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  • Mer 28 Fév - 22:39
    “Magnifique” Songea Eris avec un enthousiasme qui se lisait sans peine sur son visage. Un peu plus bas, dans l'amphithéâtre se tenait la méconnue Tournade. Si ce n’était pas la première fois qu’elle entendait parler d’elle, c’était la première fois qu’elle la voyait en chair et en os et surtout en train de manier sa magie. Elle-même être une mage plutôt douée cependant sa maîtrise n’était rien comparé aux mille années de vie de cette femme et d’une certaine manière elle ne put s’empêcher de la jalouser. Avec moitié moins d’existence, il lui était parfaitement impossible d’atteindre une maîtrise aussi significative.

    “Notre magie est bien plus cruelle, moins de décorum plus d’efficacité, ne doutons pas de nos capacités. Nous serions capable de rendre cette femme à l’état de chaton si il nous en prenait l’envie.” Eris détestait entendre la voix de Phèdre raisonner ainsi dans son esprit mais ses mots la réconfortèrent. La magie que la demi-fae était différente, délicate et invisible mais pas moins puissante. Autrefois, elle s’était demandé ce qui l’avait tant attiré chez les arts occultes, elle qui était pourtant si douce et aimante. Maintenant, elle commençait à en entrevoir les raisons. Tout comme Phèdre commençait à entrevoir le potentiel supérieur de Neera mais aussi tous les avantages qu’il y aurait à s’en rapprocher. Fuir. Loin du Reike. N’importe où si ce n’était ici.

    Eris continuait de lutter contre ces instincts qui la prenait aux tripes, la réveillait la nuit et l’obligeait à faire ses sacs au moins trois fois par semaine avant qu’elle ne parvienne à se raisonner et à ranger ses affaires. Ses nuits étaient parsemées de cauchemars de guerre, de bain de sang et de cruauté dont elle se voyait être l’instigatrice. Ses ennemis étaient toujours les mêmes ; son peuple. Cela lui faisait plus peur que tout car jamais elle n’avait songé ne serait-ce qu’à quitter son pays. Elle était née ici, y avait grandi, avait fait ses classes -aussi lamentables eussent-elles pu être-, elle avait eu ses premiers émois, ses amis et peut-être un peu plus que cela même, mais elle n’était pas prête à tout quitter. Elle voulait vieillir sur son territoire, s’y marier, y élever ses enfants et dans quelques siècles y rendre son dernier souffle. Hélas, Phèdre était bien décidé à contrecarrer des plans de bout en bout. Elle avait ainsi fait naître une crainte de son foyer chez Eris qui la terrifiait, imposant ainsi dans son esprit une idée des plus simples : la fuite.

    Neera était la clé.

    Lorsque l’aura magique de cette dernière vint s’écraser contre une autre plus puissante, Phèdre feula comme un chat, serra les livres d’Eris contre sa poitrine et disparut dans la foule, le temps de la contemplation était terminée. Bien assez tôt viendrait le moment pour elle de se mêler à cette puissance demi-millénaire qu’était la Tornade.

    ***

    Il avait fallu à Phèdre une patience qu’elle ne possédait pas et une volonté de fer pour garder Eris sous sa coupe et l’empêcher de défaire leurs sacs. Il lui avait fallu également toute sa détermination pour ne pas s’étrangler, les pensées douloureuses qui naissaient dans son esprit lui donnaient la nausée. Eris était aussi pourri de l'intérieur qu’un fruit trop mûr. Elle était la faiblesse faite femme, une brindille prête à se briser au premier vent et elle se demandait chaque matin comment une créature aussi asthénique avait fait pour ne pas mourir dans un pays aussi cruel que le Reike. Non pas qu’elle en fut déçu, au contraire, ce corps était fragile mais il regorgeait de magie et son affinité avec celle qu’elle avait choisie était sans nul autre pareil. Elle le sentait dans son corps mais aussi dans la noirceur qu’elle avait découvert dans un recoin de son -de leur- esprit. Eris était elle et elle était Eris. Phèdre avait mis un certain temps à l’accepter, tout comme elle avait mit du temps à admettre qu’elle ne savait plus qui elle était sauf l’enfant chérie de Aurya, la parfaite. Il n’y avait rien d’autre qui comptait et qui ne fut plus urgent. C’était en tout cas ce qu’elle pensait, mais les pensées parasites d’Eris venaient sans cesse la tourmenter. Elle y voyait ses parents ou ce jeune homme aux cheveux bruns et malgré tout le désamour qu’elle pouvait leur vouer, son autre y tenait et par conséquent elle aussi. Cette idée la rendait malade.

    Quoi que pût en dire Phèdre, Eris était plus puissante qu’elle ne l’avait imaginé. Elle avait espéré écraser sa conscience à l’instant même où elle s’était éveillée, reprendre sa place et recouvrer chacun de ses souvenirs. C’était ainsi que tout aurait dû se passer. Mais cette créature vulnérable persistait à exister et pire encore, elle contaminait l’essence même de ce qu’était Phèdre. Elle l’a rendait parfois meilleure qu’elle ne l’était. Exactement comme elle réussissait à faire putréfier un peu plus la délicate et corruptible Eris. Ô par les titans qu’il eut été délicieux de rester ici pour la voir détruire de ses mains tout ce à quoi elle tenait. La voir étriper ses parents adorés, la voir offrir un sourire sanglant à cet homme qui éveillait un sentiment étrange dans sa poitrine. Lui, plus que les autres, elle se ferait un plaisir de le massacrer. Mais l’heure n’était pas à l’amusement. Seulement à la fuite, le reste viendrait bien assez tôt.

    - Bonjour, la voix douce d’Eris s’éleva alors que Phèdre se retirait pour lui laisser plus de place. Cette dernière avait faillit se charger elle-même des négociations mais elle était presque certaine que l’air vulnérable qu' Eris seule savait arborer lui serait plus utile que n’importe qu’elle forme de magie. - Je… Bredouilla-t-elle. - L’on m’a dit que vous vous rendiez en république et je dois y faire porter nombre d’ouvrages, d’un coup de nez hésitant elle désigna une pile de livres conséquente.  - Accepteriez-vous une compagne de voyage ? Un fin sourire, timide, étira les lèvres d’Eris alors que dans son esprit raisonnait les moqueries sardoniques de Phèdre : “Un vrai chaton, quelle vicelarde.”
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    Neera Storm
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  • Dim 17 Mar - 21:43
    Si Neera avait tenu à respecter ses engagements envers l’Université Drakstrang, elle n’avait pas pour autant aucune raison de s’éterniser à Ikusa. La menace de l’Assemblée était réelle, et puis, elle avait aussi des responsabilités à Magic. S’éloigner pour retrouver un état d’esprit plus ou moins sain, après les événements de Bénédictus, avait été la bonne chose à faire, mais maintenant, il lui fallait rebondir, faire avec ce qu’il s’était passé, et essayer de ne plus se mettre dans des situations périlleuses à l’avenir. C’était une résolution qui ne tiendrait pas longtemps, compte-tenu de la bataille qui aurait lieu dans les égouts de Liberty quelques semaines plus tard, mais l’enseignante n’avait pas le don de clairvoyance, et pour l’heure, ne plus avoir d’éternelles sautes d’humeur lui suffisait amplement.

    Pour le voyage de retour, Neera avait décidé de se joindre à une caravane qui ferait route jusqu’à Kyouji. Le climat rude de l’Empire favorisait les voyages groupés au sein du territoire désertique : il était plus facile de conserver des vivres pour des longs voyages, et qui plus est, cela dissuadait les brigands et les créatures du Sekai de s’en prendre à des voyageurs isolés. Neera n’avait pas cherché à dissimuler son identité lorsqu’elle s’était approchée du chef de la troupe, et heureusement, la magicienne n’avait pas été mal reçue par les marchands itinérants. Certes, elle était Républicaine, certes, il y avait des tensions entre leurs pays respectifs, mais qui dirait non à la présence d’une élémentaliste aux multiples talents ? La Tornade savait qu’elle avait été acceptée facilement grâce à sa puissance magique plus que pour ses talents de pédagogue, mais la jeune femme ne s’en formalisait pas. Elle comprenait que pour ces citoyens, sa présence était synonyme de sécurité et, puisque ceux-ci transportaient leurs biens, voire même leur gagne-pain, être bien accompagné n’avait pas de prix. Oh, il y avait bien sûr les guerriers qui continuaient à penser que « les mages c’était bien, mais les épées c’était mieux » ; toutefois, ils n’allaient pas refaire le monde et le voyage serait rapide. En théorie.

    Le jour du départ, l’enseignante de Magic s’était présentée au groupe, et alors qu’elle accordait quelques derniers soins à sa jument, une voix cristalline l’aborda par derrière. Surprise, la fille de Lothab se retourna pour poser les yeux sur un joli brin de fille, à la chevelure étrangement bicolore. Un doux sourire éclairait ses traits et d’un regard un peu scrutateur, mais pas moins amical, la Républicaine lui rendit son salut d’un ton poli.

    - Bonjour. Vous êtes… ?

    D’aussi loin qu’elle cherchât dans ses souvenirs, Neera n’avait pas croisé Eris lors de ses précédents contacts avec la caravane. Une jeune femme à l’apparence si anodine, ça l’aurait certainement marquée, mais peut-être était-elle aussi une nouvelle venue… ?

    - Oui, je vais bien à la Nation Bleue, confirma la semi-titanide de but en blanc, pas du tout inquiète à l’idée de dire la vérité telle quelle. Comme quoi, il y avait encore une part de franchise innocente chez la belle multicentenaire. Son regard se posa sur les livres que son interlocutrice avait apporté avec elle et une expression un peu bienveillante naquit sur ses traits. Elle qui donnait cours à Magic, l’antre du savoir et de la magie, ne pourrait jamais mal voir une bibliothécaire, n’est-ce pas ? Moi, je n’y vois aucun inconvénient, répondit la professeure d’un ton tranquille, mais je ne suis pas la cheffe de la caravane. L’homme qui la dirige est là-bas, il s’appelle Edwin. Nous ne sommes pas en surnombre, je doute qu’il refuse que vous nous accompagniez. Peut-être même pourriez-vous déposer votre fardeau dans un des véhicules du convoi pour vous alléger un peu. Ce sont des ouvrages précieux ?

    Tout en parlant, Neera désigne du doigt le chef du caravansérail, en invitant son interlocutrice à se diriger vers lui ensemble. Tenant sa monture par la bride, sa jument les suit docilement, et la demi-titan prend le temps de l’écouter. De son côté, l’homme voit les deux filles arriver, et reconnaissant l’élémentaliste, il prend le temps de détailler la nouvelle-venue. Manifestement, il a mille et un tracas avec le départ de la capitale, aussi n’est-il pas déterminé à faire du chichi pour rien.

    - Une bibliothécaire ? L’homme renifle, son visage passe sur l’ensemble des bêtes qui sont déjà attelées pour se mettre en route. Son esprit est clairement ailleurs, mais il pose quand même une ou deux questions rhétoriques. Qu’est-ce que vous savez faire ? Quelle sera votre aide dans le camp ? La question semblera évidente, mais au sein d’un tel voyage, personne ne doit être inutile. On a prévu quelques rations supplémentaires, au cas où, mais vous avez des vivres avec vous ?  Un dernier silence, pour la laisser répondre. Puis, il semble la scruter, et comme Phèdre ne semble pas folle à lier, il finit par hausser les épaules. Ca m’dérange pas d’accueillir une personne en dernière minute. Puis, vous êtes accompagnée de la Tornade, qui équivaut à la protection de dix hommes au moins. Ca m’a fait des économies. Cela dit puisque c’est vous qui m’l’avez amenée, je considère que vous vous porterez garant d’la miss, m’dame. Cette fois, le Reikois parle manifestement à Neera et cette dernière n’a pas le temps de protester qu’il reprend. Vous viendrez m’voir pour le paiement ce soir.

    C’est sur ses dires que le chef prend congé en houspillant un jeune qui attache mal un des chevaux, et la magicienne souffle alors qu’elle se retrouve seule avec la nouvelle-venue.

    - Bon. Ca a été expéditif. Le gars n’avait même pas vérifié qu’Eris avait une bourse. Sans doute pensait-il réclamer un paiement supplémentaire à la Tornade si l’agent des titans ne savait pas payer. Opportuniste, le gars. Mais la belle décide de ne pas s’y attarder de trop et elle se reconcentre sur son homologue. Il semble qu’on va devoir faire la route ensemble. Ce qui me fait penser que je ne me suis pas présentée correctement. Neera ponctue sa phrase d’un sourire et elle reprend : Je m’appelle Neera Storm, mais ça, je présume que vous devez déjà le savoir puisque vous m’avez abordée. Je suis curieuse, pourquoi voulez-vous m’accompagner ?

    La jeune femme laisse son homologue répondre, puis elle lui pose une dernière question :

    - En tous les cas, j’espère qu’un voyage avec une caravane ne vous dérange pas. Bien que nous ne ferons pas totalement partie du groupe, il y a les marchands itinérants et puis « les autres ». Mais ça ne me dérange pas puisque ce n’est que temporaire. En tous les cas, vous faites un voyage pour aller en République donc ? Ou quelque chose d’autres vous y amène, outre les livres que vous devez amener ?
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  • Dim 24 Mar - 15:46
    “Qui je suis ? Qui est-elle ? Qui sommes-nous ?” Ricana la voix de Phèdre sans pour autant formuler de réponse à haute voix. Eris pinça les lèvres puis les rouvrit, prête à répondre à la question mais à la place ce fut son autre nom que sa bouche laissa échapper. Celui qui ses parents ne lui avait pas donné, qu’elle ne connaissait pas et qui appartenait à une créature dont elle était bien incapable de définir la nature. A peine eut-elle formulé cette pensée que l'antique âme reprit le dessus, l’écrasa sans délicatesse pour la réduire au silence, la renvoya à la cage psychique dans laquelle elle était recluse ces derniers temps. Eris qui était éreinté tant par ses peurs nouvelles que par la présence de Phèdre, se laissa tomber dans l'oubli. Pouvait-elle seulement lutter ?

    - La caravane ? Tout en se penchant légèrement, la demi-elfe constata avec dépit qu’au loin se trouvait effectivement un véritable attroupement de nomades prêt à partir. Un muscle joua le long de sa mâchoire, ses sourcils se froncèrent profondément et son regard sembla jeter des éclairs mais ce furent là les seuls signes de contrariété qu’elle afficha. Si elle était bien moins docile que ce qu’était Eris, elle n’était pas plus sotte. Pas suffisamment en tout cas pour énoncer haut et fort combien la présence de ces créatures lui était inconfortable. Fuir était toujours plus évident lorsqu’il n’y avait pas ou peu de témoins. Enfin, valait-il encore mieux cela que de voyager complètement seule au milieu du désert Reikois avec pour seul compagnie une version corrompue de soi-même.

    - Précieux pour qui sait où regarder. Répondit Phèdre d’un air énigmatique. Mais c’était là un pieu mensonge, il s’agissait en vérité d’ouvrages dont la magie s’était épuisée depuis bien longtemps et qui trônait dans la bibliothèque des Hesediel depuis au moins trois générations. Phèdre avait découvert combien Eris aimait collectionner les livres. Un passe-temps qu’elle trouvait aussi rasoir que barbant mais qui avait le mérite de lui permettre d’avoir une excuse toute trouvée. - Méfiez-vous, le grimoire des contes interdits n’est guère commode et sa magie peut-être parfois… Elle haussa les épaules. C’était encore un pieu mensonge mais ainsi, elle espérait s’assurer que personne ne viendrait mettre le nez dans ses affaires. Neera ne semblait pas une femme de lettres mais elle n’était pas idiote, cela se lisait dans la vivacité de son regard.

    Le dénommé Edwin s’avéra tout aussi simple à convaincre que l’avait été la Tornade. Nul besoin de négocier, de se plier en quatre ou même de supplier. L’un comme l’autre avaient acceptés sa présence en ne demandant rien de plus ni de moins que de rendre service. Une chose que Phèdre exécrait mais dont elle saurait s’accommoder si sa vie en dépendait -ce qui était sensiblement le cas-.

    - Ça me convient. Je ne suis pas bonne en négociation. Une hypothèse, un soupçon même, qui trottait dans l’esprit de Phèdre. Bien qu’elle ne se souvenait pas de qui elle était, elle savait qu’elle n’était pas femme à négocier mais seulement à prendre. - Je sais effectivement qui vous êtes. Rare sont ceux qui ne le savent pas, je me trompe ? Après tout, même au Reike où les races de tout horizon pullulaient comme une armée de blatte, passé un certain âge et une certaine puissance, il était difficile de ne pas être connu. - Et je ne tenais pas particulièrement à vous accompagner. Répondit-elle d’une voix plus cassante que ne l’aurait fait Eris. - Mais je ne suis pas une combattante et je ne pouvais traverser le désert par la seule force de ma volonté. Les rumeurs couraient sur votre retour prochain en république alors j’ai saisi l’opportunité.

    Elle lui lança un regard en coin pour jauger de sa réaction, l’écouta et reprit :

    - Je n’ai jamais voyagé, pas d’un voyage dont je me souvienne en tout cas. Phèdre tenta de fouiller sa mémoire mais comme depuis le premier jour où elle s’était éveillée, elle n’y trouva qu’un néant profond et obscur avant que les souvenirs radieux et dégoulinant de joie d’Eris n’arrivent par bribes agaçantes. Elle s’arracha à ses pensées dans un grognement. - Il n’y a rien de plus que ce que je vous ai déjà dit. La république à réclamé ces ouvrages, j’avais besoin de m’éloigner de mon… Elle buta sur le mot, son visage se crispa le temps d’un battement de cil puis retrouva toute sa sérénité. - De mon pays. Découvrir d’autres horizons. C’était une bonne occasion. Un bon menteur savait combien la vérité était importante aussi, Phèdre s’arrêta là et préféra s’intéresser un peu plus à sa compagne. Se mettant à marcher, son paquetage hissé sur son dos, elle s'engagea au milieu des autres voyageurs afin de trouver un endroit où entreposer ses affaires.

    - Et vous, Neera. Que faisiez-vous à Ikusa ? Je gage que ce n’est pas pour la beauté de la ville que vous vous êtes rendu ici, n’est-ce pas ? Le désamour de votre peuple pour le… Elle sembla cracher le mot qui suivit. - ... le mien est connu. Qu’est-ce qui amène une personne telle que vous ici ? Elles évitèrent de justesse un chariot dont le conducteur semblait perdu dans ses pensées puis tombèrent sur un second où d’autres affaires étaient entreposées. Une femme se proposa de les décharger et Phèdre n’en demanda pas plus bien qu’elle fit mine de s’inquiéter des conditions de voyages des livres. Après un bref échange, une petite pièce glissée sous le manteau, la nomade promis d’en prendre grand soin.

    - Voyagez vous souvent ainsi ? Demanda la fae en tournant sur elle même pour observer ces hommes et ces femmes qui s’apprêtaient à effectuer la grande traversée.
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    Neera Storm
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  • Dim 21 Avr - 19:45
    Ainsi elle s’appelle Phèdre ? Neera regarde cette nouvelle-venue avec circonspection, mais aussi avec un brin de curiosité. Son apparence, surtout sa chevelure, est atypique, mais celle de la demi-titan l’est encore plus, et avec tous les énergumènes qui foulent le Sekai, les voyageurs s’habituent vite à rencontrer individus aussi uniques les uns que les autres. Ici, sa compagne d’infortune ne semble guère ravie d’apprendre l’existence de la caravane : en tout cas, c’est ce que Neera suppose avec le bref froncement de sourcil de la demoiselle. La professeure ne fait pas cas des éclairs qui passent brièvement dans ses pupilles, ne se doutant pas que la bibliothécaire désire être discrète dans sa fuite. Et de toute façon, que cela lui déplaise ou non, ce n’est pas tellement son problème… Elles sont pour l’heure des inconnues, quoique la mention des grimoires de Phèdre attise son intérêt.

    - Pas d’inquiétude, je ne compte pas les consulter, fait la jeune femme avec un sourire un peu franc et même assez serein. Pour ainsi dire, votre présence me changera quelque peu des autres gardiens de cette troupe qui sont… La jeune femme promène son regard sur la troupe autour d’eux. pour la plupart des guerriers, note-t-elle avec une légère moue.
    Peu de mages semblait les accompagner, malheureusement. Bien sûr, les autres marchands itinérants pourraient être de bonne compagnie, mais Phèdre serait peut-être une personne plus intéressante que ces commerçants.  Toujours est-il qu’il faut bien voir si la sœur de Siame est d’accord d’accompagner la caravane, et de convaincre le chef de leur groupe, évidemment. Mais ce n’est guère difficile, finalement, et l’affaire est rapidement pliée, si bien que les deux filles se trouvent rapidement en tête à tête. D’un geste, Neera lui propose de se diriger près d’une des roulottes, pour déposer son paquetage près du sien, et pendant ce temps, elle l’écoute reprendre la parole. Elle connaît l’identité de la Tornade. Quelque chose qui n’étonne pas l’intéressée, et qu’elle accueille de manière désinvolte, à dire vrai. Combien ne connaissent pas son nom à présent ?

    - C’est vrai, je suis connue, fait la fille de Lothab en haussant les épaules. A partir du moment où on traverse les âges, on peut devenir connu si on a une position sociale intéressante dans notre nation. Et qu’on est puissant. Ce que je suis, reconnaît Neera avec un léger soupir, non pas pour se mettre en avant, mais parce que c’est la réalité pure et dure. Parfois, je me demande s’il n’est pas mieux de traverser les siècles en restant un inconnu dans la foule. Enfin, ne vous méprenez pas, je ne suis pas mécontente de ma vie, ricane-t-elle légèrement.

    Neera se tait légèrement pour écouter Phèdre lui répondre d’une voix plus cassante, et une expression un peu ironique passe sur son visage.

    - Je suppose que je dois être flattée que vous vouliez m’accompagner pour le retour ? C’est une question rhétorique, qui n’attend pas spécialement de réponses et Neera enchaine. Je ne peux pas vous reprocher d’avoir sauté sur l’occasion, bien que vous ayez fait certainement ce choix à cause de mes… capacités élémentaires plus qu’à cause de ma personne en soi. L’opportunisme peut être une bonne chose de temps en temps. Surtout quand on doit faire une longue traversée comme celle du désert.

    Phèdre avait tous les droits de penser qu’en la compagnie de la Tornade, il ne lui arriverait rien. Cela étant dit, c’était vrai pour ce qui était de la défense même de leur groupe. Cela ne voulait pas dire que Neera avait une énorme expérience en ce qui avait trait au désert lui-même. Désert qui, malheureusement, se révélait souvent impitoyable.

    - Vous voulez voyager, donc. La belle opine du chef, et cette fois, un sourire appréciateur naît sur ses lèvres. C’est une très bonne chose. Moi aussi, je me suis permise de voyager dans le Sekai à certains moments de mon existence. Et c’est fabuleux ! fait-elle avec un entrain qui ne peut être que sincère. Qaunt à vouloir prendre l’air, je peux le concevoir aussi. J’ai beau aimé Magic et le considérer comme ma deuxième maison, cela fait toujours du bien de s’aérer la tête de temps en temps.

    Et à d’autres moments, c’est bien aussi de rester à l’Académie, lui souffle une voix, plutôt que d’aller faire n’importe quoi à Bénédictus.

    Mais la semi-titanide chasse cette pensée qui a assombri son regard un court instant, alors qu’elles marchent toujours en direction de la roulotte, qui finit par se présenter à leur vue. Phèdre pose alors une question très juste.

    - J’avais promis à l’Université de Drakstrang de faire une démonstration de ma magie, répond-elle simplement. J’essaie de maintenir des liens avec les professeurs de l’Académie tant que faire se peut et, tant qu’à faire, à motiver les étudiants de choisir la magie élémentaire, s’ils ont des doutes sur leurs vocations. La Tornade s’arrête et désigne un chariot du doigt. C’est là où nos affaires sont entreposées. Allons voir celle qui s’en occupe. Quand l’affaire est réglée, la professeure reprend par elle-même la route, visiblement avec un objectif en tête. Mais elle ne s’offense pas de la dernière question de Phèdre, et un sourire en coin vient même orner son visage. Non, je ne voyage pas toujours avec une caravane. J’aime bien partir en solo, et dans ce cas-là, je prends ma jument. J’ai assez de ressources pour me défendre et voyager seule, explique-t-elle. Levant son regard vers le ciel bleu azur, elle poursuit. Mais mon dernier voyage s’est quelque peu… Improvisé. Comme vous, j’avais besoin de changer d’air. Il fallait que je reprenne pied avec… moi-même, je présume. Neera croise les mains derrière son dos. Et je suis donc allée dans les terres gelées du Nord. Un endroit relativement désagréable, si on omet cette perle qu’est Melorn. Mais c’était parfait pour utiliser mes pouvoirs à mon maximum, sans crainte de blesser qui que ce soit. Je me suis donc entraînée là-bas… Mais vous conviendrez sans mal que prendre mon cheval aurait été une mauvaise idée. Il n’est pas dit qu’il y aurait survécu. La belle marque une légère pause, puis déclare : Je suis ensuite passée à Ikusa, tant pour respecter mes engagements que pour trouver des camarades de voyage, dans ces conditions. Sans monture… Il était préférable de faire ainsi. Peut-être qu’un jour j’apprendrais la téléportation, ça m’évitera des tracas et des jours de voyage.  

    Cette fois, la demi-titan s’arrête devant un chariot :

    - C’est la roulotte qu’on m’a attribuée, il y a encore de la place. Nous pourrons dormir dans le même espace, ainsi. A moins que vous ne vouliez déjà plus supporter ma compagnie, fait-elle avec une légère pointe d’humour. Neera la laisse éventuellement inspecter l’endroit, puis elle observe : En tout cas, vous êtes arrivée à temps, nous allons visiblement nous mettre en route. Et effectivement, des ordres sont donnés pour se mettre en marche. Mais dites-moi. Vous ne semblez pas porter le Reike à cœur. Je me trompe ?[/b]

    Tantôt, il lui a même semblé que Phèdre avait presque craché en mentionnant son pays.

    - Je ne connais le Reike que de loin et les Divins fassent que je n’aie jamais à habiter là-bas, fait honnêtement la Républicaine, mais j’aurais espéré que la vie n’était pas si... pénible… ? Sa question est ouverte, Phèdre le sentira bien. Elle peut autant infirmer que confirmer ses propos. En tout cas, vous verrez que la République est pleine de surprises. Qu’est-ce que vous aimeriez faire une fois là-bas ? Je veux dire, outre le fait de déposer vos livres. Vous comptez en profiter pour réaliser un voyage au sein de nos terres ? Rencontrer certaines personnes... Ou en retrouver d'autres qui sont passées par l'Empire ? Ma spécialité est Magic, mais si vous avez besoin d'aide, je peux toujours vous conseiller pour faciliter votre séjour dans ma nation.
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    Phèdre
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    Info personnage
    Race: Elfe/fae
    Vocation: Mage noir
    Alignement: Neutre mauvais
    Rang: C
    qui suis-je ?:
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  • Sam 27 Avr - 22:52
    “Ne se tait-elle donc jamais ?” Pesta Phèdre alors qu’elle puisait dans la patience d’Eris pour ne pas lui ordonner de fermer son clapet. Après avoir lancé un ultime regard à ses livres pour leur donner l’image de l’importance qu’ils devaient avoir pour elle, elle emboita le pas à la Tornade. Autour d’elles le convoi était en train de se transformer en fourmilière. A mesure que les minutes s'égrainaient l’agitation se faisait grandissante : l’on entendait des éclats de voix, des ordres et parfois des brimades. Les enfants cessaient de courir pour sauter dans les caravanes de leurs parents mais les adultes continuaient de charger inlassablement tout ce qui devait l’être. Le départ était imminent ; exactement comme l’avait voulu Phèdre. Ainsi elle était presque assurée qu’on n’aurait pas refusée sa présence, parce qu’il y avait d’autres affaires plus urgentes à régler qu’une fae prête à payer pour le voyage.

    Neera les guidait avec une certaine aisance à travers le camp et Phèdre la suivait sans sourciller, se contentant d’observer la foule. Elle nota la présence de guerriers du reike pour la plupart, de femmes et d’enfants. La grande majorité d’entre eux semblaient-être des nomades dont la vie ne se résumait qu’à fouler le désert encore et encore mais parfois, elle surprenait quelqu’un comme elles, qui s’apprêtait à voyager. Puis elle se concentra à nouveau sur les paroles de sa compagne en forçant son esprit à se concentrer sur les lieux dont elle parlait avec l’espoir, peut-être naïf de faire rejaillir des souvenirs qui n’avaient de cesse de se dérober à elle. “Melorn”. Un nom qui avait un goût de cendres sur sa langue. Elle sentit son esprit s’agiter à la manière d’un poisson hors de l’eau mais comme d’habitude elle n’en tira rien. Au moins cette conversation avait-elle le mérite de lui fournir des informations quant à la puissance de Neera. S’il lui fallait s’exiler au-delà des frontières du Reike et de la République, c’est qu’elle avait bien jauger la puissance qui émanait d’elle. Peut-être sa mémoire lui faisait-elle défaut, mais ses instincts, eux, étaient toujours efficaces. Un sentiment rassurant.

    - Peu de chevaux survivent au nord. Acquiesça-t-elle sans vraiment savoir d’où elle détenait cette information.

    Elles étaient en train de bifurquer à l’angle d’un chemin tracé de fardiers lorsque la tornade prononça la première phrase intéressante depuis de longues minutes. Plus que véritablement palpitante, sa question était dangereuse mais ce fut la phrase suivante qui éveilla chez Phèdre quelque chose qu’elle n’avait pas ressenti depuis bien longtemps. Neera venait de jurer et si, dans une autre vie, cela l’aurait rendu folle de rage, aujourd’hui cela faisait naître une certaine chaleur dans sa poitrine. Immédiatement la voix d’Eris claqua comme un élastique dans son esprit : “Les titans n’ont rien de divins, ils ne sont que morts et destruction”. Cette pensée fit pouffer Phèdre tout en faisant courir un frisson de plaisir sur sa peau laiteuse. Mort et destruction, deux mots qui lui paraissaient si familiers. “Le chaos, songea Phèdre, est si délicieux.” Puis en son for intérieur elle tordit violemment la conscience d’Eris pour la réduire à néant.

    - Je partagerais votre roulotte. Acquiesça Phèdre en se hissant à l’intérieur tandis que Neera lui posait une énième question. C’était une pièce exiguë où les affaires de la professeur prenaient déjà de la place. Mais c’était toujours mieux que de partager la chambre d’un illustre inconnu. Dehors, le convoi se mit en branle et les premières caravane commencèrent à avancer. La leur ne tarderait pas à suivre le mouvement.

    - Pour ce qui est du Reike… Elle haussa les épaules. Les mots qui lui venaient n’étaient peut-être pas bons à divulguer et surtout, même si Eris était muselé, elle sentait l’affection qu’elle portait à cette nation de barbare primitif. Un mystère qui restait entier. - C’est ma nation. Conclut-elle à contre coeur et en luttant contre les mots “pour l’instant” qui lui brûlaient les lèvres. Mieux valait pour elles que le sujet change avant que la Tornade ne s'aperçoive que quelque chose dans son discours ne collait pas. Ainsi, elle jeta son dévolu sur le seul prétexte qui lui vint : - Seriez-vous diviniste ? Et ceci était une question foutrement intéressante. Bien plus que ce qu’elle pensait de ce tas de sable qu’ils étaient sur le point de quitter.

    Phèdre avança au coeur de la roulotte, contourna un tas d’affaire qui n’était pas les siennes et s’arrêta au niveau de la deuxième couchette qui n’avait pas l’air occupée -celle au dessus de la sienne avait des draps propres, un bon indice - pour y déposer ses maigres effets.

    - Je ne sais pas vraiment ce que je viens faire en République.  Une fois n’est pas coutume, Phèdre n’avait pas menti. La république n’était pour elle qu’une étape, un eldorado moins dangereux que ce que le Reike représentait. Son nom ne lui évoquait pas la peur. Si elle l’avait pu, elle se serait rendu dans le Shoumeï mais les rumeurs qui couraient quant à sa destruction étaient nombreuses et seule, elle ne pouvait se permettre une telle entreprise. Alors elle avait dirigée son intérêt sur le monde libre de la nation bleue. Là-bas elle aurait tout le temps de courir après son identité, de réduire l’esprit d’Eris à peau de chagrin et de trouver des alliés.

    - J’imagine que je suis à la recherche de ma propre vérité. Peut-être y trouverait-elle son identité ou peut-être rien. Tout ce qu’elle savait c’est qu’elle devait s’enfuir et que les questions que lui posait cette créature l’ennuyait. Toutefois, elle ne pouvait pas l’envoyer paître aussi simplement que ça et maintenant qu’elle l’a soupçonnée de servir les titans, elle ne s’en sentait plus la force. “Suis-je une servante ?” C’était une drôle de question qui vint éclore dans un coin de sa tête, mais qui la secoua jusque dans le fondement de sa psyché. - Y a-t-il des divinistes au sein de la République ? Demanda-t-elle finalement.

    Leur caravane se mit bientôt en route et Phèdre dû se retenir au montant de sa couchette pour ne pas perdre l’équilibre. Un sentiment de soulagement l'envahit alors que par la porte arrière, elle voyait la silhouette majestueuse d’Ikusa s’éloigner peu à peu. Elle avait réussi. Un sourire souleva le coin de ses lèvres.

    - Mais je vous écoute, Neera, quels sont vos conseils ? Demanda-t-elle en prenant place sur son lit. Quitte à devoir la supporter tout le trajet, autant en profiter pour lui arracher toutes les informations possibles. - Que dois-je savoir sur le République ?
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