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  • Ven 16 Sep - 22:15
    Milieu de soirée, 16 septembre de l'an 3, Temple du Soleil et de la Lune



    Les deux genoux ancrés dans le sol, les yeux perdus dans la voûte céleste, son poing refermé autour de son collier, Pendor navigue dans un océan de chagrin que représente son deuil. Mais ce pèlerinage semble lui avoir fait retrouvé la lueur réconfortante d'un phare, celui de la Lune. Il expire, alors qu'il termine sa prière qui s'est révélée relativement longue. Il ne se relève pas directement, se contente de lâcher son bijou ; révélant qu'il s'agissait de deux objets bien distincts ; une ambre, dans laquelle est piégée une mèche de cheveu, et, une alliance qui glissait sur la cordelette de l'amulette.

    Il ne doute pas un instinct que la Lune, bienveillante, guide sa femme et ses filles où elles se trouvent actuellement ; et, l'espace d'un instant, il parcourt une nouvelle fois la voûte céleste, à la recherche d'un astre particulier. Celui d'un grand héros, du fondateur de la dynastie de Sarleon ; autour duquel s'agglomèrent ses ancêtres. Il le trouve enfin, petite étoile bien cachée dans une constellation qui n'a probablement de sens que pour ceux de son sang.

    Il porte une main sur son cœur, et, demande humblement à ceux qui ont porté son nom avant lui de veiller sur les siens. C'est un rite qu'il ne manque quasiment jamais de faire, quand il en a la possibilité ; et, aussi futile soit il, il contribue peu à peu à avancer dans son deuil.

    Il est sans doute en train de passer à une étape suivante, alors que miroite pour lui la possibilité d'accepter la réalité, de se consacrer à ses devoirs plutôt qu'à une quête de revanche et de vérité personnelle. Ses devoirs envers sa dynastie, ses devoirs envers ses suzerains, et ses devoirs envers le Reike. Mais, à cet instant précis, il n'est qu'un homme hagard, fatigué d'une longue journée de voyage, un outil sans fonction et qui devra vite en trouver une.

    Et, ce soir là, aussi dure soit sa carapace, il est clair qu'il n'est qu'une âme en peine parmi tant d'autres à chercher le réconfort de la lune sur ce balcon du Temple.  Le noble humain se relève alors lentement, prenant une grande inspiration. Il réajuste sa cape, parcourt l'assemblée du regard, et se retire de cette foule silencieuse et pieuse pour s'enfoncer dans le temple afin de retrouver le chemin de ses quartiers ; presque gêné par le bruit de ses bottes quand il s'écarte.

    Alors qu'un mouvement capte son attention dans sa vision périphérique, et qu'il tourne la tête pour regarder, il ne voit pas un obstacle qui se présente devant lui, et manque de percuter quelqu'un. Il annonce simplement, en murmurant :

    « Mes excuses » sans pour autant penser avoir à s'étaler, alors qu'il s'apprête à reprendre son chemin.
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  • Sam 17 Sep - 2:31
    Pour le mortel moyen, les temples sont un lieu de prière, de calme, de sérénité et de receuillement. La religion des hommes est cependant la plus vaste fumisterie des temps. Un enclos pour garder les mortels bien gros, gras et oisifs. C'est l'opinion d'Halewyn ceci dit. A moins les dégénérés de son ancien culte ont eu l'ingéniosité de rendre tout ca ludique. Les temples ont plutôt toute son attention, mais pour une toute autre raison. Tout y est tellement contrasté!!!! Bonheur et désespoir, joie et larmes, cet arc en ciel d'émotions rend Halewyn purement nostalgique. IĿ ne manque en fait que les prières incarnées dans les ricanements fous qui l'ont bercé jadis, ponctués des hurlements et des suppliques des sacrifiés. Ce chaos sanglant.


    La folie latente est dans chaque être. Ausssi bon ou aussi mauvais soit il. Tout le monde en porte le germe dans son coeur, rares ceux qui l'avouent.

    Pense t'iel, accotté au balcon sous la lune et les étoiles,les longs cheveux dansant doucement sous la brise nocturne, paquetage aux pieds et prête à rentrer. Iel a d'autre choses à faire que de s'incruster ici et voyager la nuit est infiniement plus sécuritaire et agréable pour sa peau délicate. De plus, le climat Reikois heurte sa sensibilité démoniaque.

    Aussi, une fois la lune levée pour éclairer le chemin, Halewyn se prépare, quittant le temple avec ses effets personnels, ayant accompli son office en ces lieux. Pour croiser un bel homme.. Cheveux noirs et basané, à la posture défaite et semblant porter cette graine de chaos dont on parlait quelques lignes plus haut. Et il n'en faut pas plus pour que votre succube favorite ne voient ses pieds dévier de leur trajectoire sans y penser, la curiosité lui faisant lever le museau. Un mouvement attire l'attention du mortel et par un hsard comme seul iel sait le calculer, il manque percuter Hale qui lui effleure la main au passage.

    -Il n'y a pas de quoi monsieur... Dit la voix de soupir de la créature androgyne aux cheveux carmins, vêtue d'une chemise et de pantalons noirs, et d'une redingote indigo brodée d'or, lourd paquetage au dos. Les prunelles noires légèrement ourlées de khôl brillent d'une gentillesse rare, avant qu'ellene s'illuminent d'inquiétude. -Est ce que ca va?
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  • Dim 18 Sep - 0:17
    Le contact de cette main inconnue le surprend, à un tel point qu'il semble avoir touché quelque chose de brûlant, et a brusquement retiré sa main. L'espace d'un instant, il se tend légèrement, s'apprêtant à une éventuelle confrontation qui serait plus verbale que physique, mais non. La personne qu'il vient de manquer de bousculer ne semble pas lui en vouloir, et, lui demande même si ça va. Malgré ses efforts, semble-t-il aussi ravagé qu'il l'est réellement ? La question est bonne, il ne sait pas s'il aimerait la réponse.

    Fidèle à lui-même, plutôt que de réagir à chaud, il marque un temps d'arrêt, de réflexion et d'observation. Il dévisage cette... personne ? Il se sent très vite mal à l'idée d'être incapable de pouvoir approprier son vocabulaire, et donc, son étiquette, à son interlocuteur ; et, après l'avoir pendant de longues secondes observés, il finit par se présenter simplement avant de répondre à sa question :

    « Je suis Pendor de Sarleon »

    Il ne précise rien de plus ; un citoyen du Reike reconnaîtra probablement le nom noble, quand ce nom risque d'être un peu plus obscur pour quelqu'un qui vient de l'autre bout du monde. Sa tenue laisse sous entendre un certain statue ; si elle est relativement sombre, et constituée de beaucoup de teintes de gris, elle est d'une confection remarquable. La broche de sa famille luit à la lueur de la lune, alors que sa cape, légèrement agitée par le vent, semble faite d'une étoffe particulièrement raffinée, même si elle est sans fioriture.

    Il ne manque pas de rajouter directement :

    « Et vous êtes ? »

    Il pense s'adresser à quelqu'un d'important, à première vue, vu son accoutrement ; et, dans la semi-obscurité ambiante, pencherait pour une femme, mais sa taille le fait hésiter ; et il n'a pas pu entendre sa voix pour vraiment avoir une quelconque certitude. Et, encore une fois, soucieux de n'offusquer inutilement personne, il espère simplement que sa question mettra fin à son dilemme ; à savoir, comment s'adresser à cette personne.
    à un tel point qu'il oublie d'en répondre à sa question, et après avoir passé sa main dans sa barbe soigneusement taillée, il se décide enfin à annoncer d'une voix légèrement teintée d'émotion :

    « Ma foi, je pense qu'au même titre que tous ces gens, j'ai vécu des jours meilleurs. Je suis venu chercher la guidance de la Lune, elle ne m'a apporté que son réconfort. Mais c'est déjà bien assez »

    Outre l'émotion, une certaine conviction filtre quand il évoque la Lune.
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  • Mer 21 Sep - 2:10
    Il n'est pas vilain cet homme. Et la tristesse qui navigue dans les lacs de ses yeux parachève de mettre Halewyn en appétit. La bonne facture des vêtements et la broche laisse deviner sans trop de mal le statut nobiliaire de Pendor. Halewyn s'incline alors profondément à la manière des hommes Reikois, mais avec une grâce et une légèreté toute féminine devant ce dernier après qu'il se soit présenté dans les bonnes et dues formes.

    Je m'appelle Halewyn Giovinetta Sampiero. A votre service.

    Dit la voix de soupir, Avant de se relever pour écouter attentivement son interlocuteur. Ca s'annonce intéressant. Très très intéressant. Doucement, iel succube laisse parler une aura apaisante autour d'iel, destinée à mettre son interlocuteur en confiance.

    Je ne suis pas prêtre, mais je suis née sous la lumière de la lune. Peut-être est-ce sa facon de répondre à vos prières?


    Ce qui, techniquement est vrai, la nuit de naissance de Halewyn ayant été marquée par la lune de Sang, mais ca il est inutile que Pendor ne le sache. Et derrière sa mine des plus compatissante, le démon est ravi. Voir quelqu'un souffrir, autre qu'iel bien sûr, est toujours une expérience qui s'annonce des plus ludiques. Ces mortels!!! Une source de divertissement inépuisable.

    Et même si ce n'est pas le cas, je peux au moins vous offrir une oreille compatissante? Peut-être un verre ou deux? Vous semblez en pleine détresse monsieur, je ne peux vous laisser en plein désarroi ainsi... Je sais ce que cela fait d'être perdu, croyez-moi.

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  • Mer 21 Sep - 2:44
    S'il ne lui évoque rien, Pendor ne peut s'empêcher de trouver ce nom impressionnant. Mais il a beau être impressionnant, il ne l'aide pas quant à son problème. Mais maintenant que les présentations ont été faites, ce ne l'est plus vraiment. La suite de sa tirade ne peut l'empêcher de lui arracher un léger sourire, ainsi qu'un pouffement étouffé. N'est-ce pas un peu présomptueux ? Il ne tarde pas à rétorquer :

    « Dans ce cas, j'ai clairement ses faveurs. Mais je ne suis point certain de les mériter »

    Non pas qu'il n'est pas dévoué ; simplement, à ses yeux, il n'en fait jamais assez. Difficile à dire s'il est humble ou s'il s'en demande trop. L'offre de ce curieux personnage lui va néanmoins droit au cœur, et il se dit bel et bien que c'est peut-être la Lune qui a fait que leurs chemins s'entrecroisent. Il lui répond alors d'un ton calme et sincère :

    « J'ai eu un long et éreintant voyage, mais votre offre me touche » il fait un signe pour indiquer qu'il est prêt à suivre, alors qu'il rajoute : « En détresse, dites-vous ? Je pensais avoir dépassé ce stade depuis un moment. J'ai accepté l'inacceptable, et je crois simplement être en deuil »

    Il marque un temps d'arrêt, observant Halewyn ; il se sent étrangement apaisé, mais, avec la fatigue, n'a pas la lucidité de se poser trop de question. Une question vient cependant, et il ne tarde pas à la verbaliser :

    « Et qui êtes vous donc, Halewyn Giovinetta Sampiero, si ce n'est point prêtre, et une âme pleine de compassion ? »

    La question est sincère, et à ses yeux, raisonnée et pertinente en vue des circonstances de leur rencontre.
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  • Jeu 22 Sep - 18:52
    Les pèlerins peuvent voir un duo se diriger vers la sorti. Un noble Reikois de toute apparence, sombre de poil et de peau, èa l'allure austère, accompagné d'une flamboyante créature d'ascendance indéfinie, flirtant autant sur la ligne de L'androgynie que de l'ascendance qui transparait dans la grâce et la légèreté de ses mouvements.

    Qui je suis? C'est une bonne question. Je me la pose parfois. ... J'arpente le Sekai en long large et travers, ma patrie ayant été détruite... La dénomination la plus appropriée est voyageur. Sans vouloir me vanter non plus, on me dit une bonne âme tout simplement. J'offre mon soutien et mon concours aux gens que je croise et qui en ont l'utilité.

    Répond Halewyn en ajustant nonchalamment la bride de son paquetage avant de traverser le parvis du temple vers le bidonville de tentes qui entourent les lieux saints. Dorection? Sa pseudo taverne favorite. Iel prend une expression plus respectueuse de circonstance. Iel laisse alors placer une minute de silence entre eux deux.

    -Je veux vous souhaiter mes condoléances Sire Pendar. Perdre des gens proches est toujours une expérience horrible pour celui ou celle qui leur survis. Je ressens votre douleur. Alors je vous offre, à titre gracieux,  mon agréable compagnie pour vous dérider un peu peut-être? Personne ne m'attend là ou je veux aller, du coup j'ai tout mon temps.  AH! Nous somes arrivésà

    Dit Halewyn quand se matérialise devant eu un grand chapiteau coloré, avec un bar au fond et au sol de terre battue sur laquelle est posée des tables et des tabourets. U♪e multitudes de lanternes colorées illuminant les lieux tandis qu'un barde jour tranquillement quelque ballade dans un coin.
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  • Ven 23 Sep - 0:35
    Le noble suit Halewyn assez tranquillement ; il ne s'inquiète pas d'une quelconque ruse ou manœuvre pour tenter de le détrousser, vu le lieu de la rencontre. Il écoute d'une oreille attentive les dires de l'androgyne, alors qu'il en apprend plus sur ses origines. Il se contente finalement de répondre lorsque sa tirade se termine :

    « Je vois, ou du moins, je pense voir. Et, en un sens, je comprends »

    Il hésite à en dire plus, mais ce serait trop en demander ; il pourrait essayer de relancer, mais, ce serait de la curiosité éventuellement mal placé. Si le voyageur n'a pas envie de développer, il ne va pas tenter de le faire. Alors qu'il passe à une zone moins opulente, dans le campement semi-permanent de tentes et d'installations provisoires autour du temple, Pendor devient instantanément un peu plus vigilant, mais, sans plus.

    Il écoute une nouvelle fois, en silence, ce qu'a à lui dire l'apatride. Il acquiesce gravement, et, avant de rentrer dans la taverne où ils vont pouvoir se poser, il se contente de lui annoncer :

    « à titre gracieux, je refuse. Laissez moi l'honneur de vous payer un verre en échange »

    Il marque un temps d'arrêt, a un sourire un peu triste alors qu'il s'installe, et pousse  un soupir avant de répondre à la première partie de sa tirade précédente :

    « J'espère sincèrement que le fait que vous ressentez ma douleur n'implique pas une perte de votre côté »

    Il hésite une nouvelle fois, à délier sa langue, surtout à quelqu'un qu'il ne connait pas. Mais, au final, n'est-ce pas une bonne chose ? Il y a des chances qu'il ne revoit jamais cette personne, et il peut vider son sac sans trop de conséquences. Alors, après s'être confié à la lune, il va, sans le savoir, se confier à un être démoniaque. Mais quel mal à cela, encore une fois ? Il commence par annoncer :

    « Ce n'est pas tant de les perdre. Toute ma vie, je me suis préparé à la mort ; à la mienne, à celle des ennemis du Reike. Des années durant, j'ai vu plus son visage que ceux de mes filles. Et quand, enfin, j'ai l'occasion d'inverser cette tendance... » il mord sa lèvre inférieure, se tait.

    Son visage est impassable, son regard en dit long. Il baisse les yeux, l'espace d'un instant, puis les relève sans crainte de croiser un regard. Encore une fois, il a fait son deuil, mais il ne peut s'empêcher de se demander, quels sont les destins des astres pour lui ? pourquoi cette perte ? n'est-ce pas là une épreuve, ou un signe ? Il est encore trop tôt pour le dire, et, pour l'instant, il doit gérer cette plaie qui ne demande qu'un rien pour redevenir béante.
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  • Sam 24 Sep - 15:19
    Que répondre à celà ? Le mortel prend place et se confie, le regard sur leur table, pendant qu'Halewyn fait un signe deux du doigt, avant de se taper le coude, signifiant qu'iel veut des bières. En fait, tout ferait exception faite de l'alcool de prunes. Juste l'idée d'en renifler de nouveau ramène votre succube favorite quelques semaines en arrière et ca, iel n'en n'a pas vraiment envie. On se saoule une fois de temps en temps, pas trop souvent, c'est bien suffisant.

    Les prunelles noires brillent à la lueur des lanternes, donnant à l'inconnu une expression d'une profonde tristesse. Iel ne dit rien d'ailleurs, se contentant de se pencher vers l'avant pour prendre la main du Reikois dans la sienne et de la serrer brièvement en signe de réconfort.

    Intérieurement, Halewyn se ''nourrit'' du tourment du mortel. De son deuil, de son questionnement, de sa douleur. Pour iel c'est si doux....

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  • Sam 24 Sep - 19:43
    Il se tait, l'espace d'un instant, dévisage son interlocutrice ; essaie de percer le mystère derrière son regard sombre sans y parvenir. Le contact de sa main contre la sienne le perturbe, et, s'il se laisse faire dans un premier temps, sa main est molle et semble avoir la consistance d'une poupée de chiffon. Il se soustraie finalement à ce contact ; comme s'il le rendait malade. Non pas que la personne qui lui fait face fait mal les choses ; simplement, depuis que sa femme a rejoint les astres, il a du mal à supporter ce genre de contact.

    La douceur d'un contact physique rassurant, la chaleur d'un autre être ; ce sont des souvenirs qu'il est incapable de dissocier de feu sa compagne. S'il se voulait rassurant, il ne fait qu'écorcher une blessure encore que trop vive, malgré le temps qui a passé, malgré le travail qu'il a déjà effectué. Au moins, est-il maintenant capable de tenir dans ses bras son unique fille survivante de cette tragédie meurtrière, sans pouvoir être submergé par le fait qu'elle ressemble énormément à sa défunte épouse.

    Il est arraché de ses souvenirs par la serveuse qui dépose deux choppes devant eux, et, il esquisse un sourire doux-amer à Halewyn en saisissant sa pinte, et en faisait mine de trinquer avec, annonçant simplement :

    « Au Soleil et à la Lune, qui nous guident tous mais dont les desseins me tourmentent »

    Il prend une rasade de la boisson, fronce un sourcil. Ce n'est pas le meilleur breuvage dont il s'est délecté, mais, ce fera l'affaire. Les deux mains entourant son récipient, il reprend, probablement en décevant un peu le démon qui lui fait face sans qu'il ne le sache :

    « Le destin est parfois cruel, mais, il est ce qu'il est. Je ne veux point vous importuner avec ma mélancholie, passons à un autre sujet, si vous le voulez bien. J'aimerais savoir, où est-ce que vous allez ? Une prochaine destination en tête ? »
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  • Mer 28 Sep - 23:11
    Iel le répulse. C'est le constat fort ludique auquel parvient Halewyn qui cache son enthousiasme derrière un faciès des plus compatissants tandis que la figure de dame la regrettée épouse danse dans la tête de iel succube. Elle n'est pas mal, mais pas exceptionnelle non plus.

    Importuner? Moi? Demande Halewyn en prenant sa chope et faisant mine d'y tremper les lèvres -Il en faut réellement beaucoup pour m'agacer je vous dit. J'ai passé quelques années au milieu de dégénérés dépressifs sans enêtre affecté le moins du monde, je ne pense pas que vous soyiez capable de m'ennuyer en l'espace d'une rencontre. Pour ou je vais... Je pense rentrer chez moi. Mon seul dilemme c'est que je ne me demande réellement si mon chez moi est à Justice ou dans les tréfonds des Pins Blancs. Il n'en reste que dans un cas comme dans l'autre, personne ne m'attends. Donc... La question pourrait se transformer comme suit. Qu'est ce que je peux faire maintenant? Aller peut-être voguer en mer... Peut-être aller visiter l'île mythique de ŀumina-Ombra.

    Ca serait une idée tiens. Pour en apprendre sur les luminas. Il y a aussi la bibliothèque d'Elisabeth du Pal qui pourrait contenir, peut-être, des informations sur les titans. A moins qu'elle ne soit partie avec. Ca ferait sens remarque. Elle lui a montré comment entrer dans la dite bibliothèque souterraine. Il y a des milliers de livres et de manuscrits là dedans. Et elle en a emporté une partie les plus gros bouquins... Un peu comme si elle lui léguait le tout.

    Mais qu'est ce que Halewyn a à foutre de tout cela hein? Surtout que ca n'a strictement auxun rapport avec la situation qui nous préoccupe. Nempêche que cette idée impromptue voile le regard du Shoumeien qui pose le bord de sa chope contre son menton en fixant le vide d'un air absentqui pourrait ressembler a s'y méprendre à le la mélancolie justement. .

    -Et vous, ou irez vous?

    Demande Halewyn subitement, les prunelles noires s'éclairant de nouveau.






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    Anonymous
  • Dim 2 Oct - 2:22
    L'humain acquiesce simplement quand l'autre fait mention d'éventuellement l'importuner. n'est-il pas vrai que de geindre quant à son sort n'est pas la chose la plus passionnante ? C'est l'impression qu'en a Pendor, qui n'aime définitivement pas se lamenter sur son sort et encore moins partager le sentiment. Il ne peut néanmoins s'empêcher d'esquisser un infime sourire quant à la tirade suivante, vis à vis de son entourage récent. Cette fois-ci, il glisse :

    " Au milieu de dégénérés dépressifs ? N'est-ce pas là une aventure à part entière ? Quel était ce drôle d'endroit ? "

    Il aurait été avec quelqu'un d'un peu plus intime, probablement qu'il aurait tenté une blague. Mais ce n'est pas le cas ici et il se contente d'être sage et lisse, même si la question ne l'est pas vraiment. C'est une pointe de curiosité qu'il ne peut réprimer.

    La suite néanmoins est intéressante, puisqu'il est mention d'une zone assez vaste qui défini quand même clairement Halewyn comme quelqu'un qui vagabonde vraiment. Il acquiesce un peu plus sérieusement, réalisant la joie et les devoirs qu'impliquait le fait d'avoir toute sa dynastie derrière lui, mais également sa fille qu'il doit encore guider dans ce monde impitoyable. C'est à sa fille qu'il pense quand la question se retourne tout naturellement, et le noble attend un instant avant de finalement glisser :

    " Je ne sais que trop. N'importe où, loin des titans, loin des intrigues avec ma fille, si je pouvais me permettre "

    Mais le devoir est plus fort que tout ; envers son sang, envers sa nation. Son sens en est tellement exacerbé qu'il calme l'océan d'émotions que lui provoque l'envie de se venger quant au meurtre de ses proches. Il pousse finalement un soupir, avant d'annoncer :

    " Mais je suis ici. En votre présence. Non pas que cela me déplaît. J'admets que c'est une drôle de rencontre à laquelle je ne m'attendais point. Mais voilà bien longtemps que je ne m'étais pas retrouvé dans un tel cadre, et j'admets que cela me dépayse bien. Et pour cela, je vous remercie encore de votre proposition "

    Il prend une autre gorgée de sa bière, dont l'amertume ne peut pas oser espérer rivaliser avec celle qui le ravage.
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  • Sam 8 Oct - 4:11
    Attiser la curiosité est toujours la meilleure façon de briser des barrières et Sarleon ne fait manifestement pas exception à la règle. De plus, ce n'est pas comme si c'était un secret non plus. Il pourrait aller caresser la pierre de l'Autel qui a présidé à sa naissance, et l'humain n'en tirerait qu'une mort prématurée.

    Ce drôle d'endroit est l`ou j'ai passé mes premières années avant que le goût de l'aventure ne s'empare de ma personne monsieur. Nous avions des avis forts divergents. Les titans les ont tués et si on en croit les rumeurs, la terre a été maudite par leur déesse vindicatrice. En gros


    Iel prit une gorgée solennelle du breuvage et grimaça. Halewyn n'a jamais raffolé de la bière. Le goût grossier du houblon couplé à la levure. Cette amertume en bouche et l'arrière-goût ignoble qui s'ensuit... Beurk. Remarque, si c'est avec un jus de tomate, ca passe quand même bien! Mais, comme on dit chez les mortels, pas trop souvent. Halewyn leva sa chope pour saluer les paroles du Reikois en deuil. .

    -Le plaisir est pour moi monsieur. Il est rare de rencontrer des gens de votre trempe. Il est facile subir le destin et s'y soumettre. Masi prendre le temps de s'interroger et de questionner, peu importe la façon, ca rend du courage et peu d'hommes peuvent se targuer d'avoir cette force en eux. Ils préfèrent suivre les sentiers balisés et bien éclairés que d'être leur propre porteur de lumière.

    Il y a un léger sourire de la grande bouche, avant que l'individu à la chevelure rouge ne prenne un air légèrement gêné.

    Et me voilà qui me remet à parler philosophie en cette nuit bénie par la Lune...
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  • Lun 10 Oct - 11:29
    La façon dont Halewyn déblatère son histoire surprend, et choque un peu Pendor, qui ne sait que trop quoi dire en réponse à ce genre de tirade. Et, généralement, quand il ne sait pas quoi dire, il ne dit rien, alors il se contente d'acquiescer gravement à ses paroles. Il ne va pas non plus prétendre qu'il comprend, mais, il essaie ?

    La suite le laisse dans un état aussi grave et penseur, et, il part pour acquiescer tout aussi sérieusement à ce qu'iel dit dans un premier temps. Mais il finit par pouffer de rire à sa triste conclusion suivante :

    « N'est-ce pas incroyable ? Une choppe de bière, et nous voilà philosophe. Mais vos propos sont trop flatteurs par rapport à la réalité, je le crains. Je ne reste qu'un homme, je n'aurais probablement pas le temps de venir à bout de mes propres questionnements. Une triste réalité qu'il est essentiel d'accepter, à mon humble avis »

    Il prend une énième gorgée, repose pensivement sa choppe, avant de rajouter :

    « Au moins, elle nous pousse à profiter de chaque instant ; le temps n'en est que plus précieux. Je ne savourerais probablement pas autant cette bière douteuse, en la compagnie d'une quasi-parfaite inconnue, si cette ressource m'était illimitée »

    Il glousse encore une fois, avant de rajouter :

    « Mes excuses, je m'engouffre dans la porte que vous avez déjà enfoncé »
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Sam 15 Oct - 23:46
    Les portes sont faites pour ca pour être enfoncées mon cher. Il n'y a pas de mal

    Réplique aimablement Halewyn en commandant une autre tournée.

    La bière douteuse a au moins le mérite d'engourdir les papilles. Dans quelques verres nous ne la sentirons plus. Il est étrange de voir que nous voici tout les deux à un certain croisement de nos vie et que nous partagions ce carrefour en attendant que notre convoie passe. Et comme m'a dit, jadis quelqu'un, tant qu'il y a la vie, il ya le temps... Et comme nous ne nous reverrons probablement jamais, peut-être pourrions-nous être de conseil mutuels?

    Termine le démon, contemplant sa chope. Par la lune le soleil et tout les dieux mortels, juste l'idée d'ingurgiter ca lui donne la nausée. Et évidemment qu'il n'y a pas d'alcool de prune ici.
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  • Dim 16 Oct - 22:05
    « Oh, permettez-moi de m'en douter. Nous vivrons dans le froid et les courants d'air, sinon » 

    Très pince sans rire, Pendor débite sa blague complètement sérieux, la choppe à la main. Il reprend une gorgée du liquide au raffinement douteux, avant d'à nouveau rétorquer à Hale : 

    « Quelques verres ? Je vois que je suis pris en otage, quelle tragédie. Tâchons de discuter, dans ce cas. Je ne sais quand mon convoi passera, alors, je me tiens tout à votre écoute afin de vous prodiguer mes conseils. Je ne garantis ni leur sagesse, ni leur utilité, cependant - il prend une énième gorgée d'un liquide aussi amer que lui, avant de reprendre - je doute qu'ils soient très optimistes, venant d'un homme en deuil. Mais les gens me disent pragmatique » 

    Réalisant qu'il parle peut-être un peu trop, il marque un temps d'arrêt, se détend un peu en relâchant ses manières et en se laissant glisser sur sa chaise. Il dévisage le démon qui lui fait face sans ciller, attend l'éventuelle question ou information. Plus cette interaction se prolonge, plus il est curieux sur iel.
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