
Noble du Reike
Tagar Reys

Messages : 1603
crédits : 2469
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Info personnage
Race: Humain
Vocation: Mage Elementiste
Alignement: Loyal Neutre
Rang: B - Coeur
Année 3, le 23 juillet
Une boutique d’art !
Voilà une occasion de refaire un peu la décoration de mes appartements privés situés dans la demeure familiale à Ikuza. J’ai réussi à mettre suffisamment de côté pour pouvoir m’offrir quelques œuvres et le style de la boutique me plaît bien. Rien que l’entrée est lumineuse, avec un espace mêlant le végétal au verre.
Il fait chaud, assez humide à cause de toutes les plantes disposées dans des vases épurés et colorés. Je me demande d’ailleurs s’ils sont à vendre, tellement ils semblent être en harmonie avec l’endroit. Il y a même des lianes sur les murs, montant jusqu’au plafond, qui dispose d’un plafond de verre pour augmenter encore la luminosité.
Le seul endroit qui parait facilement accessible est un mur couvert de draperies, même si je n’arrive pas à voir ce qu’il y a derrière. Je m’approche donc et m’aperçois que le sable recouvre entièrement le sol, ce qui n’est pas du tout pratique, car j’ai très vite du sable dans les chaussures ! Pour bien faire, il faudrait que je les enlève et que je marche pieds nus, mais ce n’est guère pratique. Je lève les yeux au ciel, car je ne sais pas qui a eu cette idée, mais ce n’est vraiment pas simple pour les clients, à moins de venir en tong. D’ailleurs, je ne vois personne d’autre, alors je demande en élevant la voix :
Excusez-moi, est-ce qu’il y a quelqu’un ?
J’espère que oui, sinon je devrais trouver un autre magasin, ce qui serait dommage. Je me suis toujours senti bien dans le désert, n’aimant pas le froid et c’est pile le genre de décoration qui me ferait me sentir calme et détendu. Il faudra juste enlever le sable, sinon les serviteurs risquent d’être mécontents, car il s’infiltre partout et c’est vraiment galère à balayer.
Une boutique d’art !
Voilà une occasion de refaire un peu la décoration de mes appartements privés situés dans la demeure familiale à Ikuza. J’ai réussi à mettre suffisamment de côté pour pouvoir m’offrir quelques œuvres et le style de la boutique me plaît bien. Rien que l’entrée est lumineuse, avec un espace mêlant le végétal au verre.
Il fait chaud, assez humide à cause de toutes les plantes disposées dans des vases épurés et colorés. Je me demande d’ailleurs s’ils sont à vendre, tellement ils semblent être en harmonie avec l’endroit. Il y a même des lianes sur les murs, montant jusqu’au plafond, qui dispose d’un plafond de verre pour augmenter encore la luminosité.
Le seul endroit qui parait facilement accessible est un mur couvert de draperies, même si je n’arrive pas à voir ce qu’il y a derrière. Je m’approche donc et m’aperçois que le sable recouvre entièrement le sol, ce qui n’est pas du tout pratique, car j’ai très vite du sable dans les chaussures ! Pour bien faire, il faudrait que je les enlève et que je marche pieds nus, mais ce n’est guère pratique. Je lève les yeux au ciel, car je ne sais pas qui a eu cette idée, mais ce n’est vraiment pas simple pour les clients, à moins de venir en tong. D’ailleurs, je ne vois personne d’autre, alors je demande en élevant la voix :
Excusez-moi, est-ce qu’il y a quelqu’un ?
J’espère que oui, sinon je devrais trouver un autre magasin, ce qui serait dommage. Je me suis toujours senti bien dans le désert, n’aimant pas le froid et c’est pile le genre de décoration qui me ferait me sentir calme et détendu. Il faudra juste enlever le sable, sinon les serviteurs risquent d’être mécontents, car il s’infiltre partout et c’est vraiment galère à balayer.
Invité
Invité

Les écailles du serpent brillaient à la faible lueur humide de l’atelier.
Encore un peu.
Un minuscule tourbillon de sable, comme une tornade en version miniature, s’agitait sous les yeux d’Ach. Un coup ici, une éraflure là, les centaines de grains de sable polissaient la sculpture en un travail d’extrême précision.
Le serpent la regarda avec ironie. Etait-ce de l’ironie ? Non… Attendez. De la moquerie ! Exactement. Ach fronça le sourcils. Le serpent était une des nombreuses bêtes du désert qu’elle avait longtemps redouté. Sournoisement, il se faufilait sous les rares espaces d’ombre, contemplait l’idiot qui osait trop s’approcher de lui. Pas étonnant que l’esprit inconscient d’Ach ait voulu lui retranscrire ce sourire malicieux.
Ach trempa un doigt dans la teinture à sa disposition et redirigea l’outil ensablé. Le sourire saurait la couleur du sang…
- Excusez-moi, est-ce qu’il y a quelqu’un ?
Le sable marqua un coup violent qui frappa la minutieuse sculpture.
- Ablah ! Laissa échapper Ach en dialecte du Désert.
Maintenant, le serpent marquait une cicatrice rougeoyante sur son flanc. Cela ne lui va pas si mal…
Ach avait tendance à oublier que son magasin donnait accès à n’importe quel passant de la rue, surtout lorsqu’elle était plongée dans son atelier. Des pas firent crisser le sable de la boutique et l’artiste se leva dans un mouvement souple. Derrière elle, le tourbillon de sable la suivit sagement.
Soulevant d’une main les draperies colorées qui la séparaient de la boutique, le regard d’Ach tomba sur le nouveau venu. Un homme grand, fin et d’une blancheur prouvant un manque d’exposition à la lueur du soleil, il ne pouvait être que noble. Si cela ne suffisait pas, sa voix avait les inflexions de celui qui a l’habitude d’être obéit, et ses vêtement, d’une propreté rigoureuse, étaient de très bonne qualité.
- Il y a moi, cher visiteur. Bienvenue. De quoi es-tu à la recherche ?
Drapée de soieries aux teintes crèmes et beiges immaculées, les mains d’Ach étaient cependant couvertes des pigments rouges qu’elle venait d’utiliser. Elle se rinça les mains dans la fontaine ornementée qui bouillonnait au coin de la boutique, se servant des restes de sable pour frotter les pigments récalcitrants.
Quelle histoire cet homme voulait-il raconter en entrant dans son monde ?
Encore un peu.
Un minuscule tourbillon de sable, comme une tornade en version miniature, s’agitait sous les yeux d’Ach. Un coup ici, une éraflure là, les centaines de grains de sable polissaient la sculpture en un travail d’extrême précision.
Le serpent la regarda avec ironie. Etait-ce de l’ironie ? Non… Attendez. De la moquerie ! Exactement. Ach fronça le sourcils. Le serpent était une des nombreuses bêtes du désert qu’elle avait longtemps redouté. Sournoisement, il se faufilait sous les rares espaces d’ombre, contemplait l’idiot qui osait trop s’approcher de lui. Pas étonnant que l’esprit inconscient d’Ach ait voulu lui retranscrire ce sourire malicieux.
Ach trempa un doigt dans la teinture à sa disposition et redirigea l’outil ensablé. Le sourire saurait la couleur du sang…
- Excusez-moi, est-ce qu’il y a quelqu’un ?
Le sable marqua un coup violent qui frappa la minutieuse sculpture.
- Ablah ! Laissa échapper Ach en dialecte du Désert.
Maintenant, le serpent marquait une cicatrice rougeoyante sur son flanc. Cela ne lui va pas si mal…
Ach avait tendance à oublier que son magasin donnait accès à n’importe quel passant de la rue, surtout lorsqu’elle était plongée dans son atelier. Des pas firent crisser le sable de la boutique et l’artiste se leva dans un mouvement souple. Derrière elle, le tourbillon de sable la suivit sagement.
Soulevant d’une main les draperies colorées qui la séparaient de la boutique, le regard d’Ach tomba sur le nouveau venu. Un homme grand, fin et d’une blancheur prouvant un manque d’exposition à la lueur du soleil, il ne pouvait être que noble. Si cela ne suffisait pas, sa voix avait les inflexions de celui qui a l’habitude d’être obéit, et ses vêtement, d’une propreté rigoureuse, étaient de très bonne qualité.
- Il y a moi, cher visiteur. Bienvenue. De quoi es-tu à la recherche ?
Drapée de soieries aux teintes crèmes et beiges immaculées, les mains d’Ach étaient cependant couvertes des pigments rouges qu’elle venait d’utiliser. Elle se rinça les mains dans la fontaine ornementée qui bouillonnait au coin de la boutique, se servant des restes de sable pour frotter les pigments récalcitrants.
Quelle histoire cet homme voulait-il raconter en entrant dans son monde ?

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Tagar Reys

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Race: Humain
Vocation: Mage Elementiste
Alignement: Loyal Neutre
Rang: B - Coeur
Une voix féminine, avec un accent à couper au couteau me répond. Je pense pour une personne ayant vécus toute sa vie au contact d’une tribu du désert, car ce n’est pas possible autrement, une vraie provinciale, la façon dont elle s'exprime ! L’image mentale que je me suis faite dans ma tête s’en retrouve confirmée quand je vois une femme, petite et mince arriver.
Plutôt jolie avec ses grands yeux, elle a une démarche assez particulière et elle maîtrise la magie si j’en crois la petite tornade qui la suit. Il s’agit sans doute d’une sorcière du Vent et grâce à ma longue expérience, je me trompe rarement. Le seul truc qui me dérange, c’est le sang qui macule ses mains, j’ai dû l’interrompre au cours de son repas, les gens du désert étant de véritables barbares, on m’a dit que certaines tribus mangeaient leurs viandes saignantes, sans même la cuire ! Heureusement, elle se nettoie assez vite et me demande la raison de ma présence. Je lui réponds, m’inclinant brièvement en sa direction :
Enchanté de vous connaître, je suis Tagar Reys. J’aime beaucoup votre décoration et j’aimerais acheter quelques meubles et autres sculptures dans ce style pour meubler mon appartement.
Au même moment, à l’extérieur, deux hommes à la mine patibulaire discutent :
Je te dis que c’est lui !
Mais comment tu le sais ?
J’ai eu le temps de l’observer pendant qu’il témoignait à notre procès. C’est uniquement à cause de lui que nous avons eu une peine de deux ans d’esclavages. En plus, il marche comme s’il avait mangé le repas du vice-président de la République lui-même !
C’est assez particulier comme exemple. Mais je n’arrête pas de te répéter que frauder les impôts était une mauvaise idée. Maintenant, tu veux t’en prendre à un contrôleur Royal ?
Nous devons nous venger, alors tu es avec moi, ou pas ?
Plutôt jolie avec ses grands yeux, elle a une démarche assez particulière et elle maîtrise la magie si j’en crois la petite tornade qui la suit. Il s’agit sans doute d’une sorcière du Vent et grâce à ma longue expérience, je me trompe rarement. Le seul truc qui me dérange, c’est le sang qui macule ses mains, j’ai dû l’interrompre au cours de son repas, les gens du désert étant de véritables barbares, on m’a dit que certaines tribus mangeaient leurs viandes saignantes, sans même la cuire ! Heureusement, elle se nettoie assez vite et me demande la raison de ma présence. Je lui réponds, m’inclinant brièvement en sa direction :
Enchanté de vous connaître, je suis Tagar Reys. J’aime beaucoup votre décoration et j’aimerais acheter quelques meubles et autres sculptures dans ce style pour meubler mon appartement.
Au même moment, à l’extérieur, deux hommes à la mine patibulaire discutent :
Je te dis que c’est lui !
Mais comment tu le sais ?
J’ai eu le temps de l’observer pendant qu’il témoignait à notre procès. C’est uniquement à cause de lui que nous avons eu une peine de deux ans d’esclavages. En plus, il marche comme s’il avait mangé le repas du vice-président de la République lui-même !
C’est assez particulier comme exemple. Mais je n’arrête pas de te répéter que frauder les impôts était une mauvaise idée. Maintenant, tu veux t’en prendre à un contrôleur Royal ?
Nous devons nous venger, alors tu es avec moi, ou pas ?
Invité
Invité

- Bienvenue, Tagar Reys. Je vous laisse prendre connaissance des œuvres exposées ici, à moins que vous ne souhaitiez faire une commande spécifi…
Des voix, s’exprimant dans un ton assez virulent pour attirer l’attention, firent taire Ach dans sa déclaration. D’ailleurs, les deux hommes ne tardèrent pas à montrer leur visage à travers l’encadrement de la porte de sa boutique.
Un Contrôleur Royal ? S’il y avait le terme Royal dedans, ce n’était surement par pour rien. Ach l’avait senti, elle avait affaire ici à un homme de pouvoir. Elle n’avait jamais eu beaucoup de patience avec cette espèce là ; la plupart du temps, ils se pensaient au-dessus des petites gens et agissaient de manière stupide. Lorsqu’ils passaient dans le Désert ou dans la Jungle de Sang, ils se déplaçaient bruyamment, grossièrement, tuaient ce qui les dérangeait sur leur passage. La plupart du temps, même cela, ils le faisaient mal.
Un ancien esclavagiste, alors… Du moins, il avait trempé dans le commerce d’esclaves. Celui-là même que sa mère avait fui, quelques 300 ans auparavant. Juste avant sa naissance.
Les deux hommes entrèrent avec force bruit dans la boutique. Chacun d’eux tenait un couteau en main, cependant, Ach remarqua que l’un semblait plus volontaire que l’autre. D’ailleurs, c’est celui-là qui parla en premier.
- Toi ! J’t’ai vu témoigner à not’ procès, fils de pute ! T’vas regretter le jour où t’as voulu ouvrir ta gueule !
Ach se tenait debout, au fond de la boutique, les mains toujours légèrement teintée du rouge sang qu’elle avait utilisé plus tôt.
Esclavagiste ou non, ces trois stupides hommes se trouvaient dans sa boutique.
- Akruj ! Sortez de ma boutique et réglez vos affaire hors de chez moi, imbéciles !
Le sable, dont été tapissée le sol de la boutique, commença à s’élever dans un brouillard étouffant. Tous, y compris Teys, se retrouvèrent dans une pénombre piquante.
Ach pouvait sentir et voir le moindre mouvement de chacun des hommes présents dans la pièce. S’ils refusaient de partir, elle devrait passer à la force supérieure, ce dont elle n’avait pas particulièrement envie. Elle n’avait pas finit sa sculpture et à part dans les échoppes, régler des comptes n’était jamais bon pour le buisines.
Des voix, s’exprimant dans un ton assez virulent pour attirer l’attention, firent taire Ach dans sa déclaration. D’ailleurs, les deux hommes ne tardèrent pas à montrer leur visage à travers l’encadrement de la porte de sa boutique.
Un Contrôleur Royal ? S’il y avait le terme Royal dedans, ce n’était surement par pour rien. Ach l’avait senti, elle avait affaire ici à un homme de pouvoir. Elle n’avait jamais eu beaucoup de patience avec cette espèce là ; la plupart du temps, ils se pensaient au-dessus des petites gens et agissaient de manière stupide. Lorsqu’ils passaient dans le Désert ou dans la Jungle de Sang, ils se déplaçaient bruyamment, grossièrement, tuaient ce qui les dérangeait sur leur passage. La plupart du temps, même cela, ils le faisaient mal.
Un ancien esclavagiste, alors… Du moins, il avait trempé dans le commerce d’esclaves. Celui-là même que sa mère avait fui, quelques 300 ans auparavant. Juste avant sa naissance.
Les deux hommes entrèrent avec force bruit dans la boutique. Chacun d’eux tenait un couteau en main, cependant, Ach remarqua que l’un semblait plus volontaire que l’autre. D’ailleurs, c’est celui-là qui parla en premier.
- Toi ! J’t’ai vu témoigner à not’ procès, fils de pute ! T’vas regretter le jour où t’as voulu ouvrir ta gueule !
Ach se tenait debout, au fond de la boutique, les mains toujours légèrement teintée du rouge sang qu’elle avait utilisé plus tôt.
Esclavagiste ou non, ces trois stupides hommes se trouvaient dans sa boutique.
- Akruj ! Sortez de ma boutique et réglez vos affaire hors de chez moi, imbéciles !
Le sable, dont été tapissée le sol de la boutique, commença à s’élever dans un brouillard étouffant. Tous, y compris Teys, se retrouvèrent dans une pénombre piquante.
Ach pouvait sentir et voir le moindre mouvement de chacun des hommes présents dans la pièce. S’ils refusaient de partir, elle devrait passer à la force supérieure, ce dont elle n’avait pas particulièrement envie. Elle n’avait pas finit sa sculpture et à part dans les échoppes, régler des comptes n’était jamais bon pour le buisines.

Noble du Reike
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Rang: B - Coeur
La jeune m’accueille fort aimablement, même si elle ne me donne pas son nom, mais elle est malheureusement interrompu par deux hommes qui rentrent dans sa boutique. Leurs têtes me dit vaguement quelque chose, mais c’est quand il parle de procès que je me souviens d'eux, je leur dis donc :
Laurel et Hardy !
Ensuite, il insulte Mère et je lui réponds, d'un ton très froid:
Tu vas regretter tes paroles.
C’est quand même incroyable, ils n’en veulent pas à la personne qui les a dénoncés, ni aux miliciens qui les ont arrêtés, ni aux juges qui les ont condamnés à l’esclavage, ni même à leurs anciens maîtres, mais à moi ! J’ai juste inspecté leur livre de compte et mis à jour leurs fraudes, qui étaient assez simplistes d’ailleurs. Alors que j’allais les punir pour leur insolence, du sable commence à s’élever partout et j’entends à nouveau la voix de la propriétaire des lieux qui les sommes de quitter l’endroit. Bien sûr, elle ne parle pas de moi, ayant utilisé le terme d’imbécile, chose que je ne suis pas. J’utilise donc un peu de magie de l’Air pour me protéger des grains de sable, ne voulant pas salir ma tenue et je dis aux malandrins :
Écoutez ce que dit la Dame et partez, c’est votre jour de chance.
Mais ils ne semblent pas vraiment disposer à respecter le droit légal, car Laurel, menace à son tour la jeune femme et lui intime :
Ne fais pas la maline, la naine. On va crever cette enflure et on va le faire maintenant.
Derrière lui, Hardy lui demande d’un ton hésitant :
Tu es sûr de toi ? On ferait mieux de partir.
Son acolyte, essayant de se protéger du sable ne l’écoute même pas et continue de s’approcher de moi. Il tient bien son couteau, cela se voit qu’il n’en est pas à son coup d’essai et qu’il a l’habitude de s’en servir, et pas pour beurrer des tartines.
Laurel et Hardy !
Ensuite, il insulte Mère et je lui réponds, d'un ton très froid:
Tu vas regretter tes paroles.
C’est quand même incroyable, ils n’en veulent pas à la personne qui les a dénoncés, ni aux miliciens qui les ont arrêtés, ni aux juges qui les ont condamnés à l’esclavage, ni même à leurs anciens maîtres, mais à moi ! J’ai juste inspecté leur livre de compte et mis à jour leurs fraudes, qui étaient assez simplistes d’ailleurs. Alors que j’allais les punir pour leur insolence, du sable commence à s’élever partout et j’entends à nouveau la voix de la propriétaire des lieux qui les sommes de quitter l’endroit. Bien sûr, elle ne parle pas de moi, ayant utilisé le terme d’imbécile, chose que je ne suis pas. J’utilise donc un peu de magie de l’Air pour me protéger des grains de sable, ne voulant pas salir ma tenue et je dis aux malandrins :
Écoutez ce que dit la Dame et partez, c’est votre jour de chance.
Mais ils ne semblent pas vraiment disposer à respecter le droit légal, car Laurel, menace à son tour la jeune femme et lui intime :
Ne fais pas la maline, la naine. On va crever cette enflure et on va le faire maintenant.
Derrière lui, Hardy lui demande d’un ton hésitant :
Tu es sûr de toi ? On ferait mieux de partir.
Son acolyte, essayant de se protéger du sable ne l’écoute même pas et continue de s’approcher de moi. Il tient bien son couteau, cela se voit qu’il n’en est pas à son coup d’essai et qu’il a l’habitude de s’en servir, et pas pour beurrer des tartines.
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