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    Invité
    Anonymous
  • Lun 12 Sep - 9:43
    Passage obligatoire
    12 Septembre an 3

    Le trajet semble durer une éternité depuis le départ du Reike. J’ai pu sortir du tonneau et m’asseoir dans la calèche à l’arrière, supportant les nombreuses secousses durant le voyage car le terrain est accidenté par endroit. Le marchand me raconte sa vie, s'esclaffant tout seul par moment. Mon objectif étant presque accompli, je dois encore patienter et écouter cet homme pendant quelques heures, voire des jours de voyage avant d’arriver à Liberty. Nous avons dû passer par Kyouji, je me sentais plus en sécurité qu’à Taisen. Néanmoins, je préfère encore cacher mon visage sous la capuche de ma houppelande, prétextant avoir été payé pour protéger sa cargaison des malotrus. Nous avançons sur la route principale jusqu’à atteindre Liberty, passant par de nombreux paysages plus florissants qu’au Reike. Je n’avais encore jamais vu ces espèces d’arbres ou même ces prairies et ces variétés de plantes. Le monde dans lequel j’ai vécu est bien plus terne, bien plus morne et triste.

    Plus nous approchons des terres de la République, plus je trépigne d’impatience. Les nombreuses calèches sur la route principale indiquent que nous arrivons bientôt à la capitale : Liberty. Je n’ai réellement aucune connaissance du terrain, tout ce que je cherche à faire c’est fuir mon pays le temps que les réseaux de la Pègre m’oublient. N’étant pas un homme de la Société, il est sûr et certain que je trouverais d’autres personnalités telles que la mienne à Liberty. Les sons de la ville tonnent à mes oreilles : Les gens, le chant des oiseaux, les bruits de sabots sur les pavés … Je reste émerveillé par la différence entre le Reike et la République, je suis même ravi et me frotte les mains en contemplant toutes ces jolies dames. J’analyse les citoyens, chacun étant paré différemment et avec un certain style.

    Le marchand est arrêté à l’entrée, afin que les gardes fassent une vérification de la marchandise, une fois qu’ils ont vérifié et validé la cargaison, nous partons en direction du centre ville. En dévalant la rue principale, il s’arrête sur le bas-côté et me laisse descendre la calèche, me saluant avant de reprendre sa route. Je suis au beau milieu d’une cité que je ne connais pas, me sentant si petit dans ce vaste monde. Je renifle les odeurs qui m’entourent, des parfums enivrants plutôt sucrés, des senteurs fleuries et bien évidemment de la bière. Je dois me situer dans les coins chics de la ville, si je souhaite joindre des gens qui soient affiliés à mes activités, il me faut découvrir les bas quartiers.

    J’entame ma recherche et prends la direction du centre ville, afin de pouvoir dégoter quelques repères et demander également mon chemin. Je décide de retirer ma capuche, laissant mes cheveux blanc et mes cornes cassées à la vue de tous. Certains sont intrigués, d’autres ne me remarquent pas, je constate qu’il n’y a pas tant de Drakyns dans les parages. Sur ma trajectoire, différents étals sont disposés de part et d’autres de la rue principale, les commerçants scandant leurs articles et proposant même des démonstrations pour certains. J’approche une jeune femme vêtus de soie et d’argent, les yeux rivés sur des mets sucrés, en se retournant vers moi une fois que je l’interpelle, son regard mielleux devient frayeur puis s’en va. Je ne cherche pas à la rattraper, le marchand me toise et me demande :

    — J’peux faire quelque chose pour vous m’sieur ?
    Uhm. Je cherche les quartiers les moins populaires.
    — J’suis pas trop du coin, désolé. Vous devriez plutôt aller au centre d’intégration officiel des migrants.
    Merci.

    Sur ces dernières paroles, je m’en vais chercher ce fameux centre et retrouve la jeune femme un peu plus loin, assise sur un banc en train de dévorer gouluement une patisserie. Je m’approche d’elle et m'assieds à sa droite. Elle s’arrête de manger, un long silence puis s’exclame :

    — Vous me suivez ?
    Non. Je cherche juste à savoir pourquoi vous m’avez évité.
    — Si je n’ai pas envie de vous parler, je ne le fais pas. Liberty est un pays libre.
    Il a beau être libre, il y a des manières à avoir.
    — Vous me cherchez, drakyn ?
    Je cherche simplement à savoir où se trouvent les quartiers défavorisés.
    — Oh, je vois. Vous faites dans la charité ? Elle rit. Bien sûr que non, les drakyns ne font pas dans la bienveillance.
    Je cherche mon chemin.
    — Et bien, demander à quelqu’un d’autre, dit-elle en continuant à dévorer sa pâtisserie.

    Je la toise du regard, mes yeux fendus jugent cette femme à l’immense culot. Jamais je ne me laisserai parler sur ce ton et comme je suis d’un naturel franc et direct, je le fais savoir sans sourciller.

    Vous avez raison. Parler avec un étron tel que vous me donne la gerbe. J’aurai mieux fait d’aller voir ailleurs. Vous m’écœurer.
    — Mais, comment osez-vous ?

    Je commence à partir quand un homme s’approche de moi et me pousse dans le dos.

    — Il te veut du mal ce drakyn ?
    — Il n’arrête pas de me suivre et ose me traiter d’étron !
    — Je vais te faire ton portrait, sale mécréant.

    Ni une ni deux, je commence à fuir pour ne pas causer plus d'ennui. A peine arrivé et il fallait que je tombe sur la seule grognasse de service. J’espère de tout coeur qu’ils ne sont pas tous aussi égoïstes ! En plus, les atours qu’elle portait n’était pas si esthétique. J’entends l’homme me chercher et continuer à courir derrière moi, il fait appel à quelques-uns de ses potes pour avoir plus de chance de me trouver. Rien n’y fait, je cours plutôt vite et je suis assez loin. Ayant emprunté des petits chemins, me voilà dans des ruelles sinueuses. Tapotant du pied, une main sur mon front, le regard absent, je me parle à voix haute :

    Bon. Super. Où suis-je maintenant ?
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Dim 25 Sep - 16:09
    Une semaine bloquée, coincée dans le fin fond d'une pièce, allongée sur un lit sans pouvoir bouger fut l'horreur pour la jeune sauvage. Suire à sa chute dans la fôret, elle s'était réveillé avec un autre humain qui l avait pris son aile chez elle, à son domicile en ville. Elle était dans une ville et pas n'importe laquelle, elle s'était trouvé à la capitale, à LIberty. Ca et sa jambe en moins, elle s'était cassée les os et les tandons qui l'empêchaient de se déplacer normalement, elle avait vécu un véritable enfer, un calvaire, son pire cauchemar. Elle était faite comme un rat, clouée dans cette demeure. Avec ou sans bâton de marche, donné par la jeune femme, Shalimar ne pouvait poser le pied au sol sans éprouver une terrible douleur a cette jambe. Hormi de s'ennuyer la journée, elle se maudissait de toutes ses forces. Elle aurait voulu tout lâcher pour retourner vivre dans la nature sauvage comme avant or elle ne fut stupide à ce point. Elle était consciente de son état, si elle y retournerait maintenant, elle empirait sa situation, risquerait même d'y passer. Face a des chasseurs ou à des animaux sauvages, elle ne ferait pas long feu, la pauvre ne pourrait plus se battre comme avant . En fin de semaine, elle avait cessé de se lamenter, de ruminer du noir. A la place de cela, elle rentra dans une profonde réflexion, reflechissa à une autre alternative pour sa vie futur. Elle trouva, grace aux plantes posées sur le meuble avec sa quantité de baume de soin, un tout nouveau but, objectif : Elle voulait se spécialiser dans les soins, dans les plantes médicinaux. Ca devrait être dans ses cordes, il n y avait pas besoin d avoir ses deux jambes pour preparer ça et elle s'y connaissait bien de base.

    Elle en avait parlé à sa nouvelle amie, ce fut une bonne idée selon elle et elle lui conseilla même d'aller faire un tour au centre ville ou il y avait une ou deux boutiques de plantes spéciales. Avec sa jambe en moins, ca allait être compliqué or la jeune princesse de la nature prit son courage à deux mains. Elle avait décider de sortir, de mettre les pieds dehors, elle n'en pouvait plus d'être enfermée de la sorte. Elle avait pris un petit panier, sa canne et un t shirt a cause du temps. Elle marcha doucement dans la rue, prit tout son temps en faisant des pauses. C'était dur, douloureux cette marche mais elle était bien déterminé à se rendre dans ces fameuses boutiques.

    La fille de la forêt avait gardé ses sens développés et elle intercepta sans le vouloir une étrange conversation tout proche du centre ville. Un homme et une femme qui se disputaient, enfin la femme. Elle ne semblait pas du tout commode celle la, mechante à renvoyer l 'autre sur les roses. Shalimar eut un petit pincement au cœur pour lui, tenta de le rettraper dans une autre rue.

    « héééééééé attends !! attends !! aie ! »

    Elle voulait l 'aider mais au final, ca allait sans doute elle qui allait avoir besoin d'aide. Shalimar venait de tomber au sol avec son petit panier, sa canne, suite à une douleur a la jambe. Elle tenta en vain de se relever, repris aussitôt la parole de peur de voir lui filer entre les doigts.

    « Je peux vous aider à.. aie .. retrouver votre chemin, vous voulez aller ou? »
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