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  • Sam 6 Aoû - 1:49


    Les évènements de ces trois dernières années avaient laissé une gargantuesque marque sur le monde. Alors que beaucoup pensaient que les Titans n'étaient qu'une fable, qu'un conte narré pour faire peur aux enfants, ces derniers ont une nouvelle fois débarqué sur Sekai pour mener une nouvelle guerre contre les mortels. Leur égo dépassait toute attente et malgré des milliers d'années de défaites face aux mortels, ils ne semblaient pas vouloir lâcher l'affaire. Que cherche-t-il exactement ? Pourquoi sont-ils autant rancuniers ? Pourquoi ne peuvent-ils tout simplement pas vivre de leur côté sans venir infliger des horreurs aux innocents ? Tant de questions sans réponses.

    C'est dans ses pensées que Verde progressait dans la ville de Kyouji. Vêtu d'une longue tenue blanchâtre, une sorte de robe de combat accompagnée de son badge prouvant son grade de Tovyr, il avançait dans les rues peuplées de la ville reikoise tout en gardant l'ouïe fine sur les conversations aux alentours. Le soleil débute sa descente dans le ciel, la chaleur est présente sans pour autant être étouffante grâce à la forêt à quelques lieux et le lac qui amène son brin d'air frais. L'Officier se faufile entre les groupes de gens comme s'il glissait sur leur peau, sans que ceux-là ne s'en rende compte. L'un des traits spéciaux de sa race, celle d'être transparent et de passer inaperçu pour la plupart des gens. Même les soldats qu'ils croisaient étaient happés par leur discussion et n'avaient pas remarqué qu'un Tovyr était proche d'eux. En soit, cela ne changeait rien à la vie de l'ombra. C'était tout à fait normal et il préférait cela.

    Soudain, il perçut des rires et des acclamations venant d'un peu plus loin de sa position. Curieux, il lève légèrement son regard et remarque un regroupement de plusieurs personnes : il s'approche de plus en plus des bruits avant d'apercevoir un père avec son enfant sur les épaules riants de bon cœur et enthousiaste face au spectacle qui se jouait devant eux.

    — Qu'est-ce ? Chuchota Verde, le visage affichant cette immense tristesse qui le suit depuis toujours.

    Il cherche du regard un emplacement plus propice pour observer et trouva un lieu un peu plus en hauteur où un public semble s'être aussi installé. Il s'y dirige en augmentant son allure de peur de rater une chose importante. Enfin, il vit ce pourquoi les autres étaient heureux : un simple spectacle de marionnettes.




    Encore plus confus, le militaire fixa longuement les mouvements des poupées, les fils ici et là, écouta les paroles, jeta un œil aux décors ainsi qu'à la cabine, les pancartes en hauteur et autres détails qui ne demandaient généralement pas d'être étudiés de près par un public. Mais pour l'ombra, c'était une toute autre histoire : il cherchait à comprendre pourquoi ces hommes, femmes et enfants étaient satisfaits, il cherchait à découvrir pourquoi ces mises en scènes étaient appréciées par le peuple. Il s'assoit un instant et observe encore et encore sans percer les secrets de cet endroit.

    — Je ne comprends pas, murmure-t-il dans sa barbe. Pourquoi sont-ils si heureux ? Ajoute-t-il toujours en se parlant à lui-même.

    Cependant cette fois, il ne remarque pas que quelques personnes assises autour de lui l'ont entendu : certains s'écartent car ils ressentent un malaise en étant à ses côtés, sans compter que ses mots sonnaient bizarrement. Les gens n'ont-ils pas le droit d'être heureux ? En réalité, Verde est tout simplement un homme totalement submergé par les malheurs de ce monde et, instinctivement, souhaite sûrement ressentir un peu de joie. Juste un peu.



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  • Dim 7 Aoû - 11:27
    Aujourd'hui, j'avais pas envie de travailler. C'est comme ça. J'ai la chance quasi-unique d'être ma propre patronne et de voir mes affaires très bien fonctionner.  (Du moins à mes yeux de Mélornoise qui se satisfait d'un train de vie très modeste. Je ne manque de rien pour vivre. J'ai de quoi continuer à exercer mon activité et voyager pendant longtemps.)  

    J'ai donc voulu profiter du temps particulièrement clément aujourd'hui pour monter vers les jardins suspendu et m'y promener. La fraicheur qui est règne est une bénédiction. Des tas de gens s'y promènent, créant une mosaïque colorée et curieuse. Des enfants jouent, des artistes se produisent. Et quelques vendeurs proposent aux promeneurs friandises et rafraichissements, ce qui explique pourquoi après avoir eu envie de m'acheter "une date ou deux" à grignoter, je me retrouve littéralement avec une bolée de morceaux de pastèques mélangés avec une espèce d'alcool local, originalement fort mais très dilué par le jus abondant des fruits.

    Et c'est ainsi, les mains prises par ma "salade de fruits" customisée que je finis au milieu de la foule, à essayer d'apercevoir quelque chose d'une représentation théâtrale faite avec des marionnettes.  Les bambins ont la décence de tous s'asseoir aux premières loges de la scène. Leurs parents n'ont pas ce reflexe ! Ma fierté personnelle me pousse à rester au milieu des jambes adultes et à me contorsionner pour réussir à apercevoir quelque chose au dessus d'une hanche ou entre deux silhouettes mouvantes.

    Il est question dans la représentation du couple impérial. Les envoyés célestes, la lune et le soleil. L'histoire de leur rencontre, de leur alliance, de leur lutte pour la liberté des peuples du monde et leur affrontement contre les titans. C'est le roman national Reikois mis en valeur de façon plaisante où évidemment les qualités des deux personnages sont exacerbées ! Après tout, les reikois ont divinisé et idéalisé leurs deux dirigeants. Et à bien regarder de près les gravures de l'Empereur Tensai .... eh ! Oui il faudrait être difficile pour le trouver moche. D'autres images me viennent à l'esprit mais je ne les partagerai pas avec vous ! On les mettra sur le compte de l'alcool.

    Evidemment il n'y a pas que des héros dans cette pièce de théâtre. Les méchants y ont leur place et sont affligés des pires traits de caractère possibles. ( Cet affreux Seagan a l'air d'un bien triste sire et la manière dont il a de se prosterner devant des statues de géants et d'embrasser leurs fesses fait beaucoup rire dans le public. Même moi je pouffe, heureuse de voir un personnage aussi effrayant et dangereux pour un temps dépeint dans une situation ridicule).

    Et puis au milieu de cette joyeuse cohue, j'entends un de mes voisins faire un commentaire sortant de l'ordinaire.

    — Je ne comprends pas. Pourquoi sont-ils si heureux ?

    Je lève un coup d'oeil curieux en direction du bonhomme. Un officier impérial ? Visiblement en relache lui aussi ! Ah je suis contente que pour une fois, ce ne soit pas quelqu'un qui me demande "Dites donc, vous êtes pas tatouée vous ? Vous avez des autorisations en règle ?".
    Non pas que je veuille pas me conformer aux lois des pays que je traverse ou que je n'aime pas les flics par principe, mais se faire contrôler plusieurs fois par jour peut être lassant à la longue ! Son commentaire m'intrigue suffisament pour que je réponde vers lui d'un ton joyeux.

    - Ah mon bon monsieur, a t'on besoin de raisons pour l'être ?

    Grand sourire devant l'expression peut être surprise de l'homme. Je tend vers lui la bolée de pastèques coupées.

    - Un fruit ?

    Et j'enchaine, spontanée et bavarde comme je sais l'être.

    - J'ai deux grandes  hypothèses à formuler. Soit ils sont simplement heureux de vivre, de passer du temps avec les leur dans un endroit agréable. Ils rient un bon coup et entendent une histoire qui leur fait se sentir en sécurité. Ca éloigne leurs peurs.

    J'avais énoncé cette première hypothèse avec sérieux, un index levé. Et enchaine ensuite sur la suivante avec un ton plus léger.

    - Soit ils se rendent compte qu'ils sont verticalement avantagés et se réjouissent de pouvoir voir le spectacle en entier depuis tout là haut. Ils sont satisfaits de provoquer la jalousie des personnes dont le centre de gravité est plus bas.
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  • Lun 8 Aoû - 14:42


    La réponse de la spectatrice naine fait tourner la tête de Verde dans sa direction. Son expression, son regard et même sa façon d'avoir légèrement la bouche ouverte démontre une certaine curiosité dans ce qu'elle venait de dire. Elle lui tend sa coupe de fruits et, d'un geste, toujours avec cet air interrogateur, se saisit d'un morceau de pastèque qu'il croque entre ses dents. Le goût sucré et frais est très agréable mais la moue triste qui colle au Tovyr ne le quitte toujours pas. Il fait un léger signe de tête pour la remercier pour cette attention et du regard, il semble chercher quelque chose avant de revenir sur son interlocutrice qui continue ses explications, enchainant sur des hypothèses qui soulèvent de nouvelles questions dans la tête de Verde.

    Après l'avoir écouté avec attention, l'ombra regarde de nouveau la scène, puis le public, cherchant une connexion entre l'explication de sa voisine et la réalité du terrain.

    — Heureux de vivre ? Pourtant ni y'a-t-il pas encore tant d'injustices dans le monde ? Pendant ces trois longues années, des milliers d'âmes sont tombées et de nombreuses familles sont en deuils ? N'est-ce pas juste une illusion de croire que tout va bien ? N'est-ce pas un manque de respect pour ceux déjà partis et ceux qui souffrent ?

    Son regard quitte la scène pour revenir sur sa voisine joyeuse. Il tourne légèrement la tête sur le côté, comme le ferait un chat qui ne comprend pas ce qu'il se passe.

    — Et chercher à provoquer la jalousie chez une autre personne n'est-ce pas égoïste et malsain comme attitude ?

    En réalité, il n'a pas sur lire le ton léger qu'a utilisé la jeune femme pour exprimer son hypothèse.

    — Dans ce spectacle, je ne vois que de la tristesse, je ne vois qu'un homme qui s'est perdu. Alors qu'il était le héros d'une nation, il est devenu l'ennemi du monde sans parler des empereurs qui ont aussi souffert de cette histoire. Finalement, ne sommes-nous pas seulement en train de nous voiler la face pour tenter de cacher nos souffrances ? Pourquoi les cacher ? Pourquoi ne pas les combattre et faire en sorte qu'il n'y en ait plus ?

    Verde ouvre ses mains et plonge son regard verdâtres dedans alors que quelques personnes du public, proches de lui, s'écartent d'une certaine distance après avoir entendu ses paroles.

    — Il est malade ce type... chuchote un mari.
    — Chut, fais gaffe il fait partie de l'armée, lui répond sa femme.
    — Viens on va plus loin.

    L'ombra entend ce qu'il se passe et ressent ce qu'il se passe autour de lui.

    — Ces gens ne sont-ils pas simplement effrayés par cette vérité Madame ?

    Alors qu'il quitte ses mains des yeux, un marchand du spectacle passe non loin de leur emplacement. Captivé par ce qu'il vend, Verde fait un signe de main à l'homme aux fleurs qui s'approche.

    — Un bouquet je vous prie, demande le Tovyr.
    — Et un bouquet pour Monsieur. Ca fera 10 cuivres.

    Il saisit le bouquet d'œillets rouges et lui tend le paiement. Le marchand reprend son commerce et Verde tend le bouquet à la jeune dame.

    — Désolé, je n'avais rien pour vous remercier, il fait signe de la tête pour la pastèque d'un peu plus tôt. J'espère que vous apprécierez les œillets rouges. Dans le langage des fleurs, il signifie l'admiration que l'on a d'une personne.

    Intérieurement l'admirait-il ? Admirait-il cette façon qu'elle a de voir les choses ? Peut-être qu'au fond de lui, il souhaiterait aussi pouvoir passer outre ce qu'il se passe dans le monde.



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    Anonymous
  • Mar 9 Aoû - 14:12
    Ah oui ... je crois que le grand bonhomme a l'humeur assortie avec sa vêture. J'écoute son monologue et machinalement, j'estime que l'idée de lui tendre un nouveau bout de pastèque n'est pas si mauvaise.

    - Tenez, commencez par en r'prendre un. C'est un bon remède pour commencer !

    C'est un début de bonne solution contre la déprime ! Je ne doute pas un seul instant que le bonhomme cogite sur la question depuis perpette. Je sens bien que garder le silence après une telle tirade aurait quelque chose de ... déplacé ! Ca lui fera peut-être du bien que pour une fois quelqu'un donne la réplique à son monologue tragique.  

    - Je pense que ... c'est justement parce qu'on sait que le chagrin existe qu'on peut se réjouir de son absence. Ce n'est pas manquer de respect aux morts que d'être heureux. Au contraire ! Je pense que beaucoup de disparus ne pouvaient que souhaiter que leurs proches survivent et trouvent le bonheur ...

    Notre discussion n'est pas si discrète qu'on pourrait l'imaginer. Même si on essaye de chuchoter, certains spectateurs s'en trouvent dérangés. J'ai pour eux un sourire d'excuse alors qu'ils font le choix de s'éloigner. Ironiquement ca me fait un peu de place pour que j'ai une vue un tout petit peu plus dégagée vers la scène.

    - Je ne crois pas qu'on doive se sentir coupable du malheur des autres ... Enfin heuh ... tant qu'on n'est pas la raison de leur malheur, évidemment !

    J'ai du loupé un épisode à force de papoter. Tensai (dont la marionnette est vraiment très avantageuse) est en train de faire un discours face à une armée enthousiaste, brandissant son arme en l'air et haranguant avec emphase). Je regarde d'un air pensif en direction de la poupée-Empereur mais intérieurement je continue de cogiter sur les propos tenus par l'officier.

    - La souffrance fait partie de la vie j'en ai peur. C'est ainsi. Mais par chance la souffrance n'est pas constante, même dans les jours les plus noirs on peut essayer de trouver un petit quelque chose de positif.

    Un bout de pastèque par exemple ? Voilà que je tend de nouveau le bol avec un sourire que j'espère engageant.

    - Et oui peut-être que vous les avez un peu effrayés. On sait tous qu'on va mourir. Que nos proches vont également nous quitter bien plus tôt que nous le voudrions. On choisit souvent de ne pas y penser et de ne pas s'attarder sur l'idée. Parce que y songer et nous tourmenter n'y changera pas grand chose.

    Après cette déclaration, une espèce de silence méditatif s'installe. Peut-être réfléchit t'il à mes paroles ? Ou peut-être qu'elles lui passent au dessus, allez savoir. Après tout je n'ai pas livré beaucoup plus que de la philosophie de comptoir quand on y regarde bien. Des philosophes et des esprits éclairés, il en trouvera de bien meilleurs que moi sans avoir à se donner trop de peine ! Je me remet à écouter un peu de la pièce jouée. Les effets de flammes faits avec des rubans rouges et jaunes secoués sont assez convaincants et semblent impressionner les plus jeunes. Elles viennent d'où les flammes ? Un dragon ah oui ? Oh on dirait que j'ai raté un bout de l'histoire.

    Et puis sans que je le vois venir, je me retrouve soudain avec un merveilleux bouquet rouge (comme ma robe !) D'abord décontenancée, je ne tarde pas à reprendre pieds et à répondre avec engouement.

    -Oh merci ! ... Mais pour trois bout de pastèques ils ne fallait pas vous donner cette peine ...

    Une protestation de pure forme. Ce que mes paroles affirment, mes yeux le démentent. Je ne peux empêcher une expression de joie illuminer mes traits. Je ne connais pas beaucoup de filles qui ne sont pas heureuses quand elles reçoivent un bouquet ! Et à titre personnel c'est un plaisir qui m'est très très rarement fait. Une rareté qui explique pourquoi le geste me touche tant. Les hommes (les nains en particulier) ont tendance à être des bourrins. Ils imaginent que parce que je suis une naine, il faut m'offrir à boire ou des bijoux et y aller sans prendre de gants. Alors que personne n'est insensible à la délicatesse d'un bouquet de fleurs fragiles et à l'écoute de mots choisis avec douceur.

    Bon en attendant ... Tout ca est quand même un développement très inattendu. Est-ce que la soudaineté de la démarche me fait rougir un petit peu ? Nooooon le rose aux pommettes doit être l'effet du soleil ! Je ne sais pas exactement comment interpréter le cadeau mais je sais que les règles de galanterie stipulent que c'est au moins une invitation à poursuivre la conversation. Ca tombe bien, je suis du genre à savoir entretenir une conversation. Déformation de marchande ? Non sûrement pas, je suis ainsi depuis toute jeune. Un trait de caractère pas si fréquent chez les gens de ma race il parait.

    - Je suis touchée. Vous faites de tels présents à toutes les dames ?

    Une question faussement innocente, presque rhétorique. Une perche tendue à une répartie pleine d'esprit.

    - Je m'appelle Gerda Grisepierre. Très heureuse d'faire votre rencontre, monsieur ... ? Je vous tendrais bien la main mais entre les fruits et le bouquet, je n'en ai plus de disponible !

    Et il faudra à un moment où un autre que je trouve une manière de pouvoir continuer à manger mes morceaux de pastèque ainsi. Mais ce n'est pas le sujet immédiat.

    - Ca m'peine de vous voir si ...

    J'hésite sur le mot à employer pendant deux secondes avant de poursuivre.

    - ... affecté. J'imagine que votre rôle ne doit pas être facile à tenir tous les jours.

    J'imagine bien que arrêter les marchandes non tatouées de passage pour leur demander leurs papiers n'est pas la tâche la plus pénible ou dangereuse qu'un officier doit entreprendre au quotidien. Difficiles d'imaginer quels deuils il porte et de quel genre d'horreurs il a pu être témoin dans l'exercice de ses fonctions.



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