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Citoyen du Reike
Elia Steren

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crédits : 874
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Elia Steren

Race : Humaine
Sexe : Feminin
Âge : 21 ans
Métier : Espionne/assassin
Taille & poids : 1m63 - 55 KG
Alignement :Neutre bon
Faction : Reike
Rang : C
Religion : Shierak
Avatar : Aucun en particulier
Pouvoirs et objets
Invocation d'objet : 500
Seduction : 500
Detection des mensonges : 500
Invisibilité : 250
Odorat 2 : 450
Ouie 2 : 450
Vue 2 : 450
Nyctalopie : 150
Agilité augmenté P1 : 500
Vitesse augmentée P1 : 500
Foudre P2 : 900
Elle n'a que peu de possessions lui appartenant véritablement. Elle dispose d'une garde robe conséquente dans divers style de par le monde, lui permettant de s'adapter a tout type d'endroit et de s'y intégrer parfaitement. Elle possède également tout un assortiment de potion, de lotion, de maquillage, principalement pour se métamorphoser. Modifier sa voix, la couleur de ses yeux, son apparence, la teinte de sa peau, de ses cheveux.
Enfin, elle dispose de plusieurs armes. Une épée classique Reikoise. Des aiguilles servant aussi bien d'armes en combat que d'instruments de torture. Et elle se bat également avec un assortiment de dagues et de poignards de différentes longueurs en fonction de l'utilisation voulu.
Elle possède un jeune étalon, Bilim, totalement noir.
Guerrier assassin.
Potions Laminato et intangibilité
Description physique et mentale
À NE PAS FAIRE SI VOUS JOUEZ UN PRÉDÉFINI !
Elia était belle. C’était une dénomination qui lui allait bien. Elle était jeune, charmante, séduisante.
Elle n’était pas très grande, mais portait fièrement son mètre soixante deux avec le regard de celle qui s'affirme. Son corps élancé et un peu fluet au premier abord, est musclé et tonique, résultat d'années d’entraînements au poids de corps, à se mouvoir ici et la, à grimper un peu partout. Si elle était capable de grimper la façade d'une tour avec aisance, cette musculature restait assez discrète pour passer naturellement aussi bien dans l'exercice physique que dans des soirées mondaines ou ses courbes gracieuses et son visage doux prenait le relais. Elle portait son tatouage de citoyenne Reikoise derrière le talon, petite marque extrêmement discrète qu’on ne pouvait distinguer qu’en l’ayant sous les yeux de prêt.
Un visage aux traits gracieux, partant de deux grands yeux curieux et remplit de vie, du genre qui attire l'attention, surmontés de sourcils fins et légèrement courbés, accentuant l'intensité de son regard. Son nez droit et délicat marquant délicieusement la séparation de son regard et de son beau sourire aux lèvres très légèrement pulpeuse et s'étirant finement avec un brin de gourmandise. Le tout surmontait un teint frais et éclatant, légèrement blanc, craignant, à long terme, les rayons du soleil. Sa chevelure noire, puissante, impactante, tombait en cascade sur ses épaules et dans son dos dans de longues boucles vivace lui donnant un petit coté sauvage.
Son corps semblait immaculé en apparence, doté d'une poitrine avenante ainsi qu'une taille de hanche attrayante aux regards, et d'une chute de rein clairement apte à faire tourner les têtes, comme travaillée pour être vue. Elle possédait, cependant, un bon nombre de cicatrices, notamment sur les bras, et le dos plus particulièrement, plus ou moins anciennes et marqués, indélébile, l'obligeant a s’enduire de différentes potions et lotions pour garder une apparente pureté a tout ceux qui auraient eu la chance de poser un œil sur la moindre parcelle de son corps abîmé.
Elle n’était pas belle. Elle était magnifique. Une véritable Rose.
Il était plus difficile de la décrire sur le prisme de la personnalité, tant elle avait changé au fil des années. Durant sa petite enfance, on avait pu la considérée comme...silencieuse. Elle était née esclave, et durant les sept premières années de sa vie, personne n'avait vraiment pu pouvoir se vanter d'avoir entendue sa voix. Elle avait toujours rampé, puis marché, dans l'ombre des autres, en silence, n'attirant jamais l'attention. Calme et discrète, évitant les ennuis avec talent, parvenant même souvent a faire tomber les punitions sur les autres.
Puis tout avait basculé. Elle avait été adoptée, retirée de cette vie ou baisser la tête était la norme, pour pouvoir regarder le soleil. Et aussitôt, ou presque, elle avait changé. Elle s’était ouverte, révélée. Véritable garçon manquée, un tempérament fougueux et lumineux avait jaillit de sa poitrine
renfermée. Elle avait commencé a sourire, à rire, à courir, surtout a courir. Et elle n'avait plus vraiment voulu accepter les chaînes.
Elle avait laisser naître un problème certain pour l'autorité, désobéissant souvent pour aller se promener, préférant la lumière a l'ombre, elle avait acquis une bonne réputation auprès des gamins des rues, avec qui elle avait passé le plus clair de ses années de sept a douze ans, quand elle ne s’entraînait pas.
Puis quand il était devenue difficile de masquer sa féminité, elle avait d'avantage accepté le fait qu'on l'a regarde différemment, surtout les garçons, et avait redoublé d'ardeur dans ses exercices pour ne pas perdre face a eux, face à personne, dans tout les domaines. En plus d’être un peu hyper-active, elle était têtue, déterminée, acharnée, travailleuse.
En vieillissant, elle s’était assagit, calmée. Et ce qu'elle avait mit un peu moins dans les exercices physiques, elle l'avait compensé dans l'étude de l'esprit, dans les arts de la tête et du corps. Elle était curieuse de nature, pour tout, et avait démontré un talent prodigieux a l'apprentissage, bien secondé par les meilleurs tuteurs que sa maîtresse pouvait lui fournir.
Elle n'avait cependant pas perdu son cœur d'esclave. Un cœur bon, ne supportant pas l'injustice. Il n’était pas rare dans la rue, qu'elle s’arrête pour aider quelqu'un, n'importe qui, du moment qu'elle pouvait faire un peu de bien autour d'elle. Elle perdait souvent en discrétion, mais gagnait en authenticité. Elle n'avait pas besoin de se forcer pour se mêler au peuple, et elle était devenue le meilleur de chaque pan de la société. Une jeune femme forgée dans une certaine bourgeoisie, qui n'avait pas oublié ses origines. Un mélange de la fougue du peuple, et de la grâce et le calme de la haute.
L'épine du Reike.
Elia était belle. C’était une dénomination qui lui allait bien. Elle était jeune, charmante, séduisante.
Elle n’était pas très grande, mais portait fièrement son mètre soixante deux avec le regard de celle qui s'affirme. Son corps élancé et un peu fluet au premier abord, est musclé et tonique, résultat d'années d’entraînements au poids de corps, à se mouvoir ici et la, à grimper un peu partout. Si elle était capable de grimper la façade d'une tour avec aisance, cette musculature restait assez discrète pour passer naturellement aussi bien dans l'exercice physique que dans des soirées mondaines ou ses courbes gracieuses et son visage doux prenait le relais. Elle portait son tatouage de citoyenne Reikoise derrière le talon, petite marque extrêmement discrète qu’on ne pouvait distinguer qu’en l’ayant sous les yeux de prêt.
Un visage aux traits gracieux, partant de deux grands yeux curieux et remplit de vie, du genre qui attire l'attention, surmontés de sourcils fins et légèrement courbés, accentuant l'intensité de son regard. Son nez droit et délicat marquant délicieusement la séparation de son regard et de son beau sourire aux lèvres très légèrement pulpeuse et s'étirant finement avec un brin de gourmandise. Le tout surmontait un teint frais et éclatant, légèrement blanc, craignant, à long terme, les rayons du soleil. Sa chevelure noire, puissante, impactante, tombait en cascade sur ses épaules et dans son dos dans de longues boucles vivace lui donnant un petit coté sauvage.
Son corps semblait immaculé en apparence, doté d'une poitrine avenante ainsi qu'une taille de hanche attrayante aux regards, et d'une chute de rein clairement apte à faire tourner les têtes, comme travaillée pour être vue. Elle possédait, cependant, un bon nombre de cicatrices, notamment sur les bras, et le dos plus particulièrement, plus ou moins anciennes et marqués, indélébile, l'obligeant a s’enduire de différentes potions et lotions pour garder une apparente pureté a tout ceux qui auraient eu la chance de poser un œil sur la moindre parcelle de son corps abîmé.
Elle n’était pas belle. Elle était magnifique. Une véritable Rose.
Il était plus difficile de la décrire sur le prisme de la personnalité, tant elle avait changé au fil des années. Durant sa petite enfance, on avait pu la considérée comme...silencieuse. Elle était née esclave, et durant les sept premières années de sa vie, personne n'avait vraiment pu pouvoir se vanter d'avoir entendue sa voix. Elle avait toujours rampé, puis marché, dans l'ombre des autres, en silence, n'attirant jamais l'attention. Calme et discrète, évitant les ennuis avec talent, parvenant même souvent a faire tomber les punitions sur les autres.
Puis tout avait basculé. Elle avait été adoptée, retirée de cette vie ou baisser la tête était la norme, pour pouvoir regarder le soleil. Et aussitôt, ou presque, elle avait changé. Elle s’était ouverte, révélée. Véritable garçon manquée, un tempérament fougueux et lumineux avait jaillit de sa poitrine
renfermée. Elle avait commencé a sourire, à rire, à courir, surtout a courir. Et elle n'avait plus vraiment voulu accepter les chaînes.
Elle avait laisser naître un problème certain pour l'autorité, désobéissant souvent pour aller se promener, préférant la lumière a l'ombre, elle avait acquis une bonne réputation auprès des gamins des rues, avec qui elle avait passé le plus clair de ses années de sept a douze ans, quand elle ne s’entraînait pas.
Puis quand il était devenue difficile de masquer sa féminité, elle avait d'avantage accepté le fait qu'on l'a regarde différemment, surtout les garçons, et avait redoublé d'ardeur dans ses exercices pour ne pas perdre face a eux, face à personne, dans tout les domaines. En plus d’être un peu hyper-active, elle était têtue, déterminée, acharnée, travailleuse.
En vieillissant, elle s’était assagit, calmée. Et ce qu'elle avait mit un peu moins dans les exercices physiques, elle l'avait compensé dans l'étude de l'esprit, dans les arts de la tête et du corps. Elle était curieuse de nature, pour tout, et avait démontré un talent prodigieux a l'apprentissage, bien secondé par les meilleurs tuteurs que sa maîtresse pouvait lui fournir.
Elle n'avait cependant pas perdu son cœur d'esclave. Un cœur bon, ne supportant pas l'injustice. Il n’était pas rare dans la rue, qu'elle s’arrête pour aider quelqu'un, n'importe qui, du moment qu'elle pouvait faire un peu de bien autour d'elle. Elle perdait souvent en discrétion, mais gagnait en authenticité. Elle n'avait pas besoin de se forcer pour se mêler au peuple, et elle était devenue le meilleur de chaque pan de la société. Une jeune femme forgée dans une certaine bourgeoisie, qui n'avait pas oublié ses origines. Un mélange de la fougue du peuple, et de la grâce et le calme de la haute.
L'épine du Reike.
Histoire ou test-rp
Le chambre était plongée dans une quasi obscurité, a l'exception de quelques bougées éclairant le bureau vers lequel elle se dirigeait. Elle posa la main sur le dossier de bois, et jeta un coup d’œil en contrebas de la grand tour qu'elle habitait depuis maintenant des années. Il faisait nuit dehors, et il était difficile d'établir exactement l'heure, mais elle était revenue du repas tard, après avoir un peu bu, et surtout beaucoup mangée. Elle était de bonne humeur. Plus que d'habitude. Et pourtant, elle était rarement dans autre chose qu'une humeur festive. Les nouvelles étaient bonnes.
Elle ouvrit son carnet, agenda qu'elle possédait depuis maintenant huit ou neuf ans, et qu'elle avait prit l'habitude de remplir régulièrement. Pas de sa propre volonté, au départ, mais elle y avait prit goût. Elle passa le bout du doigt sur l'encre délavé qui formait la première phrase.
Ceci est le carnet de mes souvenirs. De mon passé et de mon présent. Aurilia a insisté pour que je pose mes pensées a la plume, pour les rassembler, les ordonner, et surtout, pour ne pas oublier. D’où je viens, et ou je vais.
Elle avait l'impression que cela faisait des siècles qu'elle avait écrit ça, et pourtant cela ne faisant que quelques années. Elle tourna la page, pour retracer le fil de sa vie.
Mars, An -4 de l'ere des mortels.
*Aujourd’hui je commence l'écriture. J'écris assez nettement maintenant et Aurilia me félicite souvent pour ma plume. Elle m'a dit de raconter tout ce dont je me souviens. Je me souviens de peu et beaucoup à la fois. Je me souviens de la poussière. Étouffante, entêtante. Je me souviens des liens contre la peau de mes chevilles. Même le soir quand je pouvais en délier une pour laisser le sang faire ses aller et retour, ma peau claire était toujours marbré d'une trace sombre. Je me souviens que je parlais peu. Jamais. Et que la vie me paraissait plate et morne. Je n’étais pas triste. Juste résignée. J’étais née esclave, comme beaucoup.
Ma mère est morte en couche, dans les conditions déplorables qu'elle avait subit pour me mettre au monde. Mon pere, et bien, dans cette région, un soldat sans doute. Qui avait eu le droit de la toucher en récompense d'une action martiale, lors d'une nuit sordide. Ce n’était que des hypothèses, mais je n'avais jamais vraiment essayée d'y réfléchir plus que ça. Ni n'avait eu l'envie d'en savoir plus. Les choses étaient ce qu'elles étaient, il n'y avait rien de plus a en dire. J’étais vendeuse de rue, la journée. Des fruits. Que je devais transporter avec la fragilité enfantine de mon corps depuis le port de Ikusa jusqu'aux endroits stratégiques pour faire les meilleures ventes. Je n'avais même jamais eu l'idée d'essayer de m'enfuir, alors que j'en aurais eu la possibilité. Ils m'auraient retrouvés. Et si ce n’était pas eux, ça en aurait été d'autres.
Le soir venu, je servais dans une petite taverne tenu par mes propriétaires. Des boissons, souvent, a des criminels recherchés tout comme a certain membre de la petite bourgeoisie cherchant affaire et information. Je ne me faisais jamais battre, peu gronder. Car je faisais toujours en sorte de tout faire a la perfection, ou bien de faire tomber le courroux sur un autre. Nous étions une dizaine, plus ou moins jeunes. Plus ou moins, car les femmes, a partir de quatorze ou quinze ans, montaient a l'étage. Le bordel. Moi aussi, j'allais y aller bientôt.
Et je ne su jamais vraiment comment tout changea. Du jour au lendemain. Je passais du pain rassit a la viande, du pagne a la soie. De la caisse de fruit a la plume.
Elia eu un petit sourire en tournant les pages. Elle ne se souvenait pas qu'elle écrivait si bien à l'age de quatorze ans. Elle ferma les yeux, essayant de se souvenir des premiers jours, des premières semaines, des premiers mois qu'elle avait vécue, une fois adoptée par sa maîtresse. Elle se souvenait brièvement de la journée ou elle avait attirée l'attention de l'espionne, mais de façon assez flou, désormais. Ça remontait a une quinzaine d'années, période très jeune de sa vie. Elle avait plus de liens avec son enfance en tant qu'apprentie. Et elle s'aida de la suite de ses écrits pour se remémorer, en essayant de les dater depuis le calendrier actuel, pour s'aider dans le futur.
Aout, An -4 de l'ere des mortels.
*Je n'ai pas repris cet exercice depuis longtemps. Les journées me semblent de plus en plus course au rythme de mon emploi du temps. Mais je pense être capable de continuer un peu, cependant. Cela fait désormais sept ans que je suis devenue la fille et l'apprentie d'Aurilia. Je pense que je suis proche d'elle, maintenant. Je ne sais pas si je peux la voir comme une mère, mais je pense être capable de la considérer comme un mentor, au moins. Je me souviens des premiers temps. J'ai commencé quasiment tout de suite l'apprentissage des lettres, mais aussi physique. J'apprenais vite, et je m'ennuyais un peu. Visiblement, le rythme d'apprentissage suivait un calendrier stricte, et je me trouvais souvent a devoir faire des choses déjà acquise.
J'écrivais et lisait avec aisance au bout de quelques mois d'apprentissages tout au plus, et je parvenais a utiliser l'art du combat basique qu'elle m'apprenait de plus en plus agilement. Si je n'avais pas été comme je suis, j'aurais sans doute pris la grosse tête.
Alors je fuyais beaucoup. Le matin, très tôt, je passais par la fenêtre de la tour ou nous vivons, j'escaladais la façade, et je descendant la dizaine de mètres qui me séparait du dome. De la, il fallait redoubler de prudence pour eviter la surveillance et atteindre le sol. J'avais cru être discrète et à l'époque, j’étais persuadée que ma tutrice n'avait aucune idée de mon échappée, je me rend bien compte aujourd'hui qu'elle me laissait simplement faire.
Avec mes cheveux coupés, et mes vêtements de garçons, je passais aisément pour un des leurs, un de ces petits gamins des rues, petites bandes de voleurs, de chapardeur, plus stupide que méchant, qui n’étaient jamais grondés vraiment fort et qui faisait un peu parti du paysage des marchés. Je retrouvais de loin la ou j'avais vendue étant petite, et j’étais littéralement un membre a part entier, même un leader au bout d'un certain temps, grâce a mon inventivité, mon sourire, mon courage et mes capacités. J’étais amis avec tout le monde, sans forcer. C'est peut être ça, en parti, qu'elle avait vu chez moi. La capacité de me fondre dans n'importe quel environnement. Je m'en rendais compte aujourd'hui.
Cela ne dura qu'un temps. Vers mes onze ans. Douze peut être. Je pouvais difficilement dissimuler le fait que j’étais une fille. Il n'y avait quasiment plus que des garçons dans la bande, et j'avais remarqué les yeux qu'ils posaient parfois sur moi. Certains étaient précoces. Et puis je ne m'amusait plus a faire des bêtises. J'avais plus de plaisir à aider les gens, et j'avais même plusieurs fois rechercher des objets perdu, ou la trace d'animaux. L’entraînement devenant de plus en plus pointu dans divers secteurs, je devenais petit a petit la meilleure version de moi même, physiquement et mentalement.
Elle cligna des yeux, un peu surprise. Elle avait eu l'impression d'écrire beaucoup plus, plus jeune, mais c’était surtout qu'elle avait du le faire en plusieurs fois. Au final, elle n'avait écrit que deux fois sur ses souvenirs, avant de passer au présent. A partir de la, c’était souvent plus court, mais plus fréquent. Elle reprit sa lecture.
Octobre de l'an -4 de l'ere des mortels.
Aujourd'hui j'ai tué pour la première fois un être vivant. C’était un ordre. Une mission. Un objectif pour ma formation. C’était horrible.
Aurilia m'a demandé de l'accompagner jusqu'a une vieille ecurie en bordure de la ville. Un cheval en apparente bonne santé se trouvait la, respirant faiblement. Il s'etait bléssé, lors d'une sortie, et avait été abandonné ici. Elle m'a dit de mettre fin a ses jours. Comme ça. Juste un ordre. C’était horrible. Je ne savais pas comment faire. Enfin, si. J'avais appris a le faire théoriquement, mais cela n'a rien a voir avec la pratique. J'ai voulu le faire pour qu'il ne souffre pas. Je me suis dis qu'avec le couteau ce serait le plus simple, mais j'ai dérapé. Il a hurlé. Il m'a regardé, les yeux pleins de souffrance. Alors j'ai paniqué. J'ai beaucoup pleurée. Il avait l'air de vouloir savoir pourquoi. Pourquoi je le tuais ainsi. J'ai alors visé la tete, attaquant l'un des points les plus vitals du corps, pour ne pas qu'il souffre longtemps. Je sens encore la chaleur de sa vie sur mes mains.
Je ne sais pas si je suis faite pour ça, après tout.
Fevrier de l'an -3 de l'ere des mortels.
Aujourd'hui Aurilia m'a dit que je devais me faire pousser les cheveux. Que je faisais encore trop garçonne mais qu'il y avait du mieux. Je comprend pourquoi. En tant que femme, il est important de prendre soin de soi, pour s'assimiler dans la société. Et les hommes parlent plus avec des jolies femmes aussi. Je l'ai vite remarqué lors des dîner. Et bien soit. Je me demande comment sont mes cheveux, je ne les ai jamais vu longs, encore. Ça ne m'ira peut être pas ? Et combien de temps vont ils mettre pour devenir bien long ? J'ai hâte de voir.
Septembre de l'an -3 de l'ere des mortels.
Depuis quelques temps, j'ai de nouveaux précepteurs. Des maîtres dans divers matières. Ils sont tous doués. Mais sont chacun bien différent les uns des autres. Je me trouvais poli et bien éduquée, mais Aurilia m'a dit que ce n’était pas assez pour être à la table des rois et des Empereurs. Alors sire Afosios m'a donné des cours particuliers. Pour être honnête je ne sais pas si je l'apprécie beaucoup ou pas. Il me toise toujours avec un regard un peu supérieur, comme pour me faire comprendre que je peux essayer autant que je le veux, je n'atteindrais jamais ses manières. Je sais que je suis douée et que j'apprends vite pourtant ! Je dois faire encore mieux.
Dame Haz est beaucoup plus gentille. Et ce n'est pas car elle est moins compétente. Je peine à suivre ses mouvements a la lame, et elle me parle toujours avec douceur de tout ce que je pourrais améliorer dans ma posture, dans ma technique. J'ai l'impression d'avoir progressé d'avantage en quelques mois avec elle que durant plusieurs années avec mes anciens maîtres d'armes. J'ai passé un cap. Avant cela, seule Aurilia parvenait à me mettre physiquement a mal, parmi mes professeurs.
Dommage que je ne puisse pas voir dame Haz plus souvent, mais j'ai cru comprendre qu'elle avait une activité très importante. Qu'elle protégeait quelqu'un de vraiment précieux. Je me demande bien qui ça peut être. Je suis un peu jalouse. Mais j'ai Aurilia, c'est pareil. Non, c'est mieux. J'ai de la chance aussi.
Juin de l'an -2 de l'ere des mortels.
J'ai encore pris un tour de hanche. Je crois que c'est la mon atout de séduction principale, tant ma poitrine reste modeste. Je garde espoir de la voir se féminiser un peu plus, mais je ne peux pas aller a l'encontre de dame la lune. Je suis aussi de plus en plus intéressée par le maquillage, par les lotions et les potions pour le corps. Ma peau est si blanche, si je ne la protège pas, elle brûlera sous le soleil de Ikusa. Les regards se tournent de plus en plus vers moi, en particulier les hommes. Ce n'est pas agréable. J'ai l'impression qu'ils me déshabillent des yeux. Ils ne sont pas beaux. Ils sentent forts. Ils sont grossier. Comment ai-je pu être aussi proche d'eux en étant petite ? Ou alors c'est peut être moi, c'est peut être ce que l'on surnomme « la crise de l'adolescence » ? Je me sens plus femme de jour en jour, et mes capacités se décuplent. J'arrive parfois a contrer une botte de dame Haz, maintenant, et je n'ai plus vraiment de tristesse quand je dois m’entraîner a tuer. C'est la vie. C'est ma mission. Mais pourquoi ? Je n'ai pas vraiment choisi.
Novembre de l'an -1 de l'ere des mortels.
Je crois que j'aime les femmes. Ça me taraude l'esprit depuis quelques temps. Je n'arrive a trouver aucun intérêt autre qu'une simple discussion aux hommes...mais je ne peux m’empêcher de rougir devant certaines femmes. Il y a cette jeune boulangère, qui est devant son établissement le matin quand je vais chercher des produits pour mes potions. Elle me sourit et je ne peux que fondre devant sa façon de me souhaiter le bonjour. Est ce que je suis normale ? Je devrais en parler a Aurilia...c'est ma mère après tout. Mais en même temps...je ne sais pas si c'est une si bonne idée. Je n'ai pas envie qu'elle me repousse, qu'elle me prenne pour un outil cassé.
Janvier de l'an 0:
C'est une grande année selon les prêtres. Notre père le soleil opère sa mue, et nous changeons de calendrier. Nous voilà en l'an 0, c'est assez étrange a dire mais j'aime bien ça. Je crois que je suis presque a mon plein potentiel, aussi. J'ai dix-sept ans déjà. Je ne vois plus que dame Haz pour l’entraînement, et Aurilia, bien sur. Elle semble contente de ce que je suis. J'arrive a intégrer n'importe quel conversation sans que personne ne me regarde de travers. Je combat aussi bien que la moyenne des soldats et je suis capable de rester dissimuler dans l'ombre pendant des heures sur la place public sans jamais attirer un seul regard. Mais je doute encore. Pourquoi est ce que j'ai appris tout ça ? Dans quel but ?
Mai de l'an 1 :
Je n'écris plus. C'est la guerre, maintenant. Mais je n'agis pas, je continu de m’entraîner. Haz et Aurilia n'ont plus vraiment le temps pour moi, alors je m’entraîne seule. Mais il fallait que j'écrive ce qui est arrivé hier.
J'ai croisé l'Impératrice. De loin, et certes, elle n'a pas posé le regard sur moi...mais elle était incroyable. Magnifique. Fière. Digne. Aurilia m'a raconté ce qui lui est arrivé. Son mariage forcé. Elle est si courageuse. Si brave. Si belle. Je me demande si je pourrais lui être utile. Parce que c'est a ça que je sers, non ? Je suis une arme pour le couple royal et pour le pays. Ça fait longtemps que je l'ai compris.
Peut etre que je pourrais la rencontrer un jour.
Janvier de l'an 3 :
La guerre approche de son point culminant, et je suis toujours cloîtré dans ma tour. J'ai passé la dernière épreuve, je suis prête. Je le sais. J'ai revu plusieurs fois dame Ayshara, sans jamais vraiment avoir l'impression qu'elle connaisse mon existence. Mais je m'en moque.
J'ai entendue qu'elle a pour objectif d'abolir l'esclavage total du pays. C'est mon héroïne. Je voudrais être a elle. Être utile a ses actions. Est ce que c'est de l'admiration ? De l'amour ? Suis je folle d'aimer une femme qui ne me connaît même pas ? Le coup de foudre peut être ? Peut importe. Je veux simplement lui être utile. C’était ça que j'ai cherché durant toute ces années. Je le comprend maintenant.
Je serais la rose qui attire les victimes de mon impératrice. Je serais l'épine qui s'enfonce dans leur gorge.
C’était le dernier texte qu'elle avait écrit, et elle eu une légère rougeur au niveau des joues. Elle avait du boire un peu ce soir la, pour écrire des mots aussi extravagants. Elle n'avait pas grand chose de plus a dire. Mais elle prit sa plume, qu'elle trempa légèrement dans son encrier, et sans même dater, elle écrivit simplement quelques mots.
Je suis prête. Aurilia m'a acceptée. Elle m'a dit que j'allais avoir bientôt mes premieres missions.
Ma vie commence.
Groupes d'intérêts
Indiquez ici les différents groupes d'intérêt de votre personnage et décrivez en quelques lignes sa vision, ses actions, sa position et son appartenance vis-à-vis de ces groupes.
Les groupes d'intérêt ne sont pas obligatoires.
Les groupes d'intérêt ne sont pas obligatoires.


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Citoyen du Reike
Elia Steren

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Louise Aubépine

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Bonsoir Elia, je serais en charge de la validation de ta fiche.
Après lecture de cette dernière, tout me semble en ordre à quelques points près. C'est plaisant de voir qu'il reste des gens ayant subis les revers de l'esclavages et qui malgré cela, continuent de vouloir faire le bien.
J'ai ajouté à ta fiche les parties "Groupes d'intérêts" et "Derrière l'écran" qui n'y étaient pas et qui causaient un certain bazar dans la page.
Je te prierai de les remplir.
Aussi, en tant que citoyenne reikoise, il serait bon que tu indiques au sein de la description physique, la taille et l'emplacement de ton tatouage de nationalité.
A part ça, tout est en ordre.
Quand les ajouts demandés seront appliqués, n'hésite pas à poster une nouvelle fois pour que je puisse venir te valider pour de bon !
Après lecture de cette dernière, tout me semble en ordre à quelques points près. C'est plaisant de voir qu'il reste des gens ayant subis les revers de l'esclavages et qui malgré cela, continuent de vouloir faire le bien.
J'ai ajouté à ta fiche les parties "Groupes d'intérêts" et "Derrière l'écran" qui n'y étaient pas et qui causaient un certain bazar dans la page.
Je te prierai de les remplir.
Aussi, en tant que citoyenne reikoise, il serait bon que tu indiques au sein de la description physique, la taille et l'emplacement de ton tatouage de nationalité.
A part ça, tout est en ordre.
Quand les ajouts demandés seront appliqués, n'hésite pas à poster une nouvelle fois pour que je puisse venir te valider pour de bon !

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Elia Steren

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Louise Aubépine

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