
Noble du Reike
Tagar Reys

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Race: Humain
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26 septembre de l'an 3
Je vais rencontrer une sommité, que dis-je une véritable légende ! J’ai en effet pris rendez-vous avec la Voix de l’Empire en personne. Enfin, disons que mon secrétariat a pris contact avec son secrétariat pour réussir à coïncider nos agendas, mais le résultat est bien là.
Je jette une dernière un coup d’œil à ma tenue, noire avec des broderies d’argent, très classique, la seule excentricité, ce sont les boutons en métaux précieux, comme un rappel au fait que je maîtrise la magie de cet élément. Je frappe donc à la grande porte et comme j’y suis invité, j’entre dans le bureau. Je m’attendais à un cadre assez froid, avec une grande table, des colonnes de marbre supportant un second étage, et pour décorations, des statues et des fontaines avec de l’eau jaillissant.
À la place, j’ai une grande pièce, dont la plus grande partie est constituée de ranger d’étagère remplie à ras bord de livre. Ces derniers sont partout et je peux voir qu’au premier étage, grâce à une ouverture dans le plafond, c’est la même chose. Il y a même une fenêtre ronde pour dispenser un peu de lumière. Le bois est le matériau dominant et c’est très chaleureux comme ambiance. J’ai vraiment envie de prendre un ouvrage et de bouquiner tranquillement en prenant un bon thé, mais je ne suis pas là pour cela.
Je m’avance donc un petit peu dans le sanctuaire de maître Genryusai qui est au service du couple Impérial depuis une éternité. Je ne sais pas si une personne ici s’en souvient. De toute façon, ce n’est pas le plus important, car son dernier exploit, la victoire contre un Titan qui était censé être son père, éclipse tout.
J’avoue être fasciné par un être capable de vaincre une créature censée être immortelle. J’espère juste qu’il sera de bonne humeur et qu’il a des petits gâteaux, toute cette tension m’a donné faim.
Je vais rencontrer une sommité, que dis-je une véritable légende ! J’ai en effet pris rendez-vous avec la Voix de l’Empire en personne. Enfin, disons que mon secrétariat a pris contact avec son secrétariat pour réussir à coïncider nos agendas, mais le résultat est bien là.
Je jette une dernière un coup d’œil à ma tenue, noire avec des broderies d’argent, très classique, la seule excentricité, ce sont les boutons en métaux précieux, comme un rappel au fait que je maîtrise la magie de cet élément. Je frappe donc à la grande porte et comme j’y suis invité, j’entre dans le bureau. Je m’attendais à un cadre assez froid, avec une grande table, des colonnes de marbre supportant un second étage, et pour décorations, des statues et des fontaines avec de l’eau jaillissant.
À la place, j’ai une grande pièce, dont la plus grande partie est constituée de ranger d’étagère remplie à ras bord de livre. Ces derniers sont partout et je peux voir qu’au premier étage, grâce à une ouverture dans le plafond, c’est la même chose. Il y a même une fenêtre ronde pour dispenser un peu de lumière. Le bois est le matériau dominant et c’est très chaleureux comme ambiance. J’ai vraiment envie de prendre un ouvrage et de bouquiner tranquillement en prenant un bon thé, mais je ne suis pas là pour cela.
Je m’avance donc un petit peu dans le sanctuaire de maître Genryusai qui est au service du couple Impérial depuis une éternité. Je ne sais pas si une personne ici s’en souvient. De toute façon, ce n’est pas le plus important, car son dernier exploit, la victoire contre un Titan qui était censé être son père, éclipse tout.
J’avoue être fasciné par un être capable de vaincre une créature censée être immortelle. J’espère juste qu’il sera de bonne humeur et qu’il a des petits gâteaux, toute cette tension m’a donné faim.
Invité
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¬ 26 septembre de l'an 3,
Un peu plus tôt dans la matinée, Genryusai jeta un œil à son planning de la journée, comme à son habitude. Il savait qu'en début d’après midi, il allait rencontrer Tagar Reys le nouveau ministre, plus exactement le « Cœur » du Reike.
Alors qu'il revint d'un repas partagé avec le Roi, le vieil homme ne perdit pas de temps et se plongea dans sa paperasse pour avancer certains sujets complexes. Le millénaire n'appréciait guère être assis et préférait largement travailler debout : pour cela il avait un pupitre qu'il utilisait comme bureau. Grattant quelques lettres sur un parchemin destiné à l'Université de Drakstrang, Genryusai fut arraché de ses pensées par un « toc » à la porte.
Le Vice-Roi afficha une légère surprise sur son visage, les sourcils froncés.
— Qui peut bien me déranger à cette heure ? Se demandait-il.
En réalité, il avait complètement oublié son rendez-vous, non pas par irrespect mais surtout à cause des nombreuses problématiques de la récente guerre qui le travaille. Le vieil homme, à cause de son âge très avancé, avait beaucoup plus de mal à digérer les évènements en comparaison de sa jeunesse.
— Entrez.
Il replongea son regard sur le papyrus et fit de nouveau danser la plume noirâtre, en attendant l'entrée du perturbateur.
— Hm, il ne faut pas oublier... Et puis... Marmonnait-il dans sa longue barbe blanche.
Du coin d’œil, il aperçut le jeune homme proche. Il déposa le bout de plume dans l'encrier et saisit sa canne en bois qui reposait sur le pied du pupitre : il prit appui dessus et s'approcha de l'inconnu de toute sa prestance. Il porte un uniforme assez spécifique à sa stature : un kimono noir avec, par dessus, une veste légère blanche qu'il porte comme une cape. Finalement, ses yeux bruns perçants rencontrèrent ceux bleutés de l'homme pale. De sa voix sèche connue, Genryusai ouvre le dialogue.
— Que cherches-tu jeune homme ? Que fais-tu ici ?
La vieillesse et la sénilité étaient réellement l'une de ses plus grandes faiblesses.
.1.

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Tagar Reys

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J’arrive devant le ministre qui est en train d’écrire quelque chose. Je l’ai déjà vu lors de nombreuses manifestations, mais je doute qu’il ait déjà fait attention à moi. Après tout, cela ne fait qu’un mois que je suis ministre et avant, je n’étais qu’un obscur petit contrôleur des impôts. Il est assez impressionnant malgré sa canne, c’est sans doute dû à son kimono de la même couleur que mon propre vêtement avec une touche de blanc.
J’avais échafaudé différents scénarios dans ma tête, mon interlocuteur pouvait me snober complètement, car il est bien plus ancien que moi dans le poste, ou alors il serait content d’avoir un nouvel interlocuteur et nous pourrons devenir amis. Mais je ne m’attendais pas à être purement et simplement oublié !
Je regarde son visage, mais je ne vois nulle malice dans son regard et avec ses rides et sa longue barbe blanche, difficile de savoir s’il sourit ou pas. Je décide donc de prendre la situation au sérieux et de ne pas faire comme s’il s’agissait d’une simple blague. Il est très impressionnant physiquement et me dépasse d’une bonne tête, je pense même qu’il pourrait me briser comme une simple brindille, je m’incline donc, comme il convient et je lui annonce :
Je suis Tagar Reys, le nouveau ministre des Finances. Nous avions pris rendez-vous pour évoquer certains sujets sur l’Empire.
Je me relève et lui tends la main, espérant qu’il la prendra, tout en lui disant avec un grand sourire :
Je suis enchanté de faire votre connaissance.
J’espère que je ne vais pas me prendre un vent, ou pire, me faire jeter dehors. Ce serait ballot pour un premier contact. Nous sommes collègues et je pense que nous allons avoir besoin l’un de l’autre. J’ai envie de lui dire : s’il te plaît Papy, fais un effort, mais je garde cette pensée pour moi, je suis quelqu’un de prudent.
J’avais échafaudé différents scénarios dans ma tête, mon interlocuteur pouvait me snober complètement, car il est bien plus ancien que moi dans le poste, ou alors il serait content d’avoir un nouvel interlocuteur et nous pourrons devenir amis. Mais je ne m’attendais pas à être purement et simplement oublié !
Je regarde son visage, mais je ne vois nulle malice dans son regard et avec ses rides et sa longue barbe blanche, difficile de savoir s’il sourit ou pas. Je décide donc de prendre la situation au sérieux et de ne pas faire comme s’il s’agissait d’une simple blague. Il est très impressionnant physiquement et me dépasse d’une bonne tête, je pense même qu’il pourrait me briser comme une simple brindille, je m’incline donc, comme il convient et je lui annonce :
Je suis Tagar Reys, le nouveau ministre des Finances. Nous avions pris rendez-vous pour évoquer certains sujets sur l’Empire.
Je me relève et lui tends la main, espérant qu’il la prendra, tout en lui disant avec un grand sourire :
Je suis enchanté de faire votre connaissance.
J’espère que je ne vais pas me prendre un vent, ou pire, me faire jeter dehors. Ce serait ballot pour un premier contact. Nous sommes collègues et je pense que nous allons avoir besoin l’un de l’autre. J’ai envie de lui dire : s’il te plaît Papy, fais un effort, mais je garde cette pensée pour moi, je suis quelqu’un de prudent.
Invité
Invité

— Tagar Reys ? Marmonna le vieil homme, cherchant au fond de sa mémoire.
Son esprit s'éclaira aussitôt et se rappela qu'il avait bien rendez-vous ce jour avec cette personne. Comment avait-il pu oublier une chose d'aussi majeur ? Genryusai se reprit et saisit la main de son interlocuteur, le visage sérieux, sans un sourire.
— Mon esprit me joue des tours, veuillez excuser ce vieil homme pour cet oubli. Il retire sa main. Laissez-moi me présenter : je suis Genryusai, Vice-Roi du Reike. Suivez-moi, allons nous installer dans un endroit plus propice pour converser.
La « Voix » propose au « Coeur » de le suivre à travers le bureau. Il traverse l'allée des bouquins où de chaque côté se situe de longues rangées emplit d'encyclopédies, d'ouvrages sur la magie, le combat, des thèses et bien d'autres trouvailles intéressantes. Pendant la marche, Genryusai poursuit la conversation.
— Vous avez été promu depuis quelques semaines déjà me semble-t-il, n'est-ce pas ? Il jette un œil à Tagar, légèrement en contrebas, qui marche à ses côtés. Avec vos yeux neufs, avez-vous déjà observé de potentielles améliorations à apporter ? On dit qu'un nouveau est souvent candide et que son point de vue n'est pas biaisé par les mauvaises habitudes. Vous avez donc un potentiel non négligeable au sein du Royaume, vous en êtes conscient jeune homme ?
Le millénaire ne perd pas une seconde et cherche à cerner cet homme qui s'est retrouvé à cette position élevée au Reike. Son côté pédagogue à l'ancienne reprend le dessus, il veut mesurer les capacités de cette jeune génération qui prend peu à peu le pouvoir à travers le large désert reikois. Après la guerre, il ne pouvait se permettre de garder les cancres et encore moins des personnes dangereuses pour le couple et l'enfant. La marche à travers l'allée se termine sur un petit coin proche d'une cheminée, entourée de bois et de... Livres. Oui, toujours et encore plus de livres. On remarque aussi quelques tableaux, ici et là, de prestigieuses personnalités à travers les siècles.
— Prenez place.
Genryusai désigne du doigt l'un des canapés rougeâtres et reste en station debout, les deux mains sur sa canne.
.2.

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Tagar Reys

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Ouf, le vieil homme se souvient de moi, ce qui est une bonne chance, je ne serais pas chassé comme un vulgaire squatteur. Je le suis bien volontiers à travers la pièce et sur le chemin, je réponds à ses différentes questions :
Je suis devenu le Cœur que depuis le dix septembre. Je m’excuse de ne pas être venu plus tôt, mais je devais prendre la mesure de poste et régler certains problèmes urgents.
Ce fut en effet des journées très chargés. Je souris à ses remarques suivantes et je lui indique :
J’ai beaucoup d’idée et c’est justement pour avoir votre avis, que je souhaitais vous rencontrez. Vous connaissez bien mieux que n’importe qui le fonctionnement de l’Empire ainsi que l’état d’esprit Reikois.
Oui, ce sont des compliments, mais ils sont sincères. Nous arrivons ainsi dans un coin tout à fait agréable, et je m’assois à sa demande dans un fauteuil, ce qui est étrange, c’est que mon interlocuteur reste debout et je lui demande donc :
Vous êtes sûr de vouloir rester ainsi ?
Pour ma part, je suis bien, le siège étant confortable, c’est jusque qu’il n’y ait rien à manger ou à boire, mais je m’en contenterai, je peux ainsi prendre la parole :
Je voulais parler avec vous, car j’ai présenté certain projet à l’Empereur et il a semblé assez réactif, mais je voulais savoir comment présenter les choses au peuple. Je tiens à fédérer le plus de monde possible, en créant parmi nos concitoyens, un esprit d’innovation. L’esclavage était pratique par certains côtés, car certaines des tâches les plus rebutantes leur étaient dédié.
Mais tout ceci à changer, la superbe Impératrice à pris sa décision et nous devons faire avec. Je continu donc :
Les machines comme les moulins à vent ou à eau sont devenus indispensables pour éviter une récession. Mais il faudra créer une culture de l’innovation comme un concours d’inventeur par exemple. Une fois que nous aurons créé cette dynamique, une politique de Grands Travaux, en mettant à jour nos infrastructures, avec des ponts plus larges pour augmenter le transport des marchandises par exemple, pourraient être profitable. Le montant sera élevé au départ, mais au fur et à mesure, nous devrions récupérer notre investissement.
Voilà, je pense avoir dit le plus gros et j’attends son avis.
Je suis devenu le Cœur que depuis le dix septembre. Je m’excuse de ne pas être venu plus tôt, mais je devais prendre la mesure de poste et régler certains problèmes urgents.
Ce fut en effet des journées très chargés. Je souris à ses remarques suivantes et je lui indique :
J’ai beaucoup d’idée et c’est justement pour avoir votre avis, que je souhaitais vous rencontrez. Vous connaissez bien mieux que n’importe qui le fonctionnement de l’Empire ainsi que l’état d’esprit Reikois.
Oui, ce sont des compliments, mais ils sont sincères. Nous arrivons ainsi dans un coin tout à fait agréable, et je m’assois à sa demande dans un fauteuil, ce qui est étrange, c’est que mon interlocuteur reste debout et je lui demande donc :
Vous êtes sûr de vouloir rester ainsi ?
Pour ma part, je suis bien, le siège étant confortable, c’est jusque qu’il n’y ait rien à manger ou à boire, mais je m’en contenterai, je peux ainsi prendre la parole :
Je voulais parler avec vous, car j’ai présenté certain projet à l’Empereur et il a semblé assez réactif, mais je voulais savoir comment présenter les choses au peuple. Je tiens à fédérer le plus de monde possible, en créant parmi nos concitoyens, un esprit d’innovation. L’esclavage était pratique par certains côtés, car certaines des tâches les plus rebutantes leur étaient dédié.
Mais tout ceci à changer, la superbe Impératrice à pris sa décision et nous devons faire avec. Je continu donc :
Les machines comme les moulins à vent ou à eau sont devenus indispensables pour éviter une récession. Mais il faudra créer une culture de l’innovation comme un concours d’inventeur par exemple. Une fois que nous aurons créé cette dynamique, une politique de Grands Travaux, en mettant à jour nos infrastructures, avec des ponts plus larges pour augmenter le transport des marchandises par exemple, pourraient être profitable. Le montant sera élevé au départ, mais au fur et à mesure, nous devrions récupérer notre investissement.
Voilà, je pense avoir dit le plus gros et j’attends son avis.
Invité
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A la première excuse du jeune ministre, Genryusai lui jette un regard, légèrement déçu, et de répondre du tac au tac.
— Ministre Reys, il n'y a rien à excuser. Votre poste impose des responsabilités, par conséquent votre planning ne fera que s'alourdir avec le temps. Le vieil homme donne une tape à l'épaule du jeune homme comme pour lui souhaiter du courage pour la suite. Quant à mes connaissances, je n'ai pas la science infuse, en particulier avec les récents changements et la nouvelles génération : tout est à réapprendre.
L'invité s'installe dans un des canapés et, surprit par la station debout du millénaire, le questionne. Genryusai fait un signe de tête positif, les deux mains posées sur le sommet de sa canne atypique.
— Ne vous en faites pas pour moi, si j'en ressens le besoin, je prendrais place.
Beaucoup se laissent duper par l'âge du combattant pourtant, il est le dernier homme à sous-estimer. En soit, c'est plutôt bon signe : paraître faible aux yeux de tous est meilleur pour surprendre aux moments opportuns. Pendant qu'il répondait au nouveau conseiller, il l'observait : Tagar cherchait du regard une chose manquante sur la table basse. Genryusai avait l'habitude des entretiens et sentait plus ou moins ce qu'aurait souhaité ce ministre. Pour autant, il n'en ferait rien. Ils n'étaient pas ici pour faire ami-ami mais pour échanger sur des sujets importants.
En parlant de « sujets importants », le Cœur ouvre la voie en exprimant son idée d'innovation. Les yeux bruns du Demi-Titan sont plantés dans ceux de son interlocuteur. Ce serait effectivement bénéfique pour l'avenir du Reike : développer la créativité des reikois tout en leur donnant la possibilité de se dépasser, physiquement ET intellectuellement, cela n'ajouterai que de la plus-value au Royaume. Le Vice-Roi écouta attentivement, sans broncher, avant de prendre la parole à son tour.
— Voilà qui est intéressant « Grand Argentier »... Je suis positivement surpris de voir avec quelle vitesse vous vous êtes accaparé votre rôle. Gardant sa position immobile, il poursuit. Pour fédérer un maximum de personnes autour d'une idée ou d'un sujet, il faut que cela soit gagnant-gagnant sinon le concept ne durera qu'un temps avant de s'estomper. Généralement, un peuple a besoin de choses concrètes et assez rapidement. Notre peuple ne vit malheureusement pas des siècles, encore moins des millénaires, pour pouvoir profiter d'un gain dans un avenir proche, sans compter les nombreuses victimes de la guerre. L'état psychologique de nos hommes et femmes n'est donc pas en faveur à une idée sur le long terme...
Un silence s'impose, laissant quelques secondes de réflexion à l'Ancien.
— Voyons donc plus concrètement ce que l'on peut faire : le but est de rassembler autant de monde que nécessaire autour de l'innovation. Bien. Genryusai fait quelques pas ici et là, capté par ses pensées. Nous pouvons proposer une rémunération financière pour chaque idée qui apporte une réelle plus-value à la nation, c'est-à-dire qui touche le plus de monde tout en étant le moins cher à réaliser. Nous pouvons aussi jouer la carte des avantages sociaux pour intéresser les plus pauvres, ils verront dans cette opportunité une occasion de se soustraire de leur condition.
Le Vice-Roi se tait de nouveau, reprenant sa place tout en fixant longuement le jeune Reys.
— Mais la chose la plus importante : la reconnaissance. Celui ou celle qui décrochera une innovation intéressante, sera reconnu par la nation même et donc par le couple royal. N'est-ce pas intéressant pour rallier des individus autour d'un tel projet ?
.3.

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Tagar Reys

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Mon homologue est bien conciliant, ce qui me fait plaisir. Je sens qu’il est prêt à m’aider dans ma tâche et j’en ai la preuve quand il travaille sur mon idée. Je sors rapidement de ma sacoche une tablette d’argile et j’invoque grâce à ma magie du métal un stylet. Je prends rapidement quelques notes pendant qu’il délivre ses arguments et après avoir réfléchis quelques secondes, je lui propose :
Que pensez-vous d’un concours, ouvert à tous les Reikois, quelles que soient leurs conditions sociales ? Il y aurait plusieurs catégories comme agriculture, industrie ou encore armée, avec des prix à gagner, une médaille des inventeurs et la possibilité d’obtenir un atelier.
Cela me parait pas mal du tout, et je continue dans mon idée :
Comme vous le savez, le Gouvernement aide les jeunes entrepreneurs financièrement, avec comme retour, une partie des bénéfices. Je suis sûr que l’on pourrait créer cela pour les inventeurs, une sorte de bourse.
Mais pour tout cela, il faudrait changer de mentalité :
La principale difficulté que je perçois est de valoriser l’intelligence, il faut que dans ce pays, les libres-penseurs soient bien accueillis, car ce sont eux qui auront les idées. J’avoue que je ne sais pas comment faire cela, le terme intellectuel étant encore une insulte dans certains milieux.
J’en sais quelque chose, les autres enfants ne m’appréciant guère, avec en plus un père contrôleur royal, j’étais souvent la cible de leurs brimades. C’est d’ailleurs une des raisons pour laquelle j’étais autant avec mon paternel, car avec lui, au moins, je pouvais discuter librement de mes idées. Parler autant m’a donné soif, mais je n’ose pas demander à boire à mon hôte, car j’ai peur d’essuyer un refus, ni prendre ma flasque contenant de l’alcool de cerise que j’ai toujours sur moi, de peur de passer pour un alcoolique. Ma vie est difficile.
Que pensez-vous d’un concours, ouvert à tous les Reikois, quelles que soient leurs conditions sociales ? Il y aurait plusieurs catégories comme agriculture, industrie ou encore armée, avec des prix à gagner, une médaille des inventeurs et la possibilité d’obtenir un atelier.
Cela me parait pas mal du tout, et je continue dans mon idée :
Comme vous le savez, le Gouvernement aide les jeunes entrepreneurs financièrement, avec comme retour, une partie des bénéfices. Je suis sûr que l’on pourrait créer cela pour les inventeurs, une sorte de bourse.
Mais pour tout cela, il faudrait changer de mentalité :
La principale difficulté que je perçois est de valoriser l’intelligence, il faut que dans ce pays, les libres-penseurs soient bien accueillis, car ce sont eux qui auront les idées. J’avoue que je ne sais pas comment faire cela, le terme intellectuel étant encore une insulte dans certains milieux.
J’en sais quelque chose, les autres enfants ne m’appréciant guère, avec en plus un père contrôleur royal, j’étais souvent la cible de leurs brimades. C’est d’ailleurs une des raisons pour laquelle j’étais autant avec mon paternel, car avec lui, au moins, je pouvais discuter librement de mes idées. Parler autant m’a donné soif, mais je n’ose pas demander à boire à mon hôte, car j’ai peur d’essuyer un refus, ni prendre ma flasque contenant de l’alcool de cerise que j’ai toujours sur moi, de peur de passer pour un alcoolique. Ma vie est difficile.
Invité
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Sans le couper une seule fois, Genryusai écoutait attentivement les réponses du jeune conseiller. Malgré son jeune âge, on pouvait clairement voir dans ses yeux qu'il avait une multitude d'idées pour mener ses plans à bien. Sans oublier que les projets serviront au peuple, ils deviendront un outil à haut potentiel pour la nation reikoise. Le soleil à l'extérieur descend petit à petit de son zénith, créant un chemin de lumière traversant les carreaux de la fenêtre pour se poser sur la peau blanchâtre de l'homme à la longue barbe.
Soudain, lorsque Tagar prononça les mots « libres-penseurs », le front et les sourcils du vieillard se froncèrent laissant apparaitre les nombreux traits de rides. Une petite tension électrique se créa dans l'air, assez pour que le conseiller assit le ressente. Si jusqu'à maintenant le fait de vouloir guider le peuple pour qu'il puisse s'améliorer était une idée intéressante et viable, ici Genryusai n'était pas d'accord. Loin de là. Serrant un peu plus sa canne dans sa main, il s'avance d'un seul pas, encore loin du jeune homme et pourtant c'est comme s'il était tout proche de par sa stature.
— Conseiller Reys, amorce-t-il en laissant un silence de quelques secondes. Je me dois de vous rappeler une chose primordiale en tant que la « Main de l'Empereur » : notre but premier est la sauvegarde de notre nation. Et qui dit sauvegarde, dit tenir d'une main ferme le peuple pour qu'il ne s'agite pas au moindre pet de travers.
Le millénaire pivote légèrement de profil et regarde la fenêtre un peu plus loin, face au canapé de Tagar.
— Conseiller, savez-vous pourquoi les guerres existent ? Question rhétorique, le vieil homme reprend aussitôt. A cause de cette libre-pensée qui ne fait que nous séparer. Nous avons tous assister à la chute de Shoumei, ce peuple totalement absurde qui n'a cessé de se diviser lors des siècles passées et nous en voyons aujourd'hui le résultat : une terre poussiéreuse.
Genryusai regarde de nouveau son interlocuteur.
— Alors oui, nous ferons le nécessaire pour que notre peuple devienne meilleur, se perfectionne, innove : oui voilà, une ère d'innovation reikoise. Néanmois, son regard est plus menaçant encore, l'ère de la libre-pensée ne doit jamais être mis en avant, est-ce bien clair Grand Argentier Reys ?
Pendant un millième de seconde, l'aura du vieil homme créée un mirage chaud autour de lui, comme s'il allait exploser ici-même. Aussitôt, le mirage chaud disparait, la neutralité du millénaire reprend place sur son visage.
— Faisons en sorte que notre peuple vive dans de bonnes conditions et sous la protection de nos empereurs.
Est-ce la peur de voir son peuple se désintégrer comme l'a été Shoumei ? Ou est-ce la sénilité d'un vieillard qui ne cesse de croitre ? Pourtant, son discours n'était pas totalement faux : la libre-pensée n'a jamais apporté une plus-value à un peuple, seulement de la division. Au plus profond de son être, Genryusai souhaitait simplement veiller sur son peuple, le protéger, peut-être même le surprotéger. Ajouter de nouvelles blessures de guerre sur d'anciennes et voilà le produit de tout ceci : un être qui n'en peut plus de perdre des êtres chers et se met à agir de cette façon. Il est leur grand-père, leur père à tous et il se doit d'être sévère. Pour le bien de ses enfants. Pour le bien de son Reike.
.4.

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Tagar Reys

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Mes paroles semblent avoir fait réagir mon interlocuteur, notamment le terme de libre-penseur. Il me sort même un discours sur la guerre ! Personnellement, je ne suis pas d’accord avec lui. Les guerres existent à cause de problèmes économique interne ou externe. Les masses sont mécontentes, veulent du changement et comme la violence est le refuge de l’incompétence, les guerres arrivent. Je lui ajoute donc, tout à fait sérieux :
Je parlais de libre-penseur au niveau invention, des gens qui voient un problème technique et qui ont l’intelligence de trouver une solution inédite. Il n’a jamais été question d’inciter les gens à penser politique, le couple Impériale est la seule et unique solution pour notre nation, j’en suis convaincu.
Je pense exactement ce que je dis, l’impératrice est absolument parfaite et Tensai à la capacité de tuer un Titan, alors nous devons les garder tous les deux. En plus, l’Empereur est suffisamment intelligent pour me nommer Ministre des Finances même s’il n’avait pas besoin de me charcuter comme il l’a fait pour ma nomination. Enfin, tout cela, c’est du passé et maintenant que le futur nous tend les bras, je compte bien saisir ma chance. Mais pour changer notre nation, l’améliorer, j’ai besoin du soutien de l’homme qui me fait face, je lui pose donc la question :
J’aimerais donc mettre en place ce concours d’invention, est-ce que j’ai votre soutien ? Je sais que leurs Majestés sont sensibles à vos opinions et cela m’aiderait beaucoup lors de ma présentation.
Et voilà, un peu de flatterie ne fait jamais de mal. Une fois que j’aurais obtenu son accord à mon projet et si nous avons encore un peu de temps, j’aimerais lui parler de mon autre projet, créer une sorte de trêve parmi les compagnies marchandes pour concurrencer la SSG.
Je parlais de libre-penseur au niveau invention, des gens qui voient un problème technique et qui ont l’intelligence de trouver une solution inédite. Il n’a jamais été question d’inciter les gens à penser politique, le couple Impériale est la seule et unique solution pour notre nation, j’en suis convaincu.
Je pense exactement ce que je dis, l’impératrice est absolument parfaite et Tensai à la capacité de tuer un Titan, alors nous devons les garder tous les deux. En plus, l’Empereur est suffisamment intelligent pour me nommer Ministre des Finances même s’il n’avait pas besoin de me charcuter comme il l’a fait pour ma nomination. Enfin, tout cela, c’est du passé et maintenant que le futur nous tend les bras, je compte bien saisir ma chance. Mais pour changer notre nation, l’améliorer, j’ai besoin du soutien de l’homme qui me fait face, je lui pose donc la question :
J’aimerais donc mettre en place ce concours d’invention, est-ce que j’ai votre soutien ? Je sais que leurs Majestés sont sensibles à vos opinions et cela m’aiderait beaucoup lors de ma présentation.
Et voilà, un peu de flatterie ne fait jamais de mal. Une fois que j’aurais obtenu son accord à mon projet et si nous avons encore un peu de temps, j’aimerais lui parler de mon autre projet, créer une sorte de trêve parmi les compagnies marchandes pour concurrencer la SSG.
Invité
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L'homme face à Genryusai savait manier les mots, plus qu'il n'y paraissait. Intérieurement, le vieil homme était plutôt satisfait d'entrevoir ce type de qualité chez la jeune génération. Ce Conseiller n'avait pas volé sa place comme certains le feraient en usant de la réputation de leur famille ou de leur argent.
La tension dissipée, le millénaire affiche un très léger rictus au coin des lèvres, tout juste visible par le Grand Argentier. Il pouvait lâcher un peu de leste avec lui : son rôle ne lui a pas été confié par des personnes lambdas, on parle tout de même des Empereurs de la nation reikoise, ceux qui gouvernent d'une main de fer. Genryusai n'était là que pour jauger, prendre la température sur le terrain et polir les nouvelles têtes pour qu'ils puissent prendre la relève face à n'importe quelle situation.
Le Demi-Titan, gardant l'oreille attentive aux paroles prononcées par Tagar, s'approche du divan libre en face de son interlocuteur. Il dépose sa canne contre l'accoudoir et s'assoit, s'enfonçant légèrement. Son regard naturellement sévère reste planté dans celui bleuté du jeune homme. La flatterie ne lui fait ni chaud, ni froid, chose d'ailleurs qu'il n'apprécie pas spécialement.
— Vous avez mon soutien pour le projet. Comme dit plus tôt, il s'agit d'une stratégie intéressante pour le futur du Reike. Il plonge sa main dans sa longue barbe pour la caresser tout du long et continu. Avez-vous déjà travaillé votre présentation ? Si oui, planifions un prochain rendez-vous pour que vous puissiez me détailler votre plan d'action. Si non, dans ce cas je peux me libérer du temps pour que l'on puisse créer la présentation ensemble, peut-être même inviter quelques collaborateurs du métier qui pourraient nous apporter quelques pistes. Le regard du Vice-Roi glisse sur la table basse disposée entre eux. Qu'en dites-vous Grand Argentier Reys ?
Genryusai se décolle du sofa, rapprochant une de ses mains sous la table pour en extirper un livre assez épais et le dépose sur la surface du meuble. Il s'agit de son "agenda" qui le suit depuis quelques années. Il place sa paume sur le dessus de l'ouvrage et déploie une infime partie de son élément feu qui entre en résonnance avec l'agenda : celui-ci réagit et, comme s'il prenait vie, s'ouvre sur la dernière page. De même, il sort une plume noirâtre de la tranche du livre, réagissant elle aussi à sa magie entre ses doigts.
— Hm, dit-il en parcourant les dernières informations notées. Dans tous les cas, nous pourrions nous entretenir de nouveau le mois prochain... Plutôt vers la fin de mois.
Genryusai lève son regard mi-clos dans celui de Tagar en attendant sa ou ses réponses.
.5.

Noble du Reike
Tagar Reys

Messages : 1253
crédits : 2682
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Info personnage
Race: Humain
Vocation: Mage Elementiste
Alignement: Loyal Neutre
Rang: B - Coeur
Je sens que la tension descend un peu et c’est une bonne chose, après tout, nous sommes collègues et nous devons nous entendre un minimum. C’est important pour la prospérité de l’Empire que les ministres soient sur la même longueur d’onde. Je me permets même de faire un large sourire quand il m’indique que j’ai son soutien pour mettre en place mon idée et je lui réponds :
J’ai fait une ébauche de présentation, mais elle est perfectible et ce sera avec grand plaisir que je puisse bénéficier de votre expertise. Je ne suis pas encore bien familiarisé avec le fait de procéder ainsi.
Je le vois sortir un livre plutôt impressionnant, alors que moi, j’ai un simple calepin avec un petit crayon et je lui fais différentes propositions de date pour un entretien, puis une fois que nous nous sommes mit d’accord, je continue notre entretien :
Maintenant, pour augmenter nos revenus, nous avons les solutions classiques comme ouvrir les terres aux nobles pour qu’ils puissent les faire fructifier. Toutefois, la fin de l’esclavage a induit une classe de travailleurs pauvres qui ont des aspirations et qui sont motivés à travailler en étant leur propre patron. Je propose donc l’ouverture d’une banque, appartenant à l’état et proposant des prêts aux particuliers pour qu’ils puissent acheter les équipements de travail dont ils ont besoin. Cela assurera des revenus réguliers et évitera une éventuelle inflation. Toutefois, cela risque de modifier assez profondément la société Reikoise, et je ne sais pas comment les choses peuvent tourner, je voudrais donc avoir votre avis là-dessus.
Autant profiter de l’expérience de mon interlocuteur. Je sens bien qu’il est très à cheval sur les principes de notre nation. Je pense même qu’il fait partie de la mouvance des conservateurs et si j’arrive à le convaincre, je pourrais convaincre n’importe qui. Il s’agit quand même d’un sacré changement, car pour le moment, le pouvoir économique est dans les mains des nobles, et je veux « un peu », le diffuser.
J’ai fait une ébauche de présentation, mais elle est perfectible et ce sera avec grand plaisir que je puisse bénéficier de votre expertise. Je ne suis pas encore bien familiarisé avec le fait de procéder ainsi.
Je le vois sortir un livre plutôt impressionnant, alors que moi, j’ai un simple calepin avec un petit crayon et je lui fais différentes propositions de date pour un entretien, puis une fois que nous nous sommes mit d’accord, je continue notre entretien :
Maintenant, pour augmenter nos revenus, nous avons les solutions classiques comme ouvrir les terres aux nobles pour qu’ils puissent les faire fructifier. Toutefois, la fin de l’esclavage a induit une classe de travailleurs pauvres qui ont des aspirations et qui sont motivés à travailler en étant leur propre patron. Je propose donc l’ouverture d’une banque, appartenant à l’état et proposant des prêts aux particuliers pour qu’ils puissent acheter les équipements de travail dont ils ont besoin. Cela assurera des revenus réguliers et évitera une éventuelle inflation. Toutefois, cela risque de modifier assez profondément la société Reikoise, et je ne sais pas comment les choses peuvent tourner, je voudrais donc avoir votre avis là-dessus.
Autant profiter de l’expérience de mon interlocuteur. Je sens bien qu’il est très à cheval sur les principes de notre nation. Je pense même qu’il fait partie de la mouvance des conservateurs et si j’arrive à le convaincre, je pourrais convaincre n’importe qui. Il s’agit quand même d’un sacré changement, car pour le moment, le pouvoir économique est dans les mains des nobles, et je veux « un peu », le diffuser.
Invité
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L'homme des finances semble heureux de ce premier échange. Il faut dire que beaucoup approchent l'ancêtre avec une certaine appréhension à cause de son statut et pourtant, malgré sa réputation d'homme sévère, Genryusai possède de nombreuses qualités humaines. Il suffit simplement de savoir comment l'approcher, chose qui n'est pas donnée à tout le monde évidemment.
— Très bien, dans ce cas faisons le nécessaire pour que les actions à venir soient bien ficelées et ainsi éviter de potentiels dégâts futur.
Plume en main, les deux conseillers se mettent d'accord sur une date : l'aîné note quelques détails de cette prochaine entrevue et referme l'ouvrage qui se scelle aussitôt. Il dépose la plume sur la table et reprend une position plus confortable sur le divan tout en écoutant la suite des propos du jeune homme.
Plus les minutes défilaient et plus le vieil homme semblait un brin apprécier ce Tagar Reys, ou plutôt ses diverses idées. Voilà bien des années qu'il n'avait pas eu affaire à une telle boule de motivation.
— Hm, je vois, rétorqua le millénaire. Avant de poursuivre la discussion, j'aimerai vous poser une question : avez-vous une estimation du nombre d'esclaves qui souhaiteraient être leur propre patron ? Il laisse un temps de réflexion au Conseiller, puis reprends aussitôt. Si je ne m'abuse, la réforme concernant les esclavagistes n'est que très récente. Pour la grande majorité, l'armée est devenu leur maison et donc leur situation financière n'est plus critique. Vous savez qu'il y a tout un travail de fond qui a été mis en place pour équilibrer les revenus et que chacun puisse vivre décemment. C'est l'une de nos forces au Reike. J'en conviens que certains réussissent à gagner encore mieux leur vie, généralement les nobles qui possèdent des terres ou des affaires ici et là et pour ceux-là, ils n'ont pas volé leur pain. Le Vice-Roi tousse légerement, le visage moqueur. Enfin, pour la plupart : ceux qui transgressent, eux, nous leur préparons de jolies cachots. Dans ma vision des choses, le type de banque que vous proposez ne fera qu'aggraver la situation des plus pauvres, hors nous souhaitons faire l'inverse pour assurer un avenir à notre nation. Genryusai marque une nouvelle pause, le regard s'évade sur une carte du Sekai accrochée au mur. Votre idée de banque me rappelle celle des républicains : les prêts existent pour appauvrir et non s'enrichir. Nous ne voulons pas leur ressembler, encore moins avec la démonstration honteuse durant la guerre et même bien avant cela.
L'ancien savait qu'il pouvait trouver des idées intéressantes du côté de la République, néanmoins celle-ci rentrait en contradiction avec la vision de Ses Majestés et de la vision du futur de la nation reikoise.
— Cependant, je comprends votre raisonnement. Nous pouvons chercher d'autres alternatives pour ce type de cas.
.6.

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Mon homologue me pose une question sur les esclaves et je lui dis :
J’ai en effet mené une petite enquête grâce à mes services, quelques centaines sont prêt à tenter l’aventure. La plupart servaient de régent pour leur maître qui n’était que peu sur leurs domaines.
Il m’indique ensuite qu’il n’est pas pour mon idée et je lui dis :
Très bien, je n’insiste pas, le Reike continuera à aider ceux qui veulent monter un commerce, en échange d’un certain pourcentage des bénéfices. Cela apportera moins d’argent à la couronne, mais ne créera pas de nouvelles inégalités.
Et oui, avec les banques, on peut prendre les maisons de ceux qui font faillite pour rembourser la dette, alors qu’avec le système actuel, une personne perdant son affaire, ne devra rien à l’Empire. Mais comme aurait dit mon père, il faut savoir choisir ses combats et je continu, d’un air pensif :
J’aimerais également que les sociétés marchandes, arrêtent de se taper dessus et arrivent à coopérer ensemble, un minimum pour assurer de gros contrats comme peut le faire la SSG, mais sans se mettre des bâtons dans les roues. J’ai réfléchi à de nombreuses alternatives, discutant avec des présidents de compagnie, mais je pense que c’est sans espoir. Cela fait des siècles qu’ils se livrent une guerre perpétuelle et je ne vois aucun signe de trêve.
C’est même assez désolant, et c’est normalement le moment où je prends un petit verre d’alcool ou du chocolat pour me remonter le moral, mais ici, il n’y a ni l’un, ni l’autre, malheureusement. Je regarde donc le maître des lieux et je lui demande :
Au cours de votre carrière, avez-vous déjà assisté à une sorte d’union des différentes familles marchandes ?
Avec un peu de chance, il pourra me donner quelques pistes, car je suis au point mort et cela joue sur mon moral.
J’ai en effet mené une petite enquête grâce à mes services, quelques centaines sont prêt à tenter l’aventure. La plupart servaient de régent pour leur maître qui n’était que peu sur leurs domaines.
Il m’indique ensuite qu’il n’est pas pour mon idée et je lui dis :
Très bien, je n’insiste pas, le Reike continuera à aider ceux qui veulent monter un commerce, en échange d’un certain pourcentage des bénéfices. Cela apportera moins d’argent à la couronne, mais ne créera pas de nouvelles inégalités.
Et oui, avec les banques, on peut prendre les maisons de ceux qui font faillite pour rembourser la dette, alors qu’avec le système actuel, une personne perdant son affaire, ne devra rien à l’Empire. Mais comme aurait dit mon père, il faut savoir choisir ses combats et je continu, d’un air pensif :
J’aimerais également que les sociétés marchandes, arrêtent de se taper dessus et arrivent à coopérer ensemble, un minimum pour assurer de gros contrats comme peut le faire la SSG, mais sans se mettre des bâtons dans les roues. J’ai réfléchi à de nombreuses alternatives, discutant avec des présidents de compagnie, mais je pense que c’est sans espoir. Cela fait des siècles qu’ils se livrent une guerre perpétuelle et je ne vois aucun signe de trêve.
C’est même assez désolant, et c’est normalement le moment où je prends un petit verre d’alcool ou du chocolat pour me remonter le moral, mais ici, il n’y a ni l’un, ni l’autre, malheureusement. Je regarde donc le maître des lieux et je lui demande :
Au cours de votre carrière, avez-vous déjà assisté à une sorte d’union des différentes familles marchandes ?
Avec un peu de chance, il pourra me donner quelques pistes, car je suis au point mort et cela joue sur mon moral.
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