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  • Lun 8 Aoû - 13:07
    Jet de dés
    Feat Thylie Wildfire
    La journée est déjà bien entamée. Elle est même sur le point de prendre d'autres couleurs. Le ciel s'assombrit, alors que le soleil part rejoindre un autre monde, par delà l'horizon. C'est le moment favori de Klaus. Lorsque le feu du ciel s'éteint, que ceux des maisonnées s'allument. Le temps semble s'écouler différemment, et les plaines se peuplent d'ombres auxquelles on ne peut pas donner de noms. Les odeurs sont également différentes, et puis cela change également en fonction des lieux et des personnes. Mais ce qui marque le plus les sens de Klaus, ceux sont les bruits, tous les sons que le début de soirée et la nuit offrent. Un silence grouillant. Un silence qui ne ressemble pas à tous les autres silences. Alors, Klaus, il aime bien ça : le soleil qui se couche, le rythme de la vie qui change, et les harmonies que cela crée.

    Klaus regarde l'étoile s'éteindre et retourne au brouhaha de la taverne où il fait escale. Demain il doit se rendre à Mael, pour un contrat. Qu'est-ce qu'il aurait adoré naître dans cette région, à l'époque où celle-ci était encore un joyau du continent. Après le passage des Titans et les grandes guerres, elle a perdu de sa superbe, mais pas assez pour qu'elle soit complètement désertée. Même si c'est probablement pour un énième sale travail, l'homme est tout de même heureux de rendre visite à la Blanche Mael. Et puis, il aime bien l'excitation que cela lui procure. Il a décidé, peu avant d'arriver dans la région, de ne pas se rendre tout de suite en ville. Il a préféré se poser dans une auberge de campagne, non loin de la cité. Et ce soir, il se couchera avec l'envie de se lever pour aller jusqu'à Mael. Même si ce n'est pas pour du tourisme, il compte tout de même bien en profiter.

    La taverne est bien heureuse, les gens boivent, jouent à des jeux d'argent, fricotent avec quelques prostituées. les gigolos sont plus discrets, mais pas inexistants. Klaus, lui, est assied à une table dans le coin de la salle, là où il peut voir toute cette pièce de théâtre sans s'inclure. Il n'a pas commandé de quoi manger, rien pour boire. Il se contente de regarder derrière le métal de son casque, les bras croisés. On pourrait presque entendre son sourire en coin. Il trouve ça beau, ces gens vivants. La vie n'est pas facile, tout ce peuple a probablement mieux à faire, des problèmes à régler, parfois des gros. Cependant, ils trouvent tout de même le temps de ripailler.

    L'aubergiste vient à sa table pour lui demander s'il a besoin de quelque chose, mais il fait un simple geste de main pour dire que tout va bien. Alors qu'elle repart pour une autre table - de nains - Klaus défait ses gantelets pour les poser à côté de lui. Ceci fait, il sort son carnet, son encre et son stylet, et commence à dessiner la scène et quelques traits de poésie.

    CENDRES
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Mer 10 Aoû - 20:06
    Je suis fatiguée et j’ai besoin d’une bonne bière et d’un bon repas. De chaleur humaine aussi après avoir parcouru les rues de la cité morte, Sancta. Un lieu où règne le silence et le froid, un lieu où j’ai voulu assouvir ma vengeance sans y parvenir.

    Il m’a fallu trois jours d’une marche forcée épuisante à travers les forêts en évitant les routes principales pour pouvoir enfin franchir la frontière invisible qui marque le territoire conquis par le Reike avec, en son centre, la ville de Mael. Je connais une auberge, l’une des seules du coin qui accueille une faune hétéroclite. Pas vraiment du luxe et les soirées se finissent souvent en bagarre, mais le propriétaire à la bonne idée de servir une de ces bières naines si fortes dont je raffole.

    J’entre dans l’établissement bondé et bruyant, mon odorat sensible agressé par l’odeur de la crasse et de la sueur. Je porte une longue cape, tâchée de boue et usée par le temps. Pour l’attacher, une broche magnifique en argent arborant une améthyste au violet profond et scintillant. Un bien beau bijou pour une personne telle que moi.

    Je me rends directement au comptoir pour vider quelques chopines avant de rejoindre une table de joueurs. J’ai appris à jouer quand je combattais les sbires des titans au côté des soldats du Reike. Il n’y a pas grand-chose à faire entre deux batailles et l’activité de loin la plus apprécié est le jeu et la boisson. Alors quand on peut combiner les deux… Mes parents n’auraient surement pas vu mon comportement d’un bon œil, mais il n’y a plus personne pour me le reprocher.

    L’un des bonhommes essaie de tricher. Il est doué, très agile de ses doigts, mais j’ai des sens bien plus développés que la normale, alors je m’empare de sa main coupable, avant de me servir de l’autre pour lui éclater la face contre la table, lui brisant le nez en prime. Le silence s’installe alors que l’attention se concentre sur moi, mais je me contente de me lever en empochant mes gains.

    Mon regard charbonneux se pose sur un coin de la salle, un homme étrange et massif semble griffonner quelque chose sur un bout de papier. Il porte une armure, mais surtout un casque qui couvre et dissimule totalement son visage. Vu sa corpulence il est presque aussi massif que moi, ce qui est rare pour quelqu’une de sa race, car il sent l’humain à plein nez.

    Je m’approche, prenant place devant lui sans demander la permission.

    Je pointe du doigt son heaume.


    - T’as peur que quelqu’un essaie de te péter le nez.

    Je siffle entre mes dents en faisant un signe à la serveuse pour commander deux bières. Puis je pose des dés entre nous.

    - Tu joues ?
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Jeu 11 Aoû - 8:21
    Jet de dés
    Feat Thylie Wildfire
    Il y avait cet étrange personnage qui perturbait le tableau de Klaus. Une grande femme, aussi robuste et délicate qu'un rempart. Pas le brin de femme qu'on a forcément envie d'inviter en pique-nique romantique en forêt, au risque de craindre pour sa propre vie si un mot de trop était dit. Et puis elle avait ces étranges cornes. Une descendante de démon ? D'un dragon ? Peut-être pas, mais toujours est-il rien de bien sympathique. Il la trouvait vulgaire au milieu de cette auberge. Elle fait tâche, elle prend toute la place dans ce tableau de fin de soirée. Cela a le don d'irriter Klaus, qui met tous ses sens en alerte, au cas où.
    Klaus a l'impression qu'elle a eu une rude journée, ou bien plutôt, plusieurs rudes journées, avant d'arriver ici. La région n'est plus aussi connue pour ses belles terres, désormais la désolation et le danger règne en couple maître. En somme, un parfait endroit pour les mercenaires et ceux voulant ressentir la grande Peur de leur misérable vie.

    Le Faux Roi fait bien en sorte d'occulter totalement l'individu faisant défaut à son croquis, enjolivant la réalité perçue. Mais ce ne fut pas possible bien longtemps. En relevant le nez de son carnet à l'entente d'un gros BOOM !, il découvre cette femme éclatant sur la table sans demander son reste, le nez d'un homme. Charmante créature, pensa Klaus en soupirant. Mais cela ne l'empêche pas de continuer à détailler l'aubergiste derrière son bar. Il surveille sans discrétion ce qu'il se passe, mais plus personne n'ose dire vraiment mot. La table des nains grommelle et se penche soigneusement sur leurs choppes. Klaus reporte une énième fois son attention sur son carnet pour griffonner quelques mots, Il n'y a pas que les hommes qui se comportent comme des sans gêne.

    « T’as peur que quelqu’un essaie de te péter le nez. » entend-il en face de lui. L'armure n'a pas très envie de lever la tête, alors il se contente de gribouiller une silhouette noire en plein centre de son dessin, tout en répondant, « Vous comptiez me le « péter »  ? », avec flegme, sans lui accorder un regard, et désignant du menton la scène précédente. Alors qu'elle siffle sans élégance une serveuse pour se prendre quelque chose, Klaus termine de noircir sa page de cette silhouette sombre et sans reliefs. Il ne reste plus qu'un bout de l'aubergiste, et un minuscule bout de la table des nains. Elle prend tellement de place. Une tâche noire dans son début de soirée. « Tu joues ? », demanda le parasite sans esthétisme, sauf peut-être une broche un peu trop saillante pour ses haillons. Klaus ricane sous son casque, et dépose délicatement ses affaires à sa gauche, auprès de ses gantelets. Il n'ajoute pas plus qu'un soupire, appui son bras gauche sur la table, et penche sa droite pour attraper les dés. Des vieux dés qui ont dû beaucoup servir. Mais il fallait un enjeu, un défi à relever, un truc dangereux, « Qu'est-ce qu'on pari ? », et sans attendre de réponse, Klaus agite sa main brûlée et jette les dés. Il se fiche bien de ce qui est parié, dans tous les cas : il gagnera. Même si son premier jet donne comme résultat un double trois, ce qui n'est pas très glorieux.
    La serveuse revient avec deux bières, ce qui n'augure rien de bon. Klaus veut bien tout parier, sauf « ses » règles.
    CENDRES
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Jeu 11 Aoû - 21:30
    Je jette un coup d’œil au dessin que cet homme étrange était en train de tracer, me demandant pourquoi d’un seul coup il le rature de noir en son centre. Pourtant cela avait l’air joli…

    - Vous comptiez me le « péter »  ?

    Je ris, un rire franc et bruyant à l’image de ma personne.

    - Si tu triches oui.

    Et je n'hésiterai pas une seule seconde. L’homme se saisit des dés, sa main est marquée par le feu et pendant un instant je ne peux en détacher mon regard jusqu’à ce que le bruit des dés me sorte de ma rêverie. J’imagine qu’il doit être brûlé ailleurs, son visage surement, ce qui expliquerait qu’il porte son heaume même à l’intérieur de l’auberge.

    Habituellement on détermine ce que l’on parie avant de jouer. C’est la logique la plus élémentaire, mais monsieur casque semble avoir un égo surdimensionné, sa tête gonflée d’orgueil mal placé l’empêchant surement d’enlever son couvre-chef. Je ne peux retenir un ricanement en voyant son résultat, un double trois qui ne devrait pas être trop compliqué à battre. De quoi le remettre directement à sa place.

    La serveuse revient avec les deux pichets remplis à ras-bord d’une bière sombre et épaisse. J’en fais glisser un vers lui, gardant l’autre pour ma personne avant de me saisir des dés.


    - Celui qui perd, paie.

    Simple pour commencer, on verra ensuite pour un défi un peu plus difficile à relever.

    Je secoue longuement les deux pauvres dés usés jusqu’à l’os avant de les faire rouler au centre de la table, obtenant un magnifique dix qui me ravit.
    Je me frappe la poitrine en criant en voyant le résultat.


    - THYLIE !

    On fait moi le fier maintenant, de quoi rabattre le caquet à monsieur le heaume. Au moins maintenant il connait mon prénom tout comme le reste de la salle qui commence à s’intéresser à nos deux personnes. Il faut dire qu’on dénote un peu tous les deux au milieu de cette faune bigarrée.

    Pour fêter ça, j’engloutis ma bière presque d’un seul trait, avant de reposer le pichet vide bruyamment sur la table. Je montre sa propre bière qu’il ne semble pas vouloir toucher.


    - Tu bois pas ?

    Il faut dire qu’avec son casque cela risque d’être compliqué. Et puis c’est vraiment con de porter un heaume comme çà, çà attire forcément l’attention des gens curieux. Et en plus d’être bruyante et mal élevée pour certains standards, je suis particulièrement curieuse. Ce qui m’a amené d’ailleurs à m’asseoir à sa table.

    Je pointe de nouveau du doigt sa tête casquée. Il parait que c’est mal élevé de désigner les gens comme çà, mais à priori cela ne me dérange pas le moins du monde.


    - Encore ? Si j’gagne tu l’enlèves. Si tu gagnes…

    Je hausse les épaules.

    - C'est moi qui enlève un truc.

    De toute manière je me sens particulièrement en vaine ce soir. Aussi je m'empare de nouveau des dés pour les faire rouler une nouvelle fois, obtenant un total de... huit. Plutôt pas mal. Je le regarde l'air goguenard.

    Alors monsieur heaume, que cachez vous avec tant d’application sous votre couvre-chef ?
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Ven 12 Aoû - 8:02
    Jet de dés
    Feat Thylie Wildfire
    Déjà des menaces. Il semblerait que Klaus n'ait pas vraiment terminé sa journée, ce qui le frustre un peu. Il aurait aimé terminé sa scène, monter dans sa chambrette pour la nuit, vérifier son matériel, ses blessures, pour pouvoir repartir tôt demain matin. La routine. La divine routine qui lui permet de ne pas vouloir mettre fin à ses jours tout seul. Parce qu'il pourrait le faire. La « vie » reprendrait son court, sans lui, sans son carnet, sans son histoire. Il serait enfin libre de ce Destin qui ne lui sied guère. Mais tous les jours un quelque chose le pousse à aller de l'avant, de continuer sa vie de malfrat un peu mégalo sur les bords.
    La sentence du jeu dangereux est tombé : celui qui perd, paie la tournée. Rien que ça. Klaus avait pensé à bien pire comme petit gage, mais ça lui va lui. Il aurait aimé garder son argent, mais son résultat était si bas que son échec fut cuisant. Sa partenaire de jeu fait un très beau dix. Le hasard fait bien les choses, elle a l'air très contente d'elle, car elle scande son nom et se frappe la poitrine. Il n'en n'a pas rencontré beaucoup des comme ça. Il hésite entre le dégoût et la fascination, tout de même heureux pour elle, qu'elle puisse sans honte s'afficher dans sa plus belle nature. Mais ça n'empêche pas le mercenaire de faire une petite remarque, « Un prénom aussi simple que votre esprit. Charmant. », sarcastique sans l'intention de le cacher. C'est vrai qu'il apprécie bien la provocation. Cela fait toujours son petit effet sur les gens simples. Il n'a pas l'intention de se taire. Même perdant... il gagnera toujours. C'est la règle. Il prendra ce qui est dû. Mais ça, la dénommée Thylie, ne le sait pas encore.

    Pendant qu'elle boit sa choppe avec l'élégance d'un orc - peut-être en est-elle un ? Alors ça serait une orc plutôt belle pour sa race - le Faux Roi hèle la serveuse et lui déposer deux pièces d'argent sur son plateau, et quelques pièces de cuivre pour le pourboire. Quitte à perdre son argent, restons charitable.
    « Tu bois pas ? », demande la femme forte et triomphante, ce à quoi répond Klaus, « Non. Je préfère rester lucide face à votre échec imminent. », accompagné d'un léger ricanement. Elle perdra forcément. Et si elle « gagne », elle sera forcément perdante. Mais le drame que redoutait l'armuré arriva. Elle pointe de nouveau son casque du doigt pour lui proposer un nouveau pari. C'est arrivé trop tôt. « Je préfère le garder si vous voulez bien. Vous ne voudriez pas une vision d'horreur. », mais le jeu c'est le jeu. Il ne refuse pas pour autant. Et avant de jeter ses dès afin de tenter de faire plus que huit, il ajoute plus bas, « Et moi non plus... », mais il n'est pas certain qu'elle comprenne qu'il parle d'elle.

    Klaus secoue les vieux dès dans sa main et les jette. Le résultat le soulage. Un beau dé six accompagné d'un deux. Donnant un huit. Résultat ? Exæquo. C'est drôle comme les chiffres donnent le ton : le six c'est Klaus, et le deux c'est la fameuse Thylie. Il ricane en croisant les bras et en montrant les dès, « J'ai bien peur que nous soyons arrivé à un statu quo. Vous permettez ? », mais je vais garder mon heaume encore un moment, et il reprend les dès pour les jeter une seconde fois. La salle est un peu moins silencieuse, et quelques rumeurs commencent à se lancer dans les coins mal éclairés. « Si je gagne. Vous allez voir ailleurs si j'y suis. Si ce n'est pas le cas, on continue. », parie Klaus. Mais cette fois-ci le résultat fut beaucoup moins glorieux, les dès montrant une face quatre et deux. Un pauvre six très simple à battre si le hasard est avec cette femme.

    Secrètement, Klaus espère qu'elle gagne. Ce petit jeu le distrait bien pour le moment. Jouer avec les limites, c'est son truc.
    CENDRES
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Sam 13 Aoû - 17:59
    Je hausse les épaules devant sa réponse sèche et sarcastique. Le bonhomme n’est pas rigolo, aimable comme une porte de prison et surement laid à en vomir vu qu’il tient tellement à garer son heaume. Quoiqu’il en soit je m’empare de sa chope pour la vider d’un trait, la reposant bruyamment en rotant pour la peine. J'ai la tête qui tourne légèrement, l'alcool commençant à me rendre gaie comme un pinson.

    Il obtient lui aussi un huit, ce qui me frustre au plus au point. J’aurai vraiment aimé qu’il enlève son heaume pour satisfaire à ma curiosité mal placée. Mais non, le destin semble vouloir qu’il garde sur sa caboche son masque de métal. Agaçant.

    Les dés roulent une nouvelle fois et la nature du pari ne ma plait pas du tout. L’outrecuidant personnage pense qu’il va pouvoir se débarrasser de moi aussi facilement. Je me retiens de lui dire directement ce que je pense, me contenant de prendre les dés en le fixant de mon regard charbonneux.

    Je lance, les dés roulent, attirant notre attention à tous les deux.

    Les deux faces s’immobilisent enfin et j’obtiens un huit ce qui me fait sourire largement révélant mes dents blanches. Je lui fais un clin d’œil goguenard en lâchant.

    - Dommage Monsieur heaume. Il va falloir que vous me supportiez encore un peu.

    Je me lève alors avant de monter sur la table et de siffler à l’attention de la salle. Une fois que tout le monde me regarde je déclame avec un peu trop d’emphase.

    - Monsieur heaume ici présent pense qu’il peut me battre aux dés.

    Je le regarde de haut avant de continuer.

    - Nous allons donc faire appel à sa grande générosité puisqu’il va perdre et…

    Je saute souplement sur le sol avant de m’emparer des dés.

    - …payer sa tournée à toute la salle !

    Rien de mieux pour déclencher des hourras de joie alors que les clients commencent à se masser autour de nous.

    Si monsieur heaume voulait un peu d’intimité c’est raté.

    Je secoue longuement les dés dans ma main, pour faire durer le suspens et monter la tension. Je suis joueuse car si je perds je serai quand même bien dans la mouise. Je ne roule pas vraiment sur l’or et la salle est bondée ce qui signifie que la note sera très salée pour celui qui va perdre.

    Mais c’est çà qui donne du sel à la vie.

    Les dés roulent alors que tout le monde retient son souffle plongeant la salle dans un silence étrange.

    Un neuf, j’exulte en criant devant ce résultat avant de me pencher vers l’homme.

    - Alors Monsieur heaume, on a la main qui tremble ?

    Un peu de provocation ne fait pas de mal et les probabilités sont de mon côté…
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Sam 13 Aoû - 20:57
    Jet de dés
    Feat Thylie Wildfire
    Comme il s'y attendait les dès sont passés, et il n'aura pas la paix tout de suite. Un peu de jeu ne lui fera pas de mal. Avec son dernier voyage, il n'a pas vraiment eu l'occasion de se reposer, ni de vraiment se détendre. Il aurait aimer choisir comment il se détendrait, plutôt qu'on ne lui impose un personnage aussi vulgaire, mais l'homme fait confiance au Destin... il faut confiance aux dès de la vie. Probablement que cette partie lui apprendra quelque chose. Ou peut-être rien du tout. Le monde est bourré de sens, et parfois ce sens est trop hermétique pour être compris en l'instant. Alors on a l'impression que tout est vain, alors que peut-être un plus tard résoudra le rien du tout du passé. Même si Klaus a des préférences de contrôle, il apprécie tout de même se faire surprendre. C'est ainsi qu'il a toujours vécu, et c'est probablement ainsi qu'il mourra : dans l'étonnement de la vie. « Dommage Monsieur heaume. Il va falloir que vous me supportiez encore un peu. », assène la femme-colosse. Le Faux Roi qui répond un sourire et un ricanement, « Beau jeu. La Chance est avec vous on dirait. », et avec moi également. Si mon heaume était tombé, j'aurais dû tous vous décimer, pensa-t-il. Parce que le Faux Roi fait de fausses promesses, alors toujours il gagnera. Telle est la règle.

    Heureuse de cette réussite Thylie monte sur leur table de jeu pour montrer sa victoire, mais également déclamer la nouvelle sentence, «…payer sa tournée à toute la salle ! », ce à quoi Klaus réagit par un froncement de nez sous son heaume, alors que toute la joie était en joie. Sa bourse est quasi vide, et il doute fortement qu'il ai de quoi payer pour tout un régiment. Voilà que des clients s'amassent autour de vous afin d'assister aux joutes. Le mercenaire préférant la discrétion, le voilà un peu mal à l'aise en présence de tous ces yeux avides et pressés de connaître la réponse des dès du Destin.

    De nouveau installée, la femme victorieuse relance les dès, et c'est un très beau neuf qui sort. Thylie ne manque pas de faire savoir sa joie, et son excitation est palpable... et presque contagieuse. Klaus se demande bien comment il va s'en sortir s'il ne fait pas un chiffre égal ou un nombre supérieur. Peut-être que la serveuse, après sa générosité passée, sera plus indulgente sur les prix ? Il ne le saura qu'une fois que ses dès auront cessé de tourner pour donner un... neuf ! Et c'est le soulagement. Même si Klaus se trouve sous une couche de métal, on peut voir ses épaules légèrement se déraidirent. Voila sa bourse plus ou moins sauf.  « J'ai bien peur que nous devions honorer votre sentence de manière équitable. » rit l'armuré, se penchant sur la table et en posant le menton de son heaume sur ses mains brûlées.
    La salle est heureuse, toujours gagnante. Klaus renverse la totalité du reste de sa bourse sur le plateau de la serveuse, de quoi payer sa part. Maintenant, il n'a plus le choix, dans les prochains jours il va falloir trouver des contrats pour avoir un toit sur la tête. Mais au cas où, le mercenaire a une idée, « Si je gagne, vous me devrez une pièce d'or, sans échéance. Si je perds, je vous en devrais une. », et en réalité, si elle ne lui donne pas cette pièce, il s'en fiche éperdument. Il joue pour jouer actuellement. Prenant les dès, Klaus les secoues quelques instants pour réliser un cinq et un quatre, offrant un joli neuf,  « A vous. Ma Dame. ».

    CENDRES
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Lun 15 Aoû - 15:36
    Mon sourire se fige lorsque je vois le résultat de son jet. Monsieur heaume est moins expansif que moi, mais il est aisé de percevoir le soulagement détendre ses muscles et je le soupçonne de sourire sous son casque de ce résultat qui nous met sur un strict pied d’égalité.

    Je vide ma bourse à contrecœur pour payer ma part. Non pas que j’ai un quelconque amour pour l’argent, à vrai dire je pourrai aisément m’en passer, mais je n’aime pas perdre et cela me laisse un arrière-goût amer dans la bouche. En tout cas les consommateurs sont ravis et les applaudissements nourris devant notre « performance » fusent un peu partout. La salle s’échauffe donc gentiment alors que l’alcool coule à flot.

    Mais monsieur heaume ne semble pas se satisfaire de ce résultat nul. Prendrait-il plaisir à notre petite joute amicale alors qu’il me semblait être un homme aigri et déprimant ? En plus il ose me traiter de Dame, adoptant un ton un brin provocateur et hautain qui titille ma sensibilité.

    De nouveau un pari lancé à la volée. Une pièce d’or c’est une sacrée somme pour la plupart des gens qui fréquentent cet établissement et pour moi en particulier. Alors je peux percevoir le frémissement d’excitation qui parcourt les cœurs et les esprits tandis que les dés roulent sur la table.

    Mon poing rencontre bruyamment la table qui manque de se briser en deux. Un nouveau neuf qui a provoqué cette saute d’humeur typique de mon tempérament. C’est moi maintenant qui me retrouve dans une situation difficile à devoir obtenir un résultat élevé pour ne pas devoir à ce sinistre personnage une bonne partie de mes prochaines soldes.

    Quoiqu’il en soit je me saisis des dés, les secouant longuement dans ma main comme pour attirer la chance.

    Les dés roulent, un premier six qui me donne de l’espoir, mais qui ne dure pas alors que les dés s’entrechoquent pour s’arrêter sur un… quatre et un misérable deux.

    Je jure dans un dialecte incompréhensible aux accents crépitants et secs du feu dévorant du bois sec. J’ai perdu et je me laisse retomber sur ma chaise en soupirant de déception. Si je suis expansive et entière, je n’en reste pas moi une personne de parole. Et malgré tout je sais être bonne joueuse et accepter ma défaite lorsque la victoire est méritée. Nous avons joué, il a gagné.

    Je tends donc la main vers lui sans intention de la lui broyer, même si cela serait particulièrement jouissif.


    - Il me faudra un peu de temps pour honorer ma dette, mais je ne suis pas du genre à ne pas tenir mes engagements.

    Et puis il me reste juste de quoi me noyer dans la bière pour oublier ma déveine passagère…
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Mer 17 Aoû - 8:42
    Jet de dés
    Feat Thylie Wildfire
    Si la Bonne Étoile existe, alors celle-ci se tient au-dessus de la tête de Klaus, en compagnie de l'épée de Damoclès. Sa suffisance devrait lui poser quelques problèmes, provoquer une bagarre, mais étonnement, il arrive à tenir en respect l'assemblée de lascars entretenus par l'alcool de mauvaise qualité. Alors que la femme forte vide également le contenu de sa bourse, Klaus croise les bras et s'enfonce dans sa chaise, l'air satisfait des échéances. Une toute dernière fois, le mercenaire a fait battre les dès sur la table mitée, le mettant en très bonne position. Ce n'était pas au goût de la prénommée Thylie  qui violenta l'arène de jeu, manquant de peu de la brisée.
    A cet instant, Klaus se demanda s'il allait enfin recevoir un coup sur la tête, ou cette insolence divine allait encore passer. Mais sans plus de courbettes, la femme relance les dès qui ne suffirent guère à faire front au joli neuf de l'homme. Son adversaire jura dans un dialecte qui ne comprit pas, et se laissa retomber sur sa chaise précaire. Défaite.

    Klaus s'autorisa un sourire sous son heaume, accompagné d'un ricanement un peu mesquin. Il ne savait comment, mais il était certain de gagner. Et pour une fois, sans tricher. D'ailleurs, il aurait été bien embêté s'il avait été en dette envers cette Dame. Cela aurait été contraire aux règles qu'il s'imposait. Jamais il ne doit être en dette envers un autre vivant. Il en a déjà suffisamment auprès des morts, pour ne pas en rajouter.
    Thylie tendit sa main vers l'homme, qui se redressa et lui serra amicalement. Elle en profita pour accepter son sort, « Il me faudra un peu de temps pour honorer ma dette, mais je ne suis pas du genre à ne pas tenir mes engagements. », et Klaus lâcha sa prise. Laissant le poisson retourner à ses rivières d'alcool. Avec un léger mouvement de tête compris, il lui répondit, « Thylie. Vous êtes désormais en dette envers le Faux Roi. », et le Faux Roi réclame toujours sa taxe. En révélant ainsi son identité, il identifia quelques chuchotements dans l'assemblée. Voilà plusieurs années qu'il sillonne les routes, en évitant soigneusement Courage, toujours un amant fidèle de la discrétion, il semblerait que sa conquête commence à être un peu bavarde, poussée par le Temps.

    Rangeant ses quelques affaires dans sa besace, prenant ses gantelets dans une main, il se lève de toute sa hauteur, fait une légère courbette à la dame et dit, « Vous fûtes une adversaire de choix. Au plaisir de vous retrouver au croisement d'autres carrefours. », et se retira poliment pour rejoindre sa chambrette pour la nuit. Demain sera un nouveau jour, et il a des choses à faire qui lui demanderont toute son énergie.
    Prenant les escaliers afin de rejoindre son chez lui de fortune, il put voir que deux nains grincheux commencèrent à se bousculer. Voilà que tout l'alcool offert joue sur les esprits fragiles. Et avant de disparaître, il lança un, « Bonne Nuit. », à la femme qui a voulu se jouer de lui.

    Une fois en haut, loin des regards curieux, il leva son masque, défît son costume, et termina ses notes dans son carnet. Ajoutant des dés formant un neuf dans le coin d'une page. Ainsi, il nota soigneusement le nom de Thylie, ainsi que sa dette, en bas de page. Durant la vie d'homme qui lui restera, il dominera ce monde.
    CENDRES
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Mer 17 Aoû - 14:05
    Le faux roi...

    Cela me dit vaguement quelque chose, mais mon esprit est trop embrumé par l'alcool qui commence à faire son effet pour me souvenir où j'en ai entendu parler. Je fais donc contre mauvaise fortune bon cœur, malgré l'air narquois que je devine sous son casque alors qu'il ma rappelle que je lui suis redevable. Pour être franche, c'est assez agaçant de ne pas voir l'expression du visage de son interlocuteur, surtout dans ces moments-là.

    Je fûtes un adversaire de choix... Non, mais il me prend pour qui celui-là ? Pour toute réponse, il ne reçoit qu'un reniflement hautain de ma part. Je me marre en le voyant s'éloigner, vraiment un drôle de zigoto ce bonhomme. J'aurai tellement aimé voir la trogne qu'il cache sous son heaume. Mais il faut croire que Dame Fortune veillait sur l'anonymat de ce faux roi.

    Je me lève. L'ambiance a monté d'un cran dans la taverne, les esprits d'échauffent sous l'effet de l'alcool,  même si les regards ne sont plus fixés sur notre table maintenant que mon adversaire est allé se coucher. Nul doute que le sommeil lui sera doux après sa victoire.

    Quant à moi, il ne me reste plus qu'à noyer ma défaite dans la bière. Je sens soudain un choc dans mon dos alors qu'un pauvre nain vient de me percuter. Je me retourne légèrement agacée alors que le dit-nain se jette sur un de ses compatriotes l'air de vouloir en découdre.

    Un léger sourire s'inscrit sur mon visage. Rien de mieux qu'une bonne bagarre d'auberge pour passer à autre chose et bien finir la soirée...


    FIN
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