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5 octobre an 3
Est-ce que ce château allait tenir ? C’était le grand dilemme de la nuit. Chaque pierre de cet édifice avait été posé avec soin, avec la meilleure précision possible. Tant d’effort, tant d’énergie, mais un rien, un souffle du destin pouvait tout faire basculer. Ainsi en allait de tout dans ce monde. Rien n’était acquis, tout pouvait basculer à n’importe quel moment. Et pourtant, on continuait à construire, à monter toujours plus haut, plus précisément. Et plus on monte, plus le risque augmente. Jusqu’à celle de trop et que tout s’écroule.
« MERDE ! »
Un petit poing venait de frapper sur le bureau alors que Lucie levait les yeux au ciel. Décidemment, faire un château de carte de quatre étages n’étaient pas une mince affaire. La diablotine en était passablement exaspérée. Exaspérée de ce château de carte qui ne finissait pas. Et puis, pourquoi rester aussi tard derrière le comptoir. C’était si cliché du mage noir qui attendait la nuit pour rencontrer quelqu’un. Evidemment, elle ne réfléchissait pas plus loin. Elle n’était pas réellement la plus aiguisée des diablotines… Enfin si ce qu’elle pensait, mais à force de servir un maitre aux savoirs aussi large, elle avait fini par devenir bien plus maligne que ses pairs. Pas autant que son compagnon, mais elle n’avait pas à rougir (ironique vu sa peau rouge).
Donc, oui, elle était là, fidèle secrétaire à son poste. Car oui, gérer les visites, les clients, visiteurs. C’était son boulot. Elle était la grande gueule des deux assistants. Elle n’avait pas peur de dire ce qu’elle pensait et de recadrer les gens. Il paraitrait que cette assurance venait aussi de la position de son maitre. Cela aidait d’être protégée par l’un des mages les plus qualifiés de l’établissement… Surtout quand il était sujet des rumeurs les plus obscurs. Halala, les mythes des pratiques interdites.
Donc, oui, elle attendait la venue sur son bureau. Bureau qui était d’ailleurs dotée d’une chaise assez haute, qu’elle n’est pas l’air trop petite malgré ses 50 cms. Bon elle restait petite, mais cela n’avait rien de dramatique pour elle. Se laissant aller en arrière, elle regardait le couloir éclairé par les bougies, ses yeux d’or se perdant dans le couloir. Se grattant ses cheveux d’ébène, elle finit par ouvrir les yeux. Elle avait reçu une description sommaire : une petite fée au teint noir. La queue de la diablesse s’agita en tout sens. Pour une fois qu’une beauté était à sa taille. Elle se maugréait intérieurement de ne pas avoir choisi meilleure tenue. Se tournant, elle défit les premiers boutons de sa chemise donnant une vue plus que plongeante sur sa poitrine (assez fournie pour son échelle). Et comme si elle avait été discrète, elle se retournait vers l’élève.
« Miss Wenelia. On m’avait dit qu’une fée nécromancienne devait arrivée, mais on ne m’avait pas prévenu qu’elle faisait lever les morts juste avec sa beauté. »
C’était incroyablement peu subtil vu son clin d’œil appuyait sur le lever. Elle était ainsi, à draguer avec la subtilité d’un éléphant dans un magasin de porcelaine. Déployant magiquement ses ailes, elle se laissa planer jusqu’en bas.
« J’imagine que tu dois être impatiente de rentrer. Je sais pas ce qu’il te veut, mais n’hésite pas à repasser. Je peux me montrer gentille. »
Encore un clin d’œil alors que sa queue venait ouvrir une petite porte dans la porte. Oui, petite attention aux êtres particulièrement petits. Dérangé peut-être, mais il avait une certaine délicatesse pour ses invités.
Et oui, Lucie ignorait passablement que les raisons qui poussaient la fée a venir ici n’était guère avenantes.
Est-ce que ce château allait tenir ? C’était le grand dilemme de la nuit. Chaque pierre de cet édifice avait été posé avec soin, avec la meilleure précision possible. Tant d’effort, tant d’énergie, mais un rien, un souffle du destin pouvait tout faire basculer. Ainsi en allait de tout dans ce monde. Rien n’était acquis, tout pouvait basculer à n’importe quel moment. Et pourtant, on continuait à construire, à monter toujours plus haut, plus précisément. Et plus on monte, plus le risque augmente. Jusqu’à celle de trop et que tout s’écroule.
« MERDE ! »
Un petit poing venait de frapper sur le bureau alors que Lucie levait les yeux au ciel. Décidemment, faire un château de carte de quatre étages n’étaient pas une mince affaire. La diablotine en était passablement exaspérée. Exaspérée de ce château de carte qui ne finissait pas. Et puis, pourquoi rester aussi tard derrière le comptoir. C’était si cliché du mage noir qui attendait la nuit pour rencontrer quelqu’un. Evidemment, elle ne réfléchissait pas plus loin. Elle n’était pas réellement la plus aiguisée des diablotines… Enfin si ce qu’elle pensait, mais à force de servir un maitre aux savoirs aussi large, elle avait fini par devenir bien plus maligne que ses pairs. Pas autant que son compagnon, mais elle n’avait pas à rougir (ironique vu sa peau rouge).
Donc, oui, elle était là, fidèle secrétaire à son poste. Car oui, gérer les visites, les clients, visiteurs. C’était son boulot. Elle était la grande gueule des deux assistants. Elle n’avait pas peur de dire ce qu’elle pensait et de recadrer les gens. Il paraitrait que cette assurance venait aussi de la position de son maitre. Cela aidait d’être protégée par l’un des mages les plus qualifiés de l’établissement… Surtout quand il était sujet des rumeurs les plus obscurs. Halala, les mythes des pratiques interdites.
Donc, oui, elle attendait la venue sur son bureau. Bureau qui était d’ailleurs dotée d’une chaise assez haute, qu’elle n’est pas l’air trop petite malgré ses 50 cms. Bon elle restait petite, mais cela n’avait rien de dramatique pour elle. Se laissant aller en arrière, elle regardait le couloir éclairé par les bougies, ses yeux d’or se perdant dans le couloir. Se grattant ses cheveux d’ébène, elle finit par ouvrir les yeux. Elle avait reçu une description sommaire : une petite fée au teint noir. La queue de la diablesse s’agita en tout sens. Pour une fois qu’une beauté était à sa taille. Elle se maugréait intérieurement de ne pas avoir choisi meilleure tenue. Se tournant, elle défit les premiers boutons de sa chemise donnant une vue plus que plongeante sur sa poitrine (assez fournie pour son échelle). Et comme si elle avait été discrète, elle se retournait vers l’élève.
« Miss Wenelia. On m’avait dit qu’une fée nécromancienne devait arrivée, mais on ne m’avait pas prévenu qu’elle faisait lever les morts juste avec sa beauté. »
C’était incroyablement peu subtil vu son clin d’œil appuyait sur le lever. Elle était ainsi, à draguer avec la subtilité d’un éléphant dans un magasin de porcelaine. Déployant magiquement ses ailes, elle se laissa planer jusqu’en bas.
« J’imagine que tu dois être impatiente de rentrer. Je sais pas ce qu’il te veut, mais n’hésite pas à repasser. Je peux me montrer gentille. »
Encore un clin d’œil alors que sa queue venait ouvrir une petite porte dans la porte. Oui, petite attention aux êtres particulièrement petits. Dérangé peut-être, mais il avait une certaine délicatesse pour ses invités.
Et oui, Lucie ignorait passablement que les raisons qui poussaient la fée a venir ici n’était guère avenantes.
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Comme toujours, Wenelia était appliquée. Elle se trouvait au sein de la grande bibliothèque de l’Université lorsqu’on était venu la déranger pour... Lui mettre la pression. Très clairement, difficile de voir ça autrement pour elle. Et pour la plupart des étudiants qui entendraient un message qui ressemblait très précisément au suivant :
"Miss Wenelia. Vous avez une convocation pour vous rendre au bureau du Dérangeant à minuit. Ne soyez pas en retard. Le sujet à traiter est particulièrement délicat et il en va de votre avenir dans cet établissement.”
Bien évidemment, la jeune fée avait essayé de ne pas se montrer perturbée, hochant simplement la tête avec un air solennel. Lorsque son interlocuteur avait tourné les talons, l’étudiante avait enfoui son visage dans le grand livre devant elle, le cœur battant à vive allure, la gorge nouée. Avait-elle fait dernièrement quelque chose qui mettait en péril son avenir ici-bas ? Certes, il y avait cette altercation avec une humaine insupportable d’un autre Cursus, mais au final tout ceci c’était réglé comme il le fallait. Ce n’était pas à cause de ça, si ? La jeune femme se tritura les tresses pendant quelques secondes avant de soupirer profondément. Se stresser davantage était inutile, elle devait poursuivre ses révisions puis elle verrait cela dans la nuit. Quelle idée saugrenue encore de faire venir les gens à minuit...
**
Les heures s’étaient écoulées et après un bref repos dans sa chambre estudiantine, la fée avait volé en direction du bureau. Elle portait une tunique longue, sombre et dorée, rappelant ses propres couleurs. Un joli collier ornait son cou, quelques accessoires brillaient dans ses locks, ses mains elles-mêmes étaient couvertes de bracelets entrelaçant ses doigts. Ce n’était pas inconnu que Wenelia aimait se parer de jolies choses, après tout, rien d’étonnant à cela. Et puis si jamais la nouvelle était mauvaise, elle serait déjà habillée d’une belle manière pour aller boire excessivement dans un bel endroit.
Son vol la mena jusqu’au bureau de la diablotine Lucie. Wenelia se posa habilement au sol, grimaçant un peu de voir ce grand bureau. Elle aurait aimé qu’un bureau aille avec ce petit être comme elle, mais... Hé, on n'avait pas tout ce qu’on voulait dans la vie, elle était la première à en avoir conscience.
Passons. Elle s’était posée, scrutant étrangement la diablotine qui s’était détourné, trifouillant son haut.
« Bonsoir Dame Lucie. »
Fit-elle en effectuant une jolie révérence, faisant mine de ne pas avoir fait attention à ce décolleté qui attirait l’œil. Certes Wenelia était sage, mais cela n’empêchait pas de savoir apprécier les belles choses. Et ce n’était pas tous les jours qu’elle voyait des êtres aussi petits qu’elle. La tentative de drague lui arracha un petit sourire en coin des lèvres.
« Si seulement c’était vrai, je n’aurais pas besoin de dépenser mon mana. »
Répondit-elle avec une pointe d’amusement dans la voix. Cela la détendait un peu, c’était ça de pris. Wenelia écouta la suite et se contenta de hocher la tête, une lueur toujours amusée dans l’œil.
« Je m’en souviendrais. »
Du moins, si elle n’était pas dégagée de là à la suite de cet entretien.
Inspirant profondément, la jeune fae prit son courage à deux mains et vola un peu jusque devant la petite porte, appréciant ce point. Elle-même avait milité afin d’obtenir des aménagements pour les êtres de petites tailles : ce n’était pas parce que les Humains étaient ici en majorités qu’eux, minorités, n’avaient pas le droit à pouvoir suivre les cours de manière optimale. Si ici il n’était pas question de cours, il était question d’avoir des outils aménagés pour les tailles. Voir que Le Dérangeant l’avait fait pour ses diablotins faisait plaisir. Grand plaisir même.
Wenelia salua la diablotine d’un geste de la main avant de disparaître dans l’autre pièce.
Là, elle vola jusqu’à être à la bonne hauteur, effectuant une révérence polie au possible.
« Bonsoir Pléiade Le Dérangeant. Vous souhaitiez me voir. »
Son cœur reprenait doucement mais sûrement sa course infernale. Bon sang. Elle espérait qu’il ferait vite, mais le connaissant... Il ne serait peut-être pas concis, histoire d’alimenter le feu de son stress.
"Miss Wenelia. Vous avez une convocation pour vous rendre au bureau du Dérangeant à minuit. Ne soyez pas en retard. Le sujet à traiter est particulièrement délicat et il en va de votre avenir dans cet établissement.”
Bien évidemment, la jeune fée avait essayé de ne pas se montrer perturbée, hochant simplement la tête avec un air solennel. Lorsque son interlocuteur avait tourné les talons, l’étudiante avait enfoui son visage dans le grand livre devant elle, le cœur battant à vive allure, la gorge nouée. Avait-elle fait dernièrement quelque chose qui mettait en péril son avenir ici-bas ? Certes, il y avait cette altercation avec une humaine insupportable d’un autre Cursus, mais au final tout ceci c’était réglé comme il le fallait. Ce n’était pas à cause de ça, si ? La jeune femme se tritura les tresses pendant quelques secondes avant de soupirer profondément. Se stresser davantage était inutile, elle devait poursuivre ses révisions puis elle verrait cela dans la nuit. Quelle idée saugrenue encore de faire venir les gens à minuit...
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Les heures s’étaient écoulées et après un bref repos dans sa chambre estudiantine, la fée avait volé en direction du bureau. Elle portait une tunique longue, sombre et dorée, rappelant ses propres couleurs. Un joli collier ornait son cou, quelques accessoires brillaient dans ses locks, ses mains elles-mêmes étaient couvertes de bracelets entrelaçant ses doigts. Ce n’était pas inconnu que Wenelia aimait se parer de jolies choses, après tout, rien d’étonnant à cela. Et puis si jamais la nouvelle était mauvaise, elle serait déjà habillée d’une belle manière pour aller boire excessivement dans un bel endroit.
Son vol la mena jusqu’au bureau de la diablotine Lucie. Wenelia se posa habilement au sol, grimaçant un peu de voir ce grand bureau. Elle aurait aimé qu’un bureau aille avec ce petit être comme elle, mais... Hé, on n'avait pas tout ce qu’on voulait dans la vie, elle était la première à en avoir conscience.
Passons. Elle s’était posée, scrutant étrangement la diablotine qui s’était détourné, trifouillant son haut.
« Bonsoir Dame Lucie. »
Fit-elle en effectuant une jolie révérence, faisant mine de ne pas avoir fait attention à ce décolleté qui attirait l’œil. Certes Wenelia était sage, mais cela n’empêchait pas de savoir apprécier les belles choses. Et ce n’était pas tous les jours qu’elle voyait des êtres aussi petits qu’elle. La tentative de drague lui arracha un petit sourire en coin des lèvres.
« Si seulement c’était vrai, je n’aurais pas besoin de dépenser mon mana. »
Répondit-elle avec une pointe d’amusement dans la voix. Cela la détendait un peu, c’était ça de pris. Wenelia écouta la suite et se contenta de hocher la tête, une lueur toujours amusée dans l’œil.
« Je m’en souviendrais. »
Du moins, si elle n’était pas dégagée de là à la suite de cet entretien.
Inspirant profondément, la jeune fae prit son courage à deux mains et vola un peu jusque devant la petite porte, appréciant ce point. Elle-même avait milité afin d’obtenir des aménagements pour les êtres de petites tailles : ce n’était pas parce que les Humains étaient ici en majorités qu’eux, minorités, n’avaient pas le droit à pouvoir suivre les cours de manière optimale. Si ici il n’était pas question de cours, il était question d’avoir des outils aménagés pour les tailles. Voir que Le Dérangeant l’avait fait pour ses diablotins faisait plaisir. Grand plaisir même.
Wenelia salua la diablotine d’un geste de la main avant de disparaître dans l’autre pièce.
Là, elle vola jusqu’à être à la bonne hauteur, effectuant une révérence polie au possible.
« Bonsoir Pléiade Le Dérangeant. Vous souhaitiez me voir. »
Son cœur reprenait doucement mais sûrement sa course infernale. Bon sang. Elle espérait qu’il ferait vite, mais le connaissant... Il ne serait peut-être pas concis, histoire d’alimenter le feu de son stress.
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Un grand sourire s’élargissait. Dame ! Elle aimait bien la politesse. Evidement, elle avait appris à en recevoir depuis le temps, mais pour un être si modeste qu’elle, cela restait tout de même plaisant à attendre. Battant des mains, elle semblait particulièrement réjouie. Un peu de pointe d’humour était plus qu’appréciable en ces temps ! En plus, elle ne disait non à sa proposition. Comment ne pouvait-elle pas être heureuse ?
« Olala. C’est vrai que les mages ont tous ces trucs de mana. En tout cas, je retiens que tu te souviennes. Ici, le mensonge est proscrit »
Une mise en garde. Le Dérangeant ne voulait que la vérité. Rien d’autre. Lui mentir c’était s’assurer que l’avoir contre soi. Et il respectait sa propre contrainte. On pouvait se plaindre de son manque de clarté, de l’ambiguïté de ses propos, mais au grand jamais, on ne pouvait lui reprocher d’avoir menti. Certains l’ont fait, mais leurs avis n’étaient guère plus que des brises pour le sorcier d’ici.
Enfin, la petite fée pouvait entrer dans l’établissement. Ce n’était pas vraiment l’endroit le plus nécromancien qu’on pouvait le penser. Oubliez les murs noirs, poussiéreux et humide. Tout était très propre et entretenu par Asmodeus. Non, la décoration restait sobre. Les murs étaient de pierres, enfin, pour ceux qui n’étaient pas recouvert d’immenses bibliothèques plus que rempli. Malgré la seule luminosité des bougies. A sa gauche, on devinait deux grandes fenêtres, ici cachée par des épais rideaux rouges aux bordures d’or.
A la lumière des chandeliers présents sur le bureau, on pouvait devenir plusieurs tableaux derrière lui. Il y en avait des connus de tous. 6 tableaux en triangle. Ceux à sa droite étaient composés d’un homme d’âge mûr aux traits tiret. Juste en dessous, on y voyait les tableaux d’Asmodeus et Lucie. Si quelqu’un avait encore des doutes sur son attention à ses petits diablotins, il était à présent lever. A gauche, le sommet était incarné par la Dame et la base d’Ayshara et d’une charmante fille aux cheveux noirs et aux yeux bleus. Nul doute que l’invité du jour y reconnaitrait même une fée. Fallait il être un génie pour comprendre que ces 6 personnes avaient marqué la Pléiade ? Surement pas. Chacun avait du faire quelque chose, mais quoi ?
Des êtres ici présents, on comptait donc le Dérangeant et Asmodeus. Le petit diablotin s’inclina lui aussi respectueusement avant de détaler vers la sortie. Il n’avait guère envie de se retrouver au milieu de la conversation. Notons qu’à peine il ouvrait la porte qu’il était acceuilli d’un fantastique et joyeux « MOMOOOO » de Lucie avant que la porte ne se ferme.
Le Dérangeant ne réagit guère à ce cri, mais il arrêta d’écrire à la venue de Wenelia. Rangeant ses papiers dans un tiroir, il laissa ainsi un bureau parfaitement ranger.
« Si je voulais te voir, ce serait déjà fait. On est ici pour discuter. »
Petit sourire en coin. Moquerie ou plaisanterie. Il indiqua néanmoins la chaise installée sur son bureau qui était fait sur mesure pour la fée. Un fauteuil de bois noir aux coussins blancs et particulièrement confortable.
« Alors, voyons voir ce que nous avons aujourd’hui. Wenelia Nas’Fin. Fée venue des îles paradisiaques. Entrée dans l’académie grace à ma bourse, mais qui a réussi à se dispenser des frais de scolarité par un travail acharné. Versée dans la nécromancie, elle décide de s’amuser dans le cursus des pratiques interdites. Enfin en dernière année après quelques années de manquer, elle est à présent coincée dans le bureau du Dérangeant. »
Petit résumé d’une vie qu’elle connaissait.
« Somme toute un parcours… intéressant. Mais il manque tout de même d’une chose essentielle pour qu’il soit à la hauteur d’un grand parcours, tu ne trouves pas ? De mon point de vue, ça n’ira pas vers de hauts sommets comme ça. Alors, que te manques-tu dans ta vie ? »
« Olala. C’est vrai que les mages ont tous ces trucs de mana. En tout cas, je retiens que tu te souviennes. Ici, le mensonge est proscrit »
Une mise en garde. Le Dérangeant ne voulait que la vérité. Rien d’autre. Lui mentir c’était s’assurer que l’avoir contre soi. Et il respectait sa propre contrainte. On pouvait se plaindre de son manque de clarté, de l’ambiguïté de ses propos, mais au grand jamais, on ne pouvait lui reprocher d’avoir menti. Certains l’ont fait, mais leurs avis n’étaient guère plus que des brises pour le sorcier d’ici.
Enfin, la petite fée pouvait entrer dans l’établissement. Ce n’était pas vraiment l’endroit le plus nécromancien qu’on pouvait le penser. Oubliez les murs noirs, poussiéreux et humide. Tout était très propre et entretenu par Asmodeus. Non, la décoration restait sobre. Les murs étaient de pierres, enfin, pour ceux qui n’étaient pas recouvert d’immenses bibliothèques plus que rempli. Malgré la seule luminosité des bougies. A sa gauche, on devinait deux grandes fenêtres, ici cachée par des épais rideaux rouges aux bordures d’or.
A la lumière des chandeliers présents sur le bureau, on pouvait devenir plusieurs tableaux derrière lui. Il y en avait des connus de tous. 6 tableaux en triangle. Ceux à sa droite étaient composés d’un homme d’âge mûr aux traits tiret. Juste en dessous, on y voyait les tableaux d’Asmodeus et Lucie. Si quelqu’un avait encore des doutes sur son attention à ses petits diablotins, il était à présent lever. A gauche, le sommet était incarné par la Dame et la base d’Ayshara et d’une charmante fille aux cheveux noirs et aux yeux bleus. Nul doute que l’invité du jour y reconnaitrait même une fée. Fallait il être un génie pour comprendre que ces 6 personnes avaient marqué la Pléiade ? Surement pas. Chacun avait du faire quelque chose, mais quoi ?
Des êtres ici présents, on comptait donc le Dérangeant et Asmodeus. Le petit diablotin s’inclina lui aussi respectueusement avant de détaler vers la sortie. Il n’avait guère envie de se retrouver au milieu de la conversation. Notons qu’à peine il ouvrait la porte qu’il était acceuilli d’un fantastique et joyeux « MOMOOOO » de Lucie avant que la porte ne se ferme.
Le Dérangeant ne réagit guère à ce cri, mais il arrêta d’écrire à la venue de Wenelia. Rangeant ses papiers dans un tiroir, il laissa ainsi un bureau parfaitement ranger.
« Si je voulais te voir, ce serait déjà fait. On est ici pour discuter. »
Petit sourire en coin. Moquerie ou plaisanterie. Il indiqua néanmoins la chaise installée sur son bureau qui était fait sur mesure pour la fée. Un fauteuil de bois noir aux coussins blancs et particulièrement confortable.
« Alors, voyons voir ce que nous avons aujourd’hui. Wenelia Nas’Fin. Fée venue des îles paradisiaques. Entrée dans l’académie grace à ma bourse, mais qui a réussi à se dispenser des frais de scolarité par un travail acharné. Versée dans la nécromancie, elle décide de s’amuser dans le cursus des pratiques interdites. Enfin en dernière année après quelques années de manquer, elle est à présent coincée dans le bureau du Dérangeant. »
Petit résumé d’une vie qu’elle connaissait.
« Somme toute un parcours… intéressant. Mais il manque tout de même d’une chose essentielle pour qu’il soit à la hauteur d’un grand parcours, tu ne trouves pas ? De mon point de vue, ça n’ira pas vers de hauts sommets comme ça. Alors, que te manques-tu dans ta vie ? »
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Wenelia avait répondu à la diablotine par un petit sourire mutin tout à fait contrôlé, sans prononcer un mot de plus. Il n’y en avait pas besoin et si cette réunion finissait mal, elle savait déjà où aller se changer les idées. Cette interaction conclue, la fée pénétra donc dans l’antre du nécromancien de renom.
Ses prunelles d’or vagabondèrent discrètement sur les lieux, notant la décoration judicieusement choisie : elle n’était pas trop exubérante, pas non plus dans le cliché, c’était juste ce qu’il fallait. Et surtout tous ces livres lui faisaient tourner la tête, c’était fantastique. Tous ces livres présents... Choisis par Le Dérangeant en plus ? Ils devaient être si intéressants ! Heureusement que la petite fée se tenait bien, elle restait polie et distinguée, admirant les tableaux avec un air intrigué. La Dame de l’Académie ? Rien que ça, c’était impressionnant. Et même l’Impératrice du Reike... Cet homme était vraiment incroyable à ces yeux pour être aussi proches de telles personnalités.
Son cœur battait toujours la chamade, mais elle restait extérieurement détendue au possible. Elle suivit à peine du regard le diablotin fuyant après sa révérence, ses oreilles frémirent en entendant le cri, mais encore une fois elle ne bougea pas.
La demoiselle grimaça intérieurement à la remarque de son aîné, hochant simplement la tête en guise de réponse. En effet, le choix des mots étaient toujours délicats avec cette liche sinon elle jouait avec sans remords. Cela piquait parfois le côté susceptible de Wenelia mais elle essayait de prendre sur elle au maximum et ainsi l’étudiante veillait à essayer de soigner encore plus ses dires.
Enfin au moins il était l’un des rares à intégrer les personnes comme elle au sein de cet endroit, en témoignait le fauteuil miniature et fort confortable posé sur le bureau. La fée vola jusque-là et s’installa dessus tout en arrangeant un peu ses ailes afin d’être plus à l’aise. Ses mains se posèrent sur ses genoux, elle se positionna bien droite et porta toute son attention vers le géant (elle n’était pas petite, c’étaient les autres qui étaient trop grands).
Dérangeant exprimait donc là son CV en quelques sortes. Elle se retint de couper un instant la parole de l’homme, juste pour préciser qu’elle avait redoublé juste deux années. Deux ! Il fallait le souligner tout de même. “Quelques années”, cela lui donnait l’impression qu’elle en avait perdu plus. Qu’importe, elle ravala un peu sa fierté et hocha la tête. C’était ça.
La suite ? Manquer quelque chose pour être à la hauteur d’un grand parcours ? Bien sûr qu’il en manquait. Pas qu’une à son goût. Wenelia redressa un peu son menton.
« En effet je suis de votre avis. Il manque quelque chose pour être digne de ceux qui ont de véritables grands parcours. »
Elle se racla la gorge doucement.
« A mes yeux, il en manque deux. »
Wenelia leva un premier doigt, observant tranquillement l’homme en face... Ou plutôt au-dessus d’elle vu les différences de taille.
« Premièrement, d’être l’apprentie d’une Pléiade qui aurait donc reconnu mon potentiel. De préfèrence la Pléiade s’occupant de mon Cursus. »
Elle leva donc un deuxième doigt.
« Deuxièmement, un accomplissement grandiose. Par exemple, vous avez réussi à devenir une Liche et cela a marqué fortement les esprits. J’ai une piste, je veux moi aussi réussir quelque chose qui fera davantage reconnaître ma valeur. »
Elle reposa sa main sur ses genoux, l’air toujours assuré et sérieux.
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Deux choses à son parcours ? Voilà donc qui intriguait le Dérangeant. Elle avait une certaine ambition. Ce n’était pas une mauvaise chose, mais l’ambition restait une lame à double tranchant. Elle pouvait aussi bien permettre d’atteindre de haut sommets qu’être un poison qui rongeait de l’intérieur. Il pouvait corrompre même les plus braves et dans une académie de mage… Hé bien, cela pouvait être rapidement catastrophique.
Jusqu’où pouvait-on aller ?Il le savait lui-même. Il n’était pas un maitre en combat direct, mais avec de la préparation ? Ranimer des insectes, des petits animaux pour aller chercher des restes biologiques de personnes et lancer des malédictions, corrompre eau, nourriture de nations complètes. Et à ça, on associait son immortalité virtuelle ? Oui, si il avait l’ambition d’aller trop loin, il pourrait surement y arriver de la pire des manière. Heureusement qu’il n’avait ni l’ambition de se lancer dans la conquête ou de mettre le monde à feu et à sang. De toute façon, ce serait inutile. La vie trouve toujours son chemin.
« Plutôt téméraire. »
Pas une critique. Un fait. Elle demandait complètement de devenir son apprenti. Elle n’avait pas tort et le Dérangeant n’y manquait pas de le noter. C’était un peu le but de cette entrevue de toute façon.
« En effet, devenir une apprentie est pratiquement une condition sine qua none si tu veux atteindre de nouveaux sommets. Certes, tu peux réussir ton cursus, mais il y a bien plus à apprendre auprès d’une Pléiade que n’importe quel cours. Après tout, les professeurs en connaissent toujours plus que leurs élèves. »
Et encore, même en devenant Pléiade… il avait encore beaucoup à apprendre sur la magie, même sur celle dont il était censé être l’expert. Après tout, des milliers d’années de connaissance ne s’intégrait pas instantanément.
« Pour ton accomplissement… »
Il fit un petit mouvement dédaigneux.
« … Ne te prends pas la tête pour si peu. Cela viendra avec son temps. Ne te brule pas les ailes. Prends ton temps de bien faire les choses. Crois-en la sagesse des anciens… Même si tu es mon ainée en réalité. »
Situation quelque peu ironique au vu de la différence d’évolution des âges.
« Bref, concernant de devenir une apprentie. Pour le moment, je puis assurer que les autres pléiades en ont un peu rien à foutre de te prendre comme apprenti. Et si tu veux l’être avec moi, clairement, ne compte pas sur ton potentiel. »
Petite pause purement théâtrale. Oui, il n’était pas forcément le plus diplomate.
« Je l’ai déjà bien cerné pour toi. Après tout, si je n’avais pas vu, tu serais encore entrain de te prendre la tête avec tes parents. Nan, nan, nan. Là, tu étais en période de test. Ce qui faut, c’était aussi de la persévérance. Le potentiel sans l’exploiter ne vaut rien ! Et ça, tu l’as. Ca fait 18 ans que je n'avais pas quelqu’un qui puit me redonner l’envie d’avoir une apprentie. Enfin… Beaucoup de paroles, encore et encore. Où en étais-je ? Ah, oui, tu veux devenir mon apprentie ? La place est libre. Donc… Premières impressions ? »
Et il venait de dire comme ça aussi normalement que s’il ouvrait une porte.
Jusqu’où pouvait-on aller ?Il le savait lui-même. Il n’était pas un maitre en combat direct, mais avec de la préparation ? Ranimer des insectes, des petits animaux pour aller chercher des restes biologiques de personnes et lancer des malédictions, corrompre eau, nourriture de nations complètes. Et à ça, on associait son immortalité virtuelle ? Oui, si il avait l’ambition d’aller trop loin, il pourrait surement y arriver de la pire des manière. Heureusement qu’il n’avait ni l’ambition de se lancer dans la conquête ou de mettre le monde à feu et à sang. De toute façon, ce serait inutile. La vie trouve toujours son chemin.
« Plutôt téméraire. »
Pas une critique. Un fait. Elle demandait complètement de devenir son apprenti. Elle n’avait pas tort et le Dérangeant n’y manquait pas de le noter. C’était un peu le but de cette entrevue de toute façon.
« En effet, devenir une apprentie est pratiquement une condition sine qua none si tu veux atteindre de nouveaux sommets. Certes, tu peux réussir ton cursus, mais il y a bien plus à apprendre auprès d’une Pléiade que n’importe quel cours. Après tout, les professeurs en connaissent toujours plus que leurs élèves. »
Et encore, même en devenant Pléiade… il avait encore beaucoup à apprendre sur la magie, même sur celle dont il était censé être l’expert. Après tout, des milliers d’années de connaissance ne s’intégrait pas instantanément.
« Pour ton accomplissement… »
Il fit un petit mouvement dédaigneux.
« … Ne te prends pas la tête pour si peu. Cela viendra avec son temps. Ne te brule pas les ailes. Prends ton temps de bien faire les choses. Crois-en la sagesse des anciens… Même si tu es mon ainée en réalité. »
Situation quelque peu ironique au vu de la différence d’évolution des âges.
« Bref, concernant de devenir une apprentie. Pour le moment, je puis assurer que les autres pléiades en ont un peu rien à foutre de te prendre comme apprenti. Et si tu veux l’être avec moi, clairement, ne compte pas sur ton potentiel. »
Petite pause purement théâtrale. Oui, il n’était pas forcément le plus diplomate.
« Je l’ai déjà bien cerné pour toi. Après tout, si je n’avais pas vu, tu serais encore entrain de te prendre la tête avec tes parents. Nan, nan, nan. Là, tu étais en période de test. Ce qui faut, c’était aussi de la persévérance. Le potentiel sans l’exploiter ne vaut rien ! Et ça, tu l’as. Ca fait 18 ans que je n'avais pas quelqu’un qui puit me redonner l’envie d’avoir une apprentie. Enfin… Beaucoup de paroles, encore et encore. Où en étais-je ? Ah, oui, tu veux devenir mon apprentie ? La place est libre. Donc… Premières impressions ? »
Et il venait de dire comme ça aussi normalement que s’il ouvrait une porte.
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