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Noble du Reike
Mia Skjoralmor

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Info personnage
Race: Valkyrie
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Neutre Bon
Rang: B
La salle est hors norme, au cœur du manoir sa taille, nous a obligés à la construire sous terre. De la taille d’un salon de bal mais d’une hauteur sous plafond de 6m, pourvue de colonne et de balcons la seule raison d’être de ce vaste lieu est l’entrainement. Assez d’espace pour évoluer dans les airs, assez de possibilités pour créer des jeux tel une arène de jouteur la pièce est aujourd’hui dans son aspect habituel, assez éloigné du “déguisement” comme on l’appel : moment où l’on sort les diverses décorations afin d’habiller la pièce pour la transformer en salle de bal. En effet, si la salle en impose, son ampleur et la hauteur anormalement élevée sous plafond de l’ensemble des salles, laisse peu d’autres choix pour les réceptions et oblige à certains sacrifices.
Besoin d’impressionner et d’en mettre plein la vue ? Oui la disposition comporte certains avantages. Mais en fait la réalité et bien plus simple. Quitte à avoir une maison, autant ne pas avoir la tête et les ailes en train de se prendre dans les poutres en permanence.
Aujourd’hui, vêtue d’un justaucorps en cuir, j’échange avec un entraineur quelques passes d’armes. La rencontre qui se rythme au Staccato des épées de bois qui s’entrechoquent violements et une danse de partenaires qui tout en cherchant une harmonie commune évoluent pour se casser mutuellement leur rythme. De mon côté j’essaye de profiter de mon allonge et de ma vitesse pour garder mon adversaire à distance. Lui essaye de passer sous ma garde afin de se rapprocher et briser mon avantage.
L’entrainement du jour n’est pas d’une grande violence, je tiens surtout à ne pas perdre la main et c’est un pur calcul de mon emploi du temps. Je ne tenais pas à recevoir le ministre dans l’ambiance feutré d’un bureau. C’est le champ de guerre habituel des diplomates, là où l’on m’excuserait presque de faire mon travail en l’absence d’un Homme pour prendre enfin sérieusement les rennes de cette maison. Quitte à le recevoir autant en profiter pour un terrain où je suis plus à l’aise. Sans robes, dans une tenue en cuir légèrement rembourrée destinée à l’entrainement j’étais dans mon élément. Une façon pour moi de rappeler que ma féminité de me rendais pas faible et appuyer de façon implicite sur la rhétorique assez mal placée des locaux.
Un serviteur tousse discrètement pour m’indiquer que mon invité est en chemin. Je m’éponge rapidement afin d’avoir l’air plus fraiche et je pose l’épée de bois.
Me servant une gorgée d’eau à une carafe, je guette du coin de l’œil ma conseillère qui termine d’organiser une petite table avec divers documents qui pourrait s’avérer utile pendant notre débat, la coupe encore dans les mains, j’entends la grande porte grincer.
Besoin d’impressionner et d’en mettre plein la vue ? Oui la disposition comporte certains avantages. Mais en fait la réalité et bien plus simple. Quitte à avoir une maison, autant ne pas avoir la tête et les ailes en train de se prendre dans les poutres en permanence.
Aujourd’hui, vêtue d’un justaucorps en cuir, j’échange avec un entraineur quelques passes d’armes. La rencontre qui se rythme au Staccato des épées de bois qui s’entrechoquent violements et une danse de partenaires qui tout en cherchant une harmonie commune évoluent pour se casser mutuellement leur rythme. De mon côté j’essaye de profiter de mon allonge et de ma vitesse pour garder mon adversaire à distance. Lui essaye de passer sous ma garde afin de se rapprocher et briser mon avantage.
L’entrainement du jour n’est pas d’une grande violence, je tiens surtout à ne pas perdre la main et c’est un pur calcul de mon emploi du temps. Je ne tenais pas à recevoir le ministre dans l’ambiance feutré d’un bureau. C’est le champ de guerre habituel des diplomates, là où l’on m’excuserait presque de faire mon travail en l’absence d’un Homme pour prendre enfin sérieusement les rennes de cette maison. Quitte à le recevoir autant en profiter pour un terrain où je suis plus à l’aise. Sans robes, dans une tenue en cuir légèrement rembourrée destinée à l’entrainement j’étais dans mon élément. Une façon pour moi de rappeler que ma féminité de me rendais pas faible et appuyer de façon implicite sur la rhétorique assez mal placée des locaux.
Un serviteur tousse discrètement pour m’indiquer que mon invité est en chemin. Je m’éponge rapidement afin d’avoir l’air plus fraiche et je pose l’épée de bois.
Me servant une gorgée d’eau à une carafe, je guette du coin de l’œil ma conseillère qui termine d’organiser une petite table avec divers documents qui pourrait s’avérer utile pendant notre débat, la coupe encore dans les mains, j’entends la grande porte grincer.

Noble du Reike
Tagar Reys

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Race: Humain
Vocation: Mage Elementiste
Alignement: Loyal Neutre
Rang: B - Coeur
année 3 le 25 septembre:
Le clan Skjoralmor, contrairement à la plupart des gens qui sont friands de rumeur, je le connais assez bien, grâce à ma Mère. Sa famille a déjà utilisé à de nombreuses reprises, sa compagnie marchande et ses nombreux comptoirs commerciaux pour vendre des pierres précieuses. Et aujourd’hui, c’est à mon tour de solliciter ses faveurs pour un contrat particulièrement important.
Je suis donc arrivé devant la vase bâtisse qui leur sert de tanière, l’image n’étant pas mauvaise, car les femmes, qui constituent leur clan de Valkyrie, sont de redoutables combattantes. Je sors de mon carrosse, accompagné comme d’habitude par une dizaine de gardes, assurant ma sécurité. Ils sont armés d'épée courte et protégé par des armures de cuirs légères, ils peuvent facilement passer pour une bande de mercenaires, alors que ce sont des soldats de l'Empire du Reike, car je souhaite passer relativement inaperçus. Je fais signe à Robert le Sajenti de rester à l’extérieur et à seulement deux des femmes de m’accompagner, ne voulant pas leur montrer que je me méfie d’eux.
Je choisis Denise, qui possède un fort sens de l'honneur et aucun second degré ainsi qu’Ariane, une jeune femme consciencieuse, discrète et très agréable à côtoyer. Elle a un sens inné de l'organisation et du devoir. Par exemple, elle ne peut pas quitter son travail sans que tout ne soit parfait et bien ordonné. Elle est très à l'aise en société et sait transmettre son optimisme.
J’ai choisi des représentantes de la gente féminine, les Valkyries n’appréciant guère les hommes en général. Les gardes à l’entrée me laissent passer et un serviteur me guide dans un escalier qui descend sous terre, ce qui est assez surprenant. Je comprends le pourquoi de la chose quand j’entre dans une immense salle dotée d’un plafond très haut. Je peux voir mon interlocutrice, avec une tenue assez martiale, j’ai dû l’interrompre en plein entraînement. À un moment, je crois même mettre trompé d’heure, mais la présence d’une petite table où se trouvent divers documents me rassure et je m’avance donc, mes deux gardes du corps sur mes talons. Arrivé à deux mètres de mon hôte, je m’incline puis je me présente :
Dame Skjoralmor, je suis Tagar Reys, enchanté de vous connaître.
Le clan Skjoralmor, contrairement à la plupart des gens qui sont friands de rumeur, je le connais assez bien, grâce à ma Mère. Sa famille a déjà utilisé à de nombreuses reprises, sa compagnie marchande et ses nombreux comptoirs commerciaux pour vendre des pierres précieuses. Et aujourd’hui, c’est à mon tour de solliciter ses faveurs pour un contrat particulièrement important.
Je suis donc arrivé devant la vase bâtisse qui leur sert de tanière, l’image n’étant pas mauvaise, car les femmes, qui constituent leur clan de Valkyrie, sont de redoutables combattantes. Je sors de mon carrosse, accompagné comme d’habitude par une dizaine de gardes, assurant ma sécurité. Ils sont armés d'épée courte et protégé par des armures de cuirs légères, ils peuvent facilement passer pour une bande de mercenaires, alors que ce sont des soldats de l'Empire du Reike, car je souhaite passer relativement inaperçus. Je fais signe à Robert le Sajenti de rester à l’extérieur et à seulement deux des femmes de m’accompagner, ne voulant pas leur montrer que je me méfie d’eux.
Je choisis Denise, qui possède un fort sens de l'honneur et aucun second degré ainsi qu’Ariane, une jeune femme consciencieuse, discrète et très agréable à côtoyer. Elle a un sens inné de l'organisation et du devoir. Par exemple, elle ne peut pas quitter son travail sans que tout ne soit parfait et bien ordonné. Elle est très à l'aise en société et sait transmettre son optimisme.
- Portrait de Denise :
J’ai choisi des représentantes de la gente féminine, les Valkyries n’appréciant guère les hommes en général. Les gardes à l’entrée me laissent passer et un serviteur me guide dans un escalier qui descend sous terre, ce qui est assez surprenant. Je comprends le pourquoi de la chose quand j’entre dans une immense salle dotée d’un plafond très haut. Je peux voir mon interlocutrice, avec une tenue assez martiale, j’ai dû l’interrompre en plein entraînement. À un moment, je crois même mettre trompé d’heure, mais la présence d’une petite table où se trouvent divers documents me rassure et je m’avance donc, mes deux gardes du corps sur mes talons. Arrivé à deux mètres de mon hôte, je m’incline puis je me présente :
Dame Skjoralmor, je suis Tagar Reys, enchanté de vous connaître.

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Mia Skjoralmor

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A l’annonce du ministre, je me tourne vers lui en déposant mon verre sur la table voisine.
“Mia, monsieur le ministre c’est un plaisir de vous rencontrer.”
Devant sa salutation impeccable je me fends d’une réciproque. Je le détail tout autant qu’il doit le faire. Ses yeux semblent embraser la pièce et j’imagine déjà les rouages de son cerveau en train de tourner. Une escorte féminine, je la détaille, elle semble être une vraie professionnelle et je la vois déjà froncer les sourcils en détaillant la salle. Elle est faite pour laisser des ouvertures et des zones d’ombres aussi elle semble silencieusement me maudire pour un tel lieu de rencontre. Effectivement, je la comprends, dans une pièce en tête à tête elle n’aurait qu’à se mettre à égal distance de moi et de la porte.
“Vous semblez fort bien accompagné pour un simple déplacement dans la capitale.”
La ville est relativement sûre avec toute la pression de l’armée omniprésente. Toutefois, il est impossible de totalement faire disparaitre certaines activités. Surtout quand le pouvoir se mêle à l’argent, et là, on ne parle même pas de la politique. Mais l’agression d’un noble, sauf cas particulier c’est fort rare. La pègre ne voudrait certainement pas une descente en force de la loi.
“Une vendetta est-elle en cours monseigneur ?”
La politique est un art aussi subtil que retord. Aux intrigues complexes et tordues. Toutefois, il arrive que certains préfèrent les solutions plus directes. Un peu comme ma question. Après tout si la réunion à un autre objet que celui annoncé autant ne pas perdre de temps....
“Quelle sorte de rafraichissement souhaitez-vous ?”
… reste, la possibilité d’une simple présence afin d’assoir sa puissance. J’en ai le droit alors je le montre. Une façon de marquer son territoire, sa puissance. A la façon des médailles des guerriers et des bijoux des courtisanes. Et c’est indéniablement un outil qui peut s’avérer utile : regarde ma puissance, je peux me passer de toi.
Oui, oui, il est de toute façon assez compliqué de ne pas voir le palais dans cette ville.
“Mia, monsieur le ministre c’est un plaisir de vous rencontrer.”
Devant sa salutation impeccable je me fends d’une réciproque. Je le détail tout autant qu’il doit le faire. Ses yeux semblent embraser la pièce et j’imagine déjà les rouages de son cerveau en train de tourner. Une escorte féminine, je la détaille, elle semble être une vraie professionnelle et je la vois déjà froncer les sourcils en détaillant la salle. Elle est faite pour laisser des ouvertures et des zones d’ombres aussi elle semble silencieusement me maudire pour un tel lieu de rencontre. Effectivement, je la comprends, dans une pièce en tête à tête elle n’aurait qu’à se mettre à égal distance de moi et de la porte.
“Vous semblez fort bien accompagné pour un simple déplacement dans la capitale.”
La ville est relativement sûre avec toute la pression de l’armée omniprésente. Toutefois, il est impossible de totalement faire disparaitre certaines activités. Surtout quand le pouvoir se mêle à l’argent, et là, on ne parle même pas de la politique. Mais l’agression d’un noble, sauf cas particulier c’est fort rare. La pègre ne voudrait certainement pas une descente en force de la loi.
“Une vendetta est-elle en cours monseigneur ?”
La politique est un art aussi subtil que retord. Aux intrigues complexes et tordues. Toutefois, il arrive que certains préfèrent les solutions plus directes. Un peu comme ma question. Après tout si la réunion à un autre objet que celui annoncé autant ne pas perdre de temps....
“Quelle sorte de rafraichissement souhaitez-vous ?”
… reste, la possibilité d’une simple présence afin d’assoir sa puissance. J’en ai le droit alors je le montre. Une façon de marquer son territoire, sa puissance. A la façon des médailles des guerriers et des bijoux des courtisanes. Et c’est indéniablement un outil qui peut s’avérer utile : regarde ma puissance, je peux me passer de toi.
Oui, oui, il est de toute façon assez compliqué de ne pas voir le palais dans cette ville.

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Tagar Reys

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La jeune femme semble ne pas apprécier le protocole, car elle souhaite que je l’appelle par son prénom. Ne voulant pas être en reste, je lui réponds en souriant :
Vous pouvez m’appeler Tagar.
Elle fait une réflexion sur ma sécurité et je lui explique la situation :
Ne m’en parlez pas, j’ai une escorte partout, mais maintenant qu’elles ont regardés la pièce, je suis certain qu’elles ont vus qu’il n’y avait aucun danger et elles peuvent m’attendre à l’entrée.
Je vois les deux femmes se regarder et Denise se fait le porte-parole de leur petit groupe en m’annonçant :
Cette pièce est très étrange, nous ne vous lâcherons pas d’une semelle.
Je soupire devant cet entêtement et je me retourne vers la Valkyrie, je suis surpris par sa question et je lui réponds en toute innocence :
Pas que je sache, sinon j’aurais dû annuler notre conversation, pour éviter tout risque sur la route, je suis quelqu’un de prudent.
Certains mêmes me qualifieraient de lâche. Lorsqu’elle me demande si je veux boire quelque chose, je lui indique en souriant :
Si vous avez du thé à la menthe, ce sera parfait.
Je ne suis pas quelqu’un de très exigeant. J’attends donc d’être servi avant de sortir différents documents de ma sacoche. Une fois, tout ceci fait, je n’ai plus qu’à me munir de ma tablette d’argile ainsi que d’un stylet pour prendre des notes, que je pose également sur la table et je lui indique :
Tout d’abord, je tiens à vous remercier d’avoir accepté de me recevoir, dans votre demeure. Je n’avais jamais vu l’intérieur de cette bâtisse et c’est vraiment très impressionnant.
Voilà, j’ai fait les banalités, je peux maintenant passer au vif du sujet :
J’ai ramené avec moi un contrat, c’est plus une ébauche d’un contrat d’ailleurs, en vue de créer un climat apaisé entre différentes familles comme la vôtre. Je souhaite développer suffisamment la flotte marchande pour concurrencer la SSG, mais il faudra renoncer au Holmgang. Avant de le proposer à tous, je voulais avoir votre opinion à ce sujet.
Je sais que c’est une grosse demande, mais si je veux développer une concurrence économique saine, il ne peut pas y a avoir de défi mortel lancé.
Vous pouvez m’appeler Tagar.
Elle fait une réflexion sur ma sécurité et je lui explique la situation :
Ne m’en parlez pas, j’ai une escorte partout, mais maintenant qu’elles ont regardés la pièce, je suis certain qu’elles ont vus qu’il n’y avait aucun danger et elles peuvent m’attendre à l’entrée.
Je vois les deux femmes se regarder et Denise se fait le porte-parole de leur petit groupe en m’annonçant :
Cette pièce est très étrange, nous ne vous lâcherons pas d’une semelle.
Je soupire devant cet entêtement et je me retourne vers la Valkyrie, je suis surpris par sa question et je lui réponds en toute innocence :
Pas que je sache, sinon j’aurais dû annuler notre conversation, pour éviter tout risque sur la route, je suis quelqu’un de prudent.
Certains mêmes me qualifieraient de lâche. Lorsqu’elle me demande si je veux boire quelque chose, je lui indique en souriant :
Si vous avez du thé à la menthe, ce sera parfait.
Je ne suis pas quelqu’un de très exigeant. J’attends donc d’être servi avant de sortir différents documents de ma sacoche. Une fois, tout ceci fait, je n’ai plus qu’à me munir de ma tablette d’argile ainsi que d’un stylet pour prendre des notes, que je pose également sur la table et je lui indique :
Tout d’abord, je tiens à vous remercier d’avoir accepté de me recevoir, dans votre demeure. Je n’avais jamais vu l’intérieur de cette bâtisse et c’est vraiment très impressionnant.
Voilà, j’ai fait les banalités, je peux maintenant passer au vif du sujet :
J’ai ramené avec moi un contrat, c’est plus une ébauche d’un contrat d’ailleurs, en vue de créer un climat apaisé entre différentes familles comme la vôtre. Je souhaite développer suffisamment la flotte marchande pour concurrencer la SSG, mais il faudra renoncer au Holmgang. Avant de le proposer à tous, je voulais avoir votre opinion à ce sujet.
Je sais que c’est une grosse demande, mais si je veux développer une concurrence économique saine, il ne peut pas y a avoir de défi mortel lancé.

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Mia Skjoralmor

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Je le regarde tout en digérant les différentes informations. Et je ne cache pas une légère surprise. Puis je me tourne vers sa garde du corps.
“Vous allez avoir du travail mademoiselle.”
Puis je me retourne vers le ministre.
“Gardez là prêt de vous-même pour vous raser, avec de pareilles idées bien des personnes dans cette ville chercheraient à vous faire un mauvais sort. Et pour être franche même si j’avais entendu quelques rumeurs je n’y avais pas prêté attention.”
Je regarde les servantes venir avec un ancien service à thé. 4 tasses décorées entourent l’antique théière, elles semblent encore un peu attendre la fin de l’infusion, alors que je regarde du coin de l’œil les gardes de corps qui s’étaient redéployés à leur entrée.
“Je ne suis pas la plus grande commerçante de cette ville, je fais autant de mercenariat que de commerce. Cette activité nous permet de rentabiliser notre réseau et fournis aux vétérans des postes pour des retraites confortables tout en leur permettant de continuer à donner des conseils. Un ancien capitaine derrière le comptoir d’une taverne est une arme précieuse.
Enfin, cela vous devez le savoir.
(…)
J’avoue que je n’ai pas votre vision globale du bienfait de cette réforme. Ma vision est à mon échelle et je suis assez sceptique.
Financièrement, je vais devoir compter sur des pertes de marchés car les petites compagnies étrangères préféraient souvent sous-traiter le transport à des compagnies locales.
De plus même si je n'aime pas l'idée, il va nous falloir budgétiser des cadeaux pour vos fonctionnaires tout comme toutes les compagnies de la république achètent leurs tribunaux. Chez nous cette loi apporte un recours violent qui atténue les choses. Un commerçant gagne souvent plus qu’un juge et la corruption a une tendance à fausser la justesse de la justice. Dans un monde parfait cela n’existe pas mais je suis malheureusement obligée de ne tenir compte que du monde réel.” Le ton en rien agressif ni ironique, même en parlant de dessous de table.
Le thé se fait servir et les servantes versent dans deux des tasses avant de quitter la pièce. Délicatement je prends une des tasses.
“Je bois en premier cela calmera peut-être les tensions de vos accompagnatrices. “
Je prends quelques gorgées et alors que le liquide descend je reprends la parole.
“Et puis les limites vont être … floues. Si on attaque un commerçant pour des faits relevant du civil, en jouant de manigances. Ce n’est donc plus un conflit commercial mais je peux tout de même le saborder, en signant votre accord.
Et puis en quoi les commerçants de ce pays sont des sous-êtres ? N'ont-ils pas eux aussi le droit d’en appeler à la sainteté du jugement divin ? Pourquoi l’administration nous abandonne-t-elle ?” Un sourire ironique se dessine sur mes lèvres.
“Je vous assure que celle-là vous allez l’entendre dans tous les couloirs.
Enfin, j’imagine que vous souhaitez contrebalancer les nouvelles acquisitions maritimes de la République par un système qui pousserait notre pays à devenir LE marché de ce continent et pas seulement un acteur indispensable.
Mais je pense, à mon humble avis que votre idée manque soit d’ambition, soit elle se trompe d’objectif et qu’elle demande à être plus finalisée et gagnerais en force avec quelques idées de plus.
Toutefois, je peux me tromper dans votre finalité, vous souhaitez peut-être juste apporter du chaos à l’image divine en train de se dessiner autour du palais.” Les paroles, toujours sans agressivités sans pourtant directes alors que je regarde dans le fond des yeux le ministre.
Vat 'il s’en offusquer ?
Possible,
Surtout en mélangeant corruption et en le questionnant sur une sédition. Mais c’est pourtant ce que n’importe qui penserais dans son dos. Alors, autant lui dire en face.
“Vous allez avoir du travail mademoiselle.”
Puis je me retourne vers le ministre.
“Gardez là prêt de vous-même pour vous raser, avec de pareilles idées bien des personnes dans cette ville chercheraient à vous faire un mauvais sort. Et pour être franche même si j’avais entendu quelques rumeurs je n’y avais pas prêté attention.”
Je regarde les servantes venir avec un ancien service à thé. 4 tasses décorées entourent l’antique théière, elles semblent encore un peu attendre la fin de l’infusion, alors que je regarde du coin de l’œil les gardes de corps qui s’étaient redéployés à leur entrée.
“Je ne suis pas la plus grande commerçante de cette ville, je fais autant de mercenariat que de commerce. Cette activité nous permet de rentabiliser notre réseau et fournis aux vétérans des postes pour des retraites confortables tout en leur permettant de continuer à donner des conseils. Un ancien capitaine derrière le comptoir d’une taverne est une arme précieuse.
Enfin, cela vous devez le savoir.
(…)
J’avoue que je n’ai pas votre vision globale du bienfait de cette réforme. Ma vision est à mon échelle et je suis assez sceptique.
Financièrement, je vais devoir compter sur des pertes de marchés car les petites compagnies étrangères préféraient souvent sous-traiter le transport à des compagnies locales.
De plus même si je n'aime pas l'idée, il va nous falloir budgétiser des cadeaux pour vos fonctionnaires tout comme toutes les compagnies de la république achètent leurs tribunaux. Chez nous cette loi apporte un recours violent qui atténue les choses. Un commerçant gagne souvent plus qu’un juge et la corruption a une tendance à fausser la justesse de la justice. Dans un monde parfait cela n’existe pas mais je suis malheureusement obligée de ne tenir compte que du monde réel.” Le ton en rien agressif ni ironique, même en parlant de dessous de table.
Le thé se fait servir et les servantes versent dans deux des tasses avant de quitter la pièce. Délicatement je prends une des tasses.
“Je bois en premier cela calmera peut-être les tensions de vos accompagnatrices. “
Je prends quelques gorgées et alors que le liquide descend je reprends la parole.
“Et puis les limites vont être … floues. Si on attaque un commerçant pour des faits relevant du civil, en jouant de manigances. Ce n’est donc plus un conflit commercial mais je peux tout de même le saborder, en signant votre accord.
Et puis en quoi les commerçants de ce pays sont des sous-êtres ? N'ont-ils pas eux aussi le droit d’en appeler à la sainteté du jugement divin ? Pourquoi l’administration nous abandonne-t-elle ?” Un sourire ironique se dessine sur mes lèvres.
“Je vous assure que celle-là vous allez l’entendre dans tous les couloirs.
Enfin, j’imagine que vous souhaitez contrebalancer les nouvelles acquisitions maritimes de la République par un système qui pousserait notre pays à devenir LE marché de ce continent et pas seulement un acteur indispensable.
Mais je pense, à mon humble avis que votre idée manque soit d’ambition, soit elle se trompe d’objectif et qu’elle demande à être plus finalisée et gagnerais en force avec quelques idées de plus.
Toutefois, je peux me tromper dans votre finalité, vous souhaitez peut-être juste apporter du chaos à l’image divine en train de se dessiner autour du palais.” Les paroles, toujours sans agressivités sans pourtant directes alors que je regarde dans le fond des yeux le ministre.
Vat 'il s’en offusquer ?
Possible,
Surtout en mélangeant corruption et en le questionnant sur une sédition. Mais c’est pourtant ce que n’importe qui penserais dans son dos. Alors, autant lui dire en face.

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Tagar Reys

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Mon hôtesse se moque gentiment de ma garde du corps, qui grince un peu des dents, mais ne dit rien. Elle m’explique ensuite sa version des choses et je l’écoute sans l’interrompre pour mieux reformuler ma demande. Une fois qu’elle a bu, je bois mon thé qui est très bon également, mais les deux jeunes femmes qui m’accompagnent refuse, invoquant des « mesures de sécurité ». Une fois qu’elle a terminé, je prends ma tablette et prends rapidement quelques notes avec mon stylet. Une fois, ceci fait, je lui dis :
Je vous remercie pour votre aide et vos précieux conseils. Je me rends compte que j’ai été un peu provocateur en lançant mon idée de but en blanc.
Je lui souris, je savais que je jetais un pavé dans la mare, mais les gens sont souvent plus réactifs aux idées fortes, je peux donc continuer :
Ma problématique est la suivante, nos marchands ont beaucoup mal à se développer pour plusieurs raisons, la première est la concurrence de la SSG, que je peux amoindrir en levant des taxes plus importantes sur les activités non-reikoise. La seconde est le manque d’infrastructure suffisamment importante et je compte mettre en place une politique de grands travaux grâce à la mise en valeur des terres du nord. La troisième est le manque de bateau, qui peut être résolu grâce à ces mêmes terres du nord et du Shoumei qui ont des bois de qualité. Et la quatrième, et non la moindre, sur laquelle je n’ai aucun pouvoir, c’est la faillite de certaines sociétés les plus florissante à cause du Holmgang, du moins des défis qui sont lancés pour des raisons purement économique.
Je finis ma tasse, l’ayant beaucoup apprécié, et avec l’accord de la Valkyrie, je me ressers une autre tasse, parler autant m’a donné soif. Avant de continuer mon exposé, je lui demande :
Êtes-vous d’accord avec mon exposé ?
Je reviendrais ensuite sur les autres points, mais il faut que nous soyons d’accord sur les problèmes, avant de passer aux solutions.
Je vous remercie pour votre aide et vos précieux conseils. Je me rends compte que j’ai été un peu provocateur en lançant mon idée de but en blanc.
Je lui souris, je savais que je jetais un pavé dans la mare, mais les gens sont souvent plus réactifs aux idées fortes, je peux donc continuer :
Ma problématique est la suivante, nos marchands ont beaucoup mal à se développer pour plusieurs raisons, la première est la concurrence de la SSG, que je peux amoindrir en levant des taxes plus importantes sur les activités non-reikoise. La seconde est le manque d’infrastructure suffisamment importante et je compte mettre en place une politique de grands travaux grâce à la mise en valeur des terres du nord. La troisième est le manque de bateau, qui peut être résolu grâce à ces mêmes terres du nord et du Shoumei qui ont des bois de qualité. Et la quatrième, et non la moindre, sur laquelle je n’ai aucun pouvoir, c’est la faillite de certaines sociétés les plus florissante à cause du Holmgang, du moins des défis qui sont lancés pour des raisons purement économique.
Je finis ma tasse, l’ayant beaucoup apprécié, et avec l’accord de la Valkyrie, je me ressers une autre tasse, parler autant m’a donné soif. Avant de continuer mon exposé, je lui demande :
Êtes-vous d’accord avec mon exposé ?
Je reviendrais ensuite sur les autres points, mais il faut que nous soyons d’accord sur les problèmes, avant de passer aux solutions.

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Mia Skjoralmor

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Un sourire se dessine sur mes lèvres tout en écoutant son exposé, et tout en hochant la tête :
“Oui, je suis d’accord sur le fond mais pas sur votre réponse. Je vois que vous êtes une personne qui aime prendre les choses en main, contrôler et diriger c’est parfois une bonne chose.
(...)
Mais pas toujours.”
Je reprends une gorgée en laissant mes mots infuser.
“De mon point de vue, le commerce est un processus naturel qui se développe naturellement. L’eau à besoin de couler de la montagne vers la mer, pour se faire elle va se tracer un chemin. Et le commerce.... C’est la même chose, la demande et l’offre sont fait pour se rencontrer, et les commerçants sont là pour ouvrir le chemin. L’or coule et revitalise le pays.
Les petites compagnies disparaissent par le Holmgang chez nous et par la guerre économique dans la République. La mer est certes un transport rapide, mais tout aussi dangereux et comme les mers sont périphériques, elles sont rarement les chemins les plus directs. Je trouve la situation bien plus grise que votre exposé en noir et blanc.
Non,
Ce ne serait certes pas profitable pour moi mais ….
Si vous devez construire faites des maisons fortes, en pierre avec une porte en renfoncement pour éviter les béliers. Un chemin de ronde et des créneaux sur le toit avec un feu d’alerte. Dans le meilleur des cas … Prévoyez pour 10 personnes et des chevaux, et une garnison régulière de 5 personnes, ainsi vous aurez de la place supplémentaire.
Un espace autour de chaque poste, d’un jour de patrouille à cheval.
Un changement de poste régulier afin d’éviter la corruption et l’ennui.
Et cela donnera de l’occupation et de l’entrainement à nos militaires, et les routes seront les plus sûres du continent. Si les routes sont en sécurité il n’y aura plus qu’à les améliorer, mais déjà les commerçants vont se ruer dans nos marchés. Et les bandits de grands chemins devront se rabattre ailleurs où dans d'autres pays.
Effet secondaire, votre ministre de la Défense va avoir un tas de petite tour de défenses qui peuvent être une plaie pour un attaquant.
Enfin, pour les impôts, vous pourrez toujours faire payer votre protection aux étrangers."
“Oui, je suis d’accord sur le fond mais pas sur votre réponse. Je vois que vous êtes une personne qui aime prendre les choses en main, contrôler et diriger c’est parfois une bonne chose.
(...)
Mais pas toujours.”
Je reprends une gorgée en laissant mes mots infuser.
“De mon point de vue, le commerce est un processus naturel qui se développe naturellement. L’eau à besoin de couler de la montagne vers la mer, pour se faire elle va se tracer un chemin. Et le commerce.... C’est la même chose, la demande et l’offre sont fait pour se rencontrer, et les commerçants sont là pour ouvrir le chemin. L’or coule et revitalise le pays.
Les petites compagnies disparaissent par le Holmgang chez nous et par la guerre économique dans la République. La mer est certes un transport rapide, mais tout aussi dangereux et comme les mers sont périphériques, elles sont rarement les chemins les plus directs. Je trouve la situation bien plus grise que votre exposé en noir et blanc.
Non,
Ce ne serait certes pas profitable pour moi mais ….
Si vous devez construire faites des maisons fortes, en pierre avec une porte en renfoncement pour éviter les béliers. Un chemin de ronde et des créneaux sur le toit avec un feu d’alerte. Dans le meilleur des cas … Prévoyez pour 10 personnes et des chevaux, et une garnison régulière de 5 personnes, ainsi vous aurez de la place supplémentaire.
Un espace autour de chaque poste, d’un jour de patrouille à cheval.
Un changement de poste régulier afin d’éviter la corruption et l’ennui.
Et cela donnera de l’occupation et de l’entrainement à nos militaires, et les routes seront les plus sûres du continent. Si les routes sont en sécurité il n’y aura plus qu’à les améliorer, mais déjà les commerçants vont se ruer dans nos marchés. Et les bandits de grands chemins devront se rabattre ailleurs où dans d'autres pays.
Effet secondaire, votre ministre de la Défense va avoir un tas de petite tour de défenses qui peuvent être une plaie pour un attaquant.
Enfin, pour les impôts, vous pourrez toujours faire payer votre protection aux étrangers."

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Tagar Reys

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Les premières paroles de la jeune femme qui me fait face me font plaisir, le reste moins. Pourtant, je reste neutre, notant son projet de maisons-fortes le long des routes, sans l’interrompre. Une fois qu’elle a terminé, je lui indique :
Je ne manquerai pas de soumettre votre idée au ministre de la Guerre. Car malheureusement, cela n’est pas de ma compétence. Concernant le fait que le marché puisse se réguler par lui-même, la fameuse main invisible, cela ne fonctionne pas pour le Reike. Nous avons toujours été à la traîne d’un point de vue économique depuis des milliers d’années. Si le Holmgang fonctionnait sur l'économie, on aurait des dizaines de compagnies aussi fortes que la SSG, mais ce n’est pas le cas.
Je me reprends une gorgée de thé, avant de continuer :
La République, justement ne fait pas la guerre économique en interne, ils ont bénéficié de l’appui de leur gouvernement pour monter un puissant conglomérat qui écrase nos propres sociétés. C’est le pourquoi de mes propositions. Il nous faut changer de point de vue, trouver une autre voie, Reikoise bien sûr, mais en s’inspirant de ce qui fonctionne ailleurs.
J’ai fini ma tasse et je la repose sur la table, afin de me poser bien confortablement sur mon siège :
Tout à l’heure, vous aviez évoqué la corruption et c’est effectivement un problème chez nous. Je vais créer des écoles spéciales où les enfants d’ancien esclaves ou abandonnés apprendront à lire et à écrire pour en faire des fonctionnaires dévoués à notre pays. La création d’école supérieure pour les hauts fonctionnaires pourrait également être une étape dans ce sens. Plus il y aura de l’argent en mouvement et plus la tentation sera forte, mais on peut faire en sorte que le personnel soit moins corrompu.
Voilà, j’ai beaucoup parlé et j’attends ses remarques.
Je ne manquerai pas de soumettre votre idée au ministre de la Guerre. Car malheureusement, cela n’est pas de ma compétence. Concernant le fait que le marché puisse se réguler par lui-même, la fameuse main invisible, cela ne fonctionne pas pour le Reike. Nous avons toujours été à la traîne d’un point de vue économique depuis des milliers d’années. Si le Holmgang fonctionnait sur l'économie, on aurait des dizaines de compagnies aussi fortes que la SSG, mais ce n’est pas le cas.
Je me reprends une gorgée de thé, avant de continuer :
La République, justement ne fait pas la guerre économique en interne, ils ont bénéficié de l’appui de leur gouvernement pour monter un puissant conglomérat qui écrase nos propres sociétés. C’est le pourquoi de mes propositions. Il nous faut changer de point de vue, trouver une autre voie, Reikoise bien sûr, mais en s’inspirant de ce qui fonctionne ailleurs.
J’ai fini ma tasse et je la repose sur la table, afin de me poser bien confortablement sur mon siège :
Tout à l’heure, vous aviez évoqué la corruption et c’est effectivement un problème chez nous. Je vais créer des écoles spéciales où les enfants d’ancien esclaves ou abandonnés apprendront à lire et à écrire pour en faire des fonctionnaires dévoués à notre pays. La création d’école supérieure pour les hauts fonctionnaires pourrait également être une étape dans ce sens. Plus il y aura de l’argent en mouvement et plus la tentation sera forte, mais on peut faire en sorte que le personnel soit moins corrompu.
Voilà, j’ai beaucoup parlé et j’attends ses remarques.

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Mia Skjoralmor

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Je le regarde tout en profitant du thé, il semble tout autant ennuyé qu’enflammé, il semble vraiment plongé dans le marché international. Une vue spéculative, essayant de trouver des subterfuges afin de contrebalancer un titan.
“Et en quelques tours de passe-passe, dont les effets secondaires pourraient être désastreux vous arriverez à rattraper tout le retard perdu ?”
Tout en restant calme, j’affiche assez clairement mon opinion, des mesures pour copier et essayer de rattraper un concurrent, quelle idée saugrenue.
“Pour l’instant, nous ne sommes plus que deux, le troisième joueur étant un peu malade pour l’instant, alors pourquoi jouer ?
C’est une organisation d’Etat ?
Alors, interdisez là pour espionnage et pratique déloyale. Puis vous limitez leurs déplacements avec des règles douanières.
Vous ne voulez pas le faire de façon aussi grossière ?
Alors tapez dans le dos, en envoyant les renseignements sur les escortes et les valeurs transportées aux groupes de voyageurs indépendants.
Ils se plaignent du banditisme ?
Arrêtez et imposez des caravanes armées qui vont ralentir leurs déplacements tout en leur imposant une taxe supplémentaire.
Vous avez leurs bateaux en travers de la gorge ?
Alors assouplissez les réglementation sur un de nos port, permettez à des libres entrepreneurs de réparer leurs bateaux, de se ravitailler et de … disons …. Commercer facilement. Évidemment, s’ils attaquent nos bateaux ils seront considérés comme de vils pirates mais tant qu’ils restent corsaires …. ce sera toujours des taxes et du commerce !
En plus vous alimenterez les rebelles des îles qui ne doivent pas apprécier cette occupation.
Oui, nous sommes un peuple de guerrières, il faut frapper avec justesse et force.”
Sans aucune volonté de s'énerver, Mia commence à monter le ton, sans s’en rendre compte, dans le feu du discours. Elle semble s'enflammer en illustrant ses mots avec ses mains. Nul doute qu'elle semble planifier ses plans économiques à la façon d'un général cherchant la mort de son adversaire.
“Et en quelques tours de passe-passe, dont les effets secondaires pourraient être désastreux vous arriverez à rattraper tout le retard perdu ?”
Tout en restant calme, j’affiche assez clairement mon opinion, des mesures pour copier et essayer de rattraper un concurrent, quelle idée saugrenue.
“Pour l’instant, nous ne sommes plus que deux, le troisième joueur étant un peu malade pour l’instant, alors pourquoi jouer ?
C’est une organisation d’Etat ?
Alors, interdisez là pour espionnage et pratique déloyale. Puis vous limitez leurs déplacements avec des règles douanières.
Vous ne voulez pas le faire de façon aussi grossière ?
Alors tapez dans le dos, en envoyant les renseignements sur les escortes et les valeurs transportées aux groupes de voyageurs indépendants.
Ils se plaignent du banditisme ?
Arrêtez et imposez des caravanes armées qui vont ralentir leurs déplacements tout en leur imposant une taxe supplémentaire.
Vous avez leurs bateaux en travers de la gorge ?
Alors assouplissez les réglementation sur un de nos port, permettez à des libres entrepreneurs de réparer leurs bateaux, de se ravitailler et de … disons …. Commercer facilement. Évidemment, s’ils attaquent nos bateaux ils seront considérés comme de vils pirates mais tant qu’ils restent corsaires …. ce sera toujours des taxes et du commerce !
En plus vous alimenterez les rebelles des îles qui ne doivent pas apprécier cette occupation.
Oui, nous sommes un peuple de guerrières, il faut frapper avec justesse et force.”
Sans aucune volonté de s'énerver, Mia commence à monter le ton, sans s’en rendre compte, dans le feu du discours. Elle semble s'enflammer en illustrant ses mots avec ses mains. Nul doute qu'elle semble planifier ses plans économiques à la façon d'un général cherchant la mort de son adversaire.

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Dès les premières paroles de la Warkyrie, je sens que nous ne sommes pas sur la même longueur d’onde et si je la laisse développer ses arguments sans l’interrompre, je lui réponds d’un ton aussi passionné qu’elle :
La SSG n’est que le symptôme de notre maladie. Le problème vient qu’actuellement les compagnies marchandes sont incapables de s’entendre. Nous sommes un peuple de guerriers et cela se voit, mais coopérer est aussi important que savoir se battre. Je vous propose de nous unir et vous me répondez par exercer de la violence sur celui que vous voyez comme un ennemi.
J’hésite à me resservir du thé, mais je ne veux pas vider toute la carafe à moi seul, alors je continu sans y toucher :
Actuellement, nous avons besoin de la SSG, notre flotte n’est tout simplement pas assez nombreuse pour réaliser toutes les opérations, y compris le ravitaillement de Maël et je ne parle même pas d’une possible conquête du Shoumeï. Quant à vos mesures de rétorsion, nous ne sommes pas en position de force.
Je me calme un petit peu, et je décide de prendre un exemple qui sera peut-être plus clair :
Prenons le blé, cultivé en République et qu’ils nous vendent. Si j’augmente les taxes ou si des corsaires ou des bandits font leur apparition, ils vont tout simplement augmenter leurs prix et nous risquons sur le long terme le mécontentement de la population.
Voilà, je pense avoir été concis et je peux donc conclure :
Avant de s’en prendre à un ennemi, il faut être assez fort et soudé, sinon, c’est la défaite. Actuellement, ce n’est pas le cas et je le déplore. Si vous avez des idées pour empêcher les patrons de compagnie marchande de se taper dessus, je suis toute ouïe.
Voilà, c’est le sens de ma démarche et j’espère que mon interlocutrice comprendra que c’est la seule et unique solution.
La SSG n’est que le symptôme de notre maladie. Le problème vient qu’actuellement les compagnies marchandes sont incapables de s’entendre. Nous sommes un peuple de guerriers et cela se voit, mais coopérer est aussi important que savoir se battre. Je vous propose de nous unir et vous me répondez par exercer de la violence sur celui que vous voyez comme un ennemi.
J’hésite à me resservir du thé, mais je ne veux pas vider toute la carafe à moi seul, alors je continu sans y toucher :
Actuellement, nous avons besoin de la SSG, notre flotte n’est tout simplement pas assez nombreuse pour réaliser toutes les opérations, y compris le ravitaillement de Maël et je ne parle même pas d’une possible conquête du Shoumeï. Quant à vos mesures de rétorsion, nous ne sommes pas en position de force.
Je me calme un petit peu, et je décide de prendre un exemple qui sera peut-être plus clair :
Prenons le blé, cultivé en République et qu’ils nous vendent. Si j’augmente les taxes ou si des corsaires ou des bandits font leur apparition, ils vont tout simplement augmenter leurs prix et nous risquons sur le long terme le mécontentement de la population.
Voilà, je pense avoir été concis et je peux donc conclure :
Avant de s’en prendre à un ennemi, il faut être assez fort et soudé, sinon, c’est la défaite. Actuellement, ce n’est pas le cas et je le déplore. Si vous avez des idées pour empêcher les patrons de compagnie marchande de se taper dessus, je suis toute ouïe.
Voilà, c’est le sens de ma démarche et j’espère que mon interlocutrice comprendra que c’est la seule et unique solution.

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Mia Skjoralmor

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Changer le pays à moitié pour créer des effets de bords ?
Hm….*secoue la tête*
Je reste sceptique sur le résultat, a voir l’ensemble de la proposition mais si le but est louable, la façon d’y arriver ne me convainc pas.
Je suis un peu militaire , certes, mais ne vous coupez pas d’eux. Un capitaine de bâtiment de guerre peut être fort utile pour conseiller. C’est l’erreur de bien des marchands et votre projet ne pourra aboutir. Les hommes de guerre ne font pas de mauvais marchands. Ils savent reconnaître une menace sérieuse, de gredins bas de gamme. Conservent la tête froide et ont déjà l’habitude de garder le bon oeil ouvert.
Mais ce n’est pas l’arrêt de la concurrence entre nous qui va vraiment changer la donne sur le fond. Cela va juste ralentir le processus naturel des choses. Si vous voulez vraiment changer la donne il faudrait que chaque famille fasse profiter de ses avantages à ses concurrents nationaux, mais ce serait comme inviter un assassin à table.
*Mia garde le silence un instant en fixant les gardes du corps.*
Si vous forcez la main, vous n’y gagnerez qu’un bras de fer qui sera néfaste pour tous, le mieux que vous puissiez faire c’est … de d’aider.
Tel un paysan, creusez les sillons pour le commerce, les paysans viendront d’eux même.
Regardez pour la mer.
Si vous avez besoin de bateaux, alors faites tout pour en avoir. Assurer les approvisionnements en bois, construisez des cales sèches suffisamment importantes pour établir une flotte. Si vous comptez vraiment sur une flotte de guerre, l'investissement n’en sera que plus profitable. Puis, débauchez les bons talents, c’est même plus important que l’infrastructure. Soupoudrez de bars sympathiques, assez de filles et d’alcool pour faire tourner la tête aux marins et leur rendre la vie agréable, des quartiers convenables pour la bourse des marins et la plupart des hommes de mer préférons être sur vos navires. Demandez à n’importe quel bon général, le cuisinier et souvent l’homme le plus important de la troupe.
Vous voulez plus de coopération ? Incitez là, sans la forcer, il faut séduire, forcer la main n’incite pas à la coopération. Mais pour celà il faut offrir quelque chose.
*Plissant le yeux *
Une de mes forces et d’avoir de nombreuses bonnes auberges. Bien placées avec souvent d'anciens militaires pour tenir le comptoir. Ils ont ainsi une retraite agréable et assez paisible. Mais leur œil me permet d’avoir une idée des malandrins qui traînent et des mouvements. C’est une seconde nature pour les gens d'armes. Sans compter des lieux sur pour les caravanes.
Evidemment, je ne partage que rarement les informations et je garde le réseau pour moi. Mais les autres familles ont aussi leur réseau, propre et souvent bien différent du mien. Chacun à ses avantages,
Mais,
Partager avec des familles rivales la vente sera ardue. Sauf si c’est vous, enfin votre société l’intermédiaire. Créer un réseau de transport, de protection des caravanes et les nœuds commerciaux. De même, établissez un entente avec les divers négociateurs Et rapidement votre outil sera d’une telle efficacité qu’il faudra bien se plier à ses conditions.
Et c’est quand les familles remarqueront ce point que le poison et les dagues vont sortir.
Hm….*secoue la tête*
Je reste sceptique sur le résultat, a voir l’ensemble de la proposition mais si le but est louable, la façon d’y arriver ne me convainc pas.
Je suis un peu militaire , certes, mais ne vous coupez pas d’eux. Un capitaine de bâtiment de guerre peut être fort utile pour conseiller. C’est l’erreur de bien des marchands et votre projet ne pourra aboutir. Les hommes de guerre ne font pas de mauvais marchands. Ils savent reconnaître une menace sérieuse, de gredins bas de gamme. Conservent la tête froide et ont déjà l’habitude de garder le bon oeil ouvert.
Mais ce n’est pas l’arrêt de la concurrence entre nous qui va vraiment changer la donne sur le fond. Cela va juste ralentir le processus naturel des choses. Si vous voulez vraiment changer la donne il faudrait que chaque famille fasse profiter de ses avantages à ses concurrents nationaux, mais ce serait comme inviter un assassin à table.
*Mia garde le silence un instant en fixant les gardes du corps.*
Si vous forcez la main, vous n’y gagnerez qu’un bras de fer qui sera néfaste pour tous, le mieux que vous puissiez faire c’est … de d’aider.
Tel un paysan, creusez les sillons pour le commerce, les paysans viendront d’eux même.
Regardez pour la mer.
Si vous avez besoin de bateaux, alors faites tout pour en avoir. Assurer les approvisionnements en bois, construisez des cales sèches suffisamment importantes pour établir une flotte. Si vous comptez vraiment sur une flotte de guerre, l'investissement n’en sera que plus profitable. Puis, débauchez les bons talents, c’est même plus important que l’infrastructure. Soupoudrez de bars sympathiques, assez de filles et d’alcool pour faire tourner la tête aux marins et leur rendre la vie agréable, des quartiers convenables pour la bourse des marins et la plupart des hommes de mer préférons être sur vos navires. Demandez à n’importe quel bon général, le cuisinier et souvent l’homme le plus important de la troupe.
Vous voulez plus de coopération ? Incitez là, sans la forcer, il faut séduire, forcer la main n’incite pas à la coopération. Mais pour celà il faut offrir quelque chose.
*Plissant le yeux *
Une de mes forces et d’avoir de nombreuses bonnes auberges. Bien placées avec souvent d'anciens militaires pour tenir le comptoir. Ils ont ainsi une retraite agréable et assez paisible. Mais leur œil me permet d’avoir une idée des malandrins qui traînent et des mouvements. C’est une seconde nature pour les gens d'armes. Sans compter des lieux sur pour les caravanes.
Evidemment, je ne partage que rarement les informations et je garde le réseau pour moi. Mais les autres familles ont aussi leur réseau, propre et souvent bien différent du mien. Chacun à ses avantages,
Mais,
Partager avec des familles rivales la vente sera ardue. Sauf si c’est vous, enfin votre société l’intermédiaire. Créer un réseau de transport, de protection des caravanes et les nœuds commerciaux. De même, établissez un entente avec les divers négociateurs Et rapidement votre outil sera d’une telle efficacité qu’il faudra bien se plier à ses conditions.
Et c’est quand les familles remarqueront ce point que le poison et les dagues vont sortir.

Noble du Reike
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Je vois bien que Mia essaye de m’aider, mais d’une part, je n’ai pas la main sur l’armée, c’est la Griffe qui l’a et ensuite elle me propose de créer moi-même les infrastructures, chose que je ne pourrais pas faire, les caisses de l’Empire n’étant pas inépuisable, loin de là même. Je comprends son intérêt, l’état s’occupe de tout et les entreprises n’ont plus qu’à profiter des lieux. Cela ne peut pas être et je lui dis en toute honnêteté :
Ce que vous me proposez n’est tout simplement pas possible, c’est aux société marchandes d’intervenir et d’investir massivement dans des cales sèches ou dans des auberges. Je ne souhaite pas créer une entité en achetant d’autres entreprises, ce n’est pas mon rôle, car je veux développer l’esprit d’entreprise et non créer une nouvelle caste de fonctionnaire.
Et oui, pour le moment, je n’ai pas de solutions et je continu, d’un air pensif :
Une guilde pourrait être une idée, mais ce sera assez fluctuant. Si au moins, on pourrait s’entendre sur quelques points principaux, comme le fait de ne pas couler les navires du concurrent ou arrêter de piller ses convois.
C’est le problème avec un pays de guerriers, il est plus simple de régler un conflit par un bon coup de masse, que par l’intermédiaire de conciliateur ou d’avocat. Le problème avec cette technique, c’est que le bateau que vous coulez ne servira plus à personne, alors que si c’était dans un cadre légal, il trouverait un autre propriétaire et continuerait à servir. Je conclus donc :
En-tout-cas, je vous remercie pour vos précieux conseils, je vais continuer à travailler dessus afin de mettre en place, comme je vous l’avais annoncé en début de notre entretien, un climat apaisé. J’aimerais vous poser une dernière demande, avez-vous un établissement sur l’île de Kaizoku ?
Oui, je passe du coq à l’âne, mais je suis nul en transitions.
Ce que vous me proposez n’est tout simplement pas possible, c’est aux société marchandes d’intervenir et d’investir massivement dans des cales sèches ou dans des auberges. Je ne souhaite pas créer une entité en achetant d’autres entreprises, ce n’est pas mon rôle, car je veux développer l’esprit d’entreprise et non créer une nouvelle caste de fonctionnaire.
Et oui, pour le moment, je n’ai pas de solutions et je continu, d’un air pensif :
Une guilde pourrait être une idée, mais ce sera assez fluctuant. Si au moins, on pourrait s’entendre sur quelques points principaux, comme le fait de ne pas couler les navires du concurrent ou arrêter de piller ses convois.
C’est le problème avec un pays de guerriers, il est plus simple de régler un conflit par un bon coup de masse, que par l’intermédiaire de conciliateur ou d’avocat. Le problème avec cette technique, c’est que le bateau que vous coulez ne servira plus à personne, alors que si c’était dans un cadre légal, il trouverait un autre propriétaire et continuerait à servir. Je conclus donc :
En-tout-cas, je vous remercie pour vos précieux conseils, je vais continuer à travailler dessus afin de mettre en place, comme je vous l’avais annoncé en début de notre entretien, un climat apaisé. J’aimerais vous poser une dernière demande, avez-vous un établissement sur l’île de Kaizoku ?
Oui, je passe du coq à l’âne, mais je suis nul en transitions.
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