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Citoyen de La République
Orifa Sigrior
Messages : 179
crédits : 425
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Info personnage
Race: Valkyrie
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal mauvais
Rang: C
Que votre volonté soit faite
Est-ce que Victor était resté longtemps ? Impossible de savoir car même si Orifa n’avait pas réussi à trouver le sommeil bien trop occupé à remettre de l’ordre dans ses pensées sur tout ce qu’il venait de se passer. Pendant longtemps, la prison de Liberty avait été la pire de toutes les expériences même si elle avait déjà effectué plusieurs séjours dans des milieux pénitenciers, ici ça n'avait rien à voir … En arrivant à Courage, elle avait pensé qu’en montrant son travail et sa persévérance en plus d’utiliser l’autorité de Mirelda, elle n’aurait eu aucun problème à se faire un nom dans la pègre mais finalement où est ce que ça l'avait mené ? Est ce qu’elle pourrait seulement se présenter à nouveau devant sa maîtresse ? Jamais celle-ci n'accepterait une telle déchéance, personne ne pourrait comprendre ce qu’elle venait de vivre et … Si un jour dans le futur elle se retrouvait en face de l’un de ses bureaux ? Même si ce n’était qu’un homme de passage la honte tomberait sur elle comme la merde tombant sur un manant passant trop près d’une calèche … Peut-être même que ça allait remonter jusqu’à Mirelda ? Peut-être que c’était même déjà monté jusqu’à elle ? Ou alors est ce que c’était une épreuve pour tester sa loyauté ?
Restant sur tout en déposant son dos dans un coin de la pièce serrant ses jambes contre son torse, sa tête sur ses genoux tout en tirant la couverture au-dessus d’elle pour se cacher intégralement. Des questions encore et toujours au point où elle n’arrivait pas à se mettre au clair sur toutes ces histoires qu’est ce qu’elle devait penser ? Qu’est-ce qu’elle devait dire ? Qu’est-ce qu’elle devait croire ?
Cette nuit-là encore une fois aucune larme ne tomba pourtant ça aurait pu avoir au moins le plaisir de la soulager de toute cette pression qu’elle ressentait au fond d’elle. Son cœur meurtri se serrait dans sa poitrine comme si tout le bien qu’elle pouvait encore ressentir il y a peu avait disparu. Les épreuves qu’elle avait endurées jusqu’à aujourd’hui n’étaient qu’une étape pour pouvoir faire d’elle l’arme aux autres de Mirelda. La seule chose qui avait pu réussir à la faire tenir vis à vis de toutes ces atrocités c’était sa loyauté sans faille envers la présidente, encore une fois, elle lui avait sauvé la vie.
Sentant enfin ses pensées commençaient à suivre un fil correct, son corps commença à se relâcher petit à petit jusqu’à finalement s’endormir blotti dans son coin. Sa haine bouillonnait au fond de son ventre, revisionnant encore et encore ce qu’elle avait subi, les visages de ces hommes continuant de la hanter jusqu’au sursauter en criant à la mort. C’était le genre de hurlement qu’elle avait poussé pendant qu’on la torturait, ceux qui pouvaient l’entendre avaient le sang qui se glaçait en se demandant la souffrance qui pouvait un tel cri. Victor fut le premier à arriver en tirant sur la couverture en regardant la valkyrie.
- Ce n'est rien ce n'est rien tu es en sécurité ici d’accord ?
La terreur était-elle qu’il lui était impossible d’ouvrir complétement les yeux voyant simplement une ombre noire essayant de se rapprocher d’elle alors que le mur la bloquait. Il fallut bien du courage à Victor pour la prendre dans ses bras et que les cris ne finissent par s'apaiser. Regardant ses ongles puis touchant ses oreilles ou même en admirant sa peau, son cauchemar n’était qu’une retranscription de ce qu’elle avait vécu, combien de temps allait-elle supporter cette souffrance ?
Une fois que l’homme était reparti en laissant Orifa se préparer, son visage était sombre et impossible pour elle de pouvoir imaginer que l’avenir pourrait être un jour radieux. A peine était-elle arrivée dans la salle de restauration qu'elle put apercevoir 6 enfants de la classe A en train de jouer dans la cour, étrangement il n’y avait pas la petite fille avec qui elle s’entendait certainement le mieux. La réponse à sa question était toute simple, cette dernière était juste derrière la valkyrie avec une larme à l'œil.
- Madame j’ai mal au doigt … Vous pouvez m’aider ?
- Qu’est-ce qui se passe ?
- J’ai un bout de bois dans le doigt, regardez.
Avec une petite écharde présente, Orifa prit un petit couteau et tout en faisant pression sur le bout du doigt devant la blessure pour que l’énorme arbre ici présent trouve la sortie. Avec le couteau elle le poussa lentement au cul pour qu’il sorte définitivement du bout du doigt de la petite fille qui bien qu’elle avait mal et peur n’avait même pas bougée.
- En voilà un sacré trophée de guerre, tu veux le garder ?
- Je vous le laisse ! Une fois que le mal est plus là, tout rendre dans l’ordre c’est ce que dit madame la sainte !
Faisant un petit sourire avant de partir, les mots de la petite fille semblaient raisonner au fond de la valkyrie, peut-être que c’était ça ? Est-ce que ça pouvait être si simple ? La solution pour résoudre son problème de faiblesse actuelle ?!
Restant sur tout en déposant son dos dans un coin de la pièce serrant ses jambes contre son torse, sa tête sur ses genoux tout en tirant la couverture au-dessus d’elle pour se cacher intégralement. Des questions encore et toujours au point où elle n’arrivait pas à se mettre au clair sur toutes ces histoires qu’est ce qu’elle devait penser ? Qu’est-ce qu’elle devait dire ? Qu’est-ce qu’elle devait croire ?
Cette nuit-là encore une fois aucune larme ne tomba pourtant ça aurait pu avoir au moins le plaisir de la soulager de toute cette pression qu’elle ressentait au fond d’elle. Son cœur meurtri se serrait dans sa poitrine comme si tout le bien qu’elle pouvait encore ressentir il y a peu avait disparu. Les épreuves qu’elle avait endurées jusqu’à aujourd’hui n’étaient qu’une étape pour pouvoir faire d’elle l’arme aux autres de Mirelda. La seule chose qui avait pu réussir à la faire tenir vis à vis de toutes ces atrocités c’était sa loyauté sans faille envers la présidente, encore une fois, elle lui avait sauvé la vie.
Sentant enfin ses pensées commençaient à suivre un fil correct, son corps commença à se relâcher petit à petit jusqu’à finalement s’endormir blotti dans son coin. Sa haine bouillonnait au fond de son ventre, revisionnant encore et encore ce qu’elle avait subi, les visages de ces hommes continuant de la hanter jusqu’au sursauter en criant à la mort. C’était le genre de hurlement qu’elle avait poussé pendant qu’on la torturait, ceux qui pouvaient l’entendre avaient le sang qui se glaçait en se demandant la souffrance qui pouvait un tel cri. Victor fut le premier à arriver en tirant sur la couverture en regardant la valkyrie.
- Ce n'est rien ce n'est rien tu es en sécurité ici d’accord ?
La terreur était-elle qu’il lui était impossible d’ouvrir complétement les yeux voyant simplement une ombre noire essayant de se rapprocher d’elle alors que le mur la bloquait. Il fallut bien du courage à Victor pour la prendre dans ses bras et que les cris ne finissent par s'apaiser. Regardant ses ongles puis touchant ses oreilles ou même en admirant sa peau, son cauchemar n’était qu’une retranscription de ce qu’elle avait vécu, combien de temps allait-elle supporter cette souffrance ?
Une fois que l’homme était reparti en laissant Orifa se préparer, son visage était sombre et impossible pour elle de pouvoir imaginer que l’avenir pourrait être un jour radieux. A peine était-elle arrivée dans la salle de restauration qu'elle put apercevoir 6 enfants de la classe A en train de jouer dans la cour, étrangement il n’y avait pas la petite fille avec qui elle s’entendait certainement le mieux. La réponse à sa question était toute simple, cette dernière était juste derrière la valkyrie avec une larme à l'œil.
- Madame j’ai mal au doigt … Vous pouvez m’aider ?
- Qu’est-ce qui se passe ?
- J’ai un bout de bois dans le doigt, regardez.
Avec une petite écharde présente, Orifa prit un petit couteau et tout en faisant pression sur le bout du doigt devant la blessure pour que l’énorme arbre ici présent trouve la sortie. Avec le couteau elle le poussa lentement au cul pour qu’il sorte définitivement du bout du doigt de la petite fille qui bien qu’elle avait mal et peur n’avait même pas bougée.
- En voilà un sacré trophée de guerre, tu veux le garder ?
- Je vous le laisse ! Une fois que le mal est plus là, tout rendre dans l’ordre c’est ce que dit madame la sainte !
Faisant un petit sourire avant de partir, les mots de la petite fille semblaient raisonner au fond de la valkyrie, peut-être que c’était ça ? Est-ce que ça pouvait être si simple ? La solution pour résoudre son problème de faiblesse actuelle ?!
Métamorphose P1 / Nyctalopie P1 / Séduction P1 / Ouïe Augmentée P1 / Vue augmentée P1 / Odorat augmenté P1 / Invisibilité P1 / Régénération P1 / Senseur magique P1 / Agilité et précision P2 / Prouesse d'arme P1 / Vitesse P2
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L’air sombre et absent envolé, Orifa pouvait enfin profiter du repas même si c’était la suite qui allait réellement être importante. Elle était décidée à aller de l’avant et il était hors de question de baisser les bras surtout en ayant maintenant un réel objectif. Pour le réaliser, elle devait devenir une ombre, que personne ne pourrait suivre, que personne ne pourrait remarquer mais que tout le monde allait craindre, l'Orifa que beaucoup avaient pu rencontrer sans jamais connaître le nom, n’allaient certainement jamais comprendre le changement qui était en train d’avoir lieu en elle. Victor, lui, devait être au courant de ce qui allait se passer car il était son sauveur, sans ce qu’il avait fait, elle serait peut-être morte en ce jour.
Faisant en sorte de lui faire passer le message de la rejoindre dans sa chambre, c’était là qu’elle allait tout lui avouer, du moins presque tout. Elle s’était jurée à elle-même de ne jamais avouer ce qui s’était passé et que les personnes qui étaient au courant, devaient disparaître le plus rapidement possible pour que son honneur soit sauf.
En entendant Victor toquer à la porte, elle le fit entrer en l’accueillant avec un demi-sourire, elle voulait qu’il ne s'inquiète pas mais en même temps, sa détermination était sans faille et son esprit était déjà concentré sur la purge qui allait avoir lieu dans la pègre de Courage. Ses mains allaient être pleines de sang, mais c’était petit qu’il fallait payer.
- Victor, je vais partir, je n'oublierai jamais la dette que j'ai envers toi. Mais pour l’instant, je ne suis pas prêt à y répondre, ne dis rien et ne m’arrête pas car ma décision est prise, pour ton bien il ne vaut mieux pas que tu saches dans quoi je m’embarque.
Respectant la demande de la valkyrie bien trop déterminée dans sa demande, il fit simplement oui de la tête avant de s’écarter de la porte qu’il venait à peine d’ouvrir, le pauvre ne comprenait pas vraiment pourquoi il avait été invité à venir ici pour juste entendre à haute voix ce qui aurait pu être déposé sur un bout de papier.
Depuis le début de son histoire a Courage elle savait qu’il était de son devoir de se faire respecter, mais plus encore d’être craint. Les deux pouvaient être entendables mais seul le dernier pouvait créer le premier, il était temps de montrer à la pègre locale ce qu’était d’avoir une ombre comme ennemi. Le visage de tous les hommes qui étaient passés s’amuser elle les avait gravés dans sa mémoire jusqu’à dernier peut-être que certains étaient de passage mais elle allait les retrouver jusqu’au dernier. Se faire des ennemis dans les différents clans ? C’était au final peut-être la meilleure chose qui pouvait lui arriver.
Mais il ne fallait pas avoir les yeux plus gros que le ventre pour commencer il était préférable d’abattre les plus faibles du groupe ceux dont la mort ne poserait pas le moindre problème et ne lui attirerait les foudres de personne. Sans prévenir le Baron de son passage, elle avait récupéré ses affaires dans la chambre qui lui était toujours réservée, ayant eu quelques doutes, l’homme était décidément de parole ce qui était bien trop rare de nos jours. Laissant simplement un message au-dessus de son lit.
“Je reviens”
En dessous de ces deux uniques mots elle laissa une marque, un cœur, fait en empreinte avec son pouce et du sang pour déposer la trace.
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Maintenant qu’elle était enfin prête il était temps de traquer et tuer chaque homme, femme et enfant touchant de près ou de loin à ce qui c’était passé pendant presque 1 mois. Comme prévu les premières cibles allaient être ceux en dehors du clan du Marchand. Certains qu’elle avait vu parfois dans la rue, elle savait exactement qui allait verser pour la première fois son sang pour commencer ce raz-de-marée. La première fois qu’elle l’avait vu c’était au niveau du port, il était en train de pêcher certainement sa pitance, leurs regards ne s’étaient pas croisés mais elle avait pris l’habitude de se souvenir des visages qu’elle croisait pour éviter d’être suivi.
Sans la moindre surprise il était là exactement à la même place, dans la même position, les mêmes habits et la même canne à pêche comme si de rien était … Le tuer et jeter son cadavre dans l'eau, c'était bien trop doux pour une personne aussi répugnante. Cachant son visage sous une capuche pour éviter de l’effrayer, elle lui fit sauter son chapeau avant d’attraper à pleine main ses cheveux pour pouvoir le tirer le long du ponton, son visage regardant le sol. Au début il n’y avait aucune réaction mais en sentant la douleur monter et une fois la surprise disparut il commença à hurler de douleur essayant d’attraper la main qui lui faisait tant de mal pour la faire lâcher prise mais il n’arrivait à rien.
On aurait pu croire que certains badauds allaient essayer mais ici chacun vivait sa vie sans se soucier des autres et surtout pas d’un péché, mendiant, voleur et violeur. Malgré les longues minutes de route, il continuait d’essayer de se libérer de l’emprise de la valkyrie de plusieurs manières différentes mais sans le moindre succès, finalement le calvaire s’arrêta quand elle le jeta au bout d’un ponton loin des regards indiscrets et des oreilles attentives. Appuyant son pied d’un coup sec entre ses omoplates pour qu’on soit écrasé complétement sur le sol, elle lui attacha les mains dans le dos au début avec les poignets avant de le faire également avec ces pouces. Faisant de même avec ses jambes mais cette fois non pas avec une corde comme avec les mains mais avec une lourde chaîne en métal. Le laissant se retourner alors qu’elle cherchait un poids assez lourd dans tous les déchets autour d’eux.
- Je vous en prie j’ai rien fais quoi que vous pensiez je suis innocent je vous le jure !
Sans même chercher à lui répondre, elle tourna simplement son visage dans sa direction tout en retirant sa capuche pour qu’il puisse contempler le dégoût clairement visible. Prit d'un énorme frisson de peur, le pauvre bougre comprenait maintenant son erreur, comment aurait-il pu oublier celle qu’il avait “cajolée” si souvent ces derniers jours ?
- On .. On m’a obligé je vous assure je ne voulais pas !
Sans écouter ses plaintes, elle finit par enfin trouver ce qu’elle voulait, une ancre assez lourde pour pouvoir maintenir au fond de l’eau un corps. L’attachant à la chaîne entre les pieds du pêcheur.
- Je ne vais pas te tuer, ça va venir avec le temps tu verras.
Poussant l’ancre en même temps que le corps de l’homme pour qu’elle tombe au fond de l’eau. Comme prévu, le bout de métal resta droit même si ce n'était clairement pas très stable, surtout avec deux mains attachées dans le dos. Le pêcheur avait de l’eau jusqu’en haut du coup, chaque petite vague pouvait aller au niveau de sa bouche et s’il ne voulait pas se noyer il allait devoir recracher l’eau, mais le sel lui allait rester accroché aux ports de ses lèvres le brûlant petit à petit.
- Je vais t’aider à rester contre le ponton.
À son cou elle déposa une corde avec un nœud de pendu laissant que très peu de mou pour éviter qu’il ne puisse trop bouger. Suffocant déjà avec l’eau, il s’écarta juste un peu trop long du bord et ça serra le nœud qui ne se desserra évidemment pas. Pour éviter qu’elle ne se pende lui-même et rendre la sentence bien trop douce, elle en avait profité pour planter un couteau dans la corde pour bloquer le nœud assez loin tout de même pour qu’il puisse le serrer encore 3 - 4 fois.
- Conseil, ne crie pas, ça te fera perdre de l’énergie.
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Un conseil fort judicieux, de toute manière quoi qu’il puisse arriver, il n’avait aucune chance de s’en sortir, même si par le plus grand des hasards, il parvenait à se libérer de l’emprise de la corde et de la chaîne. Elle allait le retrouver et cette fois s’assurer elle-même qu’il était bien mort il n’y aura aucun pardon pour chacun de ses tortionnaires. La religion était capable d’accorder quelque chose d’aussi invraisemblable que le pardon mais Orifa était très loin d’apprécier cette croyance.
Sa deuxième cible était également un manant, mais lui d’après les informations qu’elle avait pu récupérer, était un simple mendiant qui passait régulièrement dans le quartier du Marchand. Chez les prostitués il était connu pour être le genre de type à avoir une ardoise longue comme le bras, mais il était compliqué de le refuser car il semblait s’être fait pas mal d’amis, certainement autant que ces ennemis. Pourtant personne ne lui avait jamais cherché des noises peut-être qu’il était protégé par le Marchand car c’était un indic ? Aucune possibilité de vérifier son hypothèse, à vrai dire elle n’en avait rien à faire, c'était comme un humain chercherait à savoir la place d’une fourmi dans sa colonie, du moins c’est comme ça qu’Orifa voyait la situation.
Connaissant le parcours habituel du gaillard il n'était pas bien compliqué pour elle de le retrouver, comme sa première cible il n’avait aucune idée de ce qui allait lui tomber dessus. Il se trouvait au niveau de l’entrée de la zone du Marchand, faisant semblant de mendier alors qu’il savait très bien que personne dans la pègre ne lui donnerait le moindre sous. Mais pour récupérer des informations c’était le plus simple car personne ne prêterait attention à un être inférieur à lui semblait presque inoffensif. Mais elle connaissait le visage qu’il voulait cacher, un être abject avec des penchants plus que déviants. Le problème avec cette histoire était qu’Orifa ne pouvait pas s’attaquer à ses cibles de front car ils allaient le reconnaître, n’imaginant pas un seul instant que dans le noir de sa prison il était bien difficile de pouvoir la reconnaître.
Connaissant indirectement la prostituée qui avait le plus de remontrance à faire à ce vieux pervers elle l’avait convaincu d’aller lui parler pour l’attirer dans une ruelle. Un pari assez risqué puisqu'elle aurait pu très bien la vendre au prêt de ce sale type mais au vu des rumeurs qui traînent un peu partout les risques étaient très limités. Voyant le duo arriver les doutes s'envolèrent.
- J’ai fait comme vous me l’avez demandé, mais je ne veux pas de l’argent, je veux juste pouvoir assister cela vous convient ?
Orifa n’avait absolument aucune raison de refuser à vrai dire, pendant l’échange des deux jeunes femmes, la cible était quelque peu perplexe sans vraiment comprendre ce qui était en train de se passer.
- Ça ne vous dérange pas si nous faisons ça à trois ?
Impossible pour quelqu’un dans son genre de refuser alors il les suivit avec l’eau à la bouche sans même se douter de ce qui l’attendait vraiment.
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Pensant déjà à ce qu’il allait se passer par la suite, il suivait les deux jeunes femmes dans un coin bien plus tranquille. Dans une petite ruelle, une trappe toute simple amenait directement à une cave, peu de monde connaissait ce lieu, voilà la prime qu’avait demandé Orifa à sa partenaire. Ce lieu allait devenir sa propriété ça allait être beaucoup plus simple pour la suite de son travail si elle avait de quoi se planquer un peu partout dans la ville. Avoir également des connaissances pouvait être bien plus important que de l’argent, l’information c’était le pouvoir surtout dans le monde des ombres. Comme le contrat tacite le prévoyait, à peine la cible était arrivée en position qu’Orifa commença son travail. Un coup de lame puissant sur chaque tendon d'achille pour le faire sans qu’il ne puisse espérer se relever et encore moins fuir.
Bien sûr, il s’en suivit un énorme cri de souffrance alors qu’il n'en comprenait clairement pas comment il en était arrivé là.
- Mais bordel qu’est ce que … Pourquoi ?!
Orifa se retourne vers sa partenaire en lui donnant sa machette, les couteaux étaient des armes de mort dans les mains d’expert ce qui était loin d’être son cas. Une lame bien plus lourde allait pouvoir l’aider dans sa vengeance. Qu’est-ce qu’elle lui reprochait exactement ? Ça n’avait absolument aucune importance, pour l’instant il fallait simplement qu’il meure, la souffrance n’était qu’un bonus mais n’avait pas réellement de caractère obligatoire.
Comme on pouvait l’espérer de la part d’une novice en la matière, le spectacle ne dura pas longtemps, au début ce fut les membres qui avaient été sectionnés plus ou moins maladroitement. Intérieurement la valkyrie avait parié que sa partenaire n’allait jamais réussir à aller jusqu'au bout, tuer ce n’était pas donné à tout le monde et pour une première c’était toujours compliqué, mais étrangement sans avoir besoin d’intervenir le porc vida ses poumons une dernière fois dans un souffle lourd de souffrance.
Une certaine satisfaction pouvait se lire sur le visage de la jeune tueuse, comme si elle avait réussi à se surpasser en ce jour.
- Je sais que tu n’as pas encore de nom mais je te donne le mien, Victoire. Tu n’auras pas cas me retrouver quand tu auras enfin eu ton nom d’accord ?
Jetant la machette sur le sol après avoir craché sur le cadavre de sa victime, Victoire avait quitté les lieux sans se retourner, laissant Orifa à la plus basse des besognes, ça lui allait finalement si bien. Sans sourciller tout en coupant la chair en morceau, elle avait prévu de s’en débarrasser à plusieurs endroits stratégiques. Le plus simple était l’enclos à cochon, si on pouvait critiquer ces animaux pour beaucoup de choses, il fallait avouer que quand il s’agissait de manger, ils ne laissaient rien. Une autre partie avait fini dans l’eau à plusieurs endroits du port jusqu’à ce que la tête arrive à l’endroit de sa première cible. Cette dernière continuait étrangement de bien tenir comme si elle espérait encore que quelqu’un allait finalement la sauver.
- Tu vois tu as quand même de la chance je te laisse une opportunité de survivre alors qu’à ce pauvre bougre, il en a eu aucune que le monde est cruel tout de même. Si tu arrives à survivre jusqu’à ce que j’aie fini ma vengeance je te libérerais.
Bien trop concentré sur sa propre survie, on pouvait simplement remarquer qu’il s’était légèrement relevé reprenant du poil de la bête. Décidément il n’avait pas deux neurones qui se touchaient, il devait bien savoir qu’elle ne pouvait clairement en finir avec toute ses cibles avant qu’il ne finisse par lâcher prise. Mais bien trop heureuse de voir qu’il n'allait pas se laisser tuer aussi facilement elle avait oublié de lui rafraîchir la mémoire.
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Malgré tout les paroles de Victoire restaient dans l’esprit de l’espionne, cela faisait déjà plusieurs semaines qu’elle avait commencé à vivre dans la pègre mais toujours aucun surnom en vue. Maintenant elle devait être à 11 personnes à ton tableau de chasse mais personne ne parlait d’elle comme tout ce qui avait été fait n’avait au final aucune importance … Est ce qu’elle devait en finir avec sa vengeance puis chercher à se faire un nom ou alors l’inverse ?
Alors qu’au réveil, elle cherchait déjà une nouvelle cible, une nouvelle prostituée se rapprochait d’Orifa d’un pas rapide et bien qu’elle cachait son visage sous une capuche, ses vêtements ne mentent pas.
- Victoire m’a parlé de toi … Je … J’ai un client qui … Enfin …
- Montre-moi.
D’une certaine manière, la valkyrie avait bien du mal avec l’idée que Victoire avait vendu des informations à quelqu’un d’autre mais il y avait beaucoup de chance que ceux harcelant ces jeunes femmes avaient participé aux vices du Marchand … Après plusieurs longues minutes de marche, l’homme en question portait une armure de cuir, c’était donc bien différent de ses deux premières victimes. Surtout, il faisait partie du groupe du Baron … C’était donc bien moins facile de savoir ce qu’elle devait faire dans cette situation. Elle était en lien avec ce clan de plus, le Baron n’était pas le genre d’homme à accepter quelque chose comme ça, après tout elle en était la preuve avec les gueules cassées.
Acceptant la demande de la jeune femme, Orifa se retrouvait dans une situation délicate car attaquer un homme de main du Baron n’était pas une chose facile surtout que cela lui ferait un ennemi puissant en plus de retirer la distraction dont elle avait besoin au prêt du Marchand. Espérant qu’il soit aussi compréhensif que la dernière fois, elle avait demandé un rendez-vous avec lui prétendant avoir des informations de la plus haute importance.
Dans son bureau, le barbu avait demandé aux autres membres de les laisser seules, montrant qu’il avait accepté cette entrevue.
- Alors t’étais encore en vie … Mes gars t’ont cherché mais aucune trace d’toi. Qu’es-tu foutais ?
Avant qu’elle ne puisse ouvrir la bouche après avoir retiré sa capuche, les deux grands bras du titan s’étaient glissés autour de l'espionne bien qu’elle l’avait vu approcher, il ne semblait pas avoir de mauvaises intentions. Sans chercher à forcer son emprise, c’était simplement un câlin, assez étrange tout de même venant de lui.
- Qu’est-ce qui me vaut cet honneur ?
- Bah tu as tenu ta part du marché, t’as sauvé ma fille après tout.
Après presque 1 mois de torture et ces derniers jours à ne penser qu’à sa vengeance, voilà qu’elle se souvenait la raison qui l’avait amené à ça le sauvetage de la fille du Baron. Est ce qu’elle devait lui avouer avoir tout oublié de cette histoire et qu’il était en train de lui rappeler ?
- Je suis heureuse qu’elle soit en bonne santé mais …
- Ma fille m’a parlé des deux traîtres, t’a pas à t'inquiéter.
- Justement je viens pour te signaler un nouveau traître qui a participé à ma captivité et à ma torture de ces dernières semaines.
Crispant sa poigne un instant avant de finalement relâcher la valkyrie, sans un bruit il était retourné sur sa chaise de bureau, pour lui qui semblait beaucoup trop porté sur la famille, savoir qu’il y avait un nouveau traître dans ses rangs était difficile à accepter.
- Je ne l’avais encore jamais vu, mais de ce que j’ai pu entendre il a agressé également une fille de la nuit.
Après un long soupire, le Baron qui s’attendait certainement à un nom, prenant sa lourde veste pour aller vers la sortie montrant d’une main qu’il demandait à la valkyrie de lui montrer le chemin. En arrivant dans la grande salle de l’auberge, un silence de mort commença à apparaître à l’arrivée du duo, l’air grave du Baron y était pour quelque chose. Son regard passait sur chaque personne présente comme pour se résigner à avoir l’un d’entre eux désigné comme un traître. Raclant sa gorge pour pouvoir commencer à parler un bruit de chaise l'arrêta, un homme en armure de cuir semblait vouloir partir bien trop rapidement.
Échangeant un regard le Baron, Orifa fit simplement signe de la tête indiquant que c’était lui qu’elle était venue chercher.
- J’vois …
Le désignant de son doigt pour attirer les regards des autres Hommes de la salle.
- Nous avons un nouveau traître … Saluez-le pour moi.
D’un seul homme l’ensemble des participants s’étaient retourné pour pouvoir attraper le fuyard sous le regard neutre du duo.
- Il va être un peu cassé quand j’ vais t’le donner, mais normalement il respirera encore.
- Tant que je peux assister à sa souffrance, ça me convient.
Après une tape dans le dos, le titan s’éclipsa dans son bureau, montrant une fois de plus qu’il avait un cœur beaucoup trop doux pour vivre dans la pègre de Courage.
Alors qu’au réveil, elle cherchait déjà une nouvelle cible, une nouvelle prostituée se rapprochait d’Orifa d’un pas rapide et bien qu’elle cachait son visage sous une capuche, ses vêtements ne mentent pas.
- Victoire m’a parlé de toi … Je … J’ai un client qui … Enfin …
- Montre-moi.
D’une certaine manière, la valkyrie avait bien du mal avec l’idée que Victoire avait vendu des informations à quelqu’un d’autre mais il y avait beaucoup de chance que ceux harcelant ces jeunes femmes avaient participé aux vices du Marchand … Après plusieurs longues minutes de marche, l’homme en question portait une armure de cuir, c’était donc bien différent de ses deux premières victimes. Surtout, il faisait partie du groupe du Baron … C’était donc bien moins facile de savoir ce qu’elle devait faire dans cette situation. Elle était en lien avec ce clan de plus, le Baron n’était pas le genre d’homme à accepter quelque chose comme ça, après tout elle en était la preuve avec les gueules cassées.
Acceptant la demande de la jeune femme, Orifa se retrouvait dans une situation délicate car attaquer un homme de main du Baron n’était pas une chose facile surtout que cela lui ferait un ennemi puissant en plus de retirer la distraction dont elle avait besoin au prêt du Marchand. Espérant qu’il soit aussi compréhensif que la dernière fois, elle avait demandé un rendez-vous avec lui prétendant avoir des informations de la plus haute importance.
Dans son bureau, le barbu avait demandé aux autres membres de les laisser seules, montrant qu’il avait accepté cette entrevue.
- Alors t’étais encore en vie … Mes gars t’ont cherché mais aucune trace d’toi. Qu’es-tu foutais ?
Avant qu’elle ne puisse ouvrir la bouche après avoir retiré sa capuche, les deux grands bras du titan s’étaient glissés autour de l'espionne bien qu’elle l’avait vu approcher, il ne semblait pas avoir de mauvaises intentions. Sans chercher à forcer son emprise, c’était simplement un câlin, assez étrange tout de même venant de lui.
- Qu’est-ce qui me vaut cet honneur ?
- Bah tu as tenu ta part du marché, t’as sauvé ma fille après tout.
Après presque 1 mois de torture et ces derniers jours à ne penser qu’à sa vengeance, voilà qu’elle se souvenait la raison qui l’avait amené à ça le sauvetage de la fille du Baron. Est ce qu’elle devait lui avouer avoir tout oublié de cette histoire et qu’il était en train de lui rappeler ?
- Je suis heureuse qu’elle soit en bonne santé mais …
- Ma fille m’a parlé des deux traîtres, t’a pas à t'inquiéter.
- Justement je viens pour te signaler un nouveau traître qui a participé à ma captivité et à ma torture de ces dernières semaines.
Crispant sa poigne un instant avant de finalement relâcher la valkyrie, sans un bruit il était retourné sur sa chaise de bureau, pour lui qui semblait beaucoup trop porté sur la famille, savoir qu’il y avait un nouveau traître dans ses rangs était difficile à accepter.
- Je ne l’avais encore jamais vu, mais de ce que j’ai pu entendre il a agressé également une fille de la nuit.
Après un long soupire, le Baron qui s’attendait certainement à un nom, prenant sa lourde veste pour aller vers la sortie montrant d’une main qu’il demandait à la valkyrie de lui montrer le chemin. En arrivant dans la grande salle de l’auberge, un silence de mort commença à apparaître à l’arrivée du duo, l’air grave du Baron y était pour quelque chose. Son regard passait sur chaque personne présente comme pour se résigner à avoir l’un d’entre eux désigné comme un traître. Raclant sa gorge pour pouvoir commencer à parler un bruit de chaise l'arrêta, un homme en armure de cuir semblait vouloir partir bien trop rapidement.
Échangeant un regard le Baron, Orifa fit simplement signe de la tête indiquant que c’était lui qu’elle était venue chercher.
- J’vois …
Le désignant de son doigt pour attirer les regards des autres Hommes de la salle.
- Nous avons un nouveau traître … Saluez-le pour moi.
D’un seul homme l’ensemble des participants s’étaient retourné pour pouvoir attraper le fuyard sous le regard neutre du duo.
- Il va être un peu cassé quand j’ vais t’le donner, mais normalement il respirera encore.
- Tant que je peux assister à sa souffrance, ça me convient.
Après une tape dans le dos, le titan s’éclipsa dans son bureau, montrant une fois de plus qu’il avait un cœur beaucoup trop doux pour vivre dans la pègre de Courage.
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Orifa Sigrior
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Il parait que les membres d’un même clan sont un peu comme une famille, ils travaillent bien évidement ensemble, parfois ils vivent ensemble et surtout ils versent leur sang ensemble tout autant que leurs larmes. Cette approche était assez simple à comprendre, s’ils étaient aussi proches cela pouvait permettre de renforcer leurs liens mais en même temps de se prémunir de toute trahison. Dans l’armée ils utilisaient le même principe, mais de manière bien plus exacerbée, pour détruire toute individualité pour que dans la tête de chaque soldat, le bien commun passe avant le bien d’un seul individu. On pourrait croire que ça revenait à l’instinct primaire et animal de l’homme pourtant ça n’avait rien à voir, la rage qu’on demandait lors des combats se rapprocher de l’animal c’était une certitude mais le sentiment de lien et d'intérêt supérieur, c’était plus celui des insectes. Un animal allait chercher à défendre sa progéniture mais un insecte comme la fourmis, les termites, les abeilles, … Les insectes dit sociaux. C’était ce que l’on attendait le plus des soldats car ce n’était que comme ça que l’on pouvait avoir un véritable sacrifice désintéressé. C’est sûr que l’on préfère toujours se comparer à des animaux prestigieux, mythiques même, pourtant la réalité du terrain était différente.
Sous son regard, Orifa pouvait admirer ce qu’il y avait de plus pure dans le monde social, quelque chose qu’à tous les étages de la société on pouvait admirer mais pas de manière aussi violente malheureusement. Une purge comme il y en avait si peu dans ce bas monde, pour survivre un corps uni devait être dans la capacité de retirer les membres malade qui le composaient pour le bien commun, dans le cas présent, le Baron avait désigné la maladie que représente la cible du jour. Il paraissait même que dans certaines cultures pour éviter qu’une seule personne puisse se dire innocente de ce qu’il s’était passé, ils coupaient chacun une partie de la cible pour pouvoir en manger c’était comme une preuve qu’ils voulaient toujours faire partie de la communauté. Ici cela se représenter par des coups de poing de pied de chaise … Laissant évidemment le pauvre bougre conscient de tout ce qu’il se passait, il était hors de question qu’il n’en meurt avant la fin ou qu’il perde conscience. Dans le groupe on pouvait voir certains leaders s’occuper de la gestion de la lapidation en règle pour vérifier que chacun avait la possibilité de réaliser son devoir.
Après quelques longues minutes de spectacle, les bruits de coup, de cri, d’insulte et de pleurs s’étaient enfin arrêtés, un à un les membres du clan étaient répartis quittant parfois l’auberge ou alors en retournant à leur travail. Ceux ayant mené cette session de purge étaient les derniers a partir jusqu’à ce qu’il n’en reste plus qu’un, dans la logique cela devait être le membre qui était en duo avec la victime, que cela ait un impact psychologique sur les deux. En étant le premier à donner un coup ainsi que le dernier c’était une manière de faire amende honorable envers le groupe.
Désigné d’office à se rapprocher d’Orifa il semblait être bien amoché psychologiquement, s’il n’y avait pas de session comme celle-là ça aurait été certainement encore plus dur pour lui car il n’aurait jamais réussi à se pardonner à lui même de ne pas avoir su arrêter son duo. De plus les doutes sur sa loyauté aurait pu être encore présent vis-à-vis du groupe en vers lui.
- Madame, il est à vous comme le Baron vous l’a indiqué. Il est juste demandé de rapporter la marque d’appartenance au clan une fois qu’il aura fait son dernier souffle.
- Je m’en souviendrais merci
Une fois qu’il fut parti Orifa se rapprocha de lui lentement appuyant ses pieds contre le sol pour que l'amas de chaire en train de lécher le sol puisse la sentir arriver dans sa direction. Une fois à genoux à ses côtés elle sourit avec amusement.
- Alors dis moi est ce que tu es encore en vie ?
- A … Gnna feee….
- Bien c’est a mon tour de te corriger on dirait.
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Bien qu’elle s’attendait à ce genre d'extrémité avec le clan du Baron, l’avoir sous les yeux était autre chose, comme l’avait dit le barbu, le criminel en avait vraiment bien bavé au point où elle se demandait si elle avait vraiment de faire quelque chose maintenant. Il avait mal partout, sur son corps sentant peu à peu la fin de sa vie commencer à vider ses poumons. De l’extérieur on pourrait croire que la valkyrie lui faisait une fleur en le regardant simplement agoniser mourant petit à petit alors que son sang était en train de remplir toutes les cavités de son corps. Mais c’était le contraire, alors qu’il toussaint toujours un peu plus de sang, son corps était dans un état “stable “ où il y avait beaucoup de chance qu’au moindre mouvement cet équilibre disparaisse et qu’il en meurt.
- Tu as bien de la chance que le Baron te laisse à ses hommes car je t’assure que si c’était moi, tu aurais souffert bien plus longtemps pour ce que tu m’as fait. Heureusement pour toi, tu ne sembles pas avoir parlé de ce qu’il s’est passé à ton binôme je ne vais pas avoir besoin de le tuer en douce, et en plus tu n’as ni famille ni enfant. Dis-toi que dans ton malheur tu as un peu de chance.
Ricanant légèrement tout en le regardant se morfondre en pleurant sur sa situation, il avait certainement dû se laisser porter par l’effet de groupe mais ce n’était pas pour autant qu’il devait s’en sortir avec une petite claque sur l’épaule. Finalement elle se releva pour le laisser seul dans sa mort vérifiant tout de même de loin que personne n'allait venir déranger sa mort pleine d’agonie.
À son retour il avait encore les yeux ouverts et baignait dans une odeur putride loin de déranger la valkyrie qui commença à découper la peau de son épaule pour retirer son appartenance au clan du Baron. L’accrochant sur la table de l’accueil de l’auberge qu’elle quitta rapidement une fois sa tâche accomplie. Finalement elle avait gagné des points au prêt du Baron dans cette affaire en plus d’avoir réussi à punir un nouveau tortionnaire.
Sentant un mouvement rapide derrière elle, Orifa compris ce qu’il se passait et se dirigea vers la ruelle la plus proche. Une femme en tenue noir le visage masqué lui faisait face et après s’être regardé durant une éternité yeux dans les yeux cette dernière sortit une lettre avec le signe de la présidente dessus. Se mettant avec respect Orifa releva lentement les bras pour pouvoir récupérer la lettre en question.
- La présente n’a pas eu de nouveau rapport depuis bien trop longtemps et vous demande la raison de ce manquement O, vous aurez la lettre en fonction de votre réponse.
- J’ai été pris en embuscade et séquestré pendant 1 mois je suis de retour depuis hier seulement et je m’affaire à punir ceux qui m’ont séquestré, ce qui fait évidemment partie de la mission que la présidente.
- Déjà des erreurs la nouvelle … Tu n’es qu’un parasite qui s’accroche à la bonté de la présidente, ne nous fait pas encore plus honte …
- Je ferais de mon mieux madame.
Déposant la lettre dans les mains de la valkyie, l’ombre finit par disparaître dans la noirceur de la ruelle pour qu’enfin, Orifa puisse se relever et constater le message de la présidente, espérant que cela pouvait avoir un lien avec la demande qu’elle lui avait faite précédemment.
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Début de la lettre
Orifa,
Je te joins à ce message l’autorisation que tu as demandée.
J'attends tes rapports le au plus tôt sur la situation actuelle à Courage.
Sans rapport tu seras considéré comme désertrice.
Fin de la lettre
Au moins c’était clair et Orifa devait rapidement régler cette situation qu’elle ne dégénère. Maintenant que la messagère de la présidente était venue, elle avait quelques jours pour pouvoir envoyer les premiers documents mais malheureusement elle n’avait pas vraiment d’informations capitales à rendre. Avalant le papier pour éviter que cela ne puisse se retrouver en de mauvaises mains, elle retourna dans la planque de Victoire, elle préparait un résumé de ces derniers jours même s’il y avait des choses qu’il ne valait mieux pas dire à l'écrit.
Début du rapport
Résumé des dernières avancées de la pacification de la pègre de Courage.
Le Marchand : comment j’ai pu le mentionner dans mes anciens rapports c’est lui qui m’a séquestré pendant un mois pour le faire torturer et récupérer des informations, évidemment je n’ai rien dévoilé. Il est en guerre contre le Baron mais contrairement à mes suppositions, il n’est pas allié à la sainte
Le Baron : certainement le plus docile des trois clans dont j’ai pu me rapprocher, ce qui m’a mené à ma séquestration le fait d’avoir réussi à sauver sa fille des mains du Marchand. En échange il est maintenant ma première source d’information grâce à ce sauvetage.
La Sainte : J’ai du mal à cerner réellement son groupe du fait que je ne comprends pas ce qu’ils font dans la pègre, ils récupèrent les enfants sans abris et sans parents pour les soigner, les nourrir et les instruire. Ils ne semblent pas vouloir entrer en conflit avec les autres clans, de plus c’est l’un de ses membres qui m’a sauvé de mon isolement forcé. Ils semblent être également capables de fournir des informations pertinentes.
Je suis actuellement en train de commencer votre projet du bâton et de la carotte, je suis actuellement seulement dans la première phase où je vais purger tous ceux ayant participé à ma captivité pour faire couler le sang abondamment. Une fois que la pègre m’aura donné un surnom, je pourrais enfin passer à la phase 2.
Je vous prie de m’excuser pour le retard de ce rapport et je ne peux que vous renouveler une fois encore la dévotion sans faille que j’ai envers vous.
Fin du rapport
La présidente commençait clairement à s’impatienter d’avoir des résultats, il était donc temps de passer à la vitesse supérieure. Si elle espérait attendre un peu plus longtemps être l’ennemi des clans, cette fois il n’y avait pas à patienter, il fallait que le Marchand comprenne de quoi il s’était embarqué et surtout qu’il fasse office d’exemple pour le reste des autres clans.
Elle passa donc le reste de sa journée à alterner entre métamorphose et invisibilité pour pouvoir traquer le second du Marchand suivre dans tout ce qu’il faisait évidemment mais ce n’était pas comme a qu’elle allait trouver sa faiblesse. Il fallait trouver sa famille, ceux à qui il tient pour pouvoir le briser intégralement. Elle s’était d’ailleurs posé la question de ce qu’elle allait faire s’il n’avait finalement pas de femme ou d’enfants ? Dans ce cas elle aurait creusé un peu plus loin pour trouver ses parents ou frère et sœurs, si ce n’était toujours pas le cas alors son animal de compagnie ses amis … Tous ceux à quoi il a pu tenir un jour dans la vie pour pouvoir briser cette ou ces choses intégralement et avec la plus grande haine dont le monde est capable.
Voilà que le bougre s'éclipse de la pègre pour pouvoir aller dans la ville comme si de rien était, n’étant même pas sur ses gardes en longeant les murs. Il semblait connaître largement assez bien son chemin pour pouvoir aller dans une maison à plusieurs minutes de marche, à l’intérieur une femme et 2 enfants une fille et un garçon. Ensemble ils ressemblent à une famille tout ce qu’il y a de normal et cette vision faisait bouillir le sang de la valkyrie.
- Alors comme ça après m'avoir brisé les os un à un, voilà que tu rentrais l’air de rien dans ta petite chaumière comme si de rien était ?!
Il lui fallait un grand contrôle d’elle-même pour pouvoir éviter de sauter directement dans la maison et tuer tout ce qui bougeait et respirait mais elle ne devait pas oublier que le second du Marchand était une grosse brute puissante, l’attaquer de front ne pouvait que l'amener à sa perte.
Alors qu’ils étaient en train de s’embrasser, elle était là.
Pendant qu’ils étaient en train de manger, elle était là.
Au moment du coucher, elle était là.
Et quand ils dormaient, elle était là.
- Alors connard … Et si on jouait un peu ?
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Crochetant la porte d’entrée tout en restant invisible, pour éviter d’être découverte, elle rentra comme un coup de vent ou plutôt comme une louve dans un poulailler. Grâce au temps qu’elle avait passé à suivre la petite famille dans son quotidien elle savait exactement où pouvait bien se trouver la chambre des enfants, heureusement pour elle, ils dormaient au même endroit c’était bien plus simple pour pouvoir récupérer les deux cibles rapidement. Prenant l’apparence de la mère, elle passa les voir l’un après l’autre en murmurant tout en leur indiquant de ne pas parler et de ne pas faire de bruit avec un doigt sur ses lèvres.
- Vite, suivez-moi en silence il ne faut faire aucun bruit d’accord ? Papa à du partir avant nous, et maintenant on va le rejoindre d’accord ?
Faisant oui de la tête suivit d’un doigt sur leurs lèvres pour finalement faire en même temps “ chut “ ce qui était parfait. Sans faire le moindre bruit le petit trio s’éclipsa de la maison pour pouvoir prendre la route que la valkyrie avait prise pour aller jusqu’à la maison. Cette fois la destination était le ponton qu’elle connaissait parfaitement maintenant à force d’y aller pour savoir si sa première victime avait finalement accepté de lâcher prise ou pas.
Réconfortés par l’apparence de leur mère, les enfants ne posaient même pas de question suivant le chemin qu’Orifa leur montrait pour atteindre la destination. Elle les fit entrer en premier avant de retirer sa métamorphose.
- Mais maman il n'est pas là papa …
En se retournant et en voyant que leur mère n’était également pas là.
- Elle est où maman ?!
- Ho vous inquiétez pas elle va vous rejoindre très bientôt je vous le promets, mais pour l’instant il va falloir être très gentils si vous ne voulez pas que je m’énerve contre vous car je déteste les enfants au plus haut point …
Pour les faire “ patienter “ elle les avait attachés avec une corde en plus de les bâillonner. Mais avant de repartir elle était allé vérifier que sa première cible était encore en vie et contrairement à ce qu’elle pensait il l’était encore bien qu'au niveau de sa peau dans l’eau ça devenait vraiment quelque chose … Et au niveau de son cou il y avait des marques de frottement dû à la corde et s’il arrivait à tenir la nuit c’était déjà extraordinaire. Lui tapotant la tête avant de tirer ses cheveux pour le réveiller.
- Bon pour ta dernière nuit tu as de la visite ! Qu’est-ce que tu as comme chance dite donc ! Alors sois gentil avec les enfants d’accord ?
Avant de partir elle prit quand même le temps de bâillonner les deux nouvelles victimes et de leur bander les yeux, c’était peut-être ce qu’il y avait de mieux pour qu’ils puissent s’endormir, enfin s’ils étaient seulement capables de le faire dans une situation pareille. La suite de sa soirée fut bien plus calme alors qu’elle prit son temps sur la route du retour se positionnent de nouveau pour pouvoir vérifier comment allait réagir la but et sa femme à ce qu’il venait de se passer.
Son objectif était que le second cours pour aller chercher de l’aide au prêt de son chef et laisse sa femme dans la maison toute seule pour qu’Orifa passe derrière lui pour la récupérer et ainsi pouvoir réellement commencer à s’occuper de sa réelle cible. Le dégoût qu’elle ressentait vis à vis d’une personne qui pouvait être capable de fonder une famille dans le plus grand des calmes alors que la journée elle était en train de charcuter ses victimes … C’était inacceptable.
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Comme prévu, le matin même dans cette petite chaumière habituée au calme, la peure commençait à s’y faire ressentir. La femme voulait réveiller ses endants mais il n’y avait plus aucune trace d’eux comme s’ils s’étaient envolé en un claquement de doigt. S'ensuivit sans surprise une fouille méticuleuse de la maison appelant de plus en plus fort le nom de ses enfants mais sans jamais avoir de réponse de leur part. Elle s’était effondrée sur le sol en tremblotant criant à plein poumons comme si cela pouvait avoir réellement une importance dans la survie de sa progéniture. La brute réagissait de manière différente, certainement que son travail au quotidien avait atténué la douleure qu’il pouvait ressentir mais entendre les cries de sa femme avait un impact sur lui.
Si les muscles et la brutalité étaient son fort, la réflexion ne l’était à l'évidence pas car il quitta sa résidence familiale pour rejoindre le Marchand certainement pour lui demander de l’aide. Le plus logique aurait été de demander à ce que sa femme le suive au minimum, mais il la laissa derrière en pleure ne sachant pas quoi faire pour retrouver la chaire de sa chaire. Une fois que la brute fut partie, Orifa fit son entrée passant simplement par la porte d’entrée qui était bien gentillement ouverte en grand.
- Bonjour bonjour, on dirait que j’arrive au mauvais moment, est ce que je peux faire quelque chose pour vous aider ?
Le petit bout de femme était encore en train de pleurer, ayant gardée sa robe de chambre, son corps tramblotant de terreur en imaginant les pires des situations que pouvait être en train de vivre sa progéniture.
- Non … Partez s’il vous plaît …
- Ha c’est bien dommage alors que j’avais aperçu un peu plus tôt ce matin deux petits anges quittant cet endroit alors qu'ils semblaient être embarqués par une groupe de personnes avec un visage caché.
Comme une lueur d'espoir dans son océan de destruction, son visage regardant la valkyrie comme si elle était le messie.
- Vrai … Vraiment ?! Vous êtes sûr ? Attendez je vais aller chercher mon mari tout de suite et il pourra vous aider et vous récompenser !
- Vous savez si on attend trop ceux qui ont attrapé vos enfants vont avoir le temps de partir et on ne pourra plus retrouver leurs traces qu’est ce que vous préférez ?
Évidemment la réponse ne se fit pas attendre bien longtemps, ce qui était le plus facile c’était de manipuler les personnes qui étaient brisés mentalement. A aucun moment elle ne doutait de ce que venais de dire l’espionne, elle prenait pour argent comptant chaque petit mot qui pouvait sortir de sa bouche tant que ça pouvait la rassurer sur l’état de ses enfants. Elle aurait pu lui demander d’aller s’habiller un peu plus pour pouvoir éviter de se déplacer dans la ville avec une tenue aussi … Légère mais c’était clairement une perte de temps peut être que ça aurait un impact positif sur le second ? Seul l’avenir allait pouvoir répondre à cette question.
Le duo improvisé s’était donc déplacé à travers la ville, maintenant qu’elle connaissait correctement les lieux, il était beaucoup plus facile de passer non loin de la zone contrôlée par le Marchand, il lui suffisait à ce moment là de cacher un peu son visage sous sa capuche et le tour était joué. N’étant tout de même pas assez bête pour pouvoir tracer la route vers sa planque sans faire des détours et rendre impossible de retrouver exactement là où elles étaient en train d’aller.
Une fois arrivé une fois de plus au niveau du ponton, Orifa laissa entrer la jeune femme en première et a peine avait-elle fait le premier pas pour remarquer que ses enfants étaient attachés, qu’elle se prit la plante de pied de la valkyrie au milieu de ses omoplates pour la plaquer au sol avec force.
- Mais qu’est ce qu …
Un coup puissant au niveau de son estomac avec la pointe de son pied suivi d’un coup de point dans sa tempe et pour terminer un autre dans sa mâchoire pour la rendre inconsciente. Cette fois elle l’attacha sur une chaise faisant en sorte qu’elle ne puisse pas parler, attachant la chaise pour qu’elle ne puisse même pas sauter.
- Alors les enfants et si non appelais papa maintenant ?
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Faisant une fois de plus la route jusqu’à la maison du couple, elle s’était simplement posée sur une chose du salon pour pouvoir attendre la brute. Se demandant pourquoi elle en était arrivée à une telle extrémité, bien sûr ce qu’elle avait subi avait une très grande importance mais c’était surtout depuis son entrée au service de la présidente. Son esprit était apaisé, servir quelqu’un qui avait les mêmes convictions, les mêmes désirs mais qui avait en plus un dessin bien plus vaste pour le monde ! Une droiture dans sa manière d’imposer les choses, elle est capable de faire les choix les plus difficiles en plus de supporter l’impact que cela pouvait avoir. Bien sûr si un jour Orifa se faisait compromettre, tout lien entre les femmes n'auraient jamais existés mais c’était un sacrifice qu’elle était prête à consentir avec le plus grand plaisir.
Orifa, cette identité qu’elle avait maintenant était l'œuvre et la création de toute pièce de la présidente donc il était normal qu’elle lui offre sa vie en échange non ? Malheureusement alors qu’elle était un peu plus en train de plonger son esprit dans la déviance de son admiration envers sa maîtresse, des bruits de pas lourds se firent entendre à l’entrée de la maison suivie d’une voix rauque et puissante appelant sa femme, il ne pouvait y avoir qu’une seule personne dans cette situation. De toute manière, son senseur magique avait permis d’identifier avec la plus grande certitude qui était rentrée avec un tel fracas.
- Tu ne la trouveras pas ici …
Rentrant dans le salon en voyant une personne humanoïde gardant une cagoule sur sa tête. Peut-être que deux neurones étaient en train de se toucher dans cette situation mais étrangement il n'attaqua pas la tête baissée préférant ouvrir la conversation.
- Qui tu es ? Qu’est-ce que tu viens faire ici ?
Orifa se releva avant de se tourner vers lui en retirant sa capuche, son regard habituellement brûlant comme la braise, était ici noir comme la nuit et froid comme la glace.
- J’imagine que tu as compris dans quelle situation tu étais non ? Vieux porc …
- Mais …. Mais qu’est-ce que tu fais là ?! Comment ?! Comment tu … Ça n'aurait pas dû se passer comme ça ! Je ne t’ai jamais touché pas vrai ? Je n’ai jamais abusé de toi alors que j’aurais pu je …
- Tu m’as brisé les os un à un, coupé les tendons un à un, arraché les muscles petit à petit alors que je hurlais à la mort et quand tu avais fini ton petit travail tu revenais ici dans les bras de ta femme tout en embrassant tes enfants … Tu ne m’as pas violé mais mon corps a tes cicatrices invisibles qui ne pourront jamais se refermer … Et j’ai bien l’intention de me venger …
- C’était toi les deux disparitions ?!
- Ho tiens vous l’aviez donc remarqué ? Je pensais avoir choisi les moins importants de votre groupe …
- Ma femme ? Mes enfants ? Mais ils n’ont rien fait fais ce que tu veux de moi mais laisses les tranquilles ? Je te promets que je ferais tout ce que tu veux …
Se mettant à genoux la tête regardant le sol alors qu’il pleurait … Il pleurait comme l’être faible qu’il était. L’être qui s’était attaché à d’autres personnes au point qu’elles ne deviennent son point faible … Il n’avait pas sa place dans le monde froid de la pègre local, certains auraient demandé une loyauté sans faille pour l’utiliser dans son trafic d’espionnage et en plus d’avoir un sous-fifre étant second du Marchand mais la haine était bien trop puissante …
- Tu vas me ramener toutes les informations que tu as sur le Marchand et qui sont présentes dans cette maison et en plus de tout ça, tu vas m’écrire et m’indiquer chaque emplacement dans la ville des planques du Marchand, et le nom des espions qu’il a dans chaque clan. Si je suis convaincu alors je te ramènerais jusqu’à ta femme et sa projeniture mais attention à toi ma patiente est très limitée …
L’homme s’exécuta et comme l’avait imaginé Orifa, il avait évidemment des documents planqués dans cette maison c’était clairement ce qu’il y avait de plus simple pour pouvoir travailler chez lui mais en même temps il ne fallait pas que le reste de sa petite famille ne puisse trouver tout ça. Pendant qu’il écrivait la liste qu’elle lui avait demandée, Orifa en profita pour lire les différents documents qu’il avait apportés, c’était une mine d’information extrêmement importante mais voyant qu’il traînait tout de même elle rajoutée un petit quelque chose.
- Ne compte pas sur le Marchand pour t’aider cette fois car d’ici à ce qu’il retrouve la trace de ta petite famille, ils seront morts, car j’ai moi-même donné de fausses pistes ce matin même …
Sursautant en entendant ça, il se remit rapidement au travail comprenant qu’il valait mieux coopérer.
- Bien …
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Il lui fallut au moins une bonne heure pour pouvoir lister toutes les informations qu’il avait encore en mémoire mais sans qu’Orifa ne puisse vérifier si tout était correct. En-tout-cas, il était hors de question de ne pas respecter sa parole alors qu’il semblait avoir pris au sérieux ces différentes pages d’écriture. Entassant toutes les pages dans son sac ils se mirent en route une dernière fois vers le ponton esquivant évidemment la zone contrôlée par le Marchand et régulièrement Orifa vérifiait qu’ils n’étaient pas suivis car les risques étaient extrêmement grands sur cette dernière route.
Une fois arrivé devant le petit cabanon, elle lui mit un bandeau sur les yeux tout en lui attachant les poignets et les pouces dans le dos. Mais ce n’était pas fini car une fois à l’intérieur elle le mit a genoux pour lui attacher les poignets avec ses chevilles ainsi que son son cou avec ces chevilles égalements pour éviter qu’il ne puisse trop bouger car la suite allait potentiellement être beaucoup plus amusante.
Une fois le bandeau retiré il avait sous les yeux sa femme attachée sur une chaise essayant tant bien que mal de crier alors que ces enfants étaient blancs comme neige dans une forme loin d’être olympiques puis qu’ils étaient certainement réveillés depuis plusieurs longues heures dans un endroit plus que flippant.
- Allez, petite réunion de famille ! Je ...
- Mais qu’est-ce que tu fous bordel ?! Je t’ai donné tout ce que tu m’avais demandé ! Je …
Son long discours fut rapidement arrêté quand Orifa planta violemment un couteau dans la cuisse de sa femme sans qu’Orifa n’ait besoin de rien dire.
- Je peux reprendre ou alors tu as quelque chose d’autre à dire ? Mais si c’est le cas, il va falloir lever la main, nous ne sommes pas dans une porcherie ici ! Ha et ne fais pas attention à l’homme mort dans l’eau juste à côté de tes enfants, c'est de là que vient l’odeur putride qu’il y a ici.
Les larmes commencèrent a tomber de ses yeux alors que sa femme était en train d’essayer de hurler de douleur en bougeant sur sa chaise.
- Torture:
- Bien je reprend donc réunion de famille et comme tout bon père de famille tu vas devoir faire des choix pour le bien de toute ta famille ! Premièrement tu vas devoir choisir entre la vie de ta femme, celle de tes enfants ou alors que tu te coupes toi-même tes deux oreilles !
Certainement, que ce fut le cadavre qui montra à quel point Orifa n’était pas en train de rigoler, il était hors de question qu’il ne la prenne pas au sérieux dans ces conditions. Après avoir choisi de se couper les oreilles, Orifa lui détacha simplement une main avant de lui donner un couteau émoussé, même s’il voulait tuer la valkyrie et couper les cordes pour s’enfuir il aurait bien du mal alors ses oreilles c’était encore pire.
Le spectacle ne fut pas au goût de tous les spectateurs et dura de longues minutes de souffrance alors qu’il devait appuyer avec une très grande force pour faire briser la résistance de sa chaire petit à petit jusqu’à filament retirer la première avant de passer à la deuxième, l’homme serrait les dents pour éviter de crier ou alors de montrer sa souffrance. Certainement qu’il voulait éviter de terroriser ses enfants qui étaient déjà sous le choc de ce qui était en train de se passer sous leurs yeux.
Jetant finalement le couteau sur le sol ainsi que ses deux oreilles, il était essoufflé et frissonnait de douleur pourtant est ce que cela devait dire que tout allait s’arrêter ici ? Non … Il fallait qu’il comprenne le désespoir total … Qu’il souffre comme elle avait souffert sous ces instruments de torture.
- Et si tu t’arrachais les ongles puis te couper les doigts avec tes dents, démerde toi comme tu veux je n’ai pas l’intention de te détacher les deux mains.
La torture continua, heure après heure regardant l’homme se décomposer petit a petit alors que des larmes coulaient de ses yeux qui pourtant auraient déjà du être sec avec le temps … Orifa le forçait à se mutiler lui-même alors qu’il se vidait de son sang sous le regard terrorisé de sa famille ainsi que celui émerveillé de la valkyrie
Un œil en moins, les doigts arrachés comme ses dents et ces oreilles coupées, ce n’était qu’une partie de ce qu’il avait subi alors qu’Orifa commençait à trouver que ça devenait long. Au vu du sang qu’il avait perdu avec tout ça, les risques qu’il tombe subitement inconscient étaient grands. Se relevant pour sortir deux couteaux en les présentent autour du cou de la femme Orifa donna une nouvelle et dernière question.
- Bien maintenant, ta femme, ou alors tes enfants ?
L’homme qui était devant elle, n’était plus que le reflet de lui-même, même parler était une souffrance incommensurable mais il réussit tout de même à articuler quelque chose “ mes enfants “. Sentant que son calvaire arrivait enfin à son terme, il regardait de son œil unique la mise à mort qu’il avait décidé de sa propre femme. Mais il s’en suivit celle des enfants sans le moindre remords alors que toutes ces forces disparaissaient petit à petit au point qu’il était incapable de crier de rage ou alors de pleurer la mort de sa famille.
Alors qu’il était en train de mourir à petit feu son sang en train de partir de ses différentes plaies ouvertes, Orifa déposa sur le front des enfants, puis celui de la femme et pour finir de la brute, un petit cœur dessiné avec le sang de ses victimes en l’apposant avec son pouce.
- Au suivant …
Métamorphose P1 / Nyctalopie P1 / Séduction P1 / Ouïe Augmentée P1 / Vue augmentée P1 / Odorat augmenté P1 / Invisibilité P1 / Régénération P1 / Senseur magique P1 / Agilité et précision P2 / Prouesse d'arme P1 / Vitesse P2
Citoyen de La République
Orifa Sigrior
Messages : 179
crédits : 425
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Info personnage
Race: Valkyrie
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal mauvais
Rang: C
Que votre volonté soit faite
Un mois, il lui fallut tout ce temps pour traquer chaque personne qui étaient mêlaient de près ou de loin aux tortures qu’elle avait subi. Dans son sillon il n’y avait que du sang, aucun survivant, famille, enfant, la pitié n’avait pas sa place dans sa vengeance. Au début, comme l’avait espéré Orifa, peu de monde comprenait ce qui était en train de se dérouler dans la pègre de Courage, des disparitions touchaient tout le monde, clan, marchand, mendiant, boulanger, charcutier, libraire, garde, … Finalement il n’y avait pas que la pègre qui était touchée mais la garde fermaient les yeux car même ceux qui n’étaient pas directement affiliés au crime se retrouvaient à parfois commettre quelques délits.
Grâce au document que la présidente lui avait donné, Orifa commença même en parallèle à détruire petit à petit l’organisation du Marchand, elle était simplement tentaculaire et à elle seule il lui aurait été impossible d’arriver au bout de tout ça. Le Baron et la Sainte s’étaient proposés pour aider, ils voulaient certainement tirer leurs épingles du jeu, le barbu ce n’était pas vraiment une surprise au vu du passif qu’ils avaient par contre pour Colombe c’était une autre histoire. Victoire avait apparemment joué de toutes ses relations pour que son groupe accepte de choisir son camp d’ailleurs, ils furent amenés à travailler ensemble dans plusieurs missions pour pouvoir récupérer deux documents, assassiner des cibles de la vengeance ou sauver des enfants pour les mettre sous la protection de la sainte, … Une certaine cohésion entre eux commençait réellement à se créer. C’était étrange pour une personne qui ressentait un profond dégoût quand il fallait se rapprocher … Surtout d’un homme en réalité, son sang de valkyrie faisait également partie de l’équation évidemment.
Pourtant Victor avait un petit truc en plus, dans le monde de sang et de terreur d’Orifa, il était le seul moment calme qu’elle pouvait passer dans sa journée. Simplement rire et parler de la vie, après des jours à passer ensemble, elle commençait à avoir envie de se dévoiler un peu plus à lui bien qu’elle ne pouvait rien dire vis à vis de la présidente. Est-ce qu’il pourrait comprendre comment elle en est arrivée à être la meurtrière d’aujourd’hui ? La haine profonde qu’elle porte au reste du monde et la méfiance qu’elle pouvait avoir pour chaque être vivant ?
Alors que beaucoup d'hommes auraient pu profiter de ces moments de faiblesse, il n’en était rien pour lui, son calme était bouleversant et en même temps si rassurant … Il avait montré depuis le sauvetage qu’à de nombreuses reprises il pouvait être la béquille sur laquelle, elle pouvait s’appuyer, on dit souvent que c’est dans les pires moments que l’on commence réellement à connaître la nature profonde d’une personne et si ce n’est pas ce qu’ils ont vécu jusqu’à maintenant … Ça veut dire que ces moments n'arriveront jamais.
Bien qu’elle essayait de le minimiser, Victor avait beaucoup d’influence sur la valkyrie, bien qu’elle voulait détruire intégralement le clan du Marchand, ce dernier avait réussi à la persuader de changer le chef pour éviter de déstabiliser toute la pègre. Elle avait réussi son pari, après avoir fait couler le sang, encore … Et encore … Et encore d’innocent et de criminels, elle était enfin respectée par tout le monde, la crainte était le meilleur des carburants, il parait cela voulait dire qu’elle en avait suffisamment pour alimenter les plants de la présidente quels qu'ils soient.
Alors que la purge était enfin terminée, que le Marchand était en prison dans l’auberge du Baron jusqu’à ce qu’il soit livré à Orifa, maintenant l’ensemble de représentants qui avaient participé étaient présents autour de la table. Le Baron qui présidait l’assemblée se leva avant de commencer les présentations d’usage.
- Nous sommes ici pour mettre fin à la purge, Sainte, Victor, moi Baron et pour finir l’Ombre Rouge, tu as enfin le surnom que tu attendais temps mais j’ai cru comprendre que dans certains quartiers, ils t’appellent la Reine Écarlate. Tu auras donc un choix à faire …
- Va pour la Reine Écarlate.
- Très bien, maintenant, si nous commencions ?
Métamorphose P1 / Nyctalopie P1 / Séduction P1 / Ouïe Augmentée P1 / Vue augmentée P1 / Odorat augmenté P1 / Invisibilité P1 / Régénération P1 / Senseur magique P1 / Agilité et précision P2 / Prouesse d'arme P1 / Vitesse P2
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