Sentinelle Nocturne
Corvus Sanariel
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- Explication:
- Bienvenue sur ce Solo. Il reprend le chapitre 4 de la fiche de Corvus et sera découpé en plusieurs parties. Je l'ai repris avant tout pour le plaisir !
Jeritza émergea de son sommeil doucement, ses paupières ayant grand mal à se décoller, la fatigue ressentie par le jeune homme étant extrême. Ses prunelles, d’un gris aussi froid que l’acier, parvinrent finalement à se libérer, avec une grande difficulté. Impossible pour le jeune Hrym de savoir où il était en l’instant présent, son environnement lui étant totalement étranger. En premier lieu, un plancher de bois semblant moisi de par l’humidité ambiante se dessinait devant son regard vide. Quelques taches pourpres venaient doucement recouvrir certaines parties de ce sol grinçant par moments, le bois le composant travaillant. Des effluves de sang semblaient avoir été projetées juste devant ses pieds, mais alors, une première idée germa en son esprit. Ce sang, était-ce le sien ? Cela, il ne pouvait pas le savoir, il n’avait pas les moyens d’observer ses pieds, sa vue étant encore trop floue.
Petit à petit, alors que le jeune trentenaire recouvrait la vue, ses prunelles d’un gris glacial se baladèrent de sa droite vers sa gauche. Les murs étaient faits de pierres, magnifiques et de couleurs extrêmement sombres, semblant se rapprocher d’un noir aussi intense que le ciel nocturne dépourvu de l’astre lunaire. De la mousse se dessinait sur les murs de pierres, venant donner un semblant de vie à ce lieu bien lugubre malgré tout. Mais, les murs noirs n’étaient pas le plus impressionnants dans l’environnement du jeune homme, non. Repassant une nouvelle fois son regard, de droite à gauche, le jeune homme eut un haut-le-cœur, voyant tout autour de lui, des dizaines d’instruments de torture en tout genre. De la plus petite à la plus insolite, il y avait de quoi faire au sein de cette pièce. Mais, à qui étaient-elles destinées ? Jeritza lui-même ne le savait pas et, il avait peur de comprendre.
Sur une chaîne était pendue une Poire d’étouffement, un objet paraissant à première vue simple, mais qui, en réalité, était un véritable destructeur. Le concept était simple, le bourreau introduisait cet objet en forme de poire dans l’un des orifices de la victime : La bouche, le rectum ou, bien évidemment, le vagin. À l’aide d’un système simple de vie, l’on tournait la tige pour actionner le système ce qui, avait pour effet d’ouvrir la poire en quatre faces. Bien entendu, le bourreau le faisait jusqu’à son ouverture totale, provoquant bien souvent, le déchirement de l’orifice, laissant une douleur atroce pour la victime. Un supplice désagréable qui, le plus souvent, provoquait la mort de la victime par hémorragie, interne ou externe.
À côté de cette magnifique poire se tenait une Fourche de l’hérétique. Une tige en acier avec, sur chaque extrémité, deux pics, ce qui faisait penser à une fourche ou une fourchette. Le plus souvent, elle était destinée à une utilisation à long terme, la victime mourant la plupart du temps de fatigue, due à la privation de sommeil. Le bourreau attachait la fourche à l’aide d’une sangle en cuir, au niveau du cou de sa victime. Tandis que la fourche supérieure demeurait sous le menton, celle inférieure s’enfonçait dans l’os du sternum. De ce fait, la victime était obligée de se tenir droite, le cou tendu et la tête constamment haute, les prunelles rivées vers le ciel. Si la victime venait à baisser la tête ou à perdre sa force, la fourche s’embrochait aussitôt dans la tête ce qui, bien évidemment, provoquait une mort affreuse et douloureuse.
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Un troisième instrument, beaucoup plus gros, était apposé dans la pièce. Le Taureau de métal. Comme son nom l’indiquait, il s’agissait d’un taureau grandeur nature fait de métal. Magnifique, n’est-ce pas ? Mais, son utilisation ne l’était pas pour autant. Le supplice était simple, on glissait la victime à l’intérieur de la carcasse métallique, dont des trous avaient été faits sur le côté, permettant à la victime de ne pas suffoquer. Puis, on allumait un feu sous le ventre du taureau, jusqu’à faire rougir le métal le composant. Ainsi, le supplicié était rôti à l’intérieur de sa cage d’acier. L’esprit malade ayant créé cet objet massif l’avait même conçu pour donner écho aux hurlements du condamné.
Tout cela provoquait de grand frisson dans le dos du jeune guerrier, était-il destiné à devenir le supplicié ? Cela, il ne l’espérait pas, rien qu’à cette pensée, il laissa son corps réagir en des déjections pestilentielles, venant tâcher le plancher de bois moisi. Il porta ses prunelles d’acier vers sa droite, voyant un râtelier composé d’une dizaine d’armes, toutes aussi différentes les unes des autres. Trois épées, l’une était en argent et parfaitement aiguisée, une arme de choix pour un guerrier tel que Jeritza. La seconde elle, était rouillée et effritée, rongée par la corrosion de l’endroit. La troisième elle, semblait être faite de phantacier, un minerai capable de blesser directement l’âme de la personne attaquée. Mis à part ces trois épées, les autres armes étaient soit des haches, soit des fléaux d’armes, soit des armes que le jeune guerrier n’eût encore jamais vu. Certainement des armes originaires du Shoumeï ou de la République.
Doucement, ses prunelles d’acier se portèrent droit devant lui, se baladant au passage sur les différentes armes de torture. Face à lui se dessinait une immense porte en acier, semblant être impénétrable par le pauvre homme. Elle semblait être si loin, à une quinzaine de mètres tout au plus, mais aussi si proche. L’acoustique de la pièce était d’un médiocre indescriptible. La moindre goutte d’eau venant s’écraser dans une éclaboussure impressionnante, sur le vieux plancher de cette pièce, résonnait en tout son sein, donnant l’impression d’être opprimé à l’intérieur d’un espace minuscule. Ajouter à cela le travail du bois et la vision d’horreur et le tout ne donnait réellement pas envie. Il ne savait pas où il était, ni pourquoi.
La résonance singulière provoquée par les gouttes d’eau venait frapper le sol de plein fouet, clapotant, se répandant en éclaboussures au sein d’une flaque déjà saturée du même liquide. Une course vers la mort, une ultime échéance qui animait cette eau, désespérément convoitée par le jeune homme à la chevelure de jais, en cet instant si difficile qu’il vécût. Pour la première fois de toute sa misérable vie, il sentait une véritable attraction pour l’eau environnante, semblant être partout et nulle part à la fois. Une soif intense l’étreignait, un désir ardent provoquant un sentiment incontrôlable en lui. Il espérait de tout cœur que les clapotements déferlants venant secouer ses sens étaient dus à l’eau s’écrasant contre le plancher qui craquait sous chaque impact. Chaque barbotement de ce liquide vital semblait faire vibrer ses pupilles, les contractant, dilatant l’abysse glacée du gris de ses iris jusqu’à ce qu’il submergeât sa vue.
Tout cela provoquait de grand frisson dans le dos du jeune guerrier, était-il destiné à devenir le supplicié ? Cela, il ne l’espérait pas, rien qu’à cette pensée, il laissa son corps réagir en des déjections pestilentielles, venant tâcher le plancher de bois moisi. Il porta ses prunelles d’acier vers sa droite, voyant un râtelier composé d’une dizaine d’armes, toutes aussi différentes les unes des autres. Trois épées, l’une était en argent et parfaitement aiguisée, une arme de choix pour un guerrier tel que Jeritza. La seconde elle, était rouillée et effritée, rongée par la corrosion de l’endroit. La troisième elle, semblait être faite de phantacier, un minerai capable de blesser directement l’âme de la personne attaquée. Mis à part ces trois épées, les autres armes étaient soit des haches, soit des fléaux d’armes, soit des armes que le jeune guerrier n’eût encore jamais vu. Certainement des armes originaires du Shoumeï ou de la République.
Doucement, ses prunelles d’acier se portèrent droit devant lui, se baladant au passage sur les différentes armes de torture. Face à lui se dessinait une immense porte en acier, semblant être impénétrable par le pauvre homme. Elle semblait être si loin, à une quinzaine de mètres tout au plus, mais aussi si proche. L’acoustique de la pièce était d’un médiocre indescriptible. La moindre goutte d’eau venant s’écraser dans une éclaboussure impressionnante, sur le vieux plancher de cette pièce, résonnait en tout son sein, donnant l’impression d’être opprimé à l’intérieur d’un espace minuscule. Ajouter à cela le travail du bois et la vision d’horreur et le tout ne donnait réellement pas envie. Il ne savait pas où il était, ni pourquoi.
La résonance singulière provoquée par les gouttes d’eau venait frapper le sol de plein fouet, clapotant, se répandant en éclaboussures au sein d’une flaque déjà saturée du même liquide. Une course vers la mort, une ultime échéance qui animait cette eau, désespérément convoitée par le jeune homme à la chevelure de jais, en cet instant si difficile qu’il vécût. Pour la première fois de toute sa misérable vie, il sentait une véritable attraction pour l’eau environnante, semblant être partout et nulle part à la fois. Une soif intense l’étreignait, un désir ardent provoquant un sentiment incontrôlable en lui. Il espérait de tout cœur que les clapotements déferlants venant secouer ses sens étaient dus à l’eau s’écrasant contre le plancher qui craquait sous chaque impact. Chaque barbotement de ce liquide vital semblait faire vibrer ses pupilles, les contractant, dilatant l’abysse glacée du gris de ses iris jusqu’à ce qu’il submergeât sa vue.
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Après avoir passé quelques minutes à scruter méticuleuse son environnement singulier, le jeune guerrier commença progressivement à reprendre ses esprits, ses pensées devenant beaucoup plus lucides, gagnant en clarté. Bien qu’il eût le temps de remarquer quelques-uns des divers instruments de torture qui jonchaient son environnement, Jeritza était encore confus, peinant à démêler les fils de sa situation actuelle. Toutefois, à présent pleinement conscient, il pouvait, sans le moindre mal, saisir l’ampleur et la réalité de son actuelle situation, pouvant pleinement réfléchir. Une situation qui, il fallait bien l’admettre, était une expérience véritablement peu commune. Peu pouvaient se vanter d’avoir émergé dans un lieu pareil et, encore moins pouvaient en parler, si tant étaient qu’ils le pussent. Car, personne n’avait la chance de ressortir de cet endroit en vie.
Petit-à-petit, le dernier sens du jeune homme s’éveilla, le sens du touché. Grâce à lui, ce dernier comprit qu’il était assis sur une chaise tremblante, probablement faite d’un bois pourri et rongé par l’humidité. Les échardes semblaient être nombreuses sur cette assise, elles s’immisçaient dans la chair du guerrier, pénétrant l’arrière de ses genoux, se logeant tels des parasites, dans le seul objectif de provoquer une douleur insaisissable. Cette chaise de bois mort, après déduction de la part du jeune homme à la chevelure de jais, semblait se trouver au centre de cette pièce macabre. Bien évidemment, il en était incertain, ne pouvant en l’instant, pas voir ce qu’il se trouvât derrière lui. Il tenta de se lever de cette chaise inconfortable au possible, mais en vain, cela semblait tout à fait impossible. Naturellement, il ne mit pas grand temps à comprendre ce qu’il se passât, dans quelle position inconfortable il semblait être.
Le jeune homme sentit quelque chose entrer légèrement en contact avec la peau de ses poignets, semblant lentement les caresser, d’un froid glacial, tellement froid que cette chose vînt doucement brûler la délicate peau du reikois. Dans un réflexe totalement humain, ce dernier tenta de décroiser les mains, mais en vain. Les crissements provenant de cette chose le caressant semblaient ressembler à deux chaînes, dont le métal les composants était rouillé, qui se frottaient entre elles. Toute la force qu’il possédât n’était pas suffisante pour se défaire de ces liens imbrisables. Même avec toute la bonne volonté dont le guerrier était capable de faire preuve, il ne pouvait rien faire, ce qui, naturellement, provoqua une légère frustration. Doucement, l’angoisse semblait prendre possession de son être, sans pour autant être accompagnée d’une peur certaine. Les lèvres abîmées du jeune homme s’entrouvrir, alors qu’une douce voix tentait de s’échapper du fond de son être meurtri.
- Cinq-cent-quatre-vingt-un… Un nombre semblant être prononcé au hasard, sans que le jeune homme ne sût pour quelle raison. Cinq-cent-soixante-quatorze… Encore un, accompagné d’un léger soupire, un souffle brûlant, sortant de ses entrailles. Pourquoi… Pourquoi suis-je retenu ici, prisonnier de ces liens ? Une larme s’échappa de l’une des prunelles d’acier de Jeritza, sans que les sanglots ne se fissent entendre. Cinq-cent-cinquante-sept… Sa douce voix résonnait au sein de cette pièce, contrastant parfaitement avec cet environnement malsain. Il était presque capable de percevoir un long écho, celui de cette voix tremblante. Pourquoi… Pourquoi moi…
Petit-à-petit, le dernier sens du jeune homme s’éveilla, le sens du touché. Grâce à lui, ce dernier comprit qu’il était assis sur une chaise tremblante, probablement faite d’un bois pourri et rongé par l’humidité. Les échardes semblaient être nombreuses sur cette assise, elles s’immisçaient dans la chair du guerrier, pénétrant l’arrière de ses genoux, se logeant tels des parasites, dans le seul objectif de provoquer une douleur insaisissable. Cette chaise de bois mort, après déduction de la part du jeune homme à la chevelure de jais, semblait se trouver au centre de cette pièce macabre. Bien évidemment, il en était incertain, ne pouvant en l’instant, pas voir ce qu’il se trouvât derrière lui. Il tenta de se lever de cette chaise inconfortable au possible, mais en vain, cela semblait tout à fait impossible. Naturellement, il ne mit pas grand temps à comprendre ce qu’il se passât, dans quelle position inconfortable il semblait être.
Le jeune homme sentit quelque chose entrer légèrement en contact avec la peau de ses poignets, semblant lentement les caresser, d’un froid glacial, tellement froid que cette chose vînt doucement brûler la délicate peau du reikois. Dans un réflexe totalement humain, ce dernier tenta de décroiser les mains, mais en vain. Les crissements provenant de cette chose le caressant semblaient ressembler à deux chaînes, dont le métal les composants était rouillé, qui se frottaient entre elles. Toute la force qu’il possédât n’était pas suffisante pour se défaire de ces liens imbrisables. Même avec toute la bonne volonté dont le guerrier était capable de faire preuve, il ne pouvait rien faire, ce qui, naturellement, provoqua une légère frustration. Doucement, l’angoisse semblait prendre possession de son être, sans pour autant être accompagnée d’une peur certaine. Les lèvres abîmées du jeune homme s’entrouvrir, alors qu’une douce voix tentait de s’échapper du fond de son être meurtri.
- Cinq-cent-quatre-vingt-un… Un nombre semblant être prononcé au hasard, sans que le jeune homme ne sût pour quelle raison. Cinq-cent-soixante-quatorze… Encore un, accompagné d’un léger soupire, un souffle brûlant, sortant de ses entrailles. Pourquoi… Pourquoi suis-je retenu ici, prisonnier de ces liens ? Une larme s’échappa de l’une des prunelles d’acier de Jeritza, sans que les sanglots ne se fissent entendre. Cinq-cent-cinquante-sept… Sa douce voix résonnait au sein de cette pièce, contrastant parfaitement avec cet environnement malsain. Il était presque capable de percevoir un long écho, celui de cette voix tremblante. Pourquoi… Pourquoi moi…
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Laissant cette angoisse l’envahissant de côté, le reikois à la chevelure de jais se pencha légèrement vers l’avant, malgré les liens qui le retenaient vers l’arrière. Il dut forcer légèrement pour les contrer mais, ce ne fut pas un problème. Il laissa son visage se diriger vers le bas et, alors que ses prunelles d’acier regardassent le sol, les traits de son visage se déformèrent en une expression d’horreur. Jeritza découvrit avec effroi ses ongles, dont la couleur avait viré au noir, encore bien plus sombre que la nuit. Une couleur qui, il le savait, s’appliquait lorsque le sang coagulait, mais il ne l’avait jamais véritablement vue.
Une première question vint à son esprit : Pourquoi ses ongles étaient-ils devenus d’une telle noirceur ? Pourquoi le sang avait-il coagulé ? La réponse, il ne l’aurait certainement pas tout de suite, enfin, c’était ce qu’il pensât en l’instant. D’un regard affûté, le trentenaire observa plus attentivement ses pieds, cherchant le moindre indice pouvant lui apporter une réponse non définie. En épiant la peau recouvrant ses pieds, il remarqua une pâleur légèrement plus prononcée sur ses orteils, comme si cette peau était neuve, venant de naître. Ce genre de teint n'était pas inconnu pour le jeune homme, il put observer cela à plusieurs occasions, lorsqu’il perdit un membre et qu’il repoussât, par exemple. De ce fait, il avait peur de comprendre ce qu’il se passât réellement ici. Un léger dégoût l’envahit, comprenant la véritable raison de cette coagulation sous ses orteils, mais aussi, d’où venaient les effluves de sang, projetées devant ses pieds.
- Quelle est cette délicieuse odeur. Je n’ai jamais rien senti d’aussi succulent. Ses narines se dilataient légèrement, cette nouvelle odeur parvenant à capter l’attention du trentenaire. J’ai faim. D’un geste rapide et incontrôlé, le visage du jeune homme pivota jusqu’au point de blocage vers sa droite, là d’où venait l’odeur, lui offrant une vue sur ce qu’il se trouvait avant dans son angle-mort. C’était à ce moment qu’il découvrît avec horreur un seau. Un récipient fait d’un acier rouillé, légèrement fendu sur la droite. Mais, qu’est-ce que. Ses pupilles se rétractèrent rapidement, alors que dans ce seau, il voyait une masse abondante, semblant remplir de moitié le récipient, d’orteils et de doigts semblant être découpés à l’aide d’un outil tranchant mais, pas une épée. Les ecchymoses se répandant sur chaque côté le lui prouvait. Peu de temps passa avant qu’un hurlement sortît d’entre les lèvres du pauvre homme enchaîné. Une expression de terreur se dessina sur son visage d’une pâleur inhabituelle, ce dernier se décomposant peu à peu lorsqu’il comprît la provenance de ces orteils et ces doigts. Quoi ?!
Une première question vint à son esprit : Pourquoi ses ongles étaient-ils devenus d’une telle noirceur ? Pourquoi le sang avait-il coagulé ? La réponse, il ne l’aurait certainement pas tout de suite, enfin, c’était ce qu’il pensât en l’instant. D’un regard affûté, le trentenaire observa plus attentivement ses pieds, cherchant le moindre indice pouvant lui apporter une réponse non définie. En épiant la peau recouvrant ses pieds, il remarqua une pâleur légèrement plus prononcée sur ses orteils, comme si cette peau était neuve, venant de naître. Ce genre de teint n'était pas inconnu pour le jeune homme, il put observer cela à plusieurs occasions, lorsqu’il perdit un membre et qu’il repoussât, par exemple. De ce fait, il avait peur de comprendre ce qu’il se passât réellement ici. Un léger dégoût l’envahit, comprenant la véritable raison de cette coagulation sous ses orteils, mais aussi, d’où venaient les effluves de sang, projetées devant ses pieds.
- Quelle est cette délicieuse odeur. Je n’ai jamais rien senti d’aussi succulent. Ses narines se dilataient légèrement, cette nouvelle odeur parvenant à capter l’attention du trentenaire. J’ai faim. D’un geste rapide et incontrôlé, le visage du jeune homme pivota jusqu’au point de blocage vers sa droite, là d’où venait l’odeur, lui offrant une vue sur ce qu’il se trouvait avant dans son angle-mort. C’était à ce moment qu’il découvrît avec horreur un seau. Un récipient fait d’un acier rouillé, légèrement fendu sur la droite. Mais, qu’est-ce que. Ses pupilles se rétractèrent rapidement, alors que dans ce seau, il voyait une masse abondante, semblant remplir de moitié le récipient, d’orteils et de doigts semblant être découpés à l’aide d’un outil tranchant mais, pas une épée. Les ecchymoses se répandant sur chaque côté le lui prouvait. Peu de temps passa avant qu’un hurlement sortît d’entre les lèvres du pauvre homme enchaîné. Une expression de terreur se dessina sur son visage d’une pâleur inhabituelle, ce dernier se décomposant peu à peu lorsqu’il comprît la provenance de ces orteils et ces doigts. Quoi ?!
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Tous ces membres baignaient dans une mare de sang, un sang écarlate semblant être encore frais. Étrangement, après quelques haut le cœur, cela provoqua en lui une faim incontrôlable. Il était attiré par ses propres membres découpés. Ou plutôt, par le sang dans lequel ils baignaient. Il comprit donc que cette odeur, faisant précédemment gronder son estomac, était celle de ce sang, de son sang. Mais pourquoi ? Pourquoi diable le jeune Jeritza était-il attiré par du sang ? Jusqu’à preuve du contraire, il n’était qu’un simple humain et pas l’une de ces créatures mythiques possédant une race nommée : vampire. Peut-être était-ce la faim qui le tourmentait, qui faisait vriller ses pensées dans la mauvaise direction. C’était, selon lui, le plus probable.
Du moins, Jeritza restait un être lucide, ayant vécu bon nombre de batailles et de combat singulier. Du sang, il en avait vu, il en avait eu sur ses lèvres aussi lisses que son visage. Et, à aucun moment, il n’eût ressenti de tels sentiments, à aucun moment il n’eût ressenti une telle faim à la vue de ce sang. Cela, malgré cette lucidité dont il faisait preuve, provoqua chez lui une certaine peur. Une peur qui, pour un être sensé, aurait dû apparaître bien plus tôt, rien qu’en observant cet environnement dans lequel il se trouvait en ce moment-même. Mais non, sa peur ressurgit réellement à ce moment-là.
La peur, ce sentiment qui, avait toujours joué un rôle crucial dans la survie des êtres vivants foulant les terres du Seikai. Elle avait poussé, par effet papillons, la domination de Tensai Draknys sur les titans, il y avait de cela 2500 longues années. Ce sentiment primitif, profondément ancré dans la psyché de tous, se manifestait face à des dangers immédiats ou à des menaces bien plus dissimulées, déclenchant une cascade de réactions psychologiques et émotionnelles. Le cœur s’emballait, pompant le sang bien plus rapidement vers les muscles et le cerveau, permettant à l’être menacé de réagir bien plus rapidement et avec plus de force. Cela porte le doux nom de l’adrénaline. Et, en cet instant, c’était ce que ressentait le pauvre Jeritza, enchaîné à une chaise, aux côtés de ses membres découpés et de son sang projeté devant lui et, probablement derrière lui.
- J’ai faim. Je veux manger. Je veux bouffer ces putains de doigts. Je veux boire ce sang. Une voix aussi douce que détruite par les raclements de gorge. Il se débattait sur cette chaise, les chaînes frottaient entre elles, faisant résonner les crissements de cet acier rouillé dans l’intégralité de cette pièce encore trop mystérieuse pour le jeune homme. Des hurlements mélangeant douleurs et envies, résonnant de manière atroce dans l’esprit du guerrier reikois. Il se débattait avec tellement de force et de volonté qu’il réussît à faire bouger la chaise, qu’il réussît à la faire glisser sur le plancher, craquant sous la pression mise par le jeune homme dans ses débattements incessants. Son instinct de survie prenait le dessus sur ses liens si solides mais, était-ce seulement suffisant pour les rompre ? Oui.
Du moins, Jeritza restait un être lucide, ayant vécu bon nombre de batailles et de combat singulier. Du sang, il en avait vu, il en avait eu sur ses lèvres aussi lisses que son visage. Et, à aucun moment, il n’eût ressenti de tels sentiments, à aucun moment il n’eût ressenti une telle faim à la vue de ce sang. Cela, malgré cette lucidité dont il faisait preuve, provoqua chez lui une certaine peur. Une peur qui, pour un être sensé, aurait dû apparaître bien plus tôt, rien qu’en observant cet environnement dans lequel il se trouvait en ce moment-même. Mais non, sa peur ressurgit réellement à ce moment-là.
La peur, ce sentiment qui, avait toujours joué un rôle crucial dans la survie des êtres vivants foulant les terres du Seikai. Elle avait poussé, par effet papillons, la domination de Tensai Draknys sur les titans, il y avait de cela 2500 longues années. Ce sentiment primitif, profondément ancré dans la psyché de tous, se manifestait face à des dangers immédiats ou à des menaces bien plus dissimulées, déclenchant une cascade de réactions psychologiques et émotionnelles. Le cœur s’emballait, pompant le sang bien plus rapidement vers les muscles et le cerveau, permettant à l’être menacé de réagir bien plus rapidement et avec plus de force. Cela porte le doux nom de l’adrénaline. Et, en cet instant, c’était ce que ressentait le pauvre Jeritza, enchaîné à une chaise, aux côtés de ses membres découpés et de son sang projeté devant lui et, probablement derrière lui.
- J’ai faim. Je veux manger. Je veux bouffer ces putains de doigts. Je veux boire ce sang. Une voix aussi douce que détruite par les raclements de gorge. Il se débattait sur cette chaise, les chaînes frottaient entre elles, faisant résonner les crissements de cet acier rouillé dans l’intégralité de cette pièce encore trop mystérieuse pour le jeune homme. Des hurlements mélangeant douleurs et envies, résonnant de manière atroce dans l’esprit du guerrier reikois. Il se débattait avec tellement de force et de volonté qu’il réussît à faire bouger la chaise, qu’il réussît à la faire glisser sur le plancher, craquant sous la pression mise par le jeune homme dans ses débattements incessants. Son instinct de survie prenait le dessus sur ses liens si solides mais, était-ce seulement suffisant pour les rompre ? Oui.
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Les chaînes autrefois brûlant la peau du jeune homme de par leur froideur extrêmement, furent brisées en un mouvement sec et puissant venant du jeune Jeritza. Mais, malheureusement pour lui, elles se reconstituèrent instantanément, s’attirant entre elles, refondant ces liens qui, malgré toute la bonne volonté du trentenaire, ne pouvaient céder aussi simplement. Ce dernier comprit qu’elles étaient enchantées, magique et que, même avec toute sa puissance, il ne pouvait les rompre. Peut-être pouvait-il se sectionner lui-même les mains, de manière à se libérer mais, comment ? Il n’avait pas la moindre possibilité d’accéder à un outil tranchant et il ne voyait pas comment atteindre ses mains sans celles-ci. Il était condamné à rester enchaîné, jusqu’à ce que son bourreau se décida à le détacher, si seulement c’était son intention.
Comprenant le triste sort qui l’attendait, le jeune homme baissa la tête puis, il laissa ses prunelles d’acier disparaître derrière ses fines paupières, dont les vaisseaux sanguins se faisaient légèrement voir. Devant son visage se dressait sa chevelure d’ébène, cachant cette expression qu’il n’eût que très rarement l’occasion de dessiner sur son visage. De ses yeux fermés s’écoulait une douce larme, une goutte d’eau salée, venant glisser le long de son visage si lisse. Quelques sanglots accompagnaient ses armes, des sanglots résonnant dans toute cette étendue macabre.
- Pourquoi suis-je incapable de me libérer ? De rompre ces liens pourtant si fragiles. Qui est-ce qui m’a enfermé ici, dans cet endroit qui m’est inconnu. Des mots qui, ne résonnaient pas dans cette salle de tortures, mais bien dans ses pensées. Une seconde voix, bien plus légère et qui lui était familière, résonnait-elle aussi dans sa tête. Pourquoi ? Pourquoi n’es-tu pas assez fort, Jeritza ? Les larmes s’échappant de ses douces prunelles devenaient de plus en plus nombreuses, intensifiant la profonde détresse que ressentait cet être, enchaîné comme un chien, en cet instant.
Ses larmes incessantes venaient inonder ces vêtements. Une tunique aussi légère que le vent et, d’un noir aussi profond que sa chevelure. Un pantalon semblant être déchiré au niveau de ses chevilles, d’un beige taché par de la crasse et du sang séché. Il ouvrit de nouveau les yeux, posant ses délicates prunelles sur ces vêtements humidifiés par ses larmes. Ce ne sont pas mes vêtements, ils ne sont pas à moi. Non, effectivement, ils n’étaient pas sa propriété. Ils ne les avaient jamais vus de toute sa vie. Peut-être que si. Ils étaient les vêtements portés par les esclaves de messire Sanariel, le père adoptif du jeune homme enchaîné. Mais, pourquoi les portait-il en ce moment-même ? Il semblait perdu, véritablement.
Comprenant le triste sort qui l’attendait, le jeune homme baissa la tête puis, il laissa ses prunelles d’acier disparaître derrière ses fines paupières, dont les vaisseaux sanguins se faisaient légèrement voir. Devant son visage se dressait sa chevelure d’ébène, cachant cette expression qu’il n’eût que très rarement l’occasion de dessiner sur son visage. De ses yeux fermés s’écoulait une douce larme, une goutte d’eau salée, venant glisser le long de son visage si lisse. Quelques sanglots accompagnaient ses armes, des sanglots résonnant dans toute cette étendue macabre.
- Pourquoi suis-je incapable de me libérer ? De rompre ces liens pourtant si fragiles. Qui est-ce qui m’a enfermé ici, dans cet endroit qui m’est inconnu. Des mots qui, ne résonnaient pas dans cette salle de tortures, mais bien dans ses pensées. Une seconde voix, bien plus légère et qui lui était familière, résonnait-elle aussi dans sa tête. Pourquoi ? Pourquoi n’es-tu pas assez fort, Jeritza ? Les larmes s’échappant de ses douces prunelles devenaient de plus en plus nombreuses, intensifiant la profonde détresse que ressentait cet être, enchaîné comme un chien, en cet instant.
Ses larmes incessantes venaient inonder ces vêtements. Une tunique aussi légère que le vent et, d’un noir aussi profond que sa chevelure. Un pantalon semblant être déchiré au niveau de ses chevilles, d’un beige taché par de la crasse et du sang séché. Il ouvrit de nouveau les yeux, posant ses délicates prunelles sur ces vêtements humidifiés par ses larmes. Ce ne sont pas mes vêtements, ils ne sont pas à moi. Non, effectivement, ils n’étaient pas sa propriété. Ils ne les avaient jamais vus de toute sa vie. Peut-être que si. Ils étaient les vêtements portés par les esclaves de messire Sanariel, le père adoptif du jeune homme enchaîné. Mais, pourquoi les portait-il en ce moment-même ? Il semblait perdu, véritablement.
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Une nouvelle fois, ses orbes d’acier disparurent derrière ses paupières. Un long soupir s’échappa d’entre les lèvres du jeune homme, alors que l’une de ses pensées ressortait, celle qui, en l’instant, était la plus claire. Il voulait mourir. Il voulait que la mort vînt le cueillir ici et maintenant, sans plus attendre. Au vu des circonstances, il le savait, il était condamné. Il allait embrasser la mort dans les minutes, les heures, les jours, les semaines qui suivraient. Il n'avait qu’à attendre que son présumé bourreau vînt mettre fin à son existence. Une existence que l’on pouvait qualifier de pathétique.
Alors que le guerrier reikois tentât de s’endormir sur cette chaise le dévorant, Jeritza perçut le bruit caractéristique du plancher craquant sous une forte pression, au-delà du seuil de la porte lui faisant face. Un son sinistre qui s’infiltrait dans l’espace confiné où le jeune homme était retenu prisonnier. Une démarche semblant lourde et menaçante se faisait entendre, en un rythme totalement décousu. Chaque pas vibrait jusque dans l’âme du captif, des vibrations incessantes provoquant bon nombre de frissons sur sa délicate peau. La possibilité que son geôlier fût en approche lui glaçait l’intégralité de son sang, retenu en son corps. Mais, il le savait, il allait enfin pouvoir mettre un visage sur la personne responsable de ses nombreuses mutilations, sur la personne cherchant à le torturer, pour des fins encore inexplicables. Il allait enfin voir celui qui lui avait tranché les membres, un à un. D’un geste simple et rapide, il inclina son visage, permettant à sa chevelure d’ébène, longue et fluide, de voiler ses traits marqués par la terreur. Progressivement, les empruntes sonores et décousues semblaient s’approcher du pauvre homme, le timbre de ces dernières s’alourdissant, transformant l’anticipation en un tourment insoutenable pour le guerrier reikois. Doucement, la cadence de son cœur s’accélérait, martelant contre sa poitrine avec une intensité qui menaçait de submerger à tout moment. Ce rythme sauvage, pulsant au travers de son être, le plongeait peu à peu dans la démence. L’anxiété prenant le dessus le dernier-né de la famille Hrym, aujourd’hui certainement disparue, se mordait les lèvres avec tant de force qu’il en vînt à les faire saigner. Sans s’en rendre compte, le prisonnier s’abreuvait de ce délicieux liquide pourpre coulant de ses lèvres, les faisant luire à la lumière des quelques torches éclairant la pièce. Le liquide carmin venait couler d’abord sur la langue de l’humain, avant de venir violemment percuter son palais, provoquant en lui certaine sensation encore inconnue. Puis doucement, les quelques gouttes de ce délicieux liquide émanant de ses propres corps vinrent couler le long de sa gorge, provoquant des sensations encore plus fortes que précédemment. Le flux sanguin venait d’apaiser la faim qui le rongeait, sans qu’il ne comprît réellement pourquoi, alors que la réponse fût pourtant évidente. Mais, non, il se refusait d’y penser, d’y croire, c’était purement impossible pour lui. Puis, lentement, les pas se rapprochèrent de la porte d’acier, avant de se stopper devant cette dernière. Jeritza avait peur, il fit le mort, tentant d’échapper encore à une longue série de souffrances.
Alors que le guerrier reikois tentât de s’endormir sur cette chaise le dévorant, Jeritza perçut le bruit caractéristique du plancher craquant sous une forte pression, au-delà du seuil de la porte lui faisant face. Un son sinistre qui s’infiltrait dans l’espace confiné où le jeune homme était retenu prisonnier. Une démarche semblant lourde et menaçante se faisait entendre, en un rythme totalement décousu. Chaque pas vibrait jusque dans l’âme du captif, des vibrations incessantes provoquant bon nombre de frissons sur sa délicate peau. La possibilité que son geôlier fût en approche lui glaçait l’intégralité de son sang, retenu en son corps. Mais, il le savait, il allait enfin pouvoir mettre un visage sur la personne responsable de ses nombreuses mutilations, sur la personne cherchant à le torturer, pour des fins encore inexplicables. Il allait enfin voir celui qui lui avait tranché les membres, un à un. D’un geste simple et rapide, il inclina son visage, permettant à sa chevelure d’ébène, longue et fluide, de voiler ses traits marqués par la terreur. Progressivement, les empruntes sonores et décousues semblaient s’approcher du pauvre homme, le timbre de ces dernières s’alourdissant, transformant l’anticipation en un tourment insoutenable pour le guerrier reikois. Doucement, la cadence de son cœur s’accélérait, martelant contre sa poitrine avec une intensité qui menaçait de submerger à tout moment. Ce rythme sauvage, pulsant au travers de son être, le plongeait peu à peu dans la démence. L’anxiété prenant le dessus le dernier-né de la famille Hrym, aujourd’hui certainement disparue, se mordait les lèvres avec tant de force qu’il en vînt à les faire saigner. Sans s’en rendre compte, le prisonnier s’abreuvait de ce délicieux liquide pourpre coulant de ses lèvres, les faisant luire à la lumière des quelques torches éclairant la pièce. Le liquide carmin venait couler d’abord sur la langue de l’humain, avant de venir violemment percuter son palais, provoquant en lui certaine sensation encore inconnue. Puis doucement, les quelques gouttes de ce délicieux liquide émanant de ses propres corps vinrent couler le long de sa gorge, provoquant des sensations encore plus fortes que précédemment. Le flux sanguin venait d’apaiser la faim qui le rongeait, sans qu’il ne comprît réellement pourquoi, alors que la réponse fût pourtant évidente. Mais, non, il se refusait d’y penser, d’y croire, c’était purement impossible pour lui. Puis, lentement, les pas se rapprochèrent de la porte d’acier, avant de se stopper devant cette dernière. Jeritza avait peur, il fit le mort, tentant d’échapper encore à une longue série de souffrances.
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Corvus Sanariel
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Soudainement, la porte d’acier s’ouvrit brusquement, laissant son cadre à nu, s’ouvrant sans la moindre intervention d’une quelconque main. Au même moment, les flammes vacillantes des bougies éparpillées aux quatre coins de la pièce s’intensifièrent, leurs lueurs s’amplifiant de manière spectaculaire tandis que d’autres chandelles, auparavant éteintes, s’embrassèrent comme par magie, dissipant chaque zone d’ombre de manière saccadée. C’était dans cette atmosphère devenue soudainement chaleureuse, que le tortionnaire fît enfin son entrée, franchissant le seuil de la porte sans attendre, imposant son incroyable présence de par sa carrure noble.
Il avança de quelques pas avant de s’immobiliser un instant, le temps semblant se suspendre autour de lui. Des yeux scrutateurs, il fixa Jeritza, l’analysant de la tête aux pieds, comme s’il épiait le moindre des fragments de son être, chacune des cicatrices, aussi récentes qu’anciennes, chaque frémissement de peur. Ce moment d’observation silencieuse paraissait éternel, devenant insoutenable aux yeux du pauvre homme enchaîné. Le bourreau, de sa figure imposante et mystérieuse, ne bougea pas d’un pouce, dans un silence pesant, son arrivée marquant le début d’un nouveau chapitre dans l’horreur que vivait Jeritza, captif d’un cauchemar éveillé. Une voix grave et rauque résonna dans l’immensité de cette geôle, la voix déformée par la présence d’un masque, la rendant métallique.
- Jeritza. Un simple nom, alors que le bourreau fît de nouveau quelque pas en direction de sa victime. La chaise a bougé, cela signifie que tu es encore en vie, ou du moins, que tu es encore capable de te mouvoir. J’étais tourmenté à l’idée de t’avoir accidentellement ôté la vie au cours de ce rituel. SI tel avait été le cas, j’aurais été contraint de me nourrir de ta chair et de ton sang sans avoir eu l’occasion de pousser plus en avant mes… recherches. Un léger rictus s’échappa de la silhouette imposante du bourreau, dont l’ombre commençait à se dessiner devant les prunelles d’acier du jeune homme. La teinte de tes cheveux n’a pas encore changé. Impressionnant, ton corps s’adapte parfaitement à l’incantation. Des ongles par contre, semblent s’être assombris. Sans doute le résultat d’une coagulation sanguine prolongée. Néanmoins, c’est exactement ce que j’attendais. Ma magie semble avoir accru ta capacité de régénération, elle semble bien plus rapide qu’auparavant. Ajouta-t-il, s’approchant encore, d’un pas lourd et d’un rythme décousu, du pauvre homme, assis là, sans la moindre chance de se sortir de cette galère. L’ombre du bourreau semblait dévorer le jeune homme.
Il avança de quelques pas avant de s’immobiliser un instant, le temps semblant se suspendre autour de lui. Des yeux scrutateurs, il fixa Jeritza, l’analysant de la tête aux pieds, comme s’il épiait le moindre des fragments de son être, chacune des cicatrices, aussi récentes qu’anciennes, chaque frémissement de peur. Ce moment d’observation silencieuse paraissait éternel, devenant insoutenable aux yeux du pauvre homme enchaîné. Le bourreau, de sa figure imposante et mystérieuse, ne bougea pas d’un pouce, dans un silence pesant, son arrivée marquant le début d’un nouveau chapitre dans l’horreur que vivait Jeritza, captif d’un cauchemar éveillé. Une voix grave et rauque résonna dans l’immensité de cette geôle, la voix déformée par la présence d’un masque, la rendant métallique.
- Jeritza. Un simple nom, alors que le bourreau fît de nouveau quelque pas en direction de sa victime. La chaise a bougé, cela signifie que tu es encore en vie, ou du moins, que tu es encore capable de te mouvoir. J’étais tourmenté à l’idée de t’avoir accidentellement ôté la vie au cours de ce rituel. SI tel avait été le cas, j’aurais été contraint de me nourrir de ta chair et de ton sang sans avoir eu l’occasion de pousser plus en avant mes… recherches. Un léger rictus s’échappa de la silhouette imposante du bourreau, dont l’ombre commençait à se dessiner devant les prunelles d’acier du jeune homme. La teinte de tes cheveux n’a pas encore changé. Impressionnant, ton corps s’adapte parfaitement à l’incantation. Des ongles par contre, semblent s’être assombris. Sans doute le résultat d’une coagulation sanguine prolongée. Néanmoins, c’est exactement ce que j’attendais. Ma magie semble avoir accru ta capacité de régénération, elle semble bien plus rapide qu’auparavant. Ajouta-t-il, s’approchant encore, d’un pas lourd et d’un rythme décousu, du pauvre homme, assis là, sans la moindre chance de se sortir de cette galère. L’ombre du bourreau semblait dévorer le jeune homme.
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- Sens-tu cet arôme fascinant qui emplit l’air, Jeritza ? Ce parfum distinctif qui semble si délicieux ? Il s’agit de son, ton propre sang. Il est si agréable pour mes narines, si envoûtant. Depuis l’exécution du sortilège, l’odeur de ton sang est devenue encore plus enivrante, plus exaltante, transformant chacun des effluves émanant de ton corps en une véritable extase. Le bourreau s’avança encore de quelque pas, venant au côté du guerrier. Puis, d’un mouvement naturel, il se baissa, plongeant sa main dans le seau contenant les phalanges de sa victime. Il saisit l’une d’entre elles entre ses doigts gantés, puis, il la porta jusqu’à ses narines, respirant cette délicieuse odeur s’échappant de celle-ci.
- C’est une véritable extase. Tu ne t’en rends pas encore compte mais, cela viendra bien assez vite, crois-moi, mon cher Jeritza. Il passa cette phalange sous le nez de sa victime, avant de la porter à sa bouche et de la manger, savourant chacune des saveurs qu’il ressentît sur son palais si différent de celui des autres humains. Une nouvelle fois, il se baissa pour saisir une nouvelle phalange, puis, il la porta sous le nez de l’homme enchaîné à la chaise.
- Renifle cette délicate odeur enivrante, mon cher Hrym. Puis, une nouvelle fois, il mangea ce doigt lui paraissant si délicieux. Si bon. Tu devrais goûter, Jeritza. Oh mais, tu vas goûter, rassure-toi. Je ne suis pas horrible, je ne vais pas te laisser avec une telle faim sur le ventre, pas encore. Un léger rictus s’échappa du bourreau, alors qu’un ordre arriva jusqu’aux oreilles de Jeritza. Relève la tête, Jeritza. Un ordre paraissant pourtant simple mais, le pauvre homme enchaîné comme un animal refusa d’exécuter la demande de son geôlier. Il ne voulait pas, non, il ne pouvait pas porter son regard dans le sien. Il le craignait, il en avait peur, c’était certain. Une peur incommensurable.
- RELÈVE LA TÊTE, DÉPÊCHE-TOI ! Un hurlement résonnant d’une manière puissante entre ces quatre murs, portant terreur et désolation aux quatre coins de la geôle. Sa voix était bien plus grave qu’auparavant, devenant de plus en plus rêche. Le torturé n’en fit rien, voulant se faire passer pour mort, priant pour que son bourreau fit un geste de colère, qui, en temps normal, le tuerait instantanément. Très bien, Jeritza, puisque tu veux faire le malin, on va voir combien de temps du tiendra pour la suite. Il semblait s’être calmé, mais, à quel prix ?
- C’est une véritable extase. Tu ne t’en rends pas encore compte mais, cela viendra bien assez vite, crois-moi, mon cher Jeritza. Il passa cette phalange sous le nez de sa victime, avant de la porter à sa bouche et de la manger, savourant chacune des saveurs qu’il ressentît sur son palais si différent de celui des autres humains. Une nouvelle fois, il se baissa pour saisir une nouvelle phalange, puis, il la porta sous le nez de l’homme enchaîné à la chaise.
- Renifle cette délicate odeur enivrante, mon cher Hrym. Puis, une nouvelle fois, il mangea ce doigt lui paraissant si délicieux. Si bon. Tu devrais goûter, Jeritza. Oh mais, tu vas goûter, rassure-toi. Je ne suis pas horrible, je ne vais pas te laisser avec une telle faim sur le ventre, pas encore. Un léger rictus s’échappa du bourreau, alors qu’un ordre arriva jusqu’aux oreilles de Jeritza. Relève la tête, Jeritza. Un ordre paraissant pourtant simple mais, le pauvre homme enchaîné comme un animal refusa d’exécuter la demande de son geôlier. Il ne voulait pas, non, il ne pouvait pas porter son regard dans le sien. Il le craignait, il en avait peur, c’était certain. Une peur incommensurable.
- RELÈVE LA TÊTE, DÉPÊCHE-TOI ! Un hurlement résonnant d’une manière puissante entre ces quatre murs, portant terreur et désolation aux quatre coins de la geôle. Sa voix était bien plus grave qu’auparavant, devenant de plus en plus rêche. Le torturé n’en fit rien, voulant se faire passer pour mort, priant pour que son bourreau fit un geste de colère, qui, en temps normal, le tuerait instantanément. Très bien, Jeritza, puisque tu veux faire le malin, on va voir combien de temps du tiendra pour la suite. Il semblait s’être calmé, mais, à quel prix ?
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Le bourreau, puisant dans les profondeurs de son mana, lança un sort permettant de contrôler mentalement sa victime. De par ses pensées, il commanda au malheureux homme de lever la tête, l’obligeant à plonger son regard d’acier dans celui de son bourreau. Pour la première fois, Jeritza put observer d’un regard intense, les détails de l’imposante figure lui faisant face. Il s’agissait d’un homme à la stature remarquable, s’approchant sans peine des deux mètres et dont le physique robuste et musclé ne laissait aucun doute sur sa force. Son visage était dissimulé derrière un masque effrayant, un voile d’acier, peint en un mélange de rouge et de noir, ressemblant fortement à une tête de dragon. Seul ses prunelles écarlates parvenaient à se frayer un chemin au travers du métal, brillant d’une lueur sinistre à travers les ouvertures.
L’homme était vêtu d’une armure d’un magnifique rouge carmin, dont les traits évoquaient étrangement les fibres musculaires du corps humain, agrémenté de quelques stries noires en phantacier, un matériau à la fois léger et incroyablement résistant. Cette armure épousait parfaitement le torse du tortionnaire, annonçant une protection aussi belle qu’elle fût efficace. Autour de ses épaules était attaché une cape écarlate, tombant en cascade le long de son dos, amplifiant sa présence déjà intimidante. Elle était surplombée d’un col haut en forme de V qui se divisait en deux pour créer des épaulières en acier argenté et rouge, ornées d’une pierre énigmatique évoquant la couleur du sang, au centre de celle-ci.
Les avant-bras du geôlier étaient protégés par des plaques s’inspirant des écailles des dragons, tandis que ses doigts se terminaient par des griffes en acier, d’une longueur modeste, mais suffisamment imposante pour inspirer la crainte chez le pauvre Jeritza. Une ceinture ornée de motifs écailleux en acier noir s’entourait tout autour de sa taille, soutenant le reste de son armure qui enveloppait ses jambes et ses pieds dans une cuirasse faite de phantacier et dessinée pour rappeler l’épiderme d’un dragon. Des protections supplémentaires pour les genoux et les coudes, sculptées pour y dessiner des crânes. Ils offraient une défense renforcée au niveau de ses articulations. Un point faible peut-être ? Qu’importait, Jeritza n’avait pas la possibilité de se mouvoir. Face à cette vision, le jeune homme se sentait dépassé, épiant son vis-à-vis dans l’incompréhension, ses prunelles d’acier ne savaient pas où glisser. Il n’avait pas le choix, il était forcé de le regarder, de porter son regard sur cet être démoniaque.
L’homme était vêtu d’une armure d’un magnifique rouge carmin, dont les traits évoquaient étrangement les fibres musculaires du corps humain, agrémenté de quelques stries noires en phantacier, un matériau à la fois léger et incroyablement résistant. Cette armure épousait parfaitement le torse du tortionnaire, annonçant une protection aussi belle qu’elle fût efficace. Autour de ses épaules était attaché une cape écarlate, tombant en cascade le long de son dos, amplifiant sa présence déjà intimidante. Elle était surplombée d’un col haut en forme de V qui se divisait en deux pour créer des épaulières en acier argenté et rouge, ornées d’une pierre énigmatique évoquant la couleur du sang, au centre de celle-ci.
Les avant-bras du geôlier étaient protégés par des plaques s’inspirant des écailles des dragons, tandis que ses doigts se terminaient par des griffes en acier, d’une longueur modeste, mais suffisamment imposante pour inspirer la crainte chez le pauvre Jeritza. Une ceinture ornée de motifs écailleux en acier noir s’entourait tout autour de sa taille, soutenant le reste de son armure qui enveloppait ses jambes et ses pieds dans une cuirasse faite de phantacier et dessinée pour rappeler l’épiderme d’un dragon. Des protections supplémentaires pour les genoux et les coudes, sculptées pour y dessiner des crânes. Ils offraient une défense renforcée au niveau de ses articulations. Un point faible peut-être ? Qu’importait, Jeritza n’avait pas la possibilité de se mouvoir. Face à cette vision, le jeune homme se sentait dépassé, épiant son vis-à-vis dans l’incompréhension, ses prunelles d’acier ne savaient pas où glisser. Il n’avait pas le choix, il était forcé de le regarder, de porter son regard sur cet être démoniaque.
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- Qui pourrait bien être cet individu, mon bourreau. Cette armure, elle ne m’est pas étrangère, je la connais. Non, je ne l’ai pas déjà vu, mais j’en ai déjà lu la description, dans un livre d’histoire. Elle appartenait à un ancien héros du Reike, une armure légendaire, j’en suis certain. Mais, comment s’est-elle retrouvée sur cet individu ? Pourquoi cette personne devrait-elle être le propriétaire de cet artéfact. Les questions se bousculaient dans l’esprit tourmenté de Jeritza, alors qu’il tentât de déchiffrer l’identité de son bourreau. Un être aussi majestueux qu’effrayant. Dont l’apparence semblait appartenir à un autre temps, à une autre réalité.
- Tes yeux ! Ils sont tout simplement magnifiques. Ça a marché. Je peux donc deviner sans me tromper que tu as faim, n’est-ce pas ? Il esquissa un large sourire maléfique sous son voile d’acier noir. Les yeux de sa victime étaient devenus totalement différents. La sclère de ces derniers était devenue bien plus sombre, d’un magnifique noir de jais, reflétant les ténèbres de la nuit, se rapprochant de la couleur de ses cheveux. Ses iris quant à elles, étaient devenues d’un magnifique rouge carmin, reflétant la couleur vive du sang humain. Puis, ses pupilles elles, étaient légèrement plus sombres, d’un magnifique rouge écarlate, brillant légèrement plus que l’océan carmin dans lequel elles baignaient.
- Tes yeux prendront cette magnifique teinte quand tu ressentiras cet atroce sentiment qu’est la fin ou, la colère. Mais ne t’en fais pas, tu apprendras à maîtriser ce changement brusque si d’aventure, tu viendrais à survivre aux épreuves que je te prépare. Tu t’en doutes, je ne suis pas un être cruel, loin de là. J’ai bel et bien l’intention de te nourrir. En plus, je ne vais pas prendre dans le seau, ce n’est plus assez frais. La main droite du bourreau disparut subitement sous sa cape.
D’un geste tout aussi lent que terrifiant, le bourreau sortit de l’arrière de sa cape, une tenaille rouillée. Un outil permettant de sectionner des filaments d’acier aussi résistants de la roche. D’un pas léger, flottant sur le plancher, ne faisant quasiment point grincer ce dernier, l’imposante figure se dirigea dans le dos de Jeritza. De sa main gauche, il s’empara de la main droite de sa victime, caressant légèrement cette dernière du bout de son doigt ganté. Des caresses provoquant de nombreux frissons sur tout le corps de Jeritza, des frissons reflétant une peur extrême.
- Non arrêtez, je vous en prie, ne faites pas ça ! Je vous en supplie arrêtez ! Des hurlements provenant d’entre les lèvres de Jeritza, ses pupilles écarlates se rétractant alors que les mains de son bourreau se posaient délicatement sur sa chevelure de jais. Ses doigts, finissant par de grandes griffes acérées, caressaient le crâne de l’homme enchaîné, le faisant saigner de facto. Les sanglots de Jeritza s’intensifiaient, alors que ce dernier se débattait de toutes ses forces.
- Tes yeux ! Ils sont tout simplement magnifiques. Ça a marché. Je peux donc deviner sans me tromper que tu as faim, n’est-ce pas ? Il esquissa un large sourire maléfique sous son voile d’acier noir. Les yeux de sa victime étaient devenus totalement différents. La sclère de ces derniers était devenue bien plus sombre, d’un magnifique noir de jais, reflétant les ténèbres de la nuit, se rapprochant de la couleur de ses cheveux. Ses iris quant à elles, étaient devenues d’un magnifique rouge carmin, reflétant la couleur vive du sang humain. Puis, ses pupilles elles, étaient légèrement plus sombres, d’un magnifique rouge écarlate, brillant légèrement plus que l’océan carmin dans lequel elles baignaient.
- Tes yeux prendront cette magnifique teinte quand tu ressentiras cet atroce sentiment qu’est la fin ou, la colère. Mais ne t’en fais pas, tu apprendras à maîtriser ce changement brusque si d’aventure, tu viendrais à survivre aux épreuves que je te prépare. Tu t’en doutes, je ne suis pas un être cruel, loin de là. J’ai bel et bien l’intention de te nourrir. En plus, je ne vais pas prendre dans le seau, ce n’est plus assez frais. La main droite du bourreau disparut subitement sous sa cape.
D’un geste tout aussi lent que terrifiant, le bourreau sortit de l’arrière de sa cape, une tenaille rouillée. Un outil permettant de sectionner des filaments d’acier aussi résistants de la roche. D’un pas léger, flottant sur le plancher, ne faisant quasiment point grincer ce dernier, l’imposante figure se dirigea dans le dos de Jeritza. De sa main gauche, il s’empara de la main droite de sa victime, caressant légèrement cette dernière du bout de son doigt ganté. Des caresses provoquant de nombreux frissons sur tout le corps de Jeritza, des frissons reflétant une peur extrême.
- Non arrêtez, je vous en prie, ne faites pas ça ! Je vous en supplie arrêtez ! Des hurlements provenant d’entre les lèvres de Jeritza, ses pupilles écarlates se rétractant alors que les mains de son bourreau se posaient délicatement sur sa chevelure de jais. Ses doigts, finissant par de grandes griffes acérées, caressaient le crâne de l’homme enchaîné, le faisant saigner de facto. Les sanglots de Jeritza s’intensifiaient, alors que ce dernier se débattait de toutes ses forces.
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- CALME TOI, IDIOT ! TU VAS TE FAIRE MAL SINON ! Des hurlements provenant cette fois-ci du bourreau lui-même. Ne voulant pas se battre avec sa victime, l’imposante figure agrippa les cheveux de jais et tira d’un coup sec, puis, il usa de ses pouvoirs pour immobiliser le pauvre homme, qui fondait en pleurs. Puisque tu refuses de rester calme quelques instants, je vais devoir te couper tous tes doigts. C’est ta punition pour oser te montrer offensant envers ma personne, Jeritza. Un léger rictus s’échappa alors du bourreau, qui reporta sa main gauche sur celle du guerrier, maintenant immobile. Seuls ses sanglots se faisaient entendre.
- Je vais te demander une toute petite faveur, mon cher Jeritza. Essaye de compter de sept en sept en partant de mille. Ça t’aidera à ne pas céder à la pression que tu ne vas pas tarder à ressentir et surtout, tu ne deviendras pas fou. Un nouveau rire s’échappa d’entre ses lèvres, un rire déformé par le voile d’acier recouvrant le visage du bourreau. Es-tu prêt, Jeritza ? Une question totalement inutile, puisque le pauvre homme pouvait sentir la froideur de l’acier de la tenaille caresser ses doigts. Puis, une pression vint faire doucement céder la première phalange du guerrier, avant de pénétrer sa chair, faisant gicler le sang en des effluves écarlates. Un point de blocage au niveau de l’os, malgré la force surhumaine du bourreau. C’était tout à fait normal, il prenait plaisir à ressentir la souffrance de sa victime. Des hurlements, alors que la tenaille pénétrait son doigt sans attendre plus longtemps. Puis, le premier doigt céda, tombant dans le seau en contrebas, venant remplir ce dernier avec tout le sang qui découlait de cette amputation morbide. Le bourreau lui, jubilait sous les hurlements de sa victime, qui pleurait toujours plus. Et, cela en fut de même pour les quatre autres doigts, alors que l’homme tenta de hurler, mais cela lui était impossible, le contrôle mental l’inhibant dans ses gestes et expressions. Il pleurait de douleur, c’était insoutenable.
Une fois son travail terminé, le bourreau fit quelques pas, faisant bruyamment grincer le plancher sous ses pieds. Les doigts fraîchement découpés du pauvre homme se situaient dans ses mains, le sang coulant entre ses propres doigts, avant de quitter la main du bourreau puis de s’écraser sur le plancher noir, faisant à nouveau quelques éclaboussures écarlates sur ce dernier. Sous son voile d’acier noir et écarlate en forme de dragon se dessinait un large sourire, puis un léger rictus s’échappa d’entre ses lèvres. Une preuve de son sadisme encore plus poussé. Après quelques secondes semblant interminables pour Jeritza, le bourreau arriva enfin face à lui, recouvrant le pauvre homme avec son imposante ombre.
- Je vais te demander une toute petite faveur, mon cher Jeritza. Essaye de compter de sept en sept en partant de mille. Ça t’aidera à ne pas céder à la pression que tu ne vas pas tarder à ressentir et surtout, tu ne deviendras pas fou. Un nouveau rire s’échappa d’entre ses lèvres, un rire déformé par le voile d’acier recouvrant le visage du bourreau. Es-tu prêt, Jeritza ? Une question totalement inutile, puisque le pauvre homme pouvait sentir la froideur de l’acier de la tenaille caresser ses doigts. Puis, une pression vint faire doucement céder la première phalange du guerrier, avant de pénétrer sa chair, faisant gicler le sang en des effluves écarlates. Un point de blocage au niveau de l’os, malgré la force surhumaine du bourreau. C’était tout à fait normal, il prenait plaisir à ressentir la souffrance de sa victime. Des hurlements, alors que la tenaille pénétrait son doigt sans attendre plus longtemps. Puis, le premier doigt céda, tombant dans le seau en contrebas, venant remplir ce dernier avec tout le sang qui découlait de cette amputation morbide. Le bourreau lui, jubilait sous les hurlements de sa victime, qui pleurait toujours plus. Et, cela en fut de même pour les quatre autres doigts, alors que l’homme tenta de hurler, mais cela lui était impossible, le contrôle mental l’inhibant dans ses gestes et expressions. Il pleurait de douleur, c’était insoutenable.
Une fois son travail terminé, le bourreau fit quelques pas, faisant bruyamment grincer le plancher sous ses pieds. Les doigts fraîchement découpés du pauvre homme se situaient dans ses mains, le sang coulant entre ses propres doigts, avant de quitter la main du bourreau puis de s’écraser sur le plancher noir, faisant à nouveau quelques éclaboussures écarlates sur ce dernier. Sous son voile d’acier noir et écarlate en forme de dragon se dessinait un large sourire, puis un léger rictus s’échappa d’entre ses lèvres. Une preuve de son sadisme encore plus poussé. Après quelques secondes semblant interminables pour Jeritza, le bourreau arriva enfin face à lui, recouvrant le pauvre homme avec son imposante ombre.
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L’imposant personnage en armure, à l’aide de sa magie, obligea le guerrier à ouvrir sa bouche, dévoilant une dentition bien mal en pointant, ses dents ayant adopté la couleur vive du sang. Certainement le reste de son propre sang qu’il eût bu avant que son bourreau ne pénètre dans cette geôle sordide. Le bourreau ouvrit sa main gauche devant les prunelles d’acier de Jeritza, dévoilant son butin, puis de sa main droite, il vint saisir l’une des phalanges du guerrier. Il prit cette dernière par l’extrémité comprenant l’ongle, un ongle d’un noir profond, puis il porta celle-ci à la bouche de l’homme enchaîné.
Il commença à le nourrir, à alimenter le pauvre homme à l’aide de ses propres doigts. Il l’obligeait toujours à l’aide de sa maudite magie, à mâcher lentement sa chair. Et tout cela, pour que le torturé savourât ce nouveau goût alors si délicieux pour ses papilles gustatives. Il jubilait de cette scène, alors que de sa main gauche, il craqua l’un de ses doigts, avant de mettre les quatre autres doigts, un à un, dans la propre bouche. Lui aussi, appréciait ce délicieux goût.
- Tu es délicieux, n’est-ce pas, Jeritza ? Le goût de ton sang et de ta chair est devenu bien meilleur maintenant que le sortilège est totalement actif sur toi. Je n’éprouve pas le moindre regret, sache-le. Puis, il fit craquer un second doigt, toujours en riant, cachant les sanglots du guerrier reikois. Tu t’habitueras à ce nouveau goût, ne t’en fais pas. Tout n’est qu’une simple question de temps. Un large sourire se dessina sur le visage du bourreau, toujours caché par ce masque en forme de tête de dragon, aussi noir que la nuit, recouvert d’une légère couche écarlate, reflétant le sang qu’il savourât.
- Vous êtes horrible… Des mots s’échappant dans les lèvres du guerrier reikois, alors qu’il fût incapable de riposter face à l’atrocité qu’il subît en l’instant. Je vous en prie… tuez-moi. Je ne veux pas continuer à subir cette torture. Je n’en peux plus. Je veux mourir. Des paroles désespérées, devant une violence inouïe.
- Non pas maintenant, je n’ai pas fini de jouer avec toi. Je reviendrai demain accompagné d’autres jouets. rétorqua-t-il, disparaissant de la pièce. Où est-il, il vient de se volatiliser sous mes yeux. s’écria-t-il, pleurant toutes les larmes de son corps. La porte se claqua, envoyant une bourrasque de vent qui éteignit toutes les bougies de la pièce. Jeritza se retrouva dans le noir le plus total, se demandant s’il faisait un horrible cauchemar. Edelgard, Aelys, j’espère que vous êtes en sécurité. se demanda-t-il, avant de sombrer dans un coma, des suites de ses douleurs et émotions ressenties durant la présence de son bourreau.
Il commença à le nourrir, à alimenter le pauvre homme à l’aide de ses propres doigts. Il l’obligeait toujours à l’aide de sa maudite magie, à mâcher lentement sa chair. Et tout cela, pour que le torturé savourât ce nouveau goût alors si délicieux pour ses papilles gustatives. Il jubilait de cette scène, alors que de sa main gauche, il craqua l’un de ses doigts, avant de mettre les quatre autres doigts, un à un, dans la propre bouche. Lui aussi, appréciait ce délicieux goût.
- Tu es délicieux, n’est-ce pas, Jeritza ? Le goût de ton sang et de ta chair est devenu bien meilleur maintenant que le sortilège est totalement actif sur toi. Je n’éprouve pas le moindre regret, sache-le. Puis, il fit craquer un second doigt, toujours en riant, cachant les sanglots du guerrier reikois. Tu t’habitueras à ce nouveau goût, ne t’en fais pas. Tout n’est qu’une simple question de temps. Un large sourire se dessina sur le visage du bourreau, toujours caché par ce masque en forme de tête de dragon, aussi noir que la nuit, recouvert d’une légère couche écarlate, reflétant le sang qu’il savourât.
- Vous êtes horrible… Des mots s’échappant dans les lèvres du guerrier reikois, alors qu’il fût incapable de riposter face à l’atrocité qu’il subît en l’instant. Je vous en prie… tuez-moi. Je ne veux pas continuer à subir cette torture. Je n’en peux plus. Je veux mourir. Des paroles désespérées, devant une violence inouïe.
- Non pas maintenant, je n’ai pas fini de jouer avec toi. Je reviendrai demain accompagné d’autres jouets. rétorqua-t-il, disparaissant de la pièce. Où est-il, il vient de se volatiliser sous mes yeux. s’écria-t-il, pleurant toutes les larmes de son corps. La porte se claqua, envoyant une bourrasque de vent qui éteignit toutes les bougies de la pièce. Jeritza se retrouva dans le noir le plus total, se demandant s’il faisait un horrible cauchemar. Edelgard, Aelys, j’espère que vous êtes en sécurité. se demanda-t-il, avant de sombrer dans un coma, des suites de ses douleurs et émotions ressenties durant la présence de son bourreau.
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