
Noble du Reike
Tagar Reys

Messages : 1602
crédits : 2469
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Info personnage
Race: Humain
Vocation: Mage Elementiste
Alignement: Loyal Neutre
Rang: B - Coeur
7 juillet de l'an 3
Seigneur Reys, je vous remercie pour m’avoir accordé cette interview.
Je réponds à la journaliste Républicaine avec un grand sourire :
Je vous en prie, appelez-moi Tagar.
Les fauteuils de ma suite sont très confortables et je me sens toujours aussi bien quand je suis installé dedans. En plus, la jeune femme qui m’interroge est tout à fait charmante, ce qui ne gâche rien. Elle me sourit d’ailleurs en retour et continu :
Vous avez répondu présent à notre journal dans la rubrique, que sont-ils devenus ? Vous n’êtes que deux Reikois à avoir reçu la médaille du Courage, la plus haute distinction Républicaine. Lors de l’attaque lors du débat, vous vous êtes courageusement interposé entre notre Présidente et un des assaillants et avez été blessé, alors ma première question est; comment allez-vous ?
Très bien, je vous remercie.
En effet, vous êtes dans une forme éblouissante, mais avez-vous gardé des séquelles de cet attentat ?
Vos médecins ont été très compétents et j’ai pu me remettre extrêmement rapidement de mes blessures physiques. Mais j’ai également été maudit et j’ai commencé à perdre petit à petit mon audition.
Voilà, une bien triste nouvelle, mais aujourd’hui, vous m’entendez bien. Comment avez-vous surmonté cette douloureuse épreuve ?
Et bien, j’ai eu de la chance de compter sur des fidèles alliés et nous avons réussi à trouver un remède qui m’a guéri. J’ai perdu un peu en audition, mais c’est minime.
Je suis rassurée et nos lectrices aussi, d’ailleurs notre journal à reçu beaucoup de lettre à votre sujet et certaines de nos lectrices voudraient savoir si vous êtes toujours célibataire ?
Il s’agit d’une question un peu indiscrète, mais puisque j’apprécie beaucoup vos articles, je vais vous répondre. Oui, je suis toujours célibataire.
C’est sur cette excellence nouvelle que nous clôturons cette interview, merci pour votre temps, Tagar.
Je vous en prie.
Seigneur Reys, je vous remercie pour m’avoir accordé cette interview.
Je réponds à la journaliste Républicaine avec un grand sourire :
Je vous en prie, appelez-moi Tagar.
Les fauteuils de ma suite sont très confortables et je me sens toujours aussi bien quand je suis installé dedans. En plus, la jeune femme qui m’interroge est tout à fait charmante, ce qui ne gâche rien. Elle me sourit d’ailleurs en retour et continu :
Vous avez répondu présent à notre journal dans la rubrique, que sont-ils devenus ? Vous n’êtes que deux Reikois à avoir reçu la médaille du Courage, la plus haute distinction Républicaine. Lors de l’attaque lors du débat, vous vous êtes courageusement interposé entre notre Présidente et un des assaillants et avez été blessé, alors ma première question est; comment allez-vous ?
Très bien, je vous remercie.
En effet, vous êtes dans une forme éblouissante, mais avez-vous gardé des séquelles de cet attentat ?
Vos médecins ont été très compétents et j’ai pu me remettre extrêmement rapidement de mes blessures physiques. Mais j’ai également été maudit et j’ai commencé à perdre petit à petit mon audition.
Voilà, une bien triste nouvelle, mais aujourd’hui, vous m’entendez bien. Comment avez-vous surmonté cette douloureuse épreuve ?
Et bien, j’ai eu de la chance de compter sur des fidèles alliés et nous avons réussi à trouver un remède qui m’a guéri. J’ai perdu un peu en audition, mais c’est minime.
Je suis rassurée et nos lectrices aussi, d’ailleurs notre journal à reçu beaucoup de lettre à votre sujet et certaines de nos lectrices voudraient savoir si vous êtes toujours célibataire ?
Il s’agit d’une question un peu indiscrète, mais puisque j’apprécie beaucoup vos articles, je vais vous répondre. Oui, je suis toujours célibataire.
C’est sur cette excellence nouvelle que nous clôturons cette interview, merci pour votre temps, Tagar.
Je vous en prie.
Invité
Invité

Tout était parti d’un soir et d’une rencontre purement fortuite à Kaizoku, son fief. Penny, adepte de panoramas isolés sous fond de nuitée, avait fait la rencontre d’une journaliste dans l’un des lieux qu’elle prisait. La jeune femme était à la recherche d’arrêts merveilleux susceptibles de donner à ses lecteurs un aspect plus paradisiaque de l’île la plus malfamée de la République. Dans le cadre de son enquête, elle avait reçu justement l’aide étoffée et involontaire de la mercenaire. Au cours d’une discussion que la guerrière aurait souhaité esquiver, la demoiselle avait apparemment gratté suffisamment d’informations pour écrire un article complet sur l’île. Et après l’irritant feu de remerciements, Penny gagna malgré elle, un juteux contrat qui la mena à protéger ladite femme jusqu’à Courage.
Avec plusieurs années d’expériences dans le mercenariat, il allait sans dire que cette mission toute simple s’était déroulée sans accroc. Seulement, une fois les rues de la belle Courage foulées, la journaliste lui proposa un ‘’paiement additionnel’’ s'ajoutant à sa première paie négociée. Elle argumenta d’ailleurs que la valeur de ce cadeau était exceptionnelle, ce qui fit fléchir l’asociale demoiselle. S’en suivit alors une visite des quartiers huppés de la ville et enfin la découverte, dans une suite suintant la richesse, du fameux cadeau : L’entrevue d’un homme un peu trop propre sur lui. La personne en question jouissait apparemment d’une popularité phénoménale auprès des femmes. Aucune de ces vérités malheureusement, n’extirpa un sourcillement chez l’ex-soldat, qui se contenta d’observer l’engouement ridicule de la journaliste.
— Pourquoi ai-je accepté cela ? Avait-elle souffloté, amère, se tenant en retrait des canapés luxueux où se tenaient leur interview.
Peu intéressée par cet homme à la noblesse nauséeuse, Penny avait désactivé sa magie et de ce fait, l’un des moyens cruciaux lui permettant de suivre cette discussion. Néanmoins, elle observait de ses yeux vairons la situation, lisant sur leurs lèvres quelques mots intéressants. Pour elle, il était juste question de paraître et de ne pas se créer une réputation pouvant nuire son travail. Ainsi, sa posture comme son visage renvoyait une rigidité militaire, encaissant impitoyablement l’ennui. Cela dit, cette profonde désolation s’évapora soudainement lorsqu’un sujet très particulièrement débarqua sur la table. Elle ne rata alors pas une miette de l’interview et marcha franchement vers les canapés dès qu’elle se termina, activant au passage sa discrète magie du vent, pour interpréter pleinement les évènements qui suivraient.
— Une question me taraude, Tagar. Affirma-t-elle les pupilles trop sérieuses, à cet invité dont la célébrité n’était jamais parvenue jusqu’aux oreilles de la guerrière.
Penny, debout derrière le canapé de la journaliste, ne s’était pas présentée et n’avait même pas fait l’effort de le saluer ou de s’excuser pour les prolongations qu’elle était en train de lui imposer. Pour autant, la journaliste semblait s’éprendre de cette prise de décisions arbitraire. Aussi, elle se retourna pour admirer ce comportement désinvolte et déclara :
— Tagar est un homme extrêmement occupé. Soupira-t-elle, feignant de blâmer la mercenaire. Elle revint alors à sa position de base et sollicita la gentillesse de l'ex-interviewé. Mais je suis certaine que vous ne saurez refuser la question d’une vos ferventes lectrices. Espéra-t-elle, non sans appréhension.
— À vrai dire, c’est la première fois de ma vie que je rencontre cet homme. Avoua-t-elle sans vergogne pour essayer de faire comprendre à la journaliste qu’elle ne connaissait pas du tout Tagar.
— Normal, c’est une célébrité. Beaucoup de nos lectrices aimeraient, ne serait-ce que le toucher. Répondit-elle, l’esprit trop dense pour percevoir la vérité.
La demoiselle aux cheveux gris relâcha un dur soupir. Essayer de raisonner la chroniqueuse était inutile, en plus de ne pas être nécessaire. En effet, la jeune femme lui avait donné l’autorisation de poser une question à ce noble individu. Mais à vrai dire, même sans cette dernière, Penny l’aurait quoi qu’il arrive interroger. Alors que les pupilles hétérochromes regardaient de haut l’être assis, l’interrogation de la mercenaire prit enfin forme.
— Vous affirmez être parvenu à trouver un remède contre votre surdité. Or, un tel remède ne doit pas courir les rues. Déclara-t-elle avec son sérieux militaire, en se basant sur ses infructueuses recherches de remède. Aussi, j’aimerais tout simplement savoir si cette surdité n’est pas une affaire montée de toute pièce qui a pour but d’attendrir et d'attirer des fervents. L'interview étant terminée, cette réponse pourra rester entre ces quatre murs. Décocha-t-elle enfin sa balle, avec la froideur qu'on lui connaissait.
Telle qu'elle était construite, cette question la faisait passer pour une Républicaine chauvine, hostile vis-à-vis à des étrangers et plus particulièrement ceux venant du Reike. En effet, la question paraissait agressive, en plus d'être ubuesque et hautement diffamatoire pour un être de la noblesse. Elle reflétait cela dit, les doutes qu'elle nourrissait pour cet homme à l'élégance surappuyée, ainsi que des craintes quant à ses espoirs les plus brûlants.

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Une jeune femme, plutôt jolie et avec deux yeux bicolores intervient dans la conversation. Au début, j’ai cru que c’était une sorte de stagiaire, vu qu’elle ne décrochait pas un mot, mais quand elle prend la parole, je me dis qu’il s’agissait sans doute d’une collègue de celle qui m’a interviewé. En-tout-cas, elle ne se présente pas ce qui me fait tiquer, car c’est la plus élémentaire des courtoisies, mais l'autre journaliste semble trouver cela tout à fait normal.
Mais comme cette dernière me brosse dans le sens du poil, je laisse passer. Elle me parle d’abord de la difficulté de trouver un remède et je hoche la tête car j’ai consulté de nombreuses médecins avant de trouver une fée qui a trouvé ce dont j’avais besoin. Mais le pire ou le meilleur selon le point de vue reste à venir, car elle m’accuse carrément d’être un menteur ! Évidement, de telles paroles, complètement venues de nulle part, me font rire et il me faut quelques secondes pour me calmer, puis j’indique à celle qui m’a posé cette question saugrenue :
Voilà une bien curieuse interrogation. Si je comprends bien, j’aurai imaginé une fausse malédiction, appris à lire sur les livres, consulter plusieurs dizaines de spécialiste, aussi bien en République, en Soumei et au Reike, bu des dizaines de boissons toutes plus horribles les unes que les autres, monter une expédition où j’ai failli perdre la vie pour trouver le bon remède, tout cela, pour lors de cette interview attendrir vos lectrices ?
Je leur souris à toutes les deux et je complète :
J’aime beaucoup votre journal, mais je ne l’apprécie pas au point de faire tout cela uniquement pour vous faire plaisir. Après, vous me pouvez me demander où sont les preuves et je peux vous donner les noms des différents médecins que j’ai consultés. Est-ce que cela vous suffira, Mademoiselle ?
Je laisse ma phrase en suspens, curieux de savoir le nom de celle qui a de telles idées.
Mais comme cette dernière me brosse dans le sens du poil, je laisse passer. Elle me parle d’abord de la difficulté de trouver un remède et je hoche la tête car j’ai consulté de nombreuses médecins avant de trouver une fée qui a trouvé ce dont j’avais besoin. Mais le pire ou le meilleur selon le point de vue reste à venir, car elle m’accuse carrément d’être un menteur ! Évidement, de telles paroles, complètement venues de nulle part, me font rire et il me faut quelques secondes pour me calmer, puis j’indique à celle qui m’a posé cette question saugrenue :
Voilà une bien curieuse interrogation. Si je comprends bien, j’aurai imaginé une fausse malédiction, appris à lire sur les livres, consulter plusieurs dizaines de spécialiste, aussi bien en République, en Soumei et au Reike, bu des dizaines de boissons toutes plus horribles les unes que les autres, monter une expédition où j’ai failli perdre la vie pour trouver le bon remède, tout cela, pour lors de cette interview attendrir vos lectrices ?
Je leur souris à toutes les deux et je complète :
J’aime beaucoup votre journal, mais je ne l’apprécie pas au point de faire tout cela uniquement pour vous faire plaisir. Après, vous me pouvez me demander où sont les preuves et je peux vous donner les noms des différents médecins que j’ai consultés. Est-ce que cela vous suffira, Mademoiselle ?
Je laisse ma phrase en suspens, curieux de savoir le nom de celle qui a de telles idées.
Invité
Invité

L’ambiance n’était pas au beau fixe. Certes, il y eut des paroles courtoises ainsi que des rires de la part du noble interviewé. Néanmoins, ils ne furent qu’une façade masquant habilement un début de tension. Loin d’être accablante, elle mettait simplement en valeur la combativité des deux partis qui souhaitaient faire valoir leur point de vue. Contrairement à Penny, Tagar avait privilégié une approche soyeuse, dans laquelle il se déclarait ouvertement martyr. À travers ses mots forts, il avait cherché à toucher la corde sensible de son auditoire, ce qu’il avait moyennement réussi. En effet, si la guerrière était restée de marbre, la journaliste s’était sentie happée par le mélodrame et avait décidé de s’impliquer.
— Penny, je pense que tu as manqué de finesse. La blâma-t-elle sur un ton néanmoins sympathique. Tu devrais t’excuser. Ajouta-t-elle, percevant la lente dégradation de l’atmosphère.
— Ma question me parait pourtant, tout à fait légitime. Interjeta-t-elle très simplement, en hochant les épaules.
La journaliste n’appréciait que très moyennement sa position. Coincée entre deux fauves gracieux, elle paraissait cantonnée à ce rôle de piètre médiateur, incapable notamment de contenir l’agressivité verbale de cette mercenaire qu’elle tenait en décente estime. Cette dernière d’ailleurs resta debout, derrière le canapé où soupirait la sceptique chroniqueuse. Avec son hétérochromie si unique, la jeune demoiselle continua de surplomber Tagar dans une teinte flirtant dangereusement avec l’hostilité. Quelques secondes s’écoulèrent avant que la mercenaire ne daigne alors briser cet étouffant silence.
— La République, que dis-je, le Monde gagnerait à connaître ce remède contre la surdité. Répondit-elle en insérant dans son argumentaire le Sekai, qu’elle ne considérait que maigrement, en otage. Garder secrètes de telles informations, me parait donc hautement suspect. Je ne serais d’ailleurs guère surprise de vous voir inventer une liste de médecins fictifs pour me tromper. Dit-elle, soulignant inconsciemment que ce sujet était important pour elle et qu’elle ne souhaitait être dupée.
Penny avait continué d’éventer dans une honnêteté acerbe, les craintes qu’elle nourrissait envers le noble individu. D’un point de vue externe, elle semblait prendre le parti de la justice, représentant presque une juste GAR, dont elle avait pourtant déjà été remerciée, il y a quelques années déjà. Il faut dire que la surdité était aux centres de toute son attention, consumant jusqu’à son âme. Aussi, elle ne voulait pas se laisser berner par un charlatan et doutait logiquement de cet homme au phrasé attendrissant. Se méfiant donc de sa bonne foi et des dires qu’ils osaient affirmer, elle persista dans sa joute verbale, toujours debout, froide et immobile.
— En supposant toutefois que vos élucubrations soient réelles, ce dont je doute personnellement, il doit y avoir une raison pour laquelle vous tenez à conserver un tel secret… Tempéra-t-elle avant d’énoncer des mots plus impulsifs. Quelque chose d’honteux sûrement...
— Penny, je pense que tu as manqué de finesse. La blâma-t-elle sur un ton néanmoins sympathique. Tu devrais t’excuser. Ajouta-t-elle, percevant la lente dégradation de l’atmosphère.
— Ma question me parait pourtant, tout à fait légitime. Interjeta-t-elle très simplement, en hochant les épaules.
La journaliste n’appréciait que très moyennement sa position. Coincée entre deux fauves gracieux, elle paraissait cantonnée à ce rôle de piètre médiateur, incapable notamment de contenir l’agressivité verbale de cette mercenaire qu’elle tenait en décente estime. Cette dernière d’ailleurs resta debout, derrière le canapé où soupirait la sceptique chroniqueuse. Avec son hétérochromie si unique, la jeune demoiselle continua de surplomber Tagar dans une teinte flirtant dangereusement avec l’hostilité. Quelques secondes s’écoulèrent avant que la mercenaire ne daigne alors briser cet étouffant silence.
— La République, que dis-je, le Monde gagnerait à connaître ce remède contre la surdité. Répondit-elle en insérant dans son argumentaire le Sekai, qu’elle ne considérait que maigrement, en otage. Garder secrètes de telles informations, me parait donc hautement suspect. Je ne serais d’ailleurs guère surprise de vous voir inventer une liste de médecins fictifs pour me tromper. Dit-elle, soulignant inconsciemment que ce sujet était important pour elle et qu’elle ne souhaitait être dupée.
Penny avait continué d’éventer dans une honnêteté acerbe, les craintes qu’elle nourrissait envers le noble individu. D’un point de vue externe, elle semblait prendre le parti de la justice, représentant presque une juste GAR, dont elle avait pourtant déjà été remerciée, il y a quelques années déjà. Il faut dire que la surdité était aux centres de toute son attention, consumant jusqu’à son âme. Aussi, elle ne voulait pas se laisser berner par un charlatan et doutait logiquement de cet homme au phrasé attendrissant. Se méfiant donc de sa bonne foi et des dires qu’ils osaient affirmer, elle persista dans sa joute verbale, toujours debout, froide et immobile.
— En supposant toutefois que vos élucubrations soient réelles, ce dont je doute personnellement, il doit y avoir une raison pour laquelle vous tenez à conserver un tel secret… Tempéra-t-elle avant d’énoncer des mots plus impulsifs. Quelque chose d’honteux sûrement...

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Si la première journaliste prend mon ouvertement mon parti, la seconde, dont je connais maintenant le nom, est visiblement hostile. Le plus étonnant, c’est que je n’en comprends pas la raison. J’essaye vraiment de comprendre et j’ai peut-être un début d’explication quand elle me dit que le monde entier sortira gagnant si je dévoilai le remède qui a fonctionné sur ma surdité.
Elle m’accuse à nouveau et c’est de pire en pire, me traitant de faux et d'usage de faux, de dire des mensonges et d’avoir fait des choses honteuses. Je soupire profondément devant tant de mauvaise foi. Au Reike, jamais une femme n’oserait parler à un homme, noble de surcroît, sans compter que je suis fonctionnaire au service de l’Empire, bref, j’avais pris le parti d’en rire à sa première attaque, mais je commence à en avoir assez, je lui dis donc d’un ton très froid :
Je ne sais pas dans quelle école de journalisme vous avez étudié, mais ce n’est pas en insultant les gens que vous aurez des réponses. Si ce que j’ai dit ne vous suffit pas, si malgré la liste des médecins que j’ai consultée et que j’étais prêt à vous donner, vous êtes incapables d’aller les voir pour obtenir des informations de première main, je ne peux rien faire pour vous.
Je me lève de mon canapé et je leur dis, d’un ton sec à mes deux interlocutrices :
Je pense que nous en avons terminé avec l’interview.
Puis je me tourne vers la jeune femme qui était confortablement installée :
La prochaine fois, je vous prierai de ne pas venir avec votre collègue, je la trouve très désagréable.
Enfin, j’indique à celle qui est restée debout :
Je ne vous dois rien, pensez ce que voulez de moi. Je n’ai aucun compte à vous rendre, ni à vous, ni à votre gouvernement.
Elle m’accuse à nouveau et c’est de pire en pire, me traitant de faux et d'usage de faux, de dire des mensonges et d’avoir fait des choses honteuses. Je soupire profondément devant tant de mauvaise foi. Au Reike, jamais une femme n’oserait parler à un homme, noble de surcroît, sans compter que je suis fonctionnaire au service de l’Empire, bref, j’avais pris le parti d’en rire à sa première attaque, mais je commence à en avoir assez, je lui dis donc d’un ton très froid :
Je ne sais pas dans quelle école de journalisme vous avez étudié, mais ce n’est pas en insultant les gens que vous aurez des réponses. Si ce que j’ai dit ne vous suffit pas, si malgré la liste des médecins que j’ai consultée et que j’étais prêt à vous donner, vous êtes incapables d’aller les voir pour obtenir des informations de première main, je ne peux rien faire pour vous.
Je me lève de mon canapé et je leur dis, d’un ton sec à mes deux interlocutrices :
Je pense que nous en avons terminé avec l’interview.
Puis je me tourne vers la jeune femme qui était confortablement installée :
La prochaine fois, je vous prierai de ne pas venir avec votre collègue, je la trouve très désagréable.
Enfin, j’indique à celle qui est restée debout :
Je ne vous dois rien, pensez ce que voulez de moi. Je n’ai aucun compte à vous rendre, ni à vous, ni à votre gouvernement.
Invité
Invité

Lorsque Tagar avait entamé la discussion avec Penny, il s’était efforcé d’apporter des réponses édulcorées afin de maintenir une ambiance sympathique. Malheureusement, la mercenaire avait su trouvé les mots pour le pousser à bout. En effet, le noble avait dégobillé des propos plus percutants, reflétant une profonde insatisfaction vis-à-vis de la situation actuelle. La demoiselle n’en retira ni joie, ni tristesse, simplement de l’agacement qui ne s’affichait pas franchement sur ce visage inexpressif. Face à la perte de sang-froid de son interlocuteur, la guerrière persista à douter quant à la véracité des faits affirmés par Tagar. Pour commencer, il n’avait pas l’air de saisir le véritable métier de Penny et la journaliste tint rapidement à lever le voile sur ce malentendu :
— Je crains qu’il y ait méprise. Alors, en fait euh… Balbutia-t-elle quelques mots, visiblement écrasée par ce conflit naissant.
— Je ne suis pas journaliste. Lui dévoila-t-elle, voyant les difficultés que rencontraient son employeuse à enchaîner plusieurs syllabes. En effet, je suis mercenaire. Sa mercenaire. Donc, mon métier n’est pas de vous caresser dans le sens du poil. Décocha-t-elle avec une absurde retenue, insolente marque de fabrique.
— Penny !!! S’offusqua-t-elle, sans que cela ne vienne tempérer l’élan audacieux de la femme aux yeux vairons.
La journaliste ne passait clairement pas le meilleur moment de sa vie. Intervenir était nécessaire, mais elle ne trouvait ni la force, ni les mots, pour ralentir la charge effrénée de sa mercenaire. Il faut dire qu’au centre des débats se distinguait LE sujet qui rythmait chaque seconde de sa vie. Dès lors qu’un remède contre la surdité était avancé, elle pouvait perdre une dose non négligeable de bon sens. Tagar en était justement témoin et il n’était d’ailleurs toujours pas à l’abri de remarques incessantes.
— Je pense avoir le droit de remettre en question vos propos quand je les estime suspicieux, Tagar. N'importe qui devrait avoir le droit de le faire. Surenchérit-elle avec un sérieux vexant.
Dans cette discussion ô combien importante pour Penny, il paraissait évident que la jeune femme n’allait pas se laisser diffamer de la sorte. Même si la merce ne pouvait plus le dévisager, ce dernier ayant décidé d’affronter les étouffantes pupilles bicolores debout, elle continua sa croisade contre le mensonge, dans une posture de soldat au repos.
— J’ai d’ailleurs dû mal à cerner la soi-disant insolence de mes propos. Haussa-t-elle les épaules, niant nonchalamment les mots musclés qu’elle employait jusque-là. Remettre en question les dires d’un noble susceptible n’a, selon moi rien d’insultant. Vous devriez plutôt en vouloir à tous ces gens prenant vos paroles véridiques ou non, pour argent comptant. Compléta-t-elle ses propos délirants dans une rigueur effrayante…
La journaliste se retourna alors vers la guerrière et lui afficha une grimace alarmée. Son chien fou ne voulait décidément pas contrôler ses aboiements…
— Je crains qu’il y ait méprise. Alors, en fait euh… Balbutia-t-elle quelques mots, visiblement écrasée par ce conflit naissant.
— Je ne suis pas journaliste. Lui dévoila-t-elle, voyant les difficultés que rencontraient son employeuse à enchaîner plusieurs syllabes. En effet, je suis mercenaire. Sa mercenaire. Donc, mon métier n’est pas de vous caresser dans le sens du poil. Décocha-t-elle avec une absurde retenue, insolente marque de fabrique.
— Penny !!! S’offusqua-t-elle, sans que cela ne vienne tempérer l’élan audacieux de la femme aux yeux vairons.
La journaliste ne passait clairement pas le meilleur moment de sa vie. Intervenir était nécessaire, mais elle ne trouvait ni la force, ni les mots, pour ralentir la charge effrénée de sa mercenaire. Il faut dire qu’au centre des débats se distinguait LE sujet qui rythmait chaque seconde de sa vie. Dès lors qu’un remède contre la surdité était avancé, elle pouvait perdre une dose non négligeable de bon sens. Tagar en était justement témoin et il n’était d’ailleurs toujours pas à l’abri de remarques incessantes.
— Je pense avoir le droit de remettre en question vos propos quand je les estime suspicieux, Tagar. N'importe qui devrait avoir le droit de le faire. Surenchérit-elle avec un sérieux vexant.
Dans cette discussion ô combien importante pour Penny, il paraissait évident que la jeune femme n’allait pas se laisser diffamer de la sorte. Même si la merce ne pouvait plus le dévisager, ce dernier ayant décidé d’affronter les étouffantes pupilles bicolores debout, elle continua sa croisade contre le mensonge, dans une posture de soldat au repos.
— J’ai d’ailleurs dû mal à cerner la soi-disant insolence de mes propos. Haussa-t-elle les épaules, niant nonchalamment les mots musclés qu’elle employait jusque-là. Remettre en question les dires d’un noble susceptible n’a, selon moi rien d’insultant. Vous devriez plutôt en vouloir à tous ces gens prenant vos paroles véridiques ou non, pour argent comptant. Compléta-t-elle ses propos délirants dans une rigueur effrayante…
La journaliste se retourna alors vers la guerrière et lui afficha une grimace alarmée. Son chien fou ne voulait décidément pas contrôler ses aboiements…

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J’apprends de la bouche même de ma détractrice qu’elle n’est pas journaliste, mais mercenaire, comme si ce simple statut, expliquait tout. Le pire, c’est qu’elle l'employée de celle qui m’a interviewé, ce qui signifie une chose, c’est que j’ai une sacrée réputation si on doit être accompagné d’un grade du corps quand on souhaite me poser des questions.
Après, je ne sais pas si je dois me sentir flatté ou insulté. Mais ce n’est pas fini, car elle estime avoir le droit de m’insulter comme cela, voir même elle nie complètement ses propres paroles, c’est quand même fort et d’un coup, je comprends, j’ai devant moi une sociopathe ! Cela ne peut être que cela ! Évidemment, on ne peut pas en vouloir à une personne malade et je me détends enfin, comme quoi le savoir est une chose précieuse.
Je souris donc à la journaliste et je lui dis, d’un ton aimable :
Tout s’explique, je comprends mieux, votre journal n’est pas à blâmer alors pour l’attitude de votre mercenaire.
Mais son employeuse, si, mais on ne peut pas vraiment savoir à l’avance qui est un psychopathe et qui ne l’est pas. Moi, personnellement, il m’a fallu du temps pour comprendre, et pourtant, je suis intelligent. Je poursuis donc la discussion en parlant aux deux femmes :
Il semble que nous soyons coincés ici un petit moment, voulez-vous du thé ?
J’attends leurs réponses, mais moi, en tout cas, je m’en sers un, puis une fois tout ceux qui le voulais ont été servis, je prends une gorgée de ce délicieux breuvage, expliquant la provenance :
Cela provient de mon pays, il s’agit d’un thé à la menthe et au jasmin, le parfum est vraiment très délicat, il s’agit d’une menthe qui pousse au milieu d’un champ de jasmin. Faite attention, il est toujours servi très chaud et très sucré.
Toujours confortablement installé sur mon fauteuil, je m’adresse donc à la jeune femme aux yeux bicolore, lui demandant :
Très bien, les preuves dont j’ai discuté et qui pourraient être vérifiées facilement par une journaliste, ne peuvent convenir à une guerrière, je vais donc vous répondre différemment.
Faisant appel à mes souvenirs, j’indique ce qu’il s’est passé :
Au cours du débat Républicain, réalisé avant la guerre, des mercenaires envoyés par l’île de Kaizoku, ont attaqués. Leur chef était un nécromancien, maîtrisant de nombreuses magies, dont celles de l’ombre. Je lui ai balancé tous les sorts que je pouvais, mais cela n’a pas suffi et il a fallu l’aide de pas mal de guerriers présents pour en venir à bout. J’ai été sérieusement blessé et en ajoutant la fatigue dû à la perte de mana, je me suis évanoui. En me réveillant, j’ai entendu un bourdonnement aux oreilles, mais j’ai pensé que c’était dû à la perte de sang. Pourtant, cela s’est aggravé de plus et on m’a dit que j’avais été maudit. Mon ouïe se détériorait de plus en plus et bientôt, je n’entendrai plus rien.
Voilà, j’ai fini mon récit et je demande à la sociopathe, tout en buvant un autre verre de thé :
Votre curiosité, est-elle satisfaite ?
Après, je ne sais pas si je dois me sentir flatté ou insulté. Mais ce n’est pas fini, car elle estime avoir le droit de m’insulter comme cela, voir même elle nie complètement ses propres paroles, c’est quand même fort et d’un coup, je comprends, j’ai devant moi une sociopathe ! Cela ne peut être que cela ! Évidemment, on ne peut pas en vouloir à une personne malade et je me détends enfin, comme quoi le savoir est une chose précieuse.
Je souris donc à la journaliste et je lui dis, d’un ton aimable :
Tout s’explique, je comprends mieux, votre journal n’est pas à blâmer alors pour l’attitude de votre mercenaire.
Mais son employeuse, si, mais on ne peut pas vraiment savoir à l’avance qui est un psychopathe et qui ne l’est pas. Moi, personnellement, il m’a fallu du temps pour comprendre, et pourtant, je suis intelligent. Je poursuis donc la discussion en parlant aux deux femmes :
Il semble que nous soyons coincés ici un petit moment, voulez-vous du thé ?
J’attends leurs réponses, mais moi, en tout cas, je m’en sers un, puis une fois tout ceux qui le voulais ont été servis, je prends une gorgée de ce délicieux breuvage, expliquant la provenance :
Cela provient de mon pays, il s’agit d’un thé à la menthe et au jasmin, le parfum est vraiment très délicat, il s’agit d’une menthe qui pousse au milieu d’un champ de jasmin. Faite attention, il est toujours servi très chaud et très sucré.
Toujours confortablement installé sur mon fauteuil, je m’adresse donc à la jeune femme aux yeux bicolore, lui demandant :
Très bien, les preuves dont j’ai discuté et qui pourraient être vérifiées facilement par une journaliste, ne peuvent convenir à une guerrière, je vais donc vous répondre différemment.
Faisant appel à mes souvenirs, j’indique ce qu’il s’est passé :
Au cours du débat Républicain, réalisé avant la guerre, des mercenaires envoyés par l’île de Kaizoku, ont attaqués. Leur chef était un nécromancien, maîtrisant de nombreuses magies, dont celles de l’ombre. Je lui ai balancé tous les sorts que je pouvais, mais cela n’a pas suffi et il a fallu l’aide de pas mal de guerriers présents pour en venir à bout. J’ai été sérieusement blessé et en ajoutant la fatigue dû à la perte de mana, je me suis évanoui. En me réveillant, j’ai entendu un bourdonnement aux oreilles, mais j’ai pensé que c’était dû à la perte de sang. Pourtant, cela s’est aggravé de plus et on m’a dit que j’avais été maudit. Mon ouïe se détériorait de plus en plus et bientôt, je n’entendrai plus rien.
Voilà, j’ai fini mon récit et je demande à la sociopathe, tout en buvant un autre verre de thé :
Votre curiosité, est-elle satisfaite ?
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Penny avait saisi l’offre de Tagar, nonchalamment, même si une part de méfiance subsistait toujours. Debout depuis plusieurs dizaines de minutes, s’asseoir était une juste récompense, d’autant que le noble Reikois paraissait enfin enclin à ne plus ruminer dans sa barbe. Ainsi donc, elle cessa d’imiter une rude tour de contrôle et s’installa sur le canapé où siégeait celle qu’elle avait rencontré à Kaizoku, il y a plusieurs jours déjà. Armée de ces yeux oppresseurs, la guerrière continua alors de marteler ce noble accablé pourtant prêt à concéder des aveux. Et pour affermir sa position victorieuse, la jeune femme croisa arrogamment les jambes et s’abreuva lentement de cet intriguant thé si gentiment proposé.
Semblant gelée dans cette posture intimidante, elle s’était faite spectatrice privilégiée, écoutant minutieusement grâce à sa magie les témoignages, de même que les piques ridicules du Reikois. À ses côtés, son employeur, bien qu’encore secouée par les évènements, n’avait guère perdu sa curiosité journalistique. En effet, flairant le scoop, elle avait dégainé dans la hâte de quoi transposer ces miettes juteuses à l’écrit. Au rythme de sa plume, la demoiselle avait retrouvé quelques couleurs et une douce accalmie intérieure. Toutefois, elle retomba en état de stress dès que les insolentes lèvres de Penny se délièrent de nouveau.
— Il est vrai que j’ai appris bien des choses. Lui accorda-t-elle à la suite de sa question, en sirotant une larme de ce thé bruni. À commencer par le fait qu’appeler cette tasse de sucre, « un thé » ou même « boisson », est exagérée… J'ai donc appris que la délicatesse d'un palais noble est une croyance réellement discutable. L’attaqua-t-elle aussitôt, sévère et sans sourire, pour ne pas laisser les critiques du noble impunies.
Elle ne se prononça pas tout de suite sur le récit historique de Tagar. A vrai dire, elle l’aborda avec songe, le comparant avec celui qui avait débouché sur sa surdité. Malheureusement, même en confrontant son accident avec celui du noble, elle ne défricha aucun détail réellement intéressant. En effet, le cas de Penny était différent sur plusieurs aspects qu’elle refusa de dévoiler pour le moment. Maintenant encore, la guerrière s’accordait donc un doute quant à la véracité du discours proclamé par son interlocuteur. Cela étant, elle accepta de reconsidérer sa position réfractaire, ce dernier ayant situé son accident à Kaizoku, île où elle savait déterrer des données. Bien que maigre, la demoiselle aux cheveux argentées avait de ce fait autorisé cette concession. Néanmoins, elle était loin d'avoir cédé beaucoup de terrains.
— Mais nous nous égarons du sujet. Effaça-t-elle sèchement le froid jugement qu’elle avait proféré sur la boisson traditionnelle Reikoise, en vue de recentrer le débat. Le remède. Qu’en est-il du remède ? Auriez-vous déjà oublié l’épicentre de notre conversation ou s’agit-il d’une nouvelle tentative ridicule de tromperie ? Repartit-elle brutalement à la charge en excavant le mot que Tagar avait étrangement omis pendant toute la durée de son long récital. A moins qu'il ne s'agisse d'un déficit de lucidité... De toute manière, il est évident que votre sottise m’oblige à vous réarticuler mes intentions avec plus de clarté : Je souhaiterai que vous nous révéliez la composition exacte de ce fameux remède et je suis certaine que le monde aussi. Exposa-t-elle limpidement ses désirs, en le pressant verbalement. Encore une fois, elle avait égoïstement invoqué le Monde en témoin pour souligner la légitimité de sa demande et espérer faire plier Tagar par de l'affect... sur son de terreur.
Semblant gelée dans cette posture intimidante, elle s’était faite spectatrice privilégiée, écoutant minutieusement grâce à sa magie les témoignages, de même que les piques ridicules du Reikois. À ses côtés, son employeur, bien qu’encore secouée par les évènements, n’avait guère perdu sa curiosité journalistique. En effet, flairant le scoop, elle avait dégainé dans la hâte de quoi transposer ces miettes juteuses à l’écrit. Au rythme de sa plume, la demoiselle avait retrouvé quelques couleurs et une douce accalmie intérieure. Toutefois, elle retomba en état de stress dès que les insolentes lèvres de Penny se délièrent de nouveau.
— Il est vrai que j’ai appris bien des choses. Lui accorda-t-elle à la suite de sa question, en sirotant une larme de ce thé bruni. À commencer par le fait qu’appeler cette tasse de sucre, « un thé » ou même « boisson », est exagérée… J'ai donc appris que la délicatesse d'un palais noble est une croyance réellement discutable. L’attaqua-t-elle aussitôt, sévère et sans sourire, pour ne pas laisser les critiques du noble impunies.
Elle ne se prononça pas tout de suite sur le récit historique de Tagar. A vrai dire, elle l’aborda avec songe, le comparant avec celui qui avait débouché sur sa surdité. Malheureusement, même en confrontant son accident avec celui du noble, elle ne défricha aucun détail réellement intéressant. En effet, le cas de Penny était différent sur plusieurs aspects qu’elle refusa de dévoiler pour le moment. Maintenant encore, la guerrière s’accordait donc un doute quant à la véracité du discours proclamé par son interlocuteur. Cela étant, elle accepta de reconsidérer sa position réfractaire, ce dernier ayant situé son accident à Kaizoku, île où elle savait déterrer des données. Bien que maigre, la demoiselle aux cheveux argentées avait de ce fait autorisé cette concession. Néanmoins, elle était loin d'avoir cédé beaucoup de terrains.
— Mais nous nous égarons du sujet. Effaça-t-elle sèchement le froid jugement qu’elle avait proféré sur la boisson traditionnelle Reikoise, en vue de recentrer le débat. Le remède. Qu’en est-il du remède ? Auriez-vous déjà oublié l’épicentre de notre conversation ou s’agit-il d’une nouvelle tentative ridicule de tromperie ? Repartit-elle brutalement à la charge en excavant le mot que Tagar avait étrangement omis pendant toute la durée de son long récital. A moins qu'il ne s'agisse d'un déficit de lucidité... De toute manière, il est évident que votre sottise m’oblige à vous réarticuler mes intentions avec plus de clarté : Je souhaiterai que vous nous révéliez la composition exacte de ce fameux remède et je suis certaine que le monde aussi. Exposa-t-elle limpidement ses désirs, en le pressant verbalement. Encore une fois, elle avait égoïstement invoqué le Monde en témoin pour souligner la légitimité de sa demande et espérer faire plier Tagar par de l'affect... sur son de terreur.

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Tagar Reys

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Si la jeune femme s’est assise, et à commencer à boire mon thé, cela ne semble pas avoir amélioré son humeur, ni ses manières d’ailleurs. Oser critiquer mon thé et mon palais d'aristocrate par la même occasion, cela fait beaucoup. En tout, cas, moi, je l’apprécie beaucoup et j’en reprends une gorgée, tout en écoutant la jeune femme. J’ai même droit à de nouvelles insultes et à nouveau, elle se fait la parole du Sekai entier, ce qui me fait sourire et je lui réponds d’un ton tout mielleux :
Mais ma chère, vous permettez que je vous appelle ma chère, puisque seuls les amis sont aussi francs l’un envers l’autre ?
Bien sûr, quoi qu’elle réponde, je continue dans la même veine :
Je disais ma chère Penny, nous avons eu toute cette longue discussion, puisque vous me traitiez de menteur. Nous aurions pu épargner tout cela, si vous m’aviez cru depuis le début. Vous réclamez mon remède, mais il ne vous servira à rien si je suis un menteur. Il semble donc que vous vous soyez trompé. Nous devons donc faire cela dans les règles. Pour vous donner mon remède, il y a deux conditions, la première est que vous vous excusiez pour votre comportement, complètement inapproprié et le seconde est que vous demandiez la recette en disant : s’il vous plaît.
Je bois une nouvelle gorgée de mon succulent thé et je conclus :
Ce n’est pas grand-chose, face à ce que l’ensemble des habitants du Sekai attend.
Voilà, je suis assez fier de moi, il faut que les gens soient remis à leur place. Bien sûr, je m’attends à une réaction violente, j’ai en face de moi une guerrière et au si nous étions au Reike, elle tentera sans doute de ma décapiter puisque j’ai touché à son honneur. Je suis donc sur mes gardes, prêt à déclencher ma magie du métal en une fraction de seconde pour créer un large bouclier pour me protéger, on n’est jamais trop prudent.
Mais ma chère, vous permettez que je vous appelle ma chère, puisque seuls les amis sont aussi francs l’un envers l’autre ?
Bien sûr, quoi qu’elle réponde, je continue dans la même veine :
Je disais ma chère Penny, nous avons eu toute cette longue discussion, puisque vous me traitiez de menteur. Nous aurions pu épargner tout cela, si vous m’aviez cru depuis le début. Vous réclamez mon remède, mais il ne vous servira à rien si je suis un menteur. Il semble donc que vous vous soyez trompé. Nous devons donc faire cela dans les règles. Pour vous donner mon remède, il y a deux conditions, la première est que vous vous excusiez pour votre comportement, complètement inapproprié et le seconde est que vous demandiez la recette en disant : s’il vous plaît.
Je bois une nouvelle gorgée de mon succulent thé et je conclus :
Ce n’est pas grand-chose, face à ce que l’ensemble des habitants du Sekai attend.
Voilà, je suis assez fier de moi, il faut que les gens soient remis à leur place. Bien sûr, je m’attends à une réaction violente, j’ai en face de moi une guerrière et au si nous étions au Reike, elle tentera sans doute de ma décapiter puisque j’ai touché à son honneur. Je suis donc sur mes gardes, prêt à déclencher ma magie du métal en une fraction de seconde pour créer un large bouclier pour me protéger, on n’est jamais trop prudent.
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Dire que Tagar était pris d’une immense fierté, était un doux euphémisme. En effet, après avoir été bafoué à maintes reprises par la jeune Penny, il se savait enfin en très bonne posture. Noblesse oblige, il se garda cependant de l’afficher honteusement. Sur son visage, demeurait ainsi une écœurante retenue déformée par un subtil sourire narquois. Devant cette domination qui avait subitement changé de camp, la guerrière resta tue, torturée par de vives émotions. Les fesses ancrées dans le canapé, ses yeux plissés étaient le reflet d’un questionnement lourd que seule une paisable concentration pourrait résoudre :
— Ce serait vraiment une bonne idée de s’excuser, Penny. Pour faire la paix hein… souligna maladroitement la journaliste, de nouveau happée dans le malaise ambiant.
La chroniqueuse n’eut de réponse qu’un silence tranchant et une absence brutale de considération. A vrai dire, la mercenaire était ailleurs, songeuse. Calfeutrée dans une profonde introspection d’elle-même, elle avait désactivé sa magie et ne s’était pas démenée pour lire les lèvres de son employeur. Le dilemme troublant ses pensées et dans lequel Tagar l’avait enfermé, lui proposait deux chemins aux valeurs opposées. D’un côté, elle pouvait s’abaisser à des excuses et abandonner sa fierté. De cette façon, elle comblerait potentiellement l’une de ses ambitions majeures. De l’autre, elle pouvait refuser ce marché et estimer la légitimité de ses mots. En revanche, elle dirait peut-être adieu à une piste précieuse.
— Il est vrai que j’ai manqué de discernement et que je devrais m’excuser pour cela. Déclara-t-elle finalement. Elle semblait être parvenue à une décision qui lui convenait personnellement. Terminer son aveu sur cette note paraissait cela dit fade. Aussi, elle étaya son propos avec des arguments plus explicites. En effet, je ne vous pensais pas aussi susceptible qu’une gamine à qui l’on ne veut pas donner la tétée. Il doit s’agir du fruit de votre éducation de petit nobliau pourri gâtée. Aussi, je m’excuse d’avoir osée vous surestimer. C’était déplacé !
Le discours, qui avait commencé sous un parfum agréable, s’était bel et bien dégradé. Des notes aussi subtiles que vicieuses s’étaient immiscés dans cette lettre qui finalement, n’avait d’excuse que le nom. Effarée, la journaliste avait perdu les mots, le visage livide. Ce qu’avait fait Penny était stupide, voire suicidaire selon les points de vue. Plutôt que d’enterrer la hache de guerre, la jeune femme avait littéralement pris la décision de la lui balancer et elle ne tarda pas à revenir à la charge, plus implacable que jamais.
— Auriez-vous maintenant l’amabilité de me dévoiler la composition de ce remède, s’il vous plaît ? Balança-t-elle avec cette voix gelée étonnement expressive. Elle avait notamment appuyé la prononciation de la formule de politesse pour s'assurer que Tagar l'entende indubitablement.
Sur son visage froid et répulsif, il était aisé d’y lire une fière témérité. Elle valait toutes les explications du monde quant à sa décision : celle d’obtenir le remède d’une digne façon, sans avoir à vendre son intégrité auprès de vils êtres.
— Ce serait vraiment une bonne idée de s’excuser, Penny. Pour faire la paix hein… souligna maladroitement la journaliste, de nouveau happée dans le malaise ambiant.
La chroniqueuse n’eut de réponse qu’un silence tranchant et une absence brutale de considération. A vrai dire, la mercenaire était ailleurs, songeuse. Calfeutrée dans une profonde introspection d’elle-même, elle avait désactivé sa magie et ne s’était pas démenée pour lire les lèvres de son employeur. Le dilemme troublant ses pensées et dans lequel Tagar l’avait enfermé, lui proposait deux chemins aux valeurs opposées. D’un côté, elle pouvait s’abaisser à des excuses et abandonner sa fierté. De cette façon, elle comblerait potentiellement l’une de ses ambitions majeures. De l’autre, elle pouvait refuser ce marché et estimer la légitimité de ses mots. En revanche, elle dirait peut-être adieu à une piste précieuse.
— Il est vrai que j’ai manqué de discernement et que je devrais m’excuser pour cela. Déclara-t-elle finalement. Elle semblait être parvenue à une décision qui lui convenait personnellement. Terminer son aveu sur cette note paraissait cela dit fade. Aussi, elle étaya son propos avec des arguments plus explicites. En effet, je ne vous pensais pas aussi susceptible qu’une gamine à qui l’on ne veut pas donner la tétée. Il doit s’agir du fruit de votre éducation de petit nobliau pourri gâtée. Aussi, je m’excuse d’avoir osée vous surestimer. C’était déplacé !
Le discours, qui avait commencé sous un parfum agréable, s’était bel et bien dégradé. Des notes aussi subtiles que vicieuses s’étaient immiscés dans cette lettre qui finalement, n’avait d’excuse que le nom. Effarée, la journaliste avait perdu les mots, le visage livide. Ce qu’avait fait Penny était stupide, voire suicidaire selon les points de vue. Plutôt que d’enterrer la hache de guerre, la jeune femme avait littéralement pris la décision de la lui balancer et elle ne tarda pas à revenir à la charge, plus implacable que jamais.
— Auriez-vous maintenant l’amabilité de me dévoiler la composition de ce remède, s’il vous plaît ? Balança-t-elle avec cette voix gelée étonnement expressive. Elle avait notamment appuyé la prononciation de la formule de politesse pour s'assurer que Tagar l'entende indubitablement.
Sur son visage froid et répulsif, il était aisé d’y lire une fière témérité. Elle valait toutes les explications du monde quant à sa décision : celle d’obtenir le remède d’une digne façon, sans avoir à vendre son intégrité auprès de vils êtres.

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Comme d’habitude, la journaliste essaye d’arrondir les angles, et au début, je crois qu’elle a réussi, car la jeune mercenaire commence à s’excuser. Alors que j’allais lui dire une phrase du type : vous voyez que ce n’était pas si difficile que cela, elle recommence à m’insulter, ce qui me fait soupirer longuement, comme quoi, tout le monde n’a pas la chance d’avoir eu une éducation convenable.
Finalement, elle met de l’eau dans son vin, ce qui me fait sourire et je lui dis :
Il semble, finalement, que tu saches t'exprimer correctement. C’est la première phrase, depuis le début de notre entretien, que tu me parles sans m’insulter, c’est bien, c’est un acquis.
Et comme aurait mon père, on ne revient pas sur un acquis. Je bois une nouvelle gorgée de ma tasse de thé et je leur indique :
Comme tu as fait la moitié des choses que je t'ai demandées, je te donnerai la moitié de ma recette. À charge de t'excuse convenablement, ou bien de partir avec ce que je vais te dire. Je dois toutefois ajouter, que tu aurais pu avoir cette liste très facilement, en contactant le spécialiste qui m’a ausculté. Ensuite, ce remède est personnalisé, et je ne sais pas s’il fonctionne sur d'autre personne que moi.
Une fois ces précisions indiquées, je continue mon exposé :
Il s’agit de la Nordique, plus précisément de ses pétales, c’est le composant le plus compliqué à obtenir. Cette très belle fleur blanche pousse sur les glaciers de Celestia. Il a fallu plusieurs jours d’escalade assez éprouvants avec un guide pour en trouver une et j’ai failli perdre la vie en la cueillant.
Finalement, grâce aux astres, j’ai survécu, mais cela n’a pas été facile. Je suis curieux de connaître la réaction de la guerrière à mes paroles. Pour le moment, elle n’a pas encore fait de geste menaçant, mais je reste prudent, toutes les éventualités sont possibles face à une personne pareille.
Finalement, elle met de l’eau dans son vin, ce qui me fait sourire et je lui dis :
Il semble, finalement, que tu saches t'exprimer correctement. C’est la première phrase, depuis le début de notre entretien, que tu me parles sans m’insulter, c’est bien, c’est un acquis.
Et comme aurait mon père, on ne revient pas sur un acquis. Je bois une nouvelle gorgée de ma tasse de thé et je leur indique :
Comme tu as fait la moitié des choses que je t'ai demandées, je te donnerai la moitié de ma recette. À charge de t'excuse convenablement, ou bien de partir avec ce que je vais te dire. Je dois toutefois ajouter, que tu aurais pu avoir cette liste très facilement, en contactant le spécialiste qui m’a ausculté. Ensuite, ce remède est personnalisé, et je ne sais pas s’il fonctionne sur d'autre personne que moi.
Une fois ces précisions indiquées, je continue mon exposé :
Il s’agit de la Nordique, plus précisément de ses pétales, c’est le composant le plus compliqué à obtenir. Cette très belle fleur blanche pousse sur les glaciers de Celestia. Il a fallu plusieurs jours d’escalade assez éprouvants avec un guide pour en trouver une et j’ai failli perdre la vie en la cueillant.
Finalement, grâce aux astres, j’ai survécu, mais cela n’a pas été facile. Je suis curieux de connaître la réaction de la guerrière à mes paroles. Pour le moment, elle n’a pas encore fait de geste menaçant, mais je reste prudent, toutes les éventualités sont possibles face à une personne pareille.
Invité
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Penny l’avait écouté avec une attention tout appliquée. Grâce à sa compétence de lecture des lèvres, elle avait pu lever le voile sur ces dires dont les sonorités lui étaient impénétrables. Sa magie du vent s’était également superposée à sa capacité traductrice pour apporter de limpides confirmations. Aussi, elle ne s’excita guère sous les aveux à demi-mot de Tagar. En effet, il s’était injustement donné le droit de ne pas respecter sa part du contrat. De surcroit, il avait pris ses aises, délaissant le vouvoiement, certes pompeux, pour un tutoiement tout aussi médisant. Peu enchantée par la tournure des évènements, la guerrière avança des vérités confirmables par la journaliste angoissée.
— Tu m’abordes soudainement avec beaucoup de familiarités, Tagar. Je n’ai pourtant pas l’impression que nos relations se soient améliorées. Constata-t-elle, sans forcer.
Avec de telles déclarations, il était on ne plus évidemment que l’entente n’était toujours pas au beau fixe. Il suffisait d’observer le tracas défigurant la journaliste pour le comprendre indéniablement. La hache de guerre n’était pas enterrée et Penny comptait bien revenir à l’assaut. Bienheureusement, la mercenaire réfrénait ses ardeurs les plus vindicatives, comptant lui répondre avec ce flegme naturel qui en irritait plus d’un. Ainsi donc, elle délia ses noueuses pensées pour en faire de clairs énoncés.
— La confiance que je porte en tes propos est toujours des plus relatives. Après tout, pourquoi devrais-je croire les paroles d’un homme incapable de tenir sa part du contrat ? Dégaina-t-elle, brutale.
En l’état actuel, et bien plus qu’auparavant, certifier l’honnêteté de ce nobliau lui paraissait inconcevable. Cette abjecte violation du contrat lui avait causé plus de tort qu’il n’y parait. En effet, l’œil qu’elle avait accordé aux racontars de Tagar, quant à cette fleur rarissime et les efforts consentis pour en récupérer, n’en fut que plus douteux. Elle lui exposa d’ailleurs juste après croisée ses jambes dans l’autre sens.
— J’ai d’ailleurs du mal à t’imaginer escalader des glaciers. Compte tenu de ta noblesse et de ta bassesse, tu as très certainement fait parler l’argent pour t’épargner des efforts inutiles. Commença-t-elle en douceur pour introduire de fracassantes diffamations. La raison d’une telle fanfaronnade me dépasse, d’autant qu’avec ta carrure maigrichonne et faiblarde, elle est d’autant ridicule.
Penny avait ce don de parler avec une rare franchise que son phrasé élégant peinait à tempérer… Un peu comme un café amer dans lequel on versait du lait doux pour essayer d'en atténuer les notes corsées.
— Tu m’abordes soudainement avec beaucoup de familiarités, Tagar. Je n’ai pourtant pas l’impression que nos relations se soient améliorées. Constata-t-elle, sans forcer.
Avec de telles déclarations, il était on ne plus évidemment que l’entente n’était toujours pas au beau fixe. Il suffisait d’observer le tracas défigurant la journaliste pour le comprendre indéniablement. La hache de guerre n’était pas enterrée et Penny comptait bien revenir à l’assaut. Bienheureusement, la mercenaire réfrénait ses ardeurs les plus vindicatives, comptant lui répondre avec ce flegme naturel qui en irritait plus d’un. Ainsi donc, elle délia ses noueuses pensées pour en faire de clairs énoncés.
— La confiance que je porte en tes propos est toujours des plus relatives. Après tout, pourquoi devrais-je croire les paroles d’un homme incapable de tenir sa part du contrat ? Dégaina-t-elle, brutale.
En l’état actuel, et bien plus qu’auparavant, certifier l’honnêteté de ce nobliau lui paraissait inconcevable. Cette abjecte violation du contrat lui avait causé plus de tort qu’il n’y parait. En effet, l’œil qu’elle avait accordé aux racontars de Tagar, quant à cette fleur rarissime et les efforts consentis pour en récupérer, n’en fut que plus douteux. Elle lui exposa d’ailleurs juste après croisée ses jambes dans l’autre sens.
— J’ai d’ailleurs du mal à t’imaginer escalader des glaciers. Compte tenu de ta noblesse et de ta bassesse, tu as très certainement fait parler l’argent pour t’épargner des efforts inutiles. Commença-t-elle en douceur pour introduire de fracassantes diffamations. La raison d’une telle fanfaronnade me dépasse, d’autant qu’avec ta carrure maigrichonne et faiblarde, elle est d’autant ridicule.
Penny avait ce don de parler avec une rare franchise que son phrasé élégant peinait à tempérer… Un peu comme un café amer dans lequel on versait du lait doux pour essayer d'en atténuer les notes corsées.

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La jeune femme ne semble guère d’accord avec ma manière de lui parler, mais comme je dis souvent, ça m’en touche une sans bouger l’autre. Je me contente donc de sourire. Elle parle ensuite du contrat que je n’aurais pas respecté, tout en m’accusant à nouveau de mentir. Tout cela me fait bâiller et je dis tranquillement :
Ma pauvre, te voilà face à un véritable dilemme, tu as vraiment une vie difficile. Mais ce n’est plus mon problème, j’ai été très patient avec toi, parce que je suis un petit gars sympa.
Je vois la journaliste hocher la tête, elle doit sûrement me trouver extrêmement patient avec la mercenaire. J’ai tendance à toujours vouloir plaire à mes interlocutrices. Espérant sans doute obtenir un peu d’attention, cela vient peut-être de la relation avec ma Mère. Toutefois, même moi, je peux être fatigué par autant de malhonnêteté intellectuelle. Le fait qu’elle émette des jugements à l’emporte-pièce sur l’expédition où j’ai failli mourir est assez exaspérant et comme elle estime que je suis faible et maigrichon, je lui dis en souriant :
Voilà une opinion qui ne repose sur rien. Je ne pense que vous puissiez me toucher, même en y mettant toute votre force.
Voilà, le défi est lancé, moi, confortablement installé sur mon siège, face à une mercenaire potentiellement violente, je sais que ma magie du métal me permettra de créer des boucliers en une fraction de seconde. Je ne suis pas un mage de spectacle, où certains ont les cheveux qui deviennent jaunes ou ils doivent dire des formules. La journaliste, elle, devient blanche et me dit :
C’est une très mauvaise blague, il n’y a aucune raison de se battre ici.
C’est sûr que si son employé m’attaque dans ma suite, elle risque de sérieux problèmes, notamment financier, car tous les frais de réparation devront être supportés. Il ne reste plus qu’à attendre la réaction de la guerrière aux yeux bicolore, j’avoue que je m’amuse comme un petit fou.
Ma pauvre, te voilà face à un véritable dilemme, tu as vraiment une vie difficile. Mais ce n’est plus mon problème, j’ai été très patient avec toi, parce que je suis un petit gars sympa.
Je vois la journaliste hocher la tête, elle doit sûrement me trouver extrêmement patient avec la mercenaire. J’ai tendance à toujours vouloir plaire à mes interlocutrices. Espérant sans doute obtenir un peu d’attention, cela vient peut-être de la relation avec ma Mère. Toutefois, même moi, je peux être fatigué par autant de malhonnêteté intellectuelle. Le fait qu’elle émette des jugements à l’emporte-pièce sur l’expédition où j’ai failli mourir est assez exaspérant et comme elle estime que je suis faible et maigrichon, je lui dis en souriant :
Voilà une opinion qui ne repose sur rien. Je ne pense que vous puissiez me toucher, même en y mettant toute votre force.
Voilà, le défi est lancé, moi, confortablement installé sur mon siège, face à une mercenaire potentiellement violente, je sais que ma magie du métal me permettra de créer des boucliers en une fraction de seconde. Je ne suis pas un mage de spectacle, où certains ont les cheveux qui deviennent jaunes ou ils doivent dire des formules. La journaliste, elle, devient blanche et me dit :
C’est une très mauvaise blague, il n’y a aucune raison de se battre ici.
C’est sûr que si son employé m’attaque dans ma suite, elle risque de sérieux problèmes, notamment financier, car tous les frais de réparation devront être supportés. Il ne reste plus qu’à attendre la réaction de la guerrière aux yeux bicolore, j’avoue que je m’amuse comme un petit fou.
Invité
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Derrière ce sage visage qui peinait à se colorer depuis toujours, Penny retenait sa rage. Ce bâillement proféré par son adversaire dans une position prélassée, éveilla davantage de violence en elle. Les ignominies qu’il osa avancer ne firent d’ailleurs guère reculer le conflit imminent. Même le plus idiot des êtres vivants aurait compris que le Reikois désirait cette hostilité. La guerrière, de nature plus observatrice que belliqueuse, saisissait cette vicieuse réalité. Il fallait cependant avouer qu’il savait trouver les mots et les mimiques provocantes pour nourrir cette guerre naissante.
Bienheureusement, la journaliste, médiatrice improvisée s’activait à maintenir à la paix, non pas par magnanimité. En effet, sa carrière était en jeu et un empirement de la situation risquait fortement de nuire à sa carrière journalistique. Aussi, dès qu’elle vit la carrure rigide de sa mercenaire s’élever du canapé, la jeune femme surréagit et récita la seule incantation qui traversa son esprit paniqué.
— Penny, Penny, Penny, Penny, Penny… déclara-t-elle en boucle comme un Pokémon dont l’intelligence s’arrêtait à la prononciation répétée d’un unique mot.
La mercenaire n’avait alors encore rien fait, si ce n’est quitter son confortable repose-fesses pour se dresser sur ces deux guibolles. Malgré une envie irritante, elle n’avait pas dégainé sa dague ou même agiter de violents vents. Porter le premier coup n’allait pas dans le sens de sa philosophie attentiste. À vrai dire, elle ne voulait pas non plus lui révéler les subtilités de sa magie venteuse ou encore son style rapide et perfide. Du moins, Penny ne souhaitait pas dévoiler ses cartes avant de connaître celles de son opposant. Ainsi, les solutions quant ce problème imbriquée dans d'autres, étaient limitées. Une seule parut réellement viable à ses yeux.
— Parler avec cette petite enflure est une immense perte de temps. Cracha-t-elle, haineuse vis-à-vis de l’horrible journée qu’elle était en train de vivre.
— Penny ! Rétorqua-t-elle exaspérée par cet interminable choc de fierté.
A la suite de ses paroles semblant annoncer la fin du spectacle, Penny détourna les yeux vers la solution à ce bourbier : la sortie. En tant que femme sourde, remerciée après une courte carrière militaire sans saveur, elle savait sa place dévisagée au sein de la société. En venir aux mains avec un nobliau Reikois, aussi abject soit-il, était une erreur qu’elle pourrait amèrement regretter. Pour relativiser, elle avait fait ce qu’elle pouvait pour grapiller des réponses et assurer leur authenticité. Obtenir davantage d’informations semblait tout bonnement impossible et puisque l’interview était déjà fini depuis un moment, elle n’avait aucune raison de crécher ici plus longtemps.
— Et dire que j’ai alloué de la magie pour pouvoir t’écouter… C’est moi qui ait fait preuve d’une bien trop grande patience à ton égard. Soupira-t-elle, énervée envers elle-même. A demi-mot, elle venait d’avouer sa surdité, mais elle était focalisée sur son départ.
Elle entama alors les derniers pas vers sa libération, n’oubliant guère au passage de récupérer sa faux qu’elle avait laissé dans un coin de la pièce. Pour beaucoup d’entre vous, Penny fuyait face la position forte du noble. Néanmoins, les plus connaisseurs savaient qu’elle n’aurait pu obtenir plus et qu’elle perdrait plus à l’attaquer. De plus, son introversion naturelle couplée à sa fierté, l’empêchait tout simplement de faire table rase du passé et de cette explosive conversation. Aussi, elle tira sa révérence par ce simple commentaire qui résumait bien cette ubuesque conversation :
— Je vous laisse… Et Tagar, il serait grand temps que tu apprennes à boire autre chose que du jus de chaussettes. Ton palais te remerciera, ou du moins ce qu’il en reste actuellement.
Sur ses paroles sympathiques, la guerrière les salua avec respect, puis s'éloigna.
Bienheureusement, la journaliste, médiatrice improvisée s’activait à maintenir à la paix, non pas par magnanimité. En effet, sa carrière était en jeu et un empirement de la situation risquait fortement de nuire à sa carrière journalistique. Aussi, dès qu’elle vit la carrure rigide de sa mercenaire s’élever du canapé, la jeune femme surréagit et récita la seule incantation qui traversa son esprit paniqué.
— Penny, Penny, Penny, Penny, Penny… déclara-t-elle en boucle comme un Pokémon dont l’intelligence s’arrêtait à la prononciation répétée d’un unique mot.
La mercenaire n’avait alors encore rien fait, si ce n’est quitter son confortable repose-fesses pour se dresser sur ces deux guibolles. Malgré une envie irritante, elle n’avait pas dégainé sa dague ou même agiter de violents vents. Porter le premier coup n’allait pas dans le sens de sa philosophie attentiste. À vrai dire, elle ne voulait pas non plus lui révéler les subtilités de sa magie venteuse ou encore son style rapide et perfide. Du moins, Penny ne souhaitait pas dévoiler ses cartes avant de connaître celles de son opposant. Ainsi, les solutions quant ce problème imbriquée dans d'autres, étaient limitées. Une seule parut réellement viable à ses yeux.
— Parler avec cette petite enflure est une immense perte de temps. Cracha-t-elle, haineuse vis-à-vis de l’horrible journée qu’elle était en train de vivre.
— Penny ! Rétorqua-t-elle exaspérée par cet interminable choc de fierté.
A la suite de ses paroles semblant annoncer la fin du spectacle, Penny détourna les yeux vers la solution à ce bourbier : la sortie. En tant que femme sourde, remerciée après une courte carrière militaire sans saveur, elle savait sa place dévisagée au sein de la société. En venir aux mains avec un nobliau Reikois, aussi abject soit-il, était une erreur qu’elle pourrait amèrement regretter. Pour relativiser, elle avait fait ce qu’elle pouvait pour grapiller des réponses et assurer leur authenticité. Obtenir davantage d’informations semblait tout bonnement impossible et puisque l’interview était déjà fini depuis un moment, elle n’avait aucune raison de crécher ici plus longtemps.
— Et dire que j’ai alloué de la magie pour pouvoir t’écouter… C’est moi qui ait fait preuve d’une bien trop grande patience à ton égard. Soupira-t-elle, énervée envers elle-même. A demi-mot, elle venait d’avouer sa surdité, mais elle était focalisée sur son départ.
Elle entama alors les derniers pas vers sa libération, n’oubliant guère au passage de récupérer sa faux qu’elle avait laissé dans un coin de la pièce. Pour beaucoup d’entre vous, Penny fuyait face la position forte du noble. Néanmoins, les plus connaisseurs savaient qu’elle n’aurait pu obtenir plus et qu’elle perdrait plus à l’attaquer. De plus, son introversion naturelle couplée à sa fierté, l’empêchait tout simplement de faire table rase du passé et de cette explosive conversation. Aussi, elle tira sa révérence par ce simple commentaire qui résumait bien cette ubuesque conversation :
— Je vous laisse… Et Tagar, il serait grand temps que tu apprennes à boire autre chose que du jus de chaussettes. Ton palais te remerciera, ou du moins ce qu’il en reste actuellement.
Sur ses paroles sympathiques, la guerrière les salua avec respect, puis s'éloigna.

Noble du Reike
Tagar Reys

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Info personnage
Race: Humain
Vocation: Mage Elementiste
Alignement: Loyal Neutre
Rang: B - Coeur
La garde du corps se lève, suite à ma petite provocation. La journaliste quant à elle, en perd ses moyens. J’ai droit à une nouvelle insulte, la vingtième si j’ai bien fait mes comptes, j’apprends quelque chose qui me surprend, elle a utilisé la magie pour m’écouter. Je ne comprends pas pourquoi, car j’ai parlé fort et distinctement. Je prends donc cela comme une nouvelle calomnie, peut-être plus subtile que les autres. Elle récupère son arme de paysan et s’éloigne de nous, je réponds donc à son salut, avec un grand sourire :
Il serait grand temps que tu apprennes la politesse, ma chère Penny.
Je reste donc maître du champ de bataille et j’en suis plutôt satisfait. La journaliste, elle commence à s’excuser :
Je suis désolé pour tout ce qui est arrivé et…
Je lève la main brièvement pour la faire taire et je lui dis d’une voix calme :
Ce n’est rien, vous allez pouvoir ajouter dans votre article que j’ai été chercher mon remède par les propres moyens et le nom de la plante. Ce qui est dommage, c’est cette zone est devenu inaccessible depuis l’attaque des Titans.
C’est, en effet, triste que cette nation ait été pratiquement rayée de la carte. Je connaissais personnellement quelques-uns de ses habitants. C’est ce qui arrive quand on exécute une grande partie des nobles, le chaos arrive très vite. J’en profite pour demande à mon interlocutrice :
Pourquoi avoir eu besoin d’une garde-du-corps ?
Elle rougit un peu et me dit en baissant la tête :
Je viens directement de l’île de Kaizoku. Comme la zone peux être dangereuse pour un Républicaine, je l’ai engagé. Elle m’a accompagné jusqu’ici et j’ai pensé que puisqu’elle semblait être célibataire, elle pouvait vous trouver à son goût et…
Je ne peux m’empêcher de rire à cette drôle d’idée, et je lui réponds :
Voilà une pensée très généreuse. Je vous remercie pour cet entretien.
C’est le signal du départ pour les deux jeunes femmes.
Il serait grand temps que tu apprennes la politesse, ma chère Penny.
Je reste donc maître du champ de bataille et j’en suis plutôt satisfait. La journaliste, elle commence à s’excuser :
Je suis désolé pour tout ce qui est arrivé et…
Je lève la main brièvement pour la faire taire et je lui dis d’une voix calme :
Ce n’est rien, vous allez pouvoir ajouter dans votre article que j’ai été chercher mon remède par les propres moyens et le nom de la plante. Ce qui est dommage, c’est cette zone est devenu inaccessible depuis l’attaque des Titans.
C’est, en effet, triste que cette nation ait été pratiquement rayée de la carte. Je connaissais personnellement quelques-uns de ses habitants. C’est ce qui arrive quand on exécute une grande partie des nobles, le chaos arrive très vite. J’en profite pour demande à mon interlocutrice :
Pourquoi avoir eu besoin d’une garde-du-corps ?
Elle rougit un peu et me dit en baissant la tête :
Je viens directement de l’île de Kaizoku. Comme la zone peux être dangereuse pour un Républicaine, je l’ai engagé. Elle m’a accompagné jusqu’ici et j’ai pensé que puisqu’elle semblait être célibataire, elle pouvait vous trouver à son goût et…
Je ne peux m’empêcher de rire à cette drôle d’idée, et je lui réponds :
Voilà une pensée très généreuse. Je vous remercie pour cet entretien.
C’est le signal du départ pour les deux jeunes femmes.
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