentanément distrait par les domestiques minaudant. Et Halewyn se laissa servir avec parcimonie cependant. On ne sais jamais. En miroir, une fois son château blanc en coupe, iel lui servit la même inclinaison de tête, les cheveux rouges glissant doucement le long de son pectoral en une rivière de soie sanglante.

    Halewyn aurait beaucoup de question à lui poser, ne se rappelant pas qu'il lui a ramené son époux entre autre ni des quelques semaines passées à son chevet tel que le pacte avec la vieille Ironsoul le lui avait commandé *menteur, tu es resté parce qu'elle te divertis bien en fait.* Ne sachant pas qu'iel a été dans les premières personnes victimes de la malédiction quand iel oublia tout simplement de revenir. Halewyn avait énormément de questions, mais il y a de ces choses qui ne s'évoquent pas en public.


    Halewyn ferma son éventail pour le poser dramatiquement sur son coeur, un léger sourire amusé aux lèvres. Iel ménagea bien le ton pour affirmer l'effet dramatique.


    -Madame la mairesse Exousia, permettez moi de vous présenter Rowena Ironsoul, héritière de la famille Ironsoul.  Limier.  Spectre de talent...  
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Jeu 18 Aoû - 20:06
    Le regard de la dame en noir se vrille sur Halewyn lorsqu'il la présente avec tout son curriculum. Iel... Iel se souvient !! Elle ne peut s'empêcher de prendre une grande inspiration et un sourire éclos sur ses lèvres, rendant ce visage de marbre bien plus rayonnant... Qui ne dure qu'un instant. Car une seconde question émerge : s'il se souvient d'elle, pourquoi a-t-il disparu d'un jour à l'autre alors qu'elle agonisait dans un mouroir de Maël ? La joie et la suspicion s'équilibrent suffisamment pour que son expression lumineuse se tamise en quelques chose de plus fin et provoquant en trouvant le regard d'encre du mignon de son hôtesse. Elle avait confiance en lui à cette époque... Mais iel restait un démon prompt à s'ennuyer. Elle le soupçonnait de juste avoir trouvé d'autres jeux plus amusants que de la regarder crever et n'arrivait pas à savoir si elle lui en voulait ou non. Alors pour l'heure, elle lui tiendrait la dragée haute.

    - J'avoue que je ne pensais pas croiser un membre de mon ancienne unité ce soir.  " souffla-t-elle, plus froide qu'elle ne l'aurait pensé, en le saluant de la tête, son regard déjà de nouveau sur Koraki.

    D'un doigt vagabond, elle venait de retracer le biceps du serviteur qui s'était penché près d'elle pour déposer les plats, l'écartant volontairement de la bouteille de Soleil Blanc dont elle s'empara nonchalamment. Elle en regarda la forme, l'année imprimé dans le verre, et en ôta le bouchon. D'un regard, elle s'assura que Koraki en voulait, avant de la servir, puis Halewyn, puis elle-même. Pas une goute ne tomba sur la table, le liquide riche tournant sur le goulot avec le doux mouvement du poignet de la noble dame. Pendant tout le service, jusqu'à ce qu'elle repose la bouteille et s'empare d'une pâtisserie qu'elle estimait particulièrement prometteuse au niveau de l'alliance avec le contenu de son verre, elle avait continué à parler de sa voix douce et sans accroc.

    - Mais laissons là la guerre. C'est la raison même de cette soirée. Profiter des délices de la vie. " En tout cas c'est pour ça qu'elle était venue et pas pour remettre un couteau dans une plaie disgracieuse. " La renommée à quelque chose d'étrange. On a l'impression d'en savoir déjà beaucoup sur l'autre et pourtant il reste temps à découvrir. Un charmant courtisan et une Mairesse aux talents de Reine. J'espère que vous pardonnerez ma curiosité. " Elle leva son verre avec grâce en se calant contre le dossier de façon à ce que la jeune femme qui la massait un peu plus tôt puisse remettre ses mains où elles étaient. " Mais en attendant de lever le voile, je propose un toast. " Son sourire effronté passa de l'un à l'autre des invités à sa table tandis que son décolleté pigeonnait au bord de son corset fendu sous l'effet de sa respiration. " Aux plaisirs inavoués. "
    Affilié à la République
    Affilié à la République
    Koraki Exousia
    Koraki Exousia
    Messages : 680
    crédits : 5139

    Info personnage
    Race: Hybride (Femme/Corbeau)
    Vocation: Mage Noire
    Alignement: Neutre Mauvais
    Rang: A
    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t109-koraki-exousia-mairesse-de-courage-terminehttps://www.rp-cendres.com/t143-clients-et-detracteurs-de-l-ambrosiaque-koraki-exousiahttps://www.rp-cendres.com/t142-koraki-exousia-mairesse-de-courage
  • Lun 22 Aoû - 4:11
    Des militaires qui se connaissaient apparemment de longue date, comme c'était intéressant, surtout quand il s'agissait d'une dame de haute naissance. Ce n'était pas commun de découvrir ainsi un membre de la Haute-Bourgeoisie Républicaine se tourner vers une vocation militaire active. Et pourtant, il semblait que la dénommée Rowena avait non-seulement une éducation militaire, mais surtout qu'elle avait été sur le terrain, à en juger par la froideur qui sembla émaner de sa voix lorsqu'elle répondit à Halewyn. C'est beaucoup plus que ce que ne ferait jamais Koraki. La dernière et unique fois qu'elle dut se battre, au nom de la République, entendons-nous bien, ce fut lors de ce terrible attentat sur la Place des Justes à Liberty, il y'a trois ans. Certes, les retombées en termes de prestiges et de popularité avaient étés non-négligeable, mais au grand jamais elle ne reprendrait le risque de mourir pour une chose aussi intangible que "la Nation". Après tout, ce n'était ni sa vocation, ni ce que l'on attendait d'elle.

    Ces quelques pensées qui lui traversèrent l'esprit, elle tacha de les garder pour elle-même. Après tout, il était évident qu'Halewyn comme l'Ironsoul étaient des patriotes qui donneraient leur vie pour les valeurs que défendaient la nation. Si elle devait exposer son point de vue à haute voix, cela ne mènerait immanquablement qu'à un débat stérile et belliqueux.

    Et puis, si tous étaient réunis à l'Ambrosiaque ce soir, c'était pour célébrer la paix et la félicité retrouvées après de trop nombreuses années de guerre. Parler de la guerre ne ferrais que remonter en mémoire des évènements qu'ils valaient peut-être mieux laissés enfouis. Ce fut d'ailleurs ce que verbalisa Rowena, avant de proposer un toast, proposition qui fut immédiatement accueillit par un franc sourire de la part de la Mairesse. Elle avait raison, il y'avait un temps pour tout. Ce soir, c'était la paix, l'insouciance et l'assouvissement des plaisirs qui devaient prévaloir.

    Accompagnant ses invités, elle leva son verre et déclarant d'une voix licencieuse :


    - Aux plaisirs qui seront assouvis ce-soir.

    Comme un miroir des quelques soupirants qui avaient rejoint l'héritière, deux autres, un homme et une femme, arrivèrent pour s'accoler au démon au cheveux rouge. Koraki avait crut comprendre que cet être ne semblait pas dénué d'intérêt pour les choses du corps et, Reine des Catins oblige, se fit un devoir que de lui apporter satisfaction. Sans compter que l'un comme l'autre, distrait pour les attentions des courtisans, l'alcool et les réjouissances, pourraient laisser échapper quelques ... Confidences.

    Après tout, ce n'était pas tout les jours que l'on rencontrait deux membres de cette fameuse unité des Spectres dont elle avait entedue parler de la bouche même de Mirelda. Sans compter que l'une d'entre elle était une limière. Le destin semblait l'avoir à la bonne, car c'était exactement ce dont elle avait besoin.


    - Et je vous pardonne amplement, Madame. La curiosité est peut-être la seule chose qui rassemble toutes les races de ce monde. Moi-même, j'avoue y succomber très régulièrement. A tord ou à raison ... Seul l'avenir me le dira. Si je devais la laisser parler, ce soir, je vous poserais à vous mille et une question sur le Razkaal, et à vous je vous demanderait des récits sur vos hauts-faits guerriers.


    Célébrer une paix qu'on à pas remporté. [Feat Halewyn, Vaenys et Rowena] 98e0

    Pouvoir de la Reine des Catins:
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Lun 22 Aoû - 19:06

    -Aux plaisirs pleinements avoués, assouvis et assumés donc.

    Complète tiel en levant son verre, avec un sourire charmeur. Levant les yeux, réagissant au claquement de doigts, iel se tourne pour remplir son rôle de courtisan, mais c'est une tout autre chose qui se produit. Oh la belle distraction que voilà!!! Se dit iel succube tandis qu,une belle noiraude et un grand assortis viennent commencer à le palper et à le servir. Iel adore se faire palper, surfant sur les pensées de l'autre comme un albatros sur les courant aériens. L'oeil noir se pose sur leur hôtesse. Dommage, c'est elle qu'iel aurait aimé toucher. Et si les courtisans savent lire, ils peuvent rougir devant toutes les pensées les plus lubriques les unes des autres qui implique un sertain démon au cheveux rouges et leur maitresse adorée.

    -En plus d'être magnifique adame la mairesse, vous avez assurément un goût incomparable... Complimente iel démon, insouciant en apparence. Iel n'avait pas manqué plus tôt le sourire de joie qui s'épanouit brièvement sur le visage de sa sirène mortelle préférée, joie qui se meut en autre chose. Les prunelles en amandes brillent, l'air de dire. ''Eh! Ce n'est pas ma faute à moi pour une fois! On s'en parle plus tard okay?'' avant qu'il ne reporte son attention sur la mairesse en gobant un raisin agité de faĉon fort tentatrice devant sa bouche, laissant une main de la jeune fille s'insinuer sous ses vêtements lâches et ceux de l'homme jouer avec sa longue crinière

    Le fait de ne pas avoir à manger pour vivre vous permet d'apprécier tout ce qui traverse les papilles. Et avouons le, c'est le goût de la peau salée par le plaisir qui lui donne envie.

    -Madame la mairesse. Croyez moi, mes exploits les plus glorieux se sont accomplis dans le satin et la soie. Je peux vous faire une démonstration si vous le désirez.

    Dit iel, la voix légère comme un soupir et l'oeil de velours. Ouh! Elle a du doigté la jeune fille. Un peu rapide en affaire par contre. Halewyn se penche vers l'arrière pour lui murmurer èa l'oreille d'un ton brûlant.

    -Pas tout de suite mademoiselle. Nous avons toutes la nuit.
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Jeu 25 Aoû - 19:03
    Un rire cristallin, bien trop mélodieux pour être tout à fait humain, échappa à Rowena face aux réponses de ses deux hôtes à ce qui se voulait un symple toast pour briser la glace. Leurs mots en disaient longs et ceux d'Halewyn ne l'étonnaient pas le moins du monde, ceux de la mairesse restaient sibyllins.

    Son corset dérobaient les courbes de son corps aux doigtés des deux serviteurs qui s'évertuaient à être aussi présent que désiré et aussi discret que possible. La jeune femme qui lui massait le haut du dos avait fini par y mettre les lèvres. Ses mains repoussaient doucement les manches de tulle vaporeux ornés de dentelle noire qui masquait de façon arrangeante la musculature guerrier des épaules de la sirène, s'approchant l'air de rien des lacets de soie qui fermaient son armure.

    - C'est vrai que la Forteresse Noire excite souvent la curiosité de ceux qui ont la certitude intime de ne jamais avoir à y mettre réellement les pieds. " sourit-elle, un brin provocante sous son amusement. " Ou vous appréciez peut-être les récits d'épouvantes à base d'obscurité, de monstres aux visages à peine humains et de jeu de torture ? " ajouta-t-elle en laissant planer le doute sur son sérieux. " N'essayez jamais de passer le jour des mots à raconter des histoires sombres avec des Limiers, vous n'aurez aucun moyen de savoir si leurs anecdotes sont réelles ou complètement fausses. "

    Ce n'était ni la première ni la dernière personne à être intéressé par le Razkaal et il fallait plus qu'une simple question pour qu'un gardien livre ses secrets. Mais Rowena appréciait la franchise de la femme à la provocante robe moulante. Elle attrapa une petite pâtisserie sur le plateau, se gardant bien d'offrir à Halewyn l'attention dont il raffolait tant.

    - En dehors de ces rares occasions, ce n'est pas vraiment le métier le plus social du monde... surtout maintenant que je suis en permission. J'ai du temps pour profiter des belles choses, plutôt que des laides.

    Son regard fut happé par le jeune homme qui venait de se glisser à son côté pour tenir son verre à porter de sa main tout en caressant nonchalamment sa cuisse par dessus l'épais tissus. L’œil alerte de la vétéran avait cueilli son geste et sa main intercepta ses doigts avant qu'elle ne se détende à nouveau et le laisse continuer. Elle n'avait visiblement pas - ou plus - l'habitude d'être entourée de tant d'attentions dans ce genre de cadre. Mais plutôt que de laisser son trouble devenir encore plus visible, elle embraya sur la première idée qui lui passa par la tête.

    - D'ailleurs, j'ai récemment entendu le gérant d'un théâtre jurer ses grands dieux que vous et notre vice-président étiez venus ensemble à la première de son dernier spectacle.

    Rumeur qu'il devait sortir à chaque spectacle. C'était si naïf qu'un tel comportement l'amusait. Elle porta sa coupe à ses lèvres.
    Affilié à la République
    Affilié à la République
    Koraki Exousia
    Koraki Exousia
    Messages : 680
    crédits : 5139

    Info personnage
    Race: Hybride (Femme/Corbeau)
    Vocation: Mage Noire
    Alignement: Neutre Mauvais
    Rang: A
    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t109-koraki-exousia-mairesse-de-courage-terminehttps://www.rp-cendres.com/t143-clients-et-detracteurs-de-l-ambrosiaque-koraki-exousiahttps://www.rp-cendres.com/t142-koraki-exousia-mairesse-de-courage
  • Ven 26 Aoû - 0:22
    - Monsieur Samperio, tenteriez-vous d'obtenir mes faveurs par le biais du compliment ? Car si c'est le cas, vous avez assurément la bonne stratégie, répondit la Mairesse dans un rire cristallin.

    Il était vrai que Koraki était une femme fière et que les compliments étaient sa principale faiblesse. Mais que voulez-vous ? Elle avait bien le droit de se réjouir de la vérité, non ? Elle ne faisait que confirmer les dires du démon et, par là, reconnaissait son intelligence.


    - Le Razkaal n'excite pas ma curiosité, Dame Ironsoul. En tant qu'une des plus grandes personnalités de la République, j'ai à coeur d'en comprendre tout les rouages, y compris ceux que nos administrés préfèreraient oublier. Si curiosité je devais ressentir pour notre prison, je dirais qu'elle serait avant tout intellectuelle. Tant de question restent en suspend et bien peu ont étés les réponses apportés. N'avez-vous jamais tenté d'en découvrir les secrets ?

    Koraki ... Si tu savais dans quoi tu venais de mettre les pieds, si tu savais à qui tu osais poser cette question ! Et bien elle n'en aurait eu cure. Que cette Rowena avait rencontré le siable dans les abysses de la forteresse carcérale et en était ressortie fragilisée ou détruite, elle s'en moquait bien. Tout ce qui comptait pour la Reine des Catins, c'était que la femme en femme en face d'elle pouvait potentiellement être une clé lui permettant d'entrer à l'intérieur du Razkaal. Ce qu'elle y ferrait par la suite, elle même l'ignorait. Elle voulait seulement voir si l'anneau qu'elle portait fièrement à son doigt et qui portait le même nom que le prison réagirait en y pénétrant. Qu'allait-elle ressentir à force de l'employer ? Qu'allait-elle voir dans la prison en l'ayant en main ?

    C'était ses réponses qu'elle voulait.


    - Vous avez bien raison, Madame. Et j'ose espérer que l'Ambrosiaque saura satisfaire votre quête de beauté. Pour ce qui est de cette histoire de théâtre, et bien ... Elle lance un regard mêlant subtilement l'amusement et la luxure à Rowena, plongeant négligemment  sa main dans ses cheveux d'argent, d'un air faussement désintéressé. Disons que je n'infirme pas la chose. Que dirais la rumeur populaire, si c'était réellement le cas ? Que penserait les électeurs d'un rapprochement entre le Vice-Président et la Mairesse de Courage ? Cela les intéressent-ils à ce point ?

    Bande d'abrutis.

    Si les Républicains connaissaient l'ampleur de la haine que Koraki pouvait témoigner contre Mikael Goldheart, alors le seul étonnement qui serait le leur serait le suivant : comment faisait-elle pour ne pas le tuer à chaque fois qu'elle le croisait ? C'était là un homme à qui la vie avait tout donner, argent, pouvoir, richesse et beauté et qui n'en faisait ... Rien. Proprement rien. Ha si, il est vrai qu'il occupait son rôle de directeur du SCAR avec une certaine efficacité et un zèle assuré. Et pour en faire quoi ? Pour surveiller Koraki. N'avait-il dont rien de mieux à faire que dilapider l'argent public en faisant suivre la meilleure alliée de sa mère ?
    Oui, c'était de se présenter contre elle aux prochaines elections.

    On en verrait presque un schéma apparaitre, reposant en grande partie sur un certain complexe jamais soigné, cher Mikael.

    De toute façon, ce garçonnet n'avait pas le quart du talent de sa mère, que se soit en terme de charisme, d'intelligence ou de maturité. Comme l'avait si bien dit la Présidente, "Il est encore jeune. Si jeune que le lait maternel coulerait encore sur le coin de sa bouche. ". C'était là les mots mêmes de sa propre mère. A ce stade, quel danger pouvait-il représenter, si ce n'est une nuisance certaine ? Aucun.

    Mais cela n'allait pas empêcher la Catin de cracher dans son dos.

    Elle se penche en avant, de sorte de n'être audible que de ses deux compagnons de soirée, avant de chuchoter sur le ton de la confidence, un sourire taquin aux lèvres :


    - Ne dites pas que c'est moi qui vous l'ai dit, mais je crois que les désirs de notre Vice-Président se situent ailleurs que dans les femmes.

    Une "intuition" qu'elle eu lors de cette fameuse réunion dans la Salle des Chuchoteurs de la Maison Bleue. Elle se tenait là, size entre le Vice-Président et celui qui était à l'époque Directeur de la Banques des Chaines, et elle la sentit, cette odeur caractéristique de la luxure et de la passion consommée. Elle était la Reine des Catins, son empire était celui du vice, n'était-elle donc pas la plus à même de reconnaitre les effluves d'une nuit de débauche ? Elle les avaient parfaitement sentis, l'odeur de l'un étrangement présente sur l'autre.

    Bien sûr, ce n'était là que son humble avis et il n'avait jamais été confirmé (ou infirmé, d'ailleurs) par la suite. Mais bon, cela ne coutait rien de lancer une rumeur perfide contre un adversaire électorale, n'est-ce pas ?


    - Vous devriez le rencontrer, Monsieur Sampiero. Ce serait assurément une expérience ... Amusante.

    Et quoi de mieux pour provoquer un scandale contre un candidat qu'en utilisant un démon ingérable, ingenrable et plus luxurieux que la Reine des Catins elle-même ? Sans compter que s'il cherchait un brin de luxure ce soir, alors il serait bientôt pleinement assouvis, en des proportions telles que la Catin en vint à se demander si un démon pouvait supplier qu'on arrête ...
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Sam 27 Aoû - 2:48
    Se penchant vers l'arrière en une souple position, Le Shoumeïen affichait une insouciance folle et désinvolte. Les mains un peu occupées à caresser un dos et une cuisse, iel n'en prêtait pas moins une oreille attentive à la conversation et au impressions qui passaient autour de la table. Koraki était un modèle de flegme et de contrôle... Aussi une petite note discordante le fit se redresser légèrement. Plus que ce pavillon noir glacé que lui présente Rowena de l'autre côté de la table. S'amusant chastement avec ses deux acolytes... du moins pour le moment... Il répond aux deux dames

    -Hommes ou femmes...Chaque sexe a ses particularités et son charme indéniables. Nous sommes en l'an trois que diable! Un peu de modernisme!!!! Mais c'est vrai qu'un pédéraste  au pouvoir cause toujours un certain inconfort chez ses pairs et ses subordonnés qui se demandent toujours si ils seront les prochains à se faire sodomiser. Et que les couples du même sexe ne sont  pas favorable à la consommation et l'économie... Ce qui est, à mon avis particulièrement  amusant comme facon de penser si l'On tient compte du fait que ces même bien pensants ne dédaignent pas les jeunes garcons...

    - Vous devriez le rencontrer, Monsieur Sampiero. Ce serait assurément une expérience ... Amusante.

    Un sourire en coin, un vrai sourire de matou matois est perceptible de Koraki tandis qu'une prunelle en amande noire comme la nuit, pailletée d'étoiles se fixe dans les prunelles écarlates de son hôtesse.

    Amusantes? Vous m'intriguez assurément. Et ma curiosité n'est pas facilement satisfaite. C'est quelque chose qu'il me  faudra assurément creuser... un jour ou l'autre... N'est il pas ici avec nous ce soir?

    Demande t'iel en levant la tête pour examiner l'assemblée ce soir. La luxure montait autour d'eux, lentement mais sûrement. Koraki n'a pas lancé cette phrase à la légère, énoncé qui sonne comme un défi  et iel lui tarde de rencontrer cette légende vivante. Avoir honte d'aimer les hommes... pfffttt et quoi encore? La servante s'aventure un peu pus loin sous ses pantalons avant de sursauter, yeux écarquillés d'interrogation tandis qu'elle explore l'extérieur de son intimité féminine.
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Sam 27 Aoû - 22:03
    Si... Si elle avait tenté.

    - Les Limiers cherchent depuis des millénaires... Mais certaines choses méritent de rester endormies. " souffla-t-elle d'une voix blanche dont elle ne put cacher le malaise.

    Les Limiers passaient une part de leur vie non négligeable à étudier le Razkaal de l'intérieur. Les recherches étaient la principale occupation des matons en garde... Parce que soyons honnêtes une fois dans la Forteresse Noire, les prisonniers se gardaient assez bien tout seul. Mis à part un peu de cuisine et une douche au jet pour les plus récalcitrants, la mains des Limiers étaient tout aussi redoutée que la pierre obscure dont était composé le bâtiment titanesque.

    Mais de tous les Limiers, elle avait aimé le pire des pantouflard, l'un de ceux qui ne sortait des murs que lorsqu'on l'y poussait à coup de pompes dans le cul. Un homme qui avait perdu ses deux parents, rendus fous par leur devoirs envers cet endroit débordant de magie aussi insidieuse qu'immonde. Un homme dont la remarquable stabilité mentale cachait une obsession dévorante pour le Razkaal et ce qu'il avait de plus obscur. Entrainée par lui, elle était descendu dans les étages les plus hostiles... Et lorsqu'il y avait eu ce cri au sein même de la pierre, c'était à ses côtés qu'elle était descendu chercher d'éventuels survivants.

    Cette année là, pas un de leurs résidents des étages profond n'avait survécu. Ceux des étages intermédiaires y avaient laissé la raison, leurs esprits déjà déviant craquant et fondant d'une façon atroce... Et Tsunami... Et ce qu'il y avait en-dessous.

    Si Rowena n'avait pas déjà été à ce point livide, elle aurait pâli sans pouvoir le cacher. Une sueur glacée lui empoissa la nuque et son œil détruit se mis à pulser douloureusement au rythme de son cœur. Elle écarta les deux prostitués d'un mouvement ample, étouffant brusquement. Pour se donner de la contenant et un peu de courage - à moins que ce soit pour s'embrouiller les sens avant que d'autres souvenirs ne remontent - elle attrapa son verre et le vide d'un trait... Un outrage pour du Soleil Blanc.

    - Avec les élection qui approchent, je pense que votre soutien signifiera beaucoup pour l'un comme pour l'autre. Cela ne m'étonne pas que le peuple s'excite à l'idée de vous voir balancer.

    Incapable de rebondir davantage, elle remercia la... Le hasard surtout, d'avoir lancer Halewyn dans l'une de ses célèbres diatribes assurées. La façon qu'il avait de présenter la chose en pensant non seulement social, mais réputation, économie et politique était tout à fait républicaine. A croire qu'il était né pour comprendre son nouveau pays d'attache... Où que Gail et elle avaient infléchi l'étrange créature déloyale.

    Elle en profita pour respirer un peu, délaçant son corset en empêchant fermement ses mains de tremblées. L'homme à son côté, voyant qu'elle commençait à le faire elle-même, s'avança de nouveau pour le faire à sa place. Elle le couva d'un œil suspicieux, mais après quelques œillets, elle respirait déjà mieux. Le carcan céda, découvrant un entrelacs de dentelles soulignant sans les cacher, les formes de son corps d'ivoire au dessus de son lourd jupon encore en place. Étant donné le galbe de son corps musclé, le corset ne changeait pas beaucoup sa ligne, adoucissant seulement un peu.

    Une légère rougeur monta au visage de Rowena lorsque l'homme croisa discrètement son regard en s'approchant de nouveau. Sa propre seime-nudité ne lui pose pas problème et sa posture de nouveau détendu le prouve. Non. Par contre, l'idée qu'il soit payé revenait dans l'esprit de la jeune femme et si elle croyait en venant que ça ne faisait aucune différence avec ses libertinages habituels... Et bien finalement si.

    Au moins, entre l'intérêt qu'elle portait à la vie sexuelle de leur vice-président et l'émoi de cette drôle de séduction lucrative, la jeune femme avait eu l'occasion de se reprendre sans tourner de l’œil comme une dinde.

    - C'est dommage, on dit le jeune Goldheart plutôt bel homme... Mais ça m'étonnerait qu'il soit là ce soir. La politique est plus sévère que toute autre profession concernant les mœurs. Je me demande bien ce que va nous réserver l'année à venir.
    Permission de ce forum:

    Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum