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    Rorke Divish
    Rorke Divish
    Messages : 2
    crédits : 34

    Info personnage
    Race:
    Vocation:
    Alignement:
    Rang:
    qui suis-je ?:
  • Mer 24 Avr 2024 - 18:06
    Divish Rorke
    Race :Humain
    Sexe : Homme
    Âge : Trente sept ans
    Métier : Médecin des Forces Médicales Reikoises
    Taille & poids : 1m 89 pour 92 Kg
    Alignement : Chaotique bon
    Faction : Reikoise
    Rang : Rang C
    Religion : Athé
    Avatar : Cf

    Pouvoirs et objets




    Cette page est encore tachée d'encre. [ en cours ]

    Description physique et mentale



    L'ombre de la silhouette ne s'est toujours pas dévoilée à vous. [ en cours ]


    Histoire ou test-rp



    [ en cours ]

    Taisen le féroce. C’est dans cette ville bordée par le désert et la jungle que Rorke vit le jour. C’est né d’un père chasseur des steppes, Heud et d’une mère artisan du cuir, Yalna, que Rorke naquit sous le signe possessif du Reike. La famille Divish vivait en bordure de Taisen dans une petite maison en terre cuite, modeste, mais pas à plaindre, la famille Divish vivait paisiblement et les deux parents n’étaient qu’amour et tendresse pour le jeune enfant. La famille passait ses fins de journée au pied de la maison, devant les multiples peaux que Heud ramenait de la chasse et que Yalna passait des journées à traiter, brosser, tanner et étendre devant la petite bâtisse en terre cuite. Fruits, légumes et viande séchées, la famille Divish n’était pas riche, mais ne manquait jamais de rien.
                             
                                       Yalna                         Rorke                                            Heud
    [En cours] Rorke Divish LjZ9RH2       [En cours] Rorke Divish 07c6gd6       [En cours] Rorke Divish QAIzXhB


    Du haut de ses neuf ans Rorke vagabondait dans les rues de Taisen en jouant avec ses jeunes copains. Il était courant de se faire gentiment bousculer par ces hommes en armures qui patrouillaient et veillaient à la bonne citoyenneté des habitants du Reike. Ces hommes inspiraient Rorke, il les trouvait impressionnants et gigantesques, courageux et véhéments. Heud, le père de Rorke, se refusait néanmoins à voir son seul enfant s’enrôler dans l’armée du Reike, estimant que l’enfant serait bien plus heureux en apprenant la chasse et l’art de l’herboristerie, si tant est, qu’à chaque fois que le jeune enfant abordait le sujet de ces hommes valeureux Heud l’aiguillait et le questionnait sur la faune et la flore que le désert et la jungle avaient à offrir au Reike.

    L’enfance du Jeune Rorke s’est donc passée sans grand tumulte. La famille passait son temps à observer le soleil se coucher en déjeunant en bas de la maison. Ni grand conflit, ni attentat ne sont venu bouleverser la vie de cet enfant, il vivait en harmonie avec sa famille, ses voisins, son apprentissage de la chasse et des plantes, Rorke était un bambin équilibré et bienheureux, solidement entouré d’amour, de compétition avec quelques amis, d’éducation et de savoir vivre, Rorke avait tout pour mener sa plus belle vie.  Alors comment expliquer l’état névrosé et déchiré de cet enfant maintenant devenu adulte et soldat au service du Reike malgré son penchant rebelle et désordonné ?

    _______

    Rorke
    [En cours] Rorke Divish SJ9KerH

    _______


    Quinze ans. Le jeune bambin n’était plus qu’un immature souvenir. Il avait embrassé Yalna et Heud avant de se rendre sur la grande place du quartier, là où les soldats du Reike recensaient les jeunes hommes et femmes pour accomplir leur service militaire. Rorke était à la fois enjoué et inquiet de laisser ses parents seuls, mais qu’importe, il sortait enfin de son hameau désertique et se préparait à vivre l’aventure durant ces cinq années de service. Rorke ne redoutait pas cette tâche, il était téméraire, physique et réfléchit, c’était un bon garçon ironiquement bien élevé par son père et sa mère pour devenir un bon élément pour l’armée du Reike. La première année de formation se passa sans accroc, Rorke était dans les premiers de sa promotion, maitrise des langues, maitrise des armes, ce n’était qu’un début, mais le jeune Divish était un élève assidu et attentif, il avait toujours un coup d’avance sur la prochaine semaine de cours.

    La formation initiale se passait à même Taisen, il rentrait de temps à autre chez lui, dans son hameau loin de la garnison et de la ville quand les formateurs autorisaient les élèves à prendre un jour de congé. C’est durant le début de la deuxième année de sa formation que la tourmente de sa vie prit le dessus sur son existence calme et paisible.

    ___

    La poussière se soulevait sous les coups impétueux de ses bottes dans le sable, quelques vieux arbres jonchaient le bord du chemin fait de poussière. Le jeune soldat avait reçu une lettre de sa mère, Yalna, lui demandant de passer dès que son emploi du temps le permettrait. Rorke avait quinze ans et il fallait l’avouer, la fougue de la jeunesse et l’ivresse de la camaraderie avait poussé le jeune garçon à rester en ville fêter et profiter de la vie avec ses amis, compatriotes du service aux armées, au lieu de retourner à chaque permission dans son cocon familiale.

    Voilà sept mois que Rorke ne s’était pas retrouvé devant la porte d’entrée de sa petite maison en terre. Rien n’avait changé, si ce n’est le nombre de peau étendu devant le porche. Le jeune soldat, fière, entre bailla la porte d’entrée avant de pénétrer dans la pièce principale silencieusement.

    L’intérieur de la maisonnée était semblable aux souvenirs du jeune homme. Une grande pièce à vivre dotée de quelques timides fenêtres laissant la lumière poussiéreuse des steppes transpercer l’obscurité de la grande pièce de vie en cette fin de journée. Au centre de la pièce Heud et un homme étaient assis sur les tabourets de la table familiale, l’homme inspectait le visage du père, ce dernier avait grise mine et son regard, vitreux, était perdu dans le vide. Quand Rorke pénétra calmement dans la pièce, Ni Heud ni le guérisseur ne sembla remarquer le jeune soldat, seul la mère, Yalna, fit calmement chemin pour rejoindre son jeune fils, elle prit le garçon dans ses bras, l’embrassa tendrement sur la joue et attira l’adolescent à l’extérieur, devant la porte d’entrée.

    L’air était chaud, le soleil couchant éblouissait à perte de vue les steppes frontalières de la banlieue de Taisen. Les derniers enfants partis en escapades aventureuse rentraient chez eux en braillant et en rigolant le long du chemin poussiéreux.

    « Il est partit chasser dans la jungle, il y a de ça presque un mois. Lui et les autres chasseurs sont restés au camp dans la jungle pendant quelques jours, puis ils sont rentrés, comme à leur habitude les chariots convenablement remplit en viande séchée et en peaux. Quelques jours après leur retour ton père ne se sentait pas bien. Fièvre, sueur froide, mauvais sommeil. Cela fait une semaine que Heud n’est pas sorti de la maison. Le guérisseur pense à une piqure d’insecte, mais cela fait des semaines… »

    Rorke écoutait silencieusement sa mère, il observait le vent balayer poétiquement la poussière des steppes, il se revoyait, en contre-bas de la maison, manger et se faire chouchouter par ses deux parents. La porte d’entrée s’ouvrit dans un long grincement, le guérisseur rejoignit l’enfant et sa mère et l’homme salua le jeune adolescent d’une révérence retenue.

    Asfodet
    [En cours] Rorke Divish 36X1P0e

    « Bonjour Rorke.
    - Bonjour maître Asfodet.
    - Combien de temps restes-tu ?
    - Deux nuit et deux jours, je dois retourner au bataillon pour continuer mon service. »

    Le guérisseur acquiesça d’un lent clignement d’œil et d’un hochement de tête songeur. Asfodet reprit ensuite en se tournant vers Yalna et en jetant quelques regards informateurs au jeune garçon.

    « Heud semble aller mieux. Il n’est cependant pas rare de voir ces symptômes durer dans le temps , certainement une piqûre d'un insecte venimeux et indésirable.. Heud encaisse plutôt bien, il devrait aller mieux d’ici quelques semaines. »

    Yalna ferma les yeux, inquiète, mais partiellement soulagée par les mots du guérisseur familial. Asfodet termina son diagnostic en tendant une petite bourse médicamenteuse à la femme puis l’homme gratifia Rorke d’un sourire compatissant.
    « Je veillerai à ses bons soins, n’ai crainte, en attendant profite de ces moments jeune Divish »

    Durant les deux jours passés dans sa maison familiale Rorke retrouva le temps d’un instant l’esprit de sa petite famille. Son père, affaiblit, retrouvait lentement de sa force et de sa fougue paternelle. Les deux hommes échangèrent longuement, le père se reposait souvent, mais quand Heud se réveillait il s’efforçait d’embrasser et de rassurer son fils sur son état de fatigue, « satanée piqûre » répétait le paternel. Rorke obligeait son père à sortir, Heud marchait péniblement, l’air hagard et affaiblit, ses yeux étaient cristallisés de sécrétions et le regard de l’homme se battait avec la luminosité aveuglante du soleil couchant, mais qu’importe, père, fils et mère étaient à nouveau réuni le temps d’un peu de repos.




    _______

    Rorke
    [En cours] Rorke Divish 8XekJvo
    Dix-neuf ans
    _______


    Rorke n’était plus qu’à une année de terminer sa formation militaire. Il avait pris la peine d’aller voir ses parents plus souvent quand le temps lui permettait quelques sorties. Son père semblait aller mieux, certaines crises de fièvre et de délires passagers n’avaient pas plus inquiétés le guérisseur. C’était occasionnel, rarement violent, mais l’impression que son père ne guérira jamais totalement d’un mal aléatoirement diagnostiqué inquiétait Rorke, mais son père se voulait rassurant, Yalna, sa tendre femme depuis toujours, prenait soin de lui.

    C’est à la lueur d’une bougie que Rorke, à genoux devant son tabouret écrivait une lettre. Ses camarades dormaient profondément sur leur lit de camp et seul le bruit de la plume grattant contre le papier résonnait discrètement dans la grande tente.

    Spoiler:

    ___

    Yalna
    [En cours] Rorke Divish DlLznoE

    Yalna prit soin de plier proprement la lettre. Elle déposa le papier religieusement fermé dans un tiroir accoudé à la cuisinière. La mère récupéra ensuite le bougeoir posé sur la grande table de la salle de vie afin de rejoindre son mari dans la chambre conjugale.

    Elle se coucha silencieusement aux côté de Heud, éteignant la lueur de la bougie en pinçant timidement la flammèche qui se mourut aussitôt, plongeant la chambre dans le noir et laissant le couple amoureux se prendre secrètement dans les bras.



    Un désert de brique faillit à ta liberté,
    Une poussière déprimante t’envahit le cœur,
    L’ombre plane et te chuchote à l’oreille,
    Que seul demain se meurt et hier disparait.

    L’engeance de ta vie se dessine dans le noir,
    Chantonne et siphonne ton regard au miroir,
    Tu es un pantin délaissé, sénile et consumé.
                 Inutile à jamais.

                                Je suis là.


    Yalna ouvrit ses yeux collés par un sommeil profond. Elle chercha son mari aux côtés du lit, mais elle ne trouva que la couverture largement ouverte, sa place était vide. La mère ralluma le bougeoir et quitta le large lit pour s’aventurer jusqu’à l’entrée de la petite chambre, elle éclaira sombrement la pièce de vie et aperçu son mari, assit sur un tabouret.

    « Heud ? » souffla-t-elle.

    L’homme ne tressauta même pas, il était de dos à sa femme. Heud se tenait étrangement droit, une main posée sur sa jambe et l’autre qui tapotait machinalement le bois de la grande table. L'ancien chasseur semblait extrêmement calme, presque rigide, ce qui contrastait étrangement avec le rythme effréné et régulier du tapage qu’offrait sa main dansante.

    « Heud, mon amour, que fais-tu ? » reprit Yalna en dépassant son mari, elle se retourna doucement pour faire face à la crise de son homme, Yalna rapprocha lentement le bougeoir du visage de Heud et..

    Un visage défait. Une grimace horrifique, un sourire fermé et des yeux figés dans l'inaction dévoilant une couleur maladive. Heud ne réagit pas à la présence de sa femme, ses yeux grands ouverts fixaient un horizon vide. Yalna agita doucement la bougie devant le visage de son mari, lentement les pupilles de l’homme s’agitèrent et presque dans un mouvement inhumain Heud braqua son visage devant celui de sa femme qui, surprise et effrayée, laissa le bougeoir s’écraser au sol, plongeant la pièce dans l’obscurité épaisse d’une nuit sans rêve.

                                    ....
     [En cours] Rorke Divish VJvASM3

    _______

    Dix-sept jours s’étaient écoulés depuis la lecture de la lettre par Yalna. Rorke revenait de sa campagne, préoccupé par l’état de sa famille. Il était habillé de la traditionnelle tenue des jeunes engagés dans l’armée du Reike. Quand le jeune homme pénétra dans la maison, il trouva cette dernière vide de vie. Rien n’avait réellement bougé cela dit, tout était à sa place, il remarqua néanmoins des traces de griffure sur la grande table, comme si quelqu’un, assit sur le tabouret, avait passé des journées à gratter le bois de ses doigts jusqu’à en laisser de fines trainées de sang séchés. Rorke ne chercha pas davantage, il se mit en tête que ses parents n’étaient pas à la maison et que tout deux seraient à la taverne de Jack’O.


    Le crépuscule se penchait sereinement sur Taisen. Peu à peu les bougeoirs et les lustres prenaient le relais pour éclairer cette taverne poussiéreuse, mais animée par les esclaffements et les paroles hautes en tonalité d’une clientèle enivrée. Rorke était appuyé au comptoir, une chope de jus de fruit entre les mains, le garçon s’amusait sobrement à faire glisser sa chope de main en main, attendant que sa mère finisse de servir un client pour qu’elle revienne vers lui afin de poursuivre leur conversation. Heud était assis autour d’une table ronde et remplit d’homme. Le paternel semblait abattu, mais conscient, les hommes autour de la table étaient ses amis et ces derniers ressassaient divers souvenirs et aventures lors de leur parties de chasse. Heud jetait quelque regard fatigués en direction de Rorke et de Yalna, un maigre sourire en coin, il retournait ensuite se mêler à la conversation de ses amis. Yalna revint au niveau de son fils.

    « Je disais maman, Asfodet est un guérisseur de village, il soigne les bobos des enfants qui se roulent dans le sable et prescrit de la menthe poivrée aux vieux qui ont le nez qui coule ! Ce n’est pas ça qu’il faut à Papa ! » Yalna haussa les épaules et se contenta de tirer un maigre sourire vers son fils, elle fuyait son regard tout en essuyant une chope de bière visiblement déjà sèche.

    « Maman, je pars pour l’université dans sept jours. Je vais recevoir la formation de médecin et surement que là-bas je rencontrerai des gens capables de nous aider. Tu ne peux pas trainer papa à ton travail, même s’il est avec ses amis ça se voit que quelque chose ne va pas, je le sais et tu le sais. Je veux que tu m’écrives, je t’écrirai une fois par mois et je reviendrai d’ici deux ans prendre un congé avec vous si je le peux. » A ces mots Rorke retira la chope des mains de sa mère et il prit l’une de ses mains dans les siennes, il embrassa sa peau et posa la main de sa mère sur son visage comme pour demander une caresse d’en temps. Yalna sourit sincèrement.


    Le jeune Divish était donc resté auprès de sa famille durant ces sept jours de congés. Rorke avait tenté de profiter au mieux, aidant sa mère et soignant son père. Heud avait encore toute sa tête, seulement ses crises se répétaient, elles étaient de plus en plus inquiétantes, cela ressemblait parfois à du somnambulisme, parfois de la paranoïa pure, parfois juste comme si le corps de son père n’était qu’une coquille vide et bien souvent le lendemain de ces crises Heud se portait à nouveau normalement, du moins, l’air toujours épuisé et hagard se souvenant à peine de ses précédentes crises.

    Au petit matin le jour de quitter Taisen pour l’université de Merlorn était arrivé. Les deux parents Divish embrassèrent leur enfant, Rorke serra sa mère dans ses bras, il lui adressa un sourire rassurant et le jeune étudiant traina ensuite son père par l’épaule. Les deux hommes descendirent doucement le chemin poussiéreux menant à la route principale.

    « Je ne perds pas la tête Rorke. Je sais que quelque chose ne va pas, mais je ne suis pas fou… » balbutia le père d’un air désolé. Le jeune homme s’arrêta et il prit le temps d’observer son paternel dans les yeux.

    « Je sais vieux Divish, je sais. Je vais trouver le pourquoi du comment et je reviendrai t’aider toi et maman, en attendant tâche de prendre soin d’elle et de faire attention à toi.

    Ah ! Heud ricana. C’est ta mère qui prends soin de moi, moi je ne sers plus qu’à faire marrer les copains à la taverne et à donner des peurs à Yalna. »

    Rorke laissa se dessiner un sourire timide, il prit son père dans ses bras et l’embrassa timidement sur la joue, chose peu habituelle pour ces deux hommes, mais Rorke en ressentit le besoin et Heud soupira, rassuré par cet amour indéfectible. Le jeune garçon tourna ensuite les talons et s’en alla le long du chemin poussiéreux, direction l’université et tous ses secrets.

    « Je suis fière de toi mon garçon. »


    Au poussière du levé tu te met à pleurer,
    Aux flammèches des bougies tu te mets à gratter.

    L’orbe incessante d’une tourmente inouïe.

    Entends tu mon soupire durant toute la nuit ?
    Que se meurt aujourd’hui l’histoire de ta vie
    Et s’écrive aujourd’hui l’horreur ahurie.



    [En cours] Rorke Divish VByrrxh
    _______


    Melorn. Joyaux du nord.

    Mais Rorke n’était pas là pour visiter ni pour profiter. Sa première année d’étude au Drakstang de Melorn portait sur l’anatomie des diverses races du Sekai. Un module survolant factuellement les diverses spécialisations, vétérinaire, médecine d’urgence, soin aux maladies. Etonnamment Rorke se prit de passion pour la médecine vétérinaire et les soins d’urgences, l’étude des maladies, en réalité, il n’y en avait qu’une qui l’intéressait. Ses deux premières années d’études se passèrent aisément, Rorke se dirigeait vers la spécialisation de médecine d’urgence ce qui assurerait au futur médecin de pouvoir voyager là où l’armée Reikoise aurai le plus besoin de lui. Le jeune Divish ne lâcha pas pour autant son entraînement au combat et ses capacités physiques ne faisaient que s’expérimenter. Il se faisait parfois reprendre par certains de ses camarades ou professeurs, indiquant qu’un médecin n’aurai que rarement l’occasion de se battre et faire usage de la force, mais Rorke, convaincu et têtu, maintenait qu’un Reikois, médecin ou non, faisant partit de l’ordre du Reike se devait d’être capable d’affronter tout ennemi de l’Empire, que l’on soit érudit ou non. D’autant plus que le mana ne s’était toujours pas révéler au jeune Divish et ce dernier avait presque abandonner l’idée de maîtriser les courants magiques de ce monde.

    C’est au commencement de sa troisième année d’étude à Melorn que la conversation épistolaire avec sa mère prit une tournure préoccupante. Rorke et Yalna s’écrivaient une fois par mois, les échanges étaient réguliers et souvent de bonne et moyenne augure, mais jamais défaitistes. Aujourd’hui seulement, journée de relâche pour les étudiants, Rorke se présenta au bureau de l’instructeur Eckard, professeur de soin au combat et analystes des dépréciations mentales. Divish avait vingt-trois ans et l’étudiant toquait énergiquement à la porte de son professeur.

    _______

    Rorke                            Eckard

    [En cours] Rorke Divish DFTzMzm       [En cours] Rorke Divish KY5LxI9




    « Qui diable…Un jour de relâche… ENTREZ ! »

    Rorke pénétra dans le bureau du professeur. C’était un immense bureau, les murs étaient richement décorés d’un nombre incalculable de livres, un vitrail gigantesque laissait la lumière du matin remplir la pièce d’une lueur rassurante. Divish se présenta à quelques mètres de l’énorme bureau en bois où Eckard se trouvait assit de l’autre côté, il avait l’air agacé et regardait l’apprenti avec désinvolture, l’instructeur dévisageait silencieusement Rorke qui, main dans le dos et jambes légèrement écartées, se présenta.

    «  Divish Rorke, troisième année d’étude au service des soins d’urgence..

    - Ça va Divish je sais qui tu es, bon sang un jour de relâche… Qu’est-ce que tu m’veux ? » coupa le professeur qui, discrètement, du moins c’est ce qu’il pensait, cacha une bouteille au trois quart consommée derrière une colonne de livre posé sur son bureau.
    - Je viens pour vous demander l’autorisation de prendre un congé pour rentrer chez moi le temps d’un mois. Je dois retrouver ma famille, c’est urgent. »

    Eckard resta silencieux. Son regard glissa tranquillement jusque la dite bouteille cachée, il resta quelques secondes à observer l’objet de la tentation, l’air pensif, puis le professeur se saisit de la bouteille en soufflant profondément, l'instructeur quitta son siège et vint se placer devant le bureau pour faire face à Rorke.

    « D’accord Bave de Liche. Eckard prit une goulée de son précieux cocktail. La troisième année vient de commencer et tu veux rentrer chez papa maman. T’es au courant que c’est l’Empire, le professeur pointa du menton un gigantesque tableau du couple royal accroché au mur, qui paye tes études ? Ni tes parents, ni toi, t’as même pas besoin de faire le tapin pour payer ton pain. Alors c’est quoi la raison de vouloir prendre congé ? Congés que tu n’auras pas, bien évidemment, parce que c’est pas l’école d’enfileur de chibres à Drake ici. »

    Rorke s’engagea dans ses explications. Il partait du début jusqu’au jour d’aujourd’hui où cette lettre venait de lui parvenir. Le professeur était un instructeur de bonne notoriété, il était connu pour être verbalement brutal, mais sa franchise et sa manière de pousser ses élèves vers le haut faisaient de lui un homme grandement estimé, aussi estimé que lui apprécie le gout et l’effet de la boisson. Rorke avait un profond respect pour cet homme et Eckard le lui rendait bien, sous ses airs de professeur aigrit, il appréciait la dynamique et l’esprit de son élève, les comparaisons douteuses et les expressions moqueuses n’étant qu’une façade à cet homme plein de compassion.

    « Fais moi lire cette lettre Divish. »

    Spoiler:

    Eckard avait lu la lettre à voix haute ce qui arracha une timide larme aux yeux de Rorke. Le professeur prit soin de plier la lettre avec délicatesse et il la tendit à son élève. L’homme hocha pensivement la tête et il prit une gorgée de sa boisson préférée avant de songer à voix haute.

    « Asfodet.. Vieux troubadour excentrique. Il pourrait prescrire des suppositoires de menthe poivrée pour une jambe cassée que je ne serai pas étonné. » Le professeur se décolla du bureau et plongea son regard assuré dans celui d’un Rorke angoissé.

    « Vu tout ce que tu m’as raconté et au vu de la lettre de ta mère, ce n’est ni une piqûre ni un mal familial. Je pense plutôt à une affection plutôt rare, mais… » Eckard balaya la fin de sa phrase en se mordant la lèvre inférieur « … Ce qui est étonnant c’est que si c’est ce que je pense c’est que ton père est affecté par ce mal d’une manière bien plus latente que ce dont j’ai pu constater par le passé ou par les retours de mes confrères au sujet de cette « maladie ». * L'homme mima les guillemets avec ses doigts* Je ne peux ni te laisser quitter l’école ni t’offrir de congés. Ce n’est en aucun cas possible, ni même envisageable. Il te reste deux ans, tout au plus trois à faire tes classes à Melorn, si ton père a tenu autant de temps, je pense qu’il peut encore tenir quelques années. En attendant je te promets de te parler de ce que je sais de cette « maladie » dont on ne sait pas grand-chose en vérité, je vais également aviser un de mes proche confrère qui délivre des soins à Taisen en ce moment, je lui dirai où trouver tes parents et il ira offrir ses soins à ta famille au nom de notre amitié passée. Mais retiens bien une chose Rorke, je déteste les chouineurs et ceux qui abandonne, c’est ta mère qui est le plus à plaindre, pas toi. »

    Rorke voulu vivement rétorquer sur le monologue de son professeur, mais ce dernier plaça son index devant la bouche de son élève en sifflant entre ses dents.

    « Chhh.. » Eckard tendit la bouteille à son élève « Comme dirait ce vieux rat d’Asfodet, du courage en bouteille. »




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