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  • Dim 18 Sep - 1:26
    Deirdre se trouvait encore derrière son estrade, rangeant les dossiers de la dernière affaire qu'elle venait de rendre, encore habillée de sa traditionnelle robe de juge. Ses yeux balayaient froidement ses papiers, mais elle ne retint pas un soupir qui trahissait sa lassitude. La journée avait été longue et elle savait pertinemment qu'elle n'était pas terminée. Elle devait encore rencontrer un officiel de Reike concernant des négociations sur un prisonnier. Elle tenait d'ailleurs déjà dans ses mains les choses qui le concernaient. Quand elle daigna lever les yeux, elle vit que son hôte était là, escorté dans le tribunal. Nonchalamment, elle le rejoignit d'un pas assuré, laissant tonner ses talons sur le pavé. Lorsqu'elle arriva à la hauteur du représentant, elle lui tendit la main.

    " Bonjour. Je suppose que vous êtes le représentant de Monsieur Tagar Reys ? Je suis le Juge Deirdre Velitès. Si vous voulez bien me suivre... "

    Elle fit un mouvement de tête pour le saluer et un signe de sa main libérée de sa poigne pour lui montrer la direction. D'un autre geste, elle sembla signifier aux gardes qu'elle s'occupait du reste et emmena le reikois loin de la salle d'audience, la libérant pour les prochaines affaires à traiter par ses collègues. Étant donné le poids de l'affaire et des négociations à effectuer, elle préférait discuter dans son bureau dans tous les cas, un endroit plus intimisme et éloigné des curieux. Si cela avait été Tagar lui-même, cela aurait été plus que nécessaire. Il fallait dire qu'il n'était pas un homme d'une grande discrétion ou tout du moins, que l'on remarquait vite... ce qui n'était guère du goût de la jeune femme.

    Bien vite, ils arrivèrent devant une porte où le nom de la jeune femme était gravée dessus et invita le reikois. Là, on pouvait apercevoir un immense bureau en noyer, simple et distingué, où prônait une pile de dossiers parfaitement alignés, ainsi que l'encre et la plume. Il n'y avait rien qui dépassait et montrait l'attention avec laquelle celle qui officiait ici était méticuleuse et organisée. Il y avait quelques armoires fermées à clefs et deux sièges devant son bureau pour recevoir.

    " Asseyez-vous, je vous en prie. "

    Le laissant prendre place, Deirdre se délivra enfin de l'épaisse robe de Juge. Si elle était fière de la porter, elle ne pouvait nier que cela était aussi un soulagement de la quitter. Elle tenait particulièrement chaud et était d'une matière désagréable à porter. Néanmoins, l'austérité de ce "costume" était nécessaire pendant les audiences et elle respectait le protocole. En attendant, cela permit de découvrir la femme élégante, dévoilant enfin ce qui se dissimulait sous l'épais tissu : une chemise blanche impeccable, une jupe haute, noire et haute, près du corps, des jambes infinies avec d'élégants talons aiguilles. Quant à son visage, elle portait toujours une chevelure impeccablement peignée et rabattue sur le côté, et se maquillait les lèvres avec un rouge presque ostentatoire, en comparaison aux restes des couleurs sobres de sa panoplie. Pourtant, cela soulignait dignement sa féminité.

    " Voulez-vous boire quelque chose avant que nous commencions ? "

    Il y avait en effet une petite table dans un angle de la pièce où il y avait plusieurs bouteilles de verres dont on devinait les alcools. Deux verres attendaient d'être remplis selon la volonté de chacun. Une fois le choix fait ou refusé, Deirdre retrouva sa place derrière son bureau, croisant les jambes et porta ses yeux noirs sur la silhouette du reikois.

    " Bien. Dites-moi ce que vous avez pour nous ? "

    La juge ne passait pas par quatre chemins.

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    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Ven 23 Sep - 17:06
    Fabius Taillerand. Voilà un nom que la jeune femme devrait retenir. L'enregistrant dans un coin de son esprit, elle apporta le verre de whisky qui lui ferait plaisir. De son côté, elle se servit un bourbon avant de s'en retourner à son siège. Trempant ses lèvres, elle écouta alors les paroles du diplomate tandis qu'elle commença à feuilleter les documents que ce dernier avait apportés. Ces yeux balayèrent les grandes lignes, tournant les pages assez rapidement pour s'arrêter sur la liste des crimes reprochés au Républicain détenu par le Reike. Il était fâcheux de savoir que l'un des leurs se trouvait là-bas, comme visiblement cela paraissait ennuyer leur voisin. Là, elle posa son verre et soupira avant de lever les yeux vers Fabius.

    " Monsieur Taillerand, j'entends parfaitement votre requête... enfin, celle du Grand Argentier, mais je ne suis pas certaine de l'équivalence des crimes de nos deux... hors-la-loi. "

    Croisant ses jambes dans le sens contraire, elle s'enfonça dans son siège en prenant une expression pensive.

    " Nos deux candidats à l'échange ne pèsent pas le même poids. Un vulgaire contrebandier contre un homme d'affaire ? Le Rekois que nous avons entre nos murs était une meilleure source d'information que l'amateur Républicain qui se trouve dans votre pays. Nous n'avons pas encore appris tout ce que nous voulions de lui, notamment que les éventuelles complicités qui ont pu lui permettre d'étendre ses activités aussi facilement. "

    Ce fut à ce moment-là que Deirdre sourcilla légèrement.

    " A moins que ce soit là la raison de votre manifestation ? "

    Récupérer un homme gênant qui en savait trop divulguer des informations à la République. Cela serait, après tout, tout à fait possible, surtout si cela impliquait un homme d'affaires possédant quelques influences ou connaissances. Ce n'était pas une chose rare dans le monde corrompue du Sekai et si cela l'était... Le métier de la Juge serait bien triste.

    " En l'état, je ne suis pas satisfaite des conditions. Auriez-vous quelque chose d'autres à me proposer ? "

    Est-ce que la jeune femme était dure en affaire ? Oui. Elle ne serait pas dans le fauteuil dans lequel elle se tenait si cela avait été le contraire.

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    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Mer 26 Oct - 22:27
    Deirdre fit une petite moue, acquiesçant devant les connaissances de son hôte concernant la qualité du verre qu'elle lui avait servi. Il fallait dire qu'elle n'avait pas eu l'occasion d'acheter elle-même sa cuvée, elle s'en était remise à l'un de ses employés pour lui trouver ne cuvée de bonne qualité, mais qui était plus à même d'être apprécié par plus de palais.

    "  Il est vrai. Ce n'est guère mon préféré, mais il fait très bien son office. "

    La Juge avait toujours préféré les alcools bien plus pêchus. Mais qu'importait, elle n'était pas là pour le plaisir, uniquement le travail. Guettant alors la réponse de Fabius, un sourire se dessina sur le bord de ses lèvres, l'oeil plus malicieux et sans doute un peu provocateur lorsque ce dernier lui donna plus amples informations sur l'homme qu'il détenait. Là, elle prenait son verre, faisant tournoyer le liquide ambré sans quitter du regard celui qui lui faisait face.

    "  Et ?  "

    Lentement, elle put d'une petite gorgée avant de s'approcher de son bureau et de s'y accouder, le regard dur.

    "  Vous pensez qu'au prétexte que cet individu est un "fils de" ou "gendre de", je lui offrirais plus de passe-droit qu'à un autre ? Oh, c'est si mal me connaître.  "

    Deirdre s'enfonça présentement dans son fauteuil.

    "  Monsieur Taillerand, je ne sais comment vous trairez les lois dans votre pays, mais ici je ne fais pas de différence de traitement. Républicains, Reikois. Mon jugement ne tient ni compte du rang social ou des pressions familiales. Je refuse que la corruption vienne salir les bancs de mon tribunal.  "

    Soupirant avec un mépris évident pour la soi-disant famille républicaine du prisonnier, elle se montra implacable.

    "  Cette famille a eu le tort de donner la main de leur fille à un criminel. Il aurait été plus intelligent pour eux de se renseigner sur l'homme en question plutôt que de se laisser appâter par sa gouaille. Ils paieront leur erreur de jugement. En attendant... Cet argument n'a aucune valeur à mes yeux. "

    La réputation des uns ou des autres ne la concernait pas. Contrairement à ces gens, le père de Deirdre n'avait pas été coupable des chefs d'inculpations qui avaient conduit à sa mort prématurée. Ce contrebandier, lui, était coupable de ses erreurs. Il en payait les conséquences.

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